Bonsoir,

Déjà, je tiens à vous remercier TOUS!

J'ai eu une énorme surprise pour le début de cette fic.

Rien qu'avec le prologue et le chapitre 01, en deux jours, il n'y avait pas moins de 30 fav, une dizaine de reviews, 800 views et 50 followers!

Vous avez fait clignoter ma boîte mail comme un sapin de Noël et j'ai fait la toupille sur mon siège ! XD

Donc MERCI!

Sinon, je remercie également tous ceux qui ont posé une review, ça fait plaisir!

Et oui, j'ai bien l'intention de finir cette fic et pour vous dire il y a de la marge. ^^

Je vous dis rien de plus et vous laisse à votre lecture.


Chapitre 02

En arrivant sur le perron des Dursley, au 4 Privet Drive, Severus esquisse une grimace de dégoût. Il n'avait jamais apprécié la sœur de Lily, Pétunia. Cette dernière était toujours en train de les suivre et les jalouser, quand ils étaient jeunes et qu'ils se retrouvaient pour jouer ensemble.

Quand elle avait compris que jamais elle ne serait une sorcière, Pétunia avait remplacé sa jalousie par de la haine pure à l'encontre de la magie. Au point d'insulter sa sœur, la traiter de monstre et d'autres noms peu ragoutants.

En scrutant les alentours, Severus frissonne, toutes les maisons sont des copies conformes. Même lui, qui est assez maniaque, ne supporterai pas de vivre ici, où tout se ressemble.

Entendant un « crac » sonore, le maître de potions sort de ses pensées. Il aperçoit Alastor et Kingsley qui l'accompagne, s'avançant vers lui.

D'un signe de tête, Alastor lui demande de sonner et Severus ne se fait pas prier.

N'ayant pas de réponse la première fois, le maître de potions recommence.

Au bout de plusieurs secondes, la porte s'ouvre enfin sur un homme énorme qui peut rivaliser avec un cachalot. Ce dernier regarde les visiteurs d'un air mauvais et son visage devient rouge.

- Je ne sais pas ce que vous vendez, mais ça ne m'intéresse pas.

- Nous ne sommes pas là pour ça, répond Severus d'un ton un peu sec. Nous sommes ici pour parler de votre neveu Harry Potter.

Devenant de plus en plus rouge, tirant sur le violet, l'homme-cachalot commence à vociférer :

- Dégagez de ma propriété avant que je n'appelle la police ! S'écrie-t-il avec colère.

- Pas avant d'avoir vu Harry, déclare Severus froidement.

- Personne ne répond à ce nom dans cette maison !

Fronçant les sourcils, Severus comprend que quelque chose cloche et sort sa baguette en la pointant sur l'homme, ceux qui l'accompagnent font de même.

- Soit on en discute à l'intérieur, Dursley, soit sur le palier, à votre convenance, réplique Severus entre ses dents.

Sans dire un mot de plus, Vernon les laisse entrer dans le couloir à contrecœur, avant de refermer la porte, tout en s'assurant que personne n'ait rien vu.

Tout à coup, des bruits de pas se font entendre. Sortant du salon, Pétunia écarquille les yeux en voyant les trois hommes devant son mari. L'un d'eux lui semble familier et elle le scrute un moment.

- Bonjour Pétunia, dit froidement Severus en la toisant du regard.

Laissant un cri de stupeur lui échapper, Pétunia recule d'un pas avant de se reprendre.

- Toi … Toi, dit-elle avec dégoût. Sors de ma maison, je ne te permets pas de rester ici.

- Toujours aussi agréable, mais je m'en irai quand vous me direz où se trouve Harry Potter qui a été laissé sur le pas de votre porte, il y a maintenant quatorze ans, grince Severus.

Jetant un coup d'œil aux diverses photos sur les murs, Severus remarque qu'aucune d'entre elles ne montrent Harry. Le maître des potions commence alors à comprendre que quelque chose ne tourne pas rond.

- Je te signale que nous n'avons jamais demandé à récupérer ce petit monstre, répond Pétunia avec rage. Ma chère sœur ne nous a laissé aucun moyen de communication quand elle l'a laissé sinon, crois-moi, on le lui aurait renvoyé.

- Parfait, nous sommes venus le récupérer, déclare Kingsley en s'avançant vers les moldus. Conduisez-moi dans sa chambre et j'irais le chercher avec ses affaires.

À ce moment-là, Vernon devient encore plus rouge et se place devant sa femme avec un air mauvais.

- Ce monstre est mort il y a bien longtemps, dit-il avec véhémence. Ce n'est pas à nous de gérer ses soins médicaux et autres. Nous avons déjà bien voulu le loger et le nourrir alors qu'il prenait la nourriture qui revenait à notre fils.

Accusant le coup, Alastor et Kingsley s'échangent un regard affolé. Tandis que Severus croise le regard de Vernon. Sans prévenir, il lève sa baguette et la pointe sur le couple de moldu.

- Ils mentent tous les deux, déclare-t-il avec amertume. J'en ai la certitude.

- Vous ne pouvez rien faire pour nous retenir ici, hurle Vernon en s'avançant vers le maître des potions. Nous sommes chez n-…

Sans attendre, Severus fait un geste avec sa baguette et Vernon finit par ouvrir la bouche pour hurler, mais rien ne sort grâce à un sortilège de silence.

- Severus, peux-tu utiliser la Légilimentie ? Demande Alastor en regardant le couple d'un œil dégoûté.

Surpris par sa demande, Severus se tourne vers l'Auror en levant un sourcil interrogateur. Alastor Maugrey, Auror parmi les Auror, lui demande d'enfreindre les lois, ce qui le laisse perplexe.

Pourtant, Severus voit la détermination dans le regard du vieil Auror. Ce dernier lui fait un signe de tête et le maître des potions laisse un rictus effrayant lui échapper, l'un de ceux qui fait fuir ses étudiants.

Se plaçant devant le couple, Severus toise Vernon du regard avant de resserrer sa prise sur sa baguette.

- Je ne le redemanderais qu'une seule fois : Où est Harry Potter ? Demande Severus en libérant le moldu de son sort de silence. Nous pouvons faire ça de manière douce où de manière forte. À vous de choisir ?

- Vous n'êtes qu'un sale monstre répugnant comme cet ingrat ! Vocifère Vernon.

- Manière forte, donc, tant mieux, réplique Severus d'une voix glaciale.

Sans prévenir qui que ce soit, Severus pénètre de force l'esprit de Vernon, ce qui fait hurler de douleur le moldu.

Lançant de nouveau un sort de silence sur lui, Kingsley observe Pétunia un long moment. Puis il reporte son attention sur Vernon et échange un regard avec Alastor.

- Comment Lily a-t-elle pu laisser son enfant dans cette maison ? Surtout avec des gens aussi horribles et méprisants ?

- Je n'en ai pas la moindre idée, Kingsley, avoue Alastor d'un ton amer.

Après une bonne vingtaine de minutes à épier les souvenirs de Vernon Dursley, Severus sort de sa tête et serait tombé si Kingsley ne l'avait pas rattrapé.

Severus sait très bien que tous les moldus ne sont pas mauvais, mais là, quiconque verrait les souvenirs de Vernon irait directement se jeter dans les griffes du Seigneur des Ténèbres pour éradiquer les moldus, lui le premier.

Le maître des potions avait subit beaucoup de violences en étant enfant de la part de son père. Pourtant à côté de ce qu'avait vécu le petit Harry, ce n'était rien. L'enfer lui-même s'était abattu sur ce pauvre enfant.

Inquiet de la réaction de Severus, Kingsley fronce les sourcils avant de l'asseoir prudemment sur une chaise. Il secoue lentement l'épaule du maître des potions qui finit par ouvrir les yeux de façon brutale en laissant un grognement menaçant lui échapper.

Les souvenirs, ou plutôt les cauchemars, présents dans sa tête l'ont enfermé au point qu'il ne sache plus où il se trouve et surtout avec qui il est.

En le voyant aussi déboussolé, Alastor laisse un frisson le parcourir. Jamais il n'avait vu Severus avoir une réaction aussi violente et, pourtant, l'homme en avait vu beaucoup pendant la guerre. Le maître des potions ne montrait jamais aucune émotion … à part son sarcasme légendaire. Mais là, il semblait complètement effondré, ce qui n'était pas pour rassurer l'Auror. Quoi que Severus ait vu dans les souvenirs de Vernon, cela devait être horrible et éprouvant.

Fouillant dans sa poche, Alastor en sort une petite fiole.

- Fais-lui boire ça, dit-il en la lançant à Kingsley, tout en gardant un regard sur les Dursley avec son œil magique. Ça lui remettra les idées en place.

Après avoir bu la potion en reconnaissant un Filtre Calmant, Severus secoue la tête en passant sa main dans ses cheveux. Se raclant la gorge et en se relevant en vacillant, il échange un regard avec Kingsley.

- Va chercher Albus et préviens le département de la Justice Magique également.

- Qu-… commence Kingsley avant de voir le regard noir de Severus. Très bien.

Sans rien laisser transparaître, Kingsley part hors de la maison pour transplaner.

Alastor, qui tient toujours en joue les Dursley avec sa baguette, émet un grognement.

Il veut poser des questions, mais préfère attendre que Severus se calme. Ce dernier est encore pâle et semble à peine tenir sur ses jambes. La seule certitude qu'il a, c'est que quelque chose de grave est arrivé au jeune garçon qu'ils étaient censés récupérer, sinon il n'aurait pas eu besoin d'Albus.

Quand le directeur de Poudlard arrive, quelques minutes plus tard, l'ambiance tendue est palpable. En constatant l'état de Severus et après ce que lui a raconté Kingsley, Albus serre les dents.

En s'approchant de son professeur, Albus lui pose une main réconfortante sur l'épaule. Le maître des potions ouvre alors les yeux qu'il avait fermés et laisse un profond soupir lui échapper.

- Severus, est-ce que ça va ? L'interroge Albus soucieux.

- Ça ira mieux quand j'aurais quitté cette maison, parce que, si je reste, je risque fort de commettre un meurtre, réplique Severus d'un ton brusque.

Acquiesçant, compréhensif, Albus reporte son attention sur les Dursley, puis à nouveau sur Severus.

- Est-ce … Est-ce que Harry est mort ?

- Je ne sais pas, Albus, mais il y aurait peut-être mieux valu, souffle Severus amèrement.

Connaissant parfaitement son professeur, Albus prend un air plus qu'inquiet et s'assoie à ses côtés. Il remarque que Severus ne veut pas spécialement parler de ce qu'il a vu dans les souvenirs de Vernon. Pour ébranler quelqu'un comme Severus, il fallait être particulièrement horrible.

- Severus, dit Albus d'une voix douce. Si tu ne veux pas en parler, puis-je user de Légilimentie sur toi ?

- Il vaudrait mieux en effet, intervient Kingsley en voyant le regard perdu de Severus. Après, je le ramène au quartier général. Je ne sais pas ce qu'il a vu, mais c'est loin d'être bon.

Lentement, Albus relève le menton de Severus et use de la Légilimentie sur lui, avec douceur. Il ne veut pas blesser le maître des potions, ni qu'il se sente agresser par sa présence.

Quand il finit, Albus se lève et fait signe à Kingsley de prendre Severus et de partir.

Alastor comprend tout de suite que le gentil grand-père a disparu pour laisser place au vainqueur de Grindelwald quand il voit les yeux du directeur de Poudlard.


À suivre


Alors xD?

Des avis? Des idées?

Je tiens à préciser qu'un auteur mort est bien moins productif qu'un vivant!

Sur ce à la prochaine !