Oui alors je n'étais pas totalement au fait des incantations de Flamm dans ce chapitre, gomen gomen. J'ai fait à ma sauce du coup XD Ah et j'ai aussi grandi notre cher ami de 10 bons centimètres vu ce qui circulait sur les réseaux à l'époque lol en réalité il ne mesure qu'un mètre 78 XD mais j'ai souhaité conserver le texte d'origine ^^
Chapitre 398 : Væ soli
L'un d'eux saisit violemment Rollo par les cheveux, le faisant grimacer. "File tout ce qui tu as sur toi. Filibert, occupe-toi des canassons ! On en tirera un bon prix !... Mmm... jolie bague ! Elle doit valoir une coquette somme !... Et si tu parviens pas à la retirer, ton doigt y restera !..." menaçant, brandissant une arme blanche devant le regard de Rollo.
Je m'apprête à nous défendre.
"Eloigne-toi !" m'ordonne Rollo.
"Elle reste avec nous, la donzelle !... On saura s'occuper d'elle !..."
"ALLEZ !" s'impatiente Rollo.
Je me recule de plusieurs pas.
Rollo lève la main. "Hellfire !"
Soudain, un magnifique sceptre se dessine dans sa paume. Il est terminé par l'incrustation d'une cloche dans un cadre en or. Du tout partent deux rubans à l'extrémité desquels pendent deux lys en or également.
"Qu'est-ce que... c'est que ce bazar ?" s'étonne le brigand.
Rollo a un sourire qui semble signer la fin de la partie. "DARK FIRE !" d'une voix forte.
Il se dessine autour d'eux un tapis de fleurs de couleur carmin-orange, rappelant celle des flammes.
"Ah ? Hahaha ! Tu penses que ton petit tour nous impressionne ?! On veut ta bourse et rien d'autre !..."
"Ce n'est pas terminé." levant légèrement les bras, invoquant la combustion instantanée des fleurs qui se muent en flammes ravageuses, venant lécher le malfaiteur qui hurle, vêtements prenant soudain feu !...
L'autre prend ses jambes à son cou. "C'EST UN MAGE !"
Rollo le pointe de son sceptre et le voue au même sort.
Ils finissent carbonisés.
Je suis sous le choc.
Il me tend la main. "Plus de peur que de mal ?..."
"Je..."
"Encore une chose que tu devras taire."
"Ce jour-là tu aurais pu réduire notre manège en cendres sans l'aide de la moindre torche..." ébahie par le pouvoir magique qu'il détient.
"Ce n'est pas quelque chose sont j'use en public. D'ailleurs, la magie demeure extrêmement dangereuse et doit être maniée avec précaution."
Nous récupérons nos montures et regagnons lentement Paris.
Avant de nous quitter, il me propose de le rejoindre vendredi après une cérémonie funéraire, avant les Vêpres. Il m'attendra dans le confessionnal ; le premier de la rangée, sur la gauche.
Je profite des lourdes portes battantes de la cathédrale pour m'y glisser, enroulée dans une cape.
C'est en voyant l'architecture du confessionnal que je réalise que cela m'oblige de me tenir à genoux alors que Rollo demeure assis au centre. Je tire la tenture derrière moi.
"Monseigneur Flamm ?..."
Rollo fait glisser la tenture et je le distingue à peine derrière la grille qui floute son visage.
"Je t'écoute, mon enfant."
Je renifle.
"Ne pousse pas le vice, Rollo." me permettant le tutoiement.
"Tu sais, la lettre dans le panier à fruits..."
"Oui ?"
"J'aurai voulu y noter tout autre chose."
"Ah ?"
"A l'attention de la jolie sauvageonne qui prend plaisir à occuper mes pensées tout en faisant trébucher mon corps, m'obligeant à des absolutions de plus en plus... conséquentes. Parce que, sorcière, tu me... pilles toute ma raison. Tout en me vouant à d'infernales flammes dont je pensais les braises éteintes."
"Nous devrions échanger nos places."
"Rêverais-tu me voir à genoux devant toi, vile démone ?..." presque séduit par l'idée.
"Non. Mais entre mes jambes, oui. Férocement."
Un soupir prononcé fait écho à ma suggestion.
Il agrippe les doigts à la grille ouvragée, phalanges dépassant de mon côté. "Serait-ce audacieux que de t'inviter à me rejoindre ?..."
"Très audacieux."
"Trop audacieux ?..."
"Scandaleux pour un homme d'église."
"Oui. Ahem... pardon." planquant sa gêne derrière son mouchoir. "Le désir m'égare." conservant ses doigts accrochés à la grille.
Je me redresse, allant les cueillir, tour à tour, des lèvres et de la langue.
Il en frémit violemment des pieds à la tête, s'érigeant sous la robe doublée, étouffant un son lourd dans le tissu qui couvre son nez et sa bouche.
"Par... l'enfer..." en murmure vacillant, corps placé sous tension.
"Mmm. Tu blasphèmes, Archidiacre Rollo Flamm..." poursuivant mes délices.
"Je... m'agenouillerai volontiers... devant toi... bohémienne qui saccage mon cœur et mes convict... haaaaah..." vrillé d'un désir ardent qui circule dans tout son corps.
"Rollo... je veux que tu me racontes... les femmes que tu as connues..."
"Tou... toutes ?..." voûté en avant, totalement éclos sous sa robe.
"Les plus marquantes." suçotant, de manière équivoque, l'extrémité de son majeur.
"Ici ?... Main... tenant ?... Alors que tu me... tourmentes en jouant avec... mon désir ?..."
"Ne me tente pas, Rollo."
"Tu es... cruelle... gitane..."
"Tu viendras me retrouver dans ma roulotte demain. Je t'y recevrai pour entendre ton récit." cessant mes faveurs. "Approche ton visage, Rollo." prête à pousser davantage le vice.
Il avance le visage.
"Ta bouche." lorgnant dessus alors que j'en devine la forme. "Ta... satanée... bouche... Rollo." commençant à être secouée par le même trouble que lui.
Il vient lentement presser ses lèvres contre la grille. J'y joins les miennes de l'autre côté.
Les espaces laissent juste passer l'extrémité de nos langues.
Rollo crispe ses doigts sur le tissu de sa robe, incapable de réfréner la pulsion dévorante que je fais monter en lui.
Ses sons s'étouffent dans le baiser avorté.
Il demeure surtendu à présent. Je n'en mène pas large non plus, ouverte et suintante pour l'accueillir.
Nous cessons lentement, respirations coupées.
Je remonte mes jupons et récolte, sur le bout d'un doigt, l'humidité intime, glissant la phalange couverte de moiteur à travers l'orifice.
"Goûte-moi."
Le grognement geint qui me répond et cette langue de mage impie qui vient cueillir mon doigt ne tient absolument plus du religieux.
Le corps entier de Rollo heurte si fort qu'il s'empoigne par-dessus le tissu, initiant des mouvements vifs. Son excitation est telle qu'il jouit en quelques secondes, corps secoué, sons difficilement contenus via la grille. Il repose la tête contre cette dernière, souffle totalement pris.
"Sor... cière du dia... ble..." accusant les ultimes soubresauts de son orgasme ravageur, chausses maculées de semence.
Il s'enroule dans une cape sombre pour passer inaperçu, tête couverte.
Il est convenu qu'il frappe trois coups à la porte de ma roulotte.
Je lui ouvre. Il entre.
J'ai préparé une petite collation.
Nous nous installons l'un en face de l'autre, proches vu l'espace exigu de la roulotte, nos jambes se caressant d'elles-mêmes.
"Ce que tu m'as... arraché vendredi... je demeure incapable de... l'oublier."
"Allons. T'aurais-je fait découvrir la face cachée de la confession ?..." moqueuse.
"Jamais auparavant on s'était permis de... me traiter de la sorte."
"Et tu sembles sur le point d'en redemander, n'est-ce pas ?"
"Je veux... te posséder. Je n'ai encore jamais voulu commettre la fornication avec autant de force."
"Tu me dois un récit, Rollo." inflexible malgré ses aveux.
"Diablesse. Tu joues avec le désir des hommes."
"D'un homme, en l'occurrence. Un homme d'église qui pratique une magie pour le moins dévastatrice. Et qui, à l'évidence, commet péché de chair depuis qu'il est en âge de procréer."
Je pose la main sur le dos de la sienne qu'il tient crispée contre le bois de la table.
"Raconte-moi, Rollo."
"Lorsque j'ai clôturé mes études canoniques en théologie... lors d'un stage pratique au prieuré de ma ville, j'ai attiré le regard d'une riche courtisane. Je la recevais en confession une fois par semaine. Elle m'avouait les pensées impures qu'elle éprouvait, son mari, plus âgé, portant son dévolu sur des femmes plus jeunes."
J'en souris. "Elle a décidé de lui rendre la pareille. Avec un jeune prêtre ?... Où cela s'est-il passé, Rollo ?" devinant aisément la suite.
"En son domaine, son époux étant absent."
"Comment était-ce ?..."
"Nous n'avons pas quitté sa couche durant près d'une semaine... nous levant uniquement pour nous nourrir et satisfaire certains besoins naturels."
Je siffle. "Quelle initiation !..."
"J'en garde... un souvenir brûlant et reconnaissant à la fois."
"C'est à ce moment que tu as commencé... tes petits arrangements avec la foi, Rollo ?"
"Je me suis... sévèrement flagellé à l'époque. J'ai jeûné jusqu'à en devenir si faible que je ne pouvais plus tenir debout..."
"Peine perdue. La racine du mal, elle se tient là, Rollo." désignant l'emplacement du cœur. "L'histoire avec cette femme s'est-elle poursuivie ?..."
"Son mari a perdu sa fortune. Ils ont donc été déchus, l'un comme l'autre, de leur position. J'ai appris, bien plus tard, qu'elle a dû se résoudre à se prostituer dans une ville voisine."
"Quel triste coup du sort..."
"En effet."
"Et les autres ?"
"Elles étaient toutes de noble condition, favorisant ainsi mon ascension."
"Tu ne recules devant aucune bassesse par ambition, mon tout beau." amusée par ce trait de caractère terriblement altéré. "On pourrait parler d'une forme de prostitution."
"Je n'en éprouve aucune honte." reniflant.
"Ton compas moral, mon cher Rollo Flamm, a perdu le nord de la bienséance depuis bien longtemps."
"La chair finit toujours par avoir raison de moi." caressant ma main du pouce.
"Tu te flagelles encore ?..."
"Je... l'ai fait récemment, oui. Après que tu m'eus humilié devant mes hommes."
"J'ai ici un excellent baume cicatrisant."
"Je vois très mal à qui je pourrai demander de l'appliquer..."
"Je serai douce, Rollo." me levant pour récupérer le contenant, l'ouvrant.
Il avise la pâte avec un certain scepticisme.
Je ris devant son air. "Tu peux avoir confiance."
"Et si... quelqu'un venait à entrer ?..."
"J'ai verrouillé la porte."
"Aurais-tu... prémédité ton acte ?..."
"Allons. J'ignorai même que tu te flagelles jusqu'à ce que tu me l'avoues."
Il quitte la table et abaisse sa cape, passant sa tunique par-dessus la tête, ouvrant lentement les boutons fins de sa chemise immaculée.
Mmm. En voilà un torse agréable à regarder, mon cher Rollo...
Le désir commence à s'emparer de mon corps.
Il fait lentement glisser la chemise le long de ses épaules.
"Tourne-toi." trempant le bout de mes doigts dans le baume.
Il me présente son dos atrocement lacéré avec une certaine pudeur.
"Ça va être un peu désagréable sur le moment mais tu en éprouveras rapidement du soulagement." m'attaquant aux premières stries tracées dans la chair.
Le contact le fait légèrement sursauter, sans toutefois s'en plaindre.
Je répartis lentement le baume, ce qui atténue la couleur prononcée des marques.
Le soulagement ne se fait guère attendre.
"J'ignore si cela tient de la vertu du baume ou de la délicatesse du toucher... mais j'en éprouve un grand soulagement." sourit.
"Rollo, tu dois cesser de t'autodétruire ainsi."
Il baisse la tête.
"La pulsion est si forte parfois que je me dois de l'évacuer."
"Il me serait préférable de savoir que tu t'empoignes plutôt que de lacérer ta chair."
"Le sentiment qui précède de tels moment s'apparente plutôt à de la colère et de l'amertume, que du désir."
Je pose les lèvres sur chaque omoplates. "J'ai terminé."
"Oh, quel dommage..." sur un petit soupir.
Je me rince les mains pour retirer le produit avant de me les sécher, revenant vers lui.
"Retourne-toi, Rollo."
Il s'exécute, me faisant face, chemise tenue uniquement par la ceinture de ses chausses.
"Je t'ai donné tant à voir de moi ces derniers jours que j'en demeure moi-même surpris, pour tout te dire."
Je monte la main pour caresser sa joue glabre. "Ne t'inquiètes pas. Tes secrets sont bien abrités."
"Quand bien même tu viendrais à les dévoiler, je te ferai passer pour hérétique."
"Tu n'as guère besoin de ce type de défense avec moi, Rollo. So, please, calm down, Sire." attrapant ses mains dans les miennes.
"Et comment se porte ce garçon à qui je m'en suis pris ?" évoquant Amaury.
"Il se remet."
"Est-il... ton bon ami ?..." presque gêné par sa question.
Je ris. "Je n'ai d'yeux que pour un certain vilain garçon tourné Archidiacre qui camoufle ses grimaces de dégoût derrière un mouchoir aux motifs célestes." pivotant, dos face à son torse, m'enroulant dans ses bras.
Il est grand. Près d'un mètre 88.
Je glisse mes doigts entre les siens. Ils font quelques bons centimètres de plus que les miens.
"Bohémienne... tu me piétines... et j'aime tant cela que j'en redemande."
"Une question me brûle les lèvres, Rollo..."
"Encore une indiscrétion impudique, je présume ?..." sourire audible.
"Les hommes... y as-tu déjà goûté ?..."
Il soupire, soulevant le pan de mes cheveux, dirigeant ses lèvres vers ce fragment sensible de mon cou, y apposant des baisers doux. "Durant mes études..."
"Et comment... s'appelait-il, ce charmant garçon ?..."
"Grégoire."
"Décidément, Juge Rollo Flamm, le vice te colle à la peau."
"Ce qui n'est... pas pour te déplaire, je suppose..." rendant ses baisers pleins, langue venant en renfort de chaque attention portée.
"Imagine... ce que j'aurai pu faire de toi si d'aventure tu avais été puceau..."
"God !... Tu m'aurais fait voir les étoiles de la galaxie entière. Je pense que j'aurai grandement apprécié découvrir tout cela avec toi."
"Qu'importe. C'est très bien comme cela..."
Je glisse les doigts dans sa chevelure claire, faisant avancer sa main jusqu'à mon entrejambe.
"Cela ne me dérange pas que tu en saches déjà long sur les deux sexes... et de quelle façon les contenter." levant le menton alors que sa main crispe sur les couches de tissu de ma jupe.
"Je dois avouer que ton audace... en coiffe beaucoup au poteau... ma déesse païenne." renversant lentement ma tête pour m'offrir un baiser inversé d'une intensité affamée, sans aucune barrière, langue allant débusquer la mienne, l'invitant à une danse étourdissante.
Sa prise s'affirme également plus bas.
Même si le désir l'attise, il sent que son corps bute, lui refusant une pleine érection.
"Quelque chose ne va pas ?..." sentant que sa flamme faiblit.
"Le lieu... ne me sied guère." sur un sourire triste.
Je me retourne pour l'embrasser sous la mâchoire. "Tu préfères un lieu plus sûr ?..."
"Oui. Je n'arriverai pas à m'arracher à la pensée que la porte, même verrouillée, s'ouvre avec fracas sur... ton père ou un autre intrus. Mes appartements seraient plus sûrs."
Je reprends mes gestes, cessant par raison.
"Par ailleurs, je n'étais pas venu les mains vides." réenfilant sa chemise, fouillant dans sa gabardine pour en sortir un présent emballé dans un tissu précieux.
"Il ne fallait pas te sentir obligé."
"Rien ne m'y obligerait, en effet."
Je l'ouvre, découvrant une magnifique boîte finement travaillée en joaillerie et orfèvrerie.
"Rollo !..." émerveillée. "C'est... résolument magnifique... je ne peux l'accepter..."
"Je t'en prie." caressant ma joue, m'embrassant sur le front, m'attirant à lui d'une main douce sur la nuque.
Il m'a cédé une clé donnant sur une porte dérobée en fond d'une courette, donnant sur un escalier menant à un passage secret donnant sur ses appartements.
Je m'y rends le lendemain, patientant un moment avant qu'il ne vienne me chercher, torche à la main, me prenant par la mienne pour me guider le long de l'escalier exigu qui mène vers la porte camouflée derrière une bibliothèque mobile.
Il a fait préparer une petite table couverte de mets plus raffinés les uns que les autres.
Pauvreté, chasteté, obéissance... laissez-moi rire !...
L'église et les notables vivent dans l'opulence tandis que le peuple a l'estomac creux.
Il porte sa soutane sans les ornements d'apparat qui l'accompagnent lors de ses apparitions publiques.
Nous prenons place, l'un en face de l'autre, savourant des cailles à la farce délicate, un nectar de prix, des douceurs à la crème d'amandes.
La discussion est agréable, ponctuée de petits regards explicites - son regard échoue souvent sur mes épaules dégagées.
Il me tarde de le faire vibrer. De découvrir sa jouissance. De défaire ses traits.
C'est devant le lit à baldaquin que nous commençons à nous embrasser chaudement, mains caressantes et défaisantes à la fois.
Mon sexe et mon bas-ventre se trouvent dans une euphorie qui les fait pulser de concert, rendant mes baisers d'autant plus fébriles.
De son côté, presser son érection contre mon ventre lui livre son lot de sensations.
C'est à moitié nus que nous regagnons le lit. Quel bonheur de le sentir enfin peser sur moi !...
"Je ne voudrai pas... que tu sois autrement..." coiffant une mèche derrière son oreille.
"Par autrement, tu entends... davantage prude ?..."
"Hmm mmm." observant le joli reflet dans ses yeux à l'iris confondant l'émeraude sur fond gris.
"Souhaites-tu que je ralentisse ?..."
Je secoue la tête. "Je veux te sentir pousser entre mes jambes."
Nos derniers vêtements nous quittent et nous roulons sur le lit, intervertissant les positions, nous essayant à des combinaisons gagnantes.
Sa vigueur ne faiblit pas un instant, sexe rougi de sensations toujours plus aiguës.
"Penses-tu... haaaah... au péché... en ce moment même... Rollo ?..."
"Je me dis... haaaaan... combien il est agréable de..." s'invitant au détour d'une jolie prise de hanches, s'engonçant entre mes chairs dominées par la moiteur exquise. "... HAAAAH !... commettre... mmm... l'offense capitale... OUIIII ! HAAAAAAH !" jouissant avec force au fond de moi, sans même avoir eu le temps de se retirer pour me préserver d'une indésirée grossesse.
Une fois sa jouissance acquise, il pose le front contre ma clavicule. "Je suis... désolé..."
"Ne t'inquiètes pas... tu sais, il existe des plantes qui empêchent la fécondation. Par contre..." le retournant pour le dominer, triomphante. "... je veux ma part, Rollo !..."
Sa main, au majeur orné de cet imposant rubis, caresse mon dos nu.
"Je t'ai tant honorée que je ne serai pas même étonné de te voir concevoir et enfanter un bâtard..."
Je tourne la tête dans sa direction. Il demeure là, allongé, nu, sexe souillé par ses multiples jouissances, souriant, baigné par l'effet des endorphines.
"Ce n'est jamais arrivé, Rollo." m'allongeant à ses côtés, index courant de son torse jusqu'au nombril, lui faisant creuser le ventre. "Penses-tu ta semence au-dessus de celle des autres ?..." caressant son sexe semi-rigide. "L'orgueil jusqu'au bout de la verge, Rollo."
Petit rire. "Hérétique femelle." sonnant presque doux dans sa bouche impie.
Je viens cueillir ses mots et nous voilà reparti pour une joute, nous retrouvant en bas du lit, lui assis, moi oscillant sur lui, mains agriffant tantôt le matelas, tantôt sa nuque.
