Je ne possède aucun des personnages des différents fandom.

Deuxième volet consacré à un ensemble de textes multi fandom doux, heureux, tendre, douloureux ou tragique sur différentes bromances

J'ai déjà écrit un recueil pour la journée mondiale de l'amitié le 30 juillet et du retour du défi lancé par PetiteDaisy, mais j'avais encore d'autres belles bromances en stock, alors voilà un deuxième tome.

Ce texte a été écrit avec un prompt du Discord Les Défis Galactiques : Soixante seizième image : Prompts facultatifs : écrire sur qqn qui fait du camping

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


50 NUANCES DE BROMANCE TOME 2

Moment de réconfort (Eliot Spencer & Sophie Devereaux)

D'une manière ou d'une autre, la douleur refaisait toujours surface, ramenant Eliot à cette obscurité familière qui régnait souvent en lui après avoir croisé le chemin de Damian Moreau. Le QG de l'équipe Leverage était baigné dans une semi-pénombre, seules quelques lumières tamisées révélaient l'ombre de son visage grave.

Sophie, toujours intuitive et sensible aux émotions des autres, remarqua immédiatement la détresse d'Eliot. Elle s'approcha silencieusement, laissant ses pas résonner légèrement sur le sol pour lui donner conscience de sa présence. Sans un mot, elle prit place à côté de lui, respectant son besoin de silence initial.

Après un moment, sentant le poids de la présence de Sophie à ses côtés, Eliot soupira profondément.

- Je pensais que c'était réglé, Sophie, mais chaque fois que Moreau refait surface, ça me rappelle… trop de choses.

Sophie hocha doucement la tête, comprenant sans qu'il ait besoin de s'expliquer davantage. Elle l'avait vu trembler et être à deux doigts de pleurer dans ce parc, elle l'avait vu supplier Parker de ne pas lui en demander plus par peur de l'horrifier par ses actes pour ce fou, mais elle avait compris aussi qu'il était au fond de l'abime à cette époque Alors, elle ne dit rien et posa une main réconfortante sur son épaule, lui offrant son soutien silencieux.

Eliot baissa les yeux, ses pensées lourdes et sombres. Finalement, il brisa à nouveau le silence avec une voix rauque.

- Je suis désolé de ne pas vous en avoir parlé avant. J'avais peur que vous me rejetiez si vous saviez que j'ai été son bras armé pendant deux ans…

Sophie leva les yeux vers lui, ses propres émotions mêlées de tristesse et de compassion.

- Eliot… Nous sommes une équipe. Une famille. Peu importe ce qui est arrivé dans ton passé, nous ne te jugerons pas. Tu es un homme bon, avec un cœur noble. Nous t'apprécions et nous te soutenons. Tu ne nous perdras pas parce qu'on sait tous par quoi tu es passé et qu'à un moment la survie a pris le pas sur la vie.

Eliot déglutit difficilement, une lutte intérieure clairement visible sur son visage.

- Juste avant de vous rencontrer tous, je… je n'avais pas envisagé de vivre aussi longtemps. Je pensais que ça finirait par s'arrêter, d'une manière ou d'une autre. Il suffisait juste que je choisisse la bonne mission pour ne pas rentrer…

Sophie resserra doucement sa prise sur son épaule, l'entourant d'une chaleur réconfortante.

- Mais maintenant, tu as trouvé une famille ici. Nous sommes là pour toi, Eliot. Nous te voulons parmi nous.

Sans qu'il ne parvienne à le maitriser, les yeux d'Eliot se remplirent de larmes qu'il refoulait depuis trop longtemps. Il se laissa aller contre Sophie, ses bras se refermant instinctivement autour d'elle alors qu'il laissait enfin échapper toute la douleur et la vulnérabilité qu'il avait gardées cachées si longtemps. Sophie le tint doucement, offrant son épaule comme un pilier de soutien.

- Tu vois, tu n'es pas seul, Eliot. Tu es aimé ici. Nous sommes ta famille.

Eliot ne répondit pas avec des mots, mais ses larmes silencieuses disaient tout. Dans ce moment de vulnérabilité partagée, il trouva un réconfort qu'il n'aurait jamais cru possible. Avec Sophie à ses côtés et tous les autres qui dormaient à l'étage, il sentit que peut-être, juste peut-être, il pouvait enfin laisser derrière lui une partie de son fardeau et embrasser pleinement le soutien et l'amour inconditionnel que sa nouvelle famille lui offrait.