Hello !
Je sais on m'attendait sur autre chose et cela fait un petit moment que je ne suis pas venue faire un petit tour mais la vie la vie, quoi :)
Donc entre deux couches de peinture, j'ai réussi à sortir ça de mes archives et à le dépoussiérer ! Une petite histoire pour patienter sur des projets plus ambitieux, qui va être posté très rapidement.
Hâte de connaître vos retours. Je n'ai pas de correcteurs une nouvelle fois, je fais du mieux que je peux.
A
Edit : correction le 14/08
Acte 1 : La Tua Cantante
"Bonjour, bonjour les amis et bienvenues au mariage de notre chère famille royale !"
"Que c'est excitant ! Rien que de lire le programme, je me réjouis de pouvoir profiter de l'événement avec vous, Lauren, mais aussi avec notre fidèle public !"
"D'ailleurs, Jessica, savez vous que nous sommes retransmis à l'international ! Notre famille royale est sous les projecteurs depuis l'annonce de la Tua Cantante. D'ailleurs de nombreux dignitaires étrangers sont présents pour ce mariage. "
"Il est vrai que cet événement a rarement eu lieu et suscite la curiosité, à part notre roi Carlisle, le dernier roi à avoir appliqué cet édit était son arrière-grand-père le roi Magnus II. Il a d'ailleurs fait la rencontre de notre reine bien-aimée Isaldora. Et à l'époque le journalisme comme nous le connaissons maintenant, n'existait pas. Nous avons toutefois des archives dans différents journaux locaux et étrangers de cet événement."
"C'est vrai, si d'ailleurs à l'époque la pratique avait été décriée par la noblesse européenne alors encore très présente et forte d'importance. Cela a fini par être applaudi par de grandes familles royales et par les peuples du monde entier. Montrant que nous avons une famille royale des plus ouvertes d'esprit."
"En effet, et prouvant ainsi par la même occasion qu'être reine n'est pas lié à la qualité du sang, mais bien à celle du cœur."
"J'adore cette citation du roi Magnus II." Soupira avec bonheur Lauren.
"Attention ma chère Lauren, on pourrait croire que vous êtes fleur bleue." Gloussa Jessica.
Lauren lâcha à son tour un rire avant de passer l'une des mèches de son brushing parfait derrière son épaule. Puis elle affiche un air d'une timidité feinte.
"Je ne devrais pas vous avouer ça à tous mais cette citation du roi Magnus II n'a jamais fait plus sens pour moi que dernièrement. Pour avoir rencontré toutes les dernières candidates, je n'ai jamais été aussi impressionnée que par celle que notre roi a choisi."
"Vous l'avez rencontré plusieurs fois, non ? Pour ma part, je ne l'ai rencontré que lors de l'interview officielle en janvier dernier et rien que ce jour-là, j'ai été impressionnée."
"Oui, j'ai eu cette chance finalement de pouvoir couvrir l'événement dans son entièreté. Dès le début, elle a fait partie de mon top 3 des candidates."
"Ah oui ?"
"Oui même si au premier abord elle semble plutôt réservée, elle est en réalité d'un naturel très apaisant et sérieux avec une touche d'humour et de légèreté très agréable. D'ailleurs, fait très marquant, je me souviens du jour de l'interview des dernières finalistes. Elle faisait partie des dernières candidates que nous devions voir et je ne vais pas le cacher. Nous étions un peu sous le coup de la fatigue avec certaines tensions dans la pièce suite à des problèmes techniques. Et puis elle est entrée dans la pièce et c'est comme si une vague de calme nous envahissait."
"Vraiment ?"
"Oui, oui, je peux même vous dire que nous, l'équipe technique, nous en avons parlé lors du débriefing et nous étions tous d'accord pour dire que nous avons tous ressenti cette sérénité qu'elle dégageait."
"Peut-être cela vient du fait qu'elle était enseignante."
"Peut-être, en effet, c'était d'ailleurs une enseignante très appréciée et nous avons vu de nombreux messages sur les réseaux sociaux qu'elle allait leur manquer."
"Et la réciproque me semble vraie aussi."
"En effet ! Il parait même que les inscriptions pour le lycée dans lequel elle enseignait ont augmenté de façon drastique."
"De même que dans l'école maternelle où enseigne sa maman. Autant vous dire que beaucoup de parents veulent avoir la chance de recevoir l'éducation que notre future reine a reçu depuis l'enfance." Expliqua Jessica
"Oh, on me dit dans l'oreillette que la voiture royale vient de quitter le palais royal." Annonça joyeusement Lauren.
"Quelle excellente nouvelle ! J'ai tellement hâte de voir sa robe, qui a été gardée secrète depuis le début."
"Oui, nous savons uniquement qu'elle a été confectionnée ici, utilisant le savoir-faire légendaire des maisons de couture de notre pays, mais aussi que son papa sera présent pour remonter l'allée."
"Pensez-vous qu'il portera son costume d'apparat, Lauren ?"
"Si nous suivons le protocole, le colonel portera normalement son costume ainsi que les différentes reconnaissances de son travail dans l'armée de sa majesté."
"Cela devrait se confirmer puisque nous avons vu l'un de ses frères aînés commandant de l'armée de sa majesté entrer, portant son propre costume."
"Tandis que le second portait un costume Armani si je ne dis pas de bêtises."
"C'est bien cela. Même s'il a fait ses classes de médecine dans l'armée de sa majesté, il ne peut plus porter son uniforme car il pratique désormais en tant que civil. Et si je ne m'abuse, il ne semble pas accompagner son épouse."
"Ce qui pourrait dire que celle-ci a un rôle dans le cortège nuptial."
"Nous ne le serons que lors de l'arrivée de la mariée. Qui est d'ailleurs l'une des dernières à entrer dans l'église. L'avant-dernier étant le roi et avant cela notre ancien roi Aro."
"C'est vrai, d'ailleurs si vous avez été attentif depuis le début de l'arrivée des invités, personne n'a utilisé le tapis rouge sur les marches principales de l'église. Car celui-ci est réservé au cortège nuptial à l'entrée et à la sortie de l'église."
"C'est exact, ils doivent emprunter l'escalier secondaire."
"Oh ! La voiture du roi est arrivée, les amis ! Pensez-vous qu'il soit nerveux, Jessica ?"
"Peut-être, il s'agit d'un événement qui n'a lieu qu'une fois dans la vie d'un homme. Et il est sorti de la voiture !"
"Je suis impressionnée par la ferveur du public présent ! Un signe pour le peuple et le voilà en train de monter les marches et prendre place dans l'église."
"Si notre défunte princesse Didyme avait été présente, elle aurait pu conduire son fils à l'autel." Souffla Jessica avec tristesse.
"Elle et le prince Marcus resteront toujours dans nos mémoires." Répliqua Lauren. "Je ressens de la peine pour le roi de ne pas avoir ses parents présents pour l'événement."
"Je suis désolé cher téléspectateur pour ce moment d'égarement, cet événement tragique ne doit pas entacher cette joyeuse journée !"
"En effet, Jessica. D'ailleurs, la voiture de notre future reine est sur le point d'arriver devant l'église."
"J'ai si hâte, le roi Carlisle est d'ailleurs très beau lui-même dans ce costume d'apparat bleu royal."
"En effet ! Ah, le cortège nuptial se prépare et vous aviez raison, Jessica, la belle-sœur est dans le cortège royal, nous la voyons en ce moment même en train d'ordonner les enfants d'honneur. Ce qui veut dire que Rosalie est la demoiselle d'honneur."
"Elle porte une magnifique robe bordeaux à la couleur de la maison royale Volturi en satin."
"Nous devons ce chef-d'œuvre à la création Alice Brandon de la maison Moires."
"Il est donc possible que la robe de mariée soit de cette même maison, fondée par la famille de Mademoiselle Brandon en 1937 au cœur de la capitale de notre pays."
"Je le pense aussi et nous allons en avoir le cœur net dans un instant."
"La portière s'ouvre et le père de la mariée sort du véhicule."
"Portant son costume d'apparat. Le colonel est très élégant."
"Il tend la main vers l'intérieur du véhicule."
"Vous voyez à l'écran la main de la mariée dont on avait aperçu que la silhouette à travers les vitres fumées de la Rolls."
"Magnifique !" S'enthousiasment les deux journalistes en même temps à la sortie de la mariée du véhicule.
"C'est bien une robe de la maison Moires ! Avec la participation du savoir-faire de la broderie de perle qui fait notre réputation à l'international !"
"Cette robe est incroyable ! Elle est d'une élégance folle !"
"On voit Rosalie mettre en place le cortège d'enfants qui vont précéder la mariée ce qui veut dire qu'elle sera celle chargée de porter la traîne de la mariée."
"Et quelle longueur. Cette scène est saisissante !"
"C'est vrai ! Regarder l'émotion sur le visage de la mariée face aux cris de la foule. On voit qu'elle se retient de les saluer tous. Malheureusement, c'est contraire au protocole. Elle ne pourra faire ça qu'à la sortie de l'église."
"Ah, l'archevêque Benedict est à la porte de l'église, ce qui veut dire qu'il est enfin temps pour eux de remonter ce tapis jusqu'à son futur mari !"
"La traîne est ajustée une dernière fois. "
"Je réalise un rêve de petite fille même dans mes rêves les plus fous, je n'avais jamais imaginé un jour être commentatrice d'un mariage royal."
"Oh tant d'émotion déjà, Jessica alors que les vraies festivités ne font que commencer."
"C'est vrai, Lauren, mais je n'y peux rien, je suis une petite sensible." Répondit Jessica avec un petit rire.
Ce qui fit rire bien sûr sa complice de toujours à la télévision Lauren Mallory.
"Vous savez, Jessica même si j'ai moi-même le programme sous les yeux et que je suis l'événement depuis le commencement, j'ai du mal à réaliser que j'ai fait partie de cette incroyable aventure !"
"C'est vrai que nous avons été les premières à annoncer La Tua Cantante puis celle de la victoire de notre future reine !"
"Et voilà ça commence ! Avec une entrée sur Can't Help Falling in Love de Presley au piano pour l'entrée de notre future reine, Isabella Marie Swan !"
Un an plus tôt.
«Le Roi Carlisle souhaite trouver sa future épouse. Et donc pour la cinquième fois dans l'histoire de notre pays, l'édit de la Tua Cantante a été invoqué. Toutes les jeunes femmes célibataires de notre pays qui ont entre dix-huit et trente-cinq ans vont participer aux premières phases de sélections qui débuteront cet été et nous verrons un magnifique mariage l'été suivant. »
« Les chanceuses ! Si seulement, j'avais une ou deux années de moins ! »
« Une ou deux années, vous voulez rire, Jessica ? »
« Bon d'accord, dix ans de moins. » Râla-t-elle. « Vous venez encore de me faire avouer mon âge à l'antenne, Lauren. » Bouda faussement Jessica sous le rire du public.
« Pauvre chérie ! » Gloussa Lauren. « Cependant, vous avez raison ! Cet homme est magnifique ! Et je ne dis pas ça parce qu'il est notre roi. »
« Longue vie au roi ! » Scanda le public.
« En effet mes amis, longue vie au roi ! Il a fait plusieurs la une de magazines à l'étranger et il a même été élu homme le plus sexy de l'année. C'est la première fois qu'un monarque se retrouve dans ce classement. » Expliqua Lauren en montrant les images qui apparaissaient sur l'écran derrière elle.
« J'ai hâte de pouvoir voir les vingt-cinq finalistes. Elles ont vraiment de la chance ! Elles vont loger au château d'été pour la dernière partie de la sélection. »
« J'ai l'impression que l'attente sera tellement longue avant qu'ils ne nous révèlent le nom des chanceuses. Dire que la future reine de notre pays se trouve parmi nous ! J'en suis toute excitée ! »
« C'est peut-être vous derrière votre écran ! Mais en attendant, une page de pub et nous reviendrons ensuite en accueillant notre invité du jour : Jay Johnson ! » Annonça Jessica sous les cris et applaudissements du public.
Elle éteignit la télévision, l'information faisait le tour des chaînes depuis l'annonce officielle. Les premières convocations pour les sélections venaient juste d'être déposées dans les boîtes aux lettres. Les services postaux qui étaient habituellement longs étaient d'une incroyable rapidité cette fois-ci.
« Alors ? »
« Je n'ai pas vraiment le choix, Emmett. » Soupira-t-elle. « Si je ne le fais pas, je serais considérée comme traitre à la patrie. »
« Mais c'est n'importe quoi ! Et totalement injuste ! » s'écria Rosalie.
« Je sais, mais nous serons des centaines, il n'y a aucune garantie que j'arrive dans les finalistes. »
« Et si c'était le cas ? » Demanda inquiet Emmett.
« Alors, je planterais mes sélections. Ça ne doit pas être bien compliqué à faire. » Lança-t-elle avec un sourire malicieux. « En attendant, j'ai des cours à préparer pour la rentrée ! »
« Perso, ça ne me dérangerait pas que ma sœur soit la reine de ce pays. » Ria Felix.
Elle secoua la tête en rigolant avant de les étreindre tour à tour et de quitter la maison de son frère Emmett et de sa femme Rosalie. Elle comprenait leur angoisse, mais ils n'avaient honnêtement pas à s'en faire. Foi d'Isabella Swan, elle maîtrisait parfaitement la situation.
Trois mois plus tard
Son thermos à la main, elle essaya tant bien que mal de traverser les couloirs bondés du lycée dans lequel elle enseignait. La rentrée avait eu lieu un mois plus tôt mais l'excitation ne s'était pas essoufflée, surtout que l'annonce de la Tua Cantante semblait sur quasiment toutes les lèvres des lycéens. Elle adorait se baigner dans cette ambiance et être spectatrice de leur moment de vie. Après quelques minutes d'une danse qu'elle commençait à maîtriser, elle arriva enfin devant sa salle de classe.
« Que se passe-t-il ? » Demanda-elle.
Le petit groupe qui lui bloquait l'accès à la porte s'écarta de lui-même.
« C'est Angela, Mademoiselle. » Répondit Katie Bell en désignant la concernée.
Angela Webber était assise à même le sol, parcourue par de violents sanglots. Ses amies tentaient de la réconforter, mais l'exercice semblait plus tôt inefficace.
« Entrez et vous m'expliquerez ce qui se passe, les filles. »
Elle déposa ses affaires sur son bureau alors que ses élèves entraient. Angela s'installa à sa place attitrée alors que ses amies s'installaient autour d'elle et continuaient de lui chuchoter ce qui lui semblait être des mots réconfortants. Bella ouvrit l'un des tiroirs de bureau pour en sortir une boîte de mouchoirs. Elle n'avait jamais compris pourquoi sa prof de lycée, Madame Lambsister, en avait toujours sur elle jusqu'au jour où elle était elle-même devenue prof.
« Bien que se passe-t-il ? » Demanda-t-elle en m'installant sur la table en face du bureau d'Angela.
Bella lui tendit la boite qu'elle attrapa pour en tirer deux mouchoirs qu'elle utilisa immédiatement.
« C'est la sélection, Mademoiselle. » Dit Katie Bell.
« Oh ! » Fit-elle. « Je suppose que tu es une finaliste. »
Angela acquiesça avant d'éclater à nouveau en sanglots. Elle n'était même pas étonnée qu'elle soit parmi les finalistes. Angela Webber était l'une de ses élèves les plus brillantes et devait sûrement avoir eu une très bonne note sur la partie culture générale de la sélection.
« Je vois. Cependant, je ne comprends pas les larmes. »
« Angela est amoureuse de Ben et elle sort avec lui, Mademoiselle. » Expliqua Sara.
« Ses parents n'ont pas voulu faire reconnaître son engagement. » Révéla Emy.
« Ils disent que c'est un honneur pour notre famille d'avoir une sélectionnée. » dit Angela entre deux sanglots.
« Et tu n'as pas envie d'y participer, n'est-ce pas ? »
Elle secoua vivement la tête.
« En plus, je ne connaîtrais personne et Ben va me quitter, c'est sûr ! Et si je ne gagne pas alors ma mère sera en colère, si ça se trouve elle va même me virer de la maison. Je ne pourrais même pas aller à l'université parce que je vais manquer des semaines de cours. » Débita-t-elle à toute vitesse.
Bella descendit de son siège de fortune pour s'accroupir en face d'elle.
« Angela. » L'interpella-t-elle doucement. « Je te promets que ça va aller pour toi, d'accord ? »
« Comment vous pouvez savoir ! » Dit-elle en colère.
« Je pense que si Ben t'aime alors il ne te quittera pas pour une malheureuse tradition archaïque. Ensuite, je te promets que tu auras bien un toit au-dessus de la tête si tu ne gagnes pas la sélection. Et enfin, je sais qu'il y aura des cours de prévu pour les jeunes filles qui sont encore à l'école. Donc tu n'as pas à t'en faire pour l'université. »
« C'est vrai ? »
« Je t'assure, nous avons reçu des consignes pour les cours. Et pour ce qui est de ne connaître personne, je t'assure là aussi que tu ne seras pas seule. »
« Je ne sais pas, Mademoiselle. » Soupira-t-elle.
« Est-ce que tu veux gagner cette sélection ? »
« Non ! » S'exclama-t-elle vivement.
« Bien, alors je vais t'aider à échouer ! »
« Quoi ? » S'écrièrent toutes les filles ensembles.
« Vous faites partie des vingt-cinq, Mademoiselle ? » Chuchota Katie Bell.
« En effet, mais je vous demanderais de ne pas ébruiter cette information avant les annonces officielles. »
Les quatre semblaient à la fois choquées mais aussi émerveillées de connaître la nouvelle. C'était un combo d'émotions plutôt étrange.
« Mais vous n'avez pas un copain ? » Demanda Emy.
« Emy ! » Réprimande Katie Bell.
« Comment ? » Demanda Bella, surprise.
« Les fleurs à la St Valentin. On a vu la carte. » Expliqua Sara.
« Oui, enfin, elles ont plutôt lu la carte ! » Dénonça Angela.
« C'était tellement romantique. » Soupira Emy.
« Je vois, je suppose que c'est grâce à vous que le lycée a été au courant ? » Demanda-t-elle amusée.
« On voulait savoir qui c'était. Désolée. » Dit Katie Bell.
Elle acquiesça les comprenant totalement, elle aussi aurait exactement fait la même chose à leur place. Quoiqu'elle n'était pas sûr sur la partie ébruiter l'information.
« Mais votre copain, il ne va rien dire ? » Revient Emy à la charge.
« C'est compliqué. » Soupira-t-elle en attrapant la boîte de mouchoir.
Elles hochèrent toutes les quatre la tête en même temps. Comme si elles comprenaient ce que leur professeur pouvait vivre. Ce qui l'a fait sourire malgré elle.
« Ça pourrait être trop cool si c'était vous qui gagnez. » Prononça finalement Sara.
« Carrément ! » approuve les trois autres.
Bella leur sourit avant de retrouver vers son bureau. Elle ne savait pas quoi répondre. Elle ne pouvait pas leur dire qu'elle n'appréciait que très peu la pratique. Elle préféra donc ne rien dire et les laisser s'imaginer ce qu'elles voulaient. Mais au moins, sa révélation eut le mérite d'apaiser un peu Angela. Il ne lui restait plus qu'à tenir ses engagements et à l'aider à se sortir de ce pétrin.
La cloche sonna rapidement annonçant le début des cours de la journée. Rapidement, sa salle se remplit d'élèves. Ils allaient vraiment lui manquer. Et elle espérait que tout se passerait bien pour eux avec son remplaçant. Elle appréhendait déjà cette absence. Elle avait mis tellement de temps à construire une dynamique de cours et une relation de confiance entre eux qu'elle ne voulait pas que tout mon travail soit détruit.
« Bien ! Sujet du jour : les régimes autoritaires du XXe siècle. » Annonça-t-elle.
Certains poussaient déjà des soupirs alors que d'autres trépignaient d'impatience. Ils allaient réellement
lui manquer.