Bonjour à tous, l'histoire d'Harry Potter ne m'appartient pas, créer par JK Rowling, seul un personnage vient de mon imagination. Je suis désolée pour les fautes d'orthographe.
Les phrases en italique et avec des guillemets sont des phrases en Fourchelangue
Chapitre 33 : A tout problème, sa solution
- Suivez les araignées ! Il ne pouvait pas dire, suivez les jolis papillons, non ?
- Chut Ron, on doit être discrets, dit Harry
Ron continue de raller dans sa barbe plus doucement et Ténébris ne peut pas lui donner tort. Après le départ des trois adultes, les trois amis ont vu une famille entière d'araignées fuir vers la forêt interdite, partant de la cabane d'Hagrid et bien sûr, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Harry et Ténébris les suivent, au grand drame de Ron qui montre haut et fort son mécontentement. C'est pourquoi ils se trouvent là, dans la forêt interdite, loin de leur lit, après le couvre-feu, à suivre une piste qu'un demi-géant leur a lancée.
Ténébris regarde tout ce qui se passe autour d'elle, se rappelant que la dernière fois qu'elle a mis les pieds, c'était l'année dernière dû à leurs punitions. Un frisson de peur descend le long de sa colonne vertébrale en se souvenant du meurtre de la licorne. Entendre les branches craquées sous leurs pieds, les bruits de la nature qu'elle ne peut identifier, la brume qui se lève autour d'eux, cachant les dangers potentiels, à de quoi rendre cet endroit effrayant. Et pourtant, quand elle était une enfant, c'était tout le contraire. Ténébris se souvient qu'elle venait en cachette explorer la forêt pour connaitre le plus de choses possible sur ce lieu si mystérieux et dangereux. Bien sûr, elle faisait attention que les adultes ne sachent pas où elle allait dans ces moments-là. C'est ainsi qu'elle a pu découvrir les centaures, quelques nids de pixies mais aussi une grotte souterraine où elle a pu observer pour la première fois de sa vie des sirènes. Dire qu'elle connait tous les recoins de la forêt serait stupide, mais à force d'explorer, le côté mystique de ce lieu s'est atténué, ne lui donnant plus envie d'y retourner. Aujourd'hui, elle regrette de ne pas avoir cherché au-delà de la brume pour en découvrir plus.
Harry, Ron et Ténébris continuent de s'enfonçaient avec difficulté, devant éviter racines et souches d'arbres, à peine visible dans l'obscurité, malgré la lueur de lumière à la pointe de leurs baguettes. Pendant près d'une demi-heure, ils marchent péniblement, sans cesse ralentis par leurs robes qui se prennent dans les buissons et les branches avant d'arriver devant une grotte, recouverte de toile d'araignée.
- Pi...pitié, dit Ron qui blanchit dangereusement, dites-moi qu'on ne doit y entrer.
- J'ai bien peur de te décevoir Ron, annonce Ténébris qui avance, suivi par Harry qui traine le roux derrière lui.
Ils s'enfoncent dans l'antre, où les murs sont recouverts de toiles, les empêchant de voir les pierres de la grotte, mais Ténébris voit du coin de loin des mouvements d'ombre du haut vers le bas autour d'eux, tout en sentant qu'ils sont observés. Ils poursuivent leur chemin, jusqu'à tomber sur une immense fosse, où des toiles d'araignée recouvrent le ciel et c'est là que la jeune Dumbledore comprend. Les ombres qui descendaient et remontaient étaient des araignées géantes, appelées accromentules.
- Qui êtes-vous ? Vous n'êtes pas Hagrid, demande une voix gutturale en face d'eux qui descend dans la fosse.
- Non, n…nous sommes ses amis, dit Harry d'une voix tremblante.
Harry entend les dents de Ron s'entrechoquaient à côté de lui et il doit reconnaitre qu'il n'est pas n'ont plus très à l'aise. La créature bouge ses pattes vers le haut, créant des ombres chinoises menaçantes, avant de reprendre.
- Ses amis ? Hagrid ne m'a jamais présenté aucun de ses amis.
Pas sûr non plus que quelqu'un aurait suivi le garde-chasse si celui-ci avait proposé de rendre visite à une araignée géante
- Et vous ? demande Ténébris qui remarque que plusieurs araignées se trouvent autour d'eux. Comment vous appelez vous ?
- Aragog, annonce l'accromentule en claquant ses pinces devant lui. Où se trouve Hagrid ?
- Il est en danger, répond Ténébris qui commence à ne pas se sentir très bien entourer par toutes ces arthropodes.
- En danger ?
- Oui, des gens du ministère sont venus l'arrêter prétextant qu'il aurait ouvert la chambre des secrets et libéré la créature qui y vit.
- C'est faux ! hurle Aragog en claquant ses pinces. À l'époque déjà, tout le monde pensait que c'était moi et on a accusé Hagrid. Pourtant, je ne suis pas né dans le château. J'ai été recueillie par Hagrid quand un voyageur lui a donné mon œuf.
- Si ce n'est pas vous, est-ce que vous savez qui sait ? demande Harry, se mettant à côté de Ténébris.
Ténébris sent la présence de Ron derrière elle qui les appelle d'une voix tremblante, mais Harry lui dit de se taire, ne voulant pas manquer la réponse de l'animal.
- Je sais qui est le monstre, annonce Aragog d'une voix furieuse. Il a tué une élève dans les toilettes des filles.
- Dites-le-nous alors ! s'exclame Harry qui sent qu'ils sont tout près de découvrir la vérité.
Ron continue de geindre derrière eux et Ténébris fronce les sourcils. Ce n'est pas le genre de Ron de faire l'enfant, avant de se rappeler qu'il a peur des araignées. Sans se retourner, elle lui prend la main pour essayer de le calmer, mais Ron continue de trembler et désormais, il lui tire sur la manche.
- La chose est une créature très ancienne que nous craignons par-dessus tout, dont nous refusons de prononcer le nom. Hagrid me l'a demandé, mais je ne le révélerais jamais.
Immédiatement, toutes les accomentules claquent leurs pinces, provoquant un vacarme autour d'eux, tellement ils sont furieux que les humains posent la question.
- Ténébris ! chuchote Ron qui désormais tire carrément sur son bras
- Quoi, Ron ?! siffle furieusement Ténébris, toujours sans se retourner.
- Derrière nous ! s'exclame le Roux.
C'est l'impression d'entre des pleurs dans la voix de son ami qui la pousse à tourner la tête et c'est là que Ténébris voit les accromentules. Les araignées les ont complètement encerclés et quand elle regarde leurs yeux noirs, elle n'y voit que l'avidité de la manger. Immédiatement, elle a un mauvais pressentiment. Discrètement, la jeune fille utilise sa magie pour scanner les lieux et se rend compte que toute la famille d'Aragog les entoure. En levant la tête vers le ciel, Ténébris en voit d'autres descendre le long de leur toile, pattes recourbées, prêtes à se jeter sur eux. Il faut qu'ils partent et rapidement.
- Harry, murmure Ténébris entre ses dents le plus doucement possible, sans quitter des yeux les araignées venant du ciel.
- Quoi Ténébris ? demande Harry qui ne murmure pas et continue de regarder Aragog, ignorant la menace qui se trouve autour d'eux.
De force, la jeune fille aux cheveux noirs fait reculer Harry, tout en parlant à la bête.
- Je vous remercie pour toutes ces explications, mais j'espère que vous comprenez notre besoin de partir, maintenant.
- Je le comprends, murmure la vieille araignée. Après tout, les proies finissent toujours par essayer de s'enfuir, mais elles ne vont jamais loin.
- Nous ne sommes pas des proies, menace Ténébris qui continue de faire reculer les 2 garçons.
- Nous verrons cela, rétorque son vis-à-vis avec beaucoup de scepticisme et de joie. J'espère que vous comprenez également mon point de vue. J'interdis à mes filles et mes fils de manger Hagrid, mais vous…
Pendant la discussion entre les deux, Harry voit enfin les nombreuses accromentules qui les entourent.
- Adieu, amis de Hagrid.
C'est le signal qui déclenche l'attaque des araignées . Les garçons sortent leurs baguettes pendant que Ténébris invoque un bouclier qui les entoure, projetant leurs ennemis sur les murs quand elles foncent sur eux.
- Qu'est-ce qu'on fait maintenant, panique Ron qui bouge sa baguette dans tous les sens, ne sachant pas quelle araignée viser en premier.
- On recule ensemble vers la sortie, Ténébris nous protège et nous, on lance des sorts pour les faire reculer, annonce Harry
Le problème, c'est que les deux garçons ne connaissent pas beaucoup de sorts d'attaque. Pour leur défense, ils ne sont qu'en 2 ème année et ce n'est pas avec Quirell ni avec Lockhart qu'ils ont pu apprendre quoi que ce soit. Ils arrivent à faire reculer quelques monstres sur pattes, mais ils n'arrivent pas à rejoindre le tunnel pour sortir.
- À ce rythme-là, je ne pourrais pas tenir éternellement, s'exclame Ténébris qui a la main droite en l'air pour créer le bouclier.
- Tu as une meilleure idée ? demande Harry qui sent l'épuisement le guetter.
- Oui ! À trois, vous courez comme si vos vies en dépendent, s'exclame Ténébris qui commence à regrouper sa magie dans son corps.
- Nos vies vont en dépendre Ténébris, hurle Ron
Sur cela, elle ne peut pas lui donner tort.
- À trois. Un, deux… trois !
À trois, Ténébris fait disparaitre son bouclier et à la place, elle convertit son énergie en faisceau de lumière partant de toute sa peau, qui se répand dans tous les coins de la grotte. Les araignées qui bloquaient le passage se font projeter à plusieurs mètres et se retrouvent sur le dos. Celles qui se trouvent derrière et au-dessus d'eux sont assommées. Les garçons et elle foncent vers la sortie, mais Ténébris ne se fait pas d'illusion, ce n'est que temporaire. À peine sortie de leur repaire, Ténébris sent que les Acromentules ont repris leurs esprits et se lancent à l'attaque, prêt à tout pour les rattraper.
- On ne les sèmera pas, Ténébris, s'exclame Harry qui a également compris.
- Je sais.
Désormais entouré d'arbres, Ténébris tourne la tête et voit les premières créatures apparaitre du tunnel. Avec leurs nombreuses pattes, elles vont les rejoindre très vite. La jeune Gryffondor imagine plusieurs possibles, mais aucune n'est concluante.
S'ils attaquent, ils vont ralentir et ils les atteindront quand même.
S'ils continuent de fuir, ils les rattraperont et mourront.
Dans les deux cas, c'est fini pour eux. Ténébris ne sait pas quoi faire et c'est Ron qui donne la réponse complètement paniquée.
- Si seulement on pouvait voler !
Mais bien sûr, les balais ! Ironie du sort, le terrain de Quidditch n'est pas loin de la forêt et l'entrepôt à balais également. Ténébris lance le sort d'attraction pour les faire venir de l'école jusqu'à eux. Le problème c'est que le temps qu'ils arrivent, ils seront peut-être morts, mais ils n'ont pas d'autres choix et doivent gagner du temps. Elle jette un coup d'œil à Harry qui commence à lancer des sorts, mais sans se retourner et donc sans viser pour ne pas ralentir. Elle fait pareil en lançant des sorts qui auront de l'effet malgré la distance, en espérant que cela ne soit pas la dernière chose qu'elle fera. Ron continue de courir comme un dératé, mais vu sa peur des araignées, c'est un miracle qu'il ne se soit pas évanoui.
Ils arrivent à toucher quelques créatures, mais en loupe pas mal également. Ténébris tourne la tête et s'aperçoit que la première acromentule est à moins de dix mètres d'eux. Dans dix secondes, elle sera sur eux. Elle lève la tête et voit deux formes s'approcher dans les airs.
- Harry !
Le brun suit son regard et voit le manche à balai à sa portée. Sans réfléchir, il saute, enjambe-le balai dans les airs et fonce vers Ron pour l'agripper et le passer derrière lui. Un peu paniqué, croyant que c'est une araignée, il se débat, mais se calme très rapidement à la vue de son ami.
Ténébris est elle aussi montée sur le balai et fonce en avant.
Ce sont de vieux modèles, ils sont donc très loin de la puissance du nimbus 2000 de Harry. De plus, les garçons sont à deux, ils sont beaucoup plus lourds et sont donc moins rapides. Pourtant, ils commencent à distancer les monstres et au bout de cinq minutes, Ténébris tourne la tête et s'aperçoit qu'ils ne sont plus poursuivis. La jeune Dumbledore se rend vite compte qu'ils sont près du château. Sans doute la raison pour laquelle les araignées n'ont sans doute pas voulu prendre de risque qu'on les voit. Ils continuent malgré tout de voler le plus rapidement possible jusqu'à ce qu'ils soient devant la cabane de Hagrid. Seulement à ce moment-là, ils posent leurs pieds au sol, laissent tomber les balais et s'affalent tous par terre. L'adrénaline qui pulsait dans leur veine est en train de disparaitre et ils n'ont plus de force.
- Si Hagrid sort de cette maudite prison, je le tue ! annonce Ron en hachant ses mots de colère.
Ténébris et Harry acquiescent également.
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Quelques jours sont passés depuis leur mésaventure en forêt et bien des choses ont changé. Le ministre a annoncé à Ténébris que son père a été démuni de ses fonctions, mais qu'elle pouvait rester à l'école. Étant déjà au courant et ne voulant pas faire de vagues, elle n'a rien dit. Les professeurs ont appliqué leurs nouveaux décrets et désormais, il leur est interdit de se promener dans les couloirs, seuls, entre les cours et sortir après le couvre-feu, avancer à 18 h 30 serait impossible sans la cape. De plus, la rumeur, comme quoi l'école va fermer, prend de plus en plus d'ampleur, provoquant une atmosphère lourde dans la salle commune. Même les jumeaux n'ont pas le cœur à faire des blagues et Ginny dépérit à vu d'œil, malgré les efforts de tout le monde pour la rassurer.
Depuis, Ron, Harry et Ténébris passent tout leur temps libre à l'infirmerie, à tenir compagnie à Hermione, toujours pétrifiée. L'infirmière ne leur dit rien, consciente que cela ne sert à rien d'essayer de les mettre dehors. Les trois amis discutent de tout ce qu'ils savent pour essayer de savoir où peut se trouver la chambre, jusqu'à ce qu'Harry se remémore la conversation avec l'accromentule et face le lien.
- Mais oui ! Aragog nous a dit quelque chose d'important.
- Ah bon ? J'ai dû l'oublier à cause de la chasse contre nous, dit Ron d'un ton morose.
Le roux ne s'est toujours pas remis de sa rencontre avec les araignées et le simple fait de se le rappeler le met en sueur.
- La fille qui est morte, il y a 50 ans, il a dit qu'elle avait été tuée dans les toilettes des filles !
- Et alors ? demande Ron
- Imaginer qu'elle n'en soit jamais sortie depuis ce temps-là ? Qu'elle s'y trouve toujours ?
À ses mots, Ténébris se redresse.
- Tu penses que … dit Ténébris avec espoir
- Oui j'en suis sûr ! Et si c'était Mimi Geignarde qui est morte, il y a 50 ans ?
Ron regarde son meilleur ami en fronçant les sourcils, incrédule
- Mimi ?
- Pourquoi pas ? dit Harry en levant les épaules. Après tout elle ne quitte jamais ses toilettes…
- Car c'est le lieu où elle est morte, poursuit Ténébris. Cela se tient en soi.
- On pourrait peut-être lui demander si elle sait quelque chose.
- Si seulement Hermione était là, dit Ron en soufflant et en frôlant la main de son amie, allongé dans le lit.
Depuis quelques jours, l'absence de Hermione pèse sur leur groupe. Surtout sur Ron qui se sent coupable de ne pas l'avoir accompagnée à la bibliothèque. Harry et Ténébris ont beau lui dire que ce n'est pas de sa faute, Ron ne veut rien entendre. Harry prend la main statufiée de Hermione et fronce les sourcils.
- Qu'est-ce que c'est que cela ?
Il tire de son poing à moitié fermé, un bout de parchemin que Harry déplie et lie avant de se lever d'un bon et de hurler :
- Hermione a trouvé !
Heureusement qu'ils étaient entourés d'une bulle de silence et que chaque élève pétrifié est encerclé par des paravents, les cachant sinon, l'infirmière aurait rappliqué immédiatement.
- Trouver quoi ? demande Ténébris surprise pendant que Ron essaie de ralentir les battements de son cœur, ne s'attendant pas au mouvement brusque de son ami.
- Elle a trouvé ce qu'est le monstre de la chambre ! C'est un basilic.
Et il leur montre le parchemin qui est en fait une page arrachée où se présente l'image et la description d'un gros serpent.
- Il est écrit que les araignées ont peur de lui, car c'est leur ennemi naturel. Mais comment Hermione sait que les araignées ont peur de cette créature ? demande Ténébris.
- Un jour, j'ai fait une remarque que c'était bizarre qu'il y ait toujours des araignées qui fuyaient les lieux des agressions !
- Oui je m'en souviens, dit Ron. C'était devant la cheminée, après que tu aies trouvé Nick et Justin.
- Et cela explique également pourquoi Ténébris et moi l'entendons et personne d'autre ! poursuit Harry qui rassemble point par point tous les indices qu'Hermione a décryptés.
- Car on est les seuls à entendre le Fourchelangue, mais oui ! Bien sûr ! Comment je ne m'en suis pas rendu compte ? sourit Ténébris avant de froncer les sourcils et de soulever un point important. Mais attends, comment Hermione était au courant que je parle Fourchelangue ? Je ne l'ai révélé à personne.
Harry fronce les sourcils et regarde de nouveau le parchemin, avant d'être attiré par l'écriture d'Hermione à la fin du papier. Il écarquille les yeux et tend le parchemin à Ténébris.
- Apparemment, tu parles Fourchelangue dans ton sommeil
Ténébris a les yeux écarquillés tellement elle est consternée. Elle ne savait pas du tout qu'elle faisait cela ! Elle ne pensait pas qu'Hermione était réveillé les rares fois où elle a oublié de lancer le sortilège de silence autour de son lit.
- Mais … mais… elle n'a jamais rien dit pourtant.
- Et ce n'est pas tout, cela signifie qu'on n'est pas les seules à parler Fourchelangue ! s'exclame Harry
- Ce n'est pas le plus important, car cela pourrait être n'importe qui, dit Ron pour les obliger à se reconcentrer sur le sujet de base. Est-ce qu'on sait comment battre le basilic ?
- C'est dit que seul le chant du coq peut le tuer, dit Harry en relisant le parchemin.
- Et bah voilà, on va chercher un poulet et …
- Impossible Ron, interrompt Ténébris en prenant un air sombre
- Pourquoi Ténébris ?
- Ils sont tous morts, Hagrid me l'a dit une fois.
- Et je te parie que ce n'est pas une coïncidence, dit Harry en comprenant pourquoi son amie s'est assombrie.
- C'est sûr, dit Ténébris d'une voix sombre. L'héritier n'en voulait pas à proximité du château, une fois la chambre ouverte.
- Autre chose d'important, reprend Harry, le regard du basilic tue d'un simple coup d'œil
- Mais personne n'est mort ? dit Ron en ne comprenant pas.
Après plusieurs secondes de réflexion, Ténébris s'exclame en frappant des mains:
- Car personne ne l'a regardé droit dans les yeux ! Miss Teigne a vu son reflet grâce à l'eau, Colins à travers son appareil photo…
- Justin l'a vu à travers Nick qui est lui-même un fantôme donc ne peut pas mourir et Hermione grâce à un miroir ! termine Harry
- D'accord, mais un truc aussi gros ça se remarque non ? demande Ron
- Hermione a aussi trouvé la réponse. Elle a écrit sur le papier qu'il se déplace grâce à la plomberie.
- Arrr, je ne prendrais plus jamais ma douche comme avant, dit Ron en frissonnant avant qu'il s'arrête et qu'il réfléchisse.
Ses amis ne disent rien en voyant la tête concentrée de Ron.
- Et si... c'est complètement dingue, mais, et si l'entrée de la chambre se trouve... dans les toilettes des filles ?
Ils restèrent un instant silencieux, les yeux écarquillés. Ils avaient peine à croire ce qu'ils venaient de découvrir.
- Si c'est vrai, si notre déduction est bonne, il n'y a plus qu'à aller voir Mimi et lui demandé si… commence Ténébris lentement avant d'être interrompu par une voix qui retentit dans tout le château
- À tous les élèves, veuillez vous rendre immédiatement à vos salles communes. À tous les Professeurs, aller dans l'aile ouest au 5ème étage.
Les amis se regardent, prennent la cape d'invisibilité que Harry garde toujours sur lui et se précipitent vers le 5ème étage. En arrivant dans le couloir, à moitié cacher par les enseignants, une inscription que l'héritier a laissée derrière lui : « son squelette reposera à jamais dans la Chambre » avant qu'un des professeurs annonce qu'il s'agit de Ginny Weasley.
À ces mots, Ron s'effondre et Harry et Ténébris doivent le rattraper avant qu'il ne tombe par terre et sorte de la cape. Harry est concentré sur Ron et Ténébris entend que c'est Lockhart qui va s'occuper de détruire le monstre, car il s'est vanté de savoir où se trouve la chambre. Désormais, il n'y a plus de temps à perdre, car Poudlard fermera dès demain et que pour la première fois depuis les attaques, il risque bien d'avoir un cadavre.
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Voir tous ces évènements à travers les yeux d'autres personnes est vraiment déstabilisant, surtout quand on ne peut absolument rien faire. L'esprit de James s'en souviendra toujours, mais également de tout ce que son fils et ses amis ont traversé et rien que pour cela, il voudrait botter les fesses des professeurs. D'où est-ce qu'on laisse des enfants agir par eux même ? D'accord, il est mal placé pour dire cela. Combien de fois il s'est retrouvé dans le bureau du directeur, car lui et ses amis avaient fait une blague trop poussée ? Très souvent, mais jamais, à aucun moment, ils n'ont été en danger de mort (sauf la fois où Rogue a découvert le passage secret sous le Saule Cogneur), mais ce n'est absolument pas le cas de Harry. James a l'impression que le sort s'acharne sur lui.
C'est donc totalement impuissant, fulminant de rage contre les adultes que le père d'Harry observe son fils, Téné et Ron cherchaient Lockhart une fois que tous les professeurs ont quittaient le couloir, pour le prévenir que le monstre est un basilic et qu'ils ont une piste sur l'endroit où la chambre est cachée.
Arrivé dans le bureau, en face de Lockhart, James n'est même pas surpris par ce qu'il voit. Ainsi le prof de DCFM essaie de s'enfuir ? Quand ce dernier annonce qu'il a pris les histoires d'autres personnes pour acquérir la célébrité après les avoirs Oublietté, il regrette amèrement que Dumbledore ait trop bien éduqué Ténébris. Il aurait voulu qu'elle lui lance un bon sort bien douloureux à la place d'un simple Experliarmus, même s'il voit dans ses yeux que ce n'est pas l'envie qui lui manque. À la place, ils prennent le prof avec eux et l'emmènent vers les toilettes du 2ème étage.
James est toujours surpris de voir la logique de ces enfants. Tous seuls, sans adultes et à quatre (il faut quand même reconnaitre le génie de Hermione), ils ont pu trouver la solution de toute cette histoire. Sauf que James aurait vraiment préféré que pour une fois, les enfants aillent prévenir un adulte, même Rogue s'il le fallait, mais pas qu'ils y vont de leur plein gré, dans l'endroit le plus secret de Poudlard, face à un des monstres les plus dangereux du monde magique. Et heureusement pour James qu'il n'est qu'un esprit, car la suite aurait pu lui donner des cheveux blancs. Arriver dans les toilettes des filles en n'ayant croisé aucun professeur, après que Mimi confirme que c'est bien elle qui est morte il y a 50 ans et pointe du doigt les robinets, James sait que la suite ne lui plaira pas. Absolument pas.
Il ne s'est pas trompé, Ténébris voit sur un robinet le symbole d'un serpent gravé et Harry ouvre le passage de la chambre grâce au Fourchelangue, avant d'obliger leur prof a sauté dans le trou pour s'assurer qu'il n'y a pas de risque. Une fois en bas, ils avancent ensemble dans les tunnels, évitant les squelettes d'animaux sur leurs passages, avant de découvrir une mue de Serpent gigantesque dans le tunnel. Immédiatement, Lockhart n'a pas de meilleure idée que de faire semblant de s'évanouir dans le but de récupérer la baguette de Ron. Il commence à leur annoncer comment il va expliquer ce qui s'est passé aux autres professeurs. Comment la bête a essayé de les tuer qu'il les a sauvés, mais que le choc de la mort de Ginny les a rendus amnésiques, comment il a trouvé la chambre... etc.
James se demande comment une telle crapule peut exister.
Heureusement, quand il lance le sortilège d'amnésie sur Harry, Ténébris réplique en lançant un sort miroir devant son fils qui fait ricocher le sortilège et le renvoi à l'envoyeur.
Malheureusement, la puissance des deux sorts crée comme une exposition, provoquant un éboulement. Les enfants se protègent le visage avec leurs mains quand Harry voit au-dessus de lui des morceaux de rocs plus imposants que quelques cailloux qui se décrochent de la paroi et qui vont tomber sur Ténébris et lui. Vive comme l'éclair, le jeune homme à la cicatrice enroule son bras à la taille de son amie pour les tirer tous les 2 en arrière pour échapper à l'éboulement. Après une tornade de poussière, les 2 Gryffondors se rendent compte que les pierres leur bouchent la vue, les séparant de Ron et Lockhart.
Une fois sûr que le roux et leur prof sont saints et saufs, Ron annonce que le blond est bien devenu amnésique et qu'il a cassé sa baguette. Ténébris ordonne qu'il doit essayer d'enlever les pierres à mains nues pendant qu'eux avancent pour rejoindre Ginny afin de ne pas perdre de temps. James aurait voulu leur hurler de ne pas y aller, qu'ils ne doivent pas aller tout droit dans un lieu dangereux et sans aucun doute mortel et il sent que les autres esprits sont également contre cette idée.
Sauf qu'il ne peut rien faire à part voir les deux jeunes avancer dans le tunnel.
Le chemin ne cessait de tourner et ils furent longtemps accompagnés par les bruits de déblaiements de Ron. L'impatience et l'adrénaline remplissaient leurs veines, les poussant à aller plus vite, mais la crainte de découvrir ce que l'Héritier avait fait été tout aussi grand. Enfin, après une dernière courbe, Harry et Ténébris se trouvent devant une porte sur laquelle sont gravés 2 serpents entrelacés, avec des émeraudes à la place des yeux. D'un ton résolu, Ténébris ordonne à la porte de s'ouvrir en Fourchelangue.
James reconnait immédiatement l'endroit.
C'est exactement le lieu des cauchemars de Ténébris et la jeune fille se crispe en reconnaissant l'endroit. Mais aucun ne s'attarde longtemps quand le sentiment de peur se transforme en panique quand ils voient Ginny au sol, au pied d'une immense statue représentant un homme sévère.
Harry et Ténébris se précipitent vers elle en criant son nom. Une fois auprès de la rouquine, Harry pose sa baguette au sol pour mettre sur le dos Ginny et découvre qu'elle est presque translucide et froide comme le marbre. Le seul soulagement des enfants est de voir que la jeune Gyffondor a les yeux fermés, signe qu'elle n'a pas été pétrifiée et de voir que le monstre n'est nulle part. Peut-être que Ginny peut encore être sauvé s'il remonte à la surface.
Alors que les 2 jeunes sont concentrés sur leur camarade, James voit une personne qui n'a rien à faire là, s'avancer vers les 3 gryffondors et récupérer la baguette d'Harry d'un simple mouvement de poignée.
- Inutile, elle ne se réveillera pas, dit l'homme avec une voix douce.
En se retournant, ils découvrent un jeune homme de grande taille, les cheveux noirs, adosser contre un pilier, mais ce qui était le plus surprenant, c'est de voir que c'est contour sont flou. Si Ténébris ne reconnaissait pas la personne en face d'elle, ce ne fut pas le cas d'Harry et des esprits ayant vu le souvenir du livre ( même si Dumbledore n'en a pas eu besoin pour savoir qui se trouve devant lui).
- Tom... Tom Jedusor ? demande Harry n'y croyant pas ses yeux.
Jedusor approuve d'un signe de tête sans quitter des yeux le garçon, oubliant Ténébris.
- Tu es un fantôme ? demande Harry d'une voix hésitante pour essayer de comprendre l'origine de ces contours flous.
- Plutôt un souvenir, rétorque-t-il d'une voix paisible, conservé dans un journal intime.
Il pointe l'index vers les orteils de la statue où ils purent voir le petit journal intime qui a été volé dans les dortoirs. Harry se demande rapidement comment il a atterri ici avant de se rappeler qu'il a d'autres soucis plus urgents.
- Il faut qu'on parte, dit Harry en soulevant la tête de Ginny, le basilic peut arriver à tout instant.
- Il ne viendra pas si on ne l'appelle pas.
Aussitôt, Ténébris pose sa main sur le bras d'Harry pour l'arrêter dans son geste de vouloir porter la jeune Weasley, sans quitter des yeux Jedusor. Depuis qu'elle la vue, elle a un mauvais pressentiment et ne comprend pas ce qu'il fait ici, ni comment quelqu'un a pu mettre un "souvenir" dans un livre et que ce dernier puisse agir aussi librement. D'une voix menaçante, Ténébris dit :
- Que faites-vous ici, Jedusor?
Pour la première fois, le jeune homme fait un sourire qui n'a rien de joyeux. Il décroise les bras et s'avance lentement tout en révélant la vérité que James et autres esprits découvrent. Tom Jedusor lève la baguette et est écrit dans les airs son nom complet : Tom Elvis Jedusor avant de secouer son poignet pour que les lettres s'ordonnent dans un autre sens donnant : JE SUIS VOLDEMORT. Son nom, Lord Voldemort, est l'anagramme de son véritable nom et révèle qu'il est un sang mêlé, fils d'une descendante de Serpentard et fils d'un Moldu qu'il a tué. Cette annonce provoque un silence interrompu par Ténébris qui ajoute:
- C'est toi ! Ça a toujours été toi ! Tu as ouvert la chambre il y a 50 ans et tu as envoyé le monstre tuer les Né-Moldus !
- C'est exact, ma chère fille, dit Jedusor qui la regarde pour la première fois
Ténébris frissonne à ces mots, ne s'habituant pas à ces mots venant de lui. Tom continue paisiblement:
- Malheureusement à mon époque, je ne pouvais pas accomplir la noble tâche de Salazar Serpentard quand j'ai appris qu'ils allaient fermer l'école. J'ai donc accusé Hagrid et j'ai créé ce journal dans l'espoir qu'un jour, je puisse terminer ce que mon ancêtre a commencé. Coup du destin, cela est arrivé. Ginny Weasley qui était terriblement seule, écrivait dans mon journal et m'a permis de reprendre des forces en absorbant son énergie vitale. J'ai pu insuffler un peu de mon âme dans la sienne, lui révéler mes secrets pour l'obliger à ouvrir à nouveau la chambre, libérer le basilic, écrire tous ces messages, tuer les coqs et attaqué les Sangs de Bourbe. J'étais tellement heureux de pouvoir tout recommencer, sans crainte d'être pris cette fois, devenant plus puissants, plus réel à chaque fois que Ginny écrivait dans mon livre.
- Non... murmure Harry
- Mais si... rétorque Jedusor sans se départir de son calme. Bien sûr, la jeune Ginny ne savait pas ce qu'elle faisait et c'était très amusant, mais elle devint également une source d'information très utile qui m'a fait changer tous mes plans.
- Quelles informations? demande Ténébris qui doute sérieusement que Ginny ait en sa possession une information qui intéresserait le mage noir.
Jedusor se met entre les 3 enfants et la statue avant de reprend:
- L'histoire passionnante d'Harry Potter.
- Quoi ? dirent en cœur les 2 jeunes
- Mais si tu es Voldemort tu dois savoir que...
- Non ! interrompt Jedusor. Mon véritable moi a créé le journal à la fin de sa 7ème année, ne me permettant pas de savoir ce qu'il allait faire dans le futur. Je n'ai appris que grâce à Ginny notre histoire commune à tous les trois et je me suis demandé comment un bébé a pu vaincre le plus grand sorcier de tous les temps ? Je voulais tellement te rencontrer et j'ai eu beaucoup de chance quand Ginny a lancé mon journal dans les toilettes, après avoir compris que j'avais un lien avec la chambre. J'ai pu alors discuter avec toi et te montrer le souvenir de la capture d'Haggrid pour t'analyser et découvrir le plus de choses possible sur toi. Alors imagine ma fureur quand cette idiote a vu que tu avais mon livre et craigne que je révèle tout ce qu'elle avait noté. Ginny a saccagé ton dortoir pour me récupérer, mais avec le recul, ce n'était pas grave. J'étais désormais certain que si un de tes proches venait à disparaitre dans la chambre, tu viendrais. Qui plus est Ginny m'avait dit que toute l'école était en ébullition en apprenant ton don de Fourchelangue, ainsi même si mon plan d'attiré Ténébris dans la chambre ne marchait pas, j'étais sûr que tu viendrais et dans ma chance, vous êtes là tous les 2.
Ils avaient mal à la tête devant toute ces explications qui montrer à quel point Jedusor avait tout fait pour qu'ils se retrouvent dans cette situation. Tous les liens se tissaient ensemble, permettant à Ténébris de comprendre.
- Mes cauchemars venaient de toi alors !
- En effet Ténébris. Je fus incroyablement surpris de découvrir à quel point j'étais lié à toi, car autant Ginny m'a raconté votre histoire et surtout celle d'Harry, autant je ne savais quasiment rien de la fille de Lord Voldemort, mais le simple fait de me trouver prêt de toi m'a permis d'absorber, grâce au journal, une partie de tes souvenirs et donc les miens. Tu n'es pas sans savoir que quand mon autre moi t'a créée, il t'a accordé à une partie de sa mémoire pour entamer ton éducation. Cela n'a jamais pu se faire, mais ton lien avec moi est plus puissant que tu ne l'imagines. Tu as vu mes souvenirs de la chambre dans tes rêves et tu as naturellement cru que c'étaient les tiens alors que c'était moi qui les remonter à la surface, tout comme sans le savoir, tu m'as montré les souvenirs de mon futur.
- Donc ce n'est pas moi, dit Ténébris avec du soulagement dans la voix. Cela n'a jamais été moi.
Une partie de sa tension s'échappe de ses muscles tellement elle est rassurée avant de réaliser que la situation était plus grave qu'elle ne croyait. Si un simple journal avait réussi à avoir assez au souvenir de Voldemort à travers elle, malgré ses boucliers mentaux à lever, il y avait de quoi s'inquiéter si elle était de nouveau devant le vrai Voldemort. Malheureusement, elle n'a pas le temps de réfléchir plus en profondeur que Jedusor crache ses mots.
- Petite idiote. Comment peux-tu être soulagée ? J'ai commis une grave erreur en te créant, tu ne me sers à rien.
- C'est faux, s'exclame Harry. C'est peut-être la seule chose de bien que vous ayez faite dans votre vie et c'est plutôt ironique que le descendant de Serpentard soit en réalité le fils d'un Moldu alors que vous prônez la puissance des Sangs purs
! James qui observe toujours l'échange, ne peut qu'être d'accord avec son fils, mais les mots d'Harry font rire Jedusor.
- Ne me compare pas à mon Moldu de père. Je l'ai tué et effacé toute trace du lien que j'ai avec lui. Je suis Lord Voldemort, le dernier digne héritier de Salazar Serpentard. Et puis, si vous êtes si proches l'un de l'autre alors vous mourrez ensemble ! Vous allez me distraire en attendant que Ginny meure pour que je retrouve toute ma puissance.
Il se retourne vers la statue de Serpentard. Aux paroles en Fourchelangue du Lord, la gueule de la statue s'ouvre et laisse apparaitre une ombre remuante, sortant de son antre.
Immédiatement, les 2 Gryffondors ferment les yeux pour ne pas rencontrer le regard du basilic, à l'inverse de James qui peut l'admirer et pâlir de peur. L'énorme serpent au corps aussi épais qu'un tronc de chêne et vert vif. Le reptile ouvre la bouche, laissant voir ses longs crochets qui briseraient une colonne de la chambre sans problème.
- Cela ne sert à rien d'essayer de le commander Ténébris, dit Jedusor en voyant sa fille ouvrir la bouche, il n'obéit qu'à celui qui le libère de son sommeil en premier. « Attaque et tue le garçon » ordonne-t-il au serpent.
Jedusor se place devant Ténébris pour l'empêcher d'aider son ami pendant que le serpent avance vers le garçon
- Non Ténébris tu ne l'aideras pas. Toi aussi, il est temps que je répare mon erreur. Et si quelqu'un doit te tuer, ce sera moi. Je t'ai créée et je vais te détruire.
- Tu crois être assez puissant ? dit Ténébris en faisant apparaitre de la lumière au bout de ses mains et en se permettant d'ouvrir les yeux
- Je suis Lord Voldemort, bien sûr que oui, dit-il avec un sourire de fou
- Ne te leurre pas, tu n'es qu'un souvenir, un souvenir qui va disparaitre.
Elle se lance vers lui, mettant ses mains devant elle, et leur combat commence,
James ne sait pas où donner de la tête. Entre son fils qui fuit un serpent géant dans les différents tunnels à l'aveugle et Ténébris qui combat le plus puissant mage noir qui est son père et également un souvenir, il voudrait pouvoir faire quelque chose et c'est cela le plus dur. Vouloir agir et ne pas pouvoir. Ce sentiment, il le ressent également de la part des autres esprits.
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Ténébris est furieuse, se traitant d'idiote face à son aveuglement. Comment n'a-t-elle pas compris qui se cacher derrière toutes ces attaques ? Elle sait très bien qu'elle parle Fourchelangue, car elle est une descendante de Serpentard, comme Voldemort et elle sait qu'il est bien vivant. La jeune Dumbledore aurait dû penser au mage noir et prendre des précautions, réfléchir logiquement et garder son sang-froid face à ses cauchemars au lieu d'être paniquée et de se replier sur elle-même. Tellement de choses auraient peut-être pu être évitées. D'un autre côté, elle ignorait complètement que Tom Jedusor était l'ancien nom de Voldemort sinon, elle aurait pu prévenir Harry. Ceci est une preuve supplémentaire que Voldemort ne lui a pas donné tous ses souvenirs, mais seulement ceux, qui, selon lui, serviraient pour son "éducation". Elle utilise toute sa colère pour amplifier sa magie afin de protéger Ginny en même temps qu'elle attaque. Elle envoie tous les sorts qui lui passent par la tête : experliamus, Bombarda, Stupéfix, aguamantie et bien d'autres. Elle utilise son environnement pour attaquer, envoyant plusieurs endroits remplis d'eau. Elle la glace pour essayer de faire tomber Jedusor sur l'une d'elles, mais Ténébris n'arrive pas à le vaincre. Il a beaucoup plus de connaissances magiques qui pallient à son manque de puissance. Si elle n'était pas dans les égouts, elle aurait projeté sa magie de toutes ses forces vers le mage, mais si elle fait cela ici, elle a peur de provoquer un nouvel éboulement. Tout ce qu'elle peut faire, c'est gagner du temps pour permettre à Harry de se débarrasser du Serpent, mais elle ignore elle-même comment il peut faire alors que Jedusor utilise la baguette d'Harry pour combattre. Elle a l'idée de transformer une pierre en coq, mais elle sait qu'à l'instant où Jedusor le verra, il le tuera ainsi que tous ceux qu'elle pourra faire apparaitre. À la place, elle fait léviter le plus de pierres possible pour les abattre sur lui. Mais soit il les esquive, soit il les détruit.
C'est là qu'elle voit Harry revenir, sortant d'un des passages des égouts.
- Harry, où est le basilic ? hurle-t-elle après avoir lancé un sort aveuglant sur Jedusor
- Je l'ai perdu dans les égouts, dit l'attrapeur complètement essoufflé.
- Tu crois pouvoir le semer, Potter ? Ne t'en fais pas, il va revenir.
En disant ces mots, le basilic sort d'un tunnel et se place près de son maitre. Les deux jeunes regardent par terre et essaient de suivre le monstre dans leur champ périphérique pour éviter tout regard direct.
- Quel dommage que le vieux fou ne soit pas là pour assister à la mort de sa fille chérie et de son héros.
- Dumbledore est un grand sorcier qui ne vous arrivera jamais à la cheville, Voldemort, réplique Harry avec hargne tout en s'éloignant du Basilic.
- Ha oui ? Et où ton grand sorcier ? rigole Jedusor en ouvrant grand les bras vers le ciel. Il a été chassé du château par mon simple souvenir ! Il ne pourra jamais vous venir en aide !
À ce moment, on entend un chant mélodieux rentrer dans la chambre. Ténébris le reconnait immédiatement, c'est le chant de Fumseck. Il débarque d'un tunnel, fait tomber dans les bras de Harry un chapeau et se pose sur l'épaule de Ténébris pour regarder fixement le mage noir. Pendant un instant, le doute traverse le regard de Jedusor avant d'analyser ce que tient Harry dans ses mains.
- Alors c'est cela que votre cher directeur vous envoie ? Un oiseau et un chapeau rabougri ?
Il éclate de rire alors que Téné reconnait le Choixpeau. Elle regarde Fumseck et dit sûre d'elle avec confiance:
- Papa ne nous aurait jamais envoyé quelque chose d'inutile.
Harry regarde la jeune fille convaincue de ses mots puis le Choixpeau entre ses mains. Il met la pointe du chapeau vers le bat pour avoir accès à la partie qu'on met sur la tête. C'est là qu'il voit un objet brillant dedans avec comme poignet un rubis de la taille d'un œuf. Il l'agrippe et sort une épée étincelante que Ténébris reconnait tout de suite pour avoir lu sa description dans un livre.
- C'est l'épée de Gryffondors !
Tom fixe l'épée aussi surprise que les deux jeunes, ne voulant pas croire d'un tel miracle.
- Harry, c'est fantastique ! s'exclame Ténébris
- En quoi c'est fantastique ?
- Il est connu que l'argent qui la compose lui permet d'absorber le poison. L'épée absorbe tout ce qui peut la rendre plus forte, cette arme peut tuer le basilic !
- Non ! hurle Jedusor « Tue-le ».
Le basilic se précipite vers les jeunes qui se séparent et Fumseck s'envole pour tourner autour du reptile pour l'attaquer. Il énerve la basilic qui n'aime pas que l'oiseau vole et tape sa tête avec son bec pointu, mais personne ne s'attendez à ce que Fumseck allait faire. Sortant ses serres, le Phœnix plonge vers la tête de l'animal reptilien et en une fraction de seconde, un liquide noir jaillit des yeux du Basilic. Fumseck vient de percer les yeux du monstre, permettant à Harry et Ténébris de le regarder en face. Ce geste fait hurler Jedusor qui perd sa patiente et lance un sortilège de mort dans la direction d'Harry.
Le temps est comme ralenti quand Ténébris voit le rayon vert quitter la baguette. Elle s'avance pour se rapprocher du garçon quand son cœur loupe un battement en comprenant qu'elle n'arrivera jamais à temps près de lui. Elle détache son regard du sortilège pour tomber dans les yeux d'Harry qui ont la même couleur que l'Avada Kedavra, laissant le vert émeraude et le rouge rubis s'observer. À cet instant, ils savent que s'ils ne font rien, ils sont perdus. Les 2 jeunes Gryffondors sentent alors quelque chose bouillonner en eux, voulant sortir urgemment. Ils laissent cette énergie les envahir et les magies de Harry et de Ténébris apparaissent et les mêmes auras vert et rouge se manifestent comme l'année précédente. Ténébris laisse son aura agir seule et la voit se précipiter contre le sortilège de mort où ils se percutent de plein fouet. Tout de suite après, l'aura de Ténébris prend de l'ampleur pour se diriger vers le souvenir de son géniteur qui est obligé de délaisser Harry pour se défendre contre cette chose. Ténébris ne peut plus bouger, concentrée sur l'attaque, car désormais, les 2 combattants sont face à face, créant un rayon de magie entre eux.
Pour sa part, Harry déploie un bouclier autour de lui, se souvenant du cours de duel, pour se protéger des attaques du monstre et commence à utiliser l'épée. C'est la première fois qu'il manie une arme et s'appuie énormément sur son bouclier renforcé pour pallier à ses lacunes. Il arrive malgré tout à le vaincre en enfonçant l'épée dans la gueule de la bête au moment où ce dernier, dans un ultime effort, ouvre grand sa bouche et se jette sur lui. Le problème, c'est qu'il est magiquement épuisé et son bouclier lâche au moment où il empale son bras contre un croc.
Quant à Ténébris, elle arrive à contenir Voldemort, mais elle ressent un pincement au cœur qui la déstabilise. Voyant que Jedusor prenait l'avantage sur les rayons qu'ils ont provoqué, elle utilise son aura pour entourer le sort de l'homme et l'oblige à changer sa destination, percutant un pilier. Aussitôt, elle tourne la tête vers Harry qui se trouve désormais devant Ginny et le choixpeau, en sang, sa main droite pressant son bras gauche, tout en tenant l'épée. Elle se précipite vers lui et voit le croc dans la main de Harry.
Tom arrive, la baguette pointer vers eux avant de voir la pâleur du jeune garçon, sa plaie et le crochet du basilic.
- Je n'ai peut-être pas pu te tuer Ténébris, mais Ginny est presque morte, me rendant la vie et ton ami va mourir, dit Jedusor dans un sourire qui frôle la folie.
Ténébris secoue la tête, refusant de le croire et croise les yeux verts de Harry. Il lui fait un sourire qui n'est pas triste et murmure.
- Le journal.
Seule Ténébris peut l'entendre pendant que Jedusor s'exclame sur la mort prochaine du survivant. La jeune demoiselle regarde près de la statue où git le corps sans vie du basilic et voit que le journal se trouve dans une mare d'eau. D'un mouvement du poignet, le journal vole jusqu'à sa main où elle le pose prêt d'Harry qui s'en attendre la réaction du souvenir, lève le bras avec le crochet du serpent et le fracasse sur le journal intime.
À ce moment-là, Tom Jedusor pousse un cri à faire trembler la terre et commence à tomber en morceau. C'est là que Ténébris comprend. Le livre est le lien qui maintient le souvenir de Voldemort. Sans ce lien, il meurt. Elle pose sa main contre celle de Harry et l'aide à lever de nouveau son bras pour transpercer le journal. Un flot d'encre jaillit des pages qui coulent sur le sol pendant que les hurlements de Jedusors commencent à disparaitre, avant que Tom se volatilise devant eux.
Immédiatement, un gémissement se fait entendre à côté d'eux. Ginny reprend ses esprits et en les voyant en face d'elle, éclate en sanglot avant de leur dire tout ce que Jedusor leur avait déjà révélé, mais elle s'interrompt quand Harry s'écroule au sol, en train de succomber au poison du basilic. Heureusement pour eux, Fumseck n'attend pas et pleure immédiatement sur le bras de Harry, lui permettant de guérir. Difficilement, ils essaient de calmer Ginny pour sortir de la chambre et rejoindre le labyrinthe de dédales pour retrouver Ron qui a réussi à dégager une partie des pierres. En entendant la voix de sa petite sœur, le roux fut soulagé et voulait des explications sur comment cela s'est passé et pourquoi Harry a une épée dans les mains et le journal de Jedusor dans l'autre et Ténébris qui tient le choixpeau. Mais Harry et Ténébris voulaient d'abord quitter cet endroit, tout en continuant de calmer Ginny et en se coltinant Lockhart qui leur pose plein de questions, toujours amnésique. Une fois devant le trou qui les avait conduits ici, Fumseck fait le reste. Ils remontent à la surface chacun leur tour grâce à l'oiseau qui les fait voler. De nouveau dans les toilettes, Harry propose qu'ils aillent tous dans le bureau du directeur en voyant le phœnix partir dans cette direction.
Bureau où se trouvent déjà tous monsieur et madame Weasley (ils ont été prévenus de la disparition de Ginny) et de Dumbledore où va se poser Fumseck.
- Papa ? Mais qu'est-ce que tu fais là ? demande Ténébris pendant que le clan Weasley étreint leur fille.
Aussitôt, la jeune fille traverse tout le bureau pour prendre son père dans les bras, tellement heureuse de le voir, avant de se rendre compte qu'elle est tachée de sang et recouverte de poussière. Elle s'apprête à reculer en s'excusant quand son père la serre dans ses bras plus fort. Ténébris pose sa tête contre son épaule, sentant tout l'amour et l'inquiétude qu'il ressent à cet instant envers elle. Après quelques instants, ils se lâchent et Ténébris voit très clairement de la fierté dans le regard du directeur qui répond à sa question.
- Eh bien, le conseil d'administration m'a réintégré dans mes fonctions après la disparition de la jeune Ginny Weasley. Mais c'est sans importance, racontez-nous plutôt ce qu'il s'est passé.
Harry, Ron et Ténébris racontent leurs péripéties en commençant par la voix désincarner, la découverte d'Hermione, les araignées de la forêt et comment ils ont compris qui était la première victime du basilic, il y a 50 ans, mais soudainement, aucun des 3 jeunes n'allèrent plus loin, conscient qu'ils allaient devoir parler du journal, mais surtout de Ginny. Et s'ils la renvoyaient ? S'ils décidaient qu'elle était coupable ? Immédiatement, Ténébris et Harry regardent Albus Dumbledore qui dit aimablement.
- Bien sûr, j'aimerais surtout savoir comment Lord Voldemort a réussi à envouter Ginny, alors que je sais qu'il se trouve en Albanie.
Dans un sursaut, les parents Weasley posent plein de questions ne comprenant pas quel lien il y a entre le Seigneur des Ténèbres et leur fille. Pour les rassuré, Harry poursuit l'histoire leur expliquant l'existence du journal et comment il a réussi à prendre possession de leur fille. Pendant que Monsieur Weasley gronde sa fille pour avoir utilisé un objet qu'elle ne connaissait pas, madame Weasley prend Ron, Harry et Ténébris dans ses bras, en pleurant à chaudes larmes et en les remerciant. Albus sourit en hochant la tête avant d'envoyer immédiatement Ginny à l'infirmerie, accompagner de ses parents et de Lockhart (Ron vient d'annoncer le petit souci de mémoire du professeur), car l'infirmière est encore debout, en train d'administrer le filtre de Mandragore et demande à Ron d'envoyer une lettre à Azkaban pour récupérer Hagrid.
Désormais seul tous les 3, Ténébris a l'impression que c'est le moment que son père attend depuis le début. Le directeur les invite à s'assoir, avant de prendre la parole :
- Eh bien, vous en avez vécu des choses pendant mon absence. Mais je suis fier de vous deux.
Harry se rend compte qu'il tient toujours l'épée et le journal de Jedusor dans ses mains, avant de les poser sur le bureau entre eux et Ténébris fait de même avec le Choixpeau, avant que Fumseck vienne se poser sur ses genoux.
- Je vous remercie d'avoir cru en moi, car seule une loyauté de votre part à mon égard a pu pousser Fumseck à vous retrouver et de vous donner l'épée. Vous êtes de véritables Gryffondors !
- Professeur, je me demande…
Harry est mal à l'aise et gesticule dans son siège aux mots prononcés par le directeur.
- Oui Harry ? Encourage ce dernier.
- J'aurais dû aller à Serpentard, le Choixpeau m'a dit que j'aurais été très bien à Serpentard. Je parle Fourchelangue ...
- Si tu parles Fourchelangue, Harry, c'est parce que Voldemort le parle également, explique Albus doucement. Il t'a transmis certaines de ses facultés le soir où il t'a fait cette cicatrice, même si ce n'était pas son intention.
- Voldemort m'a transmis un peu de lui ? demande Harry choqué par cette découverte qui ne plait ni au garçon ni à la jeune fille.
- Il me semble, oui.
- Alors j'aurais dû aller à Serpentard, murmure Harry, complètement abattu.
- C'est vrai que tu aurais eu ta place à Serpentard, Harry. Tous les deux en vérité.
Ténébris le savait déjà, mais ne dit rient, laissant son père continuer
- Vous avez énormément de traits de caractère que Salazar apprécie comme la faculté de parler aux serpents, l'ingéniosité, la détermination et un certain dédain pour les règles. Beaucoup de points communs également avec Voldemort, je pense que vous vous en êtes rendu compte.
Les deux acquiescent, ne pouvant le contre dire.
- Mais si tu veux savoir pourquoi le Choixpeau ne t'a pas envoyé dans cette maison, c'est parce que tu le lui as demandé. Ce sont nos choix, Harry, qui montrent ce que nous sommes vraiment, beaucoup plus que nos aptitudes. Tout comme il a vu ce que tu avais dans le cœur Harry, le Choixpeau a vu également dans le tien Ténébris et ce qu'il a vu l'a convaincu de vous y envoyer. Je pense que si vous ne lui aviez rien demandé, vous seriez tous les deux en vert à l'heure actuelle.
Dumbledore fait une pause avant de reprendre :
- Si maintenant Harry, tu as besoin d'une preuve supplémentaire… Sache que seul un véritable Gryffondor peut sortir l'épée du Choixpeau. Quant à toi Ténébris…
Il se tourne vers cette dernière qui caresse l'oiseau tout en l'écoutant attentivement.
- Je sais désormais que tu as révélé à tes amis ton don de Fourchelangue. Tu aurais pu fuir ou abandonner, mais tu ne l'as pas fait. À la place, tu t'es rendu compte qu'il existe des personnes qui seront toujours là pour toi.
Ténébris et Harry méditent les paroles du directeur quand la porte s'ouvre à la volée, laissant passer Lucius Malfoy et Dobby. Harry comprend enfin de quelle maison sorcière aristocratique l'elfe appartient. Il laisse Malfoy discuter avec le directeur sur les événements qui viennent de se passer pendant que Dobby pointe du doigt le livre puis Malfoy. En entendant les mots de Dumbledore qui explique qu'Arthur Weasley, l'ennemi de Lucius Malfoy, aurait été dans de beaux draps si on apprenait que sa fille attaque des Né-Moldu et grâce aux gestes de l'elfe, Harry se souvient soudainement que Malfoy avait glissé un livre dans le chaudron de Ginny au Chemin de Traverse. Il se retourne vers Ténébris et devine qu'elle a également deviné. Au départ du blond, Harry s'excuse et part avec le livre, voulant confronter Malfoy. Albus ne fait rien pour l'arrêter et Ténébris le suit.
Une fois devant le garçon qui est en train de retirer une de ses chaussettes, en bas des escaliers menant au bureau de son père, ils mettent en place le plan qu'Harry a élaboré dans sa tête rapidement et qu'il explique à Ténébris. Les 2 amis courent pour le rattraper et Harry donne le livre à Malfoy en annonçant qu'il lui rend ce qui lui appartient. De rage et comme prévu, Lucius Malfoy donne le livre à Dobby sans voir qu'une chaussette se trouve dedans, permettant ainsi la libération de l'elfe. Malfoy repart énerver et humilier pendant que Ténébris se présente enfin à Dobby et l'elfe jure de ne plus jamais essayer de sauver la vie de Harry.
Le soir même, Harry, Ron et Ténébris se trouvent dans la grande salle, avant que le repas ne débute, quand Hermione apparait. Ils se précipitent vers elle et ils se prennent tous les quatre dans les bras. Hermione les félicite de leur réussite avant de s'installer à table. Albus apparait sur le siège du Directeur et annonce qu'il a organisé un festin pour féliciter le réveil des pétrifiés et le courage de Ron, Harry et Ténébris qui permettent à Gryffondors de gagner 400 points, avant de faire une grande annonce : les examens de fin d'année sont annulés en guise de cadeau. À peine les mots du Directeur prononcés que les élèves s'exclament de bonheur pendant qu'Hermione et certain Serdaigle montrent leur mécontentement. Une nouvelle ovation a été faite à l'annonce que Gilderoy Lockhart ne serait plus professeur de défense puis le banquet put commencer. Immédiatement, Hermione demande a être mise au courant de tout ce qui s'est passé, ce que c'est amis font avec joie. Aussitôt qu'Hermione est au courant de tout, Ténébris demande très sérieuse:
- Pourquoi tu ne m'as pas dénoncé sur mon don, Hermione ? Cela aurait pu être moi depuis le début.
Hermione sourit, tout en mangeant.
- Jamais tu n'aurais fait cela Téné. Tu tiens trop à cette place dans l'école pour risquer de la perdre et puis tu es là depuis bébé, si tu avais voulu libérer le basilic, tu l'aurais fait bien avant.
- Merci quand même Hermione, de ne pas m'avoir dénoncé et d'avoir gardé mon secret, dit Ténébris très ému et conscient d'avoir une amie incroyable.
Les deux filles se sourient et se prennent dans les bras, heureuses de savoir qu'elles peuvent compter l'une sur l'autre.
- Oui et bien, en attendant, les secrets et mensonges ont failli nous faire tuer, s'exclame le roux, la bouche pleine de nourriture.
- Tu as raison Ron, dit Ténébris pendant qu'Hermione critique le Gryffondor pour ses manières. Je propose que l'on ne se cache plus rien tous les quatre.
Harry sait qu'il ne peut pas jurer avec ces conditions puisqu'il cache tout ce qui se passe chez ses Moldus. À la place, il ajoute :
- Je vous promets que je ne vous cacherai rien de ce qu'il se passe à Poudlard.
Ténébris comprend vite le sens de ces paroles et elle se jure qu'un jour, elle fera sortir Harry de cet enfer. Mais pour l'instant, ils vont faire la fête puisque Gryffondor a gagné la coupe des quatre maisons. Cerise sur le gâteau, Hagrid apparait pendant le banquet permettant de terminer cette année en beauté.
!
Le problème des reprises de scénario des films et des livres est le côté redondant, car tout le monde sait ce qui va arriver et ce qui va se passer. C'est pour cela que je me dépêche sur certains passages, en essayant malgré tout que cela reste logique et agréable. Dans ce chapitre, il y a également un certain passage tiré du livre que je pense important. Vous avez pu également lire une nouvelle apparition de la magie unique de Ténébris et Harry. Cette magie sera expliquée bien plus tard dans l'histoire.
