Bonjour à vous !
J'espère que vous passez un bon week-end.
Bonne nouvelle aux amateurs de long chapitre, celui-ci est assez conséquent ^^
Il est temps de clôturer cet arc ! Aussi je vous souhaite une bonne lecture !
Chapitre 62 : Retrouvailles
[POV Ariel]
Rayleigh court à toute vitesse, fendant l'air, jusqu'à ce qu'il saute pour atteindre la balustrade du Red Force.
Je vois Shanks et Thatch se tenir la tête et être pliés de douleur, je vois du coin de l'œil que Barbe Blanche, Marco et d'autres subissent le même malaise, cela doit être lié au fruit du passé, ce n'est pas possible autrement, ce sale type est en train de prendre l'avantage.
Sans hésiter je saute sur le pont et je déploie un vent de haki pour éloigner tous les hommes de l'équipage de mon agresseur.
Dans le même temps je lui fonce dessus et arme mon pied de haki avant de frapper en pleine mâchoire ce connard, qui se retrouve projeté à l'autre bout du pont :
- N'approchez pas ! Je suis immunisée contre ses pouvoirs, il ne peut plus rien me faire, contrairement à vous, m'exclamai-je d'une voix forte et claire.
Même si mes chaussures mouillées d'eau de mer doivent suffire pour annuler ses pouvoirs.
- Ariel ?! Entendis-je plusieurs.
- Toi… c'est impossible ! Je t'ai envoyé durant le siècle oublié ! Comment as-tu pu revenir ?!
Le siècle oublié ? J'ai seulement fait un bond de 25 ans dans le passé…
Hadès !
Mais oui ! C'est évident, il a dû influencer le cours du destin pour que je me retrouve sur la période où j'allais rencontrer Toki ! C'est certainement aussi pour cela que je suis bien tombée en rencontrant Rayleigh, lui n'allait pas abuser du sortilège que je subissais en exécutant ses ordres. Et c'était mieux lui que Gol D Roger, car rien ne dit que je n'aurais pas perturbée la naissance d'Ace. Mais qu'importe, à cet instant le but était de stopper cette enflure :
- Rendez-moi mes souvenirs que vous m'avez pris, exigeai-je.
- Vient les chercher !
Salopard !
Je me jette sur lui, armant ma main de haki, lui envoyant une bourrasque bien violente en pleine figure, il percute la balustrade derrière lui et bascule presque en arrière, il me regarda surpris. Evidemment je n'ai pas su me défendre quand je l'ai combattu et là je le surprends avec mon niveau plus élevé. Aussi je continue tout en m'approchant de lui profitant de l'effet de surprise :
- Rendez-moi mes souvenirs et les sentiments associés que vous m'avez volés ou je vous promets que je vous fais tomber par-dessus bord ! Menaçai-je.
J'étais hors de moi, car j'ai failli mourir à cause de ce type et puis… en tombant amoureuse de Rayleigh même si c'était dû à l'enchantement, je me sentais mal de lui avoir brisé le cœur.
De plus comme ce connard m'a effacé de ma mémoire des souvenirs, je me sentais infidèle pour l'homme que j'aimais probablement. Alors j'étais en colère contre lui et contre moi, je me nourrissais de cette émotion que je ne connaissais pas bien, car il avait été extrêmement rare que j'exprime ma colère. Cependant elle me donnait de l'énergie et une force que je ne soupçonnais pas.
- Comme si j'allais te faire plaisir !
Il sortit un révolver et me tira dessus, mais je parai en lui renvoyant sa balle grâce aux vents que je générai et elle alla se loger dans son épaule droite. Il poussa un cri de douleur et me tira dessus plusieurs fois, mais j'esquivai tout sans problème, lui renvoyant ses balles qu'il bloqua et esquiva. Je sentis que certains s'approchaient, je déploie une nouvelle fois mon Haki pour les repousser :
- C'est mon combat ! Je ne veux pas qu'il vous envoie dans le passé ! Et si ça arrive ôtez-vous la vie pour revenir dans le présent ! Hurlai-je sans quitter des yeux mon adversaire.
- Laissez-la agir, ordonna la voix forte de Rayleigh derrière moi.
- Rayleigh ?! S'exclama Shanks.
Visiblement l'équipage ne prend conscience que maintenant de la présence de celui qui a failli devenir mon époux.
Je me précipite sur mon adversaire et engage un combat au corps à corps, je pare avec facilité, mais je n'ose pas franchement attaquer, jusqu'à ce que j'aie une ouverture où je tape ses bijoux de famille avec mon pied chargé de haki.
Là mon homme hurle à la mort et s'effondre, je le prends par le col et le plante contre la balustrade :
- Ma mémoire !
- Ta vie !
Il m'agrippe et bascule en arrière, je pousse un cri et on tombe tous deux dans la mer.
[POV Narrateur]
- ARIEL ! Hurlèrent en cœur toute l'assistance.
Sans hésiter une seconde Rayleigh et Benn sautèrent à l'eau pour repêcher Ariel.
Cette dernière était maintenue par son agresseur qui la tenait fermement contre lui de ses bras. Ariel arma ses ongles d'haki et griffa comme elle le pouvait l'homme qui ne désirait qu'une chose : la tuer avec lui.
Benn prit une de ses balles et l'infusa de son haki de l'armement avant de la jeter sur son ennemi qui hurla de douleur, buvant ainsi la tasse et libérant Ariel de l'autre.
Rayleigh se saisit d'Ariel et Benn du mafieux pour remonter au plus vite à la surface. Les deux pirates remontèrent sur le pont, pendant que l'assassin recevait des menottes en granit marin, Rayleigh déposa Ariel :
- Ariel ! Ouvre les yeux… Oh bon sang, maugréa Rayleigh.
Rayleigh comprit, il sortit un couteau et retourna Ariel avant de trancher les lacets du corset qui maintenait compressé la poitrine de la jeune femme et donc sa respiration. De l'eau s'échappa et aussitôt Ariel toussa comme une dératée. Rayleigh ôta sa cape et la posa sur Ariel, la frottant pour la sécher et aussi la couvrir car sa robe de mariée blanche était devenue quelque peu transparente et révélatrice à cause de l'eau :
- Ariel cet homme t'a volé des souvenirs ? Demanda Rayleigh.
- Oui, je me souviens qu'il m'a effacé quelque chose de ma mémoire, mais je ne me souviens plus de quoi exactement, même si je pense que ça concerne quelqu'un, expliquai-je en toussant.
- Toki m'a dit qu'il faut que tu nommes ce que tu as oublié, en faisant cela tu prendras connaissances de ce qu'il t'a effacé et cela annulera son pouvoir.
- Que m'a-t-il effacé ? Demandai-je subitement me tournant vers Shanks.
Oui je me souviens que j'ai hurlé qu'on m'effaçait quelque chose et Shanks et ses hommes étaient là, le dôme laissait passer le son :
- Tes sentiments pour ces deux hommes, me répondit Shanks.
Je vis les concernés s'avancer vers moi. L'un d'eux, j'avais l'impression que c'était le frère de Luna, avec une cicatrice et un crochet en plus, mais c'était son portrait craché :
- Vous… vous ne seriez pas le frère de Luna ? Demandai-je soudainement.
Je le voir pâlir, son regard se perd sur ma poitrine, soudain je réalise, le collier de Luna !
- Alors… c'était donc toi la Rubia dont Luna me parlait dans ses dernières lettres, murmura-t-il d'une voix quelque peu tremblante en me regardant moi puis Rayleigh.
- Alors vous êtes Crocodile ? Osai-je demander.
- En effet, me répondit-il avec hésitation.
Je me tiens la tête en hurlant, un flot d'images se succédèrent dans mon esprit :
- Ariel ! Entendis-je à l'unisson.
Peu à peu la douleur se dissipa et je fixe Crocodile qui me regarde quelque peu craintif et inquiet :
- Je me souviens… Crocodile.
Je le vis soupirer de soulagement, je retire le collier et le lui tend :
- Tient… c'était à ta sœur.
- Je sais, je lui avais offert, mais garde-le. J'aurais ainsi l'impression qu'elle veillera sur toi de là où elle est.
- Tu en es certain ? C'était à ta sœur, insistai-je.
Crocodile me prend ma main et me déposa le collier dans ma paume avec de la refermer de la sienne :
- Certain.
- Merci Crocodile, j'en prendrais soin.
Je fixe l'autre homme à ses côtés :
- J'ai l'impression que…, murmurai-je en le fixant.
Il arque un sourcil, étonné que son visage me parle, j'avais l'impression de l'avoir vu… oh je crois savoir, les avis de recherches ! C'était qui déjà ? C'était le plus jeune de l'édition de ce jour-là, quand j'avais feuilleté les journaux avec Rayleigh, c'était qui ?
- C'était, sur l'avis, vous étiez le plus jeune de l'édition… c'était Benn…. Benn Beckman ? Demandai-je en me concentrant.
Il me sourit et hocha la tête et moi je sentis une vague de souvenirs m'assaillir, je vacille à cause de la douleur, mais cette fois encore tout me revient aussi avec netteté.
- Quelle mémoire, on n'aura pas eu à t'aider, fit Rayleigh.
Un silence gênant s'installa :
- Posez votre question, soufflai-je.
Personne n'osa parler, mais je savais qu'en me voyant en tenue de mariée ils avaient compris, bon peut-être pas que Rayleigh avait été le potentiel marié, mais Shanks ou Thatch que j'ai connu enfant eux ne doivent pas se sentir à leur aise. Et puis Crocodile doit s'en douter, Luna sa sœur a assisté à mon mariage, m'a aidé, je me suis liée d'amitié avec elle… il est donc logique qu'elle est parlé de moi dans les lettres qu'il a évoquées… et qu'elle est mentionnée que je me mariais avec Rayleigh :
- Ok… j'ai été finalement envoyée il y a 25 ans dans le passé et j'ai failli épouser Rayleigh et on a évité la catastrophe. Voilà ça s'est dit.
Il eut un gros blanc et je pars en courant vers ma chambre du Red Force, l'ambiance est trop… bizarre.
[POV Narrateur]
- Elle s'en veut énormément, quand Toki une amie l'a renvoyé dans le futur, enfin à cette époque, j'ai vu dans les yeux d'Ariel ou de Rubia, la panique, la culpabilité et tout ce qui va avec. Et quand je vois vos auras messieurs, je pense comprendre qu'elle doit se sentir mal pour vous. Si cela peut vous rassurer elle ne s'est pas donnée à moi.
- Rayleigh, c'est un peu embarrassant, toussa Shanks.
- Venant d'un homme frivole comme toi voilà qui est fort ironique. Enfin, je préfère crever l'abcès, surtout que quand elle est revenue dans le présent elle se sentait mal. Il faut prendre soin d'elle maintenant, allez la voir cette petite ne mérite pas ça.
[POV Ariel]
Je prends en catastrophe des vêtements secs et je m'enferme dans la salle de bain, je retire à toute hâte la cape de Rayleigh, ma robe de mariage et je me précipite pour me prendre une douche chaude.
Bon sang….
Je retire ce que je pensais ce monde n'est pas parfait.
Je me sens tellement mal…
Je ne me sens pas sale, car j'étais consentante quand je me suis laissée embrasser et toucher par Rayleigh. Une chose est sûre, j'ai de l'affection pour Rayleigh… mais ce n'est pas de l'amour. Maintenant que je me souviens de tout, je vois plus ces moments comme une aventure d'un soir, juste pour le plaisir un peu comme lorsque je m'étais laissée aller dans les bras de Crocodile, Shanks et Benn.
Non là où je m'en veux c'est d'avoir brisé le cœur de Rayleigh il y a quelques minutes pour moi et 25 ans pour lui…. J'ai conscience qu'il s'en est remis comme il me l'a dit… mais je m'en veux tellement.
Et puis… je pense à Benn et Crocodile… je n'ose pas imaginer le malaise et la peine qu'ils ressentent, je les ai blessés eux aussi. Sans le vouloir certes, mais je les ai blessés, comment pourrais-je les affronter ?
Surtout que maintenant… je sais, j'en suis certaine maintenant de mes sentiments pour eux… c'est là le seul avantage de ma rencontre avec Rayleigh. Mais… comment pourrais-je être crédible ? Est-ce que leurs sentiments pour moi vont changer à cause de la douleur que je leur ai infligée ?
Je sanglote en silence, tout en me lavant les cheveux, je ne veux pas les perdre et qu'ils me rejettent. Je finis de me doucher, avant de me sécher et m'habiller.
Je fixe mon reflet, les larmes aux bords des yeux. Est-ce que j'avais vraiment le droit au bonheur ? Rien ne va...
Je sors de ma salle de bain en m'essuyant mes larmes et je sens une douce chaleur m'envelopper de toute part :
- Ne pleure pas belle Ariel, chuchota Benn en embrassant mes cheveux.
- Ne pleure plus, tu es peut-être belle même larmoyante, mais je te préfère souriante, murmura Crocodile.
Benn était devant moi et Crocodile derrière, chacun m'enlaçant :
- Je suis tellement désolée… du mal que je vous cause…, lâchai-je désespérée.
- Ne dit pas ça, on t'a cru, il y a quelques minutes, perdue pour toujours dans un lointain passé sans aucun moyen de revenir dans le présent, souffla Benn.
- C'est juste inespéré que tu sois là, alors ne sois pas désolée, c'est ce petit merdeux qui a foutu le bordel.
- Vous… ne me détestez pas ? Demandai-je dans un soupir.
- Ariel on te l'a déjà dit, on ne te déteste pas, on était trop sous le choc en comprenant que tu étais mariée… ou presque puisque je n'ai pas vu d'alliance au doigt, me répondit Benn. Et aussi car… tu pouvais avoir des sentiments… pour Rayleigh, car même si ce type t'a ensorcelé, il y avait une possibilité que malgré tout, que tes sentiments soient sincères pour Silvers Rayleigh….
- Je ne l'aime pas… j'ai de la tendresse, de l'affection pour lui, mais… je ne ressens pas d'amour. Quant à vous… je… puis-je vraiment espérer aucun rejet de votre part ? Malgré ce qui s'est passé ?
- Hors de question pour moi de te perdre Ariel, je veux te garder à mes côtés, même si tu n'es qu'une amie, coupa Crocodile. Je me sens vraiment nul… j'aurais dû dire quelque chose avant que tu partes dans ta chambre… juste pour pas que tu penses qu'on te déteste ou que nos sentiments aient changé. Je t'aime toujours Ariel et quand je te dis je t'aime, c'est je t'aime d'amour.
- Je t'aime aussi Ariel, d'amour soit en sûre.
Je pleure dans leurs bras, j'avais eu tellement peur de les perdre…
- Est-ce qu'on peut… aller sur Piacere ? Je veux vous faire part de mes sentiments et de mes choix… mais pas ici… il y a trop de monde… le cadre n'est pas idéal. Je veux au moins réussir ça…, sanglotai-je.
- D'accord, me disent-ils tous deux sans une once d'hésitation.
- Merci… de ne pas me rejeter, j'avais peur de vous perdre… définitivement…
- Si on fait ça on serait de vrais connards qui ne vaudraient pas mieux que ce petit con qui t'a envoyé dans le passé, coupa Benn.
Je me sens mieux après avoir entendu tous ces mots.
Je me calme quelque peu et je leur raconte tout ce que j'ai vécu, c'est vital pour moi d'être honnête avec eux. Cela prend un peu de temps, mais heureusement ont fini par arriver au port de Piacere. Shanks vient nous prévenir et il en profite pour m'enlacer :
- Merci pour ta gentillesse jolie Rubia… même si Ariel est bien plus beau comme prénom. D'ailleurs c'est entendre les sonorités de ton prénom d'emprunt qui t'a ramené ta mémoire, il semble beaucoup représenter à tes yeux.
- C'est le prénom que j'ai choisi et puis… à l'origine Ariel est une héroïne que j'admire, elle m'a inspiré car elle était positive, aventurière, téméraire, joviale, combative… tout ce que je n'étais pas. Alors oui… ce prénom représente beaucoup à mes yeux, confirmai-je.
- Je vois, je ne pensais pas qu'il avait une signification si forte, mais je comprends mieux ce qui t'a ramené ta mémoire.
- Shanks… dis-moi cela n'a pas été trop difficile mon départ ? Osai-je demander.
- Oh si… j'étais enfant en plus, ça m'a choqué… mais le plus en peine ça a été Baggy…
Je me mordis les lèvres, coupable au possible :
- J'ai causé tant de chagrin à tout le monde….
- Hé… c'est bien que tu ais causé du chagrin, commença Shanks.
- Comment peux-tu dire ça ?! M'exclamai-je choquée.
- Mais réfléchit Ariel, si tu as causé du chagrin, c'est parce que tout le monde t'aimait et t'appréciait, on ne regrette jamais ceux qui nous font du mal ou qu'on déteste. Et cela prouve aussi que ta présence à apporter des choses positives. Cela a été une chance de te connaitre dans le passé Ariel, ne voit pas ce voyage dans le temps comme une mauvaise chose, tu m'as dit essayer de positiver toutes expériences difficiles pour réduire son impact, alors c'est la même chose là. Je n'ai pas raison ?
Je le fixe et je lui souris faiblement :
- C'est vrai… ce que tu dis… est vrai, admis-je doucement. Merci de tous me réconforter….
- Tu le mérites, alors ne te flagelle pas trop ok ? Fit Shanks.
- Je vais essayer, mais déjà je culpabilise moins, vous m'avez tous rassuré, je pense qu'il faut que je digère tout ça… que je l'intègre et le réalise.
- C'est normal, me rassura Benn.
- Allons sur la terre ferme, j'imagine que des gens t'attendent sur Piacere, me lança Crocodile.
- C'est vrai…, souris-je timidement.
Tous trois m'escortaient, non sans embarquer mes affaires, aucun ne voulait me voir porter quoi que ce soit, me disant que je portais déjà assez en culpabilité. Je blêmis et je les suivis les laissant faire n'ayant pas trop le choix.
Je me dirige donc vers l'extérieur, avec une passerelle entre le quai et le pont, mon cœur bat la chamade et je vois… mon père… celui à qui j'avais demandé, il y a quelques jours… ou plutôt 25 ans, de me réaliser une alliance et puis Mana, Cléa…
Et les visages de certains que j'avais pu croiser enfants, quelle étrange… émotion, mais ce qui me réchauffa le cœur c'est l'aura verte intense quand leurs regards croisèrent le mien.
Je marchai doucement, j'étais en état de choc, trop de choses c'était déroulé, j'avais quelque peu peur malgré tout que ma relation avec chacun d'eux change et pas dans le bon sens :
- Ariel… ma fille…, m'appella Gino.
Je crois que c'est ce qui me sortit de mon état, j'étais heureuse d'avoir un point de repère inchangé, il me voyait toujours comme sa fille. Alors je sentis mes jambes s'activer, je marchai plus vite, puis je finis par courir pour me réfugier dans les bras de mon père :
- Papa…, sanglotai-je.
- Ma fille… bon dieu… comme je suis si heureux de te revoir, j'ai eu tellement peur de te perdre mon enfant.
- J'ai cru ne jamais te revoir, murmurai-je dans ses bras.
- J'ai prié chaque heure que Shanks et ses hommes arrivent à te sauver, ce fut merveilleux d'apprendre que d'autres personnes allaient les aider, mais le vrai soulagement a été de te voir secourue. Je suis tellement heureux de te serrer fort dans mes bras, mon enfant, ma fille, ma chérie.
J'ai la gorge trop nouée pour prononcer un mot de plus.
Mais je sens qu'on m'entoure, malgré mes larmes, je reconnais mes amies de la résidence. Je suis rentrée à la maison, quel soulagement de me dire que normalement tout doit rentrer dans l'ordre. Je m'écarte doucement des bras de mon père qui essuie mes larmes de ses pouces :
- Ariel !
Je me tourne vers la voix et voit Dona et les enfants courir vers moi.
Je m'avance, je mets un genou à terre et j'ouvre mes bras les réceptionnant tous les quatre, pour un gros câlin collectif. Eux c'est sûr ils n'existaient pas il y a 25 ans, alors je savourais ma relation avec ces quatre enfants, qui elle n'aura pas bougé d'un iota malgré mon bond dans le passé, définitivement tout n'a pas changé :
- On a eu si peur Ariel ! S'exclama Dona et Mina larmoyantes.
- Je suis content de te revoir, murmura Hern d'une petite voix enrouée.
- Ils t'ont fait du mal ? Demanda Zito doucement.
Je m'écarte un peu et les regarde droit dans les yeux :
- Les enfants, je vais bien maintenant. Pour répondre à ta question Zito, oui ils m'ont fait du mal, très mal, cependant je veux que vous compreniez que je n'ai pas trop envie de parler de ce qu'on m'a fait subir. Alors je vous demande à tous les quatre, au même titre que les adultes de ne pas me parler de cet évènement. Si j'en ai la force et l'envie j'en parlerai. J'espère que vous comprenez et que vous ne m'en voulez pas. En tout cas je suis contente de vous revoir, vous m'avez tous manqué.
- Promis on ne te posera pas de question ! Jurèrent-ils en cœur.
Je souris :
- Toi aussi tu nous as manqué Ariel… tiens, j'ai fait ça pour toi, s'exclama Dona.
Elle me tendit une peluche d'une jolie petite tortue verte fait au crochet, elle a un regard doux et tendre :
- Tu as fait ça toute seule ? Demandai-je impressionnée.
- Oui ! Maman m'a montré et j'ai tout fait toute seule ! S'exclama t'elle heureuse et très fière d'elle.
- Quel talent, merci Dona, tu l'as réalisé avec tant de soin et de détails, je suis impressionnée, j'aime beaucoup son regard. Et puis je n'ai jamais eu de peluche…
- QUOI ?! Tu n'as jamais eu de doudou ?! S'exclama horrifiée Dona.
- Les méchants n'offrent jamais rien pour réconforter une enfant qu'ils malmènent, répondis-je doucement. Je te remercie Dona, je dormirai avec elle, peut-être qu'elle m'aidera à moins faire de cauchemar. Merci pour ton cadeau.
Je lui fais un bisou sur la joue et elle me fait un gros câlin :
- Vous auriez pu le confectionner un doudou, rouspéta Dona.
Je m'écarte, je la fixe, me demandant qui elle fusille du regard et je me retourne avant d'éclater de rire quand je comprends qu'elle s'adresse aux deux équipages et à Crocodile.
- Oui petite Dona tu as raison, c'est honteux, confirma Benn qui la prit dans ses bras pour la mettre sur ses épaules.
- Evidemment que j'ai raison ! Gronda Dona boudeuse.
Je glousse avant de sentir une petite tape d'une petite main sur mon épaule :
- Maman m'a aidé, mais j'ai réalisé ça, me fit Mina.
- C'est une Stellaviola ?
- Oui ! Tu es trop forte !
- C'est surtout toi qui l'as bien faite, elle est jolie comme tout.
Elle m'a réalisé une sorte de plateau en pâte à sel je pense, qu'elle a peinte :
- C'est un plateau ?
- Oui ! Comme ça tu pourras y mettre plein de choses dedans ! Me dit-elle toute contente que je devine la nature de l'objet.
- Je l'utiliserai avec plaisir, d'ailleurs je vais placer ma petite tortue dessus pour la transporter plus facilement.
Elle semble aux anges :
- Nous aussi on a un cadeau, firent en cœur les garçons.
- Quel succès belle Ariel, me lança Benn.
- Normal on l'aime ! Firent les enfants en cœur.
Tout le monde sourit.
Hern s'avance timidement et me tend son petit cadeau :
- J'espère que tu aimeras… même s'il est nul….
Je lui fais un gros bisous :
- Rien ne me fait plus plaisir que d'avoir vos cadeaux, c'est l'intention qui compte, tu as pensé à moi et tu y as mis tout ton cœur. Tout l'amour que tu as insufflé dans ton cadeau je le ressentirai, qu'importe si à tes yeux ton cadeau te parait moins beau, moins bien, moins sophistiqué ou que sais-je. Je suis touchée d'avance, est-ce que je peux l'ouvrir ?
Il hocha la tête et se tortilla, oh c'est trop mignon ! Il a pris un galet et l'a peint pour en faire une coccinelle :
- Mais elle trop adorable ta coccinelle ! Elle va devenir copine de ma tortue. Hum je vais appeler ma tortue Emeraude et toi ça sera Rubis.
Hern me saute dans les bras et me fait un gros câlin :
- Je veux la même ! Se plaint Shanks.
- Non ! C'est que pour Ariel, rétorqua Hern dont je devinai le regard noir qu'il adressa à Shanks.
Tout le monde rit :
- Merci Hern, fis-je en l'embrassant.
- De rien Ariel.
Je le vis courir et se réfugier dans les bras de sa mère.
Et là Zito s'avance et me tendit lui aussi un petit cadeau, je le déballe et ça ressemble à un carnet, je l'ouvre et je souris. C'est des bons pour des câlins, recevoir des bisous, faire un gâteau, manger une glace, etc. Bref que des petites attentions trop mignonnes :
- Merci Zito, d'ailleurs….
Je prends un des bon et je lui tends, il me fait un bisou sur la joue et je le prends dans mes bras pour le remercier.
- Merci à vous les enfants, cela me touche énormément.
Ils se précipitent de nouveau vers moi, pour un gros câlin collectif :
- Et ben, quel accueil, lança Thatch.
Je vis du coin de l'œil ses sœurs je jeter sur lui, je souris.
Je me lève, chargée de cadeaux de mes loulous.
Ces retrouvailles m'ont épuisée, vidée.
Tout Piacere a organisé un immense banquet pour mes sauveurs et moi. Malgré les émotions je suis affamée, car ce matin encore je me préparais pour un mariage et j'ai peu mangé à cause du trac, là la pression est retombée, comme les émotions qui ont suivi. Alors je mange comme quatre sous les yeux amusés de tous ceux qui m'entourent.
Ainsi passent les heures.
Barbe Blanche m'annonce que lui et ses fils repartent dans la soirée, maintenant qu'ils savent que je suis en sécurité sur Piacere. Je le remercie lui et ses hommes pour avoir participé à mon sauvetage et leur reconfirme que je ne porte aucune amertume à leur égard.
Thatch me prend un peu à part avant le départ du Moby Dick :
- Ariel, je te remercie pour tes mots que tu as adressé à mon père, je veux dire mon vrai papa. Tu sais tous ceux qui ont croisé ta route se sont pliés de douleur quand tu es apparu dans le passé, car on sentait que nos souvenirs s'altéraient. Cependant on se souvenait aussi du passé sans ta rencontre et tu sais quoi, les mots que tu as dit à mon papa, ça l'a touché. Il s'est senti moins coupable, tu as allégé sa peine, mais aussi la nôtre à nous ses enfants. Tu nous as donné de l'espoir, certes ça allait être une épreuve de le perdre, mais tu avais raison en disant qu'il nous avait donné les clés de réussite. Merci à toi pour ta bonté, ta gentillesse, ton empathie, merci pour ces précieux cadeaux ma tendre sauveuse, tu m'as sauvé la vie… et tu as offert une mort plus sereine à mon père et un deuil plus léger à moi et mes sœurs, je te suis à jamais redevable. Sache que si tu es sur un de nos territoires, nos alliés te doivent assistance et protection, donc n'hésite pas en cas de problème, nous te devons tant Ariel.
Il m'enlaça, je sentais de nouvelles larmes monter et couler, c'était un soulagement et un apaisement de savoir que j'avais apporté de la sérénité sur les derniers instants de vie de leur père, mais aussi à lui et à ses sœurs.
- Merci Thatch, merci pour tout ce que tu m'as apporté, ton soutien, tes mots, même maintenant, cela me réconforte tellement de savoir que je n'ai pas que causé de la peine avec mon départ précipité dans le futur il y a 25 ans…
- Toki nous a vraiment expliqué la malédiction que tu subissais, même aux habitants de Piacere, elle nous a dit que peut-être nous recroiserions ta route et que donc il faudra te ménager et te soutenir à ton retour. Car ça serait pour toi un choc émotionnel assez violent, contrairement à nous qui avions 25 ans pour nous préparer, digérer, accepter ce qui venait de se produire. Alors que toi tout s'est enchainé en quelques minutes, toi tu n'aurais pas la chance, ce luxe d'accepter cette réalité, il va te falloir un peu de temps, mais ça ira, je te sais bien entourée. Et puis… tu es une sacré gagnante, c'était incroyable le petit combat au corps à corps que tu as donné, franchement tu étais impressionnante.
Je souris gênée quand il me reparle de mon combat :
- Tu étais une vraie tigresse, garde cette image en toi, tu es forte et tu le resteras tant que tu croiras en toi.
- Merci Thatch pour tous ces mots, je me sens un peu plus légère, tu vas me manquer….
- Tiens ceci c'est mon numéro de contact, appelle-moi quand tu veux, de jour comme de nuit.
Il me tendit un papier que je pris avec une joie immense :
- Merci, faut que je m'équipe au plus vite, Benn m'a donné le sien, je ne serais pas étonné si Crocodile et les autres font de même.
- En effet, prend soin de toi Ariel.
- Merci Thatch, prend soin de toi. Euh… dis-moi… Toki… Luna sont-elles….
- Mortes ? Termina Thatch.
J'hoche la tête, il posa ses mains sur mes épaules :
- Oui, tout ne change pas, mais ne t'en veux pas, c'est ainsi qu'est la vie. Et puis elles m'ont dit à moi qui était un enfant et avait donc moins de chance de mourir jeune que certains, de te dire ceci : conserve la broche et le collier, on t'en fait cadeau. Toki et Luna voulaient que tu gardes leurs bijoux.
Ma gorge se noue, malgré le fait que je savais qu'elles seraient mortes, car c'étaient leurs destins que je rentre ou non dans leur vie. Toki… Luna… je les ai connus que peu de temps… mais j'avais apprécié avoir la chance de les rencontrer. Alors d'un côté c'était dur de digérer l'annonce de leur mort… et de l'autre c'étaient leurs destins donc… je savais aussi que c'était normal, intérieurement je vivais un sentiment très étrange d'un deuil qui n'en était pas totalement un :
- Merci… je conserverai précieusement ces bijoux, gage de notre amitié… passée…
Il me prit une dernière fois dans ses bras, puis on se sépara le cœur lourd.
Vient le moment fatidique où Thatch monta sur le Moby Dick et une fois à bord l'ordre fut donné de lever l'ancre.
Je vis que les hommes avaient tous larmes à l'œil et moi aussi alors, je fis l'une des rares choses qui me calment, je commençai à chanter et j'entonne le Saké de Binks à leur grande joie et surprise. Forcément ils la scandent avec moi pendant qu'on agitait nos bras pour se dire au revoir.
- Faites bon voyage et merci pour tout ! Hurlai-je.
Cela me faisait quelque chose… mais c'était ainsi.
Je me posai sur le port, regardant le Moby Dick s'éloigner de plus en plus.
- Est-ce que tu te sens mieux Ariel ?
Je me retourne et je vois Rayleigh s'asseoir à mes côtés.
- Un peu….
Il eut un petit silence pesant, rompu quand Rayleigh me prit dans ses bras :
- Ne t'en fait pas Ariel, vraiment. Faut que tu accuses le coup, mais je t'assure que je ne t'en veux aucunement. Tout ce que je veux maintenant c'est que tu vives heureuse, tu le mérites.
- Merci…, ce n'est pas facile… tout s'est enchainé en quelques heures pour moi… j'arrive enfin à intégrer que tu ne m'en veux pas, que personne ne m'en veux… mais… je m'en veux encore….
- Tu ne dois pas Ariel, mais c'est plus facile à dire qu'à faire j'en ai conscience, il te faudra du temps, mais ça ira.
- Dit-moi… ta requête pour le collier de Shakky… cela tient toujours ou bien… ça s'est altéré à cause de mon voyage dans le passé ? Demandai-je.
- Oh je me souviens t'avoir demandé pour le collier de Shakky, je veux toujours que tu le réalises.
- Je m'y mets dès demain je te promets ! Fis-je déterminée.
J'aurais ainsi l'impression de restaurer, renforcer la relation entre lui et Shakky, c'était illusoire, mais j'avais besoin de m'accrocher à ce genre de chose pour me dire que je n'avais pas tout foutu en l'air avec mon voyage dans le temps.
- Hum tu es mignonne et drôle, rit-il avant de reprendre un air plus sérieux et même plus grave. J'ai une dernière question pour toi.
- Quelle est-elle ?
- Je t'ai… embrassé, prise dans mes bras et je t'ai touché, dis-moi… comment tu te sens à ce niveau-là ?
Je perçu immédiatement son inquiétude, je prends son visage entre mes mains et je plante mes yeux dans les siens :
- Bien, vraiment très bien. Rayleigh ces moments, mêmes les plus intimes, je les ai tous consentis. Il est vrai que l'enchantement me poussait à obéir à tes ordres, mais j'avais conscience aussi quand je n'étais pas d'accord et que je m'exécutai à cause de ce mauvais sort. Rayleigh j'ai eu de la chance dans mon malheur, car tu me demandais toujours mon consentement et pour ce qui n'étais pas de l'intime, mon avis. A aucun moment je me suis sentie forcée, abusée ou violée. Ensuite, j'étais amnésique, je ne me souvenais de rien, c'était le risque de débuter notre relation, nous le savions toi et moi. De plus, je me suis déjà laissée aller dans les bras d'hommes, c'est gênant de dire cela… mais je vois nos instants comme deux amants qui se retrouvaient pour quelques instants de tendresse et de bonheur. Je ne vois pas cela comme une erreur de parcourt, nous étions sincères et désireux toi et moi. Je n'ai jamais eu l'impression que tu as tenté d'abuser de moi et je ne me sens pas sale. La seule chose que je me dis, c'est que je me suis laissée aller à mes désirs, sans regrets et malgré que mes sentiments aient été manipulés. Rayleigh je ne t'en veux aucunement, quant à moi je ne m'en veux pas à ce niveau-là, ce sont plus les conséquences indirectes qui en découlent. Merci Rayleigh d'avoir été un homme bien et décent, je suis heureuse d'être tombée sur un homme comme toi et non sur un Dragon Céleste comme espérait ce connard qui m'a envoyé dans le passé.
Je vis ses yeux briller, je pense que pendant 25 ans il avait des craintes d'avoir pu potentiellement abuser de moi et de se sentir comme un violeur. Et là après 25 ans de torture mentale il a enfin mon retour sur ce sujet :
- Merci seigneur, j'avais peur de que cela te mette mal… Shakky a été celle qui a su trouver les mots pour m'apaiser un peu. Elle m'a dit si jamais tu avais été malheureuse avec moi pourquoi tu m'aurais dit qui était la personne qui deviendrait ma femme et donc la source de mon bonheur. J'ai essayé de m'accrocher à ce fait, que tu ne m'aurais pas permis d'accéder au bonheur si je t'avais fait du mal… mais… le doute était là, pendant 25 ans je me demandai comment tu te sentais quand tu as pris conscience de tout. Je me sentais si mal, j'espérai vraiment avoir ton retour et finalement tu le prends de la meilleure des manières, me dit-il d'une voix qui vrilla légèrement.
Cette fois c'est moi qui le pris dans mes bras pour le réconforter :
- Je ne te vois pas comme un violeur Rayleigh, on s'est aimé d'une certaine façon et on a été heureux le peu de temps qu'on a été ensemble. Je ne regrette rien, si ce n'est de t'avoir causé de la peine à toi et les autres en partant dans le futur.
- C'était nécessaire ou tu mourrais. Toki a fait ce qu'il fallait, même si c'était difficile. Je te remercie en tout cas Ariel, j'ai été ravi de te rencontrer il y a 25 ans et plus récemment, tu es vraiment un brin de femme adorable, j'espère que tu seras heureuse et si une personne ose s'en prendre à toi, tu me rappelles, je lui botterai les fesses.
J'éclate de rire :
- Toujours aussi protecteur.
- Il faut bien, allez je crois qu'il est temps qu'on se sépare, j'ai l'intuition que deux personnes t'attendent.
Je regarde autour de nous, je ne vois personne, mais je pense sans peine qu'il parle de Benn et de Crocodile :
- Je veux bien te croire.
On se relève :
- Tu ne vas pas repartir tout de suite de Piacere au moins ? Demandai-je.
- Non je vais un peu rester, pour toi, le collier et flâner.
- Tant mieux, je veux au moins te donner le collier de Shakky.
- J'en serai ravi, merci Ariel c'est un vrai soulagement d'avoir pu discuter avec toi.
- Tant mieux, je suis heureuse que tu connaisses l'apaisement… même si je suis désolée que tu ais dû attendre 25 ans….
- N'y pense plus, ce n'est pas de ta faute et sache que tu seras toujours la bienvenue chez moi et Shakky, me rassura Rayleigh.
- Merci vous de même également. Et… merci de ne pas m'en vouloir.
On se sourit avant de se prendre une dernière fois dans les bras.
Je pense qu'on pouvait définir aujourd'hui notre relation comme étant pleine d'affection, de respect et de tendresse, un peu comme avec Shanks.
- Allez je te laisse Ariel et surtout vit heureuse.
- Merci, toi aussi Rayleigh vit heureux avec Shakky.
On se sépara le cœur beaucoup plus léger et serein lui et moi.
Il s'éloigna en me faisant signe de la main avant de me faire dos.
Moi je sentis la présence de mes deux prétendants…
Il était temps de leur faire part… de mes sentiments et de mes choix :
- Benn, Crocodile… je sais que vous êtes là, plus la peine de vous cacher. J'aimerai discuter mais pas ici, alors… suivez-moi.
Je m'élance en courant vers ma destination finale.
Non je ne fuyais pas, non je ne voulais pas les semer, je voulais juste commencer au plus vite cette discussion et mettre fin à cette attente. Trop de choses m'avaient fait douter, retenues, mais aujourd'hui je savais enfin ce que je ressentais et ce que je voulais.
Je les sentis derrière moi courir et je souris à la pensée qu'ils étaient là, même si je ne les ai pas en visu.
Et oui enfin !
Prochain chapitre Ariel va ouvrir son cœur et faire part de ses sentiments.
Le prochain Arc sera donc assez axé sur la romance pure et dure.
J'espère que vous aurez aimé ce petit voyage dans le temps.
Je vous souhaite un bon Week-end et je vous dis à mercredi.
