Résumé du dernier chapitre : Hikifune affronte Seijaku en se retenant à cause du contexte, et ne semble guère prendre le dessus sur son adversaire, visiblement bien prêt pour ce combat. Pendant ce temps, Renji ne parvient pas à sauver Senren de la mort suite à l'invasion ennemie. Kenpachi continue d'affronter Nikushimi et semble prendre le dessus … contrairement à Byakuya, qui, lors de son combat face à Kanashimi, finit par se retrouver inexplicablement au Seireitei, face à une personne particulièrement importante à ses yeux …
BLEACH – RISING HELL
Personnage de la semaine : Sun-Sun
Dernière membre du trio entourant Tia Hallibel, Sun-Sun est réputée comme étant la plus calme des trois Fracciones, bien qu'en réalité, elle ne manque jamais une occasion d'envenimer une situation qui dégénère. Ces derniers mois, elle n'a guère changée, mais s'ennuie énormément au Palais de Las Noches. Par ailleurs, Sun-Sun s'est également auto-proclamée subordonnée la plus intelligente et fidèle d'Hallibel, ce qui a causé de nombreux troubles avec Apache. Enfin, Sun-Sun a désiré écrire un livre, mais Hallibel lui a conseillé de ne pas le faire, puisqu'il n'existait aucune société réelle au Hueco Mundo. Et que voir des Hollows lire des livres était une idée tellement absurde que Sun-Sun en arrive encore à se demander comment est-ce qu'elle a pu avoir une telle pensée.
CHAPTER XL : EVERY HEARTS MAY CRY
Comment … osait-elle ? Le sang de Byakuya bouillonnait à l'intérieur de ses veines, tandis que face au noble, se tenait son épouse d'époque, Hisana Kuchiki. Comment cette Générale des Grands Péchés osait-elle raviver des épisodes douloureux de ce type-là … ?! Le ciel grisonnant du Seireitei laissait tomber de nombreuses gouttes de pluie, inondant la surface du sol. Le Capitaine de la Sixième Division tourna littéralement le dos à sa défunte épouse, les dents serrées. Rien de tout cela n'était réel. Son regard fusilla totalement Kanashimi, qui se trouvait toujours en face de lui, une main pressant sa hanche ensanglantée. Cette dernière lui adressait un regard relativement neutre.
« - Ne me regarde pas ainsi. Murmura la jeune femme au regard cristallin. Tout ce que tu vois ici, existe bel et bien. Ou devrais-je dire … a bel et bien existé.
- Byakuya-sama ? Reprit la voix innocente d'Hisana, teintée d'une forme d'inquiétude. Quelque chose ne va pas … ? »
Le Shinigami pâlit littéralement devant la situation. En y regardant de plus près, le supérieur de Renji Abarai ne portait même plus son haori de Capitaine, et ne disposait même pas de son Zanpakutô sur lui. Il portait un long kimono blanc, typique de celui que l'on trouvait dans sa famille. Comment réagir ? Comment pouvait-il réagir devant une pareille situation ? Que se passait-il ? Il reconnaissait cette journée. Il reconnaissait bien cet air froid, cette pluie, ces Shinigamis qui marchaient au loin … Oui, clairement. Une réelle crispation, tout ce qu'il y avait de plus inhabituel chez lui, s'emparait de tous ses faits, ses gestes et même de ses pensées.
« - En effet, Kuchiki Byakuya … Ce jour-là, est celui de la mort de ta femme. Résonna la voix de Kanashimi. »
Le noble ne répondit rien, et se retourna vers la citée. Hisana arborait, comme tous les membres du clan Kuchiki, ce long kimono blanc, avec un intérieur noir. Ses cheveux ébène semblaient détrempés par l'averse qui continuait de tomber. Sans dire un mot, le Capitaine de la Sixième Division s'approcha de son épouse, avant de la serrer dans ses bras, en fermant les yeux. Cette dernière sursauta presque sur le coup, mais se laissa faire sans broncher par la suite. D'ordinaire, jamais Byakuya n'agirait de la sorte en public. Mais la situation avait un caractère sensiblement différent en ce moment-là.
« - Byakuya-sama … ? Quelque chose ne va pas … ? Vous agissez bizarrement …
- Tout va bien, Hisana. Lui murmura-t-il en retour. »
Mais non, ce n'était pas vrai. Ce jour-là, Hisana est morte. Et lui, le savait pertinemment.
Les paupières du futur chef du clan se rouvrirent, et ce dernier aperçu encore une fois Kanashimi, qui avait visiblement changée de place pour se retrouver derrière Hisana. Une grande dose de haine pénétra à l'intérieur des iris du détenteur de Senbonzakura, haine visiblement non partagée par l'ennemie, qui se contentait de fixer la scène, avant de murmurer :
« - Tu dois probablement te demander pourquoi est-ce qu'elle ne me voit pas, mais si tu réfléchis un peu, tu comprends bien que je n'existais pas à cette époque-là. Il n'y a que toi et ta conscience qui font que tu puisses me voir.
- … Explique-toi …
- Euh … Hésita soudainement la voix d'Hisana. M'expliquer ? Eh bien … je suis partie faire quelques achats, je ne voulais pas tout laisser pour les domestiques, et donc …
- Non, ce n'est pas grave. Intervint son époux. Rentrons.
- … D'accord. »
Évidemment, Byakuya ne s'adressait pas à sa future défunte femme à ce moment-là, mais entrer en communication avec Kanashimi semblait alors devenir une tâche particulièrement difficile. Le noble entreprit néanmoins de joindre ses paroles et ses actes, en se dirigeant vers le Manoir Kuchiki, Hisana sous le bras. Une nouvelle fois, la subordonnée de Meikyû refit son apparition, sur le chemin de l'homme aux cheveux noirs.
« - Tous les cœurs peuvent souffrir. Déclara-t-elle lentement. Lorsque mon épée t'a touché … tu as été rapidement plongé, face à toi-même. Ce n'est pas une illusion … ce sont tes propres tourments, ta propre tristesse, que je dévoile au grand-jour … »
Il y avait bien trop de questions qui se bousculaient dans l'esprit de Byakuya pour effectuer un tri décent. Comment pouvait-il sortir de ce sortilège ? Bien entendu, il ne fallait pas compter sur Kanashimi pour dévoiler sa stratégie. Y'avait-il seulement quelque chose dans tous les environs pour servir d'indice ? Hormis le corps blessé de Kanashimi elle-même, rien n'avait changé en plus d'un demi-siècle. Tout correspondait parfaitement à ses souvenirs. Comme ce fameux jour, Hisana avait décidé de sortir pour faire les achats nécessaires, en considérant que les domestiques avaient trop de travail à effectuer pour pouvoir supporter de telles charges. Comme ce fameux jour, elle n'avait rien pris pour se couvrir, et grelottait désormais dans les bras de celui qu'elle avait épousé cinq années auparavant, dans la chambre privée du Shinigami. Et comme ce fameux jour, pendant l'après-midi … elle rendrait son dernier soupir, si tout cela s'enchaînait de cette même façon. Et il n'y avait pas de raison pour que cela ne se déroule pas ainsi. Mais il ne pouvait pas voir son épouse mourir une seconde fois sous ses yeux, sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Épuisée, en plus d'être malade, la native d'Inuzuri s'endormit sur le lit conjugal des deux mariés, Byakuya étant assis à côté d'elle, sa main passant et repassant inlassablement dans cette chevelure soyeuse qu'il n'aura bientôt plus le loisir de toucher.
Mais son regard gris se figea, sur une personne, adossée sur le mur du fond. Une personne qui n'existait vraisemblablement que dans son esprit.
« - Que recherches-tu exactement … ? Murmura le petit-fils de Ginrei Kuchiki. Pourquoi ne tentes-tu pas de me tuer ? Je suis désarmé.
- Je ne peux pas te tuer directement. Répondit calmement la jeune femme aux formes généreuses, les bras croisés. Aurais-tu oublié ? Nous sommes dans ton esprit actuellement. Mon attaque, n'avait pas pour but de te tuer. Mais tu vas revivre inlassablement les épisodes les plus tragiques de ton existence.
- Quoi … ?
- Actuellement, ton corps est toujours au Hueco Mundo. Et je suis toujours en face de toi, là-bas. Tu es écroulé sur le sol, inconscient. »
De véritables sueurs froides pourraient gagner le corps du noble Shinigami, s'il n'avait appris avec le temps à contrôler ses émotions. Cette femme comptait donc le torturer mentalement durant le restant de ses jours ?
« - Je suppose que tu ne me donneras aucun indice sur la façon de sortir de cet endroit, n'est-ce pas ?
- En effet. Murmura en retour Kanashimi. Tu mourras ici, noyé par tes propres regrets, Kuchiki Byakuya.
- Dans ce cas … pourquoi ne tentes-tu pas d'éliminer mon corps, au Hueco Mundo … ? »
La jeune femme à la longue chevelure bleue ne répondit pas, se contentant de fixer son interlocuteur dans les yeux. Regard que soutenait sans problème le noble, malgré la situation émotionnelle qui l'entourait.
« - Disons que pour le moment, je ne peux pas le faire. Rétorqua l'intéressée. Mais ça viendra. Et à ce moment-là, tu mourras avec ces derniers souvenirs douloureux, Kuchiki Byakuya. »
La situation demeurait bien difficile à cerner et encore plus à résoudre. Pourtant, il faudrait bien faire quelque chose. Le silence de la pièce se faisait interrompre uniquement par les toussotements continus d'Hisana, qui faiblissait à vue d'œil. La main posée sur sa conjointe pour vainement tenter de la calmer, Byakuya détourna un bref instant son regard de son ennemie. Cette étrange situation, cette façon de combattre le dépassait, à vrai dire. Sentir qu'il n'avait aucune emprise sur la situation lui apparaissait comme étant l'un des plus désagréables sentiments possibles. Ainsi, les minutes défilèrent, jusqu'au réveil de la jeune malade. Malgré son état, elle souhaitait encore marcher dehors, une dernière fois, disait-elle. Et comme un cauchemar éveillé, Byakuya Kuchiki revit ses derniers moments, son dernier soupir, les mêmes fleurs de cerisiers qui naissaient à cet instant précis. Là encore, il le lui avait fait la remarque, plus qu'inutile. Là encore, Hisana s'était excusée pour ne pas avoir su lui rendre tout son amour. Et là encore, le noble ne comprit pas ses propos. Là encore, il lui avait fait la promesse de retrouver, puis de protéger sa petite sœur, du mieux qu'il le pouvait. Sans pouvoir s'en empêcher, rien n'avait changé dans cette fin de journée, comme si ses faits et gestes se faisaient dicter par le destin.
Et à nouveau, le néant. La légèreté de son corps contrastait avec le poids énorme sur son cœur de glace. Dans une pénombre quasiment totale, ne demeurait encore que Kanashimi, face à lui. Ses paupières se fermèrent lentement. Sombrait-il … dans le néant ? Est-ce ainsi … qu'il allait perdre ? Ses yeux se rouvrirent de nouveau, soudainement. Et à nouveau, un décor grisâtre l'entourait, sous la même pluie fine. Encore … le Seireitei ? Ce n'était pas possible. Cette fois-ci, le Shinigami le plus haut gradé de la Sixième Division se trouvait non loin du Manoir Kuchiki. Une présence le fit retourner, immédiatement. Il s'agissait toujours de Kanashimi, qui demeurait à quelques mètres de lui, toujours en arborant la même apparence.
« - Qu'est-ce qu'il se passe encore ?! Lâcha d'un ton presque colérique le Capitaine utilisateur de Senbonzakura.
- Je ne maîtrise pas la tristesse de mes ennemis. Martela la Générale. Ceci est simplement un autre souvenir douloureux que toi, tu enfouissais au plus profond de ton cœur, dans l'espoir de l'oublier. »
Motoi Sakuraba – For Real (Piano Version)
Le regard gris de Byakuya se tourna vivement vers l'étang. En effet, il ne pouvait le nier. Il se souvenait également bien de cette journée-là … et il ne pouvait guère en être fier. Sans savoir pourquoi, le noble s'avança, et entra à l'intérieur du Manoir, pour atteindre sa chambre personnelle, toujours en trouvant sur son chemin Kanashimi. En l'ignorant royalement, le Capitaine s'avança, jusqu'à atteindre la fenêtre. Et d'ici, il pouvait la voir. La petite sœur qu'il devait protéger, Rukia. Cela faisait un an qu'elle avait intégré la noble famille Kuchiki, en demeurant seule.
Actuellement, la petite Shinigami demeurait accroupie, devant l'étang, dans lequel pataugeaient quelques carpes, le regard triste, le visage grave. Oui, elle avait l'air incroyablement seule. Celle qui faisait alors partie de la Treizième Division sans même posséder le moindre siège, s'amusait vaguement avec un petit brin d'herbe, qu'elle trempait dans l'eau de façon circulaire, autour d'une carpe qui suivait les mouvements du végétal.
« - Toi au moins, tu sembles t'intéresser un petit peu à moi. Sourit-elle tristement, avant que le poisson ne happe le brin d'herbe, pour finalement faire volte-face et laisser la Shinigami seule. »
Rukia lâcha un profond soupir de dépit. Silencieusement, Byakuya l'observait depuis la fenêtre, sans dire un mot, et en pensant pourtant beaucoup.
« - Tu viens de promettre à ta femme de protéger sa sœur, et tu la laisse se noyer dans son chagrin ? C'est étonnant comme façon de voir les choses. Murmura lentement Kanashimi, dans le dos de son ennemi. »
Ce dernier ne répondit pas. Il en avait pourtant, des choses à dire. Il voulait descendre en bas, pour lui dire qu'elle n'était pas seule. Il voulait descendre en bas, pour lui dire de cesser ses larmes, qu'il serait toujours là pour la protéger dans son ombre. Mais à cette époque-là, il n'avait rien fait du tout. Non, à l'époque, Byakuya avait fermé les yeux, tourné les talons, et ordonné à un servant de récupérer Rukia car elle se montrait inutile et déshonorante pour le Clan Kuchiki en se laissant aller de la sorte. Résultat, sa petite sœur adoptive avait reçu un sentiment d'humiliation, alors qu'il aurait dû être-là pour la réconforter.
Le Capitaine de la Sixième Division tourna justement les talons, sous le regard neutre de Kanashimi, pour sortir de sa chambre. Dans le couloir, le Shinigami aux longs cheveux noirs croisa le regard de celui d'un servant. Ce dernier s'inclina respectueusement envers le chef de la Maison, avant qu'il ne l'interpelle.
« - Quels sont vos ordres, Kuchiki-sama ? Lâcha-t-il.
- Ma sœur se trouve en bas, près de l'étang. Tonna-t-il, d'une voix froide. Dis-lui de rentrer, son comportement est intolérable.
- … Bien, Kuchiki-sama ! »
Pourquoi ne contrôlait-il plus rien ? Aussi loin qu'il s'en souvienne, il avait encore pu être de ses mouvements lors des premières minutes ici. Serait-ce lié au pouvoir de cette Générale ? Probablement. Il ne pouvait de toute façon, pas modifier, ce qui avait été déjà accompli. Tel avait été son péché. Et encore, il pouvait revoir la paire d'yeux améthyste implorante et honteuse de sa sœur, il pouvait entendre tous les murmures désapprobateurs des autres membres du clan concernant cette « bonne à rien », cette « mendiante » ou même tout simplement cette « honte pour le Clan Kuchiki ».
Quand bien même son cœur froid brûlait du désir de changer ces choses-là, rien n'y faisait. Et encore une fois, Byakuya sentit les alentours se désagréger, pour tomber de nouveaux vers des abysses sombres et ténébreux, où seule la présence de Kanashimi offrait un semblant de couleur à cet horizon macabre et funeste.
« - Tu dois te sentir horrible, Kuchiki Byakuya. Murmura la Générale, en faisant soudainement apparaître son épée.
- Que … dis-tu … ? Répondit, presque d'un ton absent, le concerné.
- Lorsque le cœur de l'adversaire lâche, lorsqu'il ne refoule plus ces sentiments qui lui pèsent … alors, mon épée peut de nouveau apparaître dans ce monde. Rétorqua la jeune femme aux cheveux bleus. Jusque-là, c'est impossible pour moi de l'attaquer. Visiblement, le souvenir conjugué de deux personnes chères à tes yeux … suffit à te faire flancher, réellement. Tu es moins froid que tu ne veux le faire croire. Désormais … je vais détruire ton esprit, pour que tu n'aies plus à souffrir … »
La Générale portant sa longue robe blanche, souleva son épée aux teintes bleues. Byakuya, lui, ne pouvait bouger le moindre membre. Le Noble se sentait complètement absorbé, entravé par des chaînes invisibles, alors que la Générale des Grands Péchés s'approchait de lui, pour lui délivrer sa sentence finale.
« - Je suis désolée. Murmura-t-elle. Je déteste ce pouvoir-là. Mais j'y suis forcée. Adieu, Kuchiki Byakuya. »
Il la voyait, cette épée, s'approcher de lui, encore et encore. Il la voyait, cette lame qui lui hurlait sa tristesse, qui lui rappelait la sienne. Tout ça, il le sentait. Ne pouvait-il plus se battre ? Avait-il réellement jamais pu combattre ? Tout cela, il en doutait désormais. Comme si durant toute son existence, il n'avait fait que suivre la voie la plus facile. Celle de la lâcheté, celle de la fuite. Peut-être existait-il une Justice en ce monde, qui s'abattait sur lui, pour en terminer. Ses paupières grises se fermèrent. Et une terrible douleur, lui transperça littéralement le cœur, en même temps que la lame de son adversaire.
Après quoi, il sombra dans un océan de ténèbres encore plus profond que celui qu'il venait de quitter. Plus aucun son, plus aucune sensation. Juste le néant et lui.
Hueco Mundo – Désert.
Sous la lumière obscure de la Lune, le vent frais soufflait. À genoux sur le sol, Kanashimi haletait, le souffle coupé, et des blessures béantes sur son corps. En face d'elle, le corps inerte de Byakuya Kuchiki, gisait face contre terre. Plus aucun mouvement de sa part, et cela s'avérait logique. La Générale reprit sa respiration, lentement. Toutes les batailles avaient ce caractère éprouvant physiquement. Mais de tous les Généraux, Kanashimi se sentait différente. Le pouvoir physique qui lui avait été accordé ne l'aidait pas. Non, à chaque fois, elle finirait toujours par avoir recours aux pouvoirs de son Meikaitana. Et souffrirait, en même temps qu'elle ferait souffrir son adversaire.
Sa tête se tourna lentement, vers le champ de bataille brutal qui se déroulait juste à côté. Tournant les talons, la Générale au regard océanique s'avança, laissant le corps du noble sans vie, dans le sable du désert.
Et plus loin, Yachiru continuait d'affronter les âmes damnées comme elle le pouvait. Mais beaucoup d'entre elles avaient finies pas passer, bien que la Lieutenante parvint à en éliminer un certain nombre, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus aucune ! Plutôt fière de ses actes, malgré le nombre d'ennemis qui avaient réussi à passer, la petite fille se tourna rapidement en direction du combat de son Capitaine. Là-bas, difficile de comprendre quoi que ce soit : des éclats de lumières jaunes accompagnaient chaque coups d'épées de Zaraki Kenpachi, tandis que son adversaire ripostait en donnant le même type d'ardeur à ses attaques. La petite Shinigami décida donc rapidement de s'intéresser à l'autre combat, et disparu très rapidement, à l'aide de son shunpô. Mais une fois sur place, son air joyeux habituel laissa place à une expression maussade peu commune.
« - Bya-kun ? Lâcha-t-elle, en s'approchant du corps de son aîné. Hé ! Bya-kun ! Il ne faut pas dormir sur un champ de bataille ! Bya-kun ! »
Arrivée à hauteur du Capitaine de la Sixième Division, la fillette tenta vainement de le secouer par les épaules. Mais il n'y avait aucune réaction de la part de l'utilisateur de Senbonzakura. Et il n'y avait aucune trace de son adversaire non plus, si l'on ne comptait pas les traces de sang répandues sur le sol depuis l'affrontement entre les deux belligérants. La jeune fille resta inerte pendant quelques instants, à regarder celui qu'elle aimait d'ordinaire tant asticoter au Seireitei. Et si celle qui l'avait vaincu ne se trouvait pas dans les environs … alors, elle a probablement déjà rejoint l'autre champ de bataille …
Nikushimi fronça lentement les sourcils. Son adversaire, en utilisant le kendo, augmentait visiblement bien sa force. Cela paraissait complètement surréaliste, mais il fallait bien faire avec. Le corps du Général de la Haine en avait d'ailleurs bien subit les conséquences, son sang coulant à flots depuis certaines plaies. Mais son opposant également portait les stigmates de cette violente bataille, qui ne tarderait pas à s'achever désormais. Du moins, la faire tarder encore plus longtemps n'avait vraiment rien d'enviable. Kenpachi, lui, semblait bien sûr de son fait, quand bien même l'issue du combat paraissait bien indécise. Une aura toujours rougeoyante autour de lui, Nikushimi tenait également son sabre à deux mains.
« - Alors, t'as décidé d'me copier ? Provoqua son adversaire. Pas mal, c'est ta meilleure stratégie.
- C'est une des provocations les plus nulles que j'ai jamais entendu. Rétorqua son ennemi, en s'élançant droit vers le géant de la Onzième Division. »
Ce dernier se craqua légèrement la tête sur le côté, avant de réagir, les deux mains fermement maintenues sur la poigne de son Zanpakutô. Les deux lames entrèrent violemment en collision, provoquant encore une levée de sable importante sous la nuit de Las Noches, tandis que les deux adversaires se toisèrent. Il est vrai, Nikushimi pourrait bien utiliser diverses techniques pour mettre à mal cet homme. Les sceaux explosifs fonctionneraient probablement bien sur cet adversaire irréfléchi. Pour autant, le vaincre de cette façon ne serait pas satisfaisant. Il ne voulait pas d'une victoire aussi facile, il battrait Kenpachi Zaraki sur son propre domaine de prédilection. Le Général aux cheveux rouge serra les dents, tandis qu'il se sentait légèrement repoussé vers l'arrière, sous le coup de la puissante arme de son adversaire.
Et merde. Il sentait lentement ses forces le quitter. Physiquement, cet enfoiré le surpassait. Pour autant … hors de question de baisser les bras, face à un Shinigami !
Le subordonné de Meikyû leva vivement son sabre, cherchant à atteindre le cou de l'ennemi. Mais le fracas sonore qui s'en suivit démontrait clairement que Kenpachi était parvenu à bloquer le coup, en effectuant au passage un immense sourire de satisfaction, avant de lancer une contre-attaque, repoussant encore Nikushimi plus loin. Et cette fois-ci, il fallait aussi passer à l'action ! Fonçant à toute allure, Kenpachi asséna un puissant coup de son épée, libérant une dose considérable d'énergie à bout portant. Pour son ennemi, parer l'attaque s'avéra une nouvelle fois impossible : le choc brutal envoya encore l'âme damnée des Enfers, laissant dans son sillage une trainée de sang relativement importante. Son regard, traduisant un mépris sans commune mesure, s'accentuait alors qu'il perdait encore la main sur la bataille.
La lame violente de Kenpachi s'abattit une nouvelle fois violemment. Nikushimi se redressa immédiatement, avec un genou à terre malgré tout, pour parer avec l'énergie dont il disposait le coup. Et cela s'avéra plutôt efficace.
« - Hein ? Pas mal, il te reste encore quelques réserves, on dirait. Sourit largement l'homme aux cheveux hérissés.
- T'as pas tout vu ! »
La lame ardente continua son chemin, glissant sur la lame du Shinigami, qui écarquilla vivement le regard, avant d'avoir un mouvement de recul, contrairement à son adversaire qui gagnait davantage de terrain. Finalement, Kenpachi lui-même sentie une violente sensation de brûlure encore, dans le bras gauche, et serra les dents, afin de contre-attaquer une nouvelle fois. Mais cette fois-ci, la lame du Shinigami n'atteint pas sa cible, puisque le Général qu'il affrontait bondit légèrement en arrière, évitant ainsi le tranchant adverse. Du sang s'écoulait du bras gauche calciné du Capitaine de la Onzième Division, qui ne perdait toutefois pas son sourire.
« - On dirait que j't'ai sous-estimé finalement. Déclara-t-il.
- Avec ce bras en moins, tu crois que t'pourras toujours t'amuser au kendo ?
- Pourquoi ? T'as … peur ? »
La provocation aurait été vaine face à un adversaire lucide ou recherchant la victoire à tout prix. Mais durant leur échange, Zaraki Kenpachi a pu ressentir quelque chose. Lui-même n'avait rien d'une grande lumière et ne faisait que rarement preuve de perspicacité. Mais en ce qui concernait les façons de combattre de ses adversaires, il savait parfois bien se mettre à niveau. Bien que son attention ne s'y portait évidemment pas de façon centralisée. Parce que se battre et penser à autre chose en même temps … quel gâchis cela aurait été ! Néanmoins, il savait bien que cet homme cachait quelque chose. Il voulait se battre pour prouver quelque chose, que ce soit à lui-même ou à un autre. Et ce, sans utiliser tout un tas d'artifices dont il avait pourtant les moyens de mettre en place. Il y avait peu de chances que Nikushimi veuille prouver quelque chose à son adversaire cela dit. Mais à qui alors ? Lui-même ? Cela était bien possible, après tout !
Kenpachi émit un nouveau rire tonitruant, avant de se lancer à l'assaut de son adversaire. Cela n'avait aucune importance, tant que cet homme avait du répondant ! Et il en fit de nouveau la démonstration, dès lors que les deux lames s'entrechoquèrent de façon violente. Le Général fut le premier à rompre l'échange, pour chercher à abattre le Shinigami par son flanc droit, mais ce dernier fit rapidement mouvoir son épée pour parer le coup, en s'offrant par ailleurs une belle occasion de lancer une attaque droit sur lui. La dose d'énergie présente dans la lame du Shinigami explosa, dès lors que Kenpachi reprit son arme à deux mains, sous l'air assez surpris du Général, qui ne tarda pas à être renvoyé encore une fois plus loin, emporté par la vague d'énergie qui venait de s'échapper de son épée.
« - T'arrives … encore à tenir ton épée avec tes deux mains … ? Murmura le Général au regard sanglant, en titubant.
- Bah ouais. Clama son opposant. Tu crois que c'est parce que j'ai mal, que j'arrêterais de le faire ? Au contraire, c'est parce que ça fait mal, que je dois le faire ! Ricana-t-il. Y'aurait rien d'marrant si tout était facile, tu crois pas ? C'est sympa de m'avoir grillé le bras, je me sens mieux comme ça. »
Nikushimi haletait, le corps recouvert de sang. Ce type était un malade mental, il le savait déjà. Mais là … il dépassait ses attentes, à vrai dire. Son bras calciné ne devrait même pas pouvoir répondre à ses exigences, et pourtant, il le tenait en effectuant ce large sourire si typique de sa personnalité. La rage bouillonnait dans son sang. Il devait faire quelque chose, avant d'y passer …
« - Tu es ridicule, Nikushimi. Murmura soudainement une voix, faisant tressaillir le concerné, qui se retourna immédiatement pour apercevoir cette femme aux longs cheveux bleus, face à lui.
- Kanashimi ?! Va t'faire foutre sérieux, t'en as pas marre d'être dans mes pas ?!
- Si je ne serais pas là, il y a longtemps que tu aurais déjà quitté ce monde. Reprit la concernée sur le même ton lent.
- Pff ! Tu veux quoi ? Va t'occuper avec Byakuya Kuchiki ! Grommela son adversaire.
- J'en ai déjà terminé avec lui. »
Kenpachi arqua largement un sourcil, devant les propos de cette fille. Alors … elle avait battu Kuchiki ? Quelle merde celui-là. Fallait qu'il fasse encore le travail tout seul visiblement. Pour l'heure, il y avait comme un instant de pause, puisque les deux Généraux avaient visiblement quelques petites choses à se dire.
« - Bah alors, va suivre le groupe de Kirio Hikifune. Ça m'donnera un peu d'air.
- Ce n'est pas d'air dont tu as besoin, mais d'aide visiblement. Tonna d'un ton presque sévère la subordonnée de Meikyû, faisant tiquer son opposant. Tu fais honte à tous les Généraux des Grands Péchés. Tu as reçu des pouvoirs de la part de Meikyû-sama, et tu t'en sers à peine. Que penses-tu faire ? Vaincre Zaraki Kenpachi avec la force brute ? Tu es stupide et borné. Tout ce que tu finiras par faire, c'est creuser ta propre tombe.
- Toi …
- Si tu ne veux pas utiliser tes pouvoirs, alors laisse-moi combattre à ta place. Reprit la Générale. Je te rappelle que tu n'es qu'un subordonné de Meikyû-sama, et qu'en agissant de la sorte, tu mets le plan entier en péril. J'aurais peut-être même le droit de t'exécuter pour incompétence.
- M'donne pas d'ordres !
- Alors agis convenablement ! S'emporta soudainement la jeune femme, en attrapant son interlocuteur par le col, en plantant un regard inquisiteur dans sien. Si tu es résigné à mourir, alors allonge-toi et laisse-toi écraser. Si tu détestes tant les Shinigamis, alors utilise n'importe quel moyen pour les éliminer. Tu es une âme damnée de l'Enfer, oublie tout ton honneur, et agis en tant que tel ! »
Voir Kanashimi s'emporter de la sorte n'avait vraiment rien de courant. La jeune femme tiqua d'ailleurs, avant de lâcher son interlocuteur, en reposant sa main sur les plaies béantes que Byakuya lui avait toujours infligé. L'espace de quelques secondes, Nikushimi parut songeur, avant de pester, en se retournant vers le Capitaine de la Onzième Division, qui n'attendait que d'en finir avec cette bataille. Une aura brûlante s'accroissait autour du Général de la Haine.
« - Ça va, arrête de gueuler pour que dalle. Marmonna-t-il, en s'approchant de son adversaire. Vu que t'as l'air blessée, reste où t'es. J'vais en finir avec lui.
- C'est pas trop tôt. Répliqua Kenpachi. Tu te faisais martyriser par cette gonzesse, alors ?
- La plaisanterie est finie, Zaraki Kenpachi. Affirma le Général de la Haine. Cette fois-ci, désolé, mais j'te laisserai pas trop le luxe de t'battre. »
Motoi Sakuraba – Saiyuki No Theme
Le concerné plissa légèrement le regard, tandis que l'envoyé des Enfers plaça épée en face de lui, la lame s'entourant de flammes écarlates encore plus lumineuses. Et au bout de quelque secondes, les sphères enflammées rejaillirent depuis la lame, sous le regard déjà blasé de Zaraki Kenpachi.
« - Panique pas. Lâcha Nikushimi. T'auras pas ça comme adversaire.
- Tu fous quoi alors ? Grogna le Shinigami.
- Tu l'sauras dans la seconde à venir. Coyakedo. »
Dès ce mot prononcé, le Général sauta dans les cieux, pour se placer au centre des sphères de feu. Ces derniers traçaient un grand cercle ayant pour centre la lame de Nikushimi, pointée vers le Capitaine de la Onzième Division, toujours plus anxieux sur les futurs événements.
« - J'vais t'faire une confidence, Zaraki Kenpachi. Déclara le subordonné de Meikyû. De ce que j'me souviens de ma vie d'avant, j'avais toujours été qu'une brêle physiquement. En Enfer, j'voulais que ça change, mais Meikyû-sama ne m'a pas donné des pouvoirs de ce type. Depuis tout ce temps, j'me suis entrainé physiquement, encore et encore. Mais quoique j'fasse, ça m'a jamais satisfait. Alors maintenant, j'vais t'éclater. Pas comme je le voulais, c'est vrai. Pas comme j'voulais démonter tous les Shinigamis qui m'ont buté moi et ma vie d'avant. Mais, ce sera moi qui t'aurais buté, au final, nan ? »
Le regard du Shinigami se plissa largement, alors que ses deux mains tenaient fermement son Zanpakutô. Et au bout de quelques instants, un phénomène étonnant se produisit, aux yeux du Shinigami en tout cas : le Meikaitana de son adversaire commençait à se fissurer, et dans le même temps, la luminosité du cercle et de l'aura entourant le Général s'intensifia.
« - La forme actuelle de mon épée est incapable de retenir tout le flot de haine que j'ai concentré. Et toi, est-ce que tu l'pourras ? »
Le sabre noir et rouge disparu totalement, et au même instant, un immense rayon d'énergie rougeâtre explosa depuis le cercle, pour foncer droit vers Zaraki Kenpachi, dont les paupières venaient de s'élargir très largement devant cette attaque. Il s'agissait-là de tout le pouvoir de la haine, qu'il avait su accumuler dans son épée. Beaucoup de cette haine provenait des autres âmes damnées. Mais le plus grand moteur demeurait, lui-même. Une haine envers lui, plus que quiconque … Jamais un Shinigami ne pourra stopper ça.
« - Adieu, Zaraki Kenpachi ! »
NEXT CHAPTER : UNDESIRED ALLIANCE
Signification des noms :
Coyakedo : Grande Brûlure.
Les coulisses du Chapitre …
BYAKUYA KUCHIKI : Je ne suis pas mort, c'est n'importe quoi. Pour le prouver, je vais mener cette interview. Izuru Kira, Hisagi Shûhei, montrez-vous.
KIRA IZURU : Présent !
HISAGI SHÛHEI : Je suis là.
BYAKUYA KUCHIKI (air sérieux) : Kira Izuru, j'ai très bien vu que tu as chanté le premier générique de Pokémon durant une interview.
KIRA IZURU (gêné) : Heu … oui. C'est à cause du Capitaine Ôtoribashi …
BYAKUYA KUCHIKI : Peu importe. Alors ?
KIRA IZURU : Pardon ? Comment ça, « alors » ?
BYAKUYA KUCHIKI : Quel est ton Pokémon préféré ? Moi c'est Carapuce. Il est froid et noble, tout comme moi.
KIRA IZURU : …
HISAGI SHÛHEI : …
BYAKUYA KUCHIKI : Dépêche-toi de répondre, Kira Izuru. Je perds patience.
KIRA IZURU : Heu eh bien, mon Pokémon préféré, c'est euh … c'est Pikachu, il est jaune comme mes cheveux !
BYAKUYA KUCHIKI : Pikachu est médiocre. Il ne peut rien faire contre Bulbizarre.
KIRA IZURU : …
HISAGI SHÛHEI : ... Je ne suis pas d'accord, Capitaine Kuchiki ! Même Carapuce est désavantagé face à Bulbizarre, mais ça ne veut pas dire qu'il ne peut rien faire pour autant !
BYAKUYA KUCHIKI : Tais-toi. J'ai raison, et tu as tort.
HISAGI SHÛHEI : … Oui.
KIRA IZURU : Peut-être que nous pourrions changer de sujet et arrêter de parler de Pokémon ? S'il vous plaît …
BYAKUYA KUCHIKI : Très bien, c'est ce que j'allais faire. Et détrompe-toi, Kira Izuru. Je n'aime pas Pokémon.
KIRA IZURU : Je ne l'avais pas dit, Capitaine Kuchiki …
BYAKUYA KUCHIKI : N'ose pas le penser. Je serais alors au courant, et tu n'as qu'à demander à Renji ce qui arrive lorsque je sais que l'on me ment.
KIRA IZURU : … Oui.
BYAKUYA KUCHIKI : Deuxième question. Possédez-vous un Bankai dans Rising Hell ?
HISAGI SHÛHEI : Eh bien … je ne voudrais pas trop me révéler, c'est important pour moi, vous savez.
BYAKUYA KUCHIKI : Dis-moi la réponse, je veux savoir.
HISAGI SHÛHEI : … Euh …
BYAKUYA KUCHIKI : Dépêche-toi, je perds patience.
HISAGI SHÛHEI (effrayé) : Oui ! J'ai un Bankai secret ! Mais je ne le maîtrise pas.
BYAKUYA KUCHIKI : Je vois. Et toi, Kira Izuru ?
KIRA IZURU : Non, je n'ai pas de Bankai.
BYAKUYA KUCHIKI : Comment ? Et tu te dis Lieutenant ? Tu es un Shinigami médiocre, Kira Izuru.
KIRA IZURU : … Ok.
BYAKUYA KUCHIKI : J'ai obtenu un Bankai en peu de temps, d'une puissance indicible, lors de mes jeunes années. Aujourd'hui encore, mes adversaires tremblent devant lui.
KIRA IZURU : D'accord … mais pouvons-nous continuer l'interview ?
BYAKUYA KUCHIKI : Silence. C'est moi le journaliste. Et maintenant … passons à la question suivante. Dîtes-moi votre pire souvenir, qui n'est connu de personne.
HISAGI SHÛHEI : Hein ?! Mais si c'est notre pire souvenir secret, et que l'on veut qu'il soit secret ?!
KIRA IZURU : (Il n'est pas obligé de lui dire la vérité en même temps, hein
BYAKUYA KUCHIKI : Dis-le, c'est tout. Si tu tentes de mentir comme le fait Kira Izuru, Senbonzakura te tranchera.
KIRA IZURU (panique) : Je vous dirai la vérité, je vous le jure !
BYAKUYA KUCHIKI : Dans ce cas-là, dépêche-toi.
KIRA IZURU (se racle la gorge) : Un jour … je suis parti à la piscine. Et … quelqu'un m'a enlevé mon maillot de bain. C'était Hisagi-san.
HISAGI SHÛHEI (choqué) : KIRA ! Espèce d'enfoiré ! Je n'ai jamais fait ça !
BYAKUYA KUCHIKI : Je vois. Cela confirme les rumeurs selon lesquelles vous êtes gay.
HISAGI SHÛHEI : NOOOOOOOOOON ! Je ne suis PAS GAY ! J'AIME RANGIKU-SAN ! VOILÀ ! C'EST DIT !
BYAKUYA KUCHIKI : Quoi ? Qui est Rangikusan ?
HISAGI SHÛHEI : … Une Shinigami.
BYAKUYA KUCHIKI : Plutôt un Shinigami. Non ? J'ai décidé que tu es gay. Alors tu es gay, même si tu ne l'es pas. Car je suis le Capitaine de la Sixième Division, Kuchiki Byakuya.
HISAGI SHÛHEI (au bord des larmes) : … C-Continuons l'interview …
BYAKUYA KUCHIKI : Dis-moi ton pire souvenir, dépêche-toi. Je veux savoir.
HISAGI SHÛHEI : Un jour, j'ai offert des fleurs à Rangiku-san, mais c'est le Lieutenant de la Onzième Division qui les a reçues.
BYAKUYA KUCHIKI (choqué, discrètement) : C'est un souvenir minable.
HISAGI SHÛHEI (déprimé) : Oui …
BYAKUYA KUCHIKI : Maintenant, j'en ai assez de vos têtes. Je vais donc vous poser une dernière question. Que pensez-vous l'un de l'autre ? Faîtes attention à vos réponses.
KIRA IZURU : Hisagi-san est quelqu'un de gentil, mais il ne veut pas admettre une seule fois qu'il puisse avoir tort. Et il imagine toujours que Rangiku-san ne l'attend que lui.
HISAGI SHÛHEI : Kira … est faible … nul … sans intérêt … en plus il préfère Pikachu que Salamèche … il n'a rien du tout … c'est un enfoiré … je fais semblant d'être son ami parce que je n'aurais pas d'ami sinon …
KIRA IZURU : HEIN ?!
BYAKUYA KUCHIKI : Je vois. Maintenant, il suffit. La prochaine fois, les lecteurs auront le droit de désigner leur journaliste : Zaraki Kenpachi, Ichigo Kurosaki ou Aizen Sôsuke. Et ce journaliste interviewera au choix : Hitsugaya Toshirô et Matsumoto Rangiku, ou Ginjô Kugo, qui est mort donc c'est n'importe quoi, et Tsukishima, qui est également mort, donc c'est aussi n'importe quoi. L'interview est terminée. N'oubliez pas de me donner une note sur 10.
