Bonjour à vous lecteurs et bienvenu sur cette fanfic ! pour ceux qui connaissent déjà ma petite Merryl je suis heureuse d'enfin pouvoir vous retrouver et désolé pour ce contre-temps. Comme vous devez le savoir mon ancien compte à été piraté et le fameux bandit à absolument tout supprimé grrr il y en à qui mériteraient le supplice de la planche ! bref ! voici donc les trois premiers chapitres de ma fic et le reste arriveras bientôt.

Nous ne nous laisseront pas faire par l'envahisseur web chers lecteurs !

Cette fic est toujours écrite en collaboration avec la fabuleuse memepotter alors allez lire Harriet Potter si vous avez le temps mais n'abandonnez pas Merryl non plus, bisous et bonne lecture !


Le mois de décembre avait toujours été un de ses préférés. Strasbourg se revêtait de ses lumières et de ses décorations de noël. La ville méritait son titre de Capital de Noël.

Romane sortait de son cours d'Anglais en râlant contre l'administration de la fac qui avait eu la brillante idée de coller ces cours jusque vingt heures le mardi soir. Il faisait très sombre dans les rues et seul inconvénient du marché de noël, plus aucun tram ne passait dans les rues.

Ne voulant pas se mêler à la foule, tremblant dans son manteau d'hiver, la jeune Alsacienne de dix-neuf ans se faufila au travers des ruelles du centre-ville. Il ne s'agissait pas vraiment du chemin le plus cours mais en ce temps, cela restait le plus rapide pour rejoindre la gare centrale. La ruelle ou elle se trouvait n'était que peu éclairée si ce n'était par quelques petites lumières dans les vitrines désertées des boutiques. Il n'y avait personne et c'est ce qui fit qu'elle entendit si bien les coups de feu dont le son se répercuta sur les dalles humides et la pierre caractéristique du style Architectural du centre-ville.

Se figeant sur place, elle resserra les pans de son manteau contre elle, réajustant sa prise sur la lanière de son sac à main. De là où elle se trouvait elle apercevait la silhouette d'un homme qui lui semblait armé et deux autres, allongées au sol, immobiles. Tétanisée, elle ne parvint pas à bouger quand la silhouette se tourna vers elle et elle sentit plus qu'elle ne vit la balle se loger dans son corps.

Tombant à genoux, elle s'essuya la bouche et se mit à paniquer en reconnaissant l'odeur du sang. Elle entendit la deuxième balle sortir de l'arme et la dernière chose qu'elle vit en tombant mollement face contre terre, ce fut le porte-clés qui était accroché à son sac à main qui gisait à présent dans une flaque d'eau. Le petit gadget représentait un blason à l'effigie de la maison Serpentard, l'une des maisons de Poudlard.

Lorsqu'elle se réveilla ce fut en hurlant, réflexe qu'elle n'avait pas eu dans la ruelle. Elle hurla à pleins poumons jusqu'as ce qu'elle se rende compte qu'elle n'était plus dans cette fameuse ruelle. Elle ne voyait presque rien mais cela n'avait rien à voir avec une question de luminosité. Elle voyait aussi flou que si elle avait cherché à regarder au travers d'un cul de bouteille sale. Elle fronça les sourcils en observant sa main. Elle resta bien une dizaine de minute à observer la minuscule menotte qui était censée être sa main. Comment avait-elle rétréci ? Faisait-elle un cauchemar ou avait-elle vraiment trop laissé trainer son rendez-vous avec l'ophtalmologue au point que son cerveau en soit si perturbé par ce qu'elle voyait ?

Ah ! Elle était surement dans une chambre d'hôpital et sous médicaments c'était bien la seule solution plausible qu'il lui restait ! Elle tenta de se redresser mais là encore elle avait l'impression que son corps ne voulait pas répondre comme elle le désirait, que c'était désagréable se dit-elle alors qu'elle peinait déjà à se tortiller dans ce qui devait être son lit.

Elle se figea en entendant des pleurs de bébés venant de la pièce voisine. Elle opta alors pour le cauchemar, mais ou-était-elle enfin ?

Il lui fallut de longs mois pour que sa vue devienne à peu près aussi bonne qu'avant, elle eut alors le temps de se rendre compte que si elle avait souhaité que tout ce cirque ne soit qu'un vil cauchemar, il n'en était rien. Elle n'avait jamais cru à la réincarnation, elle n'avait jamais été très croyante tout court en fait ! Elle avait une crainte sans pareille de la mort mais cela ne suffisait pas à son sens à expliquer comme elle s'était retrouvée dans le corps d'un bébé après s'être prise deux balles, une dans l'estomac et une dans la tête. Mais elle du bien se rendre à l'évidence car tous ces longs mois elle avait dû subir l'humiliation de porter des couches, des bodys et de vivre dans un corps qui ne restait éveillé que quelques heures ou il ne se passait pas grand-chose d'intéressant. Pendant longtemps ses journées se résumèrent à être lavée, portée, nourrie, elle avait d'ailleurs fermement refusé de se nourrir au sein de la femme qui devait être sa nouvelle mère et être changée puis dormir.

Elle comprenait tout ce qui se passait autour d'elle sans pouvoir faire autre chose que d'observer et de hurler comme une damnée quand elle se sentait inconfortable. Elle qui aimait énormément son autonomie elle était fichue. Sa seule occupation digne de ce nom fut d'approfondir sa maitrise de la langue de Shakespeare car apparemment ses parents étaient des citoyens Britanniques.

Elle passait alors ses journées à décoder ce qui se disait autour d'elle. Sa mère, enfin la nouvelle ! Était une très belle femme à la longue chevelure blonde comme le blé. Elle avait également deux grandes pupilles d'une couleur s'approchant de l'émeraude qui lui plaisaient énormément. Lorsqu'elle venait à s'ennuyer et que sa mère était dans le coin, elle se surprenait à observer les reflets du soleil qui dansaient dans ses prunelles. Rose, tel était le nom de la belle blonde était mère au foyer et c'était normal vu le travail qu'était le fait de s'occuper de trois bébés d'âges aussi rapprochés.

Elle était celle du milieu. Il y avait Pétunia, un bébé joufflu aux boucles blondes, elle-même et puis Lily, une toute petite chose qui semblait bien partie pour devenir aussi rousse qu'elle. Les trois sœurs avaient hérités des yeux flamboyants de leur mère mais c'était bel et bien de leur père que Lily et elle avaient récoltées le gène de la rousseur.

William Evans était un bel homme a la chevelure aussi rousse que celle de ses deux cadettes et aux yeux bleu si clairs qu'il paraissait toujours dans la lune ou surprit. Leur mère disait que cela lui donnait un air rêveur mais Merryl, elle, pensait que cela lui donnait surtout un air de très grand petit garçon. Il s'agissait d'un homme souriant et charmant, apprécié de tous. Merryl se demandait bien qui serait assez bête pour ne pas immédiatement tomber sous le charme de son père tant il était doux et drôle mais elle n'était pas vraiment objectivement neutre. Et puis crotte ! Elle n'avait pas besoin de l'être puisqu'elle été piégée dans le corps d'un bébé !

Au contraire de ses sœurs, en grandissant, Merryl ne devint pas une enfant câline ou tout simplement joyeuse. Elle en savait beaucoup trop pour être une enfant normale. Elle n'était pas particulièrement tactile ou même bavarde préférant dès qu'elle le pu se réfugier dans des livres pour enfants, seuls livres qu'elle pouvait se procurer sans attirer l'attention de trop de monde. Elle était une enfant disciplinée, attentive et sérieuse. Elle aimait rigoler et jouer avec ses sœurs mais pas comme une enfant de son âge, elle semblait trop mature et c'était le cas ! Elle se souvenait de chaque minute de son ancienne vie, tout ce qu'elle avait appris en dix-neuf ans, les livres qu'elle avait lus était imprimés dans sa mémoire. Elle se souvenait parfaitement de chaque détail de la saga Harry Potter par exemple et cela lui serait bien utile quand on savait qu'elle était revenue à la vie en tant que la tante maternelle du fameux Harry Potter ! Elle y avait longtemps réfléchi et elle ne pouvait pas laisser tomber en pensant tout simplement à une grosse série de coïncidences !

Très tôt, à l'école on lui fit passer des tests de QI, sa maitresse se demandant si elle n'était pas surdouée et elle laissa faire les adultes comme ils le souhaitaient, peut-être qu'elle s'ennuierait moins à l'école comme cela ? Ses parents refusèrent néanmoins de la faire sauter de classe à son grand ennui alors elle profita de tout ce temps libre pour écrire dans des carnets tout ce qu'elle savait sur l'histoire de Harry Potter, retraçant la chronologie en priant fermement pour que cela ne serve pas à rien si jamais il advenait qu'elle n'était qu'une Moldue, que ce serait décevant, de savoir tout ce qui allait se passer sans pouvoir faire quoi que ce soit !

Elle s'était également mise en tête de faire de Pétunia une meilleure personne. C'était très difficile ! La gamine, n'était justement qu'une gamine et elle était tout aussi têtue que ses sœurs en plus de sa jalousie maladive. Pétunai était une mauvaise perdante, une fouineuse et une menteuse ! Bon elle avait des qualités...surement mais comme elle ne paraissait jamais sous son meilleur jour auprès de sa sœur, c'était un peu difficile de juger. Lily, elle, était facile à vivre. Il suffisait en général de la mettre devant une feuille et des crayons de couleurs, des jouets ou devant un dessin animé. Des fois, quand Merryl était d'humeur à jouer les petites filles de son âge, elle emmenait la petite dernière au parc qui faisait face à leur maison. Elles ne restaient pas forcément ensemble mais Lily était contente de pouvoir se servir de sa grande-sœur pour aller dehors. Des fois elles étaient même rejointes par Pétunia qui quand elle ne les prenait pas de haut était presque de charmante compagnie.

C'est dans ce parc de jeu que Merryl fit ses premiers accidents magiques à sa plus grande joie. Elle assista également à ceux de Lily, dont celui qui fit se rapprocher la dernière des Evans avec un petit garçon débraillé du nom de Severus Snape.

Il était de notoriété publique dans le quartier ou elles vivaient, merci les ragots et Pétunia qui écoutait aux portes, que Tobias Snape, le père de Severus, était un alcoolique avéré et un mari père violent. Néanmoins même si Merryl était déjà au courant, que pouvait-elle faire du haut de ses huit ans à peine ? Les adultes étaient au courant eux aussi mais personne ne faisait rien pour le petit Severus. Merryl avait vite appris que ce qui se passait au sein de l'impasse du tisseur, restait Impasse du Tisseur.

Elle se dit qu'elle avait eu énormément de chances de renaitre sur Green Street plutôt que de l'autre côté du parc, là où se trouvait l'impasse et l'usine. L'impasse était entièrement constituée de famille d'ouvrier, toutes très pauvres. Les cas comme Severus étaient monnaies courantes là-bas.

Merryl s'était aventurée une seule fois vers les habitations grise et délabrées, en compagnie de Lily qui voulait savoir où habitait Severus et pour savoir s'il allait bien. Elles avaient trouvé la maison mais avaient fuis à toutes jambes quand elles furent accueillies par Tobias Snape en personne.

L'homme était immense, rougeaud, couvert de cicatrices et sale. Il tirait une tête de dix pieds de longs et paraissait très menaçant même pour Merryl qui avait la mentalité d'une adulte. Pour tout dire, à part ses connaissances, elle avait l'impression de régresser mentalement parlant, chaque année elle se laissait de plus en plus aller à redevenir la petite fille surdouée qu'elle paraissait être.

C'est l'été de ses dix ans que tout bascula dans sa routine bien huilée et que ses plans pour le futur tombèrent presque tous à l'eau.

Les trois sœurs étaient en train de faire leurs devoirs de vacances tandis que leur mère, tricotait au coin du feu, fredonnant un air de musique, le sourire aux lèvres. Elles attendaient que leur père rentre de son travail d'expert-comptable.

- Merry ? Tu veux bien m'aider avec le français, je ne comprends rien …, se plaignit Lily

- Qu'est-ce que tu ne comprends pas ?

Merry, elle, n'avait pas de devoirs de vacances étant donné qu'elle avait déjà tout finit mais il lui restait une liste de lectures obligatoire et elle en profitait pour aider ses sœurs dans leurs propres devoirs. C'était un avantage certain de pouvoir faire ses devoirs en quelques minutes grâce à ses connaissances de son ancienne vie, elle était déjà passée sur les bancs de l'école et n'avait pas besoin de beaucoup se casser la tête pour être la meilleure de sa classe. Elle se pencha sur les exercices de sa sœur, il s'agissait d'exercices simple de découverte de la langue française. Bien sûr pour elle c'était simple puisqu'elle avait été française dans son ancienne vie mais pour une enfant de neuf ans comme Lily, qui commençait à peine, cela devait être tout autre.

Les petites filles se figèrent en entendant le bruissement caractéristique des pneus sur le gravier qui bordait l'avant de la petite maison de banlieue. Leur père venait de rentrer du travail.

- Bien les filles, allez ranger vos affaires nous allons passer à table, fit leur mère qui se dirigeait déjà vers la cuisine ou cuisait tranquillement le rôti du diner.

Lily se leva immédiatement sans prendre la peine de ranger ses affaires et ce furent ses sœurs qui attrapèrent les différents cahiers de vacances, livres et stylo qui trainaient avant de les ranger soigneusement dans les étagères les plus basses de la grande bibliothèque de la famille.

Pétunia réajusta sa tenue avant d'aller aider leur mère en cuisine et Merryl éteignis la télévision et la radio qui tournaient encore, prenant garde à ne pas renverser le pot de fleur qui était là depuis peu.

Pendant ce temps Lily était aller ouvrir la porte à leur père et lui avait déjà sauté dans les bras.

Merryl aida sa sœur à finir de mettre la table puis s'installa à sa place habituelle, celle qui était dos à l'entrée, à coté de Pétunia. Lily s'installa en face d'elle, aux côtés de leur mère et leur père en bout de table après avoir embrassé chaleureusement ses ainées et sa femme.

- Mais qu'est-ce que … !

- Que se passe-t-il Chérie ? Demanda Monsieur Evans pris au dépourvu et inquiet.

Tout le monde observa Madame Evans qui venait de se figer, tous sauf Lily, ne put s'empêcher de remarquer Merryl, La femme comme la petite fille, fixaient toutes deux le mur qui se trouvait derrière elle. Curieuse Merryl se retournât pour faire face au grand miroir qui décorait le mur et se frotta les yeux pis en clignant de ceux-ci en voyant ce qui s'y trouvait.

Dans le miroir ne se reflétait pas l'image de la famille stupéfaite mais l'image d'un homme très grand et bronzé. Il était entièrement chauve et portait des vêtements colorés qui auraient moins fait désordre sur une plage de Hawaii qu'ici, en Angleterre. Il leurs sourit tranquillement avant de prendre la parole.

- Bonsoir ! Veuillez me pardonner d'interrompre votre diner monsieur, mesdames ! Suis-je bien chez la famille Evans, au 7 Green Street à Cockeworth ?

- Euh, oui ! Mais excusez-moi, êtes-vous un genre de farce ou même un esprit pour hanter ainsi le miroir de notre salle à manger ? Demanda Monsieur Evans en redressant ses lunettes sur son nez.

- Excusez-moi, je me présente : Molière Ouve, Professeur-Chercheur en médicomagie de l'académie Pelhisir ! Il s'agit d'une école de magie ou votre fille Merryl à sa place et ce depuis sa naissance.

- Médicomagie dites-vous ? Est-ce une blague ?

Mery ne put empêcher ses sourcils de s'élever haut sur son front tandis que ses sœurs et sa mère se mirent à l'observer tout autant surprises qu'elle.

- Il s'agit là d'une des nombreuses matières proposées à Pelhisir et il ne s'agit pas d'une plaisanterie douteuse Monsieur ! La magie existe bel et bien et votre fille est, tout comme moi, une sorcière. Dit doucement l'homme du miroir avant de reprendre en la fixant cette fois : N'as-tu jamais aperçus des choses étranges ou ne s'est-il jamais rien passé que tu ne puisses expliquer, enfant ?

Merryl, trop surprise, repensa à cette fois ou, jouant dans le parc près de chez eux elle avait fait tomber sa balle dans l'étang et que celle-ci avait volé jusqu'entre ses mains lorsqu'elle l'avait souhaité ou même encore la fois ou un garçon avait passé l'après-midi à trébucher et tomber après lui avoir soulever la jupe.

En tous les cas l'homme, enfin le sorcier se dit-elle, devait avoir deviné ses pensées puisqu'il s'était remis à sourire.

- Bien ! Cet appel par miroir, n'était que pour vous donner quelques premières informations, sachez juste que cela doit rester secret ! Je reviendrais, cette fois en chair et en os chez vous d'ici une semaine …. Disons, Jeudi ? Pour vous parler plus en avant de la future école de votre fille mais également pour vous rassurer quant à la magie ! Je vous souhaite un bon diné et une bonne soirée !

L'homme disparut alors du miroir et il ne fut plus que … que l'habituel miroir qu'ils avaient toujours connu. Il fut alors d'un commun accord décidé que le sujet ne reviendrait pas ce soir tant tout le monde était surpris, Rose servit tout le monde, les mains tremblantes tandis que Lily se mettait à babiller à propos des jeux auxquels elle avait joué avec son ami Severus dans l'après-midi.

Merryl ne put pas finir toute son assiette ce soir-là ni même regarder le traditionnel film du vendredi soir, elle monta se coucher immédiatement feignant d'être fatiguée. Lorsqu'elle fut enfin seule dans sa chambre elle se jeta sur son journal intime qu'elle avait caché dans un faux compartiment de son bureau. Elle y consigna tout ce qui venait de se passer, traçant sur la frise chronologique qu'elle avait tracée en début de carnet l'évènement, se demandant à quel point celui-ci avait perturbé le court de l'histoire originelle. Rien que sa présence n'était pas prévue ou alors elle était destinée à mourir très prochainement et il n'en était pas question. Elle n'avait pas survécu, n'était pas revenue à la vie pour mourir aussi bêtement alors qu'elle avait une bonne idée des évènements prochains.