Bonjour à tous, l'histoire d'Harry Potter ne m'appartient pas, créer par JK Rowling, seul un personnage vient de mon imagination. Je suis désolée pour les fautes d'orthographe.
Les phrases en italique et avec des guillemets sont des phrases en Fourchelangue
Chapitre 32 : Descente en enfer
Quand Harry sort de l'infirmerie deux jours plus tard, il entraine immédiatement ses amis dans les toilettes des filles et leur raconte ce qui s'est passé pendant une nuit : Dobby et la deuxième attaque du monstre. C'est d'un ton furieux qu'Harry explique que c'est Dobby qui a ensorcelé le cognard pour obliger Harry à partir de l'école et c'est également l'elfe qui a bloqué l'accès au quai 9 ¾ pour l'empêcher de revenir à l'école. La créature maintient que toute cette histoire dans l'école est dangereuse pour lui et qu'il doit retourner chez lui, mais il lui a révélé une information importante : la chambre des secrets existe bien et elle a déjà été ouverte par le passé. Le problème c'est qu'Harry n'a pas pu questionner plus longtemps Dobby car il s'est enfui quand des bruits de pas se sont fait entendre dans l'infirmerie. Harry a fait semblant de dormir quand il a vu les professeurs Dumbledore, McGonagall, Rogue et Pomfresh amenaient Colin Crivey dans un lit, pétrifié avant qu'il n'est la confirmation du directeur lui-même que la chambre est rouverte pour la deuxième fois.
- Dumbledore nous a annoncé au petit déjeuner pour Colin, annonce Hermione d'un ton désabuser. Ginny est complètement bouleversé, elle était apparemment toujours assise à côté de lui en cours de sortilège.
- La situation se détériore.
- Que veux-tu dire, Ténébris ? demande Ron
Ténébris regarde ses amis et annonce d'une voix faible:
- Si cela continue comme cela, alors il y a de grande chance pour que Poudlard ferme.
- Ils ne peuvent pas faire cela ! s'exclame Harry.
- Bien sûr que si, dément Hermione. La communauté ne prendra pas de risque de mettre des élèves en danger ! Si les professeurs ne règlent pas le souci alors l'école pourrait fermer.
- Pour l'instant, nous n'en sommes pas là, essaie de rassurer Ténébris tant bien que mal. Mais cela est une possibilité.
- Heureusement que le club de duel est annoncé, dit Hermione avec un ton rêveur
- Je ne suis pas sûr que cela soit une bonne idée, contredit Ron avec une grimace
Ténébris acquiesce aux mots de Ron, tout en avançant vers le chaudron
- Excusez-moi, mais je ne comprends pas. Un club de duel ? demande Harry, surpris par une telle annonce, avant de s'asseoir à côté de Ténébris autour du chaudron
- Oui Harry, annonce Hermione toute joyeuse. C'est vrai que tu n'es pas au courant ! Le directeur a annoncé ce matin que le professeur Lockhart va animer un club de duel pour nous préparer à réagir face à des situations dangereuses. N'est-ce pas génial ?
- Cela le serait si ce n'était pas Lockhart, rétorque Harry en se souvenant de ce qu'il a fait à son bras.
Désormais, il comprend mieux la mine sombre de Ténébris et Ron, mais il peut comprendre l'utilité d'un cours de duel pour apprendre à se défendre, alors tout comme ses amis, il va y participer, mais il sent qu'il va le regretter.
- En tout cas, dit Ténébris en mettant des touffes de polygonum dans le chaudron, il est désormais urgent de finir le Polynectar à temps pour poser nos questions à Malfoy.
- Oui ! s'exclame Ron a qui l'idée de démasquée le blond l'enchante. Surtout maintenant qu'on a la confirmation qu'il va rester au château pendant les vacances!
- Ha bon ? demande Harry surpris. Il ne rentre pas chez lui.
- Non, on ignore pourquoi, mais quand les directeurs de maison ont déposé la liste de ceux qui veulent rester au château à Noël, on n'a pu voir Malfoy se précipiter sur cette feuille pour y poser son nom, explique Hermione en mettant des limaces dans la potion pendant que Ténébris la mélange.
- On a donc décidé d'agir pendant les vacances, vu que la potion sera prête à ce moment-là, annonce Ténébris avant de dire à Harry. Je me suis permisse d'inscrire ton nom derrière celui de Ron et Hermione.
- Merci, dit Harry dans un sourire.
Les amis continuent de parler et de s'occuper de la potion en même temps. Le soir, il retourne à leur Salle commune où il découvre un mot, annonçant que le premier cours de Duel se déroulera dans une semaine et Harry sent déjà la catastrophe.
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Harry avait raison et s'il l'avait su, il se serait même porté malade ce jour-là. Au début, cela se passe plus tôt bien : Lockhart fanfaronne, il a pris Rogue comme assistant, Rogue le ridiculise en le désarment à l'aide de "expelliarmus" et Harry se marre bien ainsi que tout le reste des élèves qui aiment beaucoup ce spectacle. Là où ça se complique, c'est quand Lockhart propose que Harry combatte et que Rogue lui annonce que son adversaire sera Malfoy. Là encore, en soit, pas de problème. Harry se dit surtout que c'est une chance de ridiculiser le Serpentard même s'il sait que le blond ne respectera aucune règle et trichera sans doute ouvertement devant toute l'école et que Rogue ne dira rien.
- Bien, s'exclame Lockhart quand Drago et Harry sont sur l'estrade. Le jeune Malfoy lancera le sort de désarmement et vous, Potter, vous le bloquerez ainsi.
Lockhart fit des gestes avec sa baguette dans tous les sens, sans prononcer aucune formule avant de lui sourire et de descendre de l'estrade, laissant derrière lui un Harry choqué. Les autres étudiants regardent le Survivant avec un air de pitié en comprenant parfaitement que ce que leur professeur leur a montré ne sert à rien, pendant que les Serpentards explosent de rire, en comprenant la future défaite de Potter.
Ténébris est sidérée par le comportement de leur professeur de DCFM, même elle, n'a pas compris quel sortilège Lockhart voulait qu'Harry utilise. La jeune Dumbledore regarde alors Severus, persuadé quand tant que professeur, il va au moins montrer à Harry un sort de défense de base, mais quand elle voit le sourire carnassier de Severus, elle comprend qu'elle se leurre. Énervée par son comportement, Ténébris fait signe à Harry de se baisser pour l'écouter, ce qu'il fait sous le regard de tous. Immédiatement, Rogue ne sourit plus, conscient que Ténébris va l'aider.
- Harry, le sort de base de défense, commence-t-elle, le plus simple est le sortilège du bouclier "Protego". Il permet de créer un bouclier autour de toi qui arrête la plupart des sortilèges mineurs. Plus le protego est puissant, plus il te recouvrera complètement et arrêtera plusieurs sorts.
Plus personne autour d'elle ne parle, écoutant religieusement ses mots, pendant que les Verts se moquent d'eux, croyant sans doute qu'Harry a peur.
- Mais Ténébris, dit le garçon qui n'arrive pas à cacher son anxiété, je ne connais pas ce sort ! Et même si...
- Harry, écoute-moi ! interrompt la jeune fille en le regardant droit dans les yeux, stoppant Harry qui est envouté par son regard. C'est un sort de base, simple ! Tu dois imaginer qu'un voile te recouvre et arrêtera le sortilège au moment où tu diras "Protego". Il n'y a pas de mouvement de poignée, la formule suffit ! Tu dois juste être bien concentré, savoir ce que tu veux et bien tenir ta baguette. Fais-toi confiance, Harry ! Je suis sûr que tu peux y arriver !
Et c'est cette confiance que Ténébris lui accorde qui fait comprendre à Harry qu'il peut y arriver. Il se redresse sans quitter les yeux de son amie avant de se positionner pour le duel. Aussitôt, les rires cessent, car tous peuvent voir la motivation et la confiance en soi d'Harry. On peut voir Malfoy n'être plus aussi sûr de lui qu'avant, mais pour démoraliser son adversaire, murmure en laissant un coin de ses lèvres se redressé:
- On a peur ?
- Ça te plairait bien, rétorque Harry sans bouger et en serrant plus fort sa baguette.
Malfoy est piqué au vif et se positionne avant que Lockhart commence le décompte, mais comme s'attendait Harry, Malfoy lance le sort avant le "trois". En revanche, ce qui le surprend c'est que le blond n'utilise pas le sort de désarmement.
- Rictusempra
Mais Harry ne se laissa pas démoraliser. Il fait le vide dans sa tête, imaginant une cape le recouvrir entièrement, comme quand il met sa cape d'invisibilité, et crie bien fort:
- Protego !
Le sortilège percute son bouclier qui l'annule. Harry sourit, heureux d'avoir utilisé ce sort et de l'avoir réussit du premier coup, même s'il est parfaitement conscient que si c'était un adulte qui lui avait lancé un sort, le bouclier aurait volé en éclat. Sa maison, ainsi que les Poufsouffles et les Serdaigles l'applaudissent, à l'inverse des Serpentards qui le huent. Harry regarde Ténébris qui lui sourit avec fierté et joie. Il sent dans son ventre des papillons bougeaient, mais il n'a pas le temps d'analyser ce que cela signifie que Malfoy repart à l'attaque en lui lançant d'autres sortilèges.
Harry continue d'utiliser le Protego, utilisant chaque nouvelle occasion pour essayer de le renforcer, sous les cris de Lockhart qui veut qu'ils arrêtent. Le Gryffondor trouve que vu les circonstances, il ne s'en sort pas trop mal.
Jusqu'à ce que le Serpentard fasse apparaitre l'emblème de sa maison, provoquant le silence dans la salle.
Harry ne sait pas quoi faire, car ce n'est pas un sortilège, il ne sait pas si le serpent peut traverser son bouclier ou non, mais il n'a pas le temps de réfléchir qu'il entend Rogue dire :
- Ne bouger pas, Potter, je vais vous en débarrasser...
- Je m'en occupe, interrompt Lockhart en faisant des grands mouvements avec sa cape violette.
Il pointe sa baguette sur le serpent et une explosion retentit. Au lieu de disparaitre, le reptile fut projeté dans les airs et tomba dans un grand bruit un peu plus loin sur la plateforme. Fou de rage, le serpent se tourne vers la personne en face de lui, Justin Flinch-Fletchey, un étudiant Né-Moldu de Poufsouffle qu'Harry a rencontré en Botanique, bien décidé à attaquer. Sans réfléchir, ignorant ce qui le pousse à faire cela, Harry s'écrit :
- "Laisse-le tranquille"
Poussant le serpent à ne pas attaquer et à se tourner vers lui, désormais docile et prêt à lui obéir.
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Quand le serpent apparait sur l'estrade, Ténébris se crispe et regarde instinctivement Severus sur l'estrade, morte de peur. Leur regard se croise et malgré la tension entre eux, Severus fait comprendre à Ténébris de ne surtout pas agir d'un simple geste de la tête. Elle comptait bien obéir aux ordres de son professeur quand elle entend la voix sifflante du serpent en face d'elle, prêt à attaquer un élève qui se trouve près d'elle. Par instinct, provoqué par le sifflement du serpent, Ténébris s'apprête à répondre pour protéger ses camarades quand elle entend Harry siffler à sa place.
Aussitôt, elle en oublie le serpent, ne se concentrant uniquement sur Harry, tellement elle est surprise et ce n'est pas la seule, tous regardent Potter comme s'il allait se transformer en monstre. Sans plus de cérémonie, le serpent est détruit par Severus et Flinch-Fletchey s'enfuit après avoir attaqué verbalement Harry, qui ne semble pas comprendre le problème. Sans se concerter, Hermione, Ron et Ténébris embarquent Harry pour lui expliquer la situation compliquée dans laquelle il se trouve désormais.
Une fois à l'abri des oreilles, Harry apprend ce qu'est le Fourchelangue, le langage des serpents. C'est une capacité très rare et absolument très mal vue dans le monde de la sorcellerie, qui considère ce don comme de la magie noire et la preuve que l'utilisateur est un futur mage noir. Dernier point important qui terrifie Harry, ce don est héréditaire et que la seule lignée connut possédant ce don est celle de Serpentard.
À cet instant, toute l'école est convaincue que Harry Potter est le descendant de Salazar Serpentard et est donc celui qui libère le monstre, attaquant les Né-Moldu. Cela explique au moins pourquoi Flinch-Fletchey s'est enfui. Ténébris se dit qu'elle aurait dû donner plus de livres sur la société Magique pour qu'Harry sache ce qu'il risque, mais pour sa défense, elle n'a jamais imaginé, une seule fois, qu'Harry possédait ce don. Ce qui met Ténébris dans une situation délicate et face à un choix compliqué.
Doit-elle dire la vérité ?
Elle regarde ses amis qui débattent sur le sujet, sans qu'un seul son ne traverse sa bouche. Comment leur dire qu'elle est également une Fourchelangue ? Seuls son père, Severus et Minerva sont au courant de son secret et ils lui ont toujours dit de ne jamais le révéler, car si la vérité se sait… Alors tout serait fini pour elle aux yeux de la communauté.
Mais elle peut bien leur dire à eux. Non ?
Ténébris détourne les yeux, regardant la fenêtre qui montre la neige tomber en ce début du mois de décembre, n'osant pas les affronter du regard. Elle voudrait tellement leur dire, mais pourraient-ils la comprendre ? Si elle dit qu'elle est Fourchelangue, ils vont lui demander comment cela se fait-il. Harry n'a prévenu personne, car il ignorait tout de son don, mais elle ? Elle devra tout leur raconter et leur avouer que ce n'est pas Harry, le descendant de Serpentard.
C'est elle.
Et cela elle ne peut pas leur dire, car Ténébris ne veut pas voir de la peur dans leur regard. S'ils apprennent la vérité, ils risquent de la rejeter et elle ne le supporterait pas.
Après tout, elle n'a pas ouvert la chambre, elle en est certaine ! Ce n'est pas elle qui a libéré le monstre !
Pourtant… Pourtant le doute s'insinue lentement en elle. Depuis plusieurs semaines maintenant, elle fait ce même rêve lugubre et sinistre. Et si… Et si ce sont des souvenirs qui remontent à la surface ? Et si sans le savoir, elle allait dans la chambre des Secrets et libérait le monstre ? Non c'est impossible !
Elle n'a rien contre les Nés Moldus… Cela ne peut pas être elle !
Malgré ses certitudes, le doute persiste et continue à grandir en elle. Ténébris préfère se taire complètement pour éviter de perdre ses amis.
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Le lendemain du club de duel, Harry s'isole après avoir entendu des Poufsouffles convaincus qu'il est le descendant de Serpentard. Il se trouvait en étude avec ses amis, mais il n'arrivait pas à se concentrer, encore moins après les paroles des jaunes. Il est sorti pour éviter cette ambiance obscure qui le suit partout où il va. Depuis hier, Ron et Hermione le suivent constamment pour lui montrer qu'ils ne croient absolument pas en cette histoire d'héritier. Pour eux, Harry n'est pas le coupable des attaques malgré son don. Cela le rassure et lui fait énormément de bien, mais pourtant, le comportement de Ténébris l'intrique beaucoup plus. Elle reste près de lui et comme Ron et Hermione, elle ne croit pas à cette histoire, mais elle est pâle et effrayée. Ténébris ne sourit plus et est tout le temps sur le qui-vive comme si quelqu'un allait surgir et annoncer quelque chose de choquant.
Harry veut comprendre, mais Ténébris se ferme comme une huitre quand on aborde le sujet. Sa phrase préférée est même devenue : « Tout va bien, c'est juste le stress ».
Cela chagrine Harry que Ténébris refuse de se confier à lui, mais il ne peut pas lui en vouloir puisqu'il fait de même avec les Dursley. Et puis, s'il est vraiment le descendant de Serpentard et qu'il ouvre bien la chambre, elle doit être tellement déçue d'être amie avec la mauvaise personne.
Cette simple idée glace le sang d'Harry qui accélère le pas pour retourner dans sa salle commune. Il avait eu l'idée de chercher Justin pour lui parler, lui expliquer qu'il avait arrêté le serpent pour le protéger, mais désormais, la seule chose qu'il veut, s'est être seul, loin des regards, terrifier des gens.
C'est sans compter quand le chemin, Harry rentre dans un couloir sombre, où toutes les torches ont été éteintes par le vent de la tempête qui souffle dehors, ce qui le fait trébucher sur quelque chose qu'il n'avait pas vu. En se redressant, il regarde ce qui la fait tomber quand Harry pose ses yeux sur Justin Finch-Fletchley, étaler au sol, le corps raide et froid, le visage figé dans une expression de peur et juste au-dessus de lui, se trouve Nick Quasi-Sans-Tête qui a perdu sa couleur grise, immobile et à l'horizontale avec la même stupeur sur son visage que Justin. Harry comprend tout de suite qu'ils sont tous les deux pétrifiés.
Dès lors, Harry se dit que quelqu'un lui en veut. Il se relève en catastrophe, regarde autour de lui pour trouver un indice, quelque chose, mais ne voit que des araignées à la queue leu leu, fuyant le château à la hâte par une fenêtre. Le balafré n'a pas le temps de se retourner pour chercher de l'aide que sa directrice de maison apparait derrière lui avec Ténébris. Devant les regards horrifiés des deux femmes, Harry comprend tout de suite quelle scène il doit offrir.
- Pro…Professeur, ce… ce n'est pas moi ! s'exclame-t-il en regardant les 2 pétrifiés. Je vous jure ! Je les ai trouvés comme ça et …
- Je suis désolée Potter, mais cela ne relève plus de ma compétence, répond le professeur d'une voix tendue et inquiète en lançant un regard de pitié à Harry.
Ténébris regarde les deux personnes pétrifiées puis Harry avant de regarder de nouveau les pétrifier et Harry se souvient soudainement d'avoir déjà vu ce regard sur son visage. C'est le même qu'elle avait face à Quirell quand il a essayé de les tuer sur ordre de Voldemort ; de la peur.
Ténébris a peur.
Et pour la première fois, Harry se demande si ce n'est pas à cause de lui qu'elle a peur et cette simple pensée, lui donne la nausée.
- Suivez-moi Potter, je vais vous conduire chez le directeur. Ténébris quant à toi…
- Je viens ! interrompt la jeune fille. Je dois parler avec papa, dit-elle sans détourner le regard des 2 pétrifié.
Harry ne dit rien, tellement il se sent déconnecter de la vie autour de lui maintenant qu'il pense que Ténébris a peur de lui. La seule chose dont il st sûr, c'est qu'il sent que quelque chose d'important se passe entre les 2 femmes et qu'il est exclu de cette conversation silencieuse. La directrice adjointe pousse un soupir et dit :
- Très bien. Suivez-moi tous les deux.
Elle se retourne et Ténébris la suit sans attendre Harry qui doit courir pour les rattraper.
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Harry suit les deux femmes dans un labyrinthe de couloirs où il n'est jamais allé. Le garçon se dit qu'il devrait beaucoup plus explorer le château pour ne plus avoir l'impression d'être perdu, mais une pensée lui vient en tête : peut-être qu'il est en train de vivre ses dernières minutes dans l'école après ce qui vient de se passer. À cette idée, Harry ne fait plus attention à ce qui se passe autour de lui jusqu'à ce qu'ils arrivent devant une statue de Griffon et que le professeur de métamorphose parle distinctement:
- Sorbet citron.
La statue bouge sur elle-même et un escalier apparait. Harry reste planté là, émerveillé et intrigué par cette ouverture. Ténébris lui prend doucement la main et l'oblige à monter les escaliers en silence, laissant le professeur de Métamorphose derrière eux. Après la montée, ils arrivent devant une porte en chêne aux reflets chatoyants, avec un heurtoir de cuivre en forme de Griffon. Ténébris ne prend pas la peine de frapper et ouvre directement, entrainant à sa suite le garçon qui a compris où ils se trouvent.
C'est la première fois que Harry entre dans le bureau du directeur. Il observe ce qu'il y a autour de lui et remarque immédiatement le nombre d'objets présents. Entre les portraits, les outils, ustensiles magiques qui sont à droite et à gauche, Harry ne sait pas où poser son regard, mais s'il n'avait pas aussi peur de se faire renvoyer, il prendrait beaucoup de plaisir à explorer cet endroit. Jusqu'à ce qu'il voit le Choixpeau sur une étagère.
Immédiatement, Harry s'avance vers lui sans se poser de questions, en oubliant que Ténébris est là. Désormais en face de lui, Harry ouvre la bouche et demande d'une voix incertaine:
- Est-ce que je suis dans la bonne maison ?
Ténébris écarquille les yeux, surprise d'entendre la peur dans la voix d'Harry, mais surtout, elle ne comprend pas sa question, jusqu'à ce qu'elle assimile qu'elle ne lui est pas adressée. Le Choixpeau fait apparaitre une bouche et parle à haute voix :
- Il est vrai que le choix a été difficile, jeune Harry. Mais je maintiens ce que j'ai dit l'année dernière, tu aurais eu parfaitement ta place chez les Serpentard.
Face à cette révélation, Ténébris est sidérée. Ainsi donc, Harry aurait pu aller chez les Verts, tout comme elle. Elle comprend mieux ce qu'il a voulu dire chez les Waesley cet été, quand il lui a annoncé que le Choixpeau prend en compte leur avis. Il a sans doute demandé au choixpeau de ne pas l'envoyer à Serpentard.
- Tu te trompes ! s'exclame Harry d'une voix forte. Je suis à ma place parmi les lions !
- Peut-être Harry, mais une personne n'a pas d'affinité uniquement qu'avec une maison. Prends ton ami Granger. J'ai hésité entre les Gryffondors et les Serdaigle. Au final, elle est allée chez les lions même si c'est un intellect, il y avait bien plus de courage et de force d'esprit qui était à exploiter. Chose qu'elle n'aurait pu faire uniquement chez les Gryffondors, mais nous sommes tous les trois d'accord qu'elle aurait fait quand même des merveilles à Serdaigle.
Aucun des deux jeunes ne peut contredire ses paroles, conscient qu'Hermione est passée à peu d'êtres chez les aigles.
- Alors pourquoi tu ne m'as pas envoyé à Serpentard ? demande Harry d'une voix brisée qui a désormais besoin d'être rassurée, de savoir que c'était le bon choix.
- Car tu oublies l'essentiel, murmure le Choixpeau.
Ce sont les dernières paroles de l'entité avant qu'il ne replonge dans le sommeil, provoquant le silence dans la pièce. Ténébris ne sait pas quoi dire pour réconforter Harry, alors qu'elle se sent elle-même mal face à toute cette situation. Mal de se dire que Harry subit tout cela et qu'il se remet en question à cause d'elle. Si elle disait la vérité, il ne souffrirait pas de cette situation, mais d'un autre côté, elle n'est pas non plus très surprise de savoir qu'il aurait eu sa place dans la maison de son ancêtre.
Quand elle s'apprête à ouvrir la bouche et dire toute la vérité, une douce mélodie se fait entendre autour d'eux qui apaise immédiatement son esprit. Ils tournent tous les deux leur tête pour s'apercevoir que le Phoenix du directeur est là et les observe.
- Salut Fumseck, dit Ténébris avec un doux sourire qui va vers lui pour le caresser.
Harry s'approche lentement du perchoir et se met à côté de Ténébris.
- Il est magnifique, murmure-t-il en le fixant
- Mais c'est la fin pour lui.
Quand Ténébris fait cette déclaration cruelle d'une voix neutre, l'oiseau disparait dans une tempête de flammes ! Il ne reste que des cendres au bout de quelques secondes qui paraissent des heures pour le jeune garçon qui fait un pas en arrière de surprise.
- Qu'est-ce que… non ! s'exclame Harry.
Il s'avance de nouveau et tend la main vers les cendres comme pour faire quelque chose, n'importe quoi
- Non Harry ! Calme-toi, intervient Ténébris en arrêtant son bras.
- Que je me calme ? Mais Fumseck, il… il est…
- Mort.
Cette voix, c'est celle d'Albus qui les regarde de l'autre côté du bureau, avec un sourire indulgent. Il vient de sortir de ses appartements privés quand il a vu les deux jeunes au moment où Fumseck s'enflammait.
- Professeur Dumbledore, votre Phoenix…
- Ah oui, Fumseck, dit Albus en s'asseyant. Je suis déçu que tu l'aies vu le jour de sa combustion, mais il n'allait pas très bien depuis quelque temps. Sauf que vois-tu Harry, la particularité des Phoenix, c'est qu'il renaisse de leurs cendres.
Albus observe le perchoir en disant ces mots et quand sa phrase est finie, on voit une tête apparaitre dans le tas de cendres. Une tête d'un oisillon qui regarde le monde autour de lui.
- Les Phœnix sont immortels Harry, explique Ténébris en ne quittant pas des yeux le spectacle en face d'elle.
- Oui les Phoenix sont des créatures magiques fascinantes, reprend le directeur qui prend plaisir à regarder le comportement des 2 enfants. Ils reviennent à la vie, peuvent porter des charges très lourdes et leurs larmes ont la particularité de pouvoir guérir n'importe quelle blessure.
À ce moment, la porte s'ouvre en grand pour laisser passer le garde-chasse, ce qui fait sursauter Ténébris et Harry.
- Ce n'est pas Harry, monsieur le directeur ! Ce n'est pas possible. Je suis prêt à jurer devant le ministre lui-même que Harry est …
- Innocent, Hagrid, répond Dumbledore coupant ainsi le géant.
Ténébris, Harry et Hagrid regardent le vieil homme, surpris de cette réponse tranquille.
- Je sais que Harry est innocent.
- Ha… Dans ce cas-là, monsieur le directeur… je vais... je vais attendre dehors.
Rougissant furieusement, Hagrid sort rapidement du bureau
- Vous ne me croyez pas coupable ? demande Harry plein d'espoir
- Non Harry, je ne pense pas que tu veux faire du mal à tes autres camarades de classe, mais cependant...
Albus se redresse et pose ses coudes sur la table
- Est-ce qu'il y a quelque chose qui te tracasse et dont tu voudrais me parler ?
Immédiatement, Ténébris comprend que son père teste Harry, même si elle ne sait pas pourquoi. Son instinct lui souffle que c'est important, mais elle ne voit pas quoi et ignore qu'elle est la bonne réponse. Toute de suite, elle se rappelle la voix dans les couloirs qui veut tuer, mais aussi du Polynectar qui se trouve dans les toilettes des filles, uniquement des choses que son père ignore et qu'il est en droit de savoir. Sauf que cela ne la concerne pas uniquement, elle et Ténébris ne peuvent pas prendre la décision seule, qui plus est, ce ne serait pas la première fois qu'elle ne lui dit rien. Elle laisse Harry répondre qui décide de ne rien révéler. Son père accepte le silence du jeune homme, même si elle a l'impression qu'il est conscient qu'il lui cache quelque chose.
- Bien Harry, dans ce cas, veux-tu bien rejoindre Hagrid et retourner dans ta salle commune ?
- Oui, bien sûr professeur, dit Harry avant de se rendre compte que la demande de congé ne s'applique qu'à lui. Mais et Ténébris ?
- Je te retrouve dans la salle commune Harry, je dois parler à mon père, répond Ténébris en lui souriant.
Harry ne dit rien et sort du bureau, mais quand la porte est sur le point de se fermer, il regarde une dernière fois le bureau. Et ce qu'il voit ne lui plait pas, il n'aime pas voir le visage de Ténébris si dur.
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Le silence s'installe dans le bureau dès que la porte se ferme. Ténébris n'ose pas prendre la parole ni regarder son père. C'est donc Albus qui commence.
- Je sais pourquoi tu es là, Ténébris.
En disant cela, il se lève pour prendre dans sa main le petit corps du Phoenix pour le mettre sur son bureau, en face d'eux et la regarde.
- Tu sais ? demande-t-elle qui sent son cœur battre plus rapidement. Alors, réponds à ma question.
Ténébris se met face à son père et pose le regard sur Fumseck, n'arrivant pas à le regarder en face.
- Est-ce que c'est moi ? Est-ce qu'il y a la moindre chance que ce soit moi, depuis le début ?
Elle a peur de la réponse, mais elle a besoin de savoir, cette réponse hante ses rêves et l'empêche de se concentrer en classe. Elle sent les doigts de son père se poser sous son menton et lui relever la tête, l'obligeant à le regarder, croisant l'iris bleu et l'iris rouge. Ce que Albus voit dans les yeux de Ténébris lui fait mal au cœur, car il sait la vérité.
- Non Ténébris. Tu n'es responsable de rien.
- Alors qui ? Qui a bien pu ouvrir la chambre ? demande Ténébris presque en criant, tellement elle a besoin d'une réponse pour être apaisée.
- Je ne sais pas Ténébris, annonce Albus qui se rend compte que c'est malheureusement de plus en plus facile de mentir à sa fille.
- Mais tu as bien une idée pour affirmer que ce n'est pas moi !
- Juste des suppositions, dit-il en restant le plus vague possible.
Albus s'assoit et croise les doigts. Il ne peut pas lui dire ce qu'il sait, ce serait trop dangereux, mais surtout, elle doit comprendre par elle-même la situation pour qu'elle devienne plus forte. Ténébris doit apprendre avec Harry la vérité qui se cache derrière le mystère de la chambre des Secrets.
La jeune fille ne s'assoit pas et observe son père comme si la réponse était inscrite sur son visage. C'est dans ces moments qu'elle trouve que Albus fait vraiment son âge. Savoir que son père est convaincu que ce n'est pas elle la rassure, mais cela l'énerve d'autant plus qu'il ne veut pas lui dire qui il soupçonne. Elle est sûre qu'il sait très bien qui est derrière ces attaques et le fait qu'il ne lui dise pas et ne fasse rien, l'alarme plus qu'autre chose. Il sait des choses, mais ne dit rien, préférant garder ses secrets pour lui. Malheureusement, Ténébris sait très bien qui si son père ne veut rien lui dire alors elle n'arrivera pas à le faire parler. Il y a également un autre point qui l'inquiète et qu'elle n'a pas encore pu aborder depuis qu'elle est revenue de ses vacances chez les Weasley.
- Que sais-tu de la vie de Harry chez ses moldus ? demande-t-elle, sans réussir à cacher sa colère dans sa voix.
Albus relève la tête, surpris par le changement soudain de discussion et Ténébris le fixe, attendant une réponse.
- Je sais où il habite et qu'il est en sécurité, annonce Albus, très évasif
- En sécurité contre qui ? Question Ténébris avec un ton de plus en plus dur.
Albus fronce les sourcils, ne comprenant pas la question, mais répond honnêtement.
- Contre Voldemort bien sûr.
- Et qui protège Harry des moldus ?
- Je ne comprends pas Ténébris, dit Albus qui fait taire sa conscience
Immédiatement, ses muscles se contractent, l'obligeant à respirer un grand coup pour garder son calme. Cela ne sert à rien de s'énerver contre son père, elle le sait.
- Tu savais que ses moldus ont mis des barreaux à sa fenêtre ? demande-t-elle provocante, en posant ses mains sur la table.
- Voyons Ténébris, c'est ridi…
- C'est Ron et Harry qui me l'ont dit alors ne me dit pas que c'est ridicule ! interrompt-elle en tapant son poing contre la table faisant trembler le bureau et en secouant l'oisillon.
Voilà, elle s'est énervée. C'est incroyable à quel point elle perd son calme quand il s'agit de Harry. Dumbledore fronce les sourcils, il n'aime pas ce qu'il entend, mais il n'a pas le choix. La sécurité de Harry est plus importante que tout et puis il refuse de croire que la sœur de Lily puisse faire quelque chose contre Harry.
- Je suis sûr qu'il y a un malentendu, annonce Albus en essayant d'être le plus convaincant possible.
- Ah oui ? dit Ténébris en levant un sourcil. Tu veux dire que tu aurais été capable de mettre des barreaux à ma chambre ?
Cette question provoque un silence dans la pièce, interrompu de temps en temps par les piailleries de Fumseck. La jeune fille sait très bien que jamais il n'aurait fait cela et elle vient de le coincer.
- Ténébris, je ne peux rien faire, souffle Albus. Tu me donnes plus de pouvoirs que je n'en ai.
- C'est toi qui l'as déposé là-bas, non ? dit Ténébris en le pointant du doigt. Tu peux donc leur retirer la garde.
- Ce n'est pas possible Ténébris
- Pourquoi ? demande la jeune fille en se redressant et en croisant les bras.
- Je ne peux pas te dire, murmure le directeur en fuyant son regard.
Cette phrase, ce qu'elle représente, ce sont les mensonges et les cachotteries qu'Albus Dumbledore lui fait depuis des années. Elle est peut-être encore jeune, mais elle n'est pas stupide, Ténébris sait très bien que son père lui cache des choses. C'est pour cela qu'elle n'a pas trop hésité à rien lui dire concernant cette histoire de voix. Ce qu'elle ignore pour l'instant, c'est que ses mensonges et tromperies briseront la confiance qu'elle a pour lui dans le futur.
- Si tu n'as plus rien à me dire Ténébris…
Elle ne se le fait pas dire deux fois et s'en va. Bien décidée à avoir un jour le fin mot de cette histoire.
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!
La neige tombe rapidement sur l'école depuis le début des vacances de Noël qui recouvrent tout le château et ses alentours. Ténébris vient de passer la matinée avec son père pour ouvrir ses cadeaux, avant de rejoindre ses amis pour qu'ils ouvrent les leurs tous ensemble où fut offert, livre, sucrerie, pull (des Weasley) et autres. Désormais, les quatre amis sont dans les toilettes des filles du deuxième étage. Sachant que la potion sera prête pendant cette période et que Malfoy reste, les Gryffondors sont restés à l'école pour agir.
- Donc si je résume, dit Ron d'un ton sceptique, Harry et moi devons piéger Crabbe et Goyle avec ces gâteaux qui vont les endormir, prendre des cheveux et revenir ici pour boire la potion. Pendant que vous les filles, vous restez sagement là ?
- Tu as tout compris Ron, dit Ténébris dans un sourire malicieux
- C'est injuste, s'exclame le roux
- Ron, nous avons déjà les mèches de cheveux Ténébris et moi.
- Oui Hermione, mais comment vous avez fait ?
Ténébris et Hermione se sourient
- Ténébris a envoyé Pansy Parkinson et Millicent Bulstrode à l'infirmerie ce matin, commence la brune d'un ton tranquille
- Et Hermione a pu récupérer des cheveux sur leur robe pendant que l'infirmière leur donner des tenues plus… appropriées, termine Ténébris qui se retient de rire.
- J'ai peur de demander, mais… qu'est-ce que tu leur as fait Ténébris ? demande Harry intrigué
- Crois-moi Harry, vaut mieux pas le savoir, suggère la jeune fille d'un ton mystérieuse. La seule chose qu'on est sûr, c'est qu'elles ne sont pas prêtes de sortir de l'infirmerie.
- Maintenant ouste les garçons et allez chercher ses cheveux, annonce Hermione en leur faisant signe de partir.
Harry et Ron sortent en ronchonnant, bien décidés à récupérer les cheveux des Serpentards. Ténébris et Hermione se retrouvent toutes seules et Hermione en profite pour demander, hésitant sur la façon de poser sa question.
- Ténébris, je… je voulais savoir si tout va bien ?
La jeune fille regarde son amie brune, intriguée.
- Bien sûr, Hermione, pourquoi ?
- Je… je trouve que tu as le sommeil bien agité, dit-elle en se triturant les mains, sans la regarder.
Hermione ne veut pas lui dire, mais elle est inquiète. Elle a découvert que son amie a un secret, mais elle ne veut pas l'obliger à le lui révéler, comprenant qu'il est difficile à porter.
- Ténébris, reprend Hermione en laissant son courage parler, je veux que tu saches que tu peux tout me dire. Tu es mon amie.
Ténébris lui sourit et répond tranquillement.
- Je sais Hermione, je sais. Ne t'inquiète pas.
Ténébris voudrait lui dire la vérité, elle a failli le faire avec Harry dans le bureau de son père, mais… c'est trop dangereux. Alors jusqu'à ce qu'elle découvre ce que son père lui cache, elle va garder le secret, pour se protéger, mais aussi pour éviter tout problème à Ron, Hermione et Harry. Aucune des 2 filles n'osent reprendre la parole, restant silencieuse, jusqu'à ce que les garçons arrivent.
Il est désormais temps que le plan commence.
Ténébris sort 4 verres de son sac qu'elle tend à ses amis, où chacun dépose les mèches de cheveux, avant qu'Hermione ne mette une cuillère de Polynectard dans chaque verre. Ensemble et en même temps, ils boivent la potion avant que Ron et Hermione ne se précipitent aux toilettes pour vomir. Harry et Ténébris restent devant le robinet, à regarder l'autre changer. Harry devient Goyle et Ténébris en Pansy Parkinson,
- C'est tellement..., commence Harry qui est troublé de voir Parkinson
- Bizarre, termine Ténébris qui n'aime pas voir Goyle en face d'elle.
- Ça à fonctionner, s'exclame une voix qui s'approche d'eux.
En tournant la tête, ils voient Ron désormais en Crabbe qui s'admire devant la glace, tout en dénigrant ce nouveau corps.
- Tu arrives, Hermione ? demande Ron en se plaçant devant la porte des toilettes.
- Finalement... je crois que je ne vais pas vous accompagner, dit une petite voix aiguë. Allez-y sans moi.
- Enfin Hermione, on sait que Milicent Bultrode est très laide, mais personne ne saura que c'est toi...
- Je crois que c'est mieux. Dépêchez-vous ! Vous perdez du temps !
Déconcertés, les 3 amis se regardent avant qu'Harry demande:
- Hermione, tu n'es pas malade ?
- Non, non, je ...
Mais la jeune fille ne peut pas finir sa phrase et à la place, Harry, Ron et Ténébris entendent un bruit bizarre comme ci Hermione vomissait, mais que c'était autre chose qui sorte.
- Hermione ! s'exclament les 3 Gryffondors.
- Tu es malade ! dit Harry
- Sors, il faut qu'on t'emmène à l'infirmerie, reprends Ténébris.
- On peut annuler, annonce Ron
- Non ! hurle Hermione. C'est maintenant ou jamais qu'on peut coincer Malfoy.
Leur amie a raison, mais ils ne veulent pas la laisser. C'est Ténébris qui trouve un compromis.
- Harry, Ron, vous poursuivez la mission. Moi je reste ici m'occuper d'Hermione!
- Tu es sûr ? demande Harry
- Oui! Maintenant, partez.
Harry regarde sa montre et comprend qu'ils ont déjà perdu 10 minutes, sans plus attendre, il prend le bras de Ron et l'entraine à l'extérieur, faisant confiance à Ténébris pour régler le problème. Désormais seule, Ténébris arrive à convaincre Hermione de sortir et découvre la véritable raison du refus de son amie de sortir. Hermione n'avait pas ramassé des cheveux de Bulstrode sur la robe de cette dernière, mais des poils de chat, la transformant en Chatte-humaine et les bruits qu'ils entendaient, c'était Hermione qui recrachait des boules de poils. Illico, elles vont à l'infirmerie en prenant garde de n'être vues par personne et Ténébris invente une histoire sur un sort qui a mal tourné pour expliquer la raison de l'apparence d'Hermione. Madame Pomfresh annonce après un diagnostic qu'il lui faudra au moins jusqu'à la fin des vacances avant qu'Hermione ne reprenne sa véritable apparence. Moins d'une heure plus tard, les garçons arrivent, de nouveau eux-mêmes, et Ténébris leur explique pour Hermione avant que les garçons ne lui disent ce qu'ils ont découvert : Drago Malfoy n'est pas le descendant de Salazar Serpentard, mais que la chambre des Secrets a été ouverte, il y a presque 50 ans.
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- Les cours ont repris et Hermione va enfin sortir de l'infirmerie, dit Harry qui se trouve dans un couloir, accompagné par Ténébris et Ron
- La pauvre, souffle Ténébris, heureusement qu'on avait beaucoup de travail scolaire pendant les vacances à faire, cela a pu détourner son attention de sa … situation
- Ouais, mais ce n'est pas toi, Ténébris, qui a dû faire des allers-retours entre l'infirmerie et la bibliothèque pour que madame est toute la documentation qu'elle avait besoin, ronchonne le roux
- Oui Ron, tu as été un preux chevalier servant, s'exclame la jeune fille d'une voix faussement admiratif
Harry et Ténébris rigolent à cette boutade, mais Ron s'arrête brusquement et regarde par terre
- Ron ? Qu'est-ce que tu fais ? Tu n'es pas vexé ?
- Bien sûr que non Ténébris, mais regarder par terre. Je crois que Mimi a encore inondé les toilettes.
Ron pointe du doigt le sol et en effet, il y a de l'eau dans tout le couloir qui mène à l'antre du fantôme.
- Oh ce n'est pas vrai, dit Harry qui a un mauvais pressentiment.
Les trois amis foncent vers les toilettes du deuxième étage et se précipitent sur les lavabos pour fermer les robinets qui sont tous ouverts, provoquant cette immense inondation. Une fois l'eau arrêter et que Ténébris l'ai fait disparaitre, Harry cherche du regard Mimi avant de la trouver assise sur une porte de toilette, et de se diriger vers elle. Immédiatement, il lui demande pourquoi c'était inondé.
- Ce n'est pas moi qui ai fait cela ! Je ne peux pas toucher les robinets, s'exclame Mimi d'une voix criarde tout en pleurant. En plus, on m'a jeté un livre en pleine figure.
- Un livre ? Mais Mimi, cela ne peut pas te faire mal, cela te traverse, dit Ron.
Il n'aurait pas dû dire ces mots, car l'esprit s'approche de lui pour lui crier dessus avant de s'en aller dans les cuvettes des toilettes
- Ron, tu n'as vraiment aucun tact, dit Ténébris en le regardant et en croisant les bras
- Mais enfin Téné, c'est la vérité !
Pendant que Ron et Ténébris se chamaillent, Harry voit le fameux livre au sol et le ramasse. La première chose qui le surprend est devoir que le livre n'est pas gorgé d'eau puis il l'ouvre et découvre qu'il n'y a rien d'écrit à par un nom sur la couverture : Tom Jedusor.
- Regardez, dit Harry en s'avançant vers ses amis et de leur montrer le bouquin.
Ron et Ténébris arrêtent de parler et regardent le livre. Quand Ténébris voit le nom inscrit, elle pose sa main sur sa tête, souffrant d'un coup d'un mal de tête.
- Ténébris, ça va ? demande Harry, inquiet de sa réaction.
- Oui oui, c'est juste que… ce nom me dit quelque chose, mais je ne sais plus où je l'ai entendu, dit Ténébris qui malgré ses efforts, n'arrive pas à cacher sa souffrance dans sa voix.
Ron prend le livre des mains d'Harry pour le regarder dans tous les sens, avant de dire :
- Je me demande surtout pourquoi on a voulu se débarrasser de ce livre.
- Bonne question, dit Harry qui n'arrive pas à détourner son regard du livre.
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Très vite, ils racontent leur découverte à Hermione qui, avec l'aide de Ténébris, n'a rien trouvé d'étrange sur ce livre, mais surtout, impossible de retrouver le propriétaire du journal. Cette histoire reste au point mort pendant plusieurs jours et depuis, Ténébris trouve Harry de plus en plus bizarre. Il ne quitte pas le livre, l'ayant toujours sur lui, il se comporte comme s'il était toujours sur ses gardes et cherche toujours le moyen d'avoir la cabane d'Hagrid dans son visuelle. Ténébris en parle à ses deux autres amis qui trouvent également que Harry a changé. Un soir, quand la salle commune est quasiment vide, ils sont assis sur les fauteuils et les trois rouges confrontent leur ami pour avoir des explications.
C'est là qu'il leur dit la vérité.
Harry a découvert que le propriétaire du journal, Tom Jedusor, était préfet en chef de Poudlard, il y a 50 ans. Mais que plus important encore, le journal est vivant. Tom a pu lui parler et Harry a demandé des explications sur la chambre des secrets puisqu'il était préfet lors de l'ouverture de la chambre. Tom a montré à Harry un souvenir dans lequel il surprend un jeune Rubeus Hagrid avec une créature, accusée d'être le monstre de la Chambre des Secrets et d'avoir causé la mort d'une élève. Rubeus Hagrid a été renvoyé de Poudlard suite à cette affaire, mais Dumbledore a réussi à le maintenir dans l'école en tant que garde de chasse.
- Mais c'est… commence Ron
- Impossible, termine Ténébris en secouant la tête. Je connais Hagrid depuis que je suis bébé ! Jamais il n'aurait fait cela, il ne ferait jamais de mal à une mouche, alors tuer quelqu'un ? Bon d'accord, il a une grande passion pour les créatures géantes et monstrueuses, mais il les cache et fait tout pour les dresser !
- Je suis d'accord Ténébris, ce n'est pas le genre de Hagrid, mais je n'arrête pas de me demander pourquoi Tom m'a montré cette scène, dit Harry en regardant le feu de la cheminée.
- Pour que tu doutes de lui Harry, dit Hermione d'un ton convaincu. Je refuse de croire un journal dont on ignore tout et qui remet en doute Hagrid !
- Je suis d'accord avec Hermione, dit Ténébris pendant que Ron reste silencieux. Le mieux est d'aller voir Hagrid et lui demander des explications.
Harry est rassuré. Il avait peur que ses amis puissent douter du garde-chasse, car à ses yeux, Hagrid est la personne qui lui a fait découvrir le monde magique et il aurait l'impression d'être trahi.
- Mais oui les filles, allons-y, s'exclame Ron. Allons le voir pour lui dire, au fait, Hagrid par hasard, c'est vous qui avez ouvert la chambre des Secrets il y a 50 ans et l'avez réouverte depuis ? Vous pensez qu'il va le prendre comment ?
Les filles regardent Ron et comprennent où il veut en venir. C'est vrai que dit comme cela… Ron reprend en proposant autre chose.
- On ne va rien dire pour l'instant, on va attendre de voir ce qui se passe. Tout est calme pour l'instant, avec un peu de chance, les profs auront fait ce qu'il faut.
Ne voyant pas ce qu'ils pourraient faire d'autre sans alarmer Hagrid, ils suivent le plan de Ron et ne font rien. Cinq jours plus tard, le dortoir des garçons est mis à sac et le journal est volé.
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Les Gryffondors cherchent des raisons pour lesquelles le journal a pu être volé. Une conclusion met tout le monde d'accord, le voleur ne voulait pas que les informations que le livre possède leur soient révélées. Ils essayent de trouver qui a bien pu voler le manuscrit au sein de leur maison puisque seul un ou une Gryffondor peut entrer dans les dortoirs. Mais leur recherche reste infructueuse.
Le temps continue de s'écouler sans trace du journal ni nouvelle attaque, permettant aux étudiants de reprendre le cours normal de leurs études.
Sauf pour Ténébris.
Elle a toujours ses « cauchemars » qui reviennent la hanter quasiment chaque soir. Désormais, elle est convaincue qu'il s'agit de la chambre des secrets, mais elle continue de ne rien dire à personne. Après tout, si les agressions se sont arrêtées, cela ne sert à rien d'inquiéter qui que ce soit.
Malheureusement, c'est le calme avant la tempête.
Lors du week-end qui suit, le vol du journal, un match de Quidditch, opposant Gryffondors aux Poufsouffle a lieu. Ce match est attendu par tous les joueurs de Gryffondors qui se sont entrainés non stop pendant plusieurs semaines et ils sont désormais conscients qu'ils n'ont jamais eu d'aussi bonne chance de gagner la coupe.
Harry rejoint son équipe dans le vestiaire, après avoir laissé derrière lui ses amis, pour écouter le traditionnel discours de leur capitaine. Au moment où Harry et le reste de l'équipe vont entrer dans le stade, leur directrice de maison les arrête avec derrière elle, Ron et Ténébris, qui ne savent pas pourquoi ils sont là.
- Professeurs McGonagall ? demande Dubois, surpris de voir sa directrice de maison, loin des gradins des professeurs.
- Le match est annulé, dit McGonagall d'une voix sèche. Vous retournez tous dans la salle commune.
Un brouhaha de protestation se fait tout de suite entendre et que la femme fait rapidement taire d'une simple phrase bien claquante. Sauf qu'avant qu'Harry n'est le temps de suivre ses camarades, se demandant ce qui a pu provoquer l'annulation du match, il entend le professeur dire :
- Potter venait avec moi ainsi que Miss Dumbledore et monsieur Weasley.
Sans avoir le temps de poser de question, ils suivent la directrice adjointe, presque en courant derrière elle. Harry se rapproche de Ron et Ténébris et demande en chuchotant :
- Où est Hermione ?
- Je ne sais pas, murmure Ron. Ténébris a de nouveau entendu "la voix" qui voulait tuer et elle a soudainement voulait passer à la bibliothèque avant de venir au match et devait nous rejoindre après.
Ténébris était déjà inquiète d'avoir entendu "la voix", mais ne voyant pas Hermione revenir, elle avait un mauvais pressentiment et quand Minerva est venu les chercher en annonçant l'annulation du match, Ténébris se demander encore plus où se trouver la brune. La réponse leur est vite apportée quand ils arrivent devant l'infirmerie.
Hermione s'y trouve, allonger dans un lit, pétrifié, la main en l'air.
Quand ils voient leur amie allongée dans le lit, immobile, ils se précipitent et commencent à poser plein de questions aux 2 adultes présents.
- Calmez-vous jeunes gens, dit McGonagall en essayant d'être rassurante. Nous ignorons ce qui s'est passé. Miss Granger a été retrouvée près de la bibliothèque avec ce miroir dans les mains. Pouvez-vous m'expliquer pourquoi ?
- Nous l'ignorons professeur. Hermione ne nous a rien dit, répond Ténébris.
Le professeur de Métamorphose leur pose d'autres questions, mais voit vite que cela ne sert à rien. Elle les laisse tranquilles, soupirant en sortant, sentant le poids des années sur elle. La première année de Ténébris en tant qu'étudiante n'aurait pas pu mal se passer.
Une fois la porte refermée derrière McGonagall, Ténébris s'effondre par terre et commence à pleurer. Harry et Ron la regardent consternés par cette explosion de tristesse, ne comprenant pas ce qui se passe. Ils commencent même à ressentir le pouvoir de Ténébris sortir d'elle et se propager dans l'infirmerie. Harry se rapproche et lui dit calmement :
- Ne t'en fait pas Téné, Hermione va vite revenir à la normale, dit-il en pensant que c'est de voir son amie qui la met dans cet état. Ne t'inquiète pas.
Il pose sa main sur son épaule pour la rassurer, mais il sent sa magie prendre de l'ampleur autour de lui, l'écrasant presque.
- C'est ma faute Harry, tout est de ma faute, murmure Ténébris entre deux sanglots.
- Mais non Téné, ce n'est pas toi qui as demandé à ce que Hermione soit pétrifiée, tout va …
- C'est moi qui ouvre la chambre ! dit Ténébris en hurlant et en continuant de pleurer plus fort
Harry et Ron restent stupéfaits devant cette annonce et la regardent, ne comprenant pas comment elle a pu en arriver à cette conclusion. Ténébris s'explique enfin, mais sans les regarder.
- Je… Je fais des rêves depuis septembre. Je rêve de... de la chambre.
- D'accord Ténébris, dit Ron d'une voix calme en s'approchant également comme s'il parlait à un animal blessé. Mais cela ne veut pas dire que tu …
- « Je parle Fourchelangue »
Ron sursaute, ne s'attendant pas à entendre un sifflement, et Harry fronce les sourcils.
- Tu.. tu parles Fourchelangue ? Montre-nous !
- Harry, elle vient de le faire, répond Ron qui est devenu blanc.
- Quoi ? dit Harry surpris. Mais non ! Ténébris a juste dit qu'elle parlait Fourchelangue.
- Pour un Fourchelangue, explique Ron en regardant son ami, quand il entend une phrase en Fourchelangue, c'est comme si on lui parlait dans sa langue maternelle. Tu n'entends pas la différence, mais moi si. Et elle vient de parler Fourchelangue.
Désormais conscient de cela, Harry se reconcentre sur son amie qui est désormais repliée sur elle-même et reste silencieuse.
- Mais, pourquoi tu ne nous as rien dit ? questionne Harry voulant des réponses.
La jeune fille lève les yeux vers eux pour la première fois.
- J'étais terrifiée Harry. Je.. Je suis une descendante de Serpentard, annonce-t-elle.
Voyant le choc dans les regards de ses amis, elle poursuit.
- Je le sais depuis que je suis toute petite, mais seuls Minerva, Severus et papa sont au courant. Au début des agressions, je pensais que c'était impossible que cela puisse être moi puisque j'ignore où se trouve la chambre. Mais désormais, je ne suis sûr de rien. Je n'ai jamais voulu cela, encore moins blesser Hermione, je vous le jure ! Je ne vous ai rien dit, car j'aurais été obligé de vous dire que Salazar est mon ancêtre et j'avais peur que vous m'abandonniez.
Ténébris recommence à pleurer et cache son visage dans ses mains. Maintenant, elle va perdre Harry et Ron, ils vont la dénoncer au ministre et elle va tout perdre. Mais c'est normal, c'est un monstre après tout ce qu'elle a fait et elle ne peut pas leur en vouloir. Le froid la glace jusqu'au moment où elle sent des bras la serrer et qu'elle ressent des traces de la magie de Harry qui veut inconsciemment la calmer. Elle reste immobile, surprise par ce geste, attendant.
- Ténébris, réponds à mes questions, murmure Harry qui est contre sa tête. Est-ce que tu te souviens de ce que tu as fait ?
- N…non
- Est-ce que tu te souviens d'une seule attaque où tu étais présente ?
- Non
- Tu ne vois que la chambre dans tes rêves ?
- Oui
Plus Harry lui poser de question, plus c'est simple pour elle d'y répondre.
- Alors je refuse de croire que c'est toi qui ouvres la chambre.
- Mais enfin Harry, je suis… commence Ténébris ne comprenant pas pourquoi Harry ne voit pas la logique dans ses mots, avant de me faire interrompre par ce dernier.
- Oui, tu es la descendante de Serpentard, mais cela ne veut rien dire ! s'exclame Harry d'un ton sans appel.
Il se décale d'elle et la regarde droit dans les yeux. Ténébris est comme aspirée par ses yeux si verts qui semblent s'enflammer. Dans son regard, aucune trace de haine ou de colère, seulement une conviction inflexible.
- Je refuse de croire que tu es pu faire cela, encore moins à Hermione alors que vous vous entendez si bien toutes les deux. Temps que je n'aie pas une preuve formelle que tu es responsable de cela, je refuse de croire une chose pareille. Tu es innocente Ténébris et je le prouverais !
Harry crie presque ces mots en la regardant et le cœur de Ténébris rate un battement. Elle n'a pas le temps de rétorquer que Ron est au côté du brun et annonce :
- Harry a raison, Téné.
Elle tourne son regard vers Ron et regarde les deux garçons désormais face à elle, réalisant qu'ils ne vont pas l'abandonner. Mieux, ils pensent qu'elle est innocente et si elle doutait encore de leur amitié envers elle, tous ses doutes sont balayés.
Malgré tout, il faut plusieurs minutes à Ténébris avant de réussir à se calmer. Une fois cela fait, ils s'installent autour de Hermione même si Harry garde toujours un œil sur Ténébris. Il sait très bien ce que cela fait d'être rongé pendant toute l'année scolaire sur la possibilité d'être la personne qui réveille le monstre, l'ayant vécu, mais la grande différence, c'est que pour le coup, elle avait toutes les raisons d'y croire. Sauf que désormais, elle ne portera pas ce poids seule. C'est en se disant cela, que le brun prend sa décision.
- Je pense qu'il est temps, annonce Harry en regardant Hermione.
- De quoi ? demande Ron, confus
- D'aller voir Hagrid, répond-il catégorique. Il est temps d'avoir les réponses à nos questions et lui seul peut nous les donner.
- Il y a aussi mon père qui doit avoir les réponses, murmure Ténébris en regardant Harry. Lui aussi est convaincu que je ne suis pas celle qui ouvre la chambre et il était là, il y a 50 ans. Je suis sûr qu'il a sa petite idée.
- Vous ne trouvez pas cela bizarre d'ailleurs ? demande Ron en mettant ses doigts sous son menton pour réfléchir
- Qu'est-ce qui le serait ? demande Harry
- Je veux dire qu'on ne garde pas un mec qui est reconnu coupable dans le lieu de ses supposés crimes, non ? Je pense que Dumbledore a toujours su qui était le véritable coupable, mais n'avez aucune preuve et ne voulait pas qu'un innocent ne possède plus rien. Donc je rejoins Téné, le Directeur sait qui est le coupable, mais ne fait ou ne peut rien faire. Cependant, je ne pense pas que cela servirait à quelque chose d'aller le voir. S'il y avait la moindre preuve, il en aurait déjà parlé au ministère et cette histoire serait déjà réglée.
Ténébris et Harry regardent Ron avec un air très sérieux sur le visage.
- Bah quoi ? demande Ron, gêné par leurs regards.
- C'est juste qu'on a pu observer tes talents de stratèges l'année dernière, mais tu as aussi un bon instinct de déduction Ron, dit Harry content de voir que même si le roux n'est pas une flèche dans le travail scolaire, il a d'autre atout qui le rendre incroyable
Le roux a désormais la peau de la même couleur que ses cheveux et il reprend, toujours gêné, en bafouillant.
- Oui… sans doute.
Pour ne pas aggraver sa gêne, Ténébris dit:
- J'en avais plus en moins conclu la même chose, même si dans mon cas, c'est surtout parce que je connais papa, mais tu as raison, il ne nous dira rien. Autant aller voir Hagrid.
- Et Hermione ? s'exclame Ron en pensant à la brune
- Voyons Ron, elle n'ira nulle part, dit Harry. Et puis quand elle se réveillera à l'aide des Mandragores, j'ai envie qu'elle sache que le problème est résolu et que son agresseur est derrière les barreaux.
Ils se lèvent tous les trois en direction de la tour des Gryffondors pour aller chercher la cape d'invisibilité, avant d'aller vers la cabane du garde-chasse. Une fois dans la salle commune, ils apprennent que les Directeurs de maison ont fait une annonce : toutes les classes seront accompagnées d'un professeur pour rejoindre le cours suivant, que le couvre-feu est plus tôt et surtout, que si le coupable n'est pas rapidement trouvé, Poudlrad risque de fermer. Cette dernière déclaration met un coup au moral des 3 Gryffondors qui sont encore plus déterminés à avoir les réponses à leurs questions.
Ils ne mettent pas longtemps pour arriver à la hutte et encore moins longtemps pour obliger le géant à parler. Malheureusement, la chance les abandonne très vite. Au moment, où Hagrid va parler, on toque à la porte. Il s'agit d'Albus Dumbledore et le ministre de la Magie Cornelius Fudge qui viennent chercher Hagrid pour l'emmener à Azkaban malgré les protestations d'Albus. Les trois enfants, qui sont sous la cape, sont scandalisés par cette annonce. Si près du but… mais les mauvaises nouvelles s'enchaînent avec l'arrivée de Lucius Malefoy qui annonce le renvoi du directeur par ordre du conseil d'administration. Là, Ténébris a failli sortir de dessous la cape et jeter un sort à l'aristocrate. Les deux garçons ont dû la retenir par les bras pour qu'elle ne dévoile pas leur présence. Heureusement, Hagrid s'exprime pour elle.
- Si vous retirez Albus de Poudlard la prochaine fois, il y aura un mort !
- Voyons Hagrid. Si le conseil d'administration souhaite que je parte alors je le ferais. Ma seule inquiétude se tourne plus tôt vers ma fille. Cornelius ?
- Hum, oui, oui, bien sûr, votre fille. Eh bien, elle n'a pas fait de vague depuis le début d'année et a un comportement exemplaire. Je suppose qu'elle peut rester ici et que les autres professeurs prendront soin d'elle.
- Parfait Cornélius, il faudra quand même le lui annoncer, dit Albus dans un sourire forcé. J'ai bien peur de ne pas pouvoir le faire moi-même.
- Pourquoi cela Albus ? demande le ministre qui sut à grosses gouttes à l'idée de devoir parler à Ténébris.
- Eh bien, je ne voudrais pas faire attendre la décision du conseil. Je suis sûr que vous pourrez le lui annoncer Cornelius.
- Eh bien, heu oui, je suppose, répond le nommé pas très confiant.
- Parfait, mais avant de partir, Lucius, je souhaite ajouter ceci, à Poudlard, une aide sera toujours apportée à ceux qui la demandent.
En disant ces paroles, il tourne son regard vers les trois jeunes sous la cape et Ténébris comprend alors qu'il les voit.
- C'est très sage, dit Lucius d'un ton méprisant avant de sortir suivi par Albus.
- Nous devons également y aller Hagrid, annonce le ministre qui éponge son front avec un mouchoir.
- Je tiens juste à rajouter que qui compte cherche la vérité, devra suivre les araignées. Et il ne faudra pas oublier de nourrir Crockedure.
Ils sortent tous les deux dans la nuit, laissant les trois enfants derrière eux.
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Je profite de la fin de ce chapitre pour rappeler quelques petits points, suite à des commentaires que j'ai pu lire, qui me semblent importants. Je reconnais sans honte être une débutante dans l'écriture de fanfiction, étant même ma toute première que je poste et je prends volontiers des conseils et des remarques constructives. Par exemple, j'ai pris un correcteur d'orthographe pour écrire ce chapitre dans l'espoir qu'il y aura moins de fautes et que cela soit plus agréable à lire. Je suis également consciente que mon résumé n'annonce pas qu'il y aura une partie dans le « passé » et dans le « présent », car il n'y a pas assez de place pour l'écrire et que je voulais également laisser un peu de surprise. Toutefois, j'ai prévenu dans le chapitre 24 qu'on attaquait la deuxième partie pour expliquer l'histoire d'Harry et Ténébris et que cela prendrait presque 40 chapitres. J'ai fait le choix de raconter leurs histoires au complet, comprenant que cela peut perturber ou être dérangeant, mais c'est une décision que j'ai prise, car en intégrant un nouveau personnage, je voulais que vous ayez toutes les informations sur elle. C'est pour cela que je passe rapidement sur certains sujets des livres et films et m'attarde sur d'autres. Comptant faire presque 70 chapitres, il est logique que les informations sur mes personnages arrivent aux fils des chapitres et que tout ne soit pas révélé dès le début, sinon mon choix de vous raconter leurs histoires ne sert à rien. Je peux comprendre que cela soit long ou dérangeant, car on peut commencer à oublier certaines choses qui se sont déroulées avant, mais je ne reviendrais pas sur cela, sinon mon histoire ne sert à rien. C'est pourquoi je rappelle aux lecteurs qui n'aiment pas ma façon de faire qu'ils ne sont pas obligés de la lire.
