Hello ! Voici donc le 51e chapitre ! Dernier pour aujourd'hui ! J'espère qu'il vous plaira !
Un grand et magique MERCI à tous ceux et toutes celles qui lisent, suivent, mettent en favoris mon histoire et/ou laissent des reviews ! C'est vraiment encourageant pour moi alors MERCI BEAUCOUP !
Bonne lecture !
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Chapitre 51 : L'Ordre du Phénix
Alex se leva et se prépara avant de quitter sa chambre. La maison était bien silencieuse et elle trouva le propriétaire des lieux avec Harry et une jeune femme aux cheveux violets. Sirius leva les yeux et fronça les sourcils en la voyant :
« Alexandra ? Tu n'es pas partie avec les autres ?
Ce fut son tour de froncer les sourcils :
- Quels autres ?
La jeune femme répondit :
- Les Weasley… Molly est arrivée ce matin pour emmener tout le monde voir Arthur. J'en reviens justement.
La rouquine haussa les épaules :
- Ce serait pas la première fois qu'ils me laissent derrière et je doute que Molly me considère encore comme sa fille de toute façon.
Harry releva la tête :
- Qu'est-ce que tu veux dire par « pas la première fois qu'ils te laissent derrière » ?
Elle arqua un sourcil dans sa direction en s'installant à table, récupérant un bol de chocolat chaud au passage :
- Entre ma première et deuxième année ? Le voyage en Égypte ? Je devais passer le mois de juillet chez une amie et le mois d'août avec eux. Ils ont… oublié que j'étais là et sont partis en Égypte sans me prévenir et en me laissant en Angleterre. L'année suivante, j'ai tenu moins de deux semaines. Deux semaines durant lesquelles Arthur Weasley ne m'a pas parlée une seule fois. Mon très cher père ne m'a pas adressé la parole depuis ma répartition à Serpentard et la phrase « je n'ai pas de sœur à Serpentard » a été prononcée par Percy, Ron et Ginny au moins une fois. Je ne me fais pas d'illusions, je n'ai plus de parents et je ne sais, actuellement, pas combien de frères il me reste, juste que je n'ai plus de sœur.
La sorcière, dont les cheveux avaient viré au rouge poussant Alex à s'émerveiller intérieurement sur le don de métamorphomage, grommela en secouant la tête :
- Je n'aurai jamais cru ça de Molly et d'Arthur.
Alex roula des yeux et retourna à son repas tout en questionnant :
- Où sommes-nous exactement ?
Sirius la dévisagea un long moment avant de répondre :
- 12 Square Grimmaurd, le manoir ancestral de la famille Black et l'actuel QG de l'Ordre du Phénix.
- L'Ordre du Phénix ?
- Une organisation, créée par Dumbledore, dont le but est de lutter contre Voldemort.
Elle arqua un sourcil :
- Quelle différence avec les aurors ?
Sirius grimaça :
- Il n'y en a pas vraiment. Trois aurors font d'ailleurs partie de l'ordre. Il y a une réunion prévue pour dans une petite semaine, une fois qu'Arthur sera sorti de l'hôpital. Pour une fois, vous y serez tous conviés.
Harry se tourna vers son parrain :
- Tous? Ça veut dire que Ron et Ginny aussi ?
- Et Alex si cela l'intéresse.
Elle sentit un sourire carnassier apparaître sur son visage:
- Ce serait avec grand plaisir. »
La métamorphomage tenta, vainement, de dissimuler un frisson et Alex quitta la pièce, satisfaite.
Une semaine plus tard, elle se rendait à la cuisine du manoir, là où se tenaient les réunions de l'Ordre. Elle était l'une des dernières arrivées et fut surprise de retrouver son directeur de maison. Elle ne connaissait pas la majorité des personnes présentes hormis Arthur et Molly Weasley, les jumeaux, Ron, Ginny, Hermione, qui les avait rejoint depuis quelques jours, Harry, Alastor Maugrey, Remus Lupin et Lord Sirius Black.
Elle choisit de s'installer à côté d'Harry, qui lui offrit un petit sourire, et le plus loin possible des membres de sa famille, à la surprise de l'assemblée. Plus d'un regard dériva sur le couple Weasley mais Molly avait simplement les lèvres pincées et l'air désapprobateur tandis qu'Arthur faisait tout pour ne pas regarder dans sa direction.
Peu importe, leurs regards convergeraient bien assez tôt vers elle. Finalement, le dernier attendu arriva et Alex retint un grognement en voyant Dumbledore entrer, un sourire jovial sur ses lèvres, comme s'il venait prendre le thé et non pas diriger la réunion d'une organisation qui luttait dans un monde en guerre. Albus salua Arthur et commença rapidement la réunion :
« Bien, merci d'être là. Comme vous le voyez, protéger cette pièce est primordiale, l'attaque sur Arthur nous prouve que Voldemort cherche, lui aussi, à obtenir l'objet en question. Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il parviendra bientôt à faire échapper ses fidèles d'Azkaban et je tiens à rappeler l'importance du plus grand bien et du fait de ne pas utiliser des sorts qui peuvent mener à la mort.
Alex ne put retenir un ricanement à ce moment-là. Elle arrivait difficilement à croire que cet homme dirigeait une réunion de guerre de cette façon. Il se tourna vers elle, fronçant les sourcils :
- Vous souhaitez dire quelque chose miss Weasley ?
Elle le contempla, un peu ahurie :
- Donc nous n'avons pas le droit d'utiliser le moindre sort. Après tout, employé d'une autre façon, tous peuvent servir à tuer.
Un homme qu'elle ne connaissait pas rétorqua :
- Comme si un wingardium leiviosa pouvait tuer !
Elle se tourna vers lui et demanda :
- Vous êtes-vous déjà demandé ce que l'utilisation de ce sortilège pouvait provoquer si la baguette était pointée sur le cou ou le front de la personne visée ?
Il écarquilla les yeux et se tut. Un point pour elle. Un autre reprit :
- Comment pourriez-vous tuer avec un protégo ?
La rouquine haussa les épaules :
- Sort de coupure d'abord puis sort du bouclier autour de la personne. Ainsi, la victime ne peut pas aller chercher de l'aide et faire céder un bouclier n'est pas chose aisée. De cette façon, la victime se videra de son sang. Mort lente mais mort quand même.
Elle avait maintenant l'attention de plusieurs personnes qu'elle avait identifié comme étant, potentiellement, des aurors. Dumbledore reprit :
- C'est pour le plus grand bien…
Alex le coupa :
- Le plus grand bien était la devise de Grindelwald pour justifier ses actions et ça l'a mené tout droit à Nurmengard. Étrange que vous utilisiez la même phrase qu'un criminel en temps de guerre.
Plusieurs personnes sursautèrent mais elle s'en fichait royalement. Avec les tensions présentes à Serpentard, elle avait besoin de décompresser un peu et c'était la meilleure façon de le faire !
- Tout le monde a le droit à une seconde chance !
Elle cligna des yeux et fixa un regard incrédule sur le vieux sorcier :
- Vous considérez donc que Bellatrix Lestrange, qui a usé du doloris sur deux aurors au point de leur faire perdre la raison, mérite une seconde chance ? Que Peter Pettigrew, à qui on doit les meurtres des Potter, de Bertha Jorkins et de Cédric Diggory mérite une seconde chance ? Que Fenrir Greyback, qui prend un malin plaisir à mordre des enfants mérite une seconde chance ? Que Voldemort lui-même, avec tous les meurtres et actes de terrorismes à son actif, mérite une seconde chance ? Sérieusement ? Mais qui êtes-vous pour décider de ce qu'ils méritent ou non ?!
Dumbledore allait répondre mais elle ne lui en laissa pas le temps, trop révoltée :
- Moi je vais vous dire ce que je pense, ce sont des gens qui ont fait un choix et qui doivent maintenant en payer le prix. Vous dîtes vous-même que nous avons toujours le choix. Le leur est de tuer, de torturer, de violer, de détruire tout ce qui se tient devant eux. Ils ont fait leur choix, il est temps pour eux d'en payer les conséquences. On ne gagne pas une guerre avec des stupéfix, lors de la première guerre, les aurors avaient la permission d'utiliser les impardonnables et ils l'ont fait ! Un avada peut nous sauver la vie face à un mangemort et il sauvera également la vie de toutes les victimes que ce mangemort aurait fait s'il avait continué à vivre. On ne gagne pas une guerre en ne la prenant pas au sérieux. Dehors, des gens meurent ! Allez-vous dire à leurs familles que les meurtriers de leurs proches méritent une seconde chance et qu'il ne faut pas les tuer ?
- Je parie que t'es bien informée sur le sujet !
Alex cligna des yeux et se tourna vers le plus jeune de ses frères aînés :
- Qu'est-ce que tu entends par là Ronald ?
- Ne m'adresse pas la parole !
Elle roula des yeux :
- Faudrait savoir, que tu m'interpelles impliques que tu veux une réponse, si tu ne veux pas que je te réponde, ne me parle pas toi-même !
Il cracha :
- De toute façon, t'es à Serpentard ! Comme tous les mangemorts ! Je parie qu'on t'a déjà proposé la marque !
Un silence glacial envahit la pièce et elle susurra froidement, usant du ton faussement mielleux qu'elle avait acquis à force de côtoyer Draco et Théodore :
- Dis-moi Ronald… si tous les Serpentards sont des mangemorts… comment est-ce possible que Pettigrew ait été un Gryffondor ? Ou que Quirrell ait été un Serdaigle? Ou que, si on prend l'exemple contraire, que Merlin lui-même, né-moldu, ait été à Serpentard, pupille favorite de Salazar en personne ?
N'attendant pas sa réponse, elle se tourna vers l'assemblée :
- Et ça, c'est la preuve que si vous élevez les futures générations dans les mêmes préjugés que ceux qui ont mené à la première guerre, rien ne changera. Voldemort n'est pas seulement une menace terroriste, il est un problème politique et social.
Dumbledore balaya ses paroles :
- Nous n'en sommes pas là. Voldemort n'ira pas jusqu'à enrôler des enfants.
Alex le regarda, bouche bée :
- Dîtes-moi que vous ne pensez pas sérieusement ça ? Voldemort n'attendra jamais que nous ayons le bon âge pour nous impliquer, de gré ou de force, dans sa guerre !
- Que voulez-vous dire par là miss Weasley ?
Elle se tourna vers l'homme qui avait parlé et répondit :
- Seulement que, le jour de la rentrée, tous les élèves de Serpentard, de la cinquième à la septième année ont reçu une invitation à rejoindre ses rangs. Certains n'ont pas envoyé de réponses d'autres ont répondu, positivement, le. Jour. Même. On ne gagne pas une guerre en étant seul, avec ses fidèles à Azkaban, il a besoin de combattants et il se fout éperdument de notre âge ! Merlin, Harry avait 1 an lorsqu'il l'a attaqué pour la première fois ! Ce n'est pas le fait que nous sommes mineurs qui va l'arrêter, tout au plus, ça nous rend plus facilement influençables !
Dumbledore questionna sur un ton condescendant :
- Comment peux-tu être sûre qu'il s'agisse d'une lettre de Voldemort ?
- C'est le vouvoiement pour vous professeur. Et… même si je n'ai pas lu moi-même la lettre, l'enveloppe noire scellée avec le symbole de la marque des ténèbres est un sacré indice quant à sa teneur.
- Ne parle pas ainsi à ton directeur Alexandra !
La jeune fille se retourna et fit un sourire éclatant à sa mère, la déstabilisant :
- Whoa jackpot ! C'est la troisième fois que vous me parlez depuis ma répartition en première année ! Je dois avouer que j'avais espéré arracher un mot à Arthur puisqu'il ne m'a plus adressée la parole depuis septembre 92 mais bon, je me contenterai de vos mots, chère mère.
Le sarcasme contenu dans les derniers mots était impossible à manquer et sa remarque provoqua des regards stupéfaits des membres de l'Ordre envers les parents Weasley. Fred et George grimacèrent et Ginny baissa la tête, plus silencieuse que jamais. Ce fut Sirius qui intervint :
- Je n'aurai jamais pensé que les Weasley puisse avoir un point commun avec ma famille.
Molly s'insurgea sur le champ et hurla dans sa direction :
- Nous ne sommes pas des mages noirs !
Parfaitement calme, Sirius arqua un sourcil et répliqua, enfonçant le clou :
- Non mais, tout comme ma famille m'a rejeté et banni pour avoir été le premier Black réparti à Gryffondor, vous avez tous rejeté Alexandra pour avoir été votre seule enfant répartie à Serpentard. Les maisons sont littéralement inversées mais la raison du rejet reste la même.
Molly allait répliquer, inconsciente des regards jugeurs envoyés dans la direction de sa famille, mais son plus jeune fils la coupa dans son élan pour, encore une fois, insulter sa sœur cadette :
- Donc, tu admets que les Serpentards sont du côté de Voldemort !
Alex se tourna vers lui, exaspérée :
- Est-ce que tu peux comprendre que le seul choix qu'a la majorité des Serpentards c'est obéir ou voir leur famille périr ? Ose me regarder dans les yeux, Ronald, et dis-moi que si Ginny était captive de Voldemort, qu'en échange de sa vie il t'ordonnait de le rejoindre, ose me dire que tu n'envisagerais pas, sérieusement, de prendre la marque pour la protéger !
Ron allait répondre mais fut rendu muet par l'un des jumeaux avant qu'il ne réponde sans réfléchir des mots qu'il ne pourrait plus reprendre. La rouquine secoua la tête et commença à sortir de la pièce en déclarant :
- Je m'en vais. Si c'est comme ça que vous planifiez une guerre, laissez-moi vous dire que vous n'allez pas la gagner, prévenez-moi quand vous avez des idées concrètes à mettre en place.
Alors qu'elle allait franchir la porte, une voix bourrue l'arrêta :
- Et, selon toi, quel serait un exemple d'une action concrète ?
Elle se retourna pour croiser l'œil vif et perçant d'Alastor Maugrey et répondit :
- De quoi a-t-on besoin, lors d'une guerre ?
Curieusement, ce fut George qui répondit :
- De combattants.
- En partie oui, mais il y a autre chose qui est primordial, surtout au niveau politique.
- L'argent.
Elle pivota pour trouver le regard gris de Sirius Black fixé sur elle :
- Absolument. Parmi ses mangemorts actuels, lesquels sont les plus riches ?
- Les Malfoy… les Nott ensuite mais Narcissa a accès au coffre fort des Lestrange.
Elle arqua un sourcil :
- Et qui d'autre peut y avoir accès ? Quelle est la famille dont les Malfoy, par mariage, sont les vassaux ?
Elle vit le regard de l'ancien maraudeur s'écarquiller alors qu'il murmurait :
- La mienne. Narcissa est une Black de naissance.
Alex lui adressa un sourire machiavélique :
- Vous avez, à vous seul, Lord Black, le pouvoir de faire trembler l'économie de Voldemort. Tout ce que vous avez à faire c'est de vous rendre à Gringott et d'user de votre statut pour faire fermer les coffres des Lestrange comme des Malfoy.
Il la contempla un instant, semblant impressionné :
- Rusé.
Elle répliqua férocement :
- Serpentard. Et fière de l'être. »
Avant de tourner les talons pour retourner dans sa chambre, priant pour que la fin des vacances arrive rapidement.
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Voilà ! C'est tout pour aujourd'hui ! J'espère que ces trois chapitres vous ont plu !
Rendez-vous samedi pour les chapitres 52 (Scandale médiatique), 53 (Punition) et 54 (Revanche) !
A samedi !
