Résumé du dernier chapitre : Décidé à empêcher Ulquiorra de faire quoi que ce soit, et animé par une soif de bataille sanglante, Grimmjow engage le combat avec l'ancien Cuarta Espada, et le force finalement à dégainer son épée. Pendant ce temps, Hallibel et ses Fracciones rencontrent Renji Abarai et les Shinigamis l'accompagnant. La Reine du Hueco Mundo refuse néanmoins une alliance, et le Lieutenant repart bredouille, si l'on exclue la promesse d'Hallibel de veiller sur le groupe de Neliel. Plus loin dans le Hueco Mundo, Kenpachi et Byakuya se défient mutuellement pour éliminer Kamereon, mais ce dernier semble immortel malgré tous les coups infligés, régénérant sans cesse son corps de sable … avant d'envoyer un vrai tsunami de ce même sable sur ses ennemis. Enfin, Meikyû et ses Généraux reçoivent une visite étrange d'une femme au teint fantomatique …
BLEACH – RISING HELL
Personnage de la semaine : Grimmjow Jaggerjack
En compagnie de Tia Hallibel, il est le seul Espada à avoir survécu à la guerre face au Gotei 13. Ruminant sans cesse sa défaite face à Ichigo Kurosaki, il a également fait le serment de prendre sa revanche un jour. Depuis lors, il n'a eu de cesse de s'entraîner jour et nuit à tout venant, jusqu'à atteindre et dépasser ses limites. Hallibel ayant pitié de lui en le voyant dormir sur le sable dehors, lui proposa de venir loger à Las Noches sans condition, ce qu'il accepta finalement histoire de ne pas ressembler à un clochard. De temps à autres, Grimmjow effectue quelques joggings pour se maintenir en forme, dans le désert.
CHAPTER XXXIV : DEVIL'S IDENTITY
Les yeux ébène de Meikyû parcouraient lentement le corps de cette inconnue aux yeux de son armée. Le chef des lieux prit un air légèrement ennuyé, en s'accoudant sur son trône, se tenant le menton de façon désinvolte.
« - Ah. Oui, bien sûr. Le pacte. Bailla-t-il, faussement.
- Ne te montre pas si détaché, Meikyû. Murmura l'étrangère, le regard légèrement plissé. »
Et soudainement, face à elle, se dressa le Général du Mensonge, Kyogi, la main posée sur son sabre, prêt à le dégainer.
« - Je suis désolé, mademoiselle, mais vous êtes ici sur le domaine de Meikyû-sama, et votre façon de lui parler est … inconvenante. Déclara le jeune homme aux cheveux verts.
- En clair, parle bien ou ferme-la. Renchérit Yokubari, d'un ton cynique.
- Des subalternes qui tentent de m'intimider ? Articula lentement l'intéressée.
- Des subalternes ? Voyez-vous cela ! S'enquit Kyogi. Mais, dîtes-moi, qui êtes-vous donc pour venir ici et même tuer un de nos pauvres soldats ?
- Je suis Lyrène. Murmura la femme aux longs cheveux noirs. Je suis au service de l'être ayant créé l'Enfer, et avec qui votre chef a passé un pacte il y a fort longtemps. »
Les yeux des trois Généraux s'écarquillèrent instantanément. Cette femme était … ?
De son côté, Meikyû prit un air quelque peu ennuyé par la situation. Lui rappeler de mauvais souvenirs ou des souvenirs compromettants ne lui plaisait pas. Comme n'importe qui d'autre.
« - Et alors ? Intervint finalement la voix de Yokubari, qui effectua quelques pas en direction de la dénommée Lyrène. Tu crois peut-être que ça te donne une autorité supérieure, ici … ? »
Les deux individus se toisèrent du regard. Visiblement, la dernière arrivée ne portait pas un jugement très positif sur les Généraux des Grands Péchés, et cela se voyait aisément dans sa façon d'aborder son interlocuteur.
« - C'est le cas. Lâcha-t-elle, d'un ton hautain. Vous les Généraux, n'êtes que des pitoyables humains attachés à la vie, et incapables d'accepter la mort.
- Et toi ? Tu vas me dire que t'es une déesse peut-être ? Répliqua le Général de l'Avarice.
- Je ne me considère pas comme un être d'un rang inférieur. Tel que vous l'êtes. »
Sans prêter davantage d'attention à l'homme aux cheveux noirs légèrement bouclés qui tentait vainement de l'intimider, la dénommée Lyrène tourna les talons, pour se diriger vers la grande porte de sortie. Mais la femme à l'allure ténébreuse se stoppa dans sa marche, dès lors qu'un crissement aigu retentit, signe qu'une lame venait d'être dégainée. Le regard sombre de la concernée se tourna lentement, pour finalement apercevoir Yokubari, épée prête à frapper.
« - Tu penses que je vais te laisser te payer nos têtes impunément ? Lança-t-il, d'un ton menaçant.
- Euh, Yokubari-kun, voyons … ce n'est peut-être pas une très bonne idée !
- Ferme-la, pauvre tapette.
- Abaisse ton épée, si tu ne veux pas être ridiculisé. Murmura la voix de Lyrène, qui avait désormais fait volte-face.
- Ridiculisé par toi ? Même Kyogi parviendrait à s'en sortir.
- C'était méchant, ça … Déplora le concerné, quelques mètres en retrait.
- Si ta volonté ridicule d'humain t'amène sur cette voie … alors je t'éliminerai une bonne fois pour toutes. »
Celle qui se disait au service du créateur de l'Enfer, fit immédiatement apparaître, dans un éclat de flammes, une faux qu'elle empoigna instantanément. L'arme, d'un noir immaculé, voyait également un crâne ressemblant grandement à celui visible sur les portes de l'Enfer, se trouver à la commissure entre la lame et le manche.
Yokubari plissa légèrement les yeux. Cette arme ressemblait dans un certain point de vue, aux Meikaitana dont les âmes de Meikyû-sama disposaient. Par ailleurs, ce dernier ne semblait pas se mettre en opposition, alors que la situation semblait être sur le point de dégénérer.
« - Approche, humain.
- Je ne suis pas un humain. Grommela ce dernier. »
Le Général de l'Avarice disparu immédiatement, se retrouvant dans le dos de sa cible. Le coup de son épée partie rapidement … avant d'être bloqué, sans peine, par l'émissaire de cet être mystérieux. Le regard hautain et cynique de Lyrène plongea dans celui de son assaillant.
« - Tu es un faible humain. »
Le Général sentit rapidement une plus grosse pression exercée par la grande faux sur son épée, avant que lui-même ne se fasse projeter un peu plus loin, retombant toutefois sur ses jambes. Une vague de colère, de mépris, à l'égard de cette parfaite inconnue, bouillonnait dans son corps. Se redressant légèrement, Yokubari intensifia l'énergie sombre autour de lui, et pointa son épée dans la direction de cette agaçante personne.
« - Meikaitana : Kaihô. »
Une explosion rouge se propagea dans les environs, avant que le jeune homme à l'apparence si banale, fuse vers son ennemie, cherchant à lui frapper la côte. Mais le coup porté fut paré immédiatement, par la grande faux. Et en un minimum de mouvement de la part de l'ennemie, qui plus est. Cette situation avait tout pour lui déplaire fortement. Une scène similaire à la précédente se produisit, et Yokubari fut repoussé vers l'arrière.
« - La libération de ton épée ne fait pas grand-chose. Tu es, et demeurera un humain faible et sans avenir. »
Sans crier gare, Lyrène s'élança droit sur sa cible, et fit abattre sa faux. La réaction de Yokubari, de placer son arme en opposition, fut presque dérisoire : le Général se sentit écrasé sous la violence du coup, le sol se fissurant légèrement sous le coup, avant d'être projeté droit sur le mur, juste à côté de la grande porte d'entrée, le visage brûlant du désir de se venger. Le jeune homme se releva, et son aura s'agrandit encore, alors qu'il disparut, cherchant à trouver une ouverture dans le dos de son ennemie. Mais les mouvements du Général furent anticipés, et violemment, ce dernier s'écrasa sur le sol, après un coup de la faux ennemie, crachant au passage un peu de sang.
« - Yokubari-kun, tu te fais vraiment ridiculiser ! Hurla depuis sa place, Kyogi. »
Faisant fi des élucubrations de la part de son collègue, peu utile dans ses interventions, le Général de l'Avarice se redressa, mais n'eut absolument pas le temps de réagir, qu'un violent coup de pied se fracassa dans son menton, le projetant encore plus loin. Une douleur vive s'empara de son corps, lorsqu'il sentit un autre de ces coups s'écraser droit sur son thorax, le maintenant sans ménagement sur le sol. Les dents serrées, Yokubari se fit écraser une fois, puis deux, au même endroit, avant qu'un coup de pied ne l'envoie encore plus loin, juste à l'entrée de la pièce. Lyrène effectua quelques pas, afin d'arriver à sa hauteur.
« - Comme je le pensais … les Généraux des Grands Péchés sont de simples humains faibles et attachés à la vie … Murmura-t-elle, en soulevant sa faux. »
Mais l'émissaire des ténèbres ne l'abaissa pas, n'élimina pas le Général de l'Avarice. Tout simplement parce que deux ombres se tenaient désormais simplement face à elle, également à moitié voilées sous la longue cape sombre. Et que l'une d'elles, venait de pointer son épée dans sa direction.
« - Ne me mets pas dans le même sac que Yokubari. Murmura la voix d'une femme aux cheveux blonds soyeux.
- Kyôkutan-chan ! Noroi-chan ! Vous tombez à pic ! Vous n'étiez pas parties ?! S'exclama, de façon clairement exagérée, Kyogi.
- Nous nous apprêtions à partir. Répondit calmement Noroi, qui se trouvait à côté de sa partenaire de voyage. Et nous comptions simplement saluer Meikyû-sama avant de le faire, mais il semblerait que quelqu'un sème le trouble ici. Conclu-t-elle, en posant son regard argenté sur Lyrène. »
Cette dernière abaissa son arme, en même temps que Kyôkutan le fit. Les deux femmes se lancèrent un bref regard. Pourquoi avoir sauvé Yokubari ? La Générale de la Démesure n'avait rien contre le fait de voir quelqu'un d'autre éliminer cet abruti ou le faire souffrir longtemps encore. Mais le laisser en vie après avoir subi pareille humiliation et que ce dernier lui doive en plus cette vie, n'avait vraiment pas de prix. Et qui plus est … la blonde n'appréciait vraiment pas cette nouvelle tête en face d'elle. Et son regard dédaigneux le représentait parfaitement.
« - J'sais absolument pas qui tu es, mais tu ferais mieux de te tirer d'ici.
- C'est une menace ? Murmura en retour l'intéressée.
- Oui. Ne me prends pas pour ce minable qui git au sol.
- Tu n'es qu'une simple humaine, Générale. Répondit d'un air cynique Lyrène. Tu tentes désespérément de cacher ta faiblesse derrière ce simulacre de pouvoir qui est tien … mais tu ne tromperas pas grand-monde avec. »
Les yeux de Kyôkutan se plissèrent légèrement. Les provocations de cette femme titillaient quelque peu son orgueil. À côté d'elle, Noroi laissait paraître un calme olympien, se contentant simplement de détailler cette inconnue, de la tête aux pieds.
En tout cas, un affrontement semblait sur le point de reprendre.
« - Kyôkutan. Lâcha simplement la jeune femme aux cheveux argentés.
- Laisse-moi. Répliqua cette dernière. Je vais l'éliminer. »
La faux de la concernée se leva lentement, prête à s'abattre. Le regard de la Générale de la Démesure suivit le mouvement … qui s'arrêta brutalement. Une main venait de se poser brièvement, surprenant même l'espace d'un instant la dernière venue : il s'agissait de Seijaku, qui avait attrapé le poignet de la visiteuse indésirable. Suite à ce geste, Kyôkutan abaissa purement et simplement sa lame. Pendant ce temps, Yokubari avait déjà réussi à se redresser, plus loin, fulminant intérieurement contre tout ce qui venait de se produire à son grand dam.
« - Cela suffit. Tonna-t-il. Les choses sont suffisamment claires désormais.
- ... Tu es un simple humain également, n'est-ce pas ? Penses-tu pouvoir te mettre en travers de mon chemin ?
- S'il faut un affrontement à mort, alors je le ferais. Annonça le bras-droit de Meikyû, en lâchant le poignet de son interlocutrice. Mais il ne semble pas que ce soit le cas.
- Je pourrais en décider autrement. Vous autres, Généraux … devaient apprendre à rester à votre place.
- Et toi, à la tienne. »
La voix qui venait de s'élever, provenait du chef des lieux : Meikyû. L'homme à la longue cape noire se leva lentement de son trône, l'air visiblement contrarié, ennuyé par l'évolution des choses, et descendit lentement de son estrade, s'approchant doucement de la zone de tension.
« - Lyrène, sache que celui avec qui j'ai conclus un marché, est ton maître. Déclara le maître des lieux. Et donc … ce n'est pas toi. Je pourrais, par accident, te faire subir quelques dégâts. Alors … si tu as terminé ici, disparais. Quant à vous autres, mes chers Généraux … laissez-la partir. »
Un retour au calme venait de s'opérer. Meikyû ne perdait pas souvent son air presque jovial, mais lorsqu'il le faisait, les choses paraissaient très claires dans l'esprit de tous les Généraux : Kyôkutan et Noroi s'écartèrent immédiatement de la porte d'entrée. Lyrène, elle, lança un regard neutre à son interlocuteur.
« - Ne tente pas de faire des menaces à mon égard, Meikyû. Murmura-t-elle. Cela dit … nous nous reverrons dans un futur proche.
- Je n'en doute pas … Répondit l'ancien compagnon de la Garde Royale. »
La jeune femme au teint pâle finit par quitter les lieux, Kyôkutan se chargeant immédiatement de fermer la porte après son départ. Rapidement, tous les Généraux finirent par braquer leur regard sur leur supérieur, qui poussa un petit soupir d'ennui, avant de rejoindre son trône, sur lequel il s'assied nonchalamment, de sa façon de faire habituelle.
« - Je suppose que j'ai quelques explications à vous fournir, après tout. Sourit-il nerveusement. Sur le Diable, par exemple … »
Hueco Mundo – Groupe de Kirio Hikifune.
Les iris gris de Byakuya Kuchiki demeuraient rivés sur cette immense vague de sable et de roche approchant à grande vitesse. Non loin de lui, se tenait Zaraki Kenpachi, le sabre placé dans son dos, un regard presque blasé sur l'immensité sableuse qui déferlait dans sa direction. Dans leur dos, Hikifune et ses deux anciens camarades parurent anxieux.
« - Dis, tu ne peux pas dégager tout ça ? Pressa Shinji.
- Si, je le peux. Rétorqua son interlocutrice, en haussant les épaules.
- Bah fais-le !
- Shinji-chan, aies un peu confiance en tes partenaires. Sourit le Capitaine du Vent. »
Mouais. Avoir confiance en Byakuya Kuchiki et Zaraki Kenpachi pour le protéger ? Il y avait comme quelque chose d'antithétique dans cette idée. Le Vizard secoua la tête devant la situation face à laquelle les Shinigamis se confrontaient.
Kamereon, lui, demeurait tranquillement placé à quelques mètres, ne craignait absolument pas la déferlante qui approchait à vitesse grand V. Byakuya ferma lentement les paupières. Kenpachi, lui, se craqua légèrement la tête, avant d'empoigner son sabre à deux mains.
« - Dans aucun monde, le chef du Clan Kuchiki ne pourrait se faire éliminer par du sable. Murmura celui qui détenait ce titre. Bakudo n°81 : Dankû.
- Pff, tu fais pitié, Kuchiki. Grommela Zaraki Kenpachi. Tu te caches derrière ça ? Regarde comment on s'bat. »
Devant l'air atterré de Shinji Hirako et d'Hiyori Sarugaki, le Capitaine de la Onzième Division commença à courir en direction de cette grande étendue menaçante et déferlante. Yachiru, placée aux côtés des Vizards, se contenta d'applaudir son Capitaine, qui commençait à être entouré d'une puissante aura jaune. En poussant un hurlement de bête sauvage, le natif du Rukongai abattit violemment son Zanpakutô, créant un faisceau de lumière de la même couleur, qui entra immédiatement en collision avec la grande vague de sable, qui avait fait disparaître son utilisateur d'ailleurs. Et le grand raz-de-marée fut finalement découpé en deux, du sable s'éparpillant sur les flancs, n'atteignant finalement même pas le groupe de Shinigamis. Derrière son kidô, Byakuya Kuchiki fronça légèrement les sourcils. Cet homme pensait-il l'avoir surpassé avec cela ? Au vu de sa façon de se positionner, sabre dans le dos, sourire victorieux sur le visage, il semblerait bien que oui.
« - Félicitations. Résonna la voix de Kamereon, dans les alentours. Mais vous ne faîtes rien de bien spécial, au final. Vous jouez mon jeu.
- Montre-toi, lâche. Siffla la voix de Byakuya.
- Je suis toujours là. Ce n'est pas de ma faute, si vous ne me voyez pas. »
Le sable tournoya autour des deux Capitaines, avant que de former des pieux solidifiés. Encore une fois, aucune de ces tentatives n'atteignirent les Shinigamis : Kenpachi les détruisant immédiatement en augmentant son reiatsu, tandis que Byakuya se contenta de libérer les fleurs de Senbonzakura pour anéantir les pieux de sable.
Mais ceux-ci, une fois tombés au sol, sous forme de quelques petits à peine visibles, fusionnèrent avec le sable déjà présent sur le sol, pour se reformer, et attaquer, inlassablement.
« - Putain ! S'écria la voix de Zaraki Kenpachi. T'es chiant, montre-toi et viens te battre !
- Je le fais déjà. Résonna encore la voix de Kamereon. Ce n'est pas de ma faute, si vous ne me voyez toujours pas.
- Tu te fous de moi en plus ?! C'est que tu t'sens plus, hein ?! »
Le Shinigami perdit rapidement ses nerfs, et frappa à l'aide de son Zanpakutô, dans diverses directions, cherchant vainement à trouver son ennemi. Mais aucun signe d'une quelconque réussite dans ces entreprises vouées à l'échec dès leur commencement. Byakuya, lui, regarda rapidement aux alentours, cherchant à établir une stratégie plus simple pour retrouver l'adversaire. Le Capitaine Hikifune pourrait refaire sortir ce lâche de sa cachette, mais visiblement, cette dernière voulait véritablement que le Gotei 13 s'en sorte par ses propres moyens. Et aux yeux du noble qu'il était, Byakuya devait faire en sorte de vaincre cet ennemi de seconde zone qui ne faisait que se cacher pour lancer des attaques de loin.
« - Montre-toi ! Hurla Kenpachi, pendant ce temps, en donnant plusieurs coups d'épées. »
Mais en vain. Pire, même : un tourbillon de sable se forma autour du Capitaine de la Onzième Division, et le lacéra rapidement, quelques gouttes de sang apparaissant sur son corps, avant que de son sabre, le Shinigami ne détruise littéralement ce tourbillon depuis l'intérieur. Le sol trembla devant l'explosion de reiatsu provoqué par le Shinigami, dont l'irritation se lisait de plus en plus.
« - Zaraki Kenpachi, tu es stupide. Lâcha finalement Byakuya.
- Ferme-la ! Tu veux y passer en premier ?
- Réfléchis un petit peu, pour changer. Rétorqua le noble. Cet ennemi ressemble à un caméléon, et s'adapte sur le sol sableux.
- Et alors ?! Ça m'avance à quoi ?!
- Tu ne comprends visiblement pas. S'il pouvait prendre n'importe quelle forme, il lui aurait suffi de se transformer en air pour venir te tuer.
- Quoi ?!
- Il n'est pas capable de s'allier avec l'air. Il ne peut donc que se trouver dans ce sol. N'est-ce pas ?
- Le Capitaine de la Sixième Division semble pouvoir bien faire preuve de réflexion. Déclara le concerné. Pour autant, je ne vois pas pourquoi je répondrais à une question qui mettrait ma vie en péril.
- Cette réponse est amplement suffisante à mes yeux. Murmura le Shinigami aux longs cheveux noirs. Bankai. »
Le Zanpakutô du Shinigami tomba lentement sur le sol, avant de s'y enfoncer, libérant les grandes lames du Bankai du Capitaine, ces dernières se dispersant dans un éclat de fleurs roses.
« - Senbonzakura Kageyoshi.
- Ouais ? S'enquit Kenpachi. Et maintenant ? Tu vas faire quoi ? Les lancer au hasard ?
- Ne sois pas stupide. Rétorqua calmement son interlocuteur. Je vais débusquer ce lâche et en finir immédiatement avec lui. »
D'un mouvement de bras, le Shinigami lança à l'assaut ses fleurs … qui finirent immédiatement sous la terre. Kenpachi tourna légèrement la tête sur le côté, cherchant à comprendre ce que son collègue tentait de faire. Les yeux du noble, fermés, s'ouvrirent brutalement, avant que le Shinigami n'effectue un nouveau mouvement de bras, dès lors qu'un pieu de sable apparut juste dans son dos.
Et une petite explosion s'en suivit, à quelques mètres. Du sable, une ombre jaillie, emportée par un tourbillon de fleurs.
« - Durant des mois et des mois, j'ai renforcé ma connexion avec Senbonzakura. Cela s'applique également à mon Bankai. Mes lames repèrent rapidement, l'endroit dans lequel tu te caches … l'émission de reiatsu est obligatoire lorsque tu déclenches une attaque. »
En articulant lentement ses mots, le noble montra rapidement le pieu de sable que Kamereon avait tenté d'utiliser pour l'attaquer dans son dos. Selon toute vraisemblance, le Capitaine de la Sixième Division l'avait simplement attrapé, à vive allure. Avant de l'écraser dans un petit éclat de lumière bleu, dans la paume de sa main, en usant du kidô.
« - Impressionnant. Concéda le subordonné de Kanashimi. Mais ça ne t'avance pas beaucoup plus … »
Le voile de ténèbres avait été bien déchiré par Senbonzakura, laissant apparaître le véritable visage de ce dénommé Kamereon. Et … il s'agissait tout simplement d'un homme, complètement chauve, les yeux entièrement blancs. Byakuya et Kenpachi arquèrent simultanément un sourcil devant les propos et la tête de cet inconnu.
« - Comprenez-vous pourquoi je me dissimule ? Même en Enfer, mon apparence est répugnante. Je vais donc disparaître, de nouveau …
- Je ne crois pas. Déclara lentement Byakuya Kuchiki. Te cacher dans le sable est inutile. Senbonzakura Kageyoshi te retrouvera. Le fait que tu utilises tes pouvoirs pour attaquer fait de toi une cible facile. Tu peux te cacher … mais pas te dresser sur notre route. »
Immédiatement, à grande vitesse, le shunpô de Byakuya lui permis de se retrouver dans le dos de sa cible. Cette dernière semblait déjà vouloir se dématérialiser pour fuir, mais inutile. Les yeux du grand-frère adoptif de Rukia se plissèrent légèrement.
« Sajo Sabaku. »
Une liane de lumière attrapa immédiatement l'âme damnée, avant de la projeter dans les cieux, en même temps que Byakuya lui-même usait de son shunpô pour y léviter.
« - Si j'ai également pu observer quelque chose de notable … c'est que tu dois toujours être en contact direct avec ton environnement pour y prendre sa forme. Maintenant que tu es ici … je vais t'achever. »
Les yeux écarquillés, le soldat des Enfers sentait l'étau se refermer sur lui. Il pouvait voir d'ici, les fleurs formant Senbonzakura Kageyoshi approcher … mais un bruit de clochettes résonna vivement, tandis que son corps explosa soudainement, devant le regard surpris de Byakuya. Une lumière tranchante et jaune en était responsable, coupant en deux le corps du subordonné de Kanashimi, dans une effusion de sang.
« - Hé, tu croyais que j'allais rester planté en bas pour te laisser les honneurs ou quoi ? Sourit largement Zaraki Kenpachi, responsable du coup. C'est moi qui ai gagné.
- Futilité. Déclara Byakuya, en atterrissant sur le sol.
- Bien ! Je savais que vous alliez gagner. Intervint la voix de Kirio Hikifune. Maintenant, nous avons pris assez de retard … dépêchons-nous. Les Généraux responsables de l'envoi de cet homme tentent probablement de trouver la même chose que nous … il n'y a plus de temps à perdre.
- Mais pourquoi tu l'as pas éclaté cet idiot, alors ? Railla la voix de Shinji, dépité par le comportement de son ancienne camarade.
- Pour que vous le fassiez, évidemment ! S'enquit cette dernière. Maintenant … allons-y. »
Hueco Mundo – Palais de Las Noches.
Essoufflé, Grimmjow posa un genou à terre. Du sang coulait en abondance depuis son flanc droit, son front. Des blessures diverses ornaient son corps, alors que son regard de fauve en furie se braquait sur l'être responsable de son état. Ce dernier marcha lentement dans sa direction.
« - Que se passe-t-il, Grimmjow ? N'est-ce pas toi qui voulais que je dégaine mon épée ?
- Ferme-la ! Répliqua avec véhémence le Sexta Espada. »
Ulquiorra n'avait pas subi beaucoup de dégâts dès lors que son sabre blanc avait été dégainé. Malgré tous ses efforts, Grimmjow n'avait vraisemblablement pas atteint le niveau suffisant pour mettre à mal l'ancien Cuarta Espada, qui combattait toujours avec une main dans la poche. De quoi rendre réellement furieux la panthère bleue. Le regard vide et indifférent, l'Arrancar aux cheveux noirs souleva son épée, prêt à trancher son adversaire. Ce dernier parvint néanmoins à parer le coup d'épée, toujours un genou au sol, les deux mains bien sur son sabre, mais recula quelque peu, en même temps que le sol continuait de se désagréger sous ses pieds. Un coup plus puissant de la part d'Ulquiorra expédia néanmoins l'Arrancar aux cheveux bleus plus loin, même s'il parvint à se rééquilibrer.
« - Merde ! Jura-t-il. J'vais te massacrer !
- Cela ne semble pas être le cas. Répondit l'être au regard émeraude. Maintenant que tu en as eu assez, je m'en vais.
- Te fous pas de moi ! »
Le sabre placé à l'horizontale en face de lui, Grimmjow concentra de nouveau son énergie de façon importante. Ouais ! Son entraînement ne pouvait pas se révéler vain. Il allait mettre une raclée à cet enfoiré avant même qu'il n'ait le temps de sortir l'une de ses phrases stupides et dénuées de sens ! Le sol trembla de nouveau sous les pieds de l'ancien subordonné d'Aizen, avant qu'une explosion puissante ne se produise. Une lueur de folie gagna le regard de Grimmjow, alors qu'il s'écria rapidement :
« - Déchire, Pantera ! »
Ulquiorra demeura stoïque face à ce déchainement de folie et de haine. Décidément, Grimmjow ne savait pas où s'arrêter. Quoi qu'il en soit, l'Espada ferma doucement les yeux, avant de pointer son épée en direction de la bête qui venait d'apparaître devant ses yeux, littéralement. Le hurlement du Sexta Espada se propagea à l'intérieur de tout Las Noches alors qu'il planta son regard droit sur celui de son adversaire, qu'il allait mettre en pièces désormais. Fonçant à vive allure, le félin plaça un violent coup, que son adversaire tenta de parer. Mais le sabre du concerné ne fit pas long feu, et immédiatement, l'Arrancar aux cheveux noirs finit par voltiger droit sur le mur qui demeurait encore debout, malgré le combat entre Espadas. Grimmjow n'en resta néanmoins pas là, et avant même que le détenteur de Murcielago puisse effectuer un geste, il se retrouva dans son dos, et lui infligea un coup de pied encore plus violent, encastrant violemment le Vasto Lorde sur le même mur, avant de l'attraper par le cou, et de lui infliger un nouveau coup de poing, l'envoyant plus loin encore, tandis que quelques gouttes de sang tracèrent leur route.
L'être ayant utilisé sa Resureccion afficha un large sourire victorieux.
« - Ne sois pas si sûr de toi, Grimmjow. Lança le nouveau subordonné de Meikyû, en se redressant.
- Ah ouais ?! Répliqua ce dernier. Dans quelques minutes, je t'aurai remis dans ton état de poussière que tu n'aurais pas dû quitter !
- C'est ridicule. Lâcha Ulquiorra, en pointant son sabre devant lui. Penses-tu être le seul à pouvoir utiliser une Resureccion ? »
La confiance clairement affichée sur le visage de la Panthère s'affaiblit légèrement. Il n'y avait pas réellement trace d'arrogance dans le ton de l'ancien Cuarta, mais cette phrase en elle-même irritait le dénommé l'ancien Adjuchas. Tout simplement, parce que ce propos était criant de vérité. Une aura puissante entoura à son tour, le Cuarta Espada.
« - Englobe, Murcielago. »
NEXT CHAPTER : ESPADA'S REUNION
Les Coulisses du Chapitre …
JOURNALISTE : Me voilà de retour, après l'interlude de la semaine passée et le gros bordel que ça a généré. Aujourd'hui, nous avons droit à la présence de Shinji Hirako et Kirio Hikifune !
SHINJI HIRAKO : Yo.
KIRIO HIKIFUNE : Coucou !
SHINJI HIRAKO : T'pourrais pas dire un truc moins embarrassant ?
KIRIO HIKIFUNE : Hein ?
SHINJI HIRAKO : Laisse tomber …
JOURNALISTE : Bien ! Je suis enchanté d'être en compagnie de gens civilisés. Alors maintenant, passons à la première question : quelle était votre relation, il y a un siècle de ça ?
KIRIO HIKIFUNE : Shinji-chan était l'ami d'Hiyori-chan, donc quand celle-ci me rendait visite, elle me parlait de lui, et finalement, lorsqu'il est devenu Capitaine, nous sommes même devenus collègues !
SHINJI HIRAKO : D'où Hiyori parlait de moi ?
KIRIO HIKIFUNE : Oh, ne t'inquiète pas ! Elle ne disait rien de positif sur toi !
SHINJI HIRAKO : Hein ?!
KIRIO HIKIFUNE : Par exemple, le fait que tu essayais à tout prix de la draguer !
SHINJI HIRAKO (choqué) : QUOI ?! N'IMPORTE QUOI !
KIRIO HIKIFUNE : Hahaha … je plaisantais !
SHINJI HIRAKO : Ouais, j'espère.
JOURNALISTE : Mais étiez-vous amis jadis ?
KIRIO HIKIFUNE : Oui, oui !
SHINJI HIRAKO : Nan, pas vraiment.
KIRIO HIKIFUNE (déçue) : Hein ? Mais Shinji-chan … ? Tu ne me … considérais pas comme une amie … ?
SHINJI HIRAKO : Beh nan, regarde comment t'étais chiante ! Toujours en train de raconter n'importe quoi pour rien !
KIRIO HIKIFUNE : Mais nooon !
JOURNALISTE : Question pour vous, Kirio Hikifune : comment s'est déroulée votre promotion à la Garde Royale ?
KIRIO HIKIFUNE : En fait, j'étais Capitaine de la Douzième Division, et ensuite, je suis devenue Capitaine de la Cinquième Division Royale.
JOURNALISTE : …
SHINJI HIRAKO : …
KIRIO HIKIFUNE : Bah quoi ?
JOURNALISTE : On peut essayer d'être un peu plus précis ?
KIRIO HIKIFUNE : Ah, bien sûr ! Alors, tout a commencé il y a plus d'un siècle, quand je servais encore sous les ordres du Capitaine-Commandant Yamamoto Genryûsai, au sein des Treize Armées. Étant donné mes capacités naturelles, et étant donné que la Garde Royale manquait d'un Capitaine, nous avons reçus une lettre m'offrant une promotion. Donc …
SHINJI HIRAKO : Bordel, tu peux pas aller à l'essentiel, là ?
KIRIO HIKIFUNE : Rabat-joie … mais bon ! Donc, j'ai accepté la promotion, et en un jour, la Division Zéro a ouvert le passage par l'Oûken, et Netsu-chan est venue me chercher ! Durant tout le voyage jusque là-bas, j'ai eu très peur, puisqu'elle ne me disait pas un seul mot ! Et en plus, je m'étais rendue compte trop tard que je n'avais pas dit au revoir à Hiyori-chan ! Vraiment une journée très difficile ! Quand je suis arrivée là-bas, le Capitaine Rikuchi Roshin m'a accueillie, et finalement, tout le monde a été très positif avec moi ! Par contre, pour des raisons scénaristiques, je ne suis pas autorisée à en dire trop sur la Division Zéro.
JOURNALISTE : Je comprends ! Mais parlez-nous d'une chose : vous avez dit que vous faîtes partie de la Cinquième Division Royale. Donc là-bas, les Divisions sont classées par ordre ?
KIRIO HIKIFUNE : Par élément ! Première Division Royale, c'est la Terre, ensuite le Feu, la Foudre, l'Eau et le Vent donc !
SHINJI HIRAKO : P'tain, comment j'vais faire pour entrer dans la Garde Royale si mon Zanpakutô est pas de type élémentaire ?! C'est trop d'la triche !
KIRIO HIKIFUNE : Mmh ?
SHINJI HIRAKO : Hé … mais au fait … ton Zan…
KIRIO HIKIFUNE : CHUT !
SHINJI HIRAKO : Ok, ok …
JOURNALISTE : Quel côté mystérieux ! Nous découvrirons ça ensuite ! Mais maintenant, question pour vous Shinji Hirako : vous étiez vous bien adapté à la vie dans le monde réel ?
SHINJI HIRAKO : Tu parles, on comprenait que dalle à tout ce bordel ! Conduire une voiture, installer une télévision, payer le loyer, trouver de l'argent … j'suis bien content d'être revenu au Seireitei, les Vizards font trop d'la merde !
JOURNALISTE : Exemple ?
SHINJI HIRAKO : Imagine Hiyori en train d'essayer de faire fonctionner un lave-vaisselle ou une machine à laver. Que des conneries.
JOURNALISTE : Je vois ! Et qu'en est-il de vos Bankai à tous les deux ?
KIRIO HIKIFUNE : Secret !
SHINJI HIRAKO : Alors mon Bankai fait changer … eh ! T'es con ou quoi ? Et si Noroi lisait l'interview ? T'es un envoyé de l'Enfer ou quoi ?!
JOURNALISTE : Oh, je disais ça … sinon, est-ce vrai que vous aimez Hiyori, Capitaine Hirako ?
KIRIO HIKIFUNE : Je les ai vus s'embrasser.
SHINJI HIRAKO : Heureusement, c'est des conneries tout ça. Bon, on a fini maintenant ? J'en ai marre.
JOURNALISTE : Bon, bon ! Comme vous le souhaitez ! La prochaine fois, nous aurons le luxe de discuter soit avec Kurosaki Ichigo et Kuchiki Byakuya, version deux pour tous les deux, soit avec Ichimaru Gin et Rangiku Matsumoto, version deux aussi !
