Ne soyez pas perturbés : nous oscillons entre présent et futur dans les prochains chapitres ^^ Parce que je kiffe autant le 17 actuel que celui, plus sadique, du futur héhé !
Chapitre 386 : Alright you vermin !
"Reste pas là, entre !..." m'invitant à l'intérieur.
Le décor est purement girly. Dix ans, ça se fête !...
Je reconnais quelques silhouettes Saiyens.
"Pose le cadeau avec les autres. Elle les ouvrira au moment du gâteau."
18 me conduit jusqu'au jardin donnant sur le bord de plage.
Mon regard part en quête d'une silhouette connue.
Petit rire de 18 devant mon manège. "J'ai lancé l'invitation en début de semaine. Mais tu sais comment il est ; viendra, viendra pas ?..."
"Ah."
"Oui, il n'a pas trop changé." rassemblant les plats vides pour les débarrasser. "Des fois, il se passe des mois sans qu'il donne signe de vie."
Je lui prête main forte.
"Mais franchement, s'il ne se pointe pas, je lui refais le portrait. Dix ans, ça se fête !..." reniflant.
"Arrête. Vous vous adorez."
"Il n'empêche que parfois il pousse."
"C'est marrant... qu'il ne se soit jamais casé."
Petit sourire de 18. "Il t'a trop dans la tête pour ça."
Malgré la musique de fond, les crissements de pneus n'ont échappé à personne.
Petit sourire de 18. "Ah !... Tout de même."
On frappe.
"Entre, c'est ouvert !..." alors qu'elle fait un aller/retour dans la cuisine.
Il entre, cadeau à la main.
"On est dans le jardin. Pose ça là."
Il siffle devant la pile de vaisselle.
"Oh, ça va !..."
"Serait-ce mon cher beau-frère ?"
Krillin a toujours eu l'art d'en faire des caisses en présence de 17. Ce dernier s'en amuse souvent à ses dépends.
"TONTON !" se précipitant vers son oncle pour une franche accolade.
"Hey, la vermicelle !..." ravi, vraiment proche et complice de sa nièce.
"Tonton, on joue aux jeux vidéo ?"
"Plus tard, Marron. Je vais servir le gâteau et tu pourras ouvrir tes cadeaux."
17 ouvre le frigo et se sert d'un soda, rejoignant le groupe dans le jardin, Marron sur ses talons.
Son regard céruléen tombe sur moi. Petit sourire. S'installe l'air de rien, dégoupillant la cannette pour boire.
"Ça fait un moment."
"C'est vrai."
"Jolie robe." y notant le motif cerises.
"Merci."
Krillin nous avise avec ce petit air entendu. "Alors ? Toujours pas décidés à vous marier ?"
"Pourquoi ? Tu veux être le témoin ?" le casse direct 17.
Krillin engonce la tête dans ses épaules.
"Vous allez vous marier ?" questionne Marron.
"Marron. Tes cadeaux." intervient 18.
Nous parvenons à nous isoler en fin d'après-midi, partageant une promenade sur la plage, pieds nus, nous tenant par la main, rejoignant le terrain de jeux le soir tombé.
Je m'installe en travers d'une balançoire et il fait de même, nous faisant face, cordage placé à côté de nos têtes.
"Tu te rappelles ?..."
"Comment oublier ?..." glissant les paumes le long de mes cuisses, faisant passer mes jambes par-dessus les siennes, calées en conservant les siennes ouvertes, visages proches, assises dont les extrémités se touchent.
Nous nous embrassons presque sagement.
"18 dit que... tu m'as trop en tête pour te caser."
"Possible." souriant.
"Je suis contente, tu sais, que Gero ne vous ai pas arraché ça, à ta sœur et toi." caressant son visage et ses cheveux, revenant l'embrasser, de manière plus affirmée cette fois.
"Je l'aurai achevé plus vite si tel avait été le cas." sur un sourire de guerre.
"Je me disais la fois dernière : sans lui, nous ne nous serions jamais rencontrés."
"Tu n'en sais rien, ça." amusé par mes affirmations, caressant mes cuisses, descendant jusqu'à mes chevilles, tête reposant contre le cordage, refusant de fixer autre chose que mes yeux. "J'aime te toucher, 15." le posant sur un sourire doux.
"Et j'aime que tu me touches, 17. Tu pourrais même... te montrer moins sage."
"Je ne veux rien précipiter. Sauf si... tu as envie que je le fasse." montant un peu plus haut sur mes cuisses.
"Tu m'as toujours respectée, 17."
"C'était la moindre des choses après ce qui t'était arrivé."
"Comme j'aimais retrouver tes bras après... ces moments horribles."
"Je m'en veux tellement, 15. Le connard..." sur une moue parfaitement dégoûtée.
"Shh, 17." barrant ses lèvres d'un index doux. "Shh."
"Je ne lui pardonnerai jamais. Même en enfer."
"C'est toi qui m'as aidé à tenir..."
"C'est aussi moi qui ai servi au chantage qu'il a exercé sur toi."
"Je me souviendrai toujours sa tête lorsqu'il s'est rendu compte que je t'aimais... Je dormais au pied de vos caissons à 18 et toi."
"J'ai envie... de le tuer une seconde fois." crispé.
J'attrape son menton fin pour l'embrasser. "Tu as mieux à faire maintenant." glissant une main le long de son flanc.
Je bosse sur un nouveau programme pour le boss.
Jade, son service terminé, se place en face de moi, jambe élégamment ramenée sur l'autre, index placé dans le sens de ses lèvres, esquissant ce sourire qui en dit long, m'observant sous le pan avant de son fedora, appétit gagnant.
"Comme te voilà appliquée, Sugar Cake."
"Je n'ai pas envie de finir sous contrat, Jade."
Petit rire en face. "Vraiment ?..." m'avançant un verre d'eau minérale.
"Merci." m'en emparant pour boire.
"Accorde-toi une pause, Sugar Cake." se levant, allant se placer à mes côtés, debout, déboutonnant sa veste de prix, la posant sur l'accoudoir, aussitôt rejointe par son fedora.
"Euh... tu fais quoi, là ?..."
"Cela me paraît évident." tirant sur son nœud papillon.
"C'est pas le mom... hey !"
Il vient d'attraper mes jambes pour les soulever et les poser sur ses épaules, de part et d'autre de sa tête, retirant ses gants pour caresser mes jambes, ivre de moi comme en témoigne le joli renflement qui tend la toile de son pantalon.
"Jade !... Je dois terminer !..."
"Ce ne sera pas long." ployant les genoux, cherchant entre mes jambes des pouces, sous la dentelle.
"Ja... de..." dodelinant de la tête.
Il peut se montrer aussi affamé que sa moitié lorsqu'il s'y met !...
"Sugar Cake... je n'en peux plus de te regarder..."
Le désir est tel qu'il pulse jusqu'à ses tempes.
Il décide de me flatter de la langue et des lèvres, m'éveillant.
Me sentant prête, il s'invite en moi, progressant avec aisance, voix lâchant un rauque de profonde satisfaction.
"Mr Eel !..." folle de lui.
"Sugar... Ca... ke !..." pupilles partant à la dérive tant le plaisir se fait puissant.
"Jade !... Pousse !... Bouge !..." perdant les sens.
Il pilote avec audace, rendant les sensations exquises. Puis fait retomber la pression pour mieux repartir. Spécialité maison : les montagnes russes.
Lorsqu'il cède et jouit au creux de moi, c'est sur un vocal remarquable, libérant toutes ses pulsions dans cette laitance qui m'inonde de bonheur.
Puis il se pose un instant sur ma poitrine, reprenant lentement son souffle. "Ah... Sugar Cake... toi alors..." souriant de toutes ses pointes, baigné d'endorphines.
Mais celui que je retrouve tous les soirs demeure 17. C'est dans ses bras que je perçois le plus grand réconfort. Et je sais que rien au monde ne serait capable de m'en arracher.
17 demeure présent sans se montrer envahissant. Il me laisse une belle marge de manœuvre et s'offre également la liberté de circuler à sa guise. Il se montre cependant disponible dès que j'en ressens le besoin.
Le cyborg a conservé un goût vestimentaire très casual, contrairement à sa frangine férue de mode. C'est généralement t-shirt à manches longues porté sur t-shirt à manches courtes, jeans et Converses. Il est également adepte des bracelets et autres poignets de force en cuir. Il a conservé ses petites créoles en or aux oreilles et ne manque jamais d'afficher un insigne Red Ribbon sur ses vêtements ; une ironie quand on pense qu'il détestait cette armée et son créateur !...
"Alors, Lune, t'es-tu trouvée un fils ?" m'installant en terrasse avec elle.
"Non. Par contre, mes projets de mariage se concrétisent avec Al-chou."
Je pouffe. Elle a toujours eu l'art des surnoms XD
"Et toi ?"
"Bah... j'ai regoûté à quelques ex." laconique.
"T'as un goût pour le réchauffé maintenant ?"
J'éclate de rire. "Tu sais ce qu'on dit : c'est dans les vieux fonds qu'on fait la meilleure soupe !..."
Elle tire la moue. "Cette analogie est douteuse..."
"J'ai toujours été proche de 17."
"Ah, c'est le retour du bionic ?"
Je ris. "Oui."
"Le bionique. Haha !"
"Luuuune !" explosant de rire. "Il n'est pas prise de tête, c'est ça qui est bien."
"Je vois. Il te laisse papillonner à droite et à gauche, c'est ça ? Et lui, il fait pareil ?"
"Pas à ma connaissance. Sa sœur prétend qu'il m'a trop en tête pour s'intéresser à d'autres filles. On a vécu des choses très fortes à notre rencontre."
"Ah ?"
"Oui."
"Bah, accouche."
"Pour faire court : le scientifique qui l'a cybernétisé a exercé un chantage sur moi. Il menaçait de détruire 17 si je ne me pliais pas à lui prodiguer quelques gâteries."
"Le salow !" outrée.
"Et crois-moi, c'était dégoûtant..."
"Punaise tu aurais dû l'exploser direct."
"Il conservait toujours un boîtier en main capable de faire sauter la bombe placée dans 17 et 18 tant il les craignait."
"L'enfant de salaud !"
"C'est 17 qui s'en est chargé en bonne et due forme." sur un petit rictus satisfait.
"Ah ben je comprends mieux !..."
"Oui, ça a rendu notre lien très fort, à tous les trois." incluant 18 dans le lot.
"Bon bah finalement il remonte dans mon estime."
"Le comble c'était qu'entre temps ledit scientifique s'était lui-même cybernétisé... convaincu de me plaire davantage. Une belle erreur de calcul que 17 a tôt fait de rectifier. Je vois encore sa tête voler à l'autre bout du labo !..." extasiée.
"OK. Je l'aurai émasculé avant." froncée, croisant les bras. "Qu'il crève par là où il a péché."
"Sphiiinx !" riant.
"15. Viens ici."
Mon pas chancèle.
Le ton est tout sauf aimable.
Je me faufile par la porte entrouverte.
"Vous m'avez appelée, Docteur ?"
"Approche." dos tourné, en train d'entrer une programmation sur un ordinateur, dans la pénombre, éclairé uniquement par la réverbération des écrans.
Je me tiens à distance raisonnable de lui.
Il suspend sa tâche pour se tourner vers moi, sourcils broussailleux froncés. "Ce que j'ai surpris la veille m'a fortement déplu, 15."
Je déglutis.
"17 est un gamin. Rebelle, qui plus est. Il n'est pas du tout abouti. Il s'agit d'un échec. Pourquoi cherches-tu de ce côté ?"
Je baisse le regard. "Je vous en prie... ne le détruisez pas."
"Tu y tiens, à ce morveux, 15 ?" secouant la tête. "J'avoue ne pas comprendre." se levant.
Je recule d'un pas.
"Vois-tu ce boîtier, 15 ? Il s'agit du désactivateur. 17 n'y résisterait pas. Et ce bouton rouge actionnerait le détonateur de la bombe que j'ai placée en lui. Réfléchis, 15."
"Docteur, ne... ne faites pas ça."
"Tu sais ce qu'il te reste à faire, 15. Je ne veux plus te voir tourner autour de 17."
Je renifle.
"A présent laisse-moi terminer ce programme. Je viendrai te rejoindre plus tard." sur un sourire concupiscent.
Je m'effondre contre la capsule de 17, anéantie, hoquetant ma détresse.
A l'intérieur du caisson, même en sommeil, le cyborg vient de frémir et son poing directeur se serrer fortement. Tout son être réclame à présent le sang de Gero sur ses mains.
Je rends la semence qu'il vient de déposer dans ma bouche, voûtée sur la cuvette des toilettes.
Tout mon corps rejette cette relation non consentie.
Je le hais ! Je hais l'abomination à laquelle il me force ! Mais je dois tenir... pour 17 !
Et surtout, je dois ruser pour lui subtiliser ce fichu boîtier à tout prix !
Je le gâte, pensées totalement ciblées sur le boîtier que je convoite.
Il va bien relâcher au moment de la jouissance et à cet instant... son sort sera fait !
Je lui arrache avec violence, lui emportant presque la main, commandant l'éveil de 17.
"15 ?" incrédule, ramené violemment sur Terre, toute notion de plaisir envolée.
"Je vous hais, Docteur ! Mais ce n'est pas de ma main que vous mourrez."
Il reprend ses esprits et cherche le double du boîtier.
Trop tard !
17 se profile déjà derrière moi.
Il le fixe, horrifié, coupé dans sa recherche.
17 s'avance, me plaçant derrière lui. "Assez joué, vieux débris !"
"17 ! Retourne dans ton caisson !"
"Ou bien ?" avisant le double de la commande qu'il détruit d'une projection précise d'énergie.
Il s'avance. Gero tremble dans son corps cybernétisé.
"15 ! Espèce de sale traîtresse !"
Un bond, un coup. La tête de Gero qui valdingue à l'autre bout de la pièce.
"17... foutu tas de... ferraille..." grésillé.
17 le pulvérise sous sa semelle, mettant fin à l'activité de ce cerveau de génie qui s'était borné à servir le mal.
Mes jambes ne me portent plus et je m'affaisse sous l'émotion.
"15 !" venant me soutenir. "Hey, ça va ?"
"Ou... oui, 17, je... merci." l'étreignant fermement contre moi, bras refermés autour de sa nuque, laissant aller ma peine et ma rage.
Sa paume vient se placer entre mes reins.
Nous sommes désormais liés.
"Dis donc, 15, tu deviens la prunelle des yeux de mon frère." s'amuse 18.
J'observe la silhouette élancée de 17, rendant son sourire à 18.
"Je ne l'avais encore jamais vu comme ça." protectrice.
Ça reste son petit frère avant tout !...
"Brise-lui le cœur et je te tue." sérieuse.
"Elle... a dit ça ?" avant de rire, me tenant contre lui.
"Elle était très sérieuse."
Il passe ses doigts entre les miens, assis, me tenant contre son épaule, embrassant le haut de ma tête. "Elle a parfois tendance à l'exagération." sur un petit rire, connaissant parfaitement sa moitié.
"Non moi je crois vraiment qu'elle m'arracherait les yeux si je venais à te faire souffrir."
Il caresse le dos de ma main, tendre. "Elle n'a pas son mot à dire dans notre relation."
J'adore le style de combat de 17 ! Simple, efficace, sans bavure. Cyborg kiffe s'économiser.
17 attaque souvent à mains nues - étant une machine à tuer à part entière - de préférence à distance au moyen d'imposant Qi Blast - ces projections d'énergie destructrice. Lorsqu'il doit se jeter dans une bataille pour le corps-à-corps, le style de 17 est ultra-vif, létal à 120 %.
Cybernétisé contre son gré, une fois sorti des griffes de Gero, 17 en voulait à la Terre entière ! Il a traqué une immense partie de la population qu'il a fini par décimer sans la moindre pitié, les rendant pour partie responsables de son sort.
J'ai déjà vu 17 commettre des actes d'un sadisme peu ordinaires comme crever les yeux d'un humain d'une seule et même main, index et majeur s'enfonçant dans les globes oculaires alors que ce n'était absolument pas nécessaire.
Il en a fait couler du sang jusqu'à que sa hargne s'apaise.
Je préfère 17 plus posé - il lui a quand même fallu plusieurs années pour parvenir à ce résultat.
Son attachement pour moi, par contre, n'a pris aucune ride malgré les années. Nous respectons notre liberté de mouvement tout en sachant que nous sommes là l'un pour l'autre.
Nous avons eu, d'entrée de jeu, un lien extrêmement fort du fait des agissements de Gero à mon encontre.
17 pose le menton sur mon épaule, manette passée devant moi alors que je suis placée entre ses jambes et qu'il dispute une partie acharnée avec sa nièce.
"Tonton !" rit la gamine.
17 sourit. "Tu te défends bien !..."
Oui enfin tu la laisses gagner là... face à un processeur aussi sophistiqué en stratégie, la gosse n'aurait aucune chance !...
"Tonton Gâteau." à son oreille, discrète.
Petit rire. "Elle est très forte."
Je lève la main pour caresser sa joue opposée. "La fille de 18, non ?..."
"Dis-moi, qu'est-ce que tu as contre Krillin ?... Malgré les années, le mariage et la parentalité, tu ne parviens pas à décrisper l'ambiance entre vous."
Il affiche un petit sourire. "J'arrive pas à digérer la différence d'âge. A trente ans on ne lorgne pas sur une adolescente. J'sais pas, j'trouve ça malsain. Nous n'étions même pas majeurs au moment des faits, 15 !"
"Oh, c'était donc ça ? Moi je pensais que tu le jugeais trop... faible pour 18 !..."
"Bon c'est vrai que je le plierai vite." sur ce petit air qui n'est pas sans rappeler le côté belliqueux de 17 du futur. "Il irait pleurer dans les jupes de ma sœur." reniflé, méprisant.
Je ris, donnant du poing contre son épaule. Il attrape ma main et vient déposer un baiser sur mes doigts rassemblés.
"Tu te l'interdis, 17, parce que tu tiens beaucoup à ta sœur."
"Damnit. Je suis à la solde des deux femmes de ma vie." sur un petit rire.
Je kiffe cependant l'autre version de 17 que je partage dans le futur. Ce 17 mûr pour être sadique. Ce 17 qui a d'emblée décelé ma nature alors que je trompais mon monde.
Ce 17 qui m'a épié jour et nuit, fermant les yeux sur les moments intimes que je partageais avec Trunks, le chef des résistants.
17. Ce chiffre possédait une résonance particulière à nos sens. Il faisait vibrer nos terreurs les plus profondes, nous gardant éveillés les nuits par crainte d'une attaque surprise - ces monstres n'avaient guère besoin de sommeil, eux. Même si nous nous relevions de ses attaques, nous n'étions jamais à l'abri, traqués en permanence.
Tous nos moments étaient entachés par cette menace omniprésente.
17. Que nous pensions à tort le petit ami de 18...
Nous ne connaissions nos ennemis que par la terreur qu'ils nous inspiraient, même loin des combats qui se soldaient systématiquement par des morts côté humain.
Foutues machines à tuer !
Le combat débutait souvent de la même façon : 17 en premier plan, 18 camouflée derrière lui, se dédoublant au moment de l'assaut. Des monstres, il n'y avait guère d'autres mots !
Même si nous étions dix ou cent, le résultat était le même tant les forces en présences demeuraient inégales.
Nous ne pouvions rien contre ces monstres de puissance, porteurs d'une vengeance intestine.
A notre retour, Trunks explosa en rage, défonçant un mur. "Je n'apprécie pas du tout comme ce monstre te regarde, Rachel."
Je clignais. "Qu... quoi ?"
"17. T'as pas remarqué ?"
"N... non." horrifiée.
"Il te... regarde. Il ne possède cette expression avec personne d'autre dans nos rangs." serrant le poing.
"C'est... tu rêves, Trunks !..."
"N'oublie pas qu'il est humain de base. Tu lui plais."
"C'est... un cauchemar..." m'effondrant sur le canapé.
Trunks rejoint le sol d'un genou, devant moi, m'empoignant par les épaules. "Ne t'inquiètes pas, je te protégerai. Je ne le laisserai pas faire un pas de plus."
Mais 17 ne me sondait pas avec les yeux d'un amoureux transi. Non. 17 cherchait à me fouiller jusqu'à l'âme. Déterminer ce que j'étais en réalité. Je n'émettais pas le Qi vital des résistants. Comme eux. Et ça c'était inédit, éveillant la curiosité du cyborg.
L'affaire vira rapidement au règlement de comptes personnel entre Trunks et 17, faisant d'autant plus de carnages.
"Baisse les yeux, espèce d'enfoiré !"
Petit rire du concerné. "Et qui me les fera baisser, Trunks ? Toi ?..." toujours dans la provocation.
"Tu la regardes. Mais elle ne sera jamais à toi. Elle te déteste trop pour ça." serrant le poing.
"Is that so ?..." avant d'engager le combat.
