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ENTRACTE II
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L'explication de texte du Club des Ordures
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Salut Ami Lecteur,
N'oublie pas que tu peux skipper cette partie qui est un blabla perso.
Nous voici donc à la fin de l'Acte II. Ouf ! C'était intense. Merci encore de m'avoir lu jusqu'ici. Je commencerai à poster l'acte III dès que mes potes coréens auront quitté mon appart. Ils sont prioritaires, déso ! XD
Plusieurs choses en vracos. Commençons par la principale :
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Le plot twist (inexistant) : QUOI ? Mais Loki était donc Harry ? Ouais, je sais, ouf, hein ? En fait, je me suis longtemps dit : mais quel crétin, ce Lucius, de ne pas reconnaitre Harry Potter (qui n'a pourtant pas mit de sortilège de Glam sur lui hein, il porte juste des lentilles...).
Et puis, en y réfléchissant, il peut y avoir plusieurs explications à cela :
- Tout d'abord : le contexte. Forcément, nous, les lecteurs, on s'attend à ce couple puisqu'on lit une fanfic [HP/LM]. Mais Lucius, lui, était juste en train de crever dans un quartier moldu. Et franchement, quel pourcentage de chance pour qu'Harry Potter himself vienne lui sauver la vie ? Et pourquoi le ferait-il ?
- Ensuite, Lucius n'a pas vu Harry depuis des années. La dernière fois, c'était encore un enfant. Or, contrairement aux filles, beaucoup de garçons ont longtemps leur physique poupon avant de pousser d'un coup. (Qui se souvient du glow up de Neville, dans les films ?) Je me souviens ne plus avoir reconnu un garçon qui était pourtant durant 4 ans dans la même classe que moi, au collège, et au Lycée, il s'était métamorphosé. Bon, Lucius a une vague impression de "Déjà-Vu", mais de là à imaginer qu'il puisse s'agir d'Harry Potter... O_o
- Lucius ne lit pas la presse et encore moins la presse people. Il n'a donc pas suivi l'évolution physique du garçon. De plus les dernières photos d'Harry datent de quelques années. Comme le disait Severus dans l'Acte I, Harry était introuvable ces derniers mois. Je pense que dans la tête du beau blond, Harry ressemble toujours à un enfant de 12 ans.
- Bien sûr, Lucius doute, à plusieurs reprises, du côté sorcier du garçon. Mais ce n'est juste pas sa priorité : il ne considère pas Loki comme une menace : si il avait voulu le tuer, ce dernier s'y serait pris dès leur rencontre, alors que Lucius était encore vulnérable. Donc si pas de menace, pas de quoi creuser le sujet.
- Pour couronner le tout, il n'y a absolument aucun objet magique dans l'appartement.
- Severus a tout de suite reconnu Harry, car il l'a fréquenté beaucoup plus que Lucius : déjà en tant que professeur, puis en tant qu'allier/espion.
En fait, si l'on regarde bien, Harry n'a jamais menti à Lucius. Il n'a juste pas corrigé quand il a vu que le blond se méprenait (il a lancé quelques perches, mais sans plus.) Je pense juste qu'Harry aimait ce que Lucius voyait en lui, sans qu'il ne soit : Le sauveur.
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Sev et Lucius. Honnêtement, j'adore leur amitié. Ce sont des BFF, sans aucun doute. Bon, bien entendu, ils se comportent comme des hommes ayant évolué dans un milieu sombre et violent. Mais il y a ce lien indéfectible entre eux, qui noue cette confiance et cette franchise que l'on retrouve dans leur relation.
Sev est parfois presque tranchant avec Lucius. D'une implacable lucidité. En fait, il est un peu le grand frère poule que Lucius n'a jamais eu. Poule mais mortel. XD
C'est le type de pote à te mettre son poing dans la gueule quand tu fais de la merde. C'est le genre de langage que Lucius comprend. Les deux sont fait pour s'entendre ! Haha !
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Les 5 traitres : J'adore le personnage de Cassius et je regrette de ne pas avoir développé plus son personnage. C'est le genre de cinglé avec qui tout peut arriver, selon son humeur du moment. Il vaut mieux ne pas l'avoir comme ennemi, mais il ne sera jamais ton ami non plus. Il ne fait confiance à personne et vit sa vie en 'Carpe Diem'. Ce n'est pas lui qui élaborera des plans chiadés, c'est certain. Il est plus l'homme de terrain. Celui qu'on envoie quand on ne veut pas se salir les mains.
Il ne déteste pas Lucius. Il le trouve peut-être un peu ennuyeux, parfois. D'autre fois passionnant. Il rêverait de disséquer son cerveau pour voir ce qu'il y a dedans, même si il ne comprend rien à l'anatomie.
En fait, il en va de même pour les 4 autres traitres, ils manquent de développement. Juste de quoi s'attacher avant le massacre. Bien sûr, ça aurait été cool de raconter un peu le background de ces personnages. Mais bon, l'histoire ne fait qu'une petite 15zaine de chapitres. Il faudra donc faire avec.
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L'Opéra : l'une des scènes clef qui scelle la relation entre Lucius et Harry, c'est bien entendu celle de l'Opera. Faust est réellement un Opéra, mais les mélomanes noteront qu'un adagio (typiquement italien), n'a rien à faire dans une pièce française. Désolée pour ça. Je le savais, mais j'avais envie d'utiliser le mot Adagio.
Faust est l'image même de la relation entre Lucius/Harry et Voldy. J'ai beaucoup aimé l'idée de l'associer à ce trio. Avec ses thèmes de pacte avec le Diable et d'amour condamné... le parallèle est évident.
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Lucius : Il y a vraiment un truc que je voulais rendre chez Lucius (comme chez tous les persos, en général) c'est sa dualité. Cette juxtaposition entre la violence et la tendresse. Et l'ambiguïté morale qui le caractérise.
Bien qu'il montre une certaine capacité à aimer et à protéger, ses méthodes restent impitoyables : il peut être un vrai connard, meurtrier... mais aussi d'une extrême douceur avec ceux qui comptent pour lui.
Coincé entre deux mondes.
Je ne voulais pas en faire un sorcier invincible. Il est puissant, mais il y a certaines choses contre lesquelles il ne peut rien. Dans son combat contre Cassius, par exemple, même si il arrive à dominer la situation (avec un peu d'aide), il galère tout de même pas mal à renverser la vapeur.
Il y a une sorte d'inéluctabilité dans ce personnage.
On voit qu'il se débat autant qu'il le peut pour changer sa situation, mais il semble pris dans des sables mouvants. (Astuce IRL survie : si jamais un jour vous vous enfoncez dans les sables mouvants : ne vous agitez pas.)
Quand Lucius se dit : "Ce n'était plus une conquête, c'était une reddition totale", il ne parle pas du tout de Loki, mais de lui même : il était venu pour conquérir, mais se retrouve finalement à obéir à toutes les demandes de Loki. C'est une image parfaite de leur relation, finalement : avec Harry, Lucius n'aura jamais le dernier mot.
En fait, QND, c'est juste une histoire basique de survie. Quelque soit le moyen utilisé.
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Après le resto : le titre Quand la nuit nous dévorera, est une métaphore, bien sûr. Je sais que tu l'avais déjà, mais j'ai voulu l'affirmer dans le passage après le resto, quand HP et LM vont se promener le long du canal. Pour tout dire, je trouve ce passage de trop, mais je me suis sentie le besoin de faire quelques précisions. Et c'est aussi l'occasion pour Lucius de faire une promesse à Loki, lui qui n'en fait jamais d'habitude... promesse compliquée à tenir...
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On se revoit dans le dernier ACTE, le III, chez Voldy-chou ce coup-ci.
Merci d'être toujours là !
À+