Ouf, je peux vous dire que j'ai eu du mal à l'écrire celui-là, je changeais tout le temps d'avis et ne savait pas quoi écrire. Mais ça y est la version finale est devant vos yeux et sans me vanter, je pense l'avoir plutôt bien réussi. Je compte sur vous pour me dire ce que vous en pensez dans les commentaires.


Point de vue de Éridanie

- Bon retour jeunes gens et bonne année, bonne santé à tous. Je suis ravi de vous revoir en pleine forme, j'espère que vous avez passé un excellent réveillon et que vous vous êtes bien rempli l'estomac, ce qui pour ma part est exactement ce que j'ai fais. Ah mes aïeux, les ananas confis, la dinde, la buche…

Et bla bla bla...Par Salazard, j'ai beau admettre bien volontiers que le professeur Slughorn est très doué dans l'art de faire des potions et de l'enseigner ensuite à ses élèves, son débit de parole me donne parfois envie de l'étrangler.

- Dix mornilles qu'on ne commence pas le cours avant dix minutes.

- Un gallion qu'il parle pendant encore un quart d'heure.

- Deux gallions qu'on fait la potion de ratatinage aujourd'hui.

Je me retiens de pouffer face aux traditionnels paris du début de cours de potion. En faisant attention on peut se constituer un joli petit pécule à la fin du mois. Finalement nous commençons le cours après un quart d'heure de parlotte.

- Bien jeunes gens, rappelez-vous qu'avant les vacances je vous avais demandé de bien révisé les potions que vous aviez étudié en première année, alors pour vérifiez si vous avez bien suivi mes consignes, vous allez faire la potion d'amnésie.

Un léger rire parcourt la classe à cette annonce, il faut dire que la potion d'amnésie est l'une des plus faciles à réaliser qui soit. Sauf que les rires s'arrêtent aussitôt quand le professeur nous indique de commencer sans avoir marqué quoi que se soit au tableau.

- Que faites-vous encore sur vos sièges jeunes gens ? La disposition de la salle n'a pas changé durant vos vacances, alors aller chercher vos ingrédients.

- Mais monsieur, vous n'avez pas indiqué quels sont les ingrédients à aller chercher. Lance une fille de Gryffondor en levant la main.

- C'est exact Miss Alfegonde, mais je suis sûr que votre mémoire vous permettra de vous rappelez ce que vous devez prendre ainsi que les quantités, après tout vous avez dû bien révisé n'est-ce-pas ?

- Bien...bien évidemment monsieur.

- Alors levez-vous tout le monde, vos ingrédients ne vont pas venir tout seuls. Déclare-t-il avec un grand sourire aimable.

C'est le regard rempli de crainte que la majorité des élèves se lèvent de leurs siège et se dirige vers le fond de la salle. Personnellement cette sois disant difficulté ne me fait ni chaud ni froid, je connais la préparation de cette potion par cœur et après un rapide coup d'œil en direction de mes amis, je constate que je ne suis pas la seule.

Alors que je suis en train de récupérer des brins de valériane, on me donne un léger coup de coude dans les côtes.

- Je te jure que tu vas me payer la douche de ce matin Éridanie Aquilae Malfoy.

- Tu devrais me remercier au contraire Elsa, même la sonnerie stridente du réveil n'a pas suffit à vous faire lever un sourcil. Sans Abby et moi vous auriez été en retard. Répondis-je en chuchotant avec un sourire espiègle.

- C'est ça ma belle, mais fait bien attention à partir de maintenant, parce que je te jure que tu vas le sentir passer.

- Je tremble de peur. Dis-je en me retenant de m'esclaffer.

Elsa secoue la tête en souriant et nous nous dépêchons de terminer notre besogne.

Revenue sur mon plan de travail, je liste dans ma tête toutes les quantités d'ingrédients dont j'ai besoin et élimine mentalement les fioles et autres éléments inutiles que j'ai ramené afin d'induire en erreur les quelques tricheurs de la classe. En effet, j'ai la réputation d'être une des meilleurs élèves de mon année, alors lorsque j'ai remarqué des petits regards sur moi quand je prenais les ingrédients dont j'avais besoin, je n'ai pas hésité à en prendre des superflus afin de berner ceux qui n'ont pas révisé.

Tranquillement, je verse l'eau dans mon chaudron et la met à chauffer. Je verse ensuite deux gouttes d'eau du fleuve Léthé et je laisse chauffer à feu doux pendant vingt secondes. Je met ensuite deux brins de Valériane et remue trois fois dans le sens des aiguilles d'une montre. Je fais ensuite un léger mouvement de baguette et la potion prend la couleur adéquate à cette étape de la préparation.

Maintenant comme la potion doit bouillonner durant cinquante-et-une minutes, je prépare mes autres ingrédients et broie des écailles de salamandre. Une fois réduite en poudre, je fais semblant de les mettre dans ma préparation et quelques secondes plus tard j'entends un grand bruit derrière moi.

BANG

- Mais qu'est-ce-qui se passe ici ? Monsieur Foucher, voulez-vous bien m'expliquer ce que signifie cette explosion ?

Le visage noir dû à la fumée de sa potion ratée, Lucas semble en état de choc et me regarde attentivement pendant au moins vingt secondes jusqu'à ce que ça fasse tilt. Eh oui mon gars, si tu veux copier, fais au moins en sorte d'être discret, je t'avais grillé depuis le début.

- Monsieur Foucher, vous êtes parmi nous ?

Lucas détourne son regard furieux de moi qui essaye à grand peine de ne pas rire et répond au professeur.

- Oui monsieur tout vas bien, j'ai juste dû me tromper dans le dosage des écailles de salamandre.

- Des écailles de salamandre ! Êtes-vous fou monsieur Foucher ? Je vous ai appris depuis la première année que les mélanger avec les brins de Valériane provoquait une explosion.

- Mais...mais Malfoy en avais pris et...

- Vous aggraver votre cas monsieur Foucher, seriez-vous en train d'avouer que vous avez triché ?

- Non, non, j'ai… j'ai simplement voulu...faire une vérification.

Ses minables excuses bredouillées ne font que renforcer le mécontentement du professeur et l'hilarité de la classe qui tente de se faire la plus discrète possible.

- Monsieur Foucher, vous viendrez me voir à la fin du cours pour discuter de votre punition, en attendant nettoyer vous un peu et vous autres retourner à vos chaudrons. Termine-t-il en se retournant.

Slughorn retourne ensuite à son bureau en marmonnant furieusement contre les élèves incompétents.

Ce petit interlude m'ayant mit de bonne humeur, je me remet avec plaisir à ma potion. Je prend un nouveau mortier et y met deux mesures d'ingrédients standard. J'attrape ensuite quatre baies de gui et les ajoute dans le mortier, j'écrase le tout avec le pilon jusqu'à obtenir une fine poudre. J'assaisonne ma potion de deux pincées de poudre, puis je remue cinq fois dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, j'agite ma baguette et...

- ATTENTION !

J'ai à peine le temps de savoir qui a crié, qu'Enzo se jette sur moi nous faisant tomber tout les deux. Un millième de seconde plus tard, un projectile enflammé s'écrase sur le mur, ma tête était en plein sur sa trajectoire.

- Ça vas Éridanie ? Tu n'as rien ?

- PROTÉGEZ-VOUS. La potion d'un Gryffondor est en train d'exploser.

Enzo et moi avons à peine le temps de prononcer un protego qu'un détonation retenti de plein fouet dans le laboratoire.

A partir de là c'est le chaos complet, des débris enflammés volent dans tous les sens et s'écrasent contre le mur, projetant des dizaines d'éclats de pierre un peu partout. Les élèves affolés courent dans tout les sens, renversant chaudrons, fioles et mortiers de leurs contenus. Ces derniers se répandent alors partout dans la pièce accentuant davantage sa dangerosité, car en plus d'être glissant, ces mélanges dégagent des vapeurs, notamment celles de la potion d'amnésie qui rend tout le monde de plus en plus confus, faisant même oublier aux élèves les plus proches de la sortie d'ouvrir la porte.

Moi dans toute cette confusion je ne peux malheureusement pas bouger de ma place car un projectile a fait tomber mon chaudron le faisant s'écraser sur ma jambe, rendant tout déplacement impossible.

Heureusement, Enzo fait un travail de protection formidable en lançant des sortilèges à tout va autour de moi afin d'aider nos camarades ce qui me permet de maintenir un bouclier protecteur au-dessus de nos têtes à tout les deux.

- Ça va Éri ? Tu tiens le coup ?

- Ça va Enzo, occupe toi de regarder devant toi, vu le boucan les professeurs devrait arriver. On sortira bientôt de là.

- J'espère, parce que ça devient chaud là, à croire que quelqu'un rajoute des projectiles dans le chaudron.

Je me fige à cette phrase et bien mal m'en a pris car il suffit de cette seconde d'inattention pour que je relâche ma prise sur mon bouclier et qu'un débris vienne me frapper à la tête, me faisant sombrer dans l'inconscience.

Je me réveille à l'infirmerie, la bouche pâteuse, la tête lancinante avec l'impression de peser une tonne. Mes muscles sont douloureux et j'ai extrêmement de mal à les remuer. La vision floue, je distingue tout de même mon meilleur ami à ma droite avec un sourire à la fois rassuré et soulagé sur le visage, par contre il me semble apercevoir de légère cernes autour de ses yeux. Je balaie bien vite cette impression, après tout je ne suis resté inconsciente qu'une demi-journée tout au plus. Les rideaux autour de mon lit sont tirés, probablement une faveur de mes amis. Tous savent à quel point j'ai horreur de me montrer vulnérable.

- Enzo...Fis-je d'une voix un peu faible en guise de salutation.

- Salut ma belle, tu nous as fais peur tu sais. Me dit-il en me tendant le verre d'eau qui était sur la table de chevet. Cette dernière contient d'ailleurs un nombre incroyable de potion qui me fait froncer les sourcils

- Que...qu'est ce qui s'est passé après que je me sois fait assommée ?

- Tu t'es mise à saigner et plutôt abondamment je dois dire. Sauf que je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, il a fallu que Sally se mette à hurler pour que je me retourne et que je te découvre étendue par terre la tête en sang.

Je vide le verre d'eau à sa réponse afin de me donner contenance.

- Ensuite tu me connais, j'ai paniqué en te voyant comme ça et j'ai failli à mon tour me faire assommer comme je n'étais plus protégé. Heureusement les professeurs sont arrivés juste à ce moment-là et la situation a pu être rapidement maîtrisée.

- Je vois...et comment vont les filles ? Est-ce qu'elles ont été blessées ?

- Non, aucune d'entre elles n'est blessées rassures-toi, si elles ne sont pas à ton chevet c'est parce qu'elles avaient cours et crois-moi il a fallu que madame Londubat sorte sa baguette pour qu'elles y aillent.

Je pouffe de soulagement, rassurée de savoir mes amies en bonne santé.

- Par contre Éri…

Oh non, je n'aime pas du tout le ton soudainement grave d'Enzo.

- Scorpius s'est pris un mois de retenue pour avoir frappé un professeur.

- Attend quoi !

Ma voix a beau être faible, n'importe qui peut y entendre ma surprise.

Enzo se gratte rapidement la nuque, augmentant mon stress.

- Eh bien, quand il a apprit que tu avais été sévèrement blessée en cours de potion il s'est comme...figé et est parti à la recherche du professeur Slughorn. Une fois qu'il l'a trouvé il s'est mit à expliquer point par point pourquoi il était responsable du désastre d'aujourd'hui tout en l'insultant de plus en plus durement au fur et à mesure de son discours. Il a commencé avec « sale prof incompétent » pour terminer avec « bouse d'hippogriffe même pas bonne pour faire du fumier ».

- Ah oui quand même.

- Je te jure Éri qu'il m'a fait flipper, parce qu'au contraire de d'habitude il parlait d'une voix très calme mais suffisamment glaciale pour réussir à me faire frissonner. Il avait aussi un sourire en lames de couteaux qui contrastait tellement avec son sourire habituel que je me suis demandé qui était la personne en face de moi.

J'avale ma salive suite à cette déclaration. Je n'aime pas du tout ce que j'apprends. Scorpius semble imiter l'attitude de notre grand-père et je préférais me faire assommer une centaine de fois plutôt qu'il recommence à faire ça.

- Bref, Albus et moi on était tellement choqué face à son attitude si différente de d'habitude qu'on a mit un moment avant de reprendre nos esprits, durant ce laps de temps Scorpius avait pu mettre son poing dans le nez du professeur. Il s'apprêtait à recommencer quand on l'a retenu et crois-moi on était pas trop de deux pour le retenir, il était plus furieux que jamais.

Scorpius…

- Ensuite Mcgonagall est arrivée, alertée par le bruit. Ton frère s'est tout de suite calmé et d'une voix sereine a expliqué tout ce qu'il avait fait. Mcgo lui a donné un mois de retenue avec Slug et est repartie dans son bureau, je crois qu'elle était un peu sous le choc.

- Mais il y a de quoi ! Bon sang, qu'est ce qui lui a prit de faire ça ?! Frapper un professeur, non mais il est malade. Quand papa va savoir ça…

- Il est déjà au courant.

- PARDON !

- Je l'ai aperçus marcher avec six aurors en direction du bureau de la directrice.

- Non mais c'est pas vrai je rêve, il ramène un bataillon de ses collègues pour…

Je me fige brusquement face à cette soudaine révélation. Réunir plusieurs aurors sur une même mission est extrêmement compliqué, ça ne s'applique que lors de cas extrêmement grave et cela nécessite plusieurs jours de préparation.

Lentement, presque à reculons, je tourne la tête vers Enzo.

- Enzo, depuis quand est-ce-que je suis à l'infirmerie ? Fis-je d'une voix blanche

- Presque cinq jours.

Sa voix atone ne fait que renforcer mon mal-être. Sans que je lui demande, il me résume ce qui s'est passé à la découverte de mon état par les professeurs.

- Tu étais à terre, couverte de sang et ne réagissais à aucun stimuli externe. Madame Longdubat était en panique totale et a immédiatement voulu te transférer à St Mangouste, sauf qu'elle t'avait à peine soulevée avec sa baguette que tu t'es mise à cracher du sang.

Je frissonne à sa déclaration.

- Elle a envoyé un patronus d'urgence à l'hôpital et dix minutes plus tard plusieurs médicomages arrivait. Je ne sais pas trop ce qui s'est passé ensuite comme on nous as fait sortir. Quelques élèves sont allé à l'infirmerie avec Madame Longdubat pour soigner leurs blessures mais la plupart n'était que des égratignures ou des membres foulés, ils sont tous ressortis une heure plus tard, sauf que toi tu étais encore entre les mains des médicomages.

Sa voix est toujours dénuée de sentiments mais son regard se trouble et il crispe de plus en plus les doigts. Enzo est au bord de la crise de nerfs.

- Quand la porte de la salle de potion s'est enfin ouverte, toute la classe a pu te voir inconsciente sur un brancard, des multiples bandages partout et en aussi mauvais état que tout à l'heure.

- Enzo arrête, tu… tu es en train de te faire du mal. Arrête de me raconter ça.

- Les médicomages t'ont amenée à l'infirmerie avec toutes les précautions du monde et on formellement interdit les visites. Continu-t-il en ignorant ma supplique. Sauf qu'ils ont dû très rapidement revoir leur diagnostic quand Draco a débarqué, il n'a fallu qu'un regard malfoyen glacial pour qu'il le laisse entrer. Comme ça ne servait à rien que je reste planté devant la porte de l'infirmerie je suis allé prévenir Scorpius que votre père était là. Sauf qu'un de ses camarade de classe était en train de lui raconter ce qui t'était arrivé.

- Pas la peine de raconter la suite une deuxième fois Enzo.

- Comme tu voudras, donc après s'être pris un mois de retenue ton frère s'est rapidement dirigé vers l'infirmerie et là non plus les médicomages n'ont pas pu l'arrêter, ça a juste pris un peu plus de temps qu'avec votre père.

Il déglutit douloureusement et poursuit son récit.

- Ce n'est qu'à la tombée de la nuit qu'on a pu avoir de tes nouvelles. Une des médicomages venue en renfort nous a expliqué que tu avais fais plusieurs hémorragies internes, certaines dû aux projectiles que tu as reçu, mais d'autres était d'origine magiques. La médicomage a ajouté qu'elles avaient toutes été soignées mais qu'a ce stade, il n'y avait plus rien à faire d'autre qu'attendre ton réveil et t'injecter divers potions de temps en temps afin d'aider ton corps à récupérer. Termine-t-il avec un regard aussi perçant que mortifié.

- Mais si j'étais blessée à ce point, pourquoi n'ais-je pas été transférée à l'hôpital ? Fis-je d'une voix tremblante.

- Si vous n'êtes pas à St Mangouste mademoiselle Malefoy, c'est uniquement parce qu'un déplacement, magique ou non, vous aurait été fatal.

La puissante voix d'Harry Potter nous surprend tellement que nous sursautons violemment. Je tourne la tête vers l'entrée et découvre avec stupeur mon père et Madame Longdubat escortant le survivant.

- Je m'excuse jeunes gens, je ne voulais pas vous effrayer.

- Potter, je te préviens que si tu fais rechuter ma fille avec tes conneries je t'envoie bouffer les pissenlits par la racine. Crache mon père à l'élu avant de venir rapidement à mon chevet.

Doucement, comme s'il avait peur de me blesser il me prend la main et caresse ma joue avec un visage douloureusement inquiet. Je ne peux me retenir face à son expression et fond en larmes. Mon père me prend aussitôt dans ses bras et me câline afin de me calmer un peu.

Au bout d'un petit moment je réussis à faire cesser mes pleurs mais reste dans les bras de mon père.

- Je sais que ce n'est pas le moment idéal ma chérie mais Potter aimerait te poser quelques questions maintenant que tu es enfin réveillée.

- Comment saviez-vous que j'étais réveillée père ?

- Enzo m'a prévenu dès le premier frémissement de tes paupières.

Amusée, je souris à sa phrase.

Un raclement de gorge me sort de mes pensées et je réalise avec effroi que je me suis laisser aller en public et vu la gêne du survivant et de l'infirmière, ils ne devaient pas s'attendre à ce spectacle. Rouge de honte je me cache le visage sur le torse de mon père.

- Vous êtes tenu au secret professionnel monsieur Potter, si un seul murmure sur ce que vous venez de voir se répand, je vous assure que je vous colle un procès pour non respect de la confidentialité.

- Entendu mademoiselle Malefoy, mais je ne vois absolument pas de quoi vous parlez. J'ai été atteins d'un trouble de la vision dès mon entré à l'infirmerie qui ne s'est pas encore dissipé.

Intrigué je relève la tête en direction de l'auror en chef et un clin d'œil est sa réponse à mes interrogations. Je lui souris un quart de seconde pour signifier que j'ai bien reçu son message et tourne ensuite la tête vers l'infirmière qui fait exprès de regarder ailleurs en sifflant faussement, m'indiquant par là qu'elle non plus ne dira rien.

Rassurée, je me détache du torse de mon père.

- Sinon monsieur Potter, vous pouvez avancer vous savez, je ne vais pas vous mordre.

L'élu sourit avant de se gratter l'arrière du crane et de laisser le gentleman au placard pour devenir l'auror. Ce qu'il dit ensuite est on ne peux plus professionnel.

- Je suis venu vous informez de certains nouveaux éléments d'enquête mademoiselle Malefoy et vous posez des questions qui je l'espère nous aiderons à avancer, si Hannah m'en donne l'autorisation après votre examen bien sûr.

Je me raidit une seconde puis donne mon accord d'un signe de tête.

L'infirmière s'approche et me jette différents sorts de diagnostics qui semble montrer que tout vas bien. Elle me fait ensuite boire une potion de régénération sanguine et approuve l'entretien, mais exige un repos absolu de ma part après cela, avant de se diriger vers son bureau.

- Monsieur Zabini, je sais que vous êtes majeur mais je ne peux pas vous autoriser à assister à cette entrevue, je vous demande donc de partir. Fit l'élu d'un ton poli mais ferme.

Enzo hoche la tête et après un regard inquiet dans ma direction sort de l'infirmerie. L'atmosphère de la pièce devient aussitôt beaucoup plus formelle et je déglutis devant le regard perçant d'Harry Potter.

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Eh oui, malgré le fait que sa tête ai été plus occupée par ses problèmes de cœurs, que par sa vie ces derniers temps, il ne faut pas oublier que la personne qui veut du mal à Éridanie est toujours en liberté, d'autant plus qu'il vient de passer au niveau supérieur.

Alors à votre avis, quel problème sera résolu en premier, celui du cœur ou l'enquête ? A moins que la prochaine tentative ne soit la dernière...

D'ailleurs avez-vous des idées sur qui pourrait vouloir du mal à Éridanie ?

On se retrouve la semaine prochaine pour la suite, bisous.