Bonjour à vous,

J'espère que vous allez bien ^^

Moi je suis d'excellente humeur car j'ai visité un appartement pour l'acquérir et ma proposition d'achat a été retenue *^^*. Donc déménagement sous peu, j'ai hâte ! Le tout annoncé la veille de mon anniversaire là j'étais aux anges, c'était le beau cadeau surtout sur mon coup de cœur.

Donc peut-être que d'ici quelques semaines les publications seront perturbées, mais je vous tiendrai informée, pour l'heure ce n'est pas d'actualité, on m'a annoncé lundi soir que mon offre était acceptée, donc c'est tout récent.


C'est le chapitre le plus long écrit à ce jour : 15 pages

J'espère que vous apprécierez.


WARNING :

Sur la première moitié du chapitre un insecte va morfler un peu (comprendra qui pourra), mais il le mérite. Donc même si j'ai pas détaillé, c'est évoqué et un poil décrit, donc si vous êtes sensible à la violence je vous avertis.

Sur la seconde moitié du chapitre on a du lemon.


Chapitre 67 : L'Adorée de ces hommes

[POV Crocodile]

Après notre déjeuner Ariel nous laisse car elle veut démarrer le collier qu'elle a promis à Silvers Rayleigh et la bague de Benn.

Une fois seuls Benn et moi on se regarde :

- Et si nous allions rendre une petite visite à la petite pourriture qui croupie sur le Red Force ? Proposai-je.

- Excellente idée, je pense que Shanks et les autres se sont fait un plaisir de traiter notre ami comme il se doit, il serait dommage de ne pas avoir le retour de notre « invité » sur les services proposés, me répondit Benn avec un petit sourire mauvais.

- Je n'aurai pas mieux dit, allons-y il ne faudrait pas faire attendre plus longtemps notre « convive », ce serait particulièrement déplacé et impoli de notre part.

Ainsi, Benn et moi on décampe et on se dirige sur le Red Force, Benn avertit le Roux que nous allons voir notre prisonnier et il nous accompagne avec quelques hommes quand on arrive.

Une fois à sa cellule, je le retrouve dans un état lamentable, clairement il a perdu de sa superbe en moins de 24h. Il a été dépouillé de ses vêtements de mafieux, il ne lui reste que ses sous-vêtements et vu comment il fait relativement froid dans sa cellule, je pense que cela a dû calmer ses ardeurs… du moins je l'espère pour lui. Et puis le Roux et ses hommes l'ont certainement torturé, car il a pas mal d'ecchymoses et même quelques entailles ici et là.

Benn me fait signe de la main qu'il me laisse le champ libre, je souris et m'approche de notre homme, je me saisis de sa mâchoire de ma main et je n'ai aucun scrupule à serrer mon emprise, je veux qu'il ait mal :

- Si tu es le petit-fils de Scorpion tu dois être Frelon. Dis-moi ton grand-père n'avait donc pas dit que nous avions un accord ? Et qu'aucun de ses hommes ne devaient faire le moindre mal à ma précieuse Ariel ?

- Parce que tu crois que ça allait m'arrêter ? Cracha Frelon.

Je le regarde avec froideur :

- Tu n'es qu'un petit imbécile.

- Je….

Je presse sa gorge et le plaque contre le mur l'empêchant de parler :

- Ecoute-moi bien petit con, petit merdeux, ce n'est pas parce que Scorpius est la deuxième plus grosse menace de ce monde après Dragon et ses révolutionnaires, que tu pouvais te permettre de faire n'importe quoi. J'ai des informations innombrables sur votre organisation, tu as eu tort de me défier. Certes le Baroque Works était une structure bien plus petite par rapport à vous et peut-être que tu t'es cru intouchable et puissant, mais j'avais des atouts que Scorpion aurait préféré que je n'utilise pas. Maintenant que l'accord est rompu, grâce à toi, dis-moi quelle raison j'ai de me retenir de livrer toi et tes pairs ? Je peux faire tomber Scorpius, la seule raison pour laquelle je ne l'ai pas fait c'était pour assurer la sécurité d'Ariel. Si toi et tout Scorpius vous vous étiez tenus tranquilles je vous aurai foutu la paix, maintenant je vais m'employer à te faire tomber, toi, ton père, ton grand-père et vos hommes de mains sans exception. N'oublie pas qui je suis, j'étais un Grand Corsaire pendant plus de deux décennies, il y avait une raison à cela, tu aurais dû te méfier et ne pas me titiller. Surtout qu'en plus Ariel est la protégée de deux empereurs, quelle folie furieuse de t'en être pris à elle.

Je le relâche, il tombe par terre et tousse comme un dératé :

- J'avais de l'estime pour toi Crocodile, mais ça t'a rendu bien faible d'aimer cette chienne….

Je le saisis par le cou de mon crochet et lui donne un coup de poing dans le ventre le faisant cracher du sang :

- Elle s'appelle Ariel Castelrelli, articulai-je. Puisque tu aimes tant souffrir, autant te donner une bonne leçon avant de te livrer à la Marine, après-tout on doit te livrer vif de préférence, mais cela ne veut pas dire que tu dois arriver en bonne santé. Benn veux-tu te joindre à moi pour tabasser ce misérable ? Cela me démange depuis le retour d'Ariel.

- Je craignais que tu ne partages pas ce doux plaisir, sourit-il avec un petit air sadique.

- Voyons je suis plus partageur qu'on ne le pense, cela m'attriste fortement que tu sous-entends le contraire, fis-je faussement outré.

- On vous le laisse, nous nous sommes bien amusés pendant que vous étiez avec Ariel, on va regarder, on a pris soin de pas trop l'abimer on voulait voir deux hommes amoureux en action, nous prévient le Roux.

Lui et ses hommes sont aux premières loges, bouteilles et bouffes sous le bras, je souris devant cette attitude, cela va faire comprendre à ce petit merdeux qu'il va être l'objet d'un spectacle bien sordide et humiliant : sa déchéance.

Benn et moi on s'approche avant de se saisir de Frelon et on se défoule sur lui.

Pendant que nous étions en train de refaire le portrait de ce chien, le Red Force était parti en direction de Lunssar afin que nous puissions livrer cet imbécile à la Marine deux heures plus tard.

Nous avions cagoulé notre otage et habillé sommairement, juste assez pour cacher son tatouage, celui qu'arbore tous les hommes de Scorpius.

Tous les habitants s'écartent quand ils nous voient débarquer, les souvenirs de l'arrestation et de la tentative d'exécution d'Ariel étaient encore présents, après tout c'est sur cette île que tout ce drame a commencé.

Nous entrons dans la base de la Marine qui évidemment tente de nous arrêter :

- Nous sommes venus en paix, avertis-je avec sourire mauvais. On vous livre Frelon le numéro 3 de Scorpius.

- QUOI ?!

On ôte la cagoule de ce dernier et on lui ôte la veste de fortune qu'il porte révélant le tatouage incriminant :

- Et ce n'est pas tout, repris-je.

Je plonge ma main dans mon corps de sable et j'en extrais un dossier bien épais de plusieurs centimètres :

- Ceci ce sont toutes les infos que j'ai sur Scorpius, leurs noms, projets et autres informations aussi utiles que sensibles, continuai-je.

- Tu mens ce n'est pas possible ! S'écria Frelon.

Je souris sadiquement à ce petit novice qui clairement était terrifié à la vue de l'épais dossier que je tiens dans ma main :

- Tu aurais dû être plus méfiant, tu n'imagines pas combien je suis spécialisé dans la recherche d'informations. Est-ce que tu comprends mieux pourquoi le Gouvernement m'avait recruté ? Bref passons, je ne suis pas sans ignorer que la récompense, en cas de capture d'un membre de Scorpius ou bien la divulgation d'informations, n'a pas de limite. Appelez Kong votre Chef des Armées, dites-lui nos revendications. Nous voulons deux choses, tout d'abord que Benn Beckman et moi-même soyons graciés de nos crimes pour la simple et bonne raison qu'on veut vivre au grand jour et librement auprès de la femme que nous aimons à savoir Ariel Castelrelli. Et là vient notre deuxième revendication, qu'aucun mal soit fait à Ariel Castelrelli, nous ne saurions tolérer si elle est capturée pour je ne sais quelle raison, comme être un moyen de pression de choix sur ma personne ou celle de Benn Beckman. Cela inclus aussi le fait qu'Ariel ne peut être revendiquée par un Dragon Céleste, nous voulons une protection illimitée sur elle.

Je vis les soldats de la Marine déglutir, jusqu'à ce que le plus haut gradé de cette base se décide à prendre son escargophone :

- Capitaine… vous allez vraiment…, commença un soldat.

- Silence ! Scorpius est une vraie plaie pour le Gouvernement, ce que dit Sir Crocodile est exact la récompense pour la capture ou la délivrance d'informations est sans limite.

Je souris devant cet homme raisonnable, bien que terrifié par nos présences, cependant il s'exécute et passe son appel :

- Bonjour… j'aimerai avoir immédiatement le Chef des Armées, cela concerne Scorpius, un de leur homme nous est livré… ainsi que tout un dossier sur Scorpius.

Et même pas 10 secondes après Kong est au bout de l'appel et nous échangeons :

- Une grâce totale…, vous savez très bien que je n'ai pas le pouvoir de décision.

- Mais vous avez le pouvoir d'entrer en contact avec les cinq doyens, répliquai-je. Si nous n'obtenons pas satisfaction nous repartirons avec notre Frelon et je garderai précieusement ces informations, je suis certain que je pourrais le vendre à très bons prix auprès de royaumes ou d'organisations criminelles rivales à Scorpius.

- Vous êtes perfide Sir Crocodile.

- Merci du compliment, souris-je.

- Je reviens vers vous dès que possible, je vais soumettre vos revendications.

Il coupa l'appel et donc, le Roux, ses hommes et moi-même attendirent.

[POV Kong]

Une grâce… en soit Sir Crocodile risque de l'avoir assez facilement, je ne suis pas sans ignorer que c'est lui qui nous a délivré récemment des tonnes d'informations sur des criminels.

Et aussi invraisemblable que celui puisse paraître, cette femme, Ariel Castelrelli, je suis certain que c'est la source de ce revirement de situation. Sir Crocodile a été l'un de nos meilleurs Grands Corsaires, car c'est un homme extrêmement brillant, il avait un talent rare de nous débusquer les pirates et de nous les remettre. Quel gâchis qu'il ait préféré la criminalité à devenir soldat dans nos rangs….

Après avoir échappé à son arrestation Sir Crocodile n'avait aucune raison de nous aider, mais si cet homme a été l'amant de Castelrelli et qu'il l'aime, elle a pu lui demander d'agir pour arrêter tous ces criminels. Castelrelli est celle qui a imploré Barbe Blanche et Shanks le Roux d'épargner nos femmes et nos hommes, si elle n'avait pas été là j'ignore comment on aurait fait, car nos meilleurs éléments étaient réunis à Marineford. Même si nous avions envoyé nos soldats restant disséminés aux quatre coins du monde pour libérer nos troupes des Empereurs, on aurait perdu d'avance. Nous avions donc décidé d'assurer la protection de nos concitoyens et de tenter des négociations avec les Empereurs plutôt que de les attaquer frontalement.

Qu'on le veuille ou non… nous devons énormément à Castelrelli.

Quant à Benn Beckman cet homme est du même calibre que Sir Crocodile, c'est aussi une tête, un excellent stratège et il n'est pas du genre à faire des victimes gratuites. Donc oui il est dangereux, car c'est un pirate et un excellent combattant de renom, mais si on ne le cherche pas il n'ira pas au-devant du conflit.

Quant à Ariel Castelrelli, dans les faits on n'a rien à lui reprocher, c'est même plutôt l'inverse.

Si cela ne tenait qu'à moi je serais prêt à accepter la demande de Sir Crocodile, mais ce n'est pas le cas. Alors je prends contact avec les cinq doyens et je leurs expose les faits.

Nous discutons longuement, mais finalement je ne suis pas si surpris qu'ils acceptent de gracier Sir Crocodile et Benn Beckman et d'assurer une protection illimitée à Ariel Castelrelli. Scorpius est juste la menace numéro deux après les révolutionnaires, les cinq doyens ont trop à y gagner de voir Scorpius tomber.

Je reçois donc par escargofax les accords des cinq doyens qui proclament la grâce totale de Benn Beckman et Sir Crocodile et la protection illimitée d'Ariel Castelrelli et je décide de rappeler la base qui m'a contacté :

- Vos revendications ont été acceptées, toutes sans exception, je vous envoie par escargofax les documents et une publication spéciale dans les journaux aura lieu pour annoncer que vous êtes blanchis.

[POV Crocodile]

Je souris largement, intérieurement je suis soulagé, surtout pour Ariel, je réceptionne avec Benn nos grâces et je lis attentivement le document concernant Ariel et je suis plus que ravi.

Je donne le papier à Benn pour qu'il le lise, avant de me tourner vers les soldats de la Marine :

- Tenez, voici le dossier sur Scorpius, envoyez tout le dossier à ce cher Kong devant moi. Je veux être certain que Scorpius tombe et n'ait pas le temps de réagir.

Le Capitaine de la base hoche la tête et s'exécute et Kong nous confirme la bonne réception de mon dossier, il est même effaré de la quantité d'informations que je détenais.

- Maintenant Kong je vous laisse vous occuper de Scorpius et je vous remercie pour votre aide, saluai-je sommairement avant de me partir.

Le Roux, Benn, leurs hommes et moi on se retira pour retourner sur Piacere, l'esprit tranquille.

[POV Ariel]

J'étais triste de quitter un peu à contre cœur Benn et Crocodile pour aller réaliser le collier de Rayleigh et aussi la bague de Benn. Mais bon je les revois ce soir et puis cela me permettra de voir mon père adoptif :

- Bonjour papa, saluai-je en arrivant à son atelier.

- Ma fille !

On s'enlace avant de se séparer :

- Papa je dois réaliser un collier, est-ce que je peux utiliser l'atelier et te racheter de l'or ?

- Oui tu peux évidemment, l'atelier est autant à toi qu'à moi, mais pourquoi veux-tu me racheter l'or ?

- Bah je ne veux pas que ce soit une charge pour toi, répondis-je comme si c'était logique.

- Mais ma fille tu en hériteras plus tard, non, non tu prends ce dont tu as besoin ma chérie et fait ce qui te plait. Je te demanderai juste de tenir un cahier avec tes réalisations, je veux voir tes œuvres et cela te servira plus tard à montrer ton talent.

- Papa… je sais que j'en hériterai plus tard, mais laisse-moi payer le matériel, s'il te plait…

- Non ma fille, garde ton argent et fais-toi plaisir avec.

- D'accord…, finis-je par dire après un contact visuel prolongé. Merci papa… je t'aime.

Mon père me sourit et m'embrassa le front :

- Allez installe-toi et montre-moi ton projet.

Je m'assoie et je lui montre mon croquis, lui expliquant l'histoire derrière le collier destiné à Shakky.

- Oh mais c'est magnifique, je suis impatient de voir le rendu final.

- Moi aussi, souris-je émue.

- Alors au travail.

Ni une ni deux, je me lève d'un bond et rassemble tout ce dont j'ai besoin pour commencer le collier. Cela m'avait manqué de travailler.

Je ne perdis pas une seconde de plus et je commençai par la petite étoile.

Les heures défilèrent sans que je m'en rende compte, j'avais fini le pendentif et commencé la chaine, mais il me restait encore pas mal de maillons à réaliser pour faire une longueur suffisante. Je pense que j'aurais fini demain.

Gino s'approcha et regarda ce que j'avais déjà fait :

- Oh c'est splendide Ariel, tu es vraiment douée et délicate dans tes manipulations. Je t'ai observé tout à l'heure de temps en temps, tu as vraiment un brillant avenir.

- Merci papa, c'est vrai que ça serait bien si je peux en vivre, j'aimerai bien vendre mes créations...

- Il te suffit de te lancer ma grande, que dirais-tu de réaliser quelques modèles ? Je pourrais les exposer et les vendre.

- Vraiment ? Pourquoi pas... si tu penses que ça peut plaire.

- Prends confiance ma grande et puis on pourra soumettre ta candidature sur des concours de joaillerie pour te faire connaitre.

- Des concours ?

- Mais oui, ça peut être une belle opportunité.

- Pourquoi pas, mais pour l'instant je veux finir ce collier et faire une bague pour Benn.

- Benn Beckman ?

- Oui…

- Serais-tu amoureuse ?

Je rougis et mon père m'enlaça :

- Je suis content pour toi ma chérie.

- Moi aussi, j'ai avoué hier soir mes sentiments à Benn… mais… tu sais il n'y a pas que lui… j'aime deux hommes, avouai-je doucement.

- Tu sembles avoir honte de m'avouer ça.

- Cela ne te pose pas problème ?

- Pas du tout, c'est plutôt courant et puis honnêtement je veux te voir heureuse. Alors qui est le deuxième ? Laisse-moi deviner c'est Sir Crocodile, ce corsaire qui a participé à ton sauvetage et à qui tu avais fait une bague.

- Oui… en plein dans le mille.

- Ils ont l'air de te faire du bien, je te trouve plus rayonnante et c'est tout ce qui compte à mes yeux.

- Merci papa, j'avais un peu peur de t'avouer que j'aimais deux hommes, j'ai toujours pensé être en couple avec qu'un homme, mais je vois qu'effectivement ça n'a rien d'exceptionnel les couples pluriels.

- En effet ma chérie, tu en as beaucoup, mais retiens ceci, quoi qu'il arrive ma fille je serais toujours de ton côté, je crois en toi, je t'aime et je ne veux que ton bonheur.

- Je t'aime papa ! Merci !

Je le prends dans mes bras et il referme les siens autour de moi :

- Ma chérie, ma grande fille….

On se sépare doucement et on se regarde ému :

- Allez file, je pense que tes amoureux t'attendent.

- Certainement, souris-je, peut-être même que je vais rentrer et retrouver un bon diner réalisé par leurs soins, ils savent cuisiner.

- Oh voilà une qualité intéressante, j'ai hâte de les rencontrer, mais pour l'heure savoure, tu m'as dit que tu t'es déclarée hier, c'est tout frais. Aussi profite de ta vie amoureuse avec tes chéris et quand tu te sentiras prête je serais ravi de les voir en face à face.

- D'accord, tu as raison, mais dans quelques temps, même si j'ai hâte de faire des présentations plus officielles.

- Je l'espère, car cela voudra dire pour toi que tu es dans une relation sérieuse et je te souhaite que ça devienne durable.

- Je pense que ça le sera, j'ai l'intuition que ce sont les bons.

- Alors il faut faire confiance à ton instinct.

Nous discutons tout en rangeant nos affaires, je nettoie mon plan de travail et je mets mon collier dans un écrin, Gino me propose de le placer dans un coffre-fort. J'accepte car il me dit que c'est sécurisé, alors je lui fais confiance.

- Allez passe une bonne soirée ma fille et je te dis à demain.

- Toi aussi papa, passe une bonne soirée et à demain.

On s'embrasse sur la joue avant de se faire un signe de la main comme dernière salutation.

Ensuite je fends l'air, courant pour retrouver au plus vite mes amours.

Je pose mes affaires dans ma chambre et trouve une note :

- Retrouve-nous à l'endroit où fleurit la Stellaviola… hum… oh je sais ! J'imagine que c'est là où Crocodile et moi on s'est baigné.

Ils me réservent une surprise j'ai l'impression, je retourne le papier et je vois une autre note.

- Ne mange pas…. Attend… on va faire un pique-nique en plein air ?!

Je me regarde, faut que je me change !

Je fonce me doucher rapidement et je troque mes vêtements, je mets un short, un haut avec un dos nu qui se noue à la nuque, je mets des bottes hautes pour la fraicheur de la soirée, comme j'ai un bas assez court.

Je me saisis de mon sac et j'y met une étole si j'ai froid, je me prends une gourde d'eau et je m'arrête là me disant que ce serait suffisant, je pars avant de piler, mon matériel à dessin !

J'embarque mon nécessaire, sait-on jamais, avant de cette fois partir pour de bon.

Je me mets à courir, je fredonne j'avais hâte de retrouver mes douces moitiés.

Je finis par ralentir le pas, je pense que je ne suis plus très loin, en tout cas je n'étais jamais venu ici en fin de journée, l'ambiance est légèrement différente et surtout je réalise qu'une partie de la végétation est phosphorescente, c'est magnifique !

Hum… ça sent… un feu de bois, le poisson … des légumes… ce sont mes cuisiniers ! Je n'ai qu'à suivre la délicieuse odeur pour les trouver :

- Qui est-ce ? Demandai-je rieuse en posant une main sur leurs yeux.

- Ariel, me répondirent-ils en cœur.

- Vous êtes trop forts ! Gloussai-je.

- Et toi bien trop belle et sexy, déclara Crocodile en glissant ses doigts sur la peau de mon dos.

- Oh il n'y a jamais de trop à mes yeux, reprit Benn en jouant aussi avec mon dos.

- Hum… il n'y a jamais trop de caresses, gémis-je.

Ils rient, ils m'incitent à m'asseoir entre eux et chacun explore un côté de mon dos me faisant tendre de bonheur.

- Quels doux soupirs tu produis ma beauté fatale, susurra Crocodile.

- Oh ça oui c'est excitant au possible, chuchota tendrement Benn.

- Moi… ce que je trouve excitant c'est d'entendre vos voix… dans mes oreilles, haletai-je.

Ils sourient de leurs effets sur moi avant de calmer leurs taquineries tactiles, car il était temps de passer à table. Ils m'ont préparé des brochettes aux poissons, crevettes et légumes, qui clairement donnaient envie.

- Attention à ne pas te bruler, me prévint Benn en tendant une première brochette.

Je la saisis et mords dedans à pleine dent, faisant fi de l'avertissement de Benn :

- C'est bon !

- Toujours aussi gourmande, rit Benn.

- Comment ne pas l'être ! Hum… d'où est venu l'idée de manger ici ? Demandai-je.

- Faut croire qu'on avait envie d'un autre bain de minuit, susurra Crocodile d'un côté.

- Avec toi enserrée dans nos bras, ajouta Benn de l'autre.

- Arrêtez de me mettre des images plaisantes dans mon esprit, gémis-je en rougissant.

Ils éclatent de rire, je déguste mes délicieuses brochettes, clairement ils savent me contenter, je mange avec entrain et je crois que de me voir avec appétit leur fait plaisir :

- Ah je me sens revigorée ! M'exclamai-je en m'étirant.

- Tu as bien encore de la place pour un dessert ? Demanda Crocodile.

- Toujours !

Là ils sortent des brochettes de fraises et de l'autre du chocolat au lait qu'ils font fondre dans une petite marmite au-dessus du feu, intérieurement je les remercie de ne pas m'avoir pris du noir qui aurait été trop amer :

- Ouvre la bouche belle Ariel.

Je vis Benn tremper les fruits dans le chocolat avant d'égoutter et de défaire avec les doigts une fraise de la brochette.

J'ouvre la bouche et la présente, et alors qu'il y va pour que je croque dans la fraise, j'attrape son poignet et me jette sur sa main pour tout engloutir et lécher consciencieusement ses doigts chocolatés :

- Tu n'es pas possible, rit Benn.

- Avoue que vous deux n'espériez que ça ! Souris-je.

- Oh que oui ça va être un plaisir de jouer avec la nourriture, me dit-il.

- Ce n'est pas bien d'ailleurs, fis-je.

- On s'en tape, coupa Crocodile en me présentant à son tour une fraise.

Je le regarde et je réitère ma connerie de tout gober, ses doigts inclus :

- Qu'elle est vorace, rigola Crocodile.

J'ai la bouche pleine et je suis en plein fou rire :

- Allez avale, me somma Crocodile.

Mon esprit lubrique interprète ces mots tout à fait différemment et je frappe hilare mon corsaire. J'arrive enfin à avoir un semblant de calme et à avaler, avant de sentir des doigts effleurer mon cou et de m'inciter à basculer ma tête en arrière et là je croise les yeux de Benn :

- A nous maintenant de goûter au dessert, souffla Benn avec un sourire en coin.

Pourquoi j'avais la délicieuse impression que j'étais ledit dessert ?

Surtout quand je vois Benn glisser ses mains vers le bas de mon haut pour me l'ôter. Crocodile en profite pour faire glisser son crochet le long de mon ventre, avant de capturer mon cou avec et de m'attirer à lui. Je pose mes mains sur son torse, pendant que je sens sa main défaire mon short en le tirer par l'arrière. Je sens Benn prendre le relais et le faire glisser le long de mes jambes.

Me voilà en petite tenue, n'ayant pas mis de soutien-gorge je ne suis que vêtue de ma culotte, et mes bottes face à eux.

Benn se colle à mon dos et malaxe doucement mes seins devant Crocodile qui apprécie la vue, tout en effleurant de ses doigts le côté de mon ventre.

J'halète doucement et je plonge mon regard dans celui de Crocodile qui me fait face, je m'avance et l'embrasse. Il encercle ma taille de son bras gauche et sa main masse à nuque. Benn quant à lui dépose des baisers le long de ma colonne vertébrale, me faisant gémir et tendre.

Je me sépare des lèvres de Crocodile pour reprendre mon souffle… jusqu'à réaliser une profonde injustice. J'attrape à l'aveugle les mains de Benn et fixe Crocodile avec intensité :

- Quelque chose ne va pas ? Demanda Crocodile.

- Oui… vous êtes tous habillés ! Moi aussi je veux bénéficier du plaisir des yeux.

Je me jette sur Crocodile qui éclate de rire, avant de me tourner vers Benn :

- Crois pas que je vais te laisser t'en tirer comme ça, ton tour viendra.

- Oh j'ai peur, me nargue Benn avec un large sourire conquis.

Je me détourne de lui et je reviens sur Crocodile, je le fais basculer en arrière, l'allongeant sous moi :

- Sexy, me dit-il.

Je suis à califourchon sur lui, je lui ôte son foulard et lui déboutonne sa chemise avant de l'ouvrir en grand pour la lui défaire… sauf que son crochet gêne :

- Sir Crocodile, retirez-moi ce crochet que je vous ôte ce vêtement qui vous cache de moi ! Sommai-je.

- Je ne vous pensais pas si directive ma chère.

- Mais maintenant je vous aime et désire monsieur, et je vous veux. Coopérez sinon je déchire cette manche, menaçai-je.

- Vas-y ma sauvageonne, je veux voir ça.

Il me défit !

Je saisis sa manche et le fixe, il en fait autant, l'air de dire que je n'allais pas le faire. Et pourtant, je déchire sa chemise et ça le sidère :

- Tu sais le prix que ça coûte ? Me demanda Crocodile.

- Oui le prix d'une femme frustrée, répondis-je du tac au tac.

Je le fais taire en l'embrassant, collant ma poitrine à la sienne.

Je tends ma main vers Benn et je le sens s'approcher :

- Benn tu veux bien te dé….

- Déjà fait.

Je tourne mon regard vers lui. Oh lui il s'est déshabillé sans sourciller, il ne reste que son boxer :

- Règle n°1 ne jamais frustrer une femme, règle n°2 la contenter dans ce qu'elle désire, règle n°3 si les deux précédentes ne sont pas respectées interdiction de se plaindre pour toute détérioration subie, récita Benn en souriant.

Je ris et même Crocodile me suit :

- Oh c'était donc ça les règles de bonne conduite avec une femme ? Mille excuses, j'étais mal renseigné, gloussa Crocodile.

- Et oui vous auriez dû être plus prudent Sir Crocodile, fis-je en bombant ma poitrine.

- Et vous moins impertinente ! S'exclama t'il.

Il m'attrape et me retourne m'allongeant sur la cape de Benn, d'ailleurs Benn me bloqua d'une main mes poignets. Crocodile s'assoit à califourchon sur moi, je vois Benn du coin de l'œil saisir la marmite de chocolat et la rapprocher de nous.

- Vous savez que ce n'est pas bien de jouer avec la nourriture, fis-je avec un grand sourire.

- Qu'est-ce qu'on s'en tape, ricane Crocodile.

- Car tu es notre nourriture, acheva Benn.

Benn plonge ses doigts dans le chocolat avant de les poser sur ma peau et de dessiner des arabesques sur moi, Crocodile en fait tout autant.

Cela ressemble beaucoup au body painting dans sa version érotique, ce n'est pas pour me déplaire, je me laisse faire. Je glousse sous leurs doigts et plus encore quand ils décident enfin de lécher les traces de chocolat.

- Vous n'avez pas intérêt à tout manger, car je veux aussi vous savourer avec du chocolat.

- Ne t'en fait pas, tu auras de quoi te contenter somptueuse créature, me rassura Benn d'une voix chaude.

Il m'embrasse à pleine bouche avant de me présenter ses doigts enveloppés de chocolat, sans réfléchir je les happe et les lèche avec sensualité pour les provoquer et les mettre en émoi et ça marche ! J'entends leurs souffles se tendre :

- Vile tentatrice, me gronda faussement Crocodile.

Je lui donnai un coup de bassin en guise de réponse et lui m'attrape une fraise et la glisse dans mon intimité avant de la manger devant moi, me faisant rougir :

- Toujours meilleure avec ta douce saveur.

Crocodile a un petit rictus vainqueur et Benn, évidemment, a eu la bonne idée de copier son homologue pour goûter lui aussi une fraise avec mon parfum, me faisant devenir plus rouge encore, mais surtout plus excitée !

Je gesticule et me débat sous les rires de mes amants, mais je parviens à inverser les positions et à renverser Crocodile :

- Maintenant à mon tour de manger !

Je prends du chocolat et en parsème le torse offert de Crocodile avant de glisser mes doigts dans sa bouche, il me regarde avec des yeux enflammés et savoure ma main avec un regard provocateur.

Je me mordille d'envie mes lèvres avant de me pencher sur lui tel une féline, puis sans attendre une seconde de plus je lèche ce délicieux chocolat qui agrémente ce large torse, que je trouve très savoureux.

Je me lèche mes lèvres quand je termine mon nettoyage, je veux les provoquer et titiller au maximum, je crois bien qu'ils adorent :

- Hum… j'espère que vous avez encore faim belle Ariel.

- Oh oui ne t'inquiète pas je ne suis pas rassasiée.

Je me relève et je m'avance vers Benn contre qui je m'installe :

- Tu es vraiment sexy quand tu t'y mets…, me lance Benn qui s'allonge et passant ses bras sous sa tête m'admirant ainsi.

- Et si je fais ça ?

Je trempe de nouveau mes doigts et masse ses pectoraux avec un regard de braise :

- C'est même plus sexy, c'est divin.

Je ris doucement et capture ses lèvres, avant de descendre sur son torse que je commence à lécher, non sans rajouter du chocolat :

- Je retire ce que j'ai dit, c'est délicieux de jouer avec la nourriture, soupirai-je de désir.

- Enfin tu admets la vérité, susurra Crocodile contre mon oreille.

- Je suis trop innocente et inexpérimentée pour comprendre de suite ce genre de vérité.

Mes amours gloussent :

- Mais bien sûr, rétorque Benn amusé.

Pour toute réponse j'ouvre d'un geste vif le pantalon de Benn, il se tend et retient son souffle :

- Puisque vous aimez tant me taquiner, préparez-vous à en payer le prix, avertis-je.

Sans perdre un instant je le prends en bouche et l'entends gémir de contentement :

- Puisque vous aimez tant nous taquiner, préparez-vous à en payer le prix, susurra Crocodile en me copiant sans aucune honte.

Je me tends et gémis en sentant ses doigts s'infiltrer en moi et titiller mon clitoris, pendant que ses lèvres fondent sur mon dos.

Benn rassemble mes cheveux, passant et repassant ses doigts sur ma tête, je le regarde le rouge aux joues et il me lance un petit sourire à la fois compatissant et taquin.

- Tu as vraiment un regard à tomber belle Ariel, il est si empreint de plaisir et de désir.

- Vraiment ? Haletai-je.

- Oh oui…

- Alors que dirais-tu d'augmenter la température ? Me glissa Crocodile.

- Je suis toute disposée à avoir un peu plus chaud en votre compagnie messieurs, mais à une condition vous me laissez mes mains de libres, retorquai-je.

Ils rirent et me promirent de me les laisser, d'ailleurs Crocodile ne tarda pas à me pénétrer, me faisant lâcher un cri de plaisir. Je fixe Benn qui est sous moi :

- Crocodile tu peux me redresser ? Demandai-je.

Je le sens passer son bras droit autour de ma taille et son crochet autour de mon épaule gauche et il m'aida à me relever, pour que je sois à genoux :

- Merci…, lui souris-je en me tournant vers lui embrassant furtivement ses lèvres.

- Avec plaisir mon amour.

Je me tourne vers Benn qui me regarde curieux, je pense que mes amants se demandent pourquoi j'ai voulu changer de position. Je tends mes mains vers Benn pour l'inviter à se relever, chose qu'il fit :

- Hum… j'aimerai essayer quelque chose, avouai-je timidement.

- Oh ? Et quelle est cette chose ? Me demanda Benn curieux en relevant mon visage.

- Je pense que ça va vous plaire…

- Tu es pleine de surprises et de promesses, dis-nous tout beauté fatale, m'encouragea Crocodile contre mon oreille.

- Benn tu peux te rapprocher de moi…

Je vois Benn qui s'approche, je lui prends ses mains et l'invite à continuer d'avancer.

- Tu peux te mettre complètement debout ? Demandai-je en rougissant.

Benn me fixe, il semble ne pas avoir compris, mais croyez-moi qu'il va vite comprendre, il s'exécute, là je me saisis doucement et timidement de ma poitrine avant d'envelopper le pénis de Benn avec.

Je peux sentir Benn se tendre et la respiration de mes hommes se stopper, je n'ose pas relever les yeux, mais je peux clairement comprendre que cette vision les excite. Et histoire de bien les achever, je happe dans ma bouche le bout du gland de Benn :

- Belle Ariel, belle Ariel, belle Ariel, tu vas nous rendre fou, haleta Benn.

- Cela te plait ? Questionnai-je timidement.

Benn relève mon visage vers lui et je vois qu'il a les joues en feu :

- Il faudrait être fou pour ne pas aimer et je crois que je ne suis pas le seul.

Je me mords mes lèvres et je m'amuse à mouvoir mes seins contre le pénis de Benn :

- Par contre… je ne suis pas sûre d'aimer si tu jouis sur moi, prévins-je d'une voix faible.

- Je te préviendrai, me rassura Benn en caressant mes cheveux, et n'ai aucune crainte à nous dire tes limites.

- Je suis surtout intimidée, même si je ne vais pas nier que je suis fière de mon petit effet sur vous.

- Coquine, sourit Crocodile, tu es vraiment très audacieuse chérie, tu n'avais pas tout montré.

- Qui a dit que j'avais tout montré ?

- C'est vrai je t'accorde ce point, admit Crocodile.

Je sens les coups de reins de Crocodile se faire plus lents et sensuels, même ses doigts qui taquinent mon clitoris se font plus légers, se callant aux soins que je procure à Benn. C'est parfait, cela m'enveloppe de plaisir, mais pas au point que je sois submergée, incapable de réfléchir ou d'agir comme je le veux, non je peux me focaliser sans difficulté sur leurs plaisirs.

Benn lui passe et repasse ses mains dans mes cheveux, pendant que je continue de masser son membre de ma poitrine, taquinant son gland de baisers, de coups de langues, quand je ne le prends pas en bouche.

- Belle Ariel… arrête, souffla Benn.

Je comprends et donc j'happe sa lance de chair entre mes lèvres et le somme du regard de jouir :

- Tu veux vraiment m'achever…

Oui et je vais t'y aider, pour cela je taquine délicatement ses bourses, je sens Benn se tendre, je ceinture sa taille de mes bras, je sens les mains de Benn se crisper sur mes épaules et crier mon prénom. J'avale sa semence et je le garde encore en bouche pour le lécher, avant de progressivement me retirer et de caresser de ma langue le bout de son pénis pour achever ce moment de pur délice.

Benn s'assoit, avant de s'allonger, visiblement épuisé par mon petit numéro, ce qui m'arrache un sourire. Puis je me tourne vers Crocodile, oh il a les joues rouges, j'imagine que me voir à l'œuvre l'a excité comme jamais :

- Intéressé ? Demandai-je innocemment.

- Oui… et j'ai honte d'admettre que tu m'as rendu faible, vilaine fille.

Je pouffe de rire :

- C'est vilain de se moquer de ton homme.

- Je vais vite me faire pardonner alors.

Je l'embrasse avant de me défaire de lui, gémissant faiblement quand son membre quitte mon intimité, je me déplace et m'allonge sur Benn dos contre son torse, tout en prenant soin de m'empaler sur lui.

Ensuite je fais signe de mon index à Crocodile de s'approcher de moi, il répond à mon invitation :

- On varie un peu cette fois, ce serra allongée.

- Tout ce que tu veux mon amour.

- Je comprends tellement pourquoi vous vous liguez contre moi, ris-je devant la dévotion de Crocodile.

- Tu nous mènes par le bout du nez, tu te rends comptes ? Et le pire dans tout ça… c'est qu'on adore cela Benn et moi.

Un large sourire me barre le visage :

- Et elle en est fière en plus.

- Cette femme est taquine, cela t'étonne Crocodile ?

- Allez vient là mon trésor, fis-je à l'adresse de mon corsaire.

Une fois à la bonne distance, je me mets immédiatement en œuvre pour m'occuper du sexe de Crocodile :

- C'est magnifique… je me demande comment j'ai fait durant tant d'années pour vivre sans toi ? Murmura Crocodile.

Hum j'ai l'impression qu'il pense tout haut, mais ce n'est pas grave, cela me touche. En parlant de toucher… Benn a des doigts très taquins sur mon aine droit et mon clitoris, qu'il sollicite avec légèreté, m'émoustillant.

D'ailleurs Crocodile ne reste pas inactif, il laisse ses doigts effleurer ma jambe gauche et son crochet emprisonne ma jambe droite dans son arc, pour mieux le faire glisser le long de ma peau. Sous tant de sollicitations sensorielles je ne peux que moi aussi haleter et gémir :

- J'aime tellement vos mains… elles sont grandes, chaudes… c'est si bon quand vous me caressez, surtout les zones autres que ma poitrine ou mon bas ventre, soupirai-je.

- Comme c'est agréable à entendre et cela aime-tu ?

Benn me pose cette question tout en embrassant et taquinant du bout de sa langue le côté gauche de mon cou :

- Oui…, murmurai-je.

- Et cela ? Me demanda Crocodile cette fois.

Il se saisit à pleine main de ma fesse gauche et me la pétrit avec art et dextérité :

- Oui…, gémis-je.

- Et si je te parle tout bas mon trésor ? Susurra tendrement la voix de Benn.

- C'est de la triche… vous avez des voix graves à tomber, protestai-je faiblement.

- Ah oui ? Cela te rend toute émoustillée ? Chuchota Crocodile contre mon autre oreille.

- Oui… et j'ai honte de l'avouer, mais à entendre ainsi vos voix… j'ai juste envie de me laisser aller à vos ordres et désirs.

- Oh ? Toi aussi tu te sens faible ? Sourit Crocodile.

- Evidemment, vous me rendez faibles, bande de vilains, fis-je accusatrice.

- Hum… ne devrions-nous pas nous faire pardonner Crocodile.

- J'aller vous le suggérer cher Beckman, confirma mon corsaire.

Mes hommes décident de m'embrasser, Crocodile capture ma bouche et Benn dévore mon cou, bien que je continue de donner du plaisir au sexe de Crocodile, je peine à rester concentrée. Surtout qu'ils font bien attention à appuyer leurs caresses pour me faire chavirer et ça marche :

- Benn… Crocodile…, appelai-je.

- Oh oui continue joli cœur, souffla Benn d'une voix amoureuse.

Ce n'est pas bien difficile pour moi de pousser des vocalises tant mes hommes s'appliquent.

Et lorsqu'enfin j'atteins le sommet du plaisir je me sens faiblir entre leurs bras, perdant pour quelques temps de la vigueur, sonnée.

Ils me retiennent et me soutiennent.

Ma tête est lourde, je frissonne de froid, mais heureusement je sens les bras chauds de Benn m'envelopper et je sens aussi l'eau me réveiller. Malgré que la soirée soit avancée, l'eau est tiède et c'est agréable.

Mes deux hommes s'associent pour me caller contre eux et me porter tout en me lavant le corps, hum… cet instant est un pur moment de bonheur et de détente. Et puis j'admets que ce n'est pas déplaisant de ne plus avoir le côté collant du chocolat.

Une fois que nous sommes lavés, mes amants s'installent sur une zone peu profonde, avec moi allongée sur eux, entre mes deux hommes qui parcourent mon corps furtivement de leurs mains. Vraiment c'est parfait pour que je recouvre complètement mes esprits.

L'ambiance des lieux est magique, les lucioles commencent à pointer le bout de leurs ailes et les plantes phosphorescentes se remarquent de plus en plus :

- C'est magnifique cet endroit de nuit, surtout après l'amour, murmurai-je.

- On s'est douté que tu aimerais l'endroit, sourit Benn.

- J'adore, merci de me faire rêver.

Je retourne mon corps lourd pour être sur le ventre et je tends mes bras pour enlacer leurs tailles, pour un délicieux câlin. Je fermai les yeux, profitant du calme, du bruit de l'eau, des battements de cœurs de mes amants, de l'odeur rassurante de leurs parfums et de leurs chaleurs.

Et je finis par m'assoupir.


Voilà ^3^ j'espère que vous aurez passé un bon moment avec ce nouveau chapitre.

Rendez-vous dimanche pour découvrir : Les bijoux de l'héritière.

C'est surtout le chapitre 68 qui est spécial, mais j'en dis pas plus ^^

Aussi passez une bonne journée et à dimanche ^3^