Je ne possède aucun des personnages des différents fandom.
Deuxième volet consacré à un ensemble de textes multi fandom doux, heureux, tendre, douloureux ou tragique sur différentes bromances
J'ai déjà écrit un recueil pour la journée mondiale de l'amitié le 30 juillet et du retour du défi lancé par PetiteDaisy, mais j'avais encore d'autres belles bromances en stock, alors voilà un deuxième tome.
Ce texte a été écrit avec un prompt du Discord Les Défis Galactiques : Soixante seizième image : Prompts facultatifs : écrire sur qqn qui fait du camping
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
50 NUANCES DE BROMANCE TOME 2
Des jours de glace et des moments de chaleur (Eliot Spencer & Parker)
Les lumières de la ville scintillaient à travers les fenêtres de l'appartement de l'équipe, illuminant faiblement les pièces dans la fraîcheur de la soirée. Parker se déplaçait silencieusement dans la cuisine, préparant un plateau avec des glaçons et quelques médicaments. Eliot Spencer, allongé sur le canapé, grognait doucement en raison de la douleur lancinante qui irradiait d'une fichue entorse à la cheville dont il se serait bien passé.
- Je t'avais dit de ne pas essayer de faire ce saut, lança Parker en posant le plateau sur la table basse devant lui.
La jeune femme affichait un sourire à peine perceptible et un regard empreint de préoccupation. Eliot leva les yeux vers elle en fronçant les sourcils.
- Et moi je t'avais dit que ce n'était pas nécessaire de jouer les infirmières. Je suis un grand garçon, Parker. Je peux m'occuper de moi-même. Ce n'est qu'une entorse.
Parker secoua la tête, attrapant un sac de glace et le plaçant délicatement sur la cheville enflée d'Eliot.
- Tu es un grand garçon, mais en ce moment, tu es aussi un grand malade et en plus, tu as l'air vraiment ridicule avec cette entorse.
Eliot émit un grognement, essayant de se détendre malgré la douleur.
- Ridicule, hein ? C'est tout ce que je récolte pour avoir voulu vous sauver la mise une fois de plus.
- C'est ce que tu récoltes pour essayer de jouer les héros sans réfléchir, répondit Parker en ajustant le sac de glace. Sérieusement, Eliot, tu aurais pu vraiment te blesser cette fois.
Eliot observa le soin méticuleux avec lequel Parker appliquait la glace, la tension dans ses muscles se relâchant un peu.
- Tu es plus douce que je ne le pensais, Parker. Je me demande si tu le fais exprès pour mieux me torturer après.
Parker haussa les épaules avec un sourire léger.
- Peut-être, mais tu as besoin de soins, alors je vais m'en occuper. Il n'y a pas de place pour les héros ici.
La jeune femme attrapa une couverture et la déposa sur Eliot, veillant à ce qu'il soit confortablement installé.
- Tu sais, je n'avais pas prévu de jouer les infirmières ce soir, mais je suis plutôt bien dans ce rôle. Surtout quand il s'agit de te voir te détendre un peu.
Eliot se laissa aller à un sourire fatigué, même s'il ne pouvait s'empêcher de grogner légèrement à cause de la douleur.
- Je suppose que je devrais être reconnaissant, alors. Merci, Parker.
La jeune femme s'assit à côté de lui sur le canapé, observant son ami avec une tendresse inattendue.
- Ne me remercie pas encore. Il y a une autre partie du plan que je n'ai pas encore exécutée.
Eliot leva un sourcil, intrigué malgré la douleur.
- Et quelle est cette partie ?
Parker tira un livre de la table basse, le feuilletant avant de le tendre à Eliot.
- Lecture obligatoire. Tu restes ici et tu te détends pendant que je lis à voix haute. C'est pour ton bien.
Eliot éclata de rire, une douleur mineure mais agréable traversant son corps.
- Parker, je ne suis pas un enfant à qui on fait la lecture pour l'endormir.
- Non, tu es un adulte qui dors 90 minutes par nuit et qui ne regarde pas la télé donc je ne peux pas l'allumer pour qu'elle t'endorme et je ne vais pas te donner de somnifères, tu m'arracherais la main. Sauf que tu as vraiment besoin de dormir, alors il ne me reste que l'option lecture.
- Tu es vraiment une casse-pieds, Parker, mais merci.
Parker sourit et commença à lire, sa voix douce et réconfortante remplissant la pièce. Eliot écoutait, ses yeux se fermant parfois de fatigue, mais un sourire constant sur ses lèvres. Ce n'était pas si désagréable finalement et alors que la soirée avançait, la douleur d'Eliot s'apaisait lentement non seulement grâce aux soins de Parker, mais aussi grâce à sa présence. La chaleur de leur amitié transformait l'inconfort en une expérience presque agréable et Eliot finit par s'endormir… un sommeil qui dura presque tout la nuit, lui permettant de triplet les 90 minutes que son passé lui accordait avant que les cauchemars ne le hantent chaque nuit.
