Je ne possède aucun des personnages des différents fandom.
Deuxième volet consacré à un ensemble de textes multi fandom doux, heureux, tendre, douloureux ou tragique sur différentes bromances
J'ai déjà écrit un recueil pour la journée mondiale de l'amitié le 30 juillet et du retour du défi lancé par PetiteDaisy, mais j'avais encore d'autres belles bromances en stock, alors voilà un deuxième tome.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
50 NUANCES DE BROMANCE TOME 2
L'aube d'une nouvelle vie (Napoléon Solo & Gaby Teller)
Napoléon était assis sur la banquette d'un hall d'hôtel, un peu perdu dans ses pensées, mais prêt à s'envoler pour Istanbul comme Waverly leur avait appris la veille. Il ne savait pas encore ce qu'il devait penser de cette nouvelle équipe ou de ce nom de code qu'on leur avait trouvé, mais étrangement il se sentait bien. Il avait aimé travailler avec Illya bien plus qu'avec n'importe quel agent de la CIA, même si le début avait été compliqué… Malgré leurs différences et la haine de l'autre qu'ils sensés éprouver, ils s'étaient sauvés, soutenus et compris et Gaby… Gaby le surprit en lui donnant un baiser sur le front qui le fit ouvrir les yeux alors qu'il n'avait même pas conscience de les avoir fermés.
- Ce n'est pas le moment de s'endormir.
- Je ne dormais pas, je réfléchissais.
- Vous le faites beaucoup.
- C'est ce qui fait que je suis encore en vie.
Gaby sourit et changea de fauteuil pour se rapprocher de lui en venant s'assoir sur la même banquette que son partenaire.
- Quelque chose ne va pas ? Lui demanda l'américain tout de suite inquiet.
- Non, j'ai eu cette discussion avec Illya et je veux aussi l'avoir avec toi. Je suis désolée Napoléon.
- Solo…
- De quoi ?
- Il n'y a que ma mère qui m'appelle Napoléon.
Gaby ne releva pas la remarqua, comprenant qu'il était habitué à la faire et qu'il y avait tout un passif qu'elle ne connaissait pas. Elle hocha la tête, compréhensif et Napoléon murmura.
- Désolé, je n'aurais pas dû t'interrompre.
- Ce n'est rien, ça… ça fait longtemps que tu n'as pas vu ta mère ?
Elle le sentit frémir et posa la main sur sa cuisse.
- Tu voulais me dire quelque chose, non ? Demanda-t-il pour changer de conversation.
Gaby hocha la tête, choisissant d'accepter de changer de conversation, mais notant qu'elle devrait lui reparler parce qu'il souffrait et qu'il était… son ami ? Oui dans toute cette histoire, jamais l'allemande de l'Est n'avait pensé rencontrer à la fois un ami et un homme dont elle était éperdument amoureuse. Napoléon et Illya étaient deux belles rencontres, elle s'était attachée à eux et c'était pour ça qu'elle avait besoin de leur parler.
- Je suis désolé de vous avoir caché des choses et encore plus désolé de vous avoir mis en danger pour ma mission.
- Ce n'est rien.
- Non, je… je n'ai pas réfléchi Solo, je me suis dis qu'Illya aurait largement le temps de s'enfuir, mais je n'ai pas pensé aux conséquences pour toi… Mon oncle t'a torturé à cause de moi, je…
- Gaby, la coupa Napoléon en se penchant un peu sur elle. Regarde, je vais bien, dit-il avec un grand sourire. Ce sont des choses qui arrivent malheureusement.
- Mais là tout est de ma faute, murmura la jeune femme, frémissant en comprenant qu'il était en train de lui dire à demi-mot que ce n'était pas la première fois qu'il avait subi de telles choses, ce qui lui fit prendre sa main pour la serrer doucement. Si jamais mon oncle t'avait fais plus de mal ou tuer, je… je ne me serai pas pardonné… je ne voulais pas ça, Solo, vraiment pas, je…
Napoléon fut touché par son émotion, lui qui n'était qu'un pion bien dressé par la CIA, un pion qu'on pouvait sacrifier sans remord, c'était la première fois qu'on tremblait pour lui à l'idée qu'il ait pu mourir. Pour l'apaiser, il passa un bras autour des épaules de son amie et la ramena contre lui pour lui donner un baiser dans les cheveux.
- Tout est fini, ne te reproche pas quelque chose qui ne s'est pas passé… Illya était là.
- Parce que tu n'avais pas trouvé le micro qu'il avait mis dans ta chaussure et…
- Je ne vais pas l'en blâmer parce que je veux bien admettre que je n'ai jamais été aussi heureux de le voir.
- Parce que tu as pensé que tu allais mourir, souffla la jeune femme toujours émue.
- C'est vrai que je ne voyais pas comment m'en sortir, mais je m'en suis sorti alors tout va bien et je ne t'en veux pas Gaby. On fait tous des choses pour survivre sans anticiper tout ce qui se passer.
- Moi je m'en veux, mais je te promets que plus jamais je ne vous mettrais en danger.
- Oh, je sais, répondit Napoléon en lui souriant, maintenant c'est différent, nous sommes vraiment une équipe…
- C'est vrai… et vous êtes mes amis.
Ça aussi c'était vrai et nouveau, mais c'était aussi précieux… et Napoléon se mit à rêver que jamais la CIA ne lui ordonne de revenir… Il était à l'aube d'une nouvelle vie qu'il rêva être longue…
