Attention, ce chapitre comporte un passage M-rated.
Celui-ci commence à partir de "MMM" jusqu'à la fin du chapitre.
C'est le premier texte "M" que je publie, donc j'avoue être assez incertaine... J'espère que ce chapitre vous plaira !
Jojoserpentard : Merci beaucoup pour ta review : depuis une petite dizaine de jours, certains auteurs, dont je fais partie, n'ont plus accès à leurs stats pour "voir" les lecteurs s'intéresser à ce qu'ils publient. Ne plus avoir accès à ce genre de données, même si elles sont à prendre avec des pincettes, c'est un peu perdre le contact avec vous. Alors, ton message tombe vraiment à pic, dans un petit moment de creux de motivation x) Je suis vraiment heureuse que ça te plaise toujours :) Et oui, pauvre Ron x) Promis, viendront pour lui des jours plus heureux ! A bientôt !
22 - «Je désirais son ombre ; j'y habite» (Cantique des Cantiques)
Lorsqu'Hermione se réveilla, le soleil était déjà haut et les oiseaux dans le grand pin s'en donnaient à cœur joie. Il faisait beau et le ciel était d'un bleu éblouissant, comme il est d'usage lorsque les journées sont froides.
Elle prit le temps d'émerger puis se prépara selon le rituel Malfoy : elle fit sa toilette puis essaya d'arranger ses cheveux du mieux qu'elle put. Malheureusement, ces saletés de mèches restaient indomptables. Elle les contraint en une sorte de queue de cheval à l'aide d'une large pince que Ginny lui avait offerte. Mais, alors qu'elle pensait avoir gagné la guerre, cette dernière vola à travers la pièce, cédant à la pression de l'abondante chevelure. Finalement, elle abandonna et se consacra à faire son lit au carré. Bon, le drap replié sur le dessus n'était pas parallèle à la tête de lit et l'édredon était tout aplati... Mais ce ne devait pas être si grave, si ? Pattenrond l'attendait avec patience devant la porte en la regardant s'agiter.
-Bon ça ira, non ? Finit-elle par lui demander.
Bien évidemment, il ne répondit pas. Après avoir embrassé du regard une dernière fois la pièce avec une impression satisfaite, elle ouvrit la porte et descendit tandis que le chat prit la direction du troisième étage.
Dans l'escalier, elle entendait un bruit de casseroles venant du bas. Dans le grand hall, qui servait de salon, elle trouva une table de petit déjeuner dressée pour une personne, à la place qu'elle avait occupé le soir. C'était désormais «sa» place attitrée, se dit-elle, et ça la fit sourire. Elle continua son exploration jusque dans la cuisine principale qu'elle trouva en pleine effervescence. Un gâteau cuisait dans le four, tandis qu'une brosse astiquait une casserole usagée dans le large évier et qu'un couteau affûté hachait menu des oignons. Pendant ce temps, Drago, habillé de son éternel col roulé noir, devant les fourneaux, goûtait un plat en sauce. A hauteur de ses yeux flottait un livre de cuisine qu'il semblait suivre à la lettre. Bon en potion, bon en cuisine, remarqua-t-elle pour elle-même. Soudain, une poêle se souleva pour s'agiter et remuer son contenu.
Averti d'une quelconque manière de sa présence, il se retourna et lui sourit.
-Salut.
-Salut, sourit-elle à son tour.
-Je ne vais pas te faire l'affront de te demander si tu as passé une bonne nuit, reprit-il en rosissant légèrement. Je ne savais pas qu'elle était revenue... Installe-toi, je te rejoins.
Puis il se retourna pour se consacrer à sa cuisine. Elle s'assit à la place qui lui était désormais assignée et se saisit d'un scone qu'elle engloutit sans perdre de temps, ce devait être une heure avancée de la matinée et les autres ne devaient pas tarder à arriver. Il la rejoignit peu de temps après. Il s'assit en face d'elle, à «sa» place à lui.
-Je te prie de bien vouloir m'excuser : tu as dû passer une nuit horrible...
-Je ne te cache pas que je n'étais pas très rassurée...
Il leva les yeux au ciel, maugréant contre lui-même.
-Mais ta grand-mère a un côté très sympathique... Tant qu'on ne parle pas tradition avec elle... et tant que...
Hermione regarda autour d'elle, suspicieuse.
-Tant qu'elle appréciera les Abbot, proposa-t-il.
-Oui, c'est ça, sourit-elle, amusée par l'astuce de son cher et tendre. Elle est venue te voir ?
-Oui, juste avant de disparaître. Il semblerait que je manque à tous mes devoirs de maître du domaine.
Elle pouffa en buvant son thé. Is'accouda sur la table en bois, sa tête reposant de trois quart sur sa paume, il la regardait de biais, semblant réfléchir. Elle reprit un air sérieux.
-Tu sais, elle n'a pas tari d'éloges sur toi. Elle te fait confiance et trouve que tu te débrouilles très bien.
Il baissa les yeux pour camoufler son contentement et Hermione décida d'enfoncer le clou.
-D'ailleurs ça se voit, cet endroit n'a rien à voir avec celui qu'il était il y a un an. On s'y sent bien ! Et... même sans domestique, tu t'en sors parfaitement. Tu sais tout faire ici !
Il finit par sourire.
-Et d'ailleurs ta grand-mère, m'a dit qu'elle allait revenir et qu'elle voulait me voir ! Je crois que je lui ai plu !
Il se crispa et prit un air préoccupé.
-Est-ce que... c'est une mauvaise chose ?
-Tant que tu es une Abbot, non.
Hermione frissonna.
-Et... reprit Hermione, refroidie, est-ce qu'il y a d'autres fantômes dans le manoir ?
-Quelques uns... Difficile à dire. Certains se cachent.
-Mais comment se fait-il qu'il y ait autant de fantômes chez les Malfoy ? Il n'y en a pas chez les Weasley... Juste une goule.
-Tu sais, chez les Malfoy, on ne sait pas être heureux. La tradition, le rang à tenir, tout ça tient plus de la malédiction que du privilège et beaucoup se sont sacrifiés et ont sacrifié le bonheur d'autres personnes pour en rester digne.
-Et toi dans tout ça ? Demanda-t-elle, anxieuse, et il sourit.
-J'ai invité une Poufsouffle à dormir chez moi, même pas fiancé et sans chaperon... On vient de faire un bon de deux siècles dans les mentalités !
Elle pouffa : c'est vrai que vu sous cet angle, il y avait un certain progrès ! Ensuite, il soupira et reprit, pensif, jouant avec les miettes de la table.
-Je sais que je pourrais parfois avoir quelques... manies, quelques principes. Mais tu es un très bon remède à cela.
Il étendit son bras sur la table pour saisir la main d'Hermione et la caresser.
Soudain, une sonnerie mélodieuse retentit dans tout le hall. Drago activa l'interphone magique.
-C'est nous !
Quelques minutes plus tard, surgirent dans le hall les Serpentards ainsi qu'Harry et Ginny. Harry, mort de rire et pris à parti par Zabini, semblait empêtré dans une histoire avec les Serpentards. Un problème avec un échange de mails. Cela permit à Ginny de furtivement rejoindre son amie. C'était une insatiable fouineuse et aimait les détails croustillants. L'oreille à l'affût, Pansy délaissa à son tour le groupe de garçon qui pressait Drago de fournir une réponse quelconque pour se rapprocher des deux autres filles.
-Alors, cette... deuxième nuit au château ? demanda Ginny avec un air entendu.
-Riche en fantômes, éluda Hermione qui savait très bien le genre d'informations attendues.
-Comment ça, riche en fantôme ? Drago doit les connaître : il ne les a pas fait fuir ?
-Nous n'étions pas dans les mêmes chambres, lâcha Hermione à contre cœur, sachant pertinemment quelles seraient les réactions des filles.
-Mais non ?! Hurla Ginny, ce qui leur valu un regard interrogatif de Nott.
-Chut ! Imposa Pansy. Rien de bien surprenant. Déjà t'inviter ici, ça a dû lui coûter de sacrées sueurs froides.
Après s'être assurée qu'on ne les écoutait pas, elle expliqua à la jeune rousse :
-Quand on franchit ces portes, on voyage dans le temps et on se retrouve au XVIIIe siècle.
Ginny pouffa :
-Ma pauvre, seule dans ce manoir !
-Pas assez seule, justement, rectifia Pansy. Qui as-tu vu ?
-Sa grand-mère.
-Oh non ! Elle fait trop peur ! Une fois, elle m'a surprise en train de rejoindre Blaise et elle m'a poursuivie tout le long du couloir en disant que j'étais une coquette sans honneur et qu'elle dirait tout à ma grand-mère... Vous croyez que d'un château à l'autre ils communiquent ? Qu'il y a des réunions de fantômes ou un truc dans ce genre ? Non, parce que... si ça tombe dans les oreilles de ma mère, je suis bonne pour le bûcher, moi.
Alors Hermione leur narra l'échange qu'elle eut avec le fantôme et sa leçon de morale... Mais aussi le risque de rencontrer d'autres fantômes bien moins sympathiques... Ginny lui prit la main.
-On ne va pas te laisser passer une nuit de plus seule dans ce lieu sordide. Ce soir, je dors avec toi !
-Moi aussi ! S'écria Pansy. J'ai l'habitude avec les fantômes !
Hermione se sentait soulagée à l'idée de ne plus passer de nuit seule et se sentait heureuse d'avoir des amies sur qui compter. Bien sûr, elle aurait aimé que ce soit une autre personne qui la rassure, mais elle savait aussi que cette personne là avait déjà ses propres problèmes à régler.
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Je m'étais surpassé en cuisine, histoire de recevoir mes invités aussi dignement que ne l'exigeait mon nom. Les Malfoy étaient réputés pour bien recevoir et je voulais tenir cela. Je découvrais d'ailleurs que cela ne me déplaisait pas. Ensuite, Ginny n'ayant jamais visité, nous fîmes un large tour du parc qui nous occupa une grande partie de l'après-midi. Enfin, avec de vieux balais trouvés dans une remise, Harry, Ginny et Zabini réussirent à me convaincre de faire un match improvisé de Quidditch, avec les moyens du bord : juste un souaffle en chiffons et deux paniers en lévitation. Les balais avaient une trajectoire hasardeuse et pétaradaient sans que cela n'entache notre amusement. Harry modérait le jeu agressif de Ginny et Blaise s'amusait à la provoquer. Pansy comptait les points en bavardant tranquillement avec Hermione tandis que Nott faisait une sieste au soleil. Au loin, Pattenrond guettait des pies perchées dans un arbre. La belle vie quoi ! Tout allait bien. Vraiment bien.
Lorsque le soleil commençait à se coucher et qu'il commençait à faire trop froid pour les personnes restant statiques, nous rentrâmes joyeusement avec les interjections de Ginny qui s'insurgeait devant la victoire de mon équipe, Zabini remettant régulièrement une pièce dans la machine pour continuer à la faire courir.
Alors qu'Hermione marchait devant moi en continuant de discuter avec Pansy, j'enjambais l'écart qui nous séparait pour lui prendre la main. J'avais besoin de son contact, envie de la serrer dans mes bras. Elle serra sa main sur la mienne et me sourit. Pansy se laissa distancer pour rejoindre Blaise et les autres tandis qu'Hermione lâcha ma main pour passer la sienne dans mon dos et se lova au creux de mon bras posé sur ses épaules. Nous marchâmes en silence jusqu'au manoir, heureux et fatigués. Je ne pus résister à l'envie d'embrasser sa tête.
Une fois au manoir, je laissais les autres s'installer dans leur chambre pendant que je prenais une douche rapide. Lorsque je descendis, seul Nott était en bas. Le connaissant, "s'installer" pour lui, se résumait à poser son sac sur un meuble. La nuit approchant, mon dilemme de la veille s'imposait de nouveau à moi. Je ne voyais pas d'issue et je n'avais pas progressé d'un iota en vingt-quatre heures.
Le repas était animé par les bavardages de Ginny et Blaise qui rejouaient le match de l'après-midi et les commentaires moqueurs de Nott. Soudain, sous la table, je sentis quelque chose se plaquer contre ma jambe. Surpris, je regardais sous la nappe, méfiant de ce qui pouvait s'y trouver : c'était la jambe d'Hermione. Rassuré dans un premier temps, mais terriblement troublé dans un deuxième, je me redressais. De son côté, elle continuait à prendre part à la conversation comme si de rien n'était, si ce n'était une légère couleur rosée sur ses joues.
Elle était douée, très douée. C'était décidé, j'allais lui proposer de venir. Je ne savais d'où venait cette inspiration. De Merlin peut-être, fatigué de toutes mes tergiversations. C'était comme une évidence. Et il se passerait... ce qui devrait se passer, je devais nous faire confiance. En plus, tous les autres couples semblaient dormir ensemble, alors, ça voulait bien dire que ça se faisait ! Que c'était correct et... convenant, d'une certaine manière. J'essayais de ne rien laisser paraître de mon émoi : mon cœur battait déjà à tout rompre et j'avais terriblement chaud dans ce col roulé. Malheureusement, je ne pus échapper au regard perplexe de Pansy.
Le repas passa tranquillement et la soirée ne s'éternisa pas : la ballade et le match nous avaient beaucoup fatigués et nous décidâmes de nous coucher à une heure plutôt raisonnable. Hermione remonta dans les premiers et il me parut alors plus facile de lui proposer en la rejoignant dans sa chambre. Je traînais donc à remonter pour pouvoir frapper à sa porte sans personne dans les couloirs. Je me donnais cinq minutes.
Cinq minutes.
Je tournais en rond en faisant les cents pas. Comment faire ? Comment lui proposer ? Je décidai d'éluder le problème en me disant que sur le moment, je devrais savoir quoi dire.
Alors que je n'entendais plus un bruit, je gravissais deux à deux les marches et trouvais les couloirs déserts. Parfait. Enfin, je frappais à sa porte.
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Ginny, accompagnée de Pansy, montait silencieusement les marches avec leurs oreillers et de quoi se faire un matelas de fortune. Harry avait rechigné à la laissé partir mais il avait compris. Il l'avait embrassée comme si elle partait pour un long voyage, ce qui avait fait sourire la jeune femme. En remontant l'escalier, elle se demandait bien ce qu'elle foutait là : en pyjama, chez les Malfoy, pour retrouver Hermione Granger. Ça avait l'absurdité d'un rêve ou d'un scénario écrit avec des éléments tirés au hasard. Et ce n'était pas plus mal, ce pied de nez au destin. Et, bon, elle devait bien l'admettre, un fois enterré la hache de guerre et gagné en maturité, ces Serpentards étaient plutôt sympathiques.
Alors qu'elles arrivaient au pallier de la chambre d'Hermione, Pansy l'arrêta en barrant le passage de son bras.
-Regarde qui voilà... lui souffla-t-elle à l'oreille en désignant Malfoy-champion.
-Hallelujah ! Chuchota Ginny, ce qui fit pouffer Pansy.
Malfoy était devant la porte, l'air sérieux, hésitant. Plusieurs fois il fit mine de rebrousser chemin et plusieurs fois il s'apprêta à toquer avant de se raviser subitement, chaque tentative espacée de cents pas, ponctuée de soupirs et de mains passées rageusement dans les cheveux. Puis, d'un coup, il se redressa et gagna en prestance. Il prit un air décidé et frappa à la porte.
Ginny et Pansy n'eurent donc plus qu'à rebrousser chemin, presque déçues de devoir ajourner leur soirée pyjama. Pattenrond, assis sur la rampe en marbre, suivait la scène silencieusement. Il finit par bailler en s'étirant avant de s'enrouler sur lui-même pour dormir.
MMM
-Entrez, répondit Hermione aux trois coups légers donnés contre sa porte.
Ginny et Pansy devaient revenir avec de quoi faire un lit de fortune car toutes les trois ne tenaient pas dans ce lit une place. Elle avait déjà mis son bas de pyjama : il ne lui restait que son soutien gorge à retirer.
-Oups ! Pardon ! S'exclama la voix de Drago.
Hermione sursauta et se cacha avec son pyjama.
-Tu dis «Entrez» en sous-vêtement, toi ?! Demanda-t-il un peu brusquement, tourné vers la porte et se cachant les yeux.
-J'attendais Ginny et Pansy, elles voulaient venir dormir ici ce soir.
-Ah. Je vous dérange alors.
-Non ! Reste !... Je veux dire, si tu veux, reste dormir avec moi.
-Je venais te proposer de venir... dans ma chambre. Loin des fantômes. Il n'y en a pas... dans ma chambre. Alors qu'ici, il semble qu'il y en ait... spontanément.
Il se racla la gorge.
-Je t'y attends.
Et il partit subitement.
Hermione, se retint de hurler de joie et de soulagement. Elle se contenta de sobrement trépigner sur place. Succéda à cela une vague de trac qui la submergea mais elle y coupa court. Elle mit son haut de pyjama avec détermination et se dirigea vers la porte de la chambre de Drago. Puis, elle frappa trois coups légers, comme il avait pu le faire.
-Entrez, répondit Drago d'une voix étouffée par le bois de la porte.
Il était en train de s'occuper du feu. C'était sa parade habituelle pour cacher son trouble, analysait-elle. Il portait un T-shirt blanc sous un pull en laine vert et un pantalon à carreaux écossais, bien loin du pyjama en soie gris, noir ou vert sombre peut-être, qu'elle avait imaginé. Elle referma silencieusement la porte derrière elle et se rapprocha de lui en souriant. Vraiment, cette manie était à la fois touchante et absurde. Comme la dernière fois, elle le prit par les épaules :
-Il est très bien ce feu.
-Tu ne vas pas avoir froid ?
-Je n'ai pas eu froid la nuit dernière et pourtant, tu ne t'étais pas autant acharné dessus, ce moqua-t-elle.
Mais il n'était pas assez à l'aise pour rire de lui-même. Il se releva pour lui faire face et la regardait intensément. Elle avança des dix centimètres qui la séparait de lui et se pendit à son cou. Il l'étreignit à son tour et l'embrassa sur le front. Elle se blottit contre lui un temps qui lui parut à la fois long et court. Il avait posé sa main sur sa joue, ses doigts se perdant dans ses boucles. Elle entendait son cœur battre la chamade, au moins aussi vite que le sien.
Puis lentement, elle le poussa vers le lit. Il se laissa guider, s'abandonnant complètement. Elle le fit asseoir sur le bord du lit et elle s'assit sur ses genoux, comme ils en avaient l'habitude. Elle l'embrassa longuement. Petit à petit, il lâcha prise et réussit finalement à lui rendre toute la tendresse qu'elle y mettait.
Puis, progressivement, leur étreinte se fit plus passionnée. Une sorte de courant la parcourut de part en part, comme une vague, lorsqu'il osa enfin poser ses mains sur ses cuisses et sa taille. Elle commença à caresser ses cheveux et son visage. Inconsciemment ou non, il pressa davantage l'endroit où il avait posé ses mains pour la rapprocher de lui. Il n'en fallait pas plus à Hermione : emportée par son envie de lui, elle se mit à califourchon sur ses genoux et sentit contre elle quelque chose de volumineux. Elle rougit de timidité tout en sentant cette vague irradier de nouveau dans tout son corps. Elle retint un soupir de plaisir.
Il n'eut pas cette force de contrôle : à ce simple contact, il émit un léger gémissement d'aise et se crispa aussitôt, les yeux écarquillés de surprise, rompant leur baiser.
Elle entreprit alors d'embrasser le plus tendrement possible ses joues. II ne suffit que de quelques baisers pour qu'il ne la regarde à nouveau avec intensité. Alors, elle captura de nouveau ses lèvres et il y répondit avec ferveur. Après une hésitation, elle le poussa doucement et il se laissa tomber lentement sur le matelas, caressant légèrement l'extérieur de ses cuisses. Appuyée bras tendus au-dessus de lui, elle reprit son souffle un instant et réorganisa ses cheveux qui tombaient de part et d'autre de leurs têtes, comme un rideau entre eux et le monde extérieur.
Il la regardait avec un air sérieux et attentif. Il prit une de ses innombrables boucles et la replaça derrière son oreille. Cette dernière retomba immédiatement, ce qui les fit échanger un sourire complice. Elle rapprocha à nouveau son visage du sien et il ferma les yeux. Elle l'embrassa derechef mais ne put retenir un petit cri de surprise lorsque soudainement il la fit basculer sur le côté pour se placer au dessus d'elle. C'était comme si enfin, il avait repris possession de ses sens. Il reposait sur ses avant-bras au-dessus de sa tête et il approfondit son baiser.
Contre sa cuisse, elle sentait toujours qu'il devait la désirer au moins autant qu'elle ne le désirait. Troublée de nouveau, elle reprit finalement contenance et entreprit de parcourir son dos de ses mains. Par hasard, elle trouva le bas du T-shirt. Sans prendre le temps de réfléchir, elle engouffra ses mains sous le tissus. Sa peau était brûlante. Elle le sentit se crisper une nouvelle fois. Cette fois-ci, cependant, il pouffa et, rompant son langoureux baiser, il lui murmura à l'oreille :
-Tu as les mains froides.
Il se redressa pour la regarder amoureusement dans les yeux, caressant son front.
-Je t'aime, réussit-il à articuler d'une voix rendue sourde par le désir.
Elle ne sut pas répondre avec des mots alors elle tenta de lui dire avec des gestes en se redressant légèrement pour l'embrasser avec empressement et il lui répondit avec la même fougue. Elle avait repris son audace : elle parcourait son dos peau contre peau ce qui avait pour effet de remonter progressivement son pull. Lorsqu'il se retrouva retroussé jusqu'à ses épaules, elle amorça le geste de le retirer. Drago considéra un instant le bras où se trouvait sa marque, puis, d'un geste décidé, saisit sa baguette et éteignit la lumière. Alors il se redressa dans le noir et retira son pull et son T-shirt d'un seul mouvement. La lumière du feu éclairait faiblement la scène et révélait les reliefs de son buste finement sculpté dans un jeu de clair-obscur.
Alors qu'il était encore redressé, elle lui prit les mains, et les posa sur son ventre à elle, tout juste sous son haut. D'abord, il n'osa bouger, puis, petit à petit reprenant confiance, il remonta son pyjama lentement le long de ses côtes, évitant résolument sa poitrine. Elle retira le vêtement et il sembla surpris de la retrouver directement nue. Son regard n'osa s'attarder sur ses seins. Toujours déstabilisé, elle continua de le guider en l'attirant vers elle pour l'embrasser. Elle ressentit une nouvelle secousse électrique quand leur deux bustes nus entrèrent en contact.
Lui, retrouvait son hardiesse : il passa ses avant-bras sous les épaules de la Gryffondor pour mieux les saisir et les embrasser. La serrant toujours plus fort contre lui, il parcourait désormais son cou et sa mâchoire de sa bouche en y égrenant de légers baisers. Elle se tendit sous la violence des sensations que cela lui procurait, le souffle lourd de Drago lui chatouillant l'oreille. Il entreprit alors méticuleusement de l'embrasser partout en descendant progressivement. Du cou, il passa aux clavicules et sa gorge mais s'arrêta sagement juste au-dessus de sa poitrine. Elle, gémissant de plaisir, continuait l'exploration de son dos d'une main et empoignait tendrement par poignées ses cheveux de l'autre, ce qui soutirait des soupirs d'aise à son partenaire. Puis, légèrement redressé, les mains de Drago lâchèrent ses épaules pour se consacrer aux contours de son corps et descendait au fil de ses errances sur ses bras, sur son ventre, qu'il semblait apprécier car il y revint plusieurs fois, sur ses côtes, jusqu'à son pantalon dont il commençait à dénouer le nœud du cordon qui lui servait de ceinture.
Soudain, elle eut un soubresaut : est-ce qu'ils allaient vraiment le faire ? Elle n'en était plus si sûre. C'était sa première fois ! Et celle de Drago aussi sans doute, au vu de ses hésitations. Vite elle posa ses mains fermement sur celles de son tendre Serpentard et il s'interrompit. Il revint à sa hauteur avec un regard interrogatif. Elle ne sut que dire, trop mal à l'aise, alors elle l'embrassa. Lui, ne savait que faire. Il resta interdit et répondait à peine à son baiser.
-Restons comme ça pour cette nuit, réussit-elle à articuler malgré sa gêne.
Il acquiesça et la porta pour la mettre sous les épaisses couvertures. Puis il vint s'échouer à ses côté, rompu par la fatigue. Elle se blottit contre lui, la tête au creux de son épaule. Il entreprit de caresser ses cheveux, un peu machinalement, comme s'il était ailleurs. Finalement, il osa prendre la parole :
-J'ai fait quelque chose de mal ?
Elle se redressa vivement : ce devait être une catastrophe s'il pensait ça. Il n'y était pour rien, c'était juste elle qui n'était pas prête, et ce n'était pas grave.
-Non, tu as été parfait. Mais peut-être qu'on pourrait poursuivre plus tard ? Quand je serai prête ?
Il acquiesça à nouveau et l'attira vers lui pour la serrer dans ses bras avec force. Enfin, il l'embrassa sur le front. Il restèrent un instant ainsi, jusqu'à s'endormir.
000
Elle ouvrit les yeux sur une pièce plongée dans le noir. La lumière du feu avait drastiquement diminué et la lune était sur le point de se coucher. Elle se trouvait toujours contre lui, sur son épaule. Cela devait faire un certain temps qu'elle devait l'écraser et elle se dégagea pour laisser respirer son bras. Quand elle releva la tête pour s'éloigner, il se retourna vers elle, éveillé, et il lui caressa la joue. Alors elle sut que c'était le moment.
Elle l'embrassa, d'abord délicatement en caressant son visage puis avec urgence en reprenant son jeu avec ses cheveux qui le faisait tant soupirer. De son côté, il y répondait avec la même ferveur, passant un bras sous elle pour la serrer contre lui, son autre main caressant son visage. Elle savait qu'après son refus de la veille, il n'aurait jamais le courage de reprendre des initiatives cette nuit-là. Alors, elle prit les devants. Elle se positionna sur lui et il se laissa rouler sur le dos. Redressée sur ses bras tendus pour reprendre son souffle, elle lui sourit et caressa son visage. Dans la nuit, elle devinait qu'il répondait à son sourire pendant qu'il parcourait du bout léger de ses doigts les plaines de ses épaules, de son dos, jusqu'au creux de ses reins, ce qui la fit se cambrer sous la douceur de la sensation. Malgré la timidité et le caractère osé de la chose, elle rassembla son courage, plongea sa main sous les couvertures et défit le nœud qui retenait le pantalon de Drago sous le regard surpris et inquiet de son propriétaire. Elle ne put alors que constater le tissus tendu par le désir de son amant. Elle n'osa y toucher, trop impressionnée. Lorsqu'elle vint à bout du cordon, il tendit vers elle une main hésitante pour faire la même chose. Elle s'écarta et baissa son pantalon pour se révéler complètement mais en restant soigneusement sous les couvertures. Elle apprécia la douceur tiède des draps contre son corps complètement nu qui contrastait avec celle brûlante du corps de Drago. Il s'écarta d'elle pour retirer à son tour son bas puis, comme instinctivement, passa au dessus d'elle en l'embrassant tendrement. Chaque centimètre de son corps la brûlait littéralement et la douceur de leur peaux l'une contre l'autre leur arrachaient déjà des soupirs de plaisir.
Vite, le sort ! se rappela-t-elle dans un sursaut alors qu'elle sentait le désir de Drago tressauter contre elle.
Mais avant qu'elle n'ait eu à formuler quoique ce soit, le vent frais caractéristique du sortilège parcourut sa peau. Il y avait pensé ! Il s'était redressé comme pour s'expliquer mais elle captura immédiatement ses lèvres.
-Je sais, murmura-t-elle contre sa bouche.
Alors, de manière plus ou moins adroite, plus ou moins hasardeuse, plus ou moins confuse, leurs corps et leurs esprits se mélangèrent.
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Je me réveillais au son du vent contre les fenêtres. Il faisait gris et le soleil matinal peinait à vaincre les ténèbres. Au hasard de ses rêves, Hermione s'était éloignée de moi. Couchée sur le côté, elle me tournait le dos. La vue qu'elle m'offrait : ses épaules, son dos nus suite à nos activités de la veille, baignés dans la clarté du matin, réussirent à à faire renaître mon désir de ses cendres. Déjà !
Je voulais la sentir toujours plus proche de moi, contre moi et à travers moi alors je me rapprochais pour l'enlacer. Encore somnolente, elle se reposa contre moi et fit en sorte que chaque centimètre de nos peaux soient en contact. Attendri, je souris et l'étreignis en passant mon bras gauche sous sa tête. Elle se frotta les yeux et se pressa davantage contre moi. Alors, je me redressais pour embrasser sa clavicule et caresser son épaule tandis qu'elle pouffait. Le feu éteint, la chambre était froide et d'une main je rajustais les couvertures au-dessus de nous. Mais, je me crispais d'un coup : de son index, elle caressait la marque sur mon bras gauche, coincé sous sa tête. J'avais été assez bête pour l'oublier. Elle l'examinait pensivement.
-Tu veux toujours la faire disparaître ?
Pour rien au monde je ne voulais abandonner ce projet. Aussi, je ne répondis pas : je savais qu'elle désapprouvait cette idée et j'avais une peur bleue de la décevoir ou qu'elle m'abandonne pour mon obstination.
-Tu ne me crois pas quand je te dis que tu es parfait comme tu es ? Me demanda-t-elle, inquiète.
Je peinais à fournir une réponse à cette question délicate.
-Je crois... enfin... ce n'est pas... une question de confiance... En fait... je me déteste tellement d'avoir cette marque... Elle rappelle tellement de choses... Alors j'ai du mal à me figurer comment quelqu'un d'autre pourrait l'accepter.
Elle se retourna et je me rapprochais pour embrasser ses lèvres mais elle prit mon visage dans ses mains pour me regarder intensément, comme si j'étais un mystère à résoudre.
-Alors il n'y a pas le choix...
Je pris ses mains pour les embrasser, ponctuant ainsi ma réponse :
-Pour moi... non... Mais pour toi... tout est possible.
Son corps contre le mien continuait de réveiller les sensations de cette nuit et cette douceur dévorante allait sans doute me rendre fou. Hélas, je sentais que déjà mon corps manifestait mon... intérêt. Était-il normal d'être à ce point... Insatiable ?
Après un temps de réflexion, elle reprit :
-Le sort qu'a jeté Nott... Il aurait pu marcher...?
Je plongeais mon visage dans l'oreiller autant pour essayer de me concentrer que pour cacher mon mal-aise. Malheureusement pour mon self-control, les caresses qu'elle perdait dans mes cheveux m'étaient beaucoup trop délicieuses. «Concentre-toi, concentre-toi, concentre-toi, concentre-toi !»
-Je pense, oui.
-Que s'est-il passé ce soir là ?
Je soupirais et la serrai plus fort contre moi. Puis je lui racontais tout sans rien omettre, de notre peur de d'avoir perdu Nott, aux conséquences sur mon bras, des multiples infractions aux règlement de l'école à mon regret de n'avoir pas pu m'appuyer sur elle à ce moment là.
-Et si... nous lancions tous le sort ? Nous pourrions peut-être finir par l'avoir...
-Sans doute... Mais je ne voudrais pas qu'il arrive encore du mal à quelqu'un.
-Si nous faisons tous bloc, nous pourrions y arriver.
Elle avait un air déterminé sur son joli visage. Elle avait fait sienne mon obstination et cela me toucha plus profondément que je n'aurais pu le soupçonner. J'avais la sensation qu'elle pouvait me suivre n'importe où. Heureusement, je sus contrôler cette vague d'émotion qui menaçait la tranquillité de mon visage.
-Tu sais, tu ne peux pas empêcher les autres de vouloir t'aider. Et je suis sûre que tous, même Ginny, auront envie d'en découdre... J'ai envie d'en découdre. dit-elle en ponctuant sa phrase de baisers légers sur mon épaule tout en reprenant son jeu avec mes cheveux.
Je ne pouvais certes pas contester ce qu'elle disait, mais j'étais tellement distrait que je ne savais pas quoi répondre. Mon désir s'accrut encore. J'étais foutu.
-Non ? demanda-t-elle avec un voix où perçait une légère inquiétude et d'une main, dégagea délicatement mon visage pour que je la regarde.
-Tu as sans doute raison, répondis-je au hasard sans avoir su réfléchir.
-Drago, ce qui compte pour toi, compte aussi pour moi. On est ensemble et c'est tout ce qui compte.
Sans que que je ne sache pourquoi, ces phrases sonnèrent comme un électrochoc. C'était comme si j'avais toujours attendu ce moment. Peut-être était-ce parce qu'enfin, mon avis, ma vie, mes projets pouvaient réellement importer à quelqu'un. Je n'étais plus qu'un rôle : un fils héritier, un pion ou un ennemi. Pour la première fois, j'existais par moi-même pour quelqu'un. A nouveau, cette maudite vague me submergea mais je sus bien vite que je n'allais pas être en mesure de la maîtriser. Pour essayer de dissimuler quelques larmes traîtresses, je la pris, un peu brusquement sans doute, dans mes bras et me perdis dans ses cheveux.
Après un temps, elle se dégagea de mon étreinte et m'embrassa avec toute la tendresse du monde. Elle avait sans doute remarqué les sillons qui barraient mes joues mais elle ne releva pas.
Puis, elle se pressa contre moi, si bien qu'elle ne pouvait ignorer l'état... physique dans lequel je me trouvais et qui ne m'avait pas quitté depuis son réveil. Je pris cela pour un feu vert et approfondis mon baiser en me positionnant au-dessus d'elle, les avant-bras au-dessus de sa tête. Je sentis sa langue immiscer contre la mienne et la caresser. D'abord surpris, je ne pus retenir un soupir appréciateur. Rapidement, nous manquâmes de souffle. Elle rompit notre baiser pour prendre une goulée d'air tandis que je me dévouais complètement à son cou et ses clavicules et je la sentais se tendre de désir sous moi.
Je ne savais pas trop d'où me venait cette audace qui me tenait depuis hier soir, du loup-garou sans doute mais étrangement, il n'y avait rien à museler ou à refréner, tout semblait naturel et normal. Un vent frais soudain caressa ma peau. Cette fois-ci, c'était elle qui y avait pensé.
Alors que je disséminais mes baiser, je l'entendis gémir. Je me rendis compte que mon bassin avait déjà commencé à onduler pour entrer en elle sans encore y parvenir. Plus attentif à mes mouvements, j'interrompis mes baisers. J'ondulais une nouvelle fois et le hasard fit que je la caressais à ce même endroit sensible puisqu'elle gémit une nouvelle fois. Je reproduisis encore une fois le mouvement et me pressant encore davantage contre elle et une sensation de chaleur se propagea dans tout mon corps. Elle avait fermé les yeux, les joues rougies et je la contemplais à loisir. Je me redressais alors sur mes bras tendus pour gagner en précision et caresser ainsi l'endroit qui lui plaisait tant. Elle se cambrait de plus en plus tandis que je sentais mon désir grandir encore et palpiter par secousse contre elle.
-Viens ! me souffla-t-elle en enroulant ses jambes autour de mes hanches.
Alors je m'exécutais. Inclinant mon bassin, après une ou deux errances, je rentrais lentement en elle.
Elle se tendit d'un coup comme hier soir. La première fois, j'avais cru lui faire mal mais alors que je me redressais pour la regarder, rien ne me laissait supposer que je l'avais blessée : elle fermait toujours les yeux et avait une expression douce sur le visage. Alors, je commençais instinctivement un lent mouvement de va et viens. Tout comme la veille, je remarquais que son corps s'arquait à chacun de mes gestes. Une exquise chaleur irradiait dans tout mon corps et, n'écoutant plus que cette sensations ponctuée par des gémissements d'Hermione, j'accélérais le rythme. Hermione cherchait à s'agripper à moi de toutes les manières possibles : d'abord à mon dos puis elle saisit tendrement mes cheveux. Enfin, mes hanches et elle ralentit mon mouvement. Je manquais de souffle. Pour le retrouver, je pris le temps de la regarder, encore.
-Je t'aime, lui murmurais-je pour la deuxième fois.
Je ne savais pas si c'était exactement le bon moment pour le dire mais ce besoin de lui exprimer mon amour était aussi impérieux que le reste. Elle ne sut me répondre mais elle me sourit. Cela me suffit.
Je caressais d'une main sa joue brûlante puis me rapprochais d'elle pour l'embrasser tendrement. Une de ses mains lâcha mes hanches pour saisir ma main posée contre sa joue et la guider jusqu'à ses seins, chose que je n'avais pas osé faire jusque là. Il n'en fallait pas plus : je la caressais, timidement certes, mais très consciencieusement. Je passais mon pouce sur la partie la plus sombre et embrassais la chair autour. Je repris mes mouvements de va et viens tout en prenant soin de donner plus d'amplitude à mon mouvement de bassin. Son corps s'arquait de plus en plus sans plus trouver de repos entre les secousses provoquées par nos hanches ondulant et elle ne put retenir un des derniers cris qu'elle avait jusque là étouffés par égard pour nos voisins de chambre. Enfin, sa deuxième main lâcha mes hanches pour se consacrer à mes cheveux. Alors, bien malgré moi, enivré par le plaisir, je reprenais mon rythme soutenu pendant quelques secondes jusqu'à l'explosion.
Je m'immobilisais alors, rendu tremblant par l'effort que je venais de fournir. Elle encadra de ses mains mon visage et me sourit. N'en pouvant plus, je m'écroulais à côté d'elle et elle se mit sur moi, front contre front.
Cette nuit, le loup-garou avait été dompté, apprivoisé. Il avait trouvé un refuge qui savait l'accueillir. J'aimais Hermione, définitivement, résolument. Elle était un tout, un rocher sur lequel je pouvais m'appuyer, un soleil à adorer.
