Je ne possède aucun des personnages de la série
Ce texte a été écrit pour la roulette des Défis Galactiques qui tire au sort deux persos d'un fandom
En espérant que cela vous plaise !
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
Je me demande si je dois vous serrer la main ou vous frapper
Eliot ne savait pas vraiment quoi penser d'Archie Leech. D'accord, il avait récupéré Parker alors qu'elle errait dans la rue, seule, à un âge où personne ne devait l'être. Il l'avait élevé comme sa fille, la sortant de la rue, mais il l'avait surtout élevé pour en faire la parfaite voleuse et sans vraiment prendre en compte le besoin d'attention et d'affection de la petite fille. Devenue une jeune femme habile et une voleuse hors pair, Parker montrait qu'elle l'aimait de tout son être, les gens qu'elle prenait par le cou de cette manière était rare. Cependant, Eliot se sentait aussi mal à l'aise parce qu'il connaissait son amie, au fil des années, elle était devenue comme sa petite sœur. Il l'aimait profondément et il voyait bien à quel point elle avait souffert du manque de tendresse dans sa jeunesse, c'était ce qui la rendait si distante et si détachée des autres. Eliot avait mis du temps à la faire sortir un peu de sa coquille et Hardison galérait toujours à essayer de lui faire comprendre combien il pouvait l'aimer.
Si Parker avait été élevé avec tout l'amour qu'on devait donner à une petite fille, elle n'aurait pas autant de difficultés avec les sentiments et le contact avec les autres.
Assis, Archie dût sentir le regard de l'ancien mercenaire sur lui puisqu'il redressa la tête avant de lui sourire.
- Vous savez que ce n'est pas très poli de détailler les gens comme ça. Quelque chose ne va pas monsieur Spencer ?
- Je me demande si je dois vous serrer la main ou vous casser la gueule en fait ?
Archie fronça les sourcils, étonné par la franchise tout autant que par l'agressivité dans la voix de l'homme en face de lui.
- Je ne sais pas si la deuxième solution serait appréciée par Parker.
- Tenez, commençons pas ça. Comme ça se fait qu'elle n'ait aucun nom ?
- Elle en a un. Elle s'appelle Parker.
- Mais c'est quoi Parker ? Son nom de famille ou son prénom ?
- Je ne sais pas. Je crois que je ne l'ai jamais su.
- Mais vous l'avez élevé !
- Je sens un reproche.
- Un reproche ? Vous avez fait d'elle la parfaite voleuse sans lui donner une once d'affection ou de tendresse.
- Comment pouvez-vous affirmer une telle chose !
- Comment ? Parce que c'est mon amie, répondit Eliot et parce que je vois ses difficultés, ses absences d'émotions qu'elle a transformé en armure, ses souffrances de gamine. Parce que ça fait plus de trois ans que j'essaie de lui faire comprendre ce que c'est d'avoir des amis et quelqu'un qui tient vraiment à vous… ce n'est pas ça élever un enfant…
- Vous croyez que tous ses troubles viennent de moi ?
- Non, je crois que vous les avez amplifiés au lieu de l'aider à en sortir. Alors je vais vous aider comme elle tient à vous, mais ne me demandez pas de vous apprécier.
