Je ne possède aucun des personnages des jeux vidéos.

Recueil de texte dans l'univers de Dragon Age 2

Ce texte a été écrit pour la première fois dans le cadre d'un défi sur les amitiés

En espérant que cela vous plaise !

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES DE KIRKWALL

Une longue convalescence

Dans les ruines majestueuses du manoir de Fenris, les rayons du soleil perçaient à travers les fenêtres brisées, illuminant la poussière en suspension. Le silence régnait, seulement troublé par le bruit distant de la ville de Kirkwall. Fenris, refusant tout soin par magie suite à son passé, se remettait lentement de ses blessures, son corps encore endolori par les récents combats.

Assis sur l'un de ses vieux fauteuil, fatigué et ressentant le besoin de s'allonger totalement, Fenris tentait de se lever, mais la douleur l'immobilisait. Ses marques de lyrium brillaient faiblement, trahissant l'intensité de ses efforts et de sa douleur. Alors qu'il s'efforçait toujours de se redresser, la porte du manoir s'ouvrit doucement après que quelqu'un ait donné deux petits coups contre le battant pour prévenir de son arrivée. Fenris frissonna, seul ses amis proches se permettaient d'entrer chez l'elfe noir de cette façon et en effet, peu après Aveline du Lac, la capitaine de la garde de Kirkwall, entra, son armure cliquetant légèrement.

- Fenris, je venais voir si tu dormais ou si tu avais besoin de quelque chose et je te retrouve assis là, tu devrais te reposer, dit-elle en s'approchant de lui, son ton ferme mais empreint de sollicitude.

Fenris grogna, essayant de masquer sa douleur.

- Je n'ai pas besoin de repos, Aveline, souffla Fenris refusant de montrer sa faiblesse. J'ai besoin de me relever et de continuer à me battre.

Aveline, pas vraiment dupe de l'attitude de son ami s'accroupit devant lui, posant une main réconfortante sur son épaule.

- Je comprends ta détermination, mais tu ne peux pas te précipiter. Tes blessures sont graves. Tu dois te donner le temps de guérir.

Fenris détourna le regard, la frustration se mêlant à sa douleur.

- Je déteste cette faiblesse, qui me donne l'impression d'être inutile, Aveline.

La jeune femme hocha la tête, comprenant parfaitement le sentiment de vulnérabilité de son ami et à quel point il devait le terrifier, le renvoyant aux années de torture subis sous le joug de Danarius.

- La force ne réside pas seulement dans le combat, Fenris. Parfois, il faut du courage pour accepter l'aide des autres.

Aveline se leva et, avec une douceur surprenante pour une femme à la carrure aussi remarquable, l'aida à se lever. Fenris, hésitant au début, finit par accepter son soutien, s'appuyant sur elle alors qu'ils traversaient le manoir. Aveline, malgré sa stature imposante et son air autoritaire, montrait une patience et une compassion qui étonnaient souvent ceux qui ne la connaissaient pas bien.

Les deux atteignirent une pièce plus lumineuse où un lit avait été préparé pour Fenris, sans doute par Hawk, avant que ce dernier ne se fasse mettre dehors par un elfe au caractère affirmé. Aveline l'aida à s'asseoir, puis s'assit à côté de lui.

- Tu sais, commença-t-elle, il y a des années, quand j'ai perdu Wesley, j'ai ressenti la même rage, la même frustration, mais j'ai appris que se relever ne signifie pas toujours se battre, parfois, cela signifie accepter la main tendue. Je sais que tu te sens faible et diminuer, mais je suis ton ami et je suis là, laisse-moi juste prendre soin de toi, ce n'est pas une marque de faiblesse, tu sais, les amis c'est là pour ça.

Fenris la regarda fixement pendant quelques secondes, ses yeux perçants adoucis par une lueur de gratitude.

- Merci, Aveline. Ta force et ta sagesse me rappellent que je ne suis pas seul dans ce combat.

Aveline sourit, un sourire rare mais sincère.

- Nous sommes tous dans ce combat, Fenris. Nous devons juste apprendre à nous battre ensemble.

Ils restèrent ainsi, en silence, partageant un moment de compréhension mutuelle. L'amitié entre Aveline et Fenris, forgée dans les épreuves et le respect, était une ancre dans leurs vies tumultueuses. Ils savaient que, malgré leurs différences, ils pouvaient compter l'un sur l'autre, comme c'était le cas aujourd'hui.

Au bout de quelques minutes, Aveline se leva et aida Fenris à s'allonger en évitant au maximum de toucher ses lignes de lyrium, sachant parfaitement à quel point cela pouvait être désagréables voir douloureux. Fenris se laissa faire et ferma les yeux lorsqu'Aveline remonta les couvertures sur lui. La jeune femme glissa une main dans les cheveux blanc de son ami pour les ébouriffer un peu puis sortit de la pièce pour le laisser se reposer.

- Dors, je repasse ce soir.

- Merci, souffla Fenris avant de sombre dans un sommeil lourd.

...

Les jours suivants, avec l'aide d'Aveline, Fenris commença à retrouver ses forces. Chaque jour, il faisait des progrès, soutenu par la présence constante et rassurante de son amie qui refaisait ses pansements et s'assurer qu'il mange bien pour retrouver des forces. Après une semaine, Fenris réussit même enfin à se déplacer seul, sa détermination renouvelée par l'amitié sincère et inébranlable d'Aveline qui continuait à prendre soin de lui, des amis comme ça, c'était précieux…