Résumé du dernier chapitre : Ichimaru Gin décide finalement de rejoindre Ketsurui Ryûketsu et de partir au Seireitei, non sans avoir finalement tué Erasô, sauvant l'autre âme damnée de ce dernier.

Pendant ce temps, Heisei apprend tant bien que mal les rouages du pouvoir d'un Shunsui Kyôraku, qui se retrouve de plus en plus acculé par son ennemie …

Enfin, Shunô Kaminari tente un assaut particulièrement important contre Haikyaku …

BLEACH – RISING HELL

CHAPTER CVIII : THE BLOODLINE'S DESTINY

Deux regards s'entrechoquaient, en même temps que toute une histoire commune et plus ou moins forcée. Des éclats lumineux tombaient lentement au sol : le bouclier du Cavalier de la Guerre … se fissurait, sous la puissance dégagée par Kudasû no Shinkira. À dire vrai, Haikyaku ne s'attendait pas à ce que cet homme puisse passer à travers sa défense. Les Shinigamis pouvaient être surprenants, après tout. Parmi eux, certains individus s'élèvent parfois au rang qu'on ne pourrait guère soupçonner. Le Cavalier aux cheveux bruns en savait réellement quelque chose. Après tout, il ne s'agissait pas de la première fois qu'il croisait le chemin d'une personne comme le blond qu'il combattait actuellement …

Bien des siècles auparavant, dans un lieu sombre …

Affalé contre une froide paroi, un homme bailla bruyamment. Toute la pièce ne semblait guère peu éclairée, plongée dans une obscurité relativement lugubre, à peine contrebalancée par quelques bougies placées sur les côtés. L'homme en question porta son regard droit dehors, par l'ouverture qu'offrait une fenêtre grande ouverte. Un monde tout aussi obscur, assurément.

« — Haikyaku, qu'est-ce que tu fais à flâner ici ? »

À côté de l'interpellé, une femme venait d'entrer, depuis le couloir sombre. Vêtue d'un kimono noir, les cheveux sombres encore trempés, la concernée arborait un regard améthyste particulièrement sévère vis-à-vis de celui qu'elle venait de nommer.

« — Lyrène, tu es toujours aussi délicieuse. Tu viens de sortir du bain ? Je peux te raccompagner si tu veux. Ricana Haikyaku, en croisant les bras derrière la tête.

Tu es déplorable. Rétorqua simplement la Cavalière du Destin.

Oooh, ça va, je plaisantais … Heisei est encore dans le bain, elle ?

Peut-être bien.

Dans ce cas, je propose que nous l'attendions avant de commencer à discuter. Nous sommes un trio, et nous faisons les choses ensembles, non ?

Pas toi en l'occurrence. Répliqua Lyrène, en plantant un œil plutôt inquisiteur. Tu es supposé accomplir une mission, je te signale.

Pourquoi moi d'ailleurs ? C'est toi l'émissaire du destin, donc éliminer les gens …

Reviens à toi. Souffla son interlocutrice, lasse. Je trouve les âmes destinées à périr, tu les élimines, et Heisei les purifient. Ce n'est pas difficile à comprendre, alors exécute-toi.

Héhé, ton côté sévère te donne un charme terrible, tu sais ?

Tu changeras d'avis lorsque je te ferais boire ton propre sang.

Oooh, mais je t'aime, c'est tout, il n'y a rien de mal, hein ? »

Visiblement ennuyée par les propos de son collègue, Lyrène se décida simplement à tourner les talons, pour repartir dans le couloir et regagner la chambre qu'elle partageait avec Heisei, sans offrir de réponse audible au Cavalier de la Guerre. Le silence s'en occupait bien. Poussant également un soupir de lassitude, Haikyaku se craqua légèrement les articulations. Être un Cavalier du Diable donnait des privilèges, mais aussi des obligations parfois bien ennuyeuses ! Cela dit, il allait bien devoir s'y faire … !

Ailleurs …

À la même époque, la Soul Society changeait progressivement de visage. La guerre ayant déchirée l'intérieur des Shinigamis avait connu une fin, il y a de cela deux ans. Meikyû Mikomi, l'ancien Capitaine et détenteur de Kaimetsu, Zanpakutô Divin commandant aux ténèbres, avait finalement été envoyé en Enfer, et il ne restait plus aucune trace de ses partisans. Ainsi, la paix avait été restaurée, dans le sang. Mais les grandes victoires cachaient toujours de grands sacrifices. Celle-ci ne constituait pas une exception, loin s'en faut. De nombreux Shinigamis avaient trouvé la mort, et un nouveau climat s'installa parmi ceux qui suivaient le Capitaine Kyôshô Rôshin. Dorénavant, les multiples excursions et le côté nomade n'existaient plus. Un nouveau lieu avait été bâti, pour être le havre de paix des Shinigamis, ainsi que le principal lieu de commandant de ces derniers. Il ne portait pas de nom, du moins pas encore. Des habitations multiples gravitaient autour d'un centre, le Palais du Capitaine Rôshin, lui-même déjà entouré par les habitations de ses plus proches subordonnés. Et à perte de vue, d'autres maisons s'entassaient, de façon plus ou moins organisée et ordonnée. Plus on s'éloignait, et moins cela semblait harmonieux. Tels furent les balbutiements que connaissaient chaque civilisation, à leur début.

Les ordres provenant du Roi des Esprits tombaient toujours uniquement dans les mains de Kyôshô Rôshin, son bras-droit autoproclamé, mais surtout plus puissant Shinigami de tous, celui qui avait été capable d'empêcher l'ascension de Meikyû. La Garde Royale formait toujours l'arme défensive et offensive numéro un, tandis que la Brigade d'Expédition s'occupait de multiples tâches plutôt lointaines : elle ne restait que peu, finalement, avec les sédentaires. Cette organisation permettait la paix et le règlement de tous les problèmes. Du moins, tout le monde le voyait de cette façon.

À l'intérieur du Palais central, se trouvait un vieil homme, aux traits marqués par le temps. La chevelure grisâtre, le corps plutôt arrondi, le dénommé Kyôshô Rôshin buvait silencieusement une tasse de thé sur la table, un autre Capitaine étant installé en face de lui.

« — Dis-moi, Jikken, qu'est-ce qui t'amènes ici ? Questionna le plus puissant des Shinigamis. »

Un autre homme marqué par l'âge, Jikken Honkyô, Capitaine du Vent, avala tranquillement une gorgée du thé chaud préparé pour cette occasion, avant de replanter son regard sur son supérieur.

« — Vous ne devinez pas, Capitaine Rôshin ?

Tu es encore revenu pour cette raison ? Articula lentement son interlocuteur, de sa voix grave.

En effet. Depuis que Meikyû a été vaincu, nous savons très bien tous les deux … que quelque chose ne va pas. Annonça calmement le détenteur de Seitenkû. Non … je devrai plutôt dire, que quelque chose n'allait pas, depuis longtemps. Depuis très longtemps, avant même que nous n'existions, vous et moi.

Tu parles de ces choses ?

L'Enfer. N'avons-nous pas commis une erreur, Capitaine Rôshin ? Nous aurions peut-être dû l'éliminer, après tout.

Kaimetsu est la lame de la Destruction. Elle appartient au Roi des Esprits. S'il y a un bien un lieu inaccessible, où personne ne pourra remettre la main dessus, c'est bien là-bas.

Cela sous-entendrait que rien ne peut plus arriver à Meikyû, en Enfer. Mais je n'en suis pas persuadé. Récemment, Seitenkû m'a fait part d'un changement, dans l'air. Quelque chose se trame, Capitaine Rôshin. J'ai bien peur que notre peuple n'ait de nouveau à craindre les flammes de la guerre.

Contre qui voudrais-tu que nous combattions ? Les Hollows ne sont pas assez menaçants.

Qui sait … j'ai une bien mauvaise impression, rien de plus … »

Une mauvaise impression que ne traduisaient pourtant pas les cieux, éclairés par un soleil enchanteur et vidé de tout nuage. Bleutés et purs, ils ne reflétaient aucunement la moindre forme de désespoir. Il s'agissait-là d'un horizon de plénitude qui s'offrait aux Shinigamis. Du moins, ils aimaient à penser de la sorte. Rôshin ferma lentement les paupières, avant de déposer sa tasse.

« — Nous aviserons au moment venu. Déclara-t-il. Nous ne sommes pas à l'abri de la moindre erreur, et il sera de notre devoir de la réparer.

Bien, je m'attendais à une telle réponse de votre part. Sourit doucement son collègue, avant de déposer sa tasse vide.

Soit. Oublie un peu ces histoires jusqu'à ce qu'elles remontent à toi. Qu'en est-il de ta fille, dis-moi ? Je ne l'ai plus vue depuis un moment.

Ah, en effet. Elle a décidé d'intégrer la Brigade d'Expédition, et quelque chose me dit que ma petite-fille devrait bien suivre la même voie. Les enfants de nos jours aiment visiblement voyager.

Je vois.

Quant à vous ? Votre fils est-il déjà prêt à prendre la succession ?

Il lui reste encore bien des choses à apprendre. Mais son heure viendra.

Vous préférez lui laisser prendre son temps, c'est une bonne chose j'imagine. »

Un léger silence s'installa. Le plus vieil homme contempla un instant les cieux, sans que rien ne vienne perturber l'harmonie paisible, qui permettait à tous de demeurer relativement sereins. Pourtant, quelque chose ne plaisait vraiment pas au plus gradé des Shinigamis.

« — Où sont les autres Capitaines ? Demanda-t-il, doucement.

Je viens de croiser Kaminari Sakuya, elle partait simplement se promener avec sa fille. Je n'ai pas vu les autres. Y'a-t-il un problème ?

Je l'ignore moi-même. Il va peut-être falloir que nous nous réunissions de nouveau. »

Plus loin, sous une brise légère et porteuse d'un air chaleureux, la verdure s'étendait au-delà encore des simples habitations des Shinigamis. Les plantations existaient depuis un moment, les plus humbles personnes vivant sous la juridiction des soldats s'en occupant régulièrement et efficacement.

Un sentier ouvert, entouré d'herbes florissantes offrait un petit spectacle exotique, que Sakuya Kaminari n'avait pas connue depuis un bien long moment.

« — Maman ! Maman ! Regarde ! Un papillon ! »

Une petite fillette, vêtue d'un shihakusho noir de Shinigami, arpentait joyeusement ledit sentier, et voyait son visage s'illuminer par des faits simples mais qui demandaient à être explorés par ces jeunes simples d'esprits. Ne dépassant pas un mètre, une petite chevelure blonde nouée dans une queue de cheval, la petite Arya Kaminari représentait la seule famille de Sakuya, à ce jour. La Capitaine de la Foudre suivait avec une certaine bienveillance sa fille, posant son regard bleu clair sur le petit insecte qui volait innocemment non loin d'elle. La jeune fille chercha à le toucher, sans réussite, avant d'observer, légèrement déçue, son envol, trop haut pour que ses frêles mains puissent l'atteindre.

« — Maman, il est parti, le papillon … »

Tapotant doucement la tête de sa fille, pour la réconforter, Sakuya l'exhorta ensuite à simplement continuer sa marche, lui faisant bien comprendre que les papillons aussi avaient une vie et que la nature entière n'était pas présente pour répondre à ses désirs.

La petite promenade dura un moment, durant lequel la dénommée Arya continuait de découvrir du paysage. Depuis la fin de la guerre et l'installation ici, le Capitaine à la chevelure blonde avait pris l'habitude de l'emmener pour contempler un monde. Parce que celui-ci lui paraissait désormais bien fragile … son compagnon, père de sa famille, avait trouvé la mort, comme tant d'autres, lors de l'horrible conflit ayant déchiré les Shinigamis. Dorénavant, soigner ces plaies profondément ancrées dans son âme ne lui paraissait simplement pas possible. Alors autant préserver sa fille de pareilles blessures mentales.

« — Maman, est-ce que Papa va bien là où il est là ? Demanda timidement la fillette, question qui fit écarquiller très vivement les yeux de sa mère.

Il ira bien si tu souris.

D'accord ! Je vais sourire pour que Papa aussi sourit !

C'est bien. »

Une réponse simple. De toute manière, Sakuya n'avait jamais été le genre de personne à pouvoir exprimer très clairement ses sentiments. Il fallait croire que sa nature l'en empêchait, tout simplement. On ne se refaisait pas en un rien de temps …

L'après-midi passa lentement, bien lentement. Épuisée par ses jeux incompréhensibles aux yeux des adultes, Arya réclama rapidement une petite sieste, et s'endormit sur les genoux de sa mère, assise sur un petit banc de pierre. Pour elle-même, passer ainsi du temps avec sa fille la réconfortait quelque peu. Beaucoup avaient péri il y a deux années. Caressant doucement les cheveux de son enfant, Sakuya se laissa doucement à un petit moment de quiétude. Le travail l'épuisait, et maintenant qu'elle devait s'occuper seule de son enfant, la vie avait pris une tournure des plus difficiles. Alors, un moment tel que celui-ci ne se refusait pas.

Moment de quiétude qui ne dura néanmoins pas bien longtemps …

Aussi brutalement que silencieusement, l'atmosphère autour de la Capitaine changea. La Shinigami se retourna vivement, pour apercevoir une personne qu'elle n'avait jusqu'ici, jamais vue. Un homme assez grand, enveloppé d'un voile noir.

« — Arya, réveille-toi. Intima-t-elle, en obligeant cette dernière à obéir. »

Une fois ceci fait, la petite enfant, ne comprenant guère ce qui se déroulait réellement, se positionna instinctivement derrière sa mère. Sakuya lança ses deux yeux froids directement sur le nouvel inconnu, qui n'avait pas encore dit le moindre mot. Une chevelure brune plutôt en bataille pour le coup, comme si cet être n'avait en rien préparé sa venue.

« — Bonjour. Déclara-t-il. Mes excuses, chère demoiselle, mais je suis là pour vous éliminer.

Pardon ? Tiqua légèrement la concernée, plutôt surprise par une pareille parole.

Je reçois des ordres très stricts, vous savez. Et je n'ai pas tellement le temps de me permettre quoi que ce soit non plus … »

Sans même que la Shinigami ne puisse réagir, Haikyaku, puisqu'il s'agissait bien de lui, apparu sur son flanc, et chercha à l'atteindre d'une lame noire.

« — Maman ! »

La Capitaine chuta à quelques mètres plus loin, bien entaillée par l'attaque du Cavalier de la Guerre. Il ne tarda pas à enchaîner rapidement, ne laissant aucunement le temps à sa cible de se remettre correctement dans la bataille, quand bien même le Zanpakutô Divin, Kanraimei fut employé. Les éclairs ne semblaient pas atteindre cet homme, et rapidement, la bataille tourna en faveur du Cavalier, son ennemie étant de plus en plus ensanglantée. Lui-même ne voyait que de petites égratignures venir déranger son corps. Sakuya elle-même ne pouvait guère déployer un pouvoir trop conséquent : Arya se trouvait dans le secteur.

Ce dernier lança un regard bref à la petite fille terrorisée, se trouvant juste à un pas de lui.

« — Je suis désolé, gamine. Mais puisque tu es là, je vais probablement devoir te tuer aussi. Ce serait moins cruel, hein ?

SHINKIRA ! »

Thomas Bergersen — Aura

Les yeux d'Haikyaku se teintèrent de surprise, alors que le sol trembla violemment, une masse impressionnante de pouvoir faisant déjà son apparition, dans les cieux. Un vortex sombre, et des éclairs chutant dans toutes les directions. L'énergie spirituelle de cette femme changeait largement, et Haikyaku devait bien avouer qu'il ne s'y attendait guère réellement. Une ombre se trouvait dans le dos de la Capitaine, dont le visage se trouvait être légèrement dissimulé par sa chevelure. L'homme en face aperçu rapidement l'autre, qui ressemblait d'ailleurs au Shinigami.

« — Sakuya … Murmura doucement la dénommée « Shinkira »

N'ose pas menacer ma fille. Souffla avec froideur la Shinigami aux cheveux blonds, sans répondre à son Zanpakutô.

Tu es plutôt effrayante comme ça. Rétorqua nonchalamment l'intéressé. Je pensais bien faire pourtant. Tu sais, j'ai horreur de créer des drames. »

Se saisissant de la lame tendue par la Déesse dans son dos, la Shinigami frappa aussi vite que son élément le suggéra. Cette fois-ci, du sang gicla abondamment depuis l'épaule droite du Cavalier. Ce dernier recula, mais fut également frappé par une quantité impressionnante d'électricité, le repoussant à bien des mètres au loin.

« — Arya, cours aussi vite que tu le peux. Ordonna froidement la mère. Rejoins le Capitaine Rôshin et les autres, c'est clair ?

Mais, Maman …

Obéis ! »

La petite fille se soumit à la volonté maternelle. Courant aussi vite que ses jambes le lui permettaient, elle s'éloigna, en direction du lieu de commandement.

Sakuya elle-même reporta son attention sur l'homme qui gisait à quelques mètres plus loin, ce dernier se redressant. Les deux dernières attaques de la jeune femme avaient totalement annihilées le voile sombre l'entourant, dévoilant ainsi une armure ténébreuse particulièrement étrangère aux yeux de la Shinigami.

« — Qui es-tu ? Exigea-t-elle, d'un ton sévère.

Waw … on ne peut pas dire que tu fais dans la demi-mesure … ça fait mal tout ça.

Peu importe, au final. Grommela Sakuya, une lueur bleuté presque électrique gagnant son regard, tandis que son corps était parcouru d'étincelles de plus en plus importantes. »

Se saisissant de Kudasû no Shinkira à deux mains, elle déploya une quantité d'énergie de plus en plus importante. Les cieux tremblaient sous son commandement, l'orage gagnant de plus en plus de place, perturbant de nouveau cet horizon d'espoir dans lequel la plupart des Shinigamis avait pris l'habitude de baigner. Ainsi, le destin se rappelait à eux de la plus cruelle des façons. Le sang d'Haikyaku gicla de nouveau, la lame puissante de la foudre passant outre ses réflexes. Cette femme l'étonnait, réellement. Il ne s'attendait pas à rencontrer pareille résistance avec les Shinigamis. Non, d'habitude, lorsqu'il fallait en éliminer un, la cible tremblait comme une feuille.

Une aura rouge conséquente commença également à entourer le corps d'Haikyaku. Son énergie grandissait, au fur et à mesure. Sakuya le ressentait parfaitement. Et cet homme esquivait la question de son identité. Il n'y avait pas trente-six solutions, à ce moment-là : il fallait l'éliminer, le plus vite possible. Parce que de nouveau, un tremblement de terre se produisit, mais bien clairement provoqué par une explosion de pouvoir de plus en plus conséquente, et provenant surtout d'Haikyaku.

« — Je suis désolé, ma jolie. Mais je ressens des autres Shinigamis qui approchent. Je vais en finir avec toi immédiatement. »

Jamais les menaces n'avaient impressionnée la concernée. Celle-ci concentra une énergie de plus en plus conséquente, avant de lever sa main gauche, dans laquelle une sphère grandissante, composée uniquement d'électricité se dessinait.

« — Amezuchi. »

Le reste ?

Haikyaku s'en souvenait parfaitement. Parce qu'il la revivait actuellement : sa barrière parfaite avait été morcelée. Comme son petit-fils le fera des siècles après elle, cette Sakuya Kaminari avait été la première à l'atteindre dans son état de libération le plus puissant.

Aujourd'hui, un petit sourire étira le visage du Cavalier de la Guerre. Parce qu'un scénario bien connu à ses yeux se rejouait. Et à la fin de celui-ci, il n'y avait qu'une alternative : sa victoire.

« — Désolé de te décevoir, Shunô Kaminari. »

Effectivement, la lame de Kudasû no Shinkira passa littéralement à travers la barrière érigée plus tôt par le subordonné du Diable. Effectivement, il ne s'y attendait pas réellement.

Mais non, il ne pouvait pas perdre contre un Shinigami. L'épée heurta violemment son épaule, brisant son épaulette noire, et ensanglantant violemment l'homme aux yeux sombres. Mais … cela s'arrêta littéralement … là ? Kaminari écarquilla vivement le regard. Toute l'énergie à disposition avait été employée dans ce coup. Très clairement, le Garde Royal avait cherché à lui découper le bras tout entier. Mais n'y était pas parvenu. La main gauche du Cavalier attrapa la lame du Garde Royal, de sorte à ce qu'aucun mouvement ne soit rendu possible pour ce dernier.

« — Butôtsurugi. »

Two Steps From Hell — Black Blade

Une onde de choc rougeoyante se propagea dans les environs. Kaminari, jeta un coup d'œil à ce qui se déroulait réellement. Un décor apocalyptique avait remplacé toute forme de vie autour des deux belligérants, principalement du fait des actions entreprises par le Capitaine de la Foudre. Mais cette fois-ci, quelque chose de différent semblait se dessiner, quelque chose que lui, n'apprécierait forcément pas.

Et effectivement : une véritable tornade rougeâtre balaya les environs : mais sa composante principale ne se trouvait pas être du vent. Kaminari s'en rendit compte, lorsqu'il vit le sol se fissurer, se faire lacérer.

« — Tu l'as vu, hein ? Murmura Haikyaku, l'épée du Shinigami toujours enfoncée dans son épaule. Ce n'est pas une tornade.

— Ce sont …

— Ouais. Ce sont toutes des milliers d'épées, exactement comme celles que j'utilisais. Mec, je ne sais pas comment tu comptes t'y prendre, mais je crains que cette fois-ci … c'est bien terminé. »

Plus loin, Kuchiki Byakuya observait avec une pointe de d'effroi, cet horrible spectacle qui s'annonçait. Entourant Haikyaku et Shunô Kaminari, une grande tornade rouge, formée d'épées lumineuses, se rapprochait inexorablement du Shinigami aux cheveux blonds. Le Capitaine de la Sixième Division avait beau chercher une solution rapide et viable, cela semblait réellement désespéré. Le Garde Royal n'avait pas la moindre échappatoire. Lancer Senbonzakura contre ces lames ne servirait également à rien du tout. Pestant intérieurement contre son impuissance, le noble ferma lentement les paupières. Cela lui arrivait bien peu souvent. Mais cette fois-ci, il naviguait bien dans des eaux obscures, complètement perdu.

« — Tch … tu fous quoi, Kuchiki ?! Grommela une voix bien distincte, dans le dos de l'intéressé.

— Zaraki Kenpachi. Ton état lamentable ne te servira à rien dans toute cette histoire. Répondit froidement le Capitaine de la Sixième Division. Il paraît maintenant évident que le Capitaine Kaminari va périr. Nous serons les prochains si nous n'agissons pas convenablement.

— T'fous pas d'moi ! Siffla le géant de la Onzième Division, sérieusement touché depuis le début du combat. »

Mais évidemment, n'écoutant que son instinct sauvage et brutal, Kenpachi fit abattre Nozarashi, déclenchant une puissante vague de lumière jaune, fusant à toute vitesse sur la tornade de lames. Mais malgré la violence exercée par cette attaque, celle-ci demeura totalement impuissante, et le visage du supérieur de Yachiru Kusajishi suffisait amplement pour comprendre son mécontentement.

« — Putain ! Grogna Zaraki Kenpachi. Fais chier !

— Hurler n'arrangera pas les choses. Répondit lentement Kuchiki Byakuya.

— Fais pas chier ou j'te démonte tout de suite !

— Capitaine Kuchiki. Capitaine Zaraki. »

Les deux Shinigamis qui avaient l'habitude de se regarder en chien de faïence se stoppèrent immédiatement. La voix de Retsu Unohana venait d'arriver à leurs tympans : la femme au regard sombre portait également une sérieuse plaie, causée par la lame du Cavalier de la Guerre.

« — Je vais sauver le Capitaine Kaminari. Annonça cette dernière, d'un ton absolument convaincu. Mais j'ai besoin de votre aide pour ça ... cela va être dangereux pour vous. Nous ne gagnerons pas cette bataille … alors je vous demande de me faire confiance. »

Plus loin, Kaminari fit littéralement exploser la foudre depuis son Zanpakutô, dans le but de le libérer de la prise d'Haikyaku. Mais ce dernier ne broncha pas, sa main attrapant solidement la lame du Shinigami Royal et l'empêchant de partir, quand bien même l'électricité provoqua quelques plaies supplémentaires sur son corps. Rien qui ne puisse réellement le faire lâcher prise. Car il avait déjà connu bien pire, à une époque.

« — Tu le vois, hein ? Je ne vais pas lâcher prise. Tu périras ici.

— Ferme-la ! »

Un nouvel éclair explosa depuis le sabre, illuminant les environs. L'énergie déployée jusqu'à présent … ne cessait de décroître. Et malgré le sang coulant sur le Cavalier, celui-ci ne montrait aucun autre signe de souffrance.

Pire encore, Kaminari voltigea finalement, au bout de quelques secondes, une plaie béante se créant au niveau de son ventre, Haikyaku ayant soulevé son épée droite, l'autre étant désormais posée sur le sol, pour lacérer le blond. Constatant que la tornade d'épées se trouvait désormais bien trop proche pour laisser le moindre doute quant à l'issue finale de cette bataille, le Cavalier de la Guerre avait également relâché sa pression sur l'épée du tonnerre, désormais étendue à côté de son propriétaire.

« — Bravo, Shunô Kaminari. Tu as été un bon adversaire. Affirma le brun, en effectuant quelques pas vers l'avant. Je vais te tuer, comme j'ai déjà tué Sakuya Kaminari. Celle qui a protégée l'enfant qui est devenue ta mère, plus tard.

— Ferme-la … Gémit faiblement son opposant.

— Tu finis par te répéter. C'est dommage. »

Cette fois-ci, il ne pouvait plus bouger, tout simplement. Impossible. Ses paupières se trouvaient particulièrement lourdes. Son souffle, lui, devint plus lourd que jamais. Lentement, Kaminari sentit très distinctement les pouvoirs de Kudasû no Shinkira disparaître … et toutes ces lames dansantes autour de lui, qui menaçaient de s'abattre et lui ôter son existence. En tant que Garde Royal, sa mission avait été un échec.

Haikyaku observa cet homme, placé plus loin, sorti de ce piège tendu. Comme celle qui portait le titre de Garde Royal deux générations avant, il avait tenté de s'opposer à lui. Comme elle, il périra …

« — Bankai. »

Les yeux du Cavalier se tournèrent : juste à côté de la danse furieuse des épées, qui entouraient maintenant le Garde Royal. Là-bas, Retsu Unohana, Zaraki Kenpachi et Kuchiki Byakuya se tenaient debout. La première citée avait levé son épée à l'horizontale, juste en face d'elle. Une lumière sombre entoura le Zanpakutô classique tenu par le Capitaine de la Quatrième Division, sous l'œil plutôt perplexe de ses deux collègues.

« — Minazuki. »

Étrange, aussi loin que Byakuya s'en souvenait … le Shikai du Capitaine Unohana portait également le nom de « Minazuki » … or, le phénomène se produisant devant ses yeux, actuellement, n'avait rien à voir avec la libération d'une raie géante, bien au contraire. Kenpachi arqua un sourcil, avant qu'une nuée sombre n'explose littéralement du sabre de la Shinigami ancienne de plusieurs siècles. Le sol trembla également, à la libération totale du pouvoir d'Unohana.

« — 'Minazuki' … est le seul Zanpakutô de la Soul Society, à avoir le même nom, aussi bien en Shikai qu'en Bankai … mais il ne signifie pas pour autant … la même chose. Murmura la titubante. C'est même tout l'inverse. »

Une lame noire, teintée d'un liquide particulièrement étrange, ressemblant fortement à de l'acide, s'abattit directement contre le véritable mur formé d'épées. Unohana ne parvint pas à briser cet obstacle. Mais le liquide sombre se déversa bien, sur un secteur relativement important. À cet instant précis, Kenpachi Zaraki souleva immédiatement son puissant Nozarashi à deux mains, pour l'abattre directement dans un rayon d'énergie imposant. Et sous les yeux particulièrement surpris d'Haikyaku, ses épées se brisèrent, ouvrant un passage béant.

« — Je savais bien que mon Zanpakutô seul ne suffirait pas à briser cette ligne d'épées. Annonça lentement Unohana Retsu. Mais quand bien même votre énergie spirituelle est particulièrement impressionnante … elle est capable d'être affaiblie. Ce qui protégeait matériellement vos épées, à savoir votre énergie, a simplement été frappée par mon acide … le Capitaine Zaraki disposait alors de suffisamment d'énergie pour passer à travers. Et … l'Utsusemi du Capitaine Kuchiki était également suffisant, pour sauver le Capitaine Kaminari.

— Très bien joué. »

Portant Shunô Kaminari dans son dos, Kuchiki Byakuya réapparu, sans son haori haut de gamme, ce dernier étant tombé sur le sol. Un léger sourire se dessina sur le visage du Cavalier de la Guerre, tandis que son regard se porta sur chacun des Shinigamis ayant participé à cette brillante démonstration tactique. Les épées restantes se plantèrent par dizaine sur le sol, dans l'espace vide séparant les belligérants.

La cape flottant toujours au gré d'un vent froid, Haikyaku ferma lentement les paupières. Face à lui, les trois Capitaines ne pouvaient pas gagner, il n'y avait pas le moindre doute à ce sujet.

« — Je constate que l'actuel Capitaine de la Quatrième Division a aussi soigné toutes ses blessures. Affirma le subordonné du Diable.

— Minazuki soigne automatiquement mes blessures, et de manière continue. Répondit doucement la Shinigami, en pointant son Zanpakutô en direction du Cavalier. Capitaines Zaraki et Kuchiki … je veux que vous partiez.

— Quoi ?! Grommela le premier cité. C'est une blague ou quoi ?!

— Bien que cela m'ennuie de l'admettre, je suis du même avis que le Capitaine Zaraki.

— Ne soyez pas stupides. Articula la supérieure de Kotetsu Isane. Nous ne gagnerons pas ici. La seule chose que je puisse faire, c'est vous donner du temps pour partir. Ou alors, nous mourrons tous ici, et la situation s'aggravera encore. N'oubliez pas que vous êtes des officiers du Gotei 13 … et que vous avez une mission à accomplir.

— Tch, arrête de dire n'importe quoi. S'tu veux qu'on se casse, vas-y ! Bouge avec Kuchiki.

— Capitaine Zaraki. Déclara son interlocutrice, d'une voix plus douce. Je suis celle qui se trouve en meilleur état, actuellement. Alors obéissez maintenant. »

L'énergie spirituelle d'Unohana continua de croître, tandis qu'elle se détourna de ses deux collègues. Affronter un Cavalier du Diable en un contre un relevait du suicide total, quand on voit qu'un Garde Royal ne se trouvait pas capable de prendre la mesure de cet adversaire. Mais … elle se devait bien d'effectuer une telle démarche.

Bien plus lucide que Zaraki Kenpachi sur la question, Kuchiki Byakuya tourna simplement les talons. Il fallait au moins faire en sorte que le Capitaine Kaminari puisse s'en sortir vivant. Perdre un Garde Royal relèverait de la catastrophe. Le noble Capitaine de la Sixième Division effectua quelques pas, avant que le regard bestial de Zaraki Kenpachi ne se pose sur lui.

« — Tu fous quoi, Kuchiki ?! Tu fuis ?!

— Penses-tu sérieusement que nous allons l'emporter, en restant ici ? Ne sois pas aussi borné, Zaraki Kenpachi. Tu peux perdre ta vie s'il le faut, mais en tant qu'officier du Gotei 13, tu n'as pas le droit de la gaspiller. »

Un shunpô, et Byakuya s'évapora dans la nature. Kenpachi, lui, se trouvait toujours en lutte interne pour savoir quelle décision est-ce qu'il devait prendre, à ce moment précis.

Des siècles plus tôt …

Lourdement, le corps de Sakuya Kaminari chuta sur le sol, le corps pourfendu de plusieurs lames tranchantes. Haikyaku, lui, se trouvait plus loin, le visage plutôt fermé. La Shinigami aux cheveux blonds baignait dans son propre sang, mais s'accrochait encore à la vie, apparemment. Sa respiration saccadée et son cœur battant de plus en plus lentement lui annonçaient pourtant très clairement la suite des événements.

« — J'avais rien contre toi. S'cuse moi. Lança le brun, aux marques de blessure plutôt présentes sur son corps. Je m'attendais pas à une pareille résistance, provenant d'un Shinigami, je dois bien l'avouer … »

Faiblement, la concernée releva la tête, son sang coulant depuis sa bouche. Bras, jambes, flancs, ventre … des épées l'avaient empalée de toute part. Lentement, son esprit s'évaporait également. Le Cavalier de la Guerre tourna rapidement les talons, lorsque plusieurs pressions spirituelles de haut rang vinrent s'abattre dans les environs. Toutes provenaient du dos de la future défunte, et par analogie, de celui du Cavalier.

« — Si vous voulez mon avis, chers Shinigamis … Déclara lentement l'assassin. Je vous trouve assez ignobles. Vous n'avez pas levé le moindre pouce pour essayer d'aider votre 'amie' … pourquoi ?

Silence. Personne ne t'a donné l'autorisation de parler. Grommela la voix grave de Kyôshô Rôshin, le premier à apparaître.

Quel drame … mais bon, je ne vous demande pas de répondre. Je sais que vous analysiez la situation, que vous essayiez de comprendre qui est-ce que j'étais, d'où est-ce que je venais, et ce que je voulais. Mes amis, restez donc sans crainte. J'imagine aisément que votre génération n'entendra plus parler de moi. Mais prévenez vos descendants de notre existence. Prévenez-les, et dîtes leur qu'un jour … La Garde Royale toute entière tombera, tranchée par nous autres, les Cavaliers du Diable. Qu'aucun d'entre vous ne prétende pouvoir nous vaincre … ou il le paiera bien cher. »

Un tremblement de terre secoua les environs, avant que le sol en-dessous des pieds d'Haikyaku ne commence à se désagréger, pour que de véritables pieux géants de plusieurs mètres, formés par les rochers, ne partent dans sa direction. Kyôshô Rôshin n'avait pas dégainé d'arme, sa seule volonté ayant suffi à faire trembler la terre. Mais l'attaque échoua, le Cavalier de la Guerre s'étant déjà éclipsé, à la lueur d'un grand éclair rouge …

Ironie de l'histoire, n'est-ce pas ? Moi, Haikyaku, je suis en tout cas témoin d'une scène à un millénaire d'intervalle. Je suis maintenant certain, mais les Shinigamis peuvent changer. Il y a un millénaire de cela, j'ai assisté à la mort d'une Garde Royale, qui aurait pourtant pu être secourue par ses propres semblables.

Aujourd'hui, de simples Capitaines du Gotei 13 n'ont pas hésité à risquer leur vie pour sauver leur supérieur, qu'ils ne connaissaient quasiment pas.

Oui, les Shinigamis ont changé. Mais leur destin lui, ne changera pas.

NEXT CHAPTER : IN THE DEEP OF DARKNESS

Signification des noms :

Butôtsurugi : Danse des Épées Funestes.

Les coulisses du Chapitre — « Trop sexy, elle est licenciée ! »

Ichigo Kurosaki :

Ichimaru Gin (très large sourire) : C'est un sujet gênant, hein, Ichigo-chan ? Ça doit être dur de te dire que tu as été licenciée pour ça, non ?

Ichigo Kurosaki : Ta gueule, enfoiré ! Me prends pas pour-

Yumichika Ayasagewa (ironique et blasé) : Pour Yumichika, c'est ça ? On me l'a déjà fait trop souvent, alors maintenant, taisez-vous bande de laideurs. Et d'ailleurs, où est-ce que je suis passé ?

Ulquiorra Schiffer : Tais-toi, femme.

Yumichika Ayasagewa (colérique) : Mais je vais …

Ulquiorra Schiffer : Ne sois pas ridicule, tu ne peux rien faire, femme.

Ichimaru Gin : Elle va essayer de t'embrasser, attention !

Yumichika Ayasagewa s'effondre, et pleure. Il pleure même beaucoup.

Mais soudainement, un projecteur met en valeur une ombre, sous l'air introductif de « Thriller » cher à Michael Jackson.

Rangiku Matsumoto (dos tourné, main sur la hanche) : Un tel sujet ne pouvait que me concerner. Je ne vais pas décevoir mes admirateurs.

Rangiku lance alors un œil à Yumichika.

Rangiku Matsumoto : … Ou mes admiratrices.

Yumichika Ayasagewa pleure encore plus fort. Jusqu'à ce qu'Ulquiorra ne décide de venir l'étrangler.

Yumichika Ayasagewa meurt donc. Dans l'indifférence générale.

Ichimaru Gin : Un travelo de plus qui meurt, mdr.

Rangiku Matsumoto : Gin, tais-toi ! Je dois me faire licencier car je suis trop-

? : HAHAHA ! Qui est trop canon ?! C'est MOI !

Dans une vague de terreur et d'horreur indescriptible, apparaît alors Hiyori Sarugaki dans un costume d'infirmière. Elle ne tarde pas à prendre une pose supposée être flatteuse pour la rétine.

Tout le monde :

Hiyori Sarugaki : Admirez mon corps de déesse ! Admirez mon sourire colgate ! Haha … putain qu'est-ce que j'suis belle …

Ulquiorra Schiffer : Qui est cet homme ?

Tout le monde :

Ulquiorra Schiffer : Riez. Dépêchez-vous. Je viens de faire une blague.

Hiyori Sarugaki (secouant ses cheveux) : Laisse-les ! Pas étonnant que ces crétins qui ne pensent qu'aux apparences ont succombé à mon charme. Et toi aussi, tu ne vas pas tarder à le faire.

Un cero est tiré immédiatement.

Mais étonnamment, Hiyori l'esquive et place une main derrière sa tête, en affichant un sourire « séducteur » (insistons sur les guillemets) tout en s'approchant d'Ulquiorra.

Ulquiorra Schiffer (commence à avoir peur) : Laisse-moi tranquille espèce de monstre. Dégage.

Hiyori Sarugaki : Oh ? Je te fais perdre la tête, à ce que je vois …

Ichigo Kurosaki : GETSUGA TENSHÔ !

Ichimaru Gin : Kamishini no Yari.

Ginjô Kugo : *Attaque annulée*

Toshirô Hitsugaya : Hyôrinmaru !

Yamamoto Genryûsai : Ryûjin Jakka !

Aizen Sôsuke : Ultimapoing ! Nan je rigole, j'm'approcherais jamais de ce mutant. PTDR ! Ça c'est un clash.

Hiyori Sarugaki est donc morte, annihilée de toute part.

Ulquiorra Schiffer : Vous tous. Vous m'avez sauvé. Je vais donc vous remercier. Nan je rigole, j'm'approcherais jamais de ces mutants. PTDR, ça c'est un clash.

Un grand vent passe.

Ulquiorra Schiffer : Riez. Dépêchez-vous, j'ai fait une blague.

Hiyori Sarugaki : T'inquiète pas, Ulquiorra-kun, on va rire tous les deux …

Ulquiorra Schiffer manque de faire un arrêt cardiaque en constatant qu'Hiyori a en fait survécu et continue de s'approcher.

Rangiku Matsumoto : Dire que vous êtes prêts à tuer quelqu'un parce que vous la jugez sur son apparence … je suis un peu choquée à vrai dire.

Tout le monde relance une attaque sur Hiyori. Et Ulquiorra, qui meurt aussi au passage.

Aizen Sôsuke : Bien, faisons passer cet accident pour un simple licenciement.

Ginjô Kugo : D'ailleurs *Paroles non-divulguées au lectorat*

Ichigo Kurosaki : Le prochain chapitre se nommera In The Deep Of Darkness. Et publié … bah, Mercredi. On finit le tome d'ailleurs.

Plus tard …

Hiyori Sarugaki : Hé … Shinji … tu me trouves moche … ?

Hirako Shinji : Hein ?!

Hiyori Sarugaki : Réponds …

Hirako Shinji : Nan …

Hiyori Sarugaki (rougit) : C-C'est vrai ?

Hirako Shinji : J'te trouve horrible.

Hiyori Sarugaki : CONNARD !