Bonjour à tous, l'histoire d'Harry Potter ne m'appartient pas, créer par JK Rowling, seule un
personnage vient de mon imagination. Je suis désolée pour les fautes d'orthographes.
Chapitre 23 : Enquête pour la vérité
Le petit groupe de Serpentards et de Gryffondors s'était mis d'accord pour aller voir le Professeur Dumbledore le lendemain même de leur discussion. Pendant ce laps de temps, Severus et Regulus ont continué à éviter au maximum les deux Américains de peur de se trahir et de leur maitre la puce à l'oreille sur leur propre trahison contre le Lord.
A la fin des cours de la journée, chacun des 2 groupes s'assurent de rejoindre le bureau du Directeur séparément, en s'assurant de ne pas être suivis. Ils ont convenu de se retrouver à 17h devant la gargouille et de ne pas trainer devant pour éviter toute rencontre malheureuse. Heureusement, vu que Lily est une Préfète en chef, elle connait le mot de passe pour que la gargouille les laisse passer. C'est dans une ambiance tendue que les élèves grimpent l'escalier pour arriver devant la porte du bureau du directeur de l'école Poudlard. Chacun se jette un coup d'oeil à son voisin avant que James frappe à la porte et l'ouvre quand il entend une voix lui dire "entrée" et il faut bien l'admettre, Albus Dumbledore est plus que surpris de voir ces élèves devant lui de leur propre volonté (c'est déjà arrivé qu'il convoque les Maraudeurs et Severus ensemble pour les punir). Au point où le mage se sent obligé de demander, installé dans son fauteuil :
- Eh bien, que me vaut la visite d'élèves de Gryffondors et de Serpentards, alors que je ne vous ai pas convoqués ? Cela doit être un sujet d'une importance capitale pour que vous, messieurs Potter, Lupin, Black et Petitgrow soient présents avec monsieur Rogue.
James se mord la lèvre, comprenant le sous-entendu du directeur, qui est plus que légitime. Surtout que désormais face au sorcier, James se rend compte qu'ils se sont mis d'accord pour venir voir le Professeur mais ils n'ont pas réfléchi à comment amener le sujet. C'est Lily qui prend son courage à deux mains et décide de commencer, elle inspire et souffle un bon coup avant de commencer :
- Professeur Dumbledore, nous sommes là pour parler d'un sujet important qui a permis… une trêve entre nos maisons.
- Vous avez toute mon attention Miss Evans, dit Dumbledore avec un sourire aimable et ses yeux bleus pétillants, curieux de découvrir la suite.
- Voilà… Nous sommes là pour vous parler des élèves Vladiar et Coriate
Le sourire bienveillant se fige en entendant ces paroles. Albus observe plus attentivement ses élèves et la première impression qu'il a, c'est qu'ils ont tous un air inquiet mais très déterminés. Surtout les deux Verts et Argents qui sont les plus proches des 2 nommés, ce qui est très étonnant au vu de leur lien d'amitié. Il hausse un sourcil et s'adresse aux Serpentards pour être sûr d'avoir tout compris:
- Vous vous êtes alliés aux Gryffondors et faites la paix avec les Maraudeurs pour me parler de vos amis ?
- Oui monsieur le Directeur, répondent-ils en cœur
- Il doit y avoir une excellente raison pour que vous agissiez ainsi, dit Albus qui continu de les observer en mettant ses coudes sur le bureau et sa tête sur ses mains
- En effet, Professeur mais avant de poursuivre, nous voulons vous demander quelque chose.
- Quoi donc, mon enfant ?
Le surnom que Dumbledore ne fait pas plaisir à Severus mais il l'ignore et poursuit :
- Nous voulons un serment inviolable que vous ne nous ferez rien, à Regulus et à moi-même, que tout ce qui sera dit dans cette pièce ne nous portera pas préjudice et que si besoin il y a, vous nous protégerez.
Tout le monde est surpris par cette demande mais ils ne devraient pas être étonné, selon Severus car a bien y réfléchi, ils vont révéler qu'ils sont des aspirants Mangemorts. Si cela s'apprend, que Regulus et lui ont trahi le Lord, ils vont être traqués et mourront, ils ont bien plus à perdre que les Gryffondors qui ont déjà annoncé qu'ils se battront contre le Mage Noir. Autant se protéger et s'assurer que leur nouveau « Protecteur » ne puisse pas les trahir également.
Les Gryffondors ne disent rien, comprenant cette demande même si pour eux, c'est ridicule. Pour eux, jamais Albus Dumbledore ne les trahirait. Pour le Directeur, ses mots font augmenter ses alarmes dans sa tête car il est conscient que pour deux Serpentards, l'un d'une Noble et Ancienne famille de Sang Pur et l'autre un génie en potion, lui demandent une telle chose, c'est qu'ils doivent se sentir en danger, même en sa présence. Ce qui ne l'aide pas à le rassurer. Désormais, Dumbledore fixe les 2 Serpentards avec la plus grande attention.
- Vous vous rendez compte Messieurs, ce que représente une telle demande ?
- Nous en sommes conscients, Professeur, répond Regulus sans lâcher des yeux ceux du Directeur.
Après tout, un serment inviolable, comme son nom l'indique, ne peut être violé. Si Dumbledore fait un tel serment et le rompt, il mourra immédiatement. Mais pour Albus, ce n'est pas le plus important.
- Je refuse de prêter ce serment.
Et avant que qui compte prenne la parole, se doutant des réactions, il ajoute en levant la main devant lui :
- Pas parce que je ne veux pas prendre le risque de le briser. Si vous me demandez cela, c'est qu'il doit y avoir une excellente raison et je suis conscient que des personnes telle que vous, ne prendrez pas ce serment à la légère. Je refuse car aucune personne dans cette pièce, à part moi, ne peut réaliser un tel serment. Pour faire un serment inviolable, nous aurions besoin d'un enchanteur qui exécute le sortilège et cela demande une puissance magique que vous n'avez pas. Il faudrait que cela soit moi-même qui le lance mais l'enchanteur ne peut pas faire partie du pacte.
C'est vrai, aucun d'eux n'avaient pensé à cela. En théorie, tout le monde peut réaliser un serment inviolable mais la vérité, c'est que plus le contenu du serment est important, plus la magie employer devra être important. Le directeur a tout de suite compris que faire le serment de protéger 2 vies et de ne jamais les trahir demandera une trop grande quantité de magie pour eux.
- Donc voici ce que je vous propose, reprend Albus après un silence de réfection
Dumbledore prend sa baguette qui se trouve dans ses manches de sorcier. En regardant droit dans les yeux les 2 Serpentards cote à cote, il la lève et dit :
- Moi, Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore, jure sur ma magie que je ne ferais rien à Regulus Arcturus Black et à Severus Tobias Rogue. Que tout ce qui sera dit dans cette pièce ne vous portera pas préjudice et que si besoin, je ferais mon maximum pour vous protégez. Ainsi la magie en est témoin.
Une aura dorée est sortie de la baguette et a entouré le bras du Professeur avant de disparaitre, scellant ainsi le serment magique. Ce sortilège est moins puissant qu'un serment inviolable mais suffira au vu des circonstances car si le Professeur ne tient pas parole alors il perdra sa magie et tous le savent.
Pour toute personne qui ne connait pas un minimum Albus, on pourrait croire que c'est un acte stupide et irréfléchi. Absolument pas, Albus se doute de pourquoi ils ont fait une telle demande et la comprend. Qui plus est, ce sont ses élèves et il fera toujours tout pour les protéger. Alors faire un tel serment ne le dérange pas vraiment. Le directeur range sa baguette avant de reprendre la parole :
- Maintenant que ceci est fait, peut être pourriez-vous m'éclairer sur ce que vous avez à me révéler sur Monsieur Vladiar et Miss Coriate ?
De nouveau, c'est Lily qui lui répond mais on sent qu'elle est mal à l'aise :
- Nous avons fait certaines découvertes sur eux et... et nous pensons qu'ils ont énormément de secret.
- Développez Miss Evans
Et c'est là qu'elle lui raconte tout, aider par les autres. Elle lui explique enfin les raisons cachées derrière l'attaque qu'elle a subie, il y a plusieurs mois. Pourquoi elle n'en a pas parlé plus tôt et annonce qu'avant de venir, James l'a libéré de son propre sortilège "Lingua obstructionu" pour qu'elle puisse s'expliquer. Regulus enchaine en parlant de la « crise » qu'ils ont assisté, à quel point Harry et Ténébris ont eu mal à leur cicatrice en forme d'éclair qui saignait. Les Maraudeurs continuent en parlant de ce qu'ils ont vu dans les couloirs, la « crise » qu'ils ont observé, le sortilège que Coriate a également utilisé sur eux pour ne pas qu'ils parlent, leur début de conclusion sur la possibilité qu'ils étaient des Mangemorts et qu'ils participent aux Raids. Severus reprend la parole pour développer pourquoi selon eux, les deux nouveaux n'ont pas participé aux raids : d'abord car ils n'avaient jamais vu le Lord avant et que certains Raids se sont déroulés en pleine journée, tout le monde auraient remarqué leur absence. Il révèle alors leur propre secret, Regulus et lui-même sont des aspirants Mangemorts. Ils parlent des réunions, révèlent les noms des autres étudiants, leur première rencontre avec le Lord et la mission de Vladiar et Coriate. Les deux Serpentard expriment leur volonté de ne pas suivre un monstre et qu'ils ont compris leurs erreurs en rappelant discrètement au directeur le discours qu'il a fait après les attaques contre les Né-Moldus. Ils terminent leur histoire en disant tout de même qu'ils ne veulent pas que Harry et Ténébris soient en danger et qu'ils veulent les aider. James conclut en parlant également de la salle Sur Demande et pense que les nouveaux ont beaucoup de secrets et des connaissances qu'ils ne devraient pas avoir sur Poudlard pour des nouveaux.
Dumbledore est resté silencieux pendant toute la durée des explications, enregistrant tous les éléments essentiels et essayant de faire des liens avec ce qu'il a lui-même découvert. Il doit quand même l'avouer, ces jeunes ont fait un travail de déduction formidable. A la fin, il ne peut s'empêcher de demander :
- Très bien, j'ai quand même une question à vous poser. Comment en êtes-vous arrivés à vous allier et à échanger ses informations entre vous ?
- A cause de cela, répond Remus.
Il met sur la table son bracelet, suivit par tous les autres pour poser leur bijoux côte à côte. Dumbledore les observe mais ne comprend pas le lien. Il lève les yeux, attendant une explication qui lui ai donné par Sirius :
- James, Remus, Lily et moi avons reçu respectivement un bracelet d'un anonyme qui nous a seulement envoyé un mot disant : « En espérant qu'il te porte bonheur et qu'il te guide même dans les moments les plus sombres de ta vie. Que cet objet te rappelle que c'est dans les instants les plus noirs qu'on découvre sur qui on peut réellement compter ». Le mot nous a interloqué. C'était forcément une personne qui ne nous voulait pas de mal pour nous écrire cela. Ce qui nous a intrigué également, c'est la forme de l'animal dessiné sur chacun des bracelets. Ce n'est que plus tard qu'on a appris que c'est la forme de nos Patronus (Sirius ne dit pas aussi que c'est leur forme d'animagus). Même si on suppose qu'ils l'ont compris à cause de notre blague mais les détails sont trop proches de la réalité pour les avoir seulement devinés. Comment cet anonyme peut savoir cela alors que nous même l'ignorons avant de l'avoir vu pour la première fois lors d'un cours ? Autre chose bizarre, Peter n'a, quant à lui, rien reçu. Pourquoi ? On a laissé tomber le sujet, jusqu'à ce que Lily voit que Rogue et Regulus ont également un bracelet chacun.
Il laisse la parole à son frère :
- C'est là qu'on a commencé à parler. On a demandé mutuellement des explications. Ils ignoraient qui leur avait envoyé et nous, nous les avions reçus comme cadeau de Noël de la part de Harry et Ténébris. Coïncidence ? On a bien dû se rendre à l'évidence que non. Mais alors pourquoi avoir envoyé un bracelet à Evans et à trois des Maraudeurs avec une lettre de mise en garde ? C'est de là qu'on a échangé nos informations et qu'on s'est rendus compte qu'au final, on ne sait rien d'eux et qu'ils sont entourés de beaucoup plus de secrets et de mystères qu'on pensait.
Dumbledore se repose sur le dossier de son siège pour mieux réfléchir. Avec tout ce qu'on vient de lui dire, Albus se demande si ce n'est pas les deux nouveaux qui sont à l'origine de l'explosion de magie qu'il a ressentie en début d'année. Il n'a pas de preuve et leur niveau de magie ne leur permet pas de faire cela mais comme vient de dire le plus jeune des Blacks, beaucoup de secrets et de mystères les entourent. A partir de là, il est possible qu'ils aient menti sur leur véritable capacité quand il les a rencontré au mois d'aout et tout au long de l'année. Il se demande également s'il ne devrait pas parler de ses propres découvertes à ses étudiants. A prêt tout, ils sont en droit de savoir que leurs « amis » leur ont caché plus que ce qu'ils ne croient...
Il souffle un bon coup pour remettre ses idées au clair quand il se rencontre de la faute qu'il a fait. Avant de se lancer dans ses propres explications, il se fusille lui-même de son manque de politesse.
- Avant toute chose, j'aurais dû vous proposer de vous assoir depuis le début.
En disant ces mots, il invoque des chaises pour qu'ils puissent tous s'assoir. Surpris, les étudiants s'exécutent. Albus fait également apparaitre du thé pour qu'ils puissent s'hydrater après ce long récit.
- Bien, je pense que maintenant, c'est à moi de vous révéler ce que j'ai découvert.
Ils lèvent tous leur tête de leur tasse de thé, ne s'attendant pas à ce que le Directeur partage des informations avec eux. Ils pensaient que le Professeur allait les remercier, les mettre dehors et régler tout cela lui-même ou qu'il ne les croit tout simplement pas et qu'ils devraient batailler pour avoir le droit d'avoir des nouvelles. Apparemment, ils se sont trompés.
- J'ai fait des recherches sur Harry Vladiar et Ténébris Coriate après mettre rendu compte qu'ils pourraient être des sympathisants de Voldemort. Avec l'aide d'un Gobelin et quelques lettres adressaient aux Lords Coriate et Vladiar, il s'est révélé qu'ils ne font pas partis de leurs lignées
- Co…comment ça ? interroge Regulus ne voulant pas comprendre ce qu'insinue Dumbledore.
Albus fixe son regard sur les deux Verts et répond d'une voix claire et sans appel :
- Coriate et Vladiar ne sont pas leur vrai nom, ils ne font pas partis de ces familles. Ils ont menti sur leurs origines.
Incroyable ! Personne ne s'attendait à une telle révélation. Le premier sentiment que Regulus et Severus ressentent est celui de la trahison puis de la colère pour s'être faits manipuler.
- Vous savez qui ils sont vraiment ? demande Severus d'une voix dure.
- Non, je l'ignore. Malgré mes recherches, je n'ai rien trouvé.
- Comment avez-vous pu les accepter ? rugit Regulus qui perd pour la première fois son masque de Sang pur, ne comprenant pas comment Dumbledore a pu se faire avoir.
- C'est vrai, Professeur. Il existe plusieurs moyens de savoir si ce qu'ils disaient sur leur identité était vrai, continue Sirius, énervé.
- Le problème c'est que toutes les preuves que j'ai eues sur leur fausse identité sont ce qu'il y a de plus vrai.
- Je ne comprends pas, Professeur, demande Lily, confuse
- Voyez-vous Miss Evans, lors de notre rencontre, ils m'ont donné l'arbre généalogique de leur famille où s'inscrit leur prénom. Celui-ci ne peut être falsifié. De plus, si vous allez au ministère de la magie américaine et que vous demandez s'il existe un acte de naissance aux noms de Ténébris Coriate et de Harry Vladiar, eh bien, vous serez surprise de savoir qu'ils s'y trouvent. C'est une magie extrêmement puissante et ne peut être trafiquée de quelque manière possible.
- Dans ce cas, comment pouvez-vous être sûr qu'ils mentent ? Les Lords refusent peut-être de l'avouer puisqu'ils croyaient qu'ils étaient Cracmol, annonce Severus, voulant trouver une explication logique et être sûr que ses amis ne lui ont pas menti. Peut-être ne veulent ils avoir aucun rapport avec eux.
- Malheureusement, Monsieur Rogue, cela ne colle pas avec l'histoire que vos camarades m'ont racontée. Ils soutiennent que leurs familles veulent renouer les liens avec eux. Mais quand je leur ai demandé s'ils ont des enfants du nom de Harry et Ténébris, ils ont réfuté. Avouez que ce n'est pas le bon comportement. De plus, pour appuyer leurs mots, ils m'ont envoyé chacun, leur arbre généalogique qui ne montre aucun des deux enfants. J'ai donc eu, entre mes mains, quatre arbres généalogiques. Deux qui sont vrais et deux qui ont été créés de toute pièce, alors que tout le monde croyait que cela est impossible. C'est également pour cela que je pense qu'ils n'ont pas révélé leur véritable puissance magique et qu'ils se jouent de nous depuis le début.
Toutes les personnes présentes réfléchissent aux révélations du directeur. C'est Peter qui relance la conversation en parlant pour la première fois, d'une voix inquiète et pleurnicharde :
- Qu'allons-nous faire Professeur ?
- Cela semble logique, Petitgrow, dit Regulus d'un ton froid. Nous allons les confronter et leur tirer la vérité, nous même.
- Même si je comprends pourquoi, il est hors de question que je vous laisse faire cela.
- Mais Professeur…
Albus lève à nouveau la main pour demander le silence. Regulus n'est pas assez stupide pour contrarier le Directeur.
- Je souhaite moi aussi connaitre la vérité mais je ne peux laisser mes élèves prendre de tels risques.
- Les risques nous les avons déjà pris Monsieur, réplique Sirius.
- Et je pense que nous sommes en droit d'être présents quand vous leur parlerez, rajoute James.
Dumbledore ne peut leur donner tort, il aurait n'aurait pas eu toute ses informations sans eux. Qui plus est, il connait assez bien ces jeunes gens pour savoir qu'ils iront voir les deux usurpateurs sans lui s'il refuse. Autant ne pas prendre de risque et que les révélations se fassent dans un cadre sécurisé.
- Très bien, souffle-t-il, mais j'impose des conditions non négociables.
Les étudiants hochent la tête attendant les consignes.
- D'abord, cette confrontation se passera dans mon bureau avec moi. De plus, cela se fera ce week end et vous devrez obéir à tous mes ordres, quels qu'ils soient. Je vous demande donc de patienter encore deux jours et de ne rien changer dans votre comportement. Est-ce clair ?
- Oui Professeur, répondent les élèves, heureux de savoir qu'ils auront le fin mot de cette histoire.
Mais très vite, Lily fait une demande personnelle:
- Professeur, pouvons-nous leur parler, quand nous serons dans votre bureau, en premier ?
- Pourquoi souhaitez-vous cela, Miss Evans ? Demande Albus, curieux
- Je veux leur donner une chance de s'expliquer en les mettant au pied du mur, sans leur dire qu'on sait pour leur fausse identité, seulement avec les informations qu'on vous a révélées. Et si, ils continuent de nier malgré les preuves alors nous vous laisserons leur dire pour vos découvertes.
- Je comprends votre demande, Miss Evans et je l'accepte. Mais si cela devient dangereux, j'interviendrais immédiatement
- D'accord Professeur.
Avec un signe de tête, Dumbledore les congédie. Il sait que cela peut être risqué de laisser ces jeunes parler en premiers mais il comprend leur besoin d'agir. Il sait maintenant au moins qui sont les futurs Mangemorts dans l'école et va pouvoir mettre en place des sécurités. Maintenant, tout ce qu'il peut faire, c'est espéré sincèrement que sa rencontre avec les deux usurpateurs sera productive.
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La veille du week end, après le repas du soir, Harry et Ténébris utilisent la carte des Maraudeurs et la cape d'invisibilité pour rejoindre la forêt interdite. Cela fait deux semaines qu'ils ont envoyé des demandes de rencontres aux différentes créatures de la forêt ainsi qu'aux Gobelins. Ils ont utilisé une très vieille méthode que Mort leur a appris pour tous les convoquer, même s'ils ne sont pas sûr de tous les rallier à eux, ils seront au moins sûr qu'ils seront tous présents, curieux de savoir qui a bien pu envoyer une telle missive.
Les deux voyageurs s'enfoncent dans la forêt et enlèvent la cape d'invisibilité, une fois qu'ils sont sûr d'être trop loin pour être vu par les fenêtres du château. Ils ont donné rendez-vous dans une clairière près d'un cours d'eau, dans la partie la plus sombre et éloigné de la forêt. Ils s'assurent ainsi de diminuer au maximum tout risque de rencontrer d'autres étudiants. Les arbres cachent la lumière de la lune, qui est un beau croissant cette nuit. Le vent froid fait danser les feuilles et amène un son mystérieux à leur oreille. Le terrain est plat mais il faut faire attention aux racines qui sortent de terre. Ils ont tous les deux décidés qu'ils montreront leur aura pour appuyer leurs dires pendant cette réunion mais Harry a insisté pour qu'on leur révèle également toute la vérité. Ténébris a refusé et pour faire un compromis, ils diront qu'ils viennent du futur, parleront de certains évènements, annonceront que leurs noms de famille sont des emprunts mais c'est tout. En espérant que cela suffise à avoir leur confiance.
Les arbres commencent à s'écarter pour faire place à un grand espace vert et un cours d'eau et quand ils arrivent, toutes les personnes invitées sont déjà présentes. Il y a les représentant des Acromantuls, Aragog et deux autres araignées géantes, la bête apprivoisée par Hagrid, celle également qui a voulu les manger lors de leur 2ème année.
Harry voit également des Centaures. Il reconnait Bane qu'ils ont déjà rencontré et espère que leur relation sera moins tumultueuse. Il y a également des sirènes. Peu de gens le savent mais le Lac Noir qui se trouve dans l'enceinte du château est considéré comme une prolongation de la forêt interdite. Ténébris tenait donc à les inviter également. Heureusement, les sirènes ont la particularité d'utiliser la magie pour les transporter en dehors de l'eau dans une sphère protectrice.
Plus surprenant encore, il y a des Licornes et des Sombrals. Ces animaux ne peuvent pas parler mais ils comprennent ce qui se passe autour d'eux. Ils ne pourront pas s'exprimer comme les autres créatures mais ils sont capables de se faire comprendre autrement. Ils peuvent également compter sur la présence de quelques créatures mineures, moins dangereuses comme les Pitiponk, Kappa, Lutin de Cornouaille et Strangulot.
Cela peut paraitre dérisoire vu le nombre et pourtant, si toutes ces créatures s'allient à eux, jamais la défense de Poudlard ne pourra être meilleure. Enfin, les derniers êtres magiques sont les Gobelins, pour que Harry et Ténébris soient d'une certaine manière protégée si leur fausse identité était révélée.
Tous ces individus se retournèrent pour fixer les derniers arrivés.
- Je n'ose y croire, hurlent une Acrumantule en claquant les mâchoires. Des humains ! Des humains ont osé nous convoquer comme de sages animaux domestiques.
Les choses commencent magnifiquement bien dit donc, se dit Ténébris à elle-même. Harry prend la parole pour essayer de calmer les choses, même si ce n'est pas son fort :
- Je comprends que vous soyez surpris mais…
- Tu comprends, espèce de bipède malodorant ? demande une sirène avec hargne. Laisse-nous rire! Vous êtes des enfants qui ne se rendent pas compte de ce qu'ils ont fait !
- Nous pourrions vous écraser avec nos sabots dès maintenant pour vous faire payer votre imprudence, continue Bane en se cabrant.
- Oui, oui, écrase les pour voir si leur cervelle est aussi grande que leur stupidité, trépigne d'impatience un Pitiponk.
On entend les Lutins de Cornouaille ricaner, heureux par cette image.
- Je préfère pouvoir les manger. Mes enfants et moi-même n'avons pas manger de chair fraiche depuis longtemps, explique Aragog.
- Que c'est répugnant, intervient un Gobelin qui doit être un adjoint du chef des Gobelins.
- Que viens-tu de dire, Gobelin ? lance méchamment une autre araignée.
- Aucun de vous sait faire preuve d'intelligence pour manger ces êtres avariés, répond le même Gobelin
- C'est toi qui oses dire cela, nains ! Mieux vaut être moins intelligent que de se prosterner devant les sorciers ! dit un Centaure.
Les Gobelins voient rouge en entendant ces mots, eux qui on en horreur les Sorciers mais ils n'ont pas le temps de répliqué.
- Et c'est toi qui dis cela, canasson ? Vous qui avez pactisé avec les Directeurs de cette école pour venir vivre ici après avoir perdu vos terres ?
Cette fois, c'est un Kappa qui parle, avec le soutien des sirènes qui hochent la tête.
- Comment osez-vous, créatures des eaux ? Vous, vous habitez constamment près des humains !
Et c'est ainsi qu'une magnifique cacophonie commence. Toutes les créatures se lancent des injures aux visages. Seules les Sombrals et les licornes restent tranquilles et observent la scène, visiblement, elles semblent attendre quelque chose. Avant que les individus n'en viennent aux mains, pattes, griffes, nageoires ou toute autre extrémité dangereuse de leur corps pour se battre, Ténébris décide de prendre les choses en mains
- Silence ! hurle-t-elle aux créatures, qui s'interrompent pour l'observer.
Ils la fixent tous avant d'éclatent de rire. Apparemment, ils trouvent cela ridicule qu'une simple humaine leur parle.
Oh, Ténébris va prendre un plaisir monstre avec ce qui va suivre.
- Vous pouvez rigoler autant que vous voulez, mais ne vous rendez pas ridicule, réplique-t-elle, sachant qu'ils ne vont pas aimer
Le silence lui répond, ainsi que des regards meurtriers. Ténébris sourit et s'approche du cercle qu'ils ont formé pour se mettre bien au milieu, en évidence.
- Comment oses-tu, petite…
- J'ose car aucun de vous n'est assez puissant pour me faire peur.
Un peu d'égocentrisme ne fera pas de mal car il est temps que la partie débute.
- Nous vous avons fait venir pour une bonne raison et ce n'est certainement pas pour vous voir vous battre. Et avant qu'un seul d'entre vous ne se plaigne, si vous êtes là c'est sans doute par curiosité puisque c'est une magie ancestrale que nous avons utilisée pour vous convoquer. Magie oubliée par les sorciers, ne voulez-vous donc pas savoir comment nous savons qu'elle existe ?
Cette question empêche les créatures les plus violentes de revenir à l'attaque puisqu'il n'y a que de la vérité dans ces mots. Ces êtres magiques tendent l'oreille et observent plus attentivement les humains. Ténébris ne bouge pas et les laisse l'analyser, sachant que pour l'instant, ils ne trouveront rien de particulier. Une fois, qu'elle pense que c'est assez, elle reprend la parole :
- Bien, je m'appelle Ténébris et voici mon compagnon, Harry. Nous tenons, tout de même, à vous remercier d'être tous présents…
- Laissons tomber ces formules de politesse ridicules et dis-nous pourquoi tu nous as convoqués, Humaine.
Ah, la politesse des Sirènes.
- Très bien. Nous vous avons demandé de venir pour vous convaincre de vous rallier à nous et d'avoir la certitude que vous défendrez Poudlard et ses habitants contre toutes attaques possibles qu'elles viennent de l'intérieur ou de l'extérieur du château.
De nouveau, le silence lui répond et plusieurs clignent des yeux de surprise. Ténébris aurait cru qu'ils éclateraient à nouveau de rire mais apparemment, ils préfèrent la regarder avec un regard noir et assassin.
- Tu veux qu'on s'allie ensemble ? Qu'on travaille avec vous deux ? Et qu'on protège votre école ? dit d'une voix lente et dangereuse Aragog
- Oui.
- Tu es plus bête que le reste de tes semblables, ajoute Bane.
- Je suis unique en mon genre, réplique Ténébris très sérieuse.
Bane, n'aimant pas ces mots, trouvant qu'ils sont bien trop arogant, s'approche de la jeune femme et la toise de toute sa hauteur. Ténébris lève la tête et le fixe du regard.
Harry, sachant parfaitement que Téné n'est pas en danger, sourit, croise les bras et pose son dos contre un arbre, impatient de voir le spectacle. Ces créatures ne savent vraiment pas à qui, ils ont à faire.
- Je vais te faire comprendre où est ta place.
En disant ces mots, Bane lève sa lance qui se trouve accrochée à son dos et la pointe sur la jeune fille qui ne fait aucun geste. Les gobelins se mettent en alerte, conscients que si un étudiant est blessé, c'est très mauvais pour les affaires, puisque les deux étudiants ont mis leur or à la banque. Les araignées, elles, agitent leurs mandibules, savourant déjà le spectacle et la promesse de chair fraiche. Les créatures de l'eau applaudissent, attendant de voir le sang couler. Les seuls qui ne changent pas de comportement sont les sombrals qui observent la situation avec leurs yeux obsidiennes et les licornes qui relèvent légèrement leurs têtes sentant que quelque chose va se produire.
Quelque chose d'unique.
Au moment où la pointe de la lance est à un centimètre de la tête de Ténébris, une lumière rouge jaillit de son corps pour percuter le centaure en pleine poitrine. Il est projeté à plus 15 mètres d'elle et atterrit contre le tronc d'un arbre qui arrête sa course.
Personne n'ose bouger, faire un mouvement ou tout simplement respirer, étant sous le choc de ce qu'ils ont vu. Cette gamine vient de leur faire la démonstration d'une magie unique et oublié depuis des centaines d'années, en projetant une personne pesant pas loin de 150 kg comme une brindille !
On peut dire qu'elle vient de marquer les esprits. Les licornes, allongées, se lèvent et l'une d'elle s'approche de l'Humaine. Plus personne ne fait un geste car tous les être présents savent que quand une licorne intervient dans une situation, c'est que quelque chose d'important va se produire. Ténébris se tourne vers le cheval à corne et l'admire. L'animal légendaire a un beau pelage blanc et une corne couleur nacre, mais c'est surtout ses yeux qui imposent le respect, des yeux or. La créature magique s'approche jusqu'à pouvoir renifler la jeune sorcière.
Ténébris fit la seule chose qu'elle a en horreur, elle se met à genou devant la Licorne, même si elle l'a déjà fait devant Voldemort pour sa couverture. Mais elle ne l'a jamais fait volontairement et de gaité de coeur. Pour la première fois, elle le fait avec plaisir et humblement, consciente que si elle veut le soutien des autres, elle a besoin de l'approbation d'une si noble créature. Ironie, en se mettant à genou, elle se retrouve pile devant les yeux de la licorne. Yeux or contre ses faux yeux bleus. La créature magique pointe sa corne contre le front de Ténébris, là où se trouve sa cicatrice. La magie employée redonne sa véritable apparence à l'étudiante. Tout le monde peut voir ses cheveux devenir noirs, ses formes changer mais surtout ses yeux iris fixant toujours ceux de la licorne. Quelques secondes passent sans un mouvement, sans un bruit, avant que la licorne ne plie ses pattes avant et baisse la tête pour la saluer et lui montrer son respect. Quand la bête se relève, elle retourne auprès de son troupeau et attend la suite.
Ténébris, elle même ne s'attendait à ce que cette créature si Pur lui rende son salut mais elle ne montre rien et se relève pour fixer les autres créatures et voir leur réaction ahurie. On voit dans leurs yeux qu'ils ne comprennent pas ce qu'il vient de se passer, même Bane a pu tout voir de cette scène et ne bouge pas. Celle qui brise le silence en premier est le chef des Gobelins.
- Qui êtes-vous ?
Pour qu'une licorne, l'être considéré comme le plus pur qui existe, s'incline devant une humaine, c'est qu'ils se sont tous trompés depuis le début. De plus, ils viennent de voir que la fille était sous un sortilège d'illusion depuis le début, qu'ils n'ont pas réussi à déceler et que son vrai physique est unique en son genre.
- La vraie question est : qu'êtes-vous ?
Cette fois, cela vient d'un Kappa qui ne laisse paraitre aucun amusement dans sa voix.
Ténébris sourit, consciente qu'elle a désormais toutes leurs attentions:
- Je ne peux ni vous dire qui je suis, ni ce que je suis. En revanche, je peux vous dire qui nous envoie.
Ténébris dit cela d'une voix tranquille et Harry s'avance, se place à côté d'elle et reprend également sa vraie apparence. Elle est beaucoup moins extraordinaire que Ténébris mais ce n'est pas cela qui compte. Il faut qu'ils comprennent tous à qui, ils ont affaire.
- Qui ? demande sauvagement une Accromentule.
Ténébris et Harry se regardent, lançant la première partie de leur plan, ils font tous les deux sortir leur aura et comme pour le dragon de la banque, les créatures magiques ont ressenti leur puissance et ce qu'ils sont.
Cela prend bien 10 minutes avant que quelqu'un ne reprenne la parole pour assimiler les révélations mais cette fois du côté des Centaures.
- Vous n'êtes pas un Unique, affirme un guerrier
- En effet, dit Harry.
- Mais vous avez le soutien d'au moins un, n'est-ce pas ? demande pour la première fois un Lutin de Cornouaille.
- Oui, répond Ténébris.
- Comment ? demande une Sirèn, sans son animosité du début dans la voix
- C'est elle qui nous a envoyés ici.
- C'est elle qui vous a envoyé nous demander notre aide ? demande un Gobelin pour qu'il soit sûr de comprendre
- Pas exactement, dit Ténébris en se pinçant la lèvre.
- Comment ça ? dit un Pitiponk circonspect.
- Un Unique nous a envoyés à cette époque pour modifier le cours de l'histoire.
Harry répond à cette question comme si c'était normal. C'est là que Ténébris revoit le Harry qu'elle a côtoyé pendant la guerre. Le Harry qui devait se montrer fort, intraitable et capable de tout faire pour s'assurer le soutien et la confiance d'autrui.
- Vous… Vous ne venez pas de cette époque ?
C'est la première fois qu'une araignée ne trouve pas ses mots du premier coup.
- Non. Nous venons de plusieurs années dans le futur et ne nous demandez pas quelle époque, nous ne vous dirons rien.
- Les étoiles ! Crie d'un coup un centaure.
Tout le monde se tourne vers lui qui vient de pointer les étoiles
- C'est vous qui perturbez les étoiles, n'est-ce pas ?
Les centaures sont connus pour leur capacité à lire dans les étoiles et à interpréter les signes. C'est un art peut fiable et souvent moqué mais il ne vaut mieux pas se mettre à dos des gens que l'on veut dans son camp.
- Si les étoiles sont agitées, c'est sans doute de notre faute puisque nous avons changé le cours du temps, dit malgré tout Ténébris qui trouve cette phrase plus que bizarre.
- Que pouvez-vous nous dire ?
Le chef des Gobelin reprend la parole, voulant savoir la raison de leur présence à cette époque
- Je suppose que vous ne pouvez pas tout nous raconter, ajoute-t-il
- C'est exact, Maitre Gobelin. Tout ce qu'on peut vous dire, c'est que nous venons du futur et que nous avons le soutien d'un Unique mais également que nous ne sommes pas un Vladiar ni un Coriate, précise Harry qui s'attend à la réaction qui va suivre
- Vous vous rendez compte que grâce à cet aveu nous pourrions vous tuer pour usurpation d'identité, demande le Gobelin en souriant et laissant voir ses dents pointues.
- Nous le savons, Maitre Gobelin, continue Harry qui sent un frisson courir le long de son dos
- Alors pourquoi nous le dire ?
- Car nous avons besoin de votre aide et initier cette possible alliance sur un mensonge n'est certainement pas la meilleure idée, répond Ténébris.
- Qui vous dit que nous allons vous aider ? dit un Stangulos.
- Car vous ne voulez pas mettre un Unique à dos.
- Vous avez dit que ce n'est pas un Unique qui demande notre aide !
- C'est vrai, Sirène mais vous savez également que refuser notre demande alors que nous sommes envoyés par l'un d'entre eux est suicidaire.
Ténébris lui répond calmement mais commence à en avoir marre de ce jeu.
- Comme je l'ai dit, vous ne saurez rien de plus, nous concernant. Tout ce que je rajouterai, c'est pourquoi nous vous avons convoqué.
Ténébris inspire avant de poursuivre :
- Nous avons besoin de votre aide pour protéger Poudlard car nous avons tout à penser que le Mage Noir répondant au nom de Voldemort attaquera bientôt l'école. Je vous demande de vous allier à nous pour mettre fin à son règne et ainsi changer à jamais l'avenir de notre monde, qu'il soit pour le monde sorcier ou pour le vôtre.
Tout le monde réfléchit aux paroles de la fille dans le calme. Que faire ? Accepter serait une bonne idée. Après tout, si le monde magique sombre entre les mains de ce mage noir, leur situation, en tant que créatures magiques, pourrait drastiquement changer et être pire que maintenant. Qui plus est, se mettre à dos ces deux enfants, c'est possiblement avoir un Unique comme ennemi et cela, c'est une très mauvaise idée mais… Accepter de s'allier entre différentes espèces et être guidé par des sorciers ? Il faudrait mettre leur fierté de côté.
Ténébris et Harry se trouvent toujours au centre du cercle quand Harry ressent un souffle sur sa main gauche. Il baisse la tête et voit un bébé sombral juste à côté de lui qui lui renifle la main.
Harry sourit et se met à sa hauteur pour lui caresser la tête, attirant tous les regards qui fixent le sorcier s'occupant de cet animal sans arrière-pensée.
Car si les licornes sont considérées comme les êtres les plus purs par les différentes espèces, ce n'est pas le cas pour les Sombrals.
Les Sombrals ont une très mauvaise réputation chez les sorciers. Ils sont considérés comme un présage de mort, seuls ceux qui ont déjà vu la mort, l'ayant ressenti sur le plan émotionnel et qui n'arrive pas à faire le deuil de la mort d'un proche, peuvent les voir. Cette « invisibilité » n'est pas valable pour les créatures magiques.
A l'inverse des sorciers, pour les créatures magiques, les Sombrals représentent la vérité et l'espoir d'un demain meilleur pour des personnes qui ont déjà souffert d'avoir perdu un proche. Si ce sorcier touche le sombral sans peur ou crainte et quand retour le bébé se laisse faire alors…
Peut-être devraient ils arrêter de les comparer aux autres sorciers.
- Si par hasard, nous acceptons, qu'elle sera la suite ? demande le Maitre Gobelin.
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Cela prend encore une bonne heure pour mettre tout ce petit monde d'accord sur les positions de chacun mais Harry et Ténébris sont fiers d'eux. Ils ont réussi l'exploit de réunir toutes les créatures magiques de la forêt interdite pour défendre le château. Cela n'était encore jamais arrivé.
Harry convainc les différentes espèces de leur donner un objet qu'ils donneront à Voldemort pour prouver leur faux ralliement à lui. Ténébris a pris le temps de leur expliquer la situation concernant leur « intégration » dans les rangs des Mangemorts et qu'ils ont besoin d'un artefact pour appuyer cette fausse alliance. Ils ont tous accepté, plus ou moins de bonne volonté, après avoir juré un serment sur la magie qu'ils s'alliaient aux deux voyageurs temporels. Ils défendront le château contre toutes attaquent ennemies et jamais ils ne s'associeront pour de vrai avec le Seigneur des Ténèbres.
Sur cette note plus que positive, ils se quittent. Avant de partir, les deux sorciers s'assurent d'avoir l'appui des Gobelins, concernant leur fausse identité. Sur le chemin du retour, Ténébris et Harry discutent de tout ce qui reste à faire.
- Je ne suis pas sûr Téné que cela soit une bonne idée.
- Pourquoi ?
- Je pense que laisser le Basilic où il se trouve est très bien
- Faux et tu le sais ! Si Voldemort entre dans l'école, il réveillera le monstre et lui ordonnera de tuer ou de menacer les élèves. Et je te rappelle que les araignées ont peur du Basilic, c'est leur ennemi naturel ! On ne pourra pas compter sur elles si cela se produit.
- Justement ! Si on dit aux accromentules qu'on s'est allié à leur ennemi, on risque de les perdre.
- Je ne compte pas lâcher le Basilic dans l'école si elle est attaquée mais je préfère qu'elle soit sous mon contrôle pour éviter tout accident. C'est soit cela, soit le tuer et franchement, le tuer une fois m'a largement suffi. Pas toi ?
Comment donner tort à Ténébris ? se dit Harry
- Bien sûr, tu as raison. C'est juste que me retrouver une nouvelle fois face à ce monstre, ne me ravit pas du tout.
- Je comprends Harry mais vu qu'il n'est plus sous les ordres de Voldemort, c'est maintenant qu'il faut y aller.
- D'accord mais n'oublie pas que j'étais contre.
- Aucun souci Harry.
Ténébris a le sourire aux lèvres. Cela fait du bien de discuter calmement. Un instant passe dans le silence avant que Harry ne reprenne :
- Tu ne trouves pas que Severus et Regulus sont distants. Je veux dire plus depuis ces deux derniers jours.
- Oui, je l'ai remarqué mais que pouvons-nous faire ? On s'y attendait.
- Je sais mais j'ai peur pour eux.
- Ne t'inquiète pas Harry, il ne leur arrivera rien. Ni à eux, ni à aucun des élèves de cette école. Sauf pour les apprentis Mangemorts qui n'ont pas compris à quel point ils sont stupides de suivre quelqu'un comme Voldemort.
- Je pense que peu l'on comprit, Téné
- Malheureusement…
Ténébris souffle, désespérée par la stupidité humaine. Ils arrivent dans la cour du château, remettent la cape d'invisibilité et sortent la carte. Ils partent vers leur salle commune quand il voit un point sur la carte avec une étiquette, indiquant le nom de « Rosier ». Harry se dirige dans la direction, obligeant Ténébris à le suivre et à un couloir de lui, il retire la cape qui les couvre. Le garçon est déterminé à finir leur mission.
- Salut Rosier, dit jovialement Harry
- Coriate et Vladiar, que faites-vous-en dehors de notre salle commune à cette heure ? Où étiez-vous après le repas ?
Il dit ces mots avec un ton soupçonneux.
- Calme toi Rosier, répond Ténébris. Si tu utilises ta cervelle, tu sais où on se trouvait.
- Quoi ?
Rosier ne comprend pas ce qu'ils sous entendent et n'aime pas le ton qu'elle vient d'utiliser pour lui parler.
- Ça ne m'étonne pas que tu ne comprennes rien. Tiens, tu n'auras qu'à les donner au Maitre et dire que la mission est un franc succès.
En disant ces mots, Harry lui tend un sac sans fond. Rosier plisse les yeux et ouvre le sachet pour y voit une balance en or, un croc d'Accromentule, un crin de centaures et différents éléments de l'eau. Et c'est là qu'il comprend. Ils ont réussi à allier les créatures de la forêt interdite ! Il les fixe, attendant d'avoir la confirmation que c'est une blague. Jamais il n'a imaginé une seule seconde qu'ils réussiraient.
Ténébris qui a suivi ses pensées.
- Tu diras au Maitre que malheureusement, on n'a pas réussi à rallier les Licornes et les Sombrals. Mais toutes les autres créatures sont de son côté. Enfin, ce n'est pas surprenant pour les Licornes, après tout, ce sont des créatures de la lumière. Jamais elles ne s'allieront aux Ténèbres, dit elle comme si c'était une évidence.
Et sans rajouter quoique ce soit, Harry et Ténébris partent vers la salle commune
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Harry et Ténébris n'ont pas oublié le Basilic qui dort dans les canalisations de l'école. Au prochain chapitre, il y aura la confrontation entre les Gryffondors, les Serpentards, Dumbledore et nos 2 Voyageurs. Ce sera également la fin de la première partie de mon histoire.
