Bon, finalement, j'ai pas tant trainé que ça... J'ai eu assez de facilités pour pondre ce chapitre, et j'en suis pas trop mécontente.
Comble de l'horreur : je me suis aperçue dans le chapitre précédent que j'avais mal orthographié Sigyn, l'écrivant "Sygin", ce qui est faux... Je corrige donc le tir dans ce chapitre ^^
Pour celles que ça intéresse, un petit Steve/Darcy en fin de chapitre :D
(Pas de Pepperony dans celui-ci, désolé pour les fans, mais promis j'y pense, j'y pense ;) )
Quoi dire à part l'habituel "les personnages et l'univers abordés dans cette fanfiction ne m'appartiennent pas et sont la propriété de Marvel Comics, Disney, Hollywood et tout le tralala...
Seul le personnage d'Abigaïl "Abie" Northman est ma possession jalouse et exclusive ^^"
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Je remercie encore chaudement toutes les personnes qui prennent la peine d'écrire une review (voire plusieurs, lol), ainsi que les personnes qui suivent la fic, officiellement ou en cachette :)
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Sur ce, It's showtime !
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Fury faisait les cents pas dans une salle de réunion, le sommet de son crâne glabre légèrement luisant à cause de la colère qui bouillonnait en lui.
Dans la grande pièce aux murs bétonnés se trouvait l'intégralité des Avengers et également les agents Bersek, MacKenzie, Coulson et Hill.
Stark arborait une moue contrariée alors que le Faucon et sa compagne rousse avaient les bras croisés, l'air fermé. Rogers semblait s'inquiéter de la veine qu'il voyait pulser sur le front de son supérieur, tandis que Banner s'appliquait à des exercices de respiration pour que la fureur du Directeur du SHIELD ne soit pas trop appétissante pour l'Autre. Seul Thor, son marteau attaché à sa ceinture, semblait heureux dans cette atmosphère tendue.
Ils ne se trouvaient pas sur l'héliporteur de l'Agence mais quelque part dans une des bases secrètes, au sol, afin d'éviter tout dommages pour la structure volante comme cela avait été le cas la dernière fois que Loki y avait été conduit en pleine possession de ses pouvoirs.
Une nouvelle fois, Fury cessa de tourner en rond avant de toiser l'Asgardien de son unique œil brillant de colère.
« Expliquez-moi, Thor, ce qui empêcherait votre frère, maintenant qu'il a retrouvé ses pouvoirs, de démolir cette base et de tous nous tuer, ne serait-ce que pour se venger ? » Claqua-t-il.
« La seule présence de miss Abie dans vos murs, quelque part dans ces souterrains, suffisent à le dissuader de tenter quoique ce soit. De plus, même si vous ne semblez pas y croire, mon frère a réellement changé ces derniers mois. »
« Pardonnez ma perplexité, mais il m'a semblé être le même individu prétentieux, moqueur et hautain qu'auparavant ! » Répondit Fury, pas convaincu pour un sou.
« Il m'a donné sa parole qu'il ne tenterait rien contre vous. Vous n'êtes plus son objectif depuis bien longtemps. »
« Que peut bien valoir la parole du dieu des Mensonges ? » Questionna doucement Banner, alors que Stark hochait la tête pour approuver ses dires.
« Il ne fera rien de dommageable. » S'entêta Thor.
Le milliardaire se redressa.
« J'approuve Point Break sur un point : Tête de Bouc a semblé très… préoccupé par la jeune demoiselle. Je pense comme lui elle est une raison suffisante pour qu'il ne prenne pas l'envie de tout fracasser ici. » Tony se recala dans son fauteuil. « Au fait, comment va-t-elle ? »
Fury croisa les bras et jeta un œil à Coulson, qui prit la parole.
« Miss Northman souffre de multiples ecchymoses et de sérieuses blessures faites à l'arme blanche. Elles ne guérissent pas comme elles le devraient et sa peau cicatrise très mal. Cependant, elle n'est plus inconsciente et sa vie n'est pas en danger. »
« La lame de Sigyn devait être empoisonnée. Elle a du également avoir recours à sa magie pour que la trace de sa torture reste visible. » Gronda Thor, visiblement courroucé.
Fury lui fit de nouveau face.
« Parlez-nous de cette femme. » Exigea le Directeur. L'Asgardien ne se fit pas prier et se leva, arpentant à son tour la pièce d'un pas furieux.
« Cette femme ! Un démon déguisé en princesse oui ! C'est l'épouse de mon frère. »
A ces mots, ses camarades se redressèrent, surpris et désappointés
« Le mégalo est marié ? » S'exclama Stark. « Comment une bonne femme peut supporter cet homme ? »
« C'est amusant, c'est la question qu'on se pose au sujet de Pepper et toi… » Maugréa Barton alors que Natasha pinça les lèvres pour réprimer un sourire tandis que le milliardaire les foudroyait du regard. Thor n'y prit pas garde et poursuivit.
« Sigyn est une Asgardienne, de très noble ascendance. Elle devait épouser son promis de haute naissance que son père, un aristocrate de la Cour, avait choisi pour elle. Mais Loki l'a rencontré du temps de ses fiançailles et en a conçu un vif désir. Sigyn refusa de rompre son engagement envers son promis pour épouser un prince d'Asgard, mais proposa néanmoins de s'offrir à lui. Mon frère le prit pour un affront. Alors le jour des noces, il prit l'apparence du marié, et c'est ainsi que déguisé, il devint l'époux légitime de Sigyn. Une fois le mariage accompli, il reprit son apparence et révéla la supercherie. Le père de Sigyn et Odin étaient très furieux de ce tour. Mais l'épousée affirma qu'il était trop tard car le mariage avait été célébré et que nul n'y pouvait rien (1). Mon frère s'est bien vite délaissé de son épouse lorsqu'il a vu à quel point elle accordait peu d'importance à sa personne et à sa supercherie. Après cela, on considéra Sigyn comme bien superficielle de ne pas s'offusquer de ce qu'avait fait mon frère. Celui-ci en prit ombrage par contre, car son épouse était volage et indifférente. Ils ont bien vite fait ménage à part et Mère disait souvent que c'était bien là un beau gâchis que d'avoir prise pour épouse une femme aussi peu méritante… Avec les années, leurs relations se sont envenimées et Sigyn vivait dans le luxe dans une aile du palais, menant une fastueuse vie en accord avec son rang d'épouse princière. Mon frère pourvoyait à la dépense sans s'en préoccuper, tant qu'elle ne jetait pas le déshonneur sur son nom… Et puis, ensuite, tout a basculé, Jotunheim, l'attaque de New-York… »
Thor n'acheva pas et revint prendre place autour de la table.
« Sigyn est une femme aigrie, hautaine et rancunière. C'est également une grande maitresse en magie, même si elle n'égale pas mon frère. Elle a très mal vécu la disgrâce de son époux, car attachée à lui par les liens du mariage, même séparée, ses fautes retombèrent sur elle. Père en profita pour la chasser du palais, et depuis plus personne ne l'avait vu, jusqu'à hier soir. Je sais maintenant qu'elle est allée rejoindre l'ennemi pour nous causer du tort ! » S'écria le dieu du tonnerre. Un grondement s'échappa de l'extérieur, signe de la colère grandissante de l'Asgardien, mais il s'apaisa alors que Natasha posait une main amicale sur son bras pour le rappeler au calme.
Fury reprit.
« Donc, d'après vous, votre… belle-sœur serait plus dangereuse pour nous que Loki ? »
« Assurément, Directeur Fury. Je suis même prêt à assurer sans me tromper que mon frère sera prêt à combattre à nos côtés contre nos ennemis, qui veulent sa mort, et contre sa maudite épouse. »
« C'est ce qu'on appelle un sacré volte-face… » Remarqua Steve. « En es-tu sûr, Thor ? »
« A vrai dire… je ne lui en ai pas encore parlé. » Répondit le dieu, un peu ennuyé. « Mais je ne doute pas de sa réponse ! »
Fury lui adressa un rictus cynique.
« Et bien, votre divinité, c'est le moment de s'en assurer… Coulson, allez le chercher… »
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Loki, les mains attachées dans le dos par des menottes Asgardiennes – aimablement fournies par son grand benêt de frère pour rassurer ses alliés Midgardiens – se tenait debout, contre le mur du fond de la salle de réunion. Il avait jugé préférable, lors de son arrestation, de faire disparaître son casque – également pour faire taire Stark et son humour douteux et insupportable – et avait consenti à remettre son sceptre à Thor en signe de bonne volonté. Bien évidemment, il lui suffisait de l'invoquer pour que celui-ci retrouve sa place dans ses mains, mais de cela les Midgardiens n'avaient pas besoin d'être informés…
Stark avait l'air maussade et on aurait dit que le Captain avait avalé quelque chose de travers, tandis que Hawk-Eye le tenait en joue de son arc d'un air distrait. L'espionne russe avait une main posée sur son holster de cuisse, son regard de glace rivé sur lui, sans aucun doute prête à dégainer et à l'abattre sans la moindre hésitation. Son frère se tenait en retrait, derrière eux, tandis que tous les agents du SHIELD semblaient tendus comme des élastiques.
Loki leur adressa un sourire narquois.
« Je suis tout ouï…(2) Que puis-je pour vous ? » Susurra-t-il onctueusement.
« Avant toute chose, épargnez-nous vos sarcasmes et votre ironie. Nous avons besoin de réponses claires et sans équivoques. » Affirma sèchement Fury.
« Mais très certainement, Directeur Fury. » S'il fut surpris de l'affabilité du dieu, il n'en montra rien.
« Votre frère affirme que vous nous aiderez. »
« Mon frère a toujours pris de grandes libertés quand il s'agit d'imaginer ce que je suis disposé à faire. » Ricana Loki.
« Vous nous avez déjà ramené des Chitauri. Maintenant, voilà que votre bonne femme s'y met. Vous avez encore beaucoup d'ennemis revanchards qui vous courent après ? » Claqua Barton, sans détendre un seul instant la corde de son arc.
« Ma… bonne femme, comme vous le dites Agent Barton, est tout sauf bonne. Enfin, tout dépend de quelle façon vous souhaitez aborder cette expression sujette à sous-entendus… » Loki affichait un sourire sarcastique et il vit l'archer frémir du sourcil et ses phalanges blanchir alors qu'il faisait un effort pour ne pas lâcher la flèche qu'il avait engagée sur son arme.
« Mon frère. » Déclara Thor en s'approchant. « Sigyn s'est alliée à nos ennemis, et nul doute qu'elle cherche à te détruire. Et surtout, elle va s'en prendre à nouveau à Abie Northman dès que l'occasion s'en présentera. »
Loki perdit instantanément son sourire et son visage de fit de marbre.
« Elle s'en est déjà pris à elle. Si elle ose s'approcher encore, je lui arrache les yeux à la petite cuillère. » Trancha le dieu d'un ton glacial.
« Pourquoi à la petite cuillère ? » Demanda Steve à Banner, à voix basse.
« Parce que moins c'est tranchant, plus ça fait mal. » Répondit Bruce sur le même ton (3).
« Très bien, allons droit au but. » Coupa Fury. « Aidez-nous à mettre un terme aux menaces de votre épouse et des aliens qui l'accompagnent. Sécurisez notre planète, et nous consentons à effacer toutes les charges qui pèsent contre vous sur notre monde, suite aux dommages que vous nous avez causés. Et bien évidemment, nous fermerons les yeux sur les relations plus qu'équivoques que vous semblez entretenir avec miss Northman, qui sont contraires au règlement. »
« Pensez-vous vraiment pouvoir m'empêcher de mener ma vie comme je l'entends et avec qui je l'entends, Directeur Fury ? » Questionna Loki, un peu moins tendu.
« J'ose espérer que l'affection que vous prétendez avoir pour miss Northman suffira à nous assurer que vous ne trahirez pas votre parole. »
L'Asgardien resta silencieux un instant, comme pensif.
« Je veux la voir. »
« Avant tout, je veux la certitude que vous combattrez à nos côtés et nous apporterez toute l'aide nécessaire. »
Loki laissa échapper un rire sans joie.
« Je veux la voir, Fury. C'est seulement une fois que je me serais assuré qu'elle va bien que je consentirai à réfléchir à votre proposition. »
« Elle va bien. »
« Laissez-moi en juger par moi-même. »
Fury allait répliquer mais Thor se plaça dans sa ligne de vue.
« Directeur. Je vous en prie. »
Il leva les yeux au ciel.
« Pour l'amour de tous les dieux du Cosmos ! Allez au diable, en Enfer ou n'importe où ailleurs ! Bersek ! Menez cet obstiné jusqu'à l'infirmerie. Thor, vous vous porterez garant des agissements de votre frère, et s'il se produit quoique ce soit, je vous jure que je vous ferai regretter d'avoir posé le pied sur Terre ! »
Fury tourna les talons en adressant un signe de tête à Maria Hill, qui se leva précipitamment.
« La réunion est terminée ! » Claqua le Directeur avant de quitter la pièce, MacKenzie et Coulson sur les talons.
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Bruce se leva en s'étirant et Barton consentit à détendre la corde de son arc. Sans un regard pour les Asgardiens, Natasha quitta la pièce. Stark vit avec amusement le Faucon la suivre du regard avant de rengainer son arme sur son épaule et prendre le même chemin que la rousse. Banner sembla mal à l'aise d'être dans la même pièce que Loki et prétexta avoir des mails en retard à traiter avant de sortir à son tour. Stark prit Rogers par l'épaule et l'entraîna dehors, laissant les deux frères seuls.
« Merci, mon frère. » Dit Thor d'un ton aimable. Loki le regarda d'un air neutre, sans hostilité pour une fois.
« Ne me remercie pas. Je ne le fais pas pour toi. »
« Cela m'importe peu. Le résultat est identique. Allons-y. » Répondit simplement le géant blond, alors que l'agent Bersek semblait s'ennuyer.
« Venez. Nous y serons en quelques minutes. » Affirma l'homme en noir d'un ton morne.
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Loki venait de passer la porte de la chambre et constata que le lit était défait, vide. Son regard se porta alors vers la fenêtre de verre dont les stores baissés occultaient la vue dans la pièce, et donnait sur le couloir de l'infirmerie de la base souterraine.
Abie se tenait debout, raide dans sa tenue d'hôpital, son teint rendu encore plus pâle par sa cascade de boucles brunes détachées qui lui tombait sur les épaules. La jeune femme lui tournait le dos et il vit que ses bras et ses jambes étaient bandées de multiples pansements. Inconsciemment, il serra les poings et sentit sa rage, comme sa magie, enfler en lui. Elle avait été blessée par sa faute, comme il l'avait toujours envisagé.
Soudainement, elle prit conscience de sa présence et pivota. De larges cernes de fatigue lui rongeaient le visage mais ses yeux gris demeuraient vifs. Elle semblait épuisée.
« Tu es marié. » Claqua-t-elle d'une voix froide.
Loki ressentit une pointe d'amertume à ses paroles. Il aurait souhaité qu'elle se jette sur lui, qu'elle se blottisse dans ses bras ou même qu'elle le morigène pour son inconscience à être resté sur place pour affronter le danger. Ou encore qu'elle l'assaille de questions sur ses pouvoirs retrouvés. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle aborde cet épineux sujet en premier lieu. Il se composa un air neutre et fit son possible pour que sa voix ne trahisse pas son agacement.
« Est-ce une surprise ? Je pensais que tu savais tout de moi, après avoir dévoré tous tes précieux livres de mythologie. » Ironisa-t-il.
Il vit un éclair de douleur traverser ses beaux yeux gris mais se contrôla pour ne pas se laisser affecter.
« D'après mes précieux livres, tu n'es sensé être qu'une légende, un mythe. Je n'ai pas spécialement fait attention à Sigyn dans toutes les histoires que j'ai lues. Du peu que je m'en souvienne, je ne crois pas qu'elle était une psychopathe jalouse et sadique. » Grimaça la jeune femme.
« Il y a parfois des choses, dans la vie, qui font changer les gens. » Philosopha le dieu.
« Tu es marié Loki… » Répéta Abie, la voix légèrement tremblante. « Ce que l'on fait… c'est… »
« Délicieusement agréable. » Ironisa l'Asgardien en croisant les bras.
« C'est immoral ! Je ne suis pas ce genre de femme, à être la maitresse d'un homme marié ! » S'emporta la jeune femme, avant de porter la main à sa tête en fermant les yeux. Loki ne put s'empêcher de s'approcher d'elle et de poser une main fraîche sur son front.
« Tu es encore faible. Tu devrais te reposer. »
Elle appuya légèrement sa tête contre sa main et ouvrit les yeux en reculant, rompant le contact.
« Loki… Nous devons avoir cette discussion. »
Il fut agacé de son insistance et recula pour se caler nonchalamment contre le mur.
« Que veux-tu que je te dises ? Sigyn et moi ne vivons plus ensemble depuis des siècles. Plus rien ne nous lie hormis le lien officiel du mariage, mais nous n'avons rien en commun. Je ne la considère plus comme une épouse depuis bien longtemps. De plus, elle me déteste cordialement. »
« Mais elle reste ta femme. »
« Le divorce n'est pas chose aisée sur Asgard et encore moins pour un Dieu. »
Abie soupira et consentit à rejoindre son lit, sur lequel elle posa le bout de ses fesses, l'air très fatigué.
Elle pencha alors la tête sur le côté, dégageant délicatement le bandage qui enserrait son cou et le pansement qui recouvrait le haut de sa poitrine. Elle grimaça lorsque le sang séché accrocha un peu la gaze, et leva le menton. Loki vit alors sa blessure et serra les poings jusqu'à s'enfoncer les ongles dans les paumes.
« Elle a dit que même ta magie ne pourrait rien faire pour l'effacer. » Annonça Abie d'une voix faible. Le mot « jävla » (4) était gravé à même sa peau, encore suintant de sang, strié de lignes violacées là où la Déesse vengeresse avait laissé trainer la lame de sa dague.
« Elle paiera pour ça. » Gronda Loki, l'air se chargeant d'électricité. Abie vit avec stupeur les lumières vaciller et le mobilier de la chambre se mettre à trembler. Elle remit le pansement en place et posa une main fraîche sur le bras du dieu, tremblant de colère. Le contact de sa peau sur la sienne sembla l'apaiser et les meubles cessèrent de tanguer.
« Calme-toi. Plutôt que de chercher vengeance, essaie plutôt de trouver une solution pour effacer… ça. » Dit-elle doucement.
Il baissa les yeux sur elle, et elle ne put s'empêcher de se noyer dans ses yeux verts, brillants comme deux feux d'émeraude. Il leva la main et la posa délicatement sur sa joue avant de laisser glisser ses doigts sur son menton et son cou, pour se poser sur le bandage qui dissimulait sa blessure.
« Je peux peut-être apporter un peu d'aide dans le processus de guérison. Sigyn a sûrement fait en sorte que sa blessure cicatrise mal et lentement, mais si je ne peux pas l'effacer, je peux en revanche faire mon possible pour que cela guérisse convenablement – et rapidement. » Annonça Loki, l'air concentré.
« Je… je voudrais juste une chose, avant tout. » Demanda Abie d'une toute petite voix.
Il constata qu'elle avait les yeux brillants, comme si elle retenait à grand peine ses larmes.
Il garda le silence et elle poursuivit.
« J'aimerais juste… juste que tu me prennes dans tes bras. » murmura la jeune femme sans lever les yeux sur lui.
« Tu te laisserais enlacer par un homme marié ? » Répondit Loki d'un ton cynique. Elle baissa la tête.
« S'il te plait… »
Il retint un léger sourire ironique et prit place sur le lit, enroulant ses bras autour de la frêle jeune femme, qui se blottit contre lui en glissant ses mains de part et d'autre de sa taille, calant son visage au creux de sa poitrine.
« Tu es très impressionnant quand tu es habillé comme… »
« Comme ? »
« Je n'arrive pas à croire que tu es une sorte de dieu. » Maugréa Abie, le nez toujours enfoncé dans sa tunique. Il laissa échapper un petit rire et glissa une main dans ses cheveux.
« Une sorte de dieu ? Mais je suis un dieu à part entière, amour. Tu le savais depuis le début pourtant. »
« Ce n'est pas pareil. Quand je t'ai récupéré en plein désert, tu ressemblais plus à un évadé d'Alcatraz qu'à une puissante divinité extra-terrestre. »
« Je ne sais pas si je dois le prendre comme un compliment… »
« Ça n'en était pas un. » Pouffa Abie, avant de grimacer. Il la sentit se tendre entre ses bras et lui releva le menton.
« C'est douloureux. » Affirma-t-il, plus un constat qu'une question.
« ça brûle… Les médecins me donnent de la morphine, mais ça ne cicatrise pas. Au moins ça ne saigne plus… »
« Tu permets ? » demanda Loki, une main sur le pansement qui recouvrait le haut de sa poitrine. Abie hocha la tête et recula.
Délicatement, le dieu écarta les bandages et décolla précautionneusement la gaze.
Il serra les dents de colère en voyant le mot injurieux gravé à même la peau en lettres de sang.
En douceur, il déposa sa main fraîche sur la plaie. Abie pinça les lèvres et ferma les yeux.
« Cela risque d'être un peu plus douloureux encore, mais je fais au plus vite. » Expliqua Loki, la mine concentrée.
Abie froissa le drap entre ses mains et retint un gémissement de douleur alors qu'une chaleur brûlante irradiait de la paume de Loki, posée sur sa peau. Elle sentit de détestables picotements courir sur sa plaie, et soudain, tout cessa.
Surprise, elle rouvrit les yeux. Le dieu avait enlevé sa main et semblait relativement satisfait.
Abie baissa les yeux et vit avec étonnement de multiples entrelacs orner sa blessure. Les lettres n'étaient presque plus visibles, noyées dans une succession d'arabesques, de courbes et de traits, comme si au lieu d'un mot, c'est une sorte de lierre qui avait été dessiné à même sa peau.
« C'est… » Hésita la jeune femme.
« Tu es toujours blessée et marquée. Contre cela je ne peux rien. Tu me vois navré d'avoir ajouté quelques plaies, mais dans l'ensemble, l'insulte a disparu… »
« C'est parfait. » Le coupa Abie. « Je n'avais jamais réfléchie à me scarifier un jour. J'étais plutôt dans l'optique tatouage, ou même piercing, mais là, je suis sûre que personne n'aura le même que moi… » Ironisa la jeune femme, pâle mais souriante. Elle remit le bandage en place avec précaution, et sans prévenir, se colla étroitement contre son amant, manquant de le faire basculer en arrière. Il referma une nouvelle fois ses bras sur elle, amusé.
« Si te mutiler de la sorte déclenche de tels élans d'affection, je vais réfléchir à te déchiqueter plus souvent… » Ironisa le dieu.
« Idiot. » Maugréa la jeune femme, le visage à nouveau enfouie contre le torse de l'Asgardien.
Ils demeurèrent ainsi quelques instants dans un silence confortable.
« Elle va revenir, hein ? » Demanda Abie d'une toute petite voix.
« C'est plus que probable. Mais il y a une différence, maintenant. »
La jeune femme releva la tête.
« Jusqu'à hier, j'étais un pauvre petit humain. Ce matin, je suis à nouveau un dieu. Quiconque s'avise de poser la main sur toi est un homme mort. »
« Sigyn est une femme. Enfin, je crois. J'espère. »
Loki leva les yeux au ciel.
« Tu es incorrigible. »
« C'est pour ça que tu m'aimes. » Lança Abie en riant, avant de se figer. Elle sentit ses joues s'empourprer et baissa la tête pour dissimuler son trouble.
Loki resta de marbre un instant.
« Sans doute, oui. » Se contenta-t-il de répondre, et la jeune femme sentit son cœur manquer un battement alors qu'il déposait un baiser sur son front.
Finalement, à contrecœur il se leva, laissant une main trainer sur sa joue.
« Je reviendrais. » Lui promit-il avant de quitter la pièce.
Abie se recala dans son lit en soupirant, se sentant lasse, sa poitrine et son ventre douloureux. Lasse, mais heureuse. Elle ferma les yeux et ne tarda pas à se rendormir.
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« Je ne savais pas que le SHIELD avait une de ses bases secrètes à Wichita… » Remarqua Tony Stark alors qu'ils émergeaient de la structure souterraine dans un hummer noir aux vitres teintées. Un agent lambda de l'organisation les avait menés vers la surface, à proximité de l'aérodrome civil.
« Comment le SHIELD peut réussir à planquer un tel réseau souterrain en banlieue d'une ville aussi conséquente ? » Questionna Banner en enfilant ses lunettes de soleil pour se protéger de l'intense luminosité au zénith.
« L'agence possède vingt huit bases secrètes comme celle-ci sur toute la planète, plus un bon milliers de petits bunkers sécurisés qui servent de repli aux agents de terrain pouvant en avoir besoin. » Annonça tranquillement Tony, ses Ray-Ban à trois cent dollars sur le nez.
« Comment est-ce que tu sais ça Stark ? » Interrogea Steve, surpris.
« J'ai mes sources. » Répondit le milliardaire en souriant.
« Dis plutôt que tu as piraté le serveur du SHIELD. » Répliqua Banner.
Tony ne répondit rien et se cala plus confortablement.
« J'ai demandé à Pepper de nous envoyer un jet de Stark Industries à l'aérodrome. Tant qu'on en sait pas plus sur les intentions de cette fichue déesse en colère et de ses copains Chitauri, on reste en alerte mais c'est inutile de rester collés aux basques de Fury. Donc si quelqu'un veut rentrer à New-York, j'ai de la place »
Banner hocha la tête et Steve déclina l'invitation.
« J'ai… euh… un rendez-vous à Wichita, ce soir. »
Tony, surpris, se redressa subitement.
« Répète un peu ce que tu viens de dire ? »
« J'ai un rendez-vous à Wichita. Donc je vais rester encore un peu. Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? »
« Un rendez-vous avec quelqu'un ? » Insista Stark.
« Tu sais Tony, les gens normaux ont des rendez-vous avec des gens réels. Il n'y a que toi qui aies rendez-vous avec Jarvis ou tes armures. » Ironisa Bruce.
« Mais Jarvis est réel ! Bruce, tu te rends compte ? Notre petit garçon devient un homme ! » S'exclama Tony en joignant les mains d'un air dévot. Steve sentit ses joues rosir.
« Stark, tu es ridicule. Arrêtes de m'importuner. »
« C'est qui ? Je veux tout savoir. » Insista le milliardaire en ouvrant sa bouteille d'eau pour en descendre une rasade.
« Darcy Lewis. » Répondit le militaire sans hésitation.
Stark manqua s'étouffer avec sa gorgée et recracha le liquide en spray sur le visage de Bruce.
Celui-ci sursauta, bras écartés et visiblement contrarié.
« Tony, merde ! Tu pourrais faire attention ! C'est dégoûtant… »
Effrayés, Stark et Rogers dévisageaient Bruce, guettant le moindre signe de colère. Celui-ci soupira.
« Détendez-vous les gars… Je gère. » Claqua le scientifique d'un ton sec avant de sortir un mouchoir pour s'éponger le visage.
« Darcy Lewis… comme dans Darcy Lewis, la plantureuse assistante de Jane Foster bientôt Jane d'Asgard ? » Poursuivit Tony.
« Tu connais une autre Darcy Lewis ? » S'agaça Steve.
« C'est trop facile. Tu as lâché le morceau sans que je n'aie besoin de t'asticoter. Tu me caches quelque chose. » Affirma le milliardaire.
« Peut-être. Peut-être pas. En tout cas tu n'en sauras rien. » Répondit Steve en souriant, alors que leur véhicule venait de s'immobiliser.
« Terminus, Aérodrome de Wichita ! Votre jet est déjà là Monsieur Stark. » Annonça leur chauffeur.
« Quoi ? Déjà ? Il attendra ! Rogers, tu ne vas pas t'en tirer comme ça. »
« Oh que si. » Insista Bruce, se saisissant de la manche de Tony en le tirant vers l'extérieur. « Tu ne voudrais pas faire attendre Pepper ? »
« Mais Bruce ! Tu vois pas qu'il se fout de nous ? » Protesta le milliardaire alors que Banner, les yeux au ciel, le trainait sans ménagement pendant que le chauffeur sortait leurs bagages du coffre.
Steve, resté dans le véhicule, vit Tony gesticuler de mécontentement, toujours poussé par Bruce vers la rampe d'accès au petit avion. Le chauffeur reprit place au volant.
« Capitaine ? Où dois-je vous conduire ? »
« En centre-ville, officier. Au Chester's, sur Webb Road. Ou plutôt, non ! Connaissez-vous une adresse de concession de motos ? »
« Hmmm je crois que oui, Capitaine. On y va ? » Répondit l'officier, aimable.
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Au bout d'une demi-heure, le hummer déposa le grand blond devant un grand parking couvert de véhicules à deux roues de toutes sortes. Ravi, Steve ordonna à son subordonné de rentrer à la base et se dirigea vers l'entrée du bungalow qui faisait office de bureau.
Une quinzaine de minutes après son arrivée, c'est un Rogers heureux qui repartait du magasin au guidon d'un superbe engin à la ligne vintage et aux cylindres rugissants. Prudemment, le militaire serpenta dans les rues animées de Wichita, demanda trois fois sa route, pour finalement se retrouver sur Webb Road. Il remonta l'avenue, scrutant les façades, jusqu'à arriver enfin devant un joli petit bâtiment carré de briques roses (5). Il mit la moto sur la béquille et ne sachant pas s'il devait attendre dehors ou entrer, il opta finalement pour la deuxième solution.
L'intérieur de l'établissement était à la fois rustique et cossu, élégant et familial. Il s'approcha du comptoir pour indiquer qu'il avait réservé pour deux, à dix neuf heures.
Le serveur le mena jusqu'à une petite table entourée de confortables banquettes de cuir rembourrées, dans une petite alcôve. Il y prit place et commanda un verre de vin, l'établissement étant avant tout un bar à vins très réputé.
Il ne fallu qu'une petite dizaine de minutes d'attente pour que Steve voit s'ouvrir les portes sur Darcy, les joues rouges. La jeune femme portait un petit débardeur au décolleté plongeant sans vulgarité et un short dont la longueur frisait l'indécence. Il se surprit à la trouver très séduisante vêtue ainsi et sentit ses joues s'empourprer à cette pensée, avant de se racler la gorge pour reprendre contenance. La jeune assistante l'aperçut alors et un immense sourire illumina son visage. Steve lui sourit gentiment et la jeune femme vint prendre place face à lui, non sans lui avoir tendu la main pour la lui serrer. Sans réfléchir, Steve l'avait porté à ses lèvres et Darcy se pinça les lèvres pour retenir un petit rire.
« Steve ! Vous êtes naturellement galant comme ça, ou c'est Thor et ses manières princières qui vous inspirent ? »
« Je me flatte d'être un garçon bien élevé. Cela vous a déplu ? » S'inquiéta Captain America, soudain embarrassé.
« Mais pas du tout ! Je trouve ça mignon comme tout. » Répondit la brune d'un ton joyeux tout en s'asseyant sur la banquette.
Ils prirent rapidement commande, un verre de vin à la main alors que le restaurant se remplissait et qu'une ambiance agréable se répandait ainsi qu'un air de country flottait dans l'air.
Quand ils quittèrent les lieux alors que la nuit venait de tomber, après cinq ou six verres de vin, douze fous-rires, trois heures de déballage de vie, de secrets, d'anecdotes et de confidences plus ou moins sérieuses, Steve se dit que finalement, le monde moderne n'avait pas que des désavantages. La jeune brune pendue à son bras, il regagna sans se presser sa moto et en avisant l'engin, Darcy ouvrit de grands yeux.
« C'est à toi ? » Questionna la jeune femme. Exiger du Captain qu'il ne l'appelle plus « Miss Lewis » avait déjà été un exploit en soi, mais devant son insistance il avait également concédé le tutoiement.
« Pas exactement. La mienne est à New-York, celle-ci est en location à la concession du coin. Vu que je dois rester ici pendant encore quelques temps, sur ordre du Directeur Fury… » Raconta Steve. Darcy posa une main timide sur le guidon.
« Tu crois qu'on pourrait… faire un tour ? » Hésita la jeune femme.
« Et bien, avec plaisir ! » Steve afficha un grand sourire et grimpa en selle, ravi de sentir les bras de la jeune femme lui serrer la taille alors qu'elle avait pris place derrière lui.
Il démarra et ils s'offrirent une demi-heure de pérégrinations dans les rues de la ville, avant de revenir vers le restaurant où Darcy avait garé le vieux fourgon qui servait de labo ambulant à Jane et elle-même.
Lorsqu'elle descendit de la moto, elle avait les cheveux en bataille et les yeux brillants, enchantée.
« Merci Steve. C'était vraiment chouette ! » S'exclama la jeune femme.
« De rien, le plaisir est partagé. » Il hésita. Darcy ne le laissa pas longtemps dans l'embarras.
« Tu crois que tu pourrais te libérer demain soir ? Cette fois c'est moi qui invite. Il y a un resto italien pas très loin, ils font de ces pizzas ! Tu dois absolument goûter ça avant de quitter ce trou de bouseux. » Affirma la jeune femme en riant.
« Ce n'est pas très aimable pour les habitants du Kansas… Demain soir ? Je pense que je pourrais. » Répondit Steve, un léger sourire sur le visage.
« Super ! Je t'envoie un sms dans la journée pour te donner l'adresse. Tu sais lire des sms ? »
« Je… oui, j'ai appris récemment. Ce n'est pas évident, mais Clint dit que j'ai fait des progrès, alors… Oui, je devrais m'en sortir. »
« Merveilleux ! A demain alors ! » Conclut Darcy en s'éloignant d'un pas ou deux.
Soudain, elle fit volte-face et revint vers lui.
« Zut ! J'ai failli oublier ! »
Steve la regarda revenir vers lui, surpris.
« Quoi donc ? »
« Ça. » Répondit la jeune femme en agrippant à deux mains les pans de sa chemise pour le forcer à se baisser à sa hauteur. Surpris, Steve inclina la tête et la jeune femme l'embrassa.
Il resta de marbre l'espace d'une demi-seconde et retrouva finalement l'usage de ses pensées en posant délicatement ses mains sur les hanches de la brune.
Elle rompit rapidement le baiser, légèrement rougissante alors que Steve semblait tout à fait confus.
« Je… je suis désolé Darcy, je… »
« Mais de quoi ? » Le coupa la jeune femme en riant. « C'est de ma faute ! À demain Steve, passe une bonne nuit. » Conclut à nouveau la jeune femme en lui faisant un clin d'œil avant de rejoindre son van.
Rogers resta estomaqué pendant quelques instants en regardant la jeune femme peiner à démarrer le vieux moteur, qui obtempéra dans un bruit effroyable avant de s'éloigner.
Il sentit un sourire niais s'épanouir sur son visage et en secouant la tête, reprit ses esprits et enclencha le moteur, s'éloignant dans la circulation pour rejoindre la base, à l'extérieur de la ville.
Son insertion dans le monde moderne n'était peut-être pas si désespérée que ça après tout.
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Voilà ! j'espère que ce petit aparté "Steve/Darcy" vous aura plu ^_^
Je ne suis pas fan des "Steve Rogers est un gros puceau maladif et timide jusqu'à rester chaste ad vitam", je pense plutôt que c'est un homme d'une grande galanterie (et timide, certes) mais eh ! c'est pas un ado de 13 ans quand même ! pis à mes yeux, la personnalité dynamique de Darcy Lewis s'accorde parfaitement avec le caractère du Caps :)
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Pour mes anecdotes :
(1) : il s'agit là de la véritable histoire telle qu'elle est contée dans la mythologie Scandinave ; à un détail près pour la suite de l'histoire (où j'ai pris mes libertés) : Sigyn est restée aimable, dévouée et fidèle à son époux. Vous comprendrez qu'un tel comportement n'aurait pas convenu à ma version de Sigyn v_v
(2) : Vous aurez bien sûr ce clin d'œil à un délicieux passage du films "The Avengers"... J'ai adoré cette réplique de Loki, quand Iron-Man embarque Thor... xD
(3) : Moins facile à déceler, celle-là. Un Loki en slip de bain pour la première à me trouver le film dont ce petit dialogue est issu !
(4) : jävla signifie "put*a*i*n" en suédois. (Je mets des astérisques dans mon mot pour être sûr que FF va pas me le censurer...). Il m'a semblé logique que la langue des Asgardiens soit le suédois, bien que je parle + facilement le danois (et que danois et suédois partagent le même folklore mythologique). Et c'était + joliment écrit en suédois ^^
(5) : Le Chester's existe réellement à Wichita ! si vous êtes curieuses, vous pouvez chercher sur gogole :p
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Le chapitre 16 est écrit... à dimanche ! (et si le cœur vous en dit de reviewer huhu)
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