Résumé du dernier chapitre : Grâce aux actions d'Ulquiorra Schiffer, Seijaku et les forces de l'Enfer parviennent à remporter la bataille face à Kirio Hikifune et son groupe, en s'emparant du jeune Sumika, avant de retourner en Enfer. Pendant ce temps, Zaraki Kenpachi, Kuchiki Byakuya, Nikushimi et Kanashimi, continuent un affrontement qui s'approche de son dénouement …

BLEACH – RISING HELL

Personnage de la semaine : Hachigen

Géant pacifique, Hachigen a refusé de revenir à la Soul Society, tant que tous les Vizards ne s'y seront pas réunis, refusant d'abandonner un seul de ses compagnons, ce qui lui valut la sympathie du Gotei 13. Hiyori répète à qui veut l'entendre que ce n'était qu'un stratagème pour augmenter sa côte de popularité, dès lors qu'il reviendra au Seireitei.

CHAPTER XLIV : BLADE'S BROKEN HEART

L'attention de Zaraki Kenpachi, sur cette lame funeste qui se dirigeait vers lui à une vitesse foudroyante, ne faiblissait pas. Quelque chose de mal allait se produire, il en avait l'étrange sensation. Mais le Capitaine de la Onzième Division n'avait jamais été homme à reculer dans les moments dangereux ! Et ce, même si son corps entier avait été calciné, même s'il ne tenait désormais son sabre qu'à une main, même s'il ne disposait pas de toute sa puissance ! Ricanant de nouveau aux éclats, comme s'il paraissait heureux d'en découdre, quel qu'en soit le dénouement, Kenpachi frappa dans le même sens que Kanashimi. Les deux épées ne tardèrent pas à avaler la distance les séparant, avant de se rencontrer, dans un fracas terrible, qui glaça presque le sang de Yachiru Kusajishi, qui assistait à toute la scène, quelques mètres plus loin. Le sol s'effondrait totalement sous le coup des deux opposants.

Une craquelure.

« - Ken-chan … »

Deux craquelures …

Et un son funeste de lame brisée. Les yeux de Zaraki Kenpachi se statufièrent, devant la situation à laquelle il devait faire face. Pour la première fois depuis toute son existence, il assistait à cela. Son sabre … venait d'être brisé. Sa seule arme contre ce monde, contre tous ses adversaires … en morceaux ? Le rire du Shinigami avait disparu. Son sourire gigantesque, également.

« - Mon Yaiba no Shitsuren matérialise toute la tristesse de mon cœur, en une lame. Murmura lentement la Générale aux cheveux bleus. Ne sois pas si choqué, Zaraki Kenpachi … je suis simplement, plus triste que toi, tu n'es fort. »

Quelle étrange sensation. Durant toute son existence, Zaraki Kenpachi avait toujours pensé que mourir au combat, aurait été la sensation la plus agréable qu'il puisse connaître. Parce qu'il imaginait que dans ce cas-là, il obtiendrait ce qu'il avait toujours désiré : un adversaire à sa hauteur. Il avait déjà vu des hommes forts lui faire face : Ichigo Kurosaki, Byakuya Kuchiki, Nnoitra Ginger … et à ces moments-là, sa sensation n'avait jamais été identique à celle qu'il vivait en ce moment.

Pourquoi ?! Que se passait-il ?!

Du sang entacha largement le sol, coulant depuis le ventre du Capitaine de la Onzième Division, alors que Kanashimi retira son sabre, de la plaie qu'il venait de lui infliger, provoquant un véritable torrent de sang. Le Géant de la Onzième Division sentit ses genoux se raidir, son corps lui-même refusant d'obéir à ses ordres. Il ne comprenait pas, ce qui lui arrivait, tout simplement. Une terrible sensation de froid le prenait, une sensation de vide. Mais aussi … de souffrance ?! Machinalement, le Capitaine Shinigami tourna machinalement sa tête, et aperçu au loin, Yachiru. Une étrange lueur brillait dans les yeux de cette dernière … des larmes ? Des larmes mêlant la tristesse et la haine ?

Arrête, ne pleure pas …

La blessure que Kanashimi venait de lui infliger, ne lui semblait pourtant pas mortelle. Faisait-il erreur ? Zaraki Kenpachi ne comprenait pas réellement. Les yeux de l'homme à la chevelure hérissée se vidèrent pourtant de vie.

« - Sache qu'aucune de mes techniques ne peut tuer directement. Murmura Kanashimi. Tu n'as ici qu'une matérialisation de tout ce que j'ai sur le cœur … et c'est suffisant, pour t'empêcher de te relever. Ton Zanpakutô brisé … l'a été pour cette même raison. Tu l'aurais peut-être oublié, mais lui aussi, dispose d'une âme … »

Que racontait-elle ? Il ne venait pas de mourir, là … ? Et encore cette histoire de Zanpakutô … ?

« - Mais maintenant, je n'ai pas besoin de technique … pour te trancher la gorge. »

Une vague d'effroi explosa dans les yeux de Yachiru. Non, elle ne pouvait pas rester ici, les bras croisés, alors que Ken-chan allait … la petite fille se saisit de son Zanpakutô. Elle devait à tout prix aider celui qui l'avait sorti de ce monde hostile au Rukongai.

Kanashimi, elle, leva son sabre. En finir maintenant, et abréger ses souffrances. La Générale ne cherchait pas à faire durer cela très longtemps, et Kenpachi, lui, ne pouvait plus bouger.

« - Je t'achève ici, Zaraki Kenpachi. Murmura-t-elle.

- À ta place, je ne ferai pas ça. Tonna une voix, qui stoppa l'élan d'une Yachiru, qui semblait prête à partir secourir son illustre ainé. »

Les yeux de la subordonnée de Meikyû s'élargirent, tandis qu'elle fit volte-face : à quelques mètres d'elle, se tenait le Capitaine de la Sixième Division, Kuchiki Byakuya. Mais la simple présence de ce Shinigami n'aurait pas permis de lancer une vague de doutes dans l'esprit de la concernée. Nikushimi, demeurait, contre son gré, à ses côtés : le Capitaine tenait un étrange filet de pétales roses, qui entouraient littéralement le corps, et notamment le cou du Général aux cheveux rouges. Cette nouvelle technique employée ressemblait presque à un Sajo Sabaku, mais avec Senbonzakura Kageyoshi comme matière première. Un nuage de fleurs entourait d'ailleurs le Général, qui semblait bien piégé, incapable de poursuivre le combat, dans une telle situation. Néanmoins, le concerné demeurait toutefois bien conscient, et son visage haineux exprimait bien ses sentiments vis-à-vis de la situation.

« - Enfoiré ! J'vais t'buter ! Grommela-t-il, impuissant.

- De vous deux, j'ai rapidement pu savoir qui tomberait le plus facilement dans des pièges. Annonça le noble.

- Que cherches-tu à faire, Kuchiki Byakuya ?! Lâcha son interlocutrice, en perdant visiblement une partie de son calme habituel.

- À en juger par ta réaction, cet homme semble davantage compter à tes yeux que tu ne veuilles bien nous faire croire. Reprit froidement le détenteur de Senbonzakura. Je te propose donc un marché. Ton camarade est bloqué dans mon Fire no Hanabira, et un seul mouvement me suffira pour en terminer avec lui. D'un autre côté, tu détiens la vie de Zaraki Kenpachi, au bout de ton épée. Bien que je ne tienne pas particulièrement à lui, son existence m'est encore utile.

- Tu veux marchander ? Demanda Kanashimi, d'un ton lent.

- En effet. Murmura en retour le Capitaine de la Sixième Division. Laisse Zaraki Kenpachi, et je laisserais cet homme. Nous combattrons alors avec le peu de forces qu'il nous reste.

- Vous foutez pas d'moi ! Grogna Nikushimi, d'un ton plus que colérique. Kanashimi ! Qu'est-ce que tu fous ?! Bute ce Zaraki Kenpachi ! T'as une chance inespérée, alors fais-le ! Et tu vas quand même pas le croire ?! C'est un Shinigami, merde ! »

La Générale à la chevelure bleutée déposa son regard cristallin sur son collègue. Ce dernier ne semblait guère comprendre, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir, après tout.

La jeune femme en robe blanche voyait sa poigne sur son arme décliner un petit peu, la pointe de l'épée ne paraissant plus aussi menaçante pour attenter à la vie du Shinigami, étalé au sol, à côté d'elle. Nikushimi, lui, n'en croyait visiblement pas ses yeux, lorsque sa camarade s'avança de quelques pas vers le noble.

« - C'est d'accord. Articula-t-elle, lentement. Désormais, laisse Nikusimi partir.

- Mais putain, t'es vraiment trop conne ! S'étrangla ce dernier.

- Je vois. Déclara lentement Byakuya Kuchiki, tout en fermant les paupières. »

Comme il le soupçonnait, ce Nikushimi avait donc une valeur particulière aux yeux de cette femme. Restait maintenant à comprendre jusqu'où elle irait pour lui, et pourquoi même, elle agissait de cette façon. Quoique cette méthode déplaisait fortement au noble qu'il était, et qu'elle ne fonctionnera probablement plus à l'avenir.

Le visage grave de Kanashimi montrait bien, que cette décision n'avait pas été prise très à cœur toutefois. Elle savait même pertinemment, qu'il s'agissait d'un mauvais choix, allant même dans le sens contraire de sa mission. La Générale se racla légèrement la gorge.

Mais elle ne pouvait pas faire autrement.

« - Relâche-le, maintenant. Tonna-t-elle.

- Je vais le faire. Martela le noble. Néanmoins … »

Du sang gicla violemment, accompagné d'un hurlement strident de douleur provenant du Général de la Haine, dès lors que les fleurs de cerisiers utilisées par Byakuya retrouvèrent leur forme normale. Une vague de mépris s'empara du visage de l'envoyée des Enfers.

« - Espèce de lâche ! Fulmina-t-elle. Tu dis être un noble ?!

- Je suis un noble. Répondit calmement Byakuya. Mais je ne suis pas stupide, cet homme aurait sûrement tenté de m'attaquer. Ce n'est désormais plus une possibilité, mais il est encore vivant. Ma promesse est tenue. »

Le regard dur de Kanashimi, ainsi que son air de plus en plus courroucé confirmait bien les hypothèses précédentes du noble, qui n'avaient rien de particulièrement difficiles à émettre en réalité. Le grand-frère adoptif de Rukia Kuchiki fit de nouveau croître son reiatsu, tout en titubant, par manque d'énergie. Kanashimi conservait toujours la même allure, son sabre prêt à frapper.

« - 'Tout le monde a un cœur', n'est-ce pas ? Articula lentement Kuchiki Byakuya. Il semblerait que je ne puisse nier cette vérité, étant donné que l'Enfer lui-même me le prouve.

- Je ne vois pas de quoi tu parles. Maugréa la femme à la chevelure bleue. Je n'agis que par intérêt, comme toutes les autres âmes damnées.

- Je ne te crois absolument pas. Siffla le détenteur de Senbonzakura. Mais je vais abréger tes souffrances, Générale. Mettons un terme à tout ce combat, dans ce dernier échange. Shûkei … Hakuteiken. Lâcha-t-il, avant d'être entouré par son flot de lumière caractéristique de cette technique.

- Je suis d'accord sur ce point, au moins. »

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Près des deux adversaires, une grande forme de tension gagnait l'atmosphère. Placé à plusieurs mètres des deux adversaires, incapable de bouger correctement. Mais le Général de la Haine nageait surtout dans un océan de questionnements face auquel il ne pouvait apporter aucune réponse, et surtout, concernant Kanashimi. D'ici, il voyait tout juste son visage, étant donné qu'il se trouvait plutôt dans le dos de Byakuya Kuchiki. Cette dernière n'arborait pas la même expression que d'habitude, comme si un trouble profond avait fini par refaire surface sur cette âme damnée. Plus rien ne semblait avoir d'importance.

Pourquoi faisait-elle ça ?!

A wake of devastation,

Will not be tolerated.

A threat without foundation

Will be eradicated.

Defend our own existence

From Evil's cruel persistence.

And if our spirits falter

We face the devil's alter.

(repeat)

Cette simple question idiote, tournait et retournait dans son esprit. Pourquoi s'obstinait-elle à vouloir l'aider ?! Il ne voyait aucune explication là-dessus. La Générale aux cheveux bleus ne bougeait plus, pendant quelques instants. Son regard bleuté se posa lentement sur Nikushimi, qui ne comprenait toujours pas la situation, forcément … il s'agissait d'une question de logique. Les choses le dépassaient probablement complètement, mais elle ne pouvait aucunement lui en vouloir. Un bref instant, les paupières de la jeune femme se fermèrent, tandis qu'un souffle de vent balaya faiblement les environs.

« - Alàlà … Kanashimi … c'est un beau nom que Seijaku t'a donné, non ? Enfin … je disais à propos de « tu sais qui » … qu'il se souviendra toutefois d'une chose … c'est qu'il détestait ces Shinigamis qui lui ont volé son bonheur, qui lui ont volé votre bonheur, à tous les deux. »

Et la jeune femme s'élança, un air vengeur transparaissant dans le regard, à peine perceptible. Byakuya en fit de même. Sa lame de lumière souleva le sable du sol, avant que le Capitaine ne rencontre sur sa trajectoire, son adversaire. Un premier choc d'une grande violence entraina une secousse terrible, projetant partout aux alentours, des centaines et des centaines de grains de sable.

Aucun des deux adversaires ne semblait vouloir flancher. La victoire revêtait d'un caractère trop important, que ce soit pour Kuchiki Byakuya, ou pour Kanashimi. Les deux belligérants plongèrent mutuellement leur regard dans celui de l'autre, comme s'ils recherchaient quelque chose.

Malgré la dernière technique qu'elle avait employée, face à Zaraki Kenpachi, la Générale au regard océan ne parvenait pas à briser ce sabre immatériel, fait de cette lueur éclatante. Pourquoi ? Était-ce ce côté immatériel justement, qui empêchait le Meikaitana de passer au travers ? Probablement. Mais cela ne devait pas l'empêcher d'en finir avec lui. Les deux ennemis s'écartèrent légèrement, l'un de l'autre.

De nouveau, les sabres s'entrechoquèrent dans leur cliquetis métallique aigus, puisant encore davantage d'énergie dans les réserves déjà quasiment vides, des deux opposants. Seule la volonté de gagner prenait le pas désormais, mais à ce petit jeu, personne ne semblait vouloir lâcher. Kanashimi frappa rapidement de son sabre, vers le ventre du noble, mais ce dernier parvint à repousser d'un mouvement sur le côté, le Meikaitana adverse, s'offrant ainsi une ouverture, qu'il essaya immédiatement de faire fructifier. Mais sans succès : la subordonnée de Meikyû repoussa littéralement le bras droit du Shinigami, de sa main gauche, au prix d'un dangereux mouvement. La lame de l'Hakuteiken finit ainsi par laisser une belle trace de sang sur la joue droite de l'envoyée des Enfers. Malgré tout, cette dernière ne s'arrêta pas là : son sabre s'illuminant de nouveau, la Générale frappa fort, vers l'épaule gauche du Capitaine au regard gris, sans surprendre ce dernier malgré tout, qui plaça de nouveau son épée lumineuse en opposition, épée qui parvint à contenir la violence concentrée dans le coup de Kanashimi, bien que Byakuya lui-même dû reculer de quelques pas suite à cette collision. Le regard de Kanashimi, semblait à la fois ailleurs et très concentré, perturbant presque l'homme aux longs cheveux noirs.

« - Tu comprends, n'est-ce pas ? Il va continuer de haïr les Shinigamis, plus que de raison. Et le plus triste, c'est qu'il ne saura jamais réellement pourquoi. Il les détestera et cette haine le conduira à d'autres souffrances … jusqu'à ce que nous puissions le libérer, avec une victoire. En entendant tous ces mots … es-tu prête à accepter encore … ?

- Je … je le suis ! Je dois … mourir maintenant … ce n'est pas juste.

- Je vois … alors, tant mieux, hein … ? 'Pour le meilleur et le pire', disent les humains. Je te garantis que le pire sera bien plus présent au départ. Jamais il ne te reconnaîtra.

- Mais il aura encore … une chance d'être heureux, n'est-ce pas ?

- Encore une opportunité, tu veux dire … ? Ce n'est pas faux. Mais à voir comment il se comportera lui-même … alors, avant de te lancer pour de bon, je te le demande une dernière fois : es-tu prête à te sacrifier pour cet homme ?

- … Oui. »

Gods of Darkness, heed my words of warning

When the worlds collide

And the skies fall down

In the pits of hell we'll be.

In damnation, crucified and tortured

Our spirits guide us through the pit to our immortality.

Spirits guide us through the pit to our immortality.

Toujours bloqué, Nikushimi ne pouvait rien faire. Quelle imbécile, cette Kanashimi ! Qu'elle continue de lutter stupidement comme ça, alors qu'elle avait une occasion en or d'éliminer une bonne fois pour toutes Zaraki Kenpachi … mais quelle conne ! D'ici, le Général de la Haine pouvait vaguement voir l'affrontement entre ces deux âmes, qui faisait trembler les environs, à chaque coup. Et la fin de ce combat approchait à grands pas … aucun des deux ne pouvait continuer à combattre plus longtemps. La fatigue se lisait sur le visage des deux adversaires, qui frappaient encore avec l'énergie dont ils disposaient.

Le corps endolori par les blessures, le jeune homme aux cheveux rouges entreprit néanmoins de se relever, les yeux toujours rivés sur cette zone à risque. Impossible d'essayer quoi que ce soit dans un si piteux état, la situation lui paraissait assez claire. Autant laisser Kanashimi régler les problèmes qu'elle avait engendrés. Tout ça demeurait entièrement de sa faute, après tout, lui n'avait aucunement fait appel à son aide. Cette simple pensée irrita d'ailleurs de plus belle le subordonné de Meikyû : Kanashimi avait la fâcheuse tendance de se mêler de ses affaires. Il est vrai que durant la période d'adaptation aux Enfers, Nikushimi avait connu plusieurs difficultés, ne respectant pas toujours les règles imposées par Meikyû-sama concernant la sécurité, et notamment avec la Volonté de l'Enfer, qui aurait pu lui coûter la vie à diverses reprises, si Kanashimi ne l'avait pas sauvé. Et cette tendance avait fait naitre une certaine sensation d'irritation chez le Général de la Haine à propos de son homologue à la chevelure bleutée. Mais en même temps … il n'arrivait pas à la haïr, comme il haïrait n'importe qui d'autre. Il y avait quelque chose de différent avec Kanashimi, et cette pensée-là causa d'autant plus d'énervement chez le jeune homme au regard brûlant.

Il s'avança faiblement, titubant à chaque pas, vers ce lieu où le sang coulait. Kanashimi frappait fort de sa lame, mais pour l'heure, Byakuya Kuchiki parvenait à s'en sortir. Le Shinigami tentait de se montrer plus prudent que jamais : et pour cause, il avait déjà pu goûter de très près au pouvoir du Général de la Tristesse. Et à ce petit jeu-là, le Capitaine prenait un certain avantage, grâce à un facteur important : la vitesse. Cette vitesse lui permettait de contrebalancer la puissance brute émise par la lame de son adversaire.

Mais Kanashimi n'allait certainement pas reculer, il le ressentait clairement. Sa robe blanche désormais maculée de sang, continuait de se tâcher de cette teinte macabre, sans que celle qui la portait, ne perde cette lueur dans le regard. Cette lueur propre à toutes les personnes combattant pour quelque chose d'autre que leur petite personne.

Et aujourd'hui, Kuchiki Byakuya faisait partie de ces personnes-là. Ça n'a pas toujours été le cas, oui … mais après avoir revécu son passé récent, le regardant avec une honte profonde, il ne pouvait désormais, plus se cacher.

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« - Je devrais te remercier, Générale. Murmura le Shinigami le plus gradé de la Sixième Division, alors que tous deux continuaient d'échanger des coups plus violents les uns que les autres.

- Ah oui ? Rétorqua son interlocutrice, en faisant de même. Je ne vois pas pourquoi, ce serait même plutôt le contraire.

- Il y a certaines choses auxquels j'ai tourné le dos, volontairement. Reprit Byakuya. Et en tant que chef du Clan Kuchiki, je n'en n'avais pas le droit … Non, je devrais dire, qu'en tant qu'homme, j'aurais dû agir différemment.

- Je vois. Articula la jeune femme, toute de blanc vêtue. Je suppose que mon pouvoir peut se retourner contre moi, dans ce cas-là. »

Les coups échangés continuaient de faire frémir l'atmosphère. Kanashimi ne pouvait pas rivaliser avec la vitesse de son adversaire, mais parvenait la plupart du temps à repousser la lame de l'Hakuteiken, Byakuya lui-même ayant été grandement affaibli par toutes les batailles menées jusqu'à présent. La Générale entreprit une nouvelle offensive, vers les jambes du Shinigami, offensive qui fut évitée par un court shunpô du noble, le menant dans le dos de son ennemie. Une ouverture béante s'offrait ainsi à lui, et le Shinigami tenta immédiatement de la faire fructifier, d'un rapide coup de sa lame luisante. En faisant volte-face, Kanashimi parvint à la bloquer, en reculant sur plusieurs mètres.

Oui … son corps arrivait vraiment à ses limites.

Byakuya accentua la pression de son épée, et rapidement, la Générale se sentie repoussée encore plus loin, finissant un genou à terre, mais toujours prête à combattre. Byakuya fusait dans sa direction, les yeux rivés vers la victoire qu'il désirait. L'envoyée des Enfers leva son épée aussi rapidement qu'elle put, avant de déclencher une puissante vague d'énergie bleue, causant une faille béante sur le sol, qui tremblait à la libération de ce pouvoir.

« - Je ne peux plus prétendre combattre à l'épée. Articula lentement Kanashimi. Mais il reste encore une bonne dose de pouvoir dans cette lame … alors, essaie donc de l'arrêter, Kuchiki Byakuya. »

La puissante vague d'énergie faisait désormais reculer le Shinigami aux cheveux noirs. Tout l'afflux de pouvoir causait même une onde de choc assez importante, déclenchant par la même occasion une bourrasque importante, faisant volter les cheveux bleus de Kanashimi, dont le regard se fichait toujours sur le lieu de l'impact. Malgré son Hakuteiken, le Capitaine de la Sixième Division perdait toujours du terrain, il reculait, encore et encore.

Bon sang … lui non plus, ne pouvait pas perdre ici … il devait l'emporter ! Pour honorer la promesse qu'il a fait à Hisana, pour continuer à protéger Rukia …

Les deux mains du Shinigami tenaient d'une poigne ferme son sabre, son regard gris ne vacillait pas. Son corps pouvait bien lâcher, jamais son âme ne le ferait. Il en avait maintenant la certitude. Jamais plus, il ne pourrait voir Rukia pleurer seule et silencieusement à côté d'un étang artificiel. Parce que désormais, lui, Kuchiki Byakuya, serait là pour l'épauler. Il n'avait jamais été un frère idéal, bien loin s'en faut. Mais toute chose pouvait changer.

Une aura blanche entoura le chef du Clan Kuchiki, le Shinigami cessant son incessant mouvement de recul, prenant sur lui-même, sur toutes les souffrances qu'il a endurées jusque-là, pour bloquer ce grand rayon de lumière bleue. Il pouvait ressentir, dans cette lumière, toute la peine qui provenait du plus profond du cœur de cette Kanashimi. Si cette dernière ne se trouvait pas dans le camp de Meikyû, si elle ne menaçait pas la vie du Seireitei, ils n'auraient probablement jamais eu à croiser le fer.

Au final, tous deux se ressemblaient un petit peu : ils protégeaient toujours ce qu'ils voulaient, dans l'ombre et la discrétion la plus totale. Et peut-être … avaient-ils eu tort … ? Restait alors la différence notable, que lui, Kuchiki Byakuya, avait déjà su remonter en partie cette pente abrupte sur laquelle il avait lentement glissé, depuis près d'un demi-siècle.

Et toi, ce n'est pas le cas visiblement.

Les regards des deux adversaires se croisèrent une nouvelle fois, au milieu d'un amas impressionnant de lumière. Chez tous deux régnaient toujours une inébranlable volonté de victoire. Mais seul l'un d'entre eux pourrait repartir avec cette dernière. Les secousses sismiques ne cessèrent pas … mais Byakuya, lui, avait déjà achevée son mouvement de recul, et même plus encore : il avait la possibilité d'avancer, désormais, contre cette grande masse d'énergie. Les deux mains solidement empoignés sur son sabre immatériel, le Shinigami continuait son avancée, sous les yeux hébétés de son adversaire, qui ne s'attendait visiblement pas à une telle prouesse de sa part.

« - Je t'ai dit que je te remercie, Générale de la Tristesse. Souffla la voix du noble. Grâce à toi, je vais continuer d'exercer mon rôle, et de m'améliorer. »

Maintenant, il ne devait plus attendre. Il devait lancer son coup ! Les traits du visage serrés, le Shinigami laissa exploser son énergie, et dans un rapide mouvement horizontal, fendant ainsi la grande masse de lumière bleue provenant du sabre de Kanashimi. Cette dernière ne pouvait simplement pas y croire : toute la masse d'énergie amassée par ses plus profondes tristesses, transpercées de la sorte ?! Le sabre de la Générale chuta lentement sur le sol, tandis que lentement, son regard se plissa, évacuant toute la surprise initiale du coup de Byakuya Kuchiki. La grande vague avait été percée depuis son centre, le Shinigami ayant déclenché son propre pouvoir, projetant toute l'énergie de l'Hakuteiken dans une lame d'énergie blanche pure, tranchant toute l'attaque de la Générale, pour arriver jusqu'à elle.

Yumi Matsuzawa - Chikyuugi

Namida yori mo yasashii uta wo

Kanashimi yori sono nukumori wo.

Kanashimi porta son regard légèrement plus loin, dans le dos de Byakuya Kuchiki. Là-bas, l'homme pour qui elle avait décidé de combattre se tenait difficilement debout, sans rien comprendre à la situation, ni à ses motivations. À cet instant, elle voyait bien une vague d'incompréhension parcourir le visage de son collègue, et plus proche ami … même si lui-même ne connaissait probablement pas toute l'importance qu'il revêtait à ses yeux.

Ce regard auquel il ne pouvait répondre, auquel il ne pouvait rien comprendre … au moins a-t-elle pu le lui adresser. Cela faisait bien des années … que ça n'a plus été le cas.

Sekai ga sonnanimo

Kantan ni kawaruto wa omowanai kedou

Shizukani yami wo tokashitte

Aruite aruite mi wo tomou

La vague d'énergie blanche de l'Hakuteiken finit sa trajectoire, transperçant en plein ventre la Générale de la Tristesse, dans un grand flot de sang. Son regard se vida de la faible étincelle de vie qui l'habitait, en même temps que son corps ne se fasse projeter vers l'arrière, à plusieurs mètres. Elle se trouvait désormais étalée sur le sol, les yeux rivés vers les cieux. Une terrible sensation de froid la prenait, dans tout son corps. Un jour, elle avait déjà connue la mort. Pourquoi en être effrayée à ce point ? Elle savait déjà ce qu'il attendait, dès lors que Byakuya Kuchiki avait réussi son coup. Non … elle savait déjà ce qu'il attendait, dès lors qu'elle avait accepté de travailler pour Meikyû-sama. Une fin de vie minable, à lâcher des larmes peu avant son dernier soupir.

Yukkuri demo chikazukeru kana

Yume no kakera daisuki na hito

Omoi egaita ai no katachi wa

Zutto zutto sagashi tsuzukete

Nikushimi, lui, ne bougeait plus, les yeux écarquillés devant cette scène qu'il n'avait même pas tenté d'empêcher. Mais pourquoi … se sentait-il si mal, alors ?! Pourquoi ce qui lui restait de cœur lui envoyait une sensation de vide si étrange ?! Les dents serrées, il ne bougeait pourtant pas. À l'intérieur de son corps, tout bouillonnait, tout semblait si chamboulé, à tel point que le Général de la Haine ne savait ni quoi faire, ni quoi penser. Il ne savait que penser des larmes qui avaient coulées des yeux de Kanashimi, peu avant le dernier impact. Il ne savait que penser des larmes qui coulaient actuellement de ses propres yeux

Akirameru wake wo hanasu yori mo

Dekirukoto wo kazoeru hou ga ii yo ne

Tsumazuku koto mo atte furikaesouni natte

Soredemo soredemo mo kimetanda

Anata no tameni dekiru koto nante

Aishita koto nai kamo shirenai

Demo soredemo fureteitaiyo

Kanashimi yori sono nukumori wo

« - MERDE ! Hurla-t-il à plein poumons, en avançant lentement vers la zone du combat. »

En entendant vaguement ce dernier cri, Kanashimi se partageait entre deux sentiments contradictoires. Oui … d'un côté, Nikushimi allait probablement devoir encore souffrir un moment. Et de l'autre côté … au moins, avait-elle la sensation qu'une partie de son âme avait toujours été raccrochée à elle. Mais maintenant, toute cette histoire devrait s'achever, sans elle. Au moins, si les liens entre les hommes disparaissent … peut-être que ceux entre les âmes, demeurent ?

Kuru kuru mawaru chikyuugi

Kuru kuru kawaru jikan

Sekai no hate ni ai wo

Yorokobi no saki ni

Yume wo...

Kuchiki Byakuya … tu n'as peut-être pas visé mon cœur, avec ce coup … mais avec coup, tu l'as bien … brisé. Mais si cela peut permettre à un autre de battre … alors …

« - Moi aussi … je te remercie. »

Faiblement, elle avait prononcé ces quelques mots, sans même que son interlocuteur ne puisse l'entendre. Combien de secondes lui restait-elle à vivre ? Au bout du chemin, pouvait-on seulement se poser ce genre de questions inutiles ? La Générale tenta de respirer lentement, sans y parvenir convenablement.

Yuukuri demo chikazukeru kana

Yume no kakera, daisuki na hito

Omoi egaita ai no katachi wa

Zutto zutto sagashi tsuzukete

Byakuya, lui, ne pouvait plus prétendre combattre non plus. Ce dernier coup de sa part, lui avait dévoré les dernières réserves d'énergie dont il disposait, le noble retrouvant son Asauchi classique, désormais privé de la moindre utilisation de reiatsu en masse. Le Capitaine planta son épée sur le sol, avant de s'appuyer sur elle, assis. La victoire venait de se jouer sur un fil … et quelques secondes plus tard, le grand-frère adoptif de Rukia Kuchiki écarquilla faiblement les paupières, dès lors qu'il vit l'ombre de Nikushimi se trouver juste à côté du corps agonisant de Kanashimi.

We don't know what is wrong tonight

Everybody's got no place to hide

No one's left and there's no one to go on

All i know is my life is gone

Le Général de la Haine avait visiblement également bien puisé dans ses réserves, afin d'arriver rapidement sur place, tandis que très faiblement, les paupières de Kanashimi lui permirent une dernière vision de celui pour qui elle venait tout bonnement de perdre la vie.

« - Désolée … ce n'était pas très intelligent …

- Ferme-la, imbécile. Lâcha son interlocuteur, en se raclant la gorge. Tu es pire que ce que je croyais … pourquoi est-ce que t'as fait ça, merde ?!

- Est-ce que … tu me poses sérieusement … cette question ? Articula faiblement la jeune femme à la chevelure bleutée. »

Lalalalalalala...

Sans contrôler réellement ses gestes, Kanashimi leva faiblement sa main, en direction de l'homme qu'elle avait tenté de protéger jusqu'à présent … et sans succès, apparemment … Nikushimi ne saurait réellement dire pourquoi, mais il répondit à ce faible appel, en lui prenant aussi doucement que possible, sa main. Alors que cela entrait complètement en contradiction avec sa nature habituelle.

Namida yori mo yasashii uta wo

Kanashimi yori sono nukumori wo.

« - Qu'est-ce que tu sais … et que j'ignore … ? Articula lentement le Général à la chevelure rougeoyante.

- … Je sais … que tu n'as pas à te sentir redevable. Répondit faiblement son interlocutrice, tandis que le Général de la Haine écarquilla faiblement les yeux. C'est tout … ce que tu devrais savoir …

- Non. Martela le Général de la Haine. Je voudrais savoir une dernière chose.

- … Laquelle … ?

- Dis-moi ton nom. Souffla-t-il. Ton vrai nom. »

Nikushimi ouvrait grand les yeux, comme s'il ne voulait rien manquer de cette dernière scène, alors même que tout ce qui se tramait actuellement allait complètement contre sa nature initiale. Kanashimi, elle, les ferma … pour de bon, lorsqu'elle entonna ses derniers mots.

« - Krystal. »

NEXT CHAPTER : LUSTER'S REALITY

Les coulisses du Chapitre …

ULQUIORRA SCHIFFER : Ce chapitre n'est pas triste du tout. Qui serait triste pour l'ennemi ? Ça n'a pas de sens.

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Qu'est-ce qu'il veut celui-là ? Tu es journaliste non ? Alors fais ton travail.

RANGIKU MATSUMOTO : Coucou !

ULQUIORRA SCHIFFER :

TOSHIRÔ HITSUGAYA : … Dis quelque chose, non ?

ULQUIORRA SCHIFFER : Je ne veux pas.

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Quoi ?!

ULQUIORRA SCHIFFER : J'ai dit que je ne veux pas.

RANGIKU MATSUMOTO : Il a dit qu'il ne veut pas.

ULQUIORRA SCHIFFER : Qui t'as demandé de répéter tout ce que je dis ? Je n'ai pas besoin d'un perroquet.

RANGIKU MATSUMOTO : Hé ! Mais je répondais à mon Capitaine !

TOSHIRÔ HITSUGAYA : … Je le sens mal, tiens.

ULQUIORRA SCHIFFER : Idiot. On dit que tu sens mauvais, pas que tu sens mal.

TOSHIRÔ HITSUGAYA : …

RANGIKU MATSUMOTO : Capitaine, il a dit que vous puez.

ULQUIORRA SCHIFFER : Tu devrais aller prendre une douche.

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Bordel, tu commences quand l'interview là ?!

ULQUIORRA SCHIFFER : Je vois. Tu sens mauvais et tu as la mémoire courte. Dans ce cas, je vais te répéter : je ne veux pas.

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Tu veux donc dire par là que Kurosaki est capable de faire une interview, mais pas toi ?

ULQUIORRA SCHIFFER : Tu dis n'importe quoi. Je suis 100 fois meilleur que Kurosaki Ichigo.

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Il faut croire qu'il est capable de faire une interview lui, mais pas toi.

ULQUIORRA SCHIFFER : Très bien. Puisque tu insistes, je vais te montrer qui est le meilleur journaliste du monde. Aussi absurde soit-il.

RANGIKU MATSUMOTO : Waw ! Capitaine ! Votre manipulation a fonctionnée !

ULQUIORRA SCHIFFER : Comment ? Tu tentes de me manipuler ? Alors que j'agissais de bonne foi ? Tu es un être fourbe. Un petit être fourbe et insensé.

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Matsumoto, la prochaine fois, tu la fermes.

RANGIKU MATSUMOTO : Ahhhh, oui, quel dommage !

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Dans ce cas, je n'ai rien à faire ici. Cet Ulquiorra Schiffer est incapable d'être journaliste.

ULQUIORRA SCHIFFER : Première question.

RANGIKU MATSUMOTO : Hé ça …

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Tais-toi.

ULQUIORRA SCHIFFER : Silence, et écoutez ma première question.

RANGIKU MATSUMOTO :

TOSHIRÔ HITSUGAYA :

ULQUIORRA SCHIFFER : Pourquoi êtes-vous venus ici ?

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Car c'est notre tour de venir.

RANGIKU MATSUMOTO : Car je suis une femme libre de mes choix et qui a décidé de venir.

ULQUIORRA SCHIFFER : Absurde.

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Ouais, ouais. Passe à la deuxième question maintenant.

ULQUIORRA SCHIFFER : Ne fais pas le fou avec moi. Espèce de fou.

TOSHIRÔ HITSUGAYA :

ULQUIORRA SCHIFFER : Deuxième question : Quel est mon secret ?

TOSHIRÔ HITSUGAYA : J'en ai rien à faire.

ULQUIORRA SCHIFFER : Tant pis pour toi. Tu manques quelque chose de grand.

RANGIKU MATSUMOTO : Tu aimes Orihime-chan et tu as bravé la mort pour la retrouver ?

ULQUIORRA SCHIFFER : Tu es une malade mentale. Va te faire soigner.

RANGIKU MATSUMOTO : Ha ! Je le savais ! Soigner = Orihime-chan, pas vrai ? Tu penses vraiment beaucoup à elle !

ULQUIORRA SCHIFFER : Tu dis n'importe quoi. Arrête de mentir. C'est toi qui l'aime.

TOSHIRÔ HITSUGAYA :

RANGIKU MATSUMOTO : Bah oui, j'aime Orihime-chan ! Mais tu l'aimes plus que moi !

ULQUIORRA SCHIFFER : J'en ai assez entendu, espèce de malade mentale.

TOSHIRÔ HITSUGAYA : (Et c'est lui qui dit ça …)

ULQUIORRA SCHIFFER : Je vais donc dire la réponse : mon secret est que je suis le plus puissant des Espadas.

TOSHIRÔ HITSUGAYA :

RANGIKU MATSUMOTO : Je ne m'attendais pas à ça ! Je pensais que tu allais dire quelque chose comme le fait que tu as essayé d'espionner Orihime-chan pendant qu'elle prenait sa douche à Las Noches ou quelque chose du genre …

ULQUIORRA SCHIFFER : Laisse-moi tranquille.

RANGIKU MATSUMOTO : Oh, serait-il gêné ? Un Arrancar gêné ?

ULQUIORRA SCHIFFER : Absurde.

TOSHIRÔ HITSUGAYA : En fait, arrête Matsumoto. Tu fais durer l'interview et j'en ai assez. Qu'on se tire.

ULQUIORRA SCHIFFER : Je vois très clair dans votre jeu. La réalité est que vous voulez être tous les deux ensembles et seuls.

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Je rêve ou tu crois que tu vas réussir à détourner la con…

RANGIKU MATSUMOTO : Exactement ! Moi et mon Capitaine on passe notre temps ensemble, c'est pour ça qu'on ne nous voit plus en ce moment !

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Heureusement que c'est un mensonge.

ULQUIORRA SCHIFFER : Je ne veux pas continuer l'interview.

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Qu'est-ce que tu as encore ?!

ULQUIORRA SCHIFFER : Tu sens trop mauvais. Je ne veux pas interviewer qui dégage cette odeur.

RANGIKU MATSUMOTO : Hahahahahahahaha !

ULQUIORRA SCHIFFER : En plus j'ai du mal à te distinguer. Où es-tu ?

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Ça y est, il ne se sent plus maintenant … Tant pis. Cette interview bordélique est terminée. La prochaine fois, c'est moi qui interviewerait, et ce sera au choix : Yuzu et Karin Kurosaki, ou Szayel Apporo et Zommari Leroux. Donc des duos tout ce qu'il y a de plus inintéressants.

ULQUIORRA SCHIFFER : Pourquoi as-tu annoncé la prochaine interview ? C'est moi le journaliste.

TOSHIRÔ HITSUGAYA : Je croyais que tu ne voulais pas être journaliste ?

ULQUIORRA SCHIFFER : J'ai changé d'avis. C'est mon droit.

RANGIKU MATSUMOTO : Il est incroyable !

ULQUIORRA SCHIFFER : Imbécile. Ce n'est pas parce que j'ai des couleurs vertes sur moi que je suis l'incroyable Hulk.

RANGIKU MATSUMOTO :

TOSHIRÔ HITSUGAYA :