Chapitre 18 : Un match pour la vie

Le lendemain June se réveilla contre un corps chaud. Rapidement alertée par la lumière du jour qui brillait bien plus que d'habitude, étant habituée à se réveiller assez tôt, elle comprit qu'il était tard. Très tard. En se rhabillant à toute vitesse, elle coula un regard sur l'athlète endormi. Elle pointa sa main vers une plume et un papier qu'elle ensorcelèrent pour écrire un mot à Victor quand il se réveillerait.

Victor,

Je dois aller en cours.

Quand tu seras levé, pars d'ici et ne parle à personne de cet endroit.

June

Elle s'empara de son sac et sortit, courant dans les couloirs pour arriver à son deuxième cours de la journée, celui de métamorphose. Elle avait en effet, raté celui de potions, premier cours du jour. L'homme en noir allait être furieux et lui ferait certainement payer son absence.

Mais au fond, June était tout de même contente. Aujourd'hui, elle jouerait en effet son premier match. Et cela avait le mérite de mettre tout au fond de sa conscience, sa probable prochaine retenue avec le professeur de potions.

A midi, ses amis la rejoignirent et lui demandèrent pourquoi elle avait été absente en potions. Elle leur répondit vaguement une excuse avant de se faire frapper brutalement dans le dos par Graham, le capitaine de l'équipe de Quidditch, qui lui souhaita une bonne chance pour le match. Elle roula des yeux sur son manque de discrétion, persuadée que Rogue n'avait rien raté de la scène.

Elle tourna discrètement son regard vers la table des professeurs et tomba sur son directeur de maison qui la regardait, elle et son groupe, avec un regard suspiçieux.

Mais finalement elle haussa les épaules. Il était de toute manière trop tard pour faire machine arrière, et il ne savait toujours pas qu'elle avait conservé son balai. Elle conservait l'avantage.

Victor arriva également et prit place aux cotés de la jeune femme avant de placer un bras autour de ses épaules. Elle lui jeta un regard noir et se dégagea prestement mais ce geste ne fut perdu par absolument personne dans la salle, et bien vite des rumeurs sur les deux jeunes gens se firent entendre à toutes les tables. Il lui sourit malicieusement et termina son assiette.

L'après-midi était libre en raison du match Serpentard-Gryffondor. Tout le monde bouillonnait d'impatience, les premières années avaient hâte d'assister à leur premier match, les autres étaient surtout heureux d'avoir l'après-midi de libre et d'encourager leur équipe préférée.

June fit signe à son équipe de partir sans elle pour pouvoir agir discrètement. Elle suivit le reste de l'école comme si elle n'allait être que spectatrice.

Quand elle fut certaine d'être invisible dans la marée humaine qui cherchait à s'installer dans les gradins, elle partit en direction des vestiaires et se changea rapidement avant de métamorphoser sa bille en son magnifique Éclair de Feu.

On entendait le présentateur, Lee Jordan, faire une brève explication des règles du jeu. Il chauffait également la foule, déjà en délire.

Graham Montague fit un petit discours pour motiver ses troupes puis ils attendirent le coup de sifflet de Bibine pour rentrer sur le terrain.

Quand le sifflement se fit entendre, ils s'envolèrent à toute vitesse dans leur costume vert. Sur leur dos était brodé un grand Serpent en argent qui semblait vouloir mordre quiconque approcherait d'un peu trop près.

-« Voilà l'équipe des serpentards ! Cette année c'est Graham Montague le nouveau capitaine. Mais qui vois-je ? Ne serait-ce pas June Revali pour le poste de poursuiveur ? Quel cachottier ce Graham ! Oh voilà les gryffondors !

June voltigeait joyeusement autour du terrain. Son visage était barré d'un grand sourire. Elle avait hâte que ça commence.

Madame Bibine siffla le coup d'envoi et ce fut alors un moment acharné. Directement les gryffondors prirent l'avantage. Ils marquèrent 10 points dans les premières secondes de match. La foule applaudissait.

June resta quelques secondes à regarder ses adversaires évoluer. Elle évalua leurs techniques, leur vol, leurs passes. Elle fit une rapide stratégie intérieurement. Au moment où Graham allait lui demander ce qu'elle faisait à rester plantée là, les Gryffondors marquèrent 10 points de plus sous les cris de la foule en délire.

Alors elle se lança. Elle vola rapidement dans les airs et esquiva habilement un cognard qui fonçait sur elle. Elle rattrapa ensuite un des poursuiveurs de l'équipe adverse et se mis sous lui, la tête en bas. Il fut un peu déstabilisé par la sorcière. C'est alors qu'elle décrivit un cercle rapide autour de son adversaire, et, sans qu'il comprenne comment, il avait perdu la balle, qui était déjà dans les mains de la jeune femme.

Elle fit demi-tour en un clin d'œil et, zigzagant habilement entre les joueurs qui tentaient de lui reprendre le souafle, elle arriva non loin des buts où elle marqua les 10 premiers points de son équipe.

En bas tous étaient médusés par son adresse en vol. La foule hurla de plus belle devant sa magnifique action.

Mais dans la foule, une personne ne prenait pas part à l'engouement général. Le professeur Rogue, avait son regard fixé sur June qui recommença une action aussi folle qu'impromptue, ramenant 10 nouveaux points à son équipe.

Il était furieux. Elle s'était bien moquée de lui le jour où elle lui avait tendu son balai qu'il lui avait confisqué. En y repensant, il ne s'était pas méfié, mais il aurait dû trouver louche la facilité avec laquelle elle lui avait soi-disant remis son précieux bien. Elle l'avait même regardé avec des yeux implorants.

La peste ! Vous allez voir ce que ça fait de se moquer de Severus Rogue, Revali !

Soudain, la foule vit June foncer vers Harry Potter, l'attrapeur de l'équipe adverse, alors qu'il allait refermer sa main sur le vif-d'or. La voyant arriver vers lui à toute vitesse sans aucune intention de dévier sa trajectoire, il dût renoncer à la petite balle dorée pour éviter l'impact. Cette action permit à Drago de s'élancer à son tour et de ravir la balle ailée sous les yeux furieux de son adversaire.

Le match se termina. Serpentard avait gagné haut la main. Le capitaine félicita vivement son équipe et particulièrement June qui avait, il fallait le dire, épaté tout le monde. Ils décidèrent, après les douches et le repas, d'aller fêter dignement la victoire dans leur salle commune.

Après un beau discours, chaudement applaudi par toute la maison serpentard, les élèves firent une petite fête dans la salle commune de Serpentard, décorée pour l'occasion. La fête battait son plein quand la porte s'ouvrit sur leur directeur de maison. Mais June était allée se rafraîchir aux toilettes des filles au moment où il leur demanda où était la jeune femme.

Celle-ci marchait justement dans les cachots pour revenir à la fête quand la porte de leur salle commune s'ouvrit à quelques mètres d'elle pour laisser ressortir le professeur Rogue. Il la vit immédiatement et se mit à marcher à grandes enjambées vers elle, rouge de colère.

Elle opéra rapidement un demi-tour et se mit à courir dans le sens opposé. Surpris mais vif, l'homme la suivit en courant pour la rattraper. Elle tourna dans un couloir perpendiculaire et sauta par-dessus une table qui avait été placée là, au beau-milieu du couloir, par Peeves l'Esprit Frappeur. Toujours talonnée par le professeur de potion qui lui criait de s'arrêter immédiatement sous peine de se retrouver pour le reste de l'année en retenue avec lui, elle esquiva un sortilège et se mit à grimper les escaliers à toute allure.

Ceux-ci la laissèrent passer sans encombre, mais, au passage de son poursuivant, ils se mirent à bouger dans tous les sens comme s'ils obéissaient aux désirs de la jeune femme. Ce fait intéressant émergea dans l'esprit de la jeune femme, légèrement embrumé par les vapeurs d'alcool mais elle se dépêcha d'enfouir ce constat dans sa mémoire avant de continuer son ascension.

Rogue eut toutes les peines du monde à la rattraper.

Putain de foutus escaliers de merde !

Au deuxième étage il décida de la court-circuiter en empruntant un passage inconnu du public. Ce passage avait la particularité de monter, à la manière d'un ascenseur moldu, directement au 5ème étage. S'il était assez rapide, il pourrait la prendre de revers dans les escaliers.

Cette petite merde insolente ne m'échappera pas !

Quand il arriva au 5ème étage il prit le temps d'écouter les pas pressés de la sorcière et déboucha rapidement de sa cachette. Elle n'eut pas le temps d'emprunter un couloir pour le fuir. Elle s'engouffra alors dans une salle de classe mais Rogue l'empêcha de fermer derrière elle en mettant son pied dans l'embrasure de la porte.

Alors qu'il pénétrait la salle en prenant son temps comme pour lui montrer qu'il avait gagné, elle se plia en deux sous l'effort, finalement inutile, mais éprouvant.

June constata qu'il était lui aussi essoufflé en voyant sa cage thoracique inspirer et expirer rapidement.

-« Vous croyiez vraiment m'échapper miss ? commença-t-il d'un ton mielleux.

-« Qui ne tente rien n'a rien monsieur. » Répliqua-t-elle le souffle court.

-« Alors comme ça vous osez vous moquer d'un professeur Revali ? » Continua-t-il sans relever la remarque insolente mais ô-combien pertinente de June.

Sur son visage était apparu un léger sourire. Il était content de lui et prenait un malin plaisir à la voir piégée.

Elle détesta ce sourire victorieux, sourire qu'elle mourrait d'envie de lui faire ravaler, surtout s'il continuait à la provoquer ainsi.

-« Je ne vois pas de quoi vous voulez parler professeur. Je n'ai fait que courir dans le château. » Répondit-elle toujours un peu perdue dans les effluves de l'alcool.

Combien de verres j'ai bu moi, au juste ? Se demanda-t-elle à raison.

-« Je ne parle évidemment pas de ça ! Vous m'avez pris pour un imbécile quand vous m'avez donné votre balai en début d'année ! » cria-t-il à bout de patience.

-« Je pense, monsieur, qu'il est dans l'ordre des choses de prendre pour un imbécile quelqu'un qui ne vérifie pas ce qu'il a obtenu par la force, surtout quand la personne en face le lui donne un peu trop facilement... » Répondit sarcastiquement June, l'alcool lui donnant des ailes.

L'homme pâlit à vue d'œil et sembla être à l'extrême limite de l'implosion nerveuse.

Il s'approcha de June, d'un pas paradoxalement lent en comparaison avec son état intérieur et, quand il fut à une dizaine de centimètres d'elle, il l'empoigna fermement par le col.

-« Répétez ça pour voir ? »

June ne répéta pas. Elle n'avait pas particulièrement peur de lui mais savait qu'elle était allée trop loin. Elle attendit sagement que l'homme en face se calme.

-« C'est bien ce que je pensais. » ajouta-t-il.

Il relâcha un peu sa poigne mais resta à la même position.

-« Miss Revali vous allez à présent ouvrir bien attentivement les oreilles. Je ne vous supporte pas. Vous êtes arrogante, insolente et stupide. Vous vous mettez en avant comme si vous étiez importante. Vous n'avez pas le moindre intérêt. Pas. Le. Moindre. Vous êtes également dangereuse et impulsive ! Dumbledore aurait dû vous laisser dehors lorsqu'il a appris que vous deviez venir, ou, du moins, vous enfermer à double tour dans les cachots. Vous répondez aux professeurs, vous ratez des cours et vous avez failli tuer un homme la nuit dernière. Vous disparaissez tous les soirs de semaine dans votre salle sur demande pour faire on ne sait quoi. Et ne me dites pas que vous jouez simplement de la musique Revali ! Nous savons tous les deux que vous y faites des choses interdites et dangereuses ! Vous n'êtes qu'une pauvre gamine qui aurait bien besoin d'un sacré recadrage !» lâcha-t-il d'une seule traite.

June s'était redressée et le fixait à présent avec un regard de défi.

-« Vous ne m'apprenez rien professeur. Maintenant permettez-moi de donner mon point de vue car je ne compte pas me laisser insulter de la sorte. » dit-elle avec une lueur dangereuse dans le regard

-« Oh mais si vous allez vous laisser parler de la sorte miss, car n'avez pas le choix ! Vous n'êtes clairement pas en position de force ici ! » affirma l'homme ayant de plus en plus de mal à se contenir. Sa main le démangeait sincèrement. Il resserra sa main sur le cou de la jeune femme.

-« Vous seriez surpris professeur !» Affirma-t-elle d'une voix étranglée.

Il la regarda dans les yeux une seconde. La seconde d'après il la gifla. Violemment.

-« Voilà où visiblement vos parents ont manqué à leur devoir. » cracha-t-il.

Putain ce que ça fait du bien !

Il mourrait d'envie de recommencer. Elle était à sa merci, étranglée d'une main, giflée de l'autre. Il ne le pouvait pas, il le savait. Il n'avait pas le droit de porter la main sur une élève. Mais elle avait toujours cette lueur de défi dans le regard.

Soumets toi bordel ! hurla-t-il dans son esprit.

Alors il céda à son désir brûlant et la gifla une deuxième fois, si fort qu'elle faillit tomber au sol.

June, la joue en feu, se redressa subitement, les yeux cette fois remplis de haine pure. Personne ne l'avait jamais frappée. Il allait payer son geste et ses paroles, professeur ou non.

Elle avança ses mains vers le professeur mais celui-ci anticipa son geste et lâcha sa gorge pour lui attraper fermement les poignets, qu'il plaqua au mur. Il la regarda se consumer de colère. Cette situation était jouissive, il fallait le dire !

-« Oh non Revali, je ne vous laisserais pas me faire ce que vous avez fait à Karkaroff ». dit-il d'une voix douce.

-« Auriez-vous peur de moi professeur ? » demanda-t-elle cherchant à le déstabiliser.

Il vrilla son regard, essayant de pénétrer de force dans l'esprit de la jeune femme mais rencontra un mur. Il se trouva alors soudain dans une pièce carrée dont les murs se rapprochaient rapidement de lui, menaçant de l'écraser sans pitié. Il se retira précipitamment de l'esprit de la jeune sorcière, complètement soufflé, et elle eut le temps de lui donner un grand coup de genou dans l'entrejambe.

Il poussa un gémissement de douleur et lâcha les poignets de Revali qui l'envoya voler contre le mur opposé de la salle de classe. Il resta ainsi, les bras en croix, accroché au mur, comme s'il y avait été cloué.

Il aurait aimé se saisir de sa baguette, installée dans sa manche gauche mais il ne pouvait pas bouger d'un millimètre. Il vit la sorcière s'avancer vers lui. A son tour elle prit son temps en savourant le fait d'avoir l'avantage.

A quelques centimètres de son professeur, elle passa son regard sur son corps.

-« Que vais-je faire de vous professeur ? Vous gifler comme vous venez de le faire ? Vous saigner ? Vous laisser accroché ici tout nu jusqu'à l'entrée en classe des élèves ? Que pensez-vous que je doive faire pour vous faire payer Rogue ? » Cracha-t-elle au maximum de sa fureur.

Rogue ne répondit pas. Il observa la jeune femme. Il était allé lui-même trop loin, il le savait, mais il n'avait pas pu s'arrêter. Maintenant c'était au tour de l'imprévisible sorcière en face de lui de faire sortir sa haine. Mais il ne savait pas où elle s'arrêterait avec lui.

Il n'avait jamais été aussi vulnérable, sans défense, comme offert au bon vouloir de la jeune femme. Il ressentit ce qu'elle avait pu ressentir l'instant d'avant. Il espérait vraiment qu'elle aurait plus de self-contrôle que lui.

Elle commença par faire glisser sa main de son épaule à son ventre. Cela le fit imperceptiblement frissonner. Puis, sans prévenir, elle lui donna un grand coup de poing qui fit éclater la peau de son arcade sourcilière dans un bruit mat. L'homme eut un sifflement de douleur et un léger vertige.

-« C'est vrai que c'est jouissif professeur ! Vous aviez raison ! » lui dit-elle dans un sourire carnassier.

Putain de bordel de merde ! Cria intérieurement Rogue quand il comprit qu'elle avait lu dans son esprit au moment où il avait perdu le contrôle.

Elle changea soudain complètement d'attitude et se tourna vers son bras gauche dont elle releva la manche en déboutonnant d'abord la manchette.

Rogue tenta de se débattre. Elle ne devait pas tomber sur ça.

Mais peine perdue, toute manœuvre était impossible.

Quand elle releva complètement la manche, elle tomba sans aucune surprise sur le tatouage qui barrait son bras.

Il retint son souffle et ferma les yeux, attendant la suite.

Il sentit alors un de ses doigts effleurer sa marque, redessinant les contours du crâne et du serpent. Sa peau était chaude contre la sienne et Rogue ouvrit les yeux pour l'observer faire.

-« Que faites-vous ? » demanda-t-il doucement comme à un animal qu'il ne fallait surtout pas effrayer.

-« Je vérifiais une théorie », répondit-elle simplement.

Elle cessa son geste et se recula un peu pour avoir une vision plus générale de la situation.

-« C'est comme ça que vous avez connu Karkaroff n'est-ce pas ? Chez les mangemorts ?

-Cela ne vous regarde pas Revali » répondit-il sèchement, toujours cloué au mur.

-« Vous voulez un nouveau coup dans les organes génitaux Rogue ? Vous avez l'air d'aimer ça ! » le menaça-t-elle.

Il réfléchit un moment pour faire un choix. Il devait avouer qu'elle avait un sacré coup de genou, son entrejambe en était encore très douloureux et il avait peu envie de réitérer l'expérience. Il soupira.

-« Oui, je l'ai connu chez les mangemorts. Ce sera tout ? »

June sourit malicieusement.

-« Et vous n'êtes que des connaissances ? »

Rogue fronça les sourcils puis écarquilla les yeux, comprenant le sous-entendu de la jeune femme en face de lui.

-« Je ne vous permet pas de… » grogna-t-il

June l'arrêta d'un geste et éclata de rire, fière d'elle.

-« C'est bien dommage ! Vous vous ressemblez beaucoup. Vous avez le même tatouage, le même style un peu gothique et dépassé et, à peu de chose près, le même âge. »

-« Revali… » Menaça Rogue.

-« Voulez-vous que je lui dise de venir s'occuper de vous dans cette position ? Je suis certain que ça l'exciterait à mort ! Il adore coincer les gens contre les murs. » proposa June, ne pouvant s'en empêcher.

-« Arrêtez-ça immédiatement Revali ! » s'énerva le potionniste, à bout.

Décidant qu'elle l'avait suffisamment humilié comme ça, elle tourna les talons et sortit de la pièce, laissant son professeur seul dans cette position, après un « bonne nuit professeur » ironique.

Elle ignora les injonctions de le libérer sur le champ et partit se coucher tranquillement.

Une fois arrivée dans son lit, elle annula le sortilège qui liait toujours le professeur au mur, et celui-ci s'effondra dans un bruit sourd sur le sol.

Il pesta contre la jeune femme en se relevant et alla lui aussi se coucher dans ses appartements.

Non, June Revali n'était effectivement pas une souris mais elle lui paierait cet acte, foi de Rogue ! La vengeance est un plat qui se mange froid…