Une seconde chance, c'est ce que me demande Mr Lucas.
Mon cher journal, peux-tu le croire ?
Mais, je vais trop vite en besogne. Nous sommes allés chez les Lucas, hier soir. Comme prévu.
Je dois t'avouer que la journée, avant le repas, ne fut pas de tout repos. Maman soupirait se demandant pourquoi nous allions chez les Lucas alors qu'"Edward y était".
Je lui ai répété que le pardon était notre devoir en tant que chrétiens. Cela l'a modérément convaincue, je le crains.
Nous sortions pourtant de l'église…
Papa, lui, m'a demandée une fois ou deux si j'étais sûre de vouloir y aller. "Tu pourrais être malade ce soir" m'a t'il dit comme si il avait le pouvoir de me rendre malade en prononçant ces mots.
Je lui ai répondu que je me sentais en parfaite santé et la conversation s'est arrêtée là.
Kitty, elle, déplorait que nous serions seulement les Lucas et nous. Elle me demandait si je n'espérais que d'autres personnes soient là.
Il est vrai que si nous voulions montrer, Edward et moi, que nous étions toujours en bons termes malgré la rupture de nos fiançailles, il aurait mieux valu que plusieurs autres voisins soient invités.
Maman a soupiré, de nouveau.
J'ai souri et dit que tout irait pour le mieux.
Et, c'est ce qu'il s'est passé.
Le repas était bon quoique légèrement copieux. Le vin était excellent mais je n'en ai bu que très peu.
Maman a parlé de la nouvelle robe de Lydia. Madame Lucas a dit que le fils de Charlotte était en pleine forme. Maman a ajouté que Jane organisait régulièrement des bals dans sa demeure. Madame Lucas n'a cessé de répété que Lady Catherine de Bourgh avait pris Charlotte sous son aile et que Maria retournerait, bientôt, chez elle. Maria n'a pas dit n mot mais Maman a souligné que, d'après Lizzie, le jardin de Pemberley était magnifique en cette saison.
La conversation a, donc, suivi son cours et placée à côté de Maria et de Kitty, j'avais assez de compagnie et de conversations de parts et d'autres de la table pour ne pas m'ennuyer.
Lorsque le repas s'est terminé, Sir Lucas m'a proposée "en tant que meilleure pianiste ce soir" de me mettre au piano pour un air ou deux.
Je me suis exécutée.
C'est lorsque je me suis mise au piano et que les regards étaient tournés du côté des danseurs que j'ai remarqué qu'Edward Lucas s'approchait de moi.
Une légère rougeur, je crois, m'est montée aux joues.
Edward m'a dit que je jouais encore mieux qu'auparavant et m'a dit avoir quelques partitions à me donner.
Il en a sorti quelques unes qu'il m'a demandé de regarder en rentrant à la maison et pas pour le moment.
Curieux, me suis-je dit.
Peut-être avait-il peur que je ne sois pas en mesure de les jouer immédiatement. Toujours est-il que je me suis exécutée.
J'ai mis les partitions sur le tabouret à côté de moi.
J'allais remercier Edward lorsque Papa a signalé qu'il était tard et que Kitty était un peu fébrile, ce soir (je l'ignorais jusqu'alors).
Il était, donc, temps, pour nous, de prendre congé.
Nous nous sommes tous quittés, je crois, bons amis.
Comme autrefois.
Je me suis endormie, hier soir, sitôt au lit et c'est seulement ce matin que j'ai regardé les partitions.
Entre elles, un petit mot.
Signé Edward.
"Pouvez-vous me pardonner et me donner une seconde chance. Je sais, ma chère Mary, que vous partirez bientôt pour Londres. Pouvez-vous profiter de votre voyage pour pensez à celui qui reste "votre Edward".
Une seconde chance, mon cher journal.
Qu'est-ce que cela signifie pour lui ?
De nouvelles fiançailles ?
Je n'ose y penser.
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