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Sokovian sen

Paris

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Les deux heures entre Francfort et Cologne parurent une éternité pour Clint. Les autoroutes allemandes étaient longues.

Wanda s'était réveillée entre deux. Mais ils n'avaient pas parlé et avaient profité du silence. Ce fut arrivé à Cologne que Wanda interpella Clint.

« Je vais aux toilettes Clint et après je voudrais vous dire quelque chose.

–D'accord, fit l'américain qui se demandait ce que la jumelle de son petit ami voulait lui dire. »

Peut-être qu'elle n'acceptait pas finalement leur relation? Peut-être voulait-elle que Clint assume complètement au contraire ? Peut-être lui demanderait-elle de laisser leurs relations en suspens tant qu'il ne serait pas divorcé.

Clint angoissait à l'idée de "parler" avec Wanda. Il sortit de la voiture lorsqu'il aperçut Wanda et s'alluma une cigarette.

« Qu'as-tu à me dire? lança t'il directement.

– Je voudrais que vous ne dites rien à propos de mes sentiments vis-à vis de Vision.

– Oh! Oui, bien-sure! Tu m'as fais peur! J'ai cru que …

– Que?

– Tu étais contre… euh.. fit Clint gêné en baissant les yeux.

– Contre votre relation?! Bien-sure que non Clint. Vous êtes la meilleure chose qui puisse lui arriver! déclara la demoiselle et Clint pensa que c'était la plus belle chose qu'on lui avait dite.

– Je lui ai demandé d'attendre que vous soyez aux USA pour officialiser notre relation, glissa Clint honteux, mes yeux toujours rivés sur le sol.

– Vous avez raison, fit elle.

– Et je voudrais pas que Laura utilise notre relation contre moi pour le divorce, déclara Clint en relevant les yeux.

– Comment va t'elle prendre la chose? s'inquiéta la Sokovienne.

- J'en sais strictement rien. Elle sait que la bataille de Sokovie a un rapport avec ça mais… je ne suis pas sûre qu'elle s'attende à ce que se soit Pietro le rapport.

– Elle s'attend à une femme, supposa Wanda. »

Clint acquiesça, puis déclara.

« On verra, allez, remettons nous en route. On est à trois heures et quelques de Lille. Si on ne s'arrête plus, on pourra dîner là bas avant 22h. »

La femme acquiesça et grimpa également. Elle mit ses écouteurs et regarda une vidéo.

Ce fut après avoir envoyé un deuxième film pour Wanda à proximité de Bruxelles que Pietro se réveilla.

« On est où?

– En Belgique, à Bruxelles, plus exactement. Plus qu'une heure avant d'arriver à Lille.

– Cool.

– On mangera là bas.

– Cool, j'ai la dalle.

– Je me doute. Pietro, ce n'est pas pour te faire du mal que je veux taire notre relation, lâcha subitement Clint.

– Je le sais bien.

– Laura va avoir du mal à encaisser tout ça. Elle est persuadée que j'aime quelqu'un. Elle est persuadée que ça a un rapport avec le Shield tout ça. Parce que… c'est depuis la Sokovie, tu comprends?

– Oui, je comprends, murmura le jeune homme.

– Ce qu'elle ne sait pas c'est… c'est que c'est toi. C'est toi le rapport avec tout ça, les cauchemars. Je crois qu'au fond de moi, j'avais peur de te perdre à nouveau, j'ai encore peur de te perdre à nouveaux.

– Tu me perdras pas Clint, le rassura le plus jeune.

– T'es qu'une tête brûlée, pesta Clint.

– Je ferais attention, fit Pietro en roulant des yeux.

– Je rentre au bercail et je prépare le terrain. D'accord?

– Oui, répondit seulement Pietro.

– Il faut que je la ménage, sinon… de toute façon, elle n'aura pas le choix d'accepter, se reprit Clint. »

Pietro sourit en coin, heureux d'entendre que Clint ne le lâchera pas.

Le trio fit quelques kilomètre puis en passant la frontière française, Clint déclara.

« Tu es la réponse à toutes mes questions Pietro.

– Pardon!

– Je suis allé en Sokovie pour avoir des réponses sur mes cauchemars, sur mon mal être et… Et tu es la réponse. Il fallait que j'aille en Sokovie, que j'aille à la source pour comprendre que.. pour comprendre que je t'aime, avoua finalement le père de famille.

– Je t'aime aussi Clint, retourna le jeune homme en serrant la cuisse du conducteur de sa main. »

Clint le regarda un instant puis les hommes sourirent avant que l'archer glisse sa main dans celle de son compagnon.

Un long silence se glissa dans l'habitacle puis une tête châtain se glissa entre les tourtereaux.

« On est arrivé!

– Dans 10 minutes, fit Clint.

– Tu m'as fait peur sœurette ! Pesta Pietro en retirant sa main de celle de son archer.

– On mange où ? Station service, ou on se fait un restau? questionna Clint.

– Un mcdo, proposa Pietro.

– Un mcdo? Demanda tout même Clint à Wanda.

– Allez, un mcdo, confirma Wanda. »

Pietro chercha sur le gps, un McDonald's, puis le trio partit vers le fast-food.

Le dîner ne dura que 20 minutes, puis ils se dirigèrent vers la dernière destination: Paris.

À peine arrivé à Arras que Pietro s'endormit. Il était déjà plus de 22h, et ils avaient passaient plus d'une journée sur la route.

« Pietro dort, chuchota Clint en voyant son aimé dans le rétroviseur à l'arrière.

– Il a mal dormi la nuit dernière, glissa Wanda.

– Ah bon, j'ai bien dormi, moi. Après, j'ai l'habitude des hôtels aussi.

– Je parlais de la nuit précédente, à doma, chez moi, en Sokovie quoi!

– Ah. Il appréhendait le retour, supposa Clint.

– Je crois oui. Tu sais… mon frère ne me dit pas tout, mais je crois que tu es son premier véritable amour, confie la jumelle.

– Oh, fit seulement Clint surpris.

– Oui, bien-sure, il a eu des petites amies et je pense aussi, des copains. Mais toi, c'est différent. D'ailleurs, je ne suis même pas sûre qu'il ait eu des petits amis homme.

– Mais je croyais qu'il était gay! C'est toi-même qui me l'a dit.

– Ça ne veut pas dire qu'il ait déjà eu des relations intimes.

– Euh… fit Clint troublé.

– Quoi? Tu crois que j'ai pas compris? Je suis pas sûre que vous dormiez sagement à deux à Nova. »

Clint ne dit rien et grimaça.

« T'inquiètes pas Clint, je t'aime quand même, fit-elle en riant. Et j'ai bien vu qu'il était heureux. Comment puis je, ne pas accepter l'homme qui rend heureux mon frère! Bienvenue dans ma famille Clint Barton.

– Bienvenue dans la mienne également Wanda. »

Le silence jaillit à nouveau puis Clint reprit.

« Merci d'être là pour lui. Tu l'as toujours soutenu, même contre ta propre famille. Merci pour lui.

– Pietro est bien plus que ma famille. Je le défendrait toujours contre n'importe qui. »

Ce fut en entrant dans Paris que Pietro émergea à nouveau. Le trio rejoignit l'appartement du Shield. Ils décidèrent de laisser leurs bagages dans la bagnole et grimpèrent les trois étages.

La chambre était prise par Natasha et Sam, alors ils décidèrent de déplier le canapé et du dormir à trois.

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« Comme vous êtes beau... chuchota Natasha en entrant dans la pièce.

– Замолчи, Nath, [Ta gueule, Nath,] murmura Clint en se mettant complètement sur le ventre

– Alors ces vacances ? questionna ensuite Sam.

– Café ! Pesta Clint dans son oreiller.

– Bonjour, fit Wanda en s'extirpant des bras de son frère.

– Bonjour Wanda, fit Sam souriant.

– Zmlkni! [fermez-la!] pesta le sokovien dans sa langue natale, coincé entre Clint et Wanda.

– Allons dans la cuisine et laissons les dormir, ajouta la sokovienne en poussant le duo Roumanoff-Wilson en dehors de la pièce. »

Pietro n'attendit pas longtemps pour se rapprocher un peu plus de l'archer. Celui-ci leva la tête, alors que Pietro tenta de se glisser dans ses bras.

Bien que Clint ne voulait pas avouer aux autres le lien qui les unissait, le plus vieux laissa le jeune homme se glisser entre ses bras. Il savait qu'il en avait besoin. Le sokovien abusa un peu en volant un baiser à son partenaire.

« Pietro, marmonna Clint. On avait dit qu'on… »

Leurs regards se percutèrent et Clint ne pu se retenir d'attraper les lèvres du sokovien. Un long baiser s'ensuivit. Ce fut à ce moment où Clint regrettait déjà de partir. La porte de la cuisine s'ouvrit et Pietro déguerpit aussi vite du lit.

La porte de la salle de bain claqua et Clint se redressa afin d'attraper le café que Nath lui tendait.

« Que lui arrive t'il?

– J'en sais rien.

– Alors ces vacances comment c'était ? demanda tout de même la russe.

– C'était cool. La Sokovie est un très beau pays. »

Wanda entra dans le séjour accompagnée de Sam. Le duo s'assoit à table.

« Et tes cauchemars? continua Natasha.

– Et bien, j'en fais moins. Il fallait que je retourne à la source de mes problèmes pour qu'ils disparaissent.

– Tant mieux alors.

– On a prévu des pizzas pour ce midi, l'informa Sam.

– Parfait.

– Et après on ira à la tour Eiffel ! décréta le noir.

– D'acc. Et la mission, comment ça se passe?

– Tout va bien, je crois qu'on a assuré Sam et moi.

– Tant mieux.

– Vous avez quelque chose de prévu aujourd'hui? demanda tout de même Clint.

– La tour Eiffel! Je te l'ai déjà dit, pesta Sam.

– Mis à part ta tour Eiffel! Je parlais de la mission!

– Ah! Et bien non, se reprit le noir.

– On doit aller chercher nos affaires dans la voiture, glissa la Sokovienne.

– Les miennes peuvent y rester, ajouta Clint.

– On aurait peut-être dû monter la glacière, j'espère qu'il n'a pas fait trop chaud cette nuit. J'ai pris de la klobása, ajouta-t-elle.

– Ça craint. J'en ai acheté aussi, et des korbáčiky aussi. »

Le duo Sam-Natasha levèrent un sourcils à tous ses mots qui ne connaissaient pas lorsque la porte de la salle de bain s'ouvrit. Clint se leva du canapé.

« Je vais aller chercher la glacière en bas, tu m'accompagnes Pietro? »

Pietro hocha simplement de la tête alors que Clint sautait dans son pantalon. Il enfila simplement ses baskets sans chaussette.

Le duo descendit, Clint allait s'allumer une clope mais le jeune l'en empêcha en l'embrassant à pleine bouche.

Le baiser fut passionné, les mains du sokovien agrippaient le visage et la nuque de l'américain. Clint avait glissé ses mains sur les hanches du jeune homme.

Leur baiser fut interrompu par un couple qui passait par là. Clint baissa les yeux alors que Pietro s'en moquait et riait à plein poumons.

« Ne sois pas gêné comme ça Clint.

– T'en avais tant envie que ça?

– Pas toi?

– Euh si…

– Tu peux allumer ta clope maintenant, se moqua le jeune. »

Clint grimaça puis s'exécuta en fumant sa clope tout en allant vers la voiture. En ouvrant le coffre, Clint s'était rendu compte que le coffre était bien plus plein qu'à aller. Pietro agrippa son sac et la valise de sa sœur. Clint sortit la glacière, et un sac de course.

Il ouvrit tout de même son sac afin de prendre des affaires propres. Clint ferma le coffre et s'assit sur la glacière.

« Tu te souviens lorsqu'on est allé chercher la glacière en Sokovie.

– Je m'en souviens oui, c'était à doma [à la maison].

– C'était la première fois que je rencontrais ta famille. J'étais assez mal à l'aise au début et bizarrement, j'avais envie de faire bonne impression.

– Mais je te rassure, tu as fait bonne impression.

– Ça aurait été différent si c'était la famille de Sam ou Cap, je n'avais pas à leur plaire mais… ta famille, votre famille, c'est différent. Je me sentais responsable de vous. Je me sens toujours responsable de vous, se corrigea Clint.

– Tu as toujours fait attention à nous. Même dans tes rêves, tu fais attention à nous, plaisanta le jeune homme.

– C'est vrai, acquiesça le plus vieux.

– T'en refûmes une, ou on peut se mettre en route?

– T'es pressé de remonter? questionna Clint tout en souriant.

– Pas vraiment. »

Toujours assis sur la glacière, Clint leva la tête pour voir son jules et attrapa sa main dans la sienne. Il alluma ensuite sa cigarette.

« Quoiqu'il arrive, je serai toujours là pour vous. Toi en particulier, tu le sais, ça.

– Je le sais, chuchota le jeune en passant sa main dans les cheveux de Clint. Tes cheveux c'est n'importe quoi, ils vont dans tous les sens, ajouta le sokovien.

– J'ai pas encore prit ma douche, je me suis pas coiffé.

– C'est ça l'odeur! se moqua le plus jeune des deux.

– Enfoirés ! À mon avis, c'est les klobása qui rendent l'âme.

– Quelles klobása ? Wanda a amené des klobása.

– Yep et moi aussi j'en ai pris.

– Han, dépêche toi de fumer Vieillard ! »

Clint rit ouvertement, puis écrasa sa seconde cigarette avant d'empoigner la glacière et le sac de course dans lequel il avait mis ses affaires.

De retour à l'appart, Clint ouvrit la glacière et fourra tout dans le frigo. Il s'attaqua ensuite à la découpe des klobása.

Les Avengers prirent l'apéro tous ensemble avant de manger leur pizza et de se diriger vers la tour Eiffel.

Il faisait plutôt beau cet après midi et la montée fut rude pour tout le monde. En haut, ils purent admirer la capitale et se reposer un peu.

Pietro s'était assis face à la vue. Clint le rejoignit et s'assit à ses côtés.

« T'admire la vue?

– J'aime les hauteurs.

– Je les aime aussi. Tes montagnes te manquent déjà.

– Mes montagnes me manquent toujours.

– Tu sais qu'on a de belles montagnes aux States aussi. Je ty 'emmènerai un jour. »

Le silence les surprirent puis Clint déclara.

« Ce n'est pas aussi beau que la vue qu'on avait du château de Martin ou de la vue de Žilina du centre commercial.

– La Sokovie te plaît finalement ? questionna le jeune en regardant à présent son bien aimé

– C'est un beau pays et surtout les Sokoviens sont de bonnes personnes. »

Pietro sourit puis regarda à nouveau la vue.

« Ça va me faire drôle de ne plus te voir.

– On se retrouve dans trois semaines, Pietro.

– Rien n'est fait, la mission peut encore durer, chuchota le jeune homme en regardant ses pieds.

– Mais vous allez la boucler au plus vite, murmura Clint en regardant le jeune homme.

– Je ferais mon max, oui

– Je me doute, fit Clint en voyant le visage triste du Sokovien.

– Sam veut aller sur les champs Elysée, leur apprit Natasha en s'incrustant entre eux.

– Maintenant? fit Clint en levant les yeux vers la rousse.

– Il est déjà 17h, et on n'a pas eu le temps de visiter.

– Et bien c'est reparti, fit Clint en se levant. »

Le quintette prirent le chemin inverse. La descente était bien plus rapide que la montée.

Le groupe arriva sur les coups de 18h sur les champs Élysées, ils firent quelques boutiques puis décidèrent de se faire un resto. Ils regagnèrent la voiture puis retrouvèrent un restaurant aux spécialités françaises

Le repas était plutôt convivial et l'ambiance était bonne. Ils ne traînèrent pas, leur vol était tôt dans la matinée et Clint était encore fatigué de ses 20 heures de route.

En arrivant à l'appartement, Wanda alla de suite se coucher dans sa chambre, Sam rejoignit la chambre de Pietro qu'il occupait pendant ses derniers jours. Natasha déboucha la bouteille de Clint offerte la veille.

« Je suis pas sûre qu'on puisse la prendre avec nous aux usa.

– Autant la boire, conclut alors Clint. À trois ça devrait le faire, ajouta t'il.

– Tu veux prendre une murge? questionna la femme.

– Je reviens de Sokovie, ils picolent comme des trous, s'exclama Clint sous les yeux ahuris de Pietro.

– Sympa, grimaça le sokovien.

– Dis pas le contraire Pietro! Même les femmes picolent. Et je te signale que ta devise est: l'apéro fait partie du repas! se défendit l'agent du Shield.

– C'est pas faux, fit le jeune alors que Nath leva un sourcil tout en acquiesçant.

– Belle devise! Allez trinquons les amis, fit la femme. Здоровье [ Santé]

– Zdravie.[Santé] répondit aussitôt le sokovien.

– Santé, ajouta Clint avant que le trinôme boient leurs verres. »

Aussitôt bu, que Natasha leur servi un deuxième verre.

« Друзьям. [Aux amis.] déclara la russe

– Aux amis, oui, et à la famille! Ajouta Clint.

– Našim Láskam! Ajouta Pietro.

– Ça veut dire quoi? demanda Natasha.

– A nos amours, glissa le jeune en regardant Clint.

– Parfois, j'ai plus envie de revenir au Shield, confia la russe.

– Je resterai bien ici moi aussi, avoua l'archer en regardant son petit ami.

– La Sokovie me manque déjà, déclara aussitôt le jeune homme. »

Clint attrapa la bouteille et leur servit à tous un demie verre.

« À la vie ! Lança Clint.

– До смерти! Désolée, A la mort ! se reprit Natasha.

– Na našu smrť! A nos morts! dit aussi Pietro en sokovien puis en anglais.

– Vous êtes morbides! déclara Clint.

– À ma Sokovie ! Murmura Pietro.

– À ma Russie chérie, dit ensuite Nath.

– D'accord, bon ben à l'Amérique alors. »

Le trio avala leurs verres Clint sourit, il était merveilleusement bien là, entouré de son petit ami et de sa meilleure amie.

« T'es déchiré Clint? questionna Natasha en voyant son sourire niais.

– Je suis pas d'équerre, avoua t'il.

– Tu conduis demain? questionna la russe.

– Sam conduira, décida t'il.

– Sam conduira, répéta Nath.

– Vous allez me manquer, glissa le jeune.

– Tu nous manqueras aussi, chuchota Clint.

– On vous reverra bientôt, fit la femme.

– Je vous aime tous les deux, déclara Clint.

– On t'aime aussi Clint. Enfin moi, je t'aime, se reprit Natasha.

– Moi aussi je t'aime, ajouta le sokovien.

– Allons nous coucher avant de partir complètement en couille, décida Clint.

– Sage décision mon ami.

– Mouais, je dors dans le canapé ! fit le jeune homme.

– Je dors avec Wanda, dit la russe.

– Je dors avec toi, Sam ronfle, se défendit Clint. »

Un large sourire se dessina sur les lèvres du sokovien. Il allait pouvoir dormir une dernière fois avec son chéri.

Les deux amants se déshabillèrent sans un bruit puis entrèrent dans les draps. Face à face sur le côté, Clint attrapa les mains du sokovien dans les siennes.

« Laisse moi juste ces trois semaines pour arranger ma situation. D'accord? lâcha Clint anxieux.

– Arrête de t'en faire Clint. Je comprends tu sais. Dors maintenant, tu dois être claqué, fit le jeune en lui souriant tendrement.

– Bonne nuit Pietro, chuchota Clint les yeux a moitié fermé.

Bonne nuit Clint, acheva Pietro dans le même état. »

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« Nath!

– Je t'écoute frérot.

– Je ne suis qu'à 2 km de la planque, je propose qu'on s'y rejoigne. T'es où ? demanda Clint dans son oreillette.

– Au-dessus de toi.

– Au dessus de moi?

– Sur le pont, précisa t'elle.

– Qu'est ce que tu fous sur le pont?

– Désolée mais j'ai trouvé qu'un camion, et ça passe pas le gabarit. Je pense qu'on a les semé!

– Tu crois ça? J'en suis pas si sûre moi. Je te ramasse en moto? proposa Clint.

– T'inquiète je gère, on se rejoint à la planque.

– D'acc. »

Il ne restait plus qu'à Clint à remonter une avenue et il pourrait enfin rejoindre les autres à la planque. Clint se gara dans une allée. Une capuche enfoncée sur la tête et il pu rejoindre l'appart incognito. En arrivant sur les lieux, la pièce était déserte.

« Sam! Cap! Pietro?! »

Personne à l'horizon.

« Nath? T'en es où? Il n'y a personne à la planque, lui apprit-il dans son oreillette.

– Tu déconnes? lui répondit celle ci.

– Il y a bien les affaires de Sam, constata l'archer, mais il n'est pas là.

– Bien-sure qu'il n'est pas là, répondit elle ensuite.

– Quoi?

– C'est ta nuit de noce chéri, il n'y a que toi et Pietro, déclara t'elle.

– De quoi? »

Clint ouvrit les rideaux et aperçut une plage de sable fin. Il se décida à sortir de l'appartement et surprise, il ne se trouvait plus à l'appart de Chicago mais devant un cadre idyllique.

« Salut Vieillard, chuchota une voix qu'il reconnaîtrait entre mille.

– Pietro? Où étais tu?

– Sous la douche, lui répondit le jeune homme.

– Sous la douche? demanda Clint alors que le Sokovien glissa ses mains sur les hanches du plus vieux.

– Tu es bien tendu Clint. Ta mission t'as tant stressé que ça? questionna. »

La seconde porte s'ouvrit attestant qu'il fallait vraiment qu'ils se séparent. Sam rejoignit Wanda puis Natasha sortit de la salle de bain.

Le silence était de mise. Natasha, tout comme Clint, ne parlait jamais avant d'avoir bu un café. Wanda pouvait rester silencieuse pendant longtemps. Pietro était trop triste pour parler de quoique se soit. Il n'y avait que Sam qui aurait pu couper ce silence mais il ne le fit pas.

La belle Wanda sortit de la cuisine et déposa un chocolat chaud et café avant de se diriger vers la salle de bain. Natasha s'installa à table avec son propre café. Elle en bu une gorgée puis déclara:

« Pietro vous avez de l'aspirine? demanda Natasha.

– Ma sœur doit avoir ça, fit le jeune sans bouger du canapé lit.

– Et tu voudrais pas nous en amener? demanda Clint. »

Le jeune soupira.

« Moi aussi j'ai mal au crâne, se plaignit le jeune homme.

– Oui, mais toi, tu vas dormir toute la journée après.

– C'est vrai. D'accord, j y vais c'est bien parce que c'est toi, déclara le Sokovien. »

Le jeune se faufila hors des couvertures, en tenue légère. Il entra dans la chambre que se partageaient Wanda et Nath puis sortit à nouveau.

Il déposa le tube sur la table, puis bu une longue gorgée de son chocolat.

« Viens boire ton café, l'ancêtre.

– Sale gosse, pesta Clint, puis finit par se lever et rejoignit les trois autres. »

Le petit déjeuner fut vite pris. Clint profita de l'absence de Sam et de Nath qui descendaient leurs valises pour profiter un peu de son petit ami.

Le jeune s'était réfugié dans la cuisine et débarrassait un peu. Clint le trouva face à l'évier. Il l'entoura de ses bras.

« Ne sois pas si triste, on se voit bientôt.

– Ça va tout de même me faire drôle.

– Je me doute, fit Clint en forçant le sokovien à se retourner. On se fera un restau pour ton retour. Juste toi et moi, en espérant que je ne sois pas en mission. Tu vas me manquer, ajouta t'il subitement. »

Le jeune homme ne répondit rien et déposa ses lèvres sur celles de son aimé. Le baiser se transforma vite en baiser passionné. C'était sûrement leur dernier baiser avant longtemps.

La porte d'entrée s'ouvrit, signe que le duo était déjà remonté. Le couple se sépara et sortit de la cuisine.

« Bon …

– Wanda, ils partent! Criait Pietro.

– Salut, chuchota Natasha en serrant le Sokovien dans ses bras. »

Sam, lui serra la main ainsi que Clint alors que la porte de la salle de bain s'ouvrit. La Sokovienne fit une étreinte à chaque membre des vengeurs, puis tous descendirent à la voiture.

Clint se glissa côté passager et invita Sam à prendre le volant, tandis que Natasha s'engouffra à l'arrière.

Le trajet fut de courte durée, l'aéroport n'était pas bien loin. Sam s'occupa de rendre la voiture alors que Clint profita de fumer une dernière cigarette avant d'entrer à l'aéroport.

Lors de l'embarquement, Clint était content de n'avoir qu'un bagage à main. Il avait hâte d'être dans l'avion pour terminer sa nuit.

Il se glissa à la place de Natasha contre le hublot. Il se mit directement dans une position confortable pour dormir. Celle-ci le rejoignit et pesta contre l'usurpateur de son siège.

« Tu m'as volé mon siège.

– Hum hum, confirma t'il.

– Ça va aller Clint?

– Je ne fais plus de cauchemars, lui avoua t'il. En réalité mes rêves sont beaucoup plus agréables à présent, ajouta t'il, toujours les yeux clos.

– Tant mieux. »

L'homme sourit se souvenant de son rêve érotique de la nuit précèdente.

« Hey Clint.

– Quoi… soupira l'archer.

– Ça fait longtemps Pietro et toi?

– Quoi? fit il paniqué.

– Je vous ai pisté hier, lui glissa t'elle.

– Quoi? répéta t'il encore en la regardant à présent.

– Quand vous êtes descendu à la bagnole. Je prenais justement l'air sur le balcon. »

Clint beugea, il ne savait plus quoi dire ni quoi faire. Son coeur tambourinait dans sa poitrine. Natasha ajouta :

« Jamais tu laisserais quelqu'un te caresser les cheveux si ce n'est que ton mec. Et … j'en étais pas sûre jusqu'à ce que je constate qu'il a le droit de te parler avant même que tu boives un café.

– Nath … je … bafouilla t'il avouant à demi mot qu'elle ne se trompait pas.

– Si tu vas mieux ça me va Clint, tenta t'elle de le rassurer.

– Tu peux garder ça pour toi?

– Bien sûre, fit elle, soulageant l'archer du groupe, qui ferma à nouveau les yeux afin de se rendormir. »

Le silence fut de courte durée et la rousse reprit.

« Alors… tu m'as pas dis, ça fait combien de temps?

– Naaath, râla t'il, sachant que ce retour en avion serait interminable. »

Fin