A l'origine des rumeurs

Hermione et Harry étaient concentrés sur leur potion chacun à leurs paillasses. Neville, qui était avec la brune, suivait attentivement les indications murmurées à voix basse tandis que Théo Nott travaillait de concert avec Harry. Les deux amis, tout comme Neville, ne se gênaient plus pour fréquenter ouvertement des élèves des autres maisons, plus particulièrement les Serpentards. Bien sûr, certains avaient hurlé mais ce n'était pas pour autant que les trois amis les écoutaient. Le professeur Snape avait même dû se calmer quand il avait noté ce rapprochement.

Soudain, quelqu'un frappa à la porte.

-ENTREZ ! aboya Severus

Colin Creevey obéit en tremblant.

-Harry Potter est attendu pour l'interview, annonça Colin.

-Harry Potter suit actuellement un cours, rétorqua sèchement Severus. Ça attendra donc qu'il ait terminé.

-Mais le professeur Dumbledore a dit qu'il devait impérativement venir ! protesta Colin

-Si le professeur Dumbledore l'a dit … railla Severus. Potter ! Prenez vos affaires et allez-y !

Harry ne bougea pas d'un cil, concentré sur sa potion.

-Potter ! appela Severus. Vous êtes attendu.

-J'irai après le cours, professeur, répondit Harry.

-Mais Harry … ! protesta Colin

-Je veux réussir mon année, déclara Harry. Comme je l'ai dit depuis le début, je ne veux pas participer à ce tournoi donc il est hors de question qu'il me gêne dans ma scolarité, encore plus pour une interview. Donc cela attendra la fin de la journée. Tu peux le répéter au directeur, il connait parfaitement mon opinion sur ma participation forcée. Maintenant, si tu voulais bien nous laisser …

Indigné, Colin voulut répliquer mais un regard noir de Severus Snape le convainquit de partir.

Ce fut donc sans surprise que quand la classe quitta la salle, Albus Dumbledore attendait tranquillement devant la porte.

-Harry, salua Albus. Tu fais attendre la journaliste.

-Si vous le dites, haussa des épaules Harry. Il ne fallait pas programmer une interview pendant les cours. Je sais de source sûre que Cédric Diggory a droit à cette attention. Est-ce parce que je refuse de participer au tournoi que je n'y ai pas droit ?

-J'ai déjà prévenu ton prochain professeur de ton absence, assura Albus.

-Et toujours sans m'avoir demandé mon avis, fit Harry. Est-ce que c'est parce que je suis mineur que je n'ai pas mon mot à dire ?

-Harry ! siffla Hermione

Elle était d'accord pour rappeler quelques petites choses au directeur mais pas de se rendre coupable d'insolence !

-Comme je l'ai dit à Colin, ce tournoi n'aura jamais la priorité sur mes études, déclara Harry. Vous ne l'autorisez pas pour Diggory, je ne comprends pas pourquoi vous le faites pour moi.

Hermione sut qu'il était piégé. S'il insistait, le directeur montrerait qu'il traiterait Harry différemment des autres et qu'il préférerait sacrifier sa scolarité pour le prestige du tournoi.

-Harry … fit Albus d'un ton qui montrait qu'il était déçu de sa réaction.

-Je vais être en retard pour mon prochain cours, fit Harry. Je me présenterai à votre bureau à la fin de la journée. A plus tard, professeur.

Et sans aucune gêne, il lui tourna le dos, le laissant s'étouffer d'indignation. Hermione prit quelques secondes avant d'en faire de même. Dans le même temps, le directeur de Poudlard l'avait un peu cherché. La brune savait de Viktor lui-même – qu'elle avait continué à fréquenter après le bal – que le directeur Karkaroff, tout comme la directrice Maxime, s'était opposé à ce que les interviews obligatoires aient lieu pendant les heures de cours. Idem pour Pomona Sprout qui avait renvoyé Rita Skeeter au directeur quand elle avait déboulé pendant l'un de ses cours pour interroger Diggory. Mais Harry n'avait pas le droit au même traitement de faveur ? Inconcevable. Surtout qu'autant les deux premières interviews, après la vérification des baguettes et la première épreuve, avaient été commune à tous les champions, autant celle-ci était individuelle, ce qui allait mettre en lumière toute différence de traitement entre les champions.

La journée se passa tranquillement, malgré le fait que les élèves murmuraient sur les mots qu'il y avait eu entre Harry et le directeur puis la fin de la journée arriva. Discutant avec Neville et Hermione, le brun leur confia ses affaires pour honorer la demande du directeur. Sur le chemin, il rejoignit Augusta Londubat.

-Milady, salua Harry.

-Héritier Potter, répondit Augusta. Mon petit-fils m'a indiqué qu'il serait plus sage que vous ayez un soutien officiel durant une interview.

-D'après Neville, le directeur semble commodément oublier que l'ensemble de ce tournoi doit avoir l'accord de mes tuteurs mais il s'en passe admirablement, répondit Harry. S'il me fait autant défaut, alors autant compter sur un adulte qui a mes intérêts en tête et pas le prestige que pourrait gagner l'école, et encore.

-Un langage bien soutenu pour un si jeune homme, sourit Augusta. Laissez-moi les tournures de phrases grandiloquentes, parlez avec franchise et je surveille vos arrières.

-Merci, milady, s'inclina Harry.

-Augusta, très cher, appelez-moi Augusta, sourit la vieille femme.

Tous les deux se présentèrent au bureau du directeur qui les accueillit avec un sourire qui devint forcé en voyant la sorcière.

-Augusta, salua Albus. Je …

-Pour vous, ce sera toujours lady Londubat, coupa sèchement Augusta.

-Milady, reprit Albus en serrant les dents. Je vais vous recevoir immédiatement, le temps que mademoiselle Skeeter puisse aller ailleurs pour l'interview de monsieur Potter.

-En fait, je suis là pour assister monsieur Potter en tant que personne de confiance pour cette interview, corrigea Augusta.

-Je vous demande pardon ? s'étouffa Albus

-Vous pouvez vous excuser, directeur Dumbledore, siffla Augusta. La loi est pourtant claire : tout mineur de moins de quinze ans doit pouvoir bénéficier en toutes circonstances d'un soutien adulte, sain de corps et d'esprit. Le jeune Potter m'a choisi. Si nous nous installions, maintenant ?

Conscient que s'il discutait cette décision, la vision qu'aurait Harry Potter de lui serait encore pire, Dumbledore capitula. Rita Skeeter, dans le bureau, fut beaucoup moins avenante quand elle comprit qu'Augusta Londubat allait assister à l'entretien.

-Oh, avant que nous ne commencions, ce sera une plume de retransmission auditive simple ou rien, mademoiselle Skeeter, décréta Augusta. Le texte final devra impérativement avoir mon approbation ainsi que celle de monsieur Potter ici présent avant publication ou sinon, je crains que vous ne deviez faire face à de nombreuses difficultés.

Rita Skeeter déglutit tandis qu'Albus Dumbledore rageait. En fait, Augusta Londubat était en train de prendre le contrôle de la voix du Survivant, ce qui l'écartait dangereusement de ses propres projets.

Et l'interview commença …

§§§§§

-Tu les veux tous pour toi, hein ? cracha une voix

Hermione leva la tête pour se retrouver nez à nez avec Lavande Brown et Parvati Patil.

-Et en termes plus clairs, de quoi est-ce que vous parlez ? demanda Hermione

-Tu as déjà Viktor Krum et Harry Potter, tu as maintenant en plus Théo Nott et Draco Malfoy ! siffla Lavande

-Et cela ne vous est pas venu à l'idée que je sois amie avec eux ? demanda Hermione, agacée

-Toi ? renifla Parvati. Tu veux tous les beaux gosses pour toi seule, même Skeeter l'a vu !

Hermione leva les yeux au ciel. Comme la journaliste n'avait pas pu déverser son fiel sur Harry Potter – puisqu'Augusta Londubat surveillait attentivement ce qu'elle pouvait dire sur lui – elle avait décidé de se rabattre sur ses amis. Neville étant hors de portée, c'était donc tombé sur Hermione qui en plus, fréquentait ouvertement Viktor Krum, champion de Durmstrang et joueur de quidditch professionnel. L'article diffamatoire était sorti voilà trois jours et cela faisait autant de temps que la majorité des filles de l'école la regardait de travers.

-Qu'est-ce qui t'empêche d'essayer de les récupérer pour toi ? proposa Hermione. Si, comme tu le penses, je ne suis pas digne d'eux, pourquoi tu n'essaies pas de les séduire ?

-Je le ferais, déclara Lavande.

-Alors bouge-toi au lieu de me prendre la tête, rétorqua Hermione. Mais ne t'étonne pas si tu te fais jeter et que je reste encore à leurs côtés. Je suis leur amie, pas leur petite-amie, souviens-toi en.

La brune tourna les talons et continua son chemin vers la bibliothèque. Avril suivait son cours et la dynamique de l'école changeait imperceptiblement. Depuis qu'Harry avait montré qu'il n'avait pas exactement les mêmes convictions que le directeur, notamment en côtoyant les Serpentards et allant même jusqu'à inviter l'une d'entre eux pour un événement officiel, les élèves ne voyaient plus le Survivant comme une extension du vainqueur de Grindelwald. Le soutien inattendu de lady Augusta Londubat – qui n'était pas une fan d'Albus Dumbledore – pendant les différentes interviews de l'adolescent montrait également qu'il n'avait pas les mêmes alliés que son supposé mentor. En déclarant ouvertement qu'il n'avait jamais voulu participer au tournoi des trois sorciers, il donnait une autre perception de lui et surtout, qu'il n'était pas forcément en quête de prestige ou de volonté de se mettre en avant.

Grâce à Neville et maintenant, de Daphnée, Théo et Draco, Hermione avait une idée de la réaction de la population sorcière et elle était loin d'être en faveur d'Harry. Elle en avait déjà eu une idée l'année précédente mais il semblait clair que la Gazette du Sorcier faisait la pluie et le beau temps sous la houlette du ministère et qu'il dictait l'opinion générale. Cela la dérangeait beaucoup et elle pensait surtout à Harry qui avait été soumis quatre années de trop à la pression populaire. Le cas de Ginevra Weasley, qui voulait s'imposer en tant que petite-amie du Survivant – pas même d'Harry Potter, ce qui l'avait vraiment choqué – et qui ne serait pas contre être la nouvelle lady Potter, lui indiquait que les relations amoureuses de son meilleur ami allaient également être soumises à débat par la population sorcière et qu'il allait devoir s'y soumettre sans avoir son mot à dire, comme pour sa participation au tournoi. Et cela n'étonnerait même pas la jeune fille que son futur métier suive la même direction.

-Tu m'as l'air bien songeuse, fit une voix.

-Nott, salua Hermione. Tu peux t'asseoir ici.

-Merci, répondit Théo.

Le jeune homme prit place.

-Alors ? demanda Théo

-Je me demande quels sont les métiers qu'on peut faire dans le monde sorcier, avoua Hermione.

-Je te déconseille le ministère, fit Théo.

-Pourquoi ? s'étonna Hermione

-Mis à part le bureau des aurors et le département des Mystères, le recrutement est exclusivement réservé aux nés de sorciers, répondit Théo.

-Explique-moi, fit Hermione en fronça des sourcils.

-Si on se fie aux critères de recrutement, tous les emplois sont ouverts à tous les candidats, répondit Théo. Quand ils se présentent, ils doivent répondre à un questionnaire assez précis et quand on voit qu'on demande si on est né de sorciers, né de moldus ou sang pur, on se doute que la réponse a une importance capitale.

-Et on ne le sait pas officiellement parce que … ? fit Hermione

-Parce qu'officiellement, cette discrimination n'existe pas, rappela Théo. Je pense que les nés de moldus en entendent parler quand ils doivent faire part de leurs projets professionnels en cinquième année. Mais en te renseignant, tu découvriras sûrement que la plupart sont retournés dans le monde moldu parce qu'ils n'y ont pas cru.

Hermione se renfrogna. Cela remettait en cause sa propre intégration dans la partie sorcière de ce pays. Elle allait donc devoir faire des recherches cet été pour en savoir plus et qui sait, donner les informations nécessaires à Harry pour qu'il ne soit pas piégé dans cette société qui lui plaisait de moins en moins.

-J'imagine que ce n'est pas pour répondre à mes questions que tu es là, commenta Hermione.

-Effectivement, confirma Théo. J'aurais besoin de savoir ta position sur les us et coutumes sorcières.

-Pourquoi ? s'étonna Théo

-Tu sais que la plupart des Serpentards sont sangs purs, fit Théo.

-Avec Draco qui l'a jeté à la figure d'Harry depuis la première année, je pense que je n'ai pas pu passer à côté, railla Hermione.

-Nous avons l'idée fixe que les nés de moldus ne s'y intéressent pas, déclara Théo en baissant la voix. Ceux qui sont dans notre maison y sont introduits même s'ils ne veulent pas mais je ne sais pas si cette idée est vraie ou fausse.

-Pourquoi t'y intéresser ? demanda Hermione. Et surtout, maintenant ?

-Parce que quand je serais majeur, j'aurais un pied dans le monde politique et tout le monde sait que Poudlard est une réplique miniature de la société sorcière, expliqua Théo. J'ai besoin de connaître toutes les informations avant de prendre ma place. Ces dernières années, l'intégration des nés de moldus dans la société pose soi-disant problème car le ministère impose de plus en plus de décisions issues de leur monde pour ne pas les dépayser.

-Mais il exclut les nés de moldus dans le recrutement de son personnel ? releva Hermione. Il y a une incohérence, là.

-Tu ne crois pas si bien dire, confirma Théo. Si je cherche des réponses maintenant, c'est pour pouvoir les donner à mes camarades sans les préjugés de leur entourage. Nous faisons partie d'une génération exceptionnelle car la plupart des héritiers des sièges héréditaires du Magenmagot sont actuellement rassemblés à Poudlard sur quatre ou cinq années. C'est maintenant qu'on peut influencer leur mode de pensées. Ce n'est pas pour rien que Dumbledore s'accroche à son poste.

-Comment ça ? fronça des sourcils Hermione

-Renseigne-toi, sourit mystérieusement Théo. Tu seras surprise.

-D'accord, accepta Hermione.

Alors que chacun d'entre eux se plongeaient dans leurs devoirs, Hermione songea qu'il n'était jamais trop tôt pour s'intéresser à la société qui l'entourait.

§§§§§

-Bonjour à tous, sourit Albus.

Le directeur de Poudlard avait réuni les champions le matin de la dernière épreuve dans la Grande Salle désormais vide avec les organisateurs du tournoi et les directeurs de Beauxbâtons et de Durmstrang.

-Comme vous le savez tous, la troisième épreuve du tournoi des trois sorciers va avoir lieu ce soir, poursuivit Albus. Cependant, j'ai une petite surprise pour cette dernière journée. En effet, j'ai pris la liberté d'inviter vos familles pour passer la journée avec vous. Je …

Harry se leva, coupant dans son élan le directeur de Poudlard.

-Harry ? fit Albus, surpris

-Je vais laisser mes camarades profiter de leurs familles, déclara Harry. Je vais me rendre à la bibliothèque pour réviser.

-Pourquoi pars-tu ? s'étonna Albus en le voyant se diriger vers la porte

-Vous n'ignorez pas que mes parents sont morts alors que je n'avais que quinze mois de la main de Voldemort, rappela froidement Harry, sans tenir compte du frisson collectif à l'entente du nom maudit. Vous savez parfaitement que j'entretiens les pires relations du monde avec mon oncle et ma tante qui m'ont recueilli après cet événement fatal puisque vous ignorez systématiquement tous les signalements qui ont été faits me concernant, sans oublier qu'ils haïssent tout ce qui va avec la magie. Je peux donc parfaitement en déduire qu'ils ne voudront jamais venir ici, sauf si vous vous êtes passés de leur accord, comme du mien tout au long de l'année, pour les faire venir ici. Si c'est le cas, j'ai autre chose à faire que de me faire insulter toute la journée par des personnes qui m'ont prouvé toute leur vie qu'ils me détestaient. Nous nous retrouverons ce soir pour la dernière épreuve. Passez une bonne journée.

Il passa rapidement les grandes portes et se faufila vers la tour Gryffondor. Voyant son air agité, Hermione et Neville sortirent rapidement.

-Harry ? s'inquiéta Hermione

-Allons récupérer Luna et allons nous cacher, pressa Harry.

Les trois amis prirent la direction de la salle commune de Serdaigle mais alors qu'ils s'apprêtaient à descendre les escaliers, un brouhaha les alerta. Ils se cachèrent dans un couloir adjacent et virent Albus Dumbledore et Molly Weasley se diriger à grands pas vers la tour Gryffondor.

-Prenons un autre chemin, conseilla Harry.

Heureusement pour eux, Luna se trouvait dans un cloître abandonné et la bande décida de s'y arrêter un moment.

-Je suppose que ça a un rapport avec la convocation de ce matin ? devina Hermione

-Dumbledore a invité les familles des champions pour qu'ils puissent passer la journée ensemble, expliqua Harry. Disons que j'ai décliné l'offre, puisque je n'avais plus de famille en vie.

-Vu son air, tu ne lui as pas dit que ça, devina Neville. Vas-y, fais-nous rire.

Harry mit quelques instants à se rappeler ses mots exacts.

-Je lui ai dit : « Vous n'ignorez pas que mes parents sont morts alors que je n'avais que quinze mois de la main de Voldemort, rappela froidement Harry, sans tenir compte du frisson collectif à l'entente du nom maudit. Vous savez parfaitement que j'entretiens les pires relations du monde avec mon oncle et ma tante qui m'ont recueilli après cet événement fatal puisque vous ignorez systématiquement tous les signalements qui ont été faits me concernant, sans oublier qu'ils haïssent tout ce qui va avec la magie. Je peux donc parfaitement en déduire qu'ils ne voudront jamais venir ici, sauf si vous vous êtes passés de leur accord, comme du mien tout au long de l'année, pour les faire venir ici. Si c'est le cas, j'ai autre chose à faire que de me faire insulter toute la journée par des personnes qui m'ont prouvé toute leur vie qu'ils me détestaient. Nous nous retrouverons ce soir pour la dernière épreuve. Passez une bonne journée. », récita Harry.

Hermione siffla alors que Luna et Neville éclataient de rire.

-Tu m'avais l'air inspiré, félicita Hermione. Et pour madame Weasley ?

-Je ne serais pas étonné que le professeur Dumbledore ait estimé que la personne qui soit la plus proche d'être considéré comme ma famille soit Molly Weasley, haussa des épaules Harry. Ce qui serait étrange en sachant que je ne l'ai plus vue depuis le début de ma deuxième année. Il aurait dû se douter que j'aurais préféré que lady Augusta vienne à sa place.

-Qu'as-tu l'intention de faire maintenant ? demanda Luna

-Je dois impérativement éviter la bibliothèque, grimaça Harry. Le parc aussi puisque les élèves ne vont pas hésiter à donner la localisation.

-J'ai l'endroit parfait, sourit Luna.

Et ce fut ainsi qu'ils découvrirent la salle sur demande.