Hello Hello ! Alors tout d'abord, je peux vous dire que j'ai beaucoup de chance et par conséquent, vous aussi ! Je suis dans un nouveau logement de vacances depuis hier et du coup, j'ai galéré pour obtenir la wifi. Heureusement, j'ai réussi à l'avoir et je peux publier à temps. Ouf ! Donc je vous souhaite une bonne lecture et n'hésitez surtout pas à reviewver !
Enjoy :)
Le lendemain matin, Dorea fut remuée dans son sommeil ce qui la contraignit à se réveiller, et ce bien, malgré elle.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, un elfe de maison aux yeux globuleux marron, habillé d'une sorte de chiffon blanc, déchiré et tâché, la dévisageait avec une certaine frayeur dans le regard. C'était Tiny, l'elfe de maison des Malefoy.
- Miss Dorea, dit l'elfe d'une voix fluette. Vous avez l'obligation de vous préparer pour rencontrer le… le maître, termina-t-il d'un ton tremblant, vacillant sur le dernier mot.
Dorea ne répondit pas, mais dévia ses prunelles émeraudes vers le ciel du baldaquin puis les ferma, l'angoisse traversant son visage avant qu'elle ne rouvre ses yeux qui témoignèrent de la détermination qu'elle éprouvait en cet instant.
Elle se redressa, quelque peu difficilement, au vu de sa faiblesse tandis que Tiny lui apporta un plateau où un bol de chocolat chaud ainsi que des croissants avaient été déposés.
- Merci Tiny, murmura Dorea en prenant le bol entre ses mains pour boire une gorgée de lait.
- Je vous ai préparé une tenue Miss. Souhaitez-vous que je vous aide pour la toilette ?
- Ça ira, je te remercie.
Tiny s'inclina puis se redressa et claqua des doigts pour disparaître subitement.
Dorea continua de boire son bol, le chocolat lui faisant un bien fou et elle referma les yeux pour savourer le délice que lui procurait le plat. Elle croqua dans un croissant, la faim se faisant ressentir et quand elle eut fini, elle se leva pour se diriger dans la salle de bain.
Elle jeta un coup d'œil à la vaste baignoire devant laquelle elle passa pour se rendre dans la douche, se déshabillant de son peignoir dans lequel elle était enveloppée depuis la veille au soir.
L'eau chaude la requinqua définitivement et elle soupira d'aise, sous les perles d'eau qui coulait le long de son corps.
Elle resta un temps indéfini, si bien que lorsqu'elle sortit de la cabine, elle vit au travers de la porte, par les immenses fenêtres qui donnait sur le parc, que le jour s'était enfin levé, illuminant la pièce d'un soleil radieux.
Dorea enroula une serviette autour d'elle et passa la porte de la salle de bain pour jauger la chambre d'un œil scrutateur. Son regard se posa sur le fauteuil près de la cheminée, où un manteau ample en cuir noir ainsi qu'un pantalon du même tissu, et un sous-pull tout aussi sombre, avaient été déposés.
Elle s'approcha d'un pas mesuré, pour examiner la tenue de plus près, et alors qu'elle effleura le manteau du bout de ses doigts, elle se demanda à qui avait bien pu appartenir une tenue semblable.
Tâchant de rester concentrée, elle enfila un boxer et une brassière, qui ont été mis avec, puis le pantalon qui galbait ses jambes, le haut ainsi que le manteau qui la cintrait parfaitement.
Elle se dirigea vers le miroir placé dans le coin de la pièce, près d'une fenêtre, et se contempla, l'air légèrement sceptique.
Dorea réalisa que dans cette tenue, elle ressemblait davantage à une mangemort qu'autre chose. Vêtue de noir, elle portait dorénavant le deuil de son ancienne vie. Innocente et lumineuse, elle était à présent un ange déchu, prête à s'ancrer dans les ténèbres.
La rousse coiffa ses cheveux en une tresse négligée puis alla s'installer sur le rebord de son lit, patientant que l'on vienne la chercher.
Elle jeta un coup d'œil par-dessus son épaule, constatant les draps défais et d'un coup de main, le lit fut parfaitement arrangé, les coussins se remettant d'eux même dans une exact symétrie.
Dorea baissa ses prunelles vers sa main gauche et déglutit avec une difficulté manifeste, la culpabilité naissant en elle.
Ses pouvoirs étaient revenus certes, mais elle avait l'impression de trahir. Trahir son éducation, sa promesse. Elle avait toujours fait son lit elle-même, sans se servir de ses pouvoirs.
Une phrase que Dumbledore avait dite un jour lui revint en tête : « Bientôt, il faudra choisir entre le bien et la facilité, Dorea ».
Cette dernière contracta la mâchoire et serra le poing ravalant les larmes qui étaient sur le point d'exploser, à la pensée de son mentor qui était à présent mort et certainement enterré.
Puis elle ravala sa salive une nouvelle fois, et lorsqu'elle rouvrit ses yeux, on toqua à la porte.
Elle se leva et se dirigea vers elle, soufflant une ample inspiration pour calmer les battements de son cœur dont le palpitant s'était soudainement accéléré. Ça y est, le moment qu'elle redoutait tant depuis des mois était venu.
Se construisant une façade impassible et nonchalante, prenant exemple sur Drago Malefoy lui-même, elle ouvrit la porte pour faire face à Peter Pettigrow. Rien que de voir son visage de petit rongeur, semblable à un surmulot, et ses yeux perçants exprimant la cruauté de son âme lui donna l'envie de vomir sur l'instant.
- Le maître est prêt à vous recevoir, Miss, fit Queudver en s'inclinant mollement tout en fuyant son regard.
Dorea haussa un sourcil, prenant l'air dédaigneux.
- Aie au moins, la décence de me regarder dans les yeux, sale rat ! cracha-t-elle froidement.
Queudver leva le regard sur elle puis le baissa aussitôt. De sa main argentée, il la saisit par le bras, mais avec une certaine hésitation. Ce que Dorea utilisa à son avantage. Elle le projeta contre le mur d'en face d'un mouvement de bras dans les airs.
Puis elle sortit dans le couloir pour se diriger directement vers les escaliers qui devaient certainement se trouver au bout. Elle marcha donc plusieurs mètres, distinguant Pettigrow qui se redressa et tenta de la rattraper. Il essaya d'à nouveau s'emparer de son bras, mais Dorea s'arrêta net et fit face à l'homme qui avait trahi ses parents par simple cupidité.
- Touche-moi encore une fois, et je te jure que je te découpe les deux bras pour les donner à manger à Nagini.
Queudver eut un mouvement de recul sous la menace de la rousse puis ses petits yeux habituellement persifleur, en cet instant bien qu'apeurés, dévièrent vers le bout du couloir. Il se courba de nouveau, frémissant de tous ses membres.
Dorea pivota lentement sur ses talons et vit Bellatrix Lestrange se tenir en haut des marches, baguette en main observant la scène d'un œil inquisiteur.
- Je savais que tu serais inutile Queudver, houspilla la brune en s'approchant. Endoloris !
La rousse s'écroula au sol et hurla de douleur alors qu'elle percevait comme une multitude de poignards heurter sa poitrine. Puis peu à peu, la douleur s'atténue, et la respiration haletante, Dorea rehaussa ses prunelles pour voir Bellatrix la surplomber, souriant de contentement.
- Assez perdu de temps, le maître attend.
Elle se baissa et lui agrippa le bras d'une poigne si vigoureuse, qu'avant qu'elles n'atteignent le rez-de-chaussée, Dorea sentit des fourmis apparaître au bout de ses doigts.
Ils sortirent au-dehors, prenant la direction du portail qui s'ouvrit à leur approche. Quand ils passèrent le champ de protection du domaine, Lestrange transplana si inopinément que lorsqu'ils atterrirent, Dorea tomba à genoux sur l'herbe et se mit à vomir son dernier repas.
Des rires gras apparurent alors au loin et Dorea se relevant, non sans difficulté, réalisa qu'elle se trouvait à présent au bord d'une falaise. Elle jeta ainsi un coup d'œil angoissé en contre bas.
Elle porta son regard vers la gauche et vit à une centaine de mètres devant elle, une flopée de mangemort qui la toisait d'un air gouailleur. Au centre Lord Voldemort était assis sur une chaise avec un haut dossier sculpté en bois d'acajou, Nagini ondulant autour. Mais ce qui horrifie le plus Dorea, fut la forme qui gesticulait à quelques mètres d'elle. Elle reconnut instantanément les cheveux blonds de Drago. Ce dernier était maintenu par des cordes attachées autour de lui.
La jeune Lady se précipita vers son petit ami, s'agenouillant devant pour tenter de le détacher. Il eut à peine posé son regard gris sur elle qu'il hurla soudainement de douleur. Elle se redressa, levant les mains pour faire front à Lord Voldemort qui avait pointé sa baguette sur le jeune Malefoy.
Le Mage Noir baissa alors son arme et eut un sourire narquois, dévisageant la rousse avec gageure. Drago finit de s'époumoner dans un sanglot déchirant.
Dorea tenta de rester calme alors qu'elle vit Bellatrix, qui avait eu le temps de retourner auprès de son maître chuchoter un mot dans l'oreille de celui-ci où il acquiesça aussitôt d'un signe de tête. Il se leva de sa chaise et se mit à marcher dans leur direction, les mangemorts se reculant sur son passage.
Sa cape noire traînait au sol derrière lui et la rousse avait l'impression qu'il glissait plus sur l'herbe à ses pieds que marcher.
La jeune fille lança un bref coup d'œil à l'assemblée de mangemorts réunis derrière le Seigneur des Ténèbres et repéra presque de suite Severus Rogue, l'expression froide et impassible, aux côtés de Narcissa Malefoy, qui elle était tout le contraire en ce moment même. Elle avait eu l'air d'avoir pleuré durant des heures entières et ses membres tremblaient tellement qu'elle avait l'air d'osciller sur ses jambes à chaque instant.
L'adolescente baissa les bras, reportant son attention sur Lord Voldemort qui à présent lui faisait front, ses yeux rougeoyants la détaillant avec impavidité, mais où l'on pouvait sentir la férocité et le sadisme s'illuminer dedans.
- Chère Dorea, dit-il de sa voix sifflante, je constate que tu t'es vêtue dignement pour l'occasion. Dommage que notre jeune Drago ne puisse en profiter, car c'est un régal pour les yeux.
Dorea, la respiration saccadée, vit Voldemort baisser le regard vers le blond et elle en fit de même constatant que le jeune homme s'était à présent évanoui. Il ne devait pas en être à son premier coup de doloris. Il avait dû être torturé durant des heures.
Elle aurait dû se méfier de cette soudaine plénitude qui avait régné au Manoir depuis la veille. Cela aurait été beaucoup trop beau pour être vrai. Quelle sotte avait-elle été de s'imaginer qu'elle pourrait lancer des pourparlers en toute quiétude avec le Mage Noir.
Dorea resta donc de marbre et releva ses prunelles pour les ancrer dans celles de l'homme qui lui faisait face, fermant son esprit aussi brusquement qu'une porte close.
- Que voulez-vous de moi ? demanda-t-elle d'une voix claire.
Le sourire de Voldemort s'agrandit et il entreprit de faire des pas autour d'elle et Drago, les encerclant tel un nasique prêt à abattre sa proie. Mais Dorea resta le regard fixe devant elle, droite comme un « i ».
- J'ai longuement discuté avec mes conseillers, vois-tu ? Et après tes supplications lors de ton arrivé, j'en suis venu à une conclusion.
- Qui est ?
- Que tu dois faire tes preuves avant que je n'accepte de t'écouter.
Cette fois, la serpentard posa son regard sur le Seigneur des Ténèbres, fronçant des sourcils.
- Je crois savoir que vos sbires étaient dans la tour d'Astronomie lorsque j'ai failli assassiner Dumbledore.
- Exactement, et ils m'ont rapporté la scène à laquelle ils avaient assisté. Bellatrix m'en a même fourni un souvenir. Mais tu as failli l'assassiner. Severus l'a fait, toi non.
Il revint face à elle.
- Quant à celui-ci…
Il donna un coup de pied dans le corps inerte de Drago qui se retourna sur le dos.
- … Aussi faible que son père.
- Laissez-le en vie, je vous en supplie, chuchota Dorea.
- Je me doute que tu tiens énormément à lui, Dorea, siffla-t-il. Mais qu'a-t-il réellement fait pour que tu renies jusqu'à ton propre nom afin de préserver sa survie ?
Dorea resta silencieuse et observa Voldemort durant une longue minute. Il était donc au courant de cela aussi. Ça ne l'étonnait même pas…
- Je l'aime, répondit-elle dans un murmure.
- C'est également ce qu'il m'a répondu à ton propos… Entre deux doloris. L'amour… c'était le grand mot d'Albus Dumbledore. Que l'amour sauvait de tout.
- L'amour ne sauve de rien, dit Dorea. Il y a simplement la puissance et le talent qui comptent.
- Eh bien à toi de me montrer ta puissance et ton talent. Sans quoi, je le tuerai sous tes propres yeux et avant que te ne le rejoigne dans les tréfonds de cette terre également. Si tu ne meurs pas avant, bien évidemment…
Voldemort flanqua un regard par-dessus son épaule et la jeune fille fit volte-face pour apercevoir des carcasses grises s'enchevêtrer pour grimper la falaise, et courir vers elle.
Elle écarquilla les yeux, restant immobile sur place alors que des centaines d'inferi cavalaient à sa rencontre. Et ce fut donc sans réfléchir, ou presque, qu'elle posa les mains sur l'herbe.
Brusquement le sol trembla et une partie de la falaise s'écroula, un amas de terre se soulevant puis tombant pour chuter dans l'eau en contre-bas. Emportant avec elle les squelettes qui n'étaient plus qu'à quelques mètres de bondir sur elle.
Dorea, se redressa, s'avança vers le rebord d'un pas pressé et jeta une œillade le bas, constatant qu'elle avait simplement gagné un peu de temps puisque les inferis se remettait à grimper à une vitesse inhumaine.
La jeune femme se retourna et se jeta sur Drago qui reprenait progressivement conscience. D'un geste de main, elle défit les cordes qui le maintenaient et elle le saisi par le bras, plaçant l'un d'eux sur ses épaules, le relevant de son unique force, concevant pour la première fois que le blond n'était pas si léger que ça pour un corps fin et athlétique.
- Allez, Drago, il faut que l'on avance, dit-elle sous l'effort.
- J'ai… j'ai mal, marmotta-t-il à demi-conscient tandis qu'il traînait les pieds.
- Je t'en prie…
- Laisse-moi Dorea, dit-il en s'arrêtant alors qu'il virait ses orbes métalliques sur elle. Laisse-moi mourir, répéta-t-il dans un murmure
- Ne dis pas de bêtises, je…
Un hurlement érailla les environs, l'écho se répercutant vers la forêt sur le côté, quelques arbres bougeant sous le souffle.
Dorea et Drago tournèrent la tête d'un seul et même mouvement et virent un inferi aux abords de la falaise bientôt rejoint par une multitude d'autres.
Dorea, sentant Drago un peu plus sur ses jambes, le lâcha et lui intima l'ordre de courir se mettre à l'abri avant de se retourner vers l'armée d'inferi qui évoluait devant elle. Mais Drago resta immobile.
- JE TE DIS DE COURIR ! cria-t-elle à son encontre.
Le jeune Malefoy recula de quelques pas puis en fin de compte s'élança vers l'armée de mangemort qui se trouvait devant lui. Voldemort leva sa baguette et lança un doloris qui le fit s'effondrer au sol. Dorea, ayant assisté à la scène, n'eut pas le temps de choisir entre la vie de Drago ou bien l'armée qui bondissait vers elle.
Le blond tiendra encore quelques minutes, mais pas elle.
Elle s'agenouilla alors, tirant ses bras sur le côté. Des racines provenant des arbres de pins sylvestre ondulant brusquement sous le sol pour venir à elle. Elle attrapa une racine de chaque côté interrompant la course.
Subitement, des gerbes de flammes s'élevèrent des racines formant une seule et même ligne de protection devant la rousse.
Cette dernière battit en retraite et puis se mit à galoper à son tour pour rejoindre Drago. Mais elle fut vite rattrapée par un inferi enflammé qui sauta sur elle pour l'attaquer. Tombant au sol, elle roula sur le dos, se débattant avec la créature et tentant de le maintenir à distance. Elle donna un coup de pied brutal dans le ce qu'elle perçut comme un torse, le projetant en arrière.
Dorea sauta sur ses jambes se remettant à l'aplomb et eut le souffle coupé lorsqu'elle vit les créatures l'encercler pour s'approcher d'elle d'un pas chancelant, ayant formés au gré du sacrifice de quelques-uns un passage à travers la ligne de feu.
Elle haleta, et c'est à cet instant que ses yeux tombèrent sur deux petites pierres non loin d'elle. Elle se précipita dessus, priant pour que cela marche, attrapant chacune d'une main et allonger de nouveau ses bras sur le côté. Les cailloux s'allongèrent en forme d'épée faite d'acier. Puis la jeune femme les glissa l'une contre l'autre faisant apparaître une nouvelle fois des flammes sur toute la longueur de l'arme.
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Drago, à quatre pattes au sol, entrouvrit la bouche d'ébahissement lorsqu'il vit la rousse s'élancer vers les inferi pour les abattre un à un.
Elle était vive, précise et indompté. Aucune créature de l'armée ne pouvait lui résister. Mais il y en avait trop, beaucoup trop. Et à mesure que les minutes défilaient, il voyait, tout comme les mangemorts, au vu de leur sourire railleur, que Dorea était progressivement assaillie de tous les côtés.
Drago observa la forêt alentour, les arbres flambants progressivement, à la suite des racines que la jeune femme avait enflammées.
Il reporta son attention sur l'armée d'inferi et c'est avec effroi qu'il ne parvint plus à distinguer une chevelure rousse.
Drago se redressa, le cœur battant et retenant sa respiration en contemplant les inferi prendre le dessus, se montant dessus pour former une énorme boule grise.
Alors que Drago amorçait un pas pour aider la jeune femme, les inferi prirent brusquement feu et furent élancés dans les airs, chutant pour certains un peu plus loin, pour d'autre valsant dans la mer ronflante au-derrière.
Ce fut à ce moment que Lord Voldemort, le visage témoignant de sa stupeur tout comme le reste des mangemort, se leva lentement de sa chaise.
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Dorea, à présent recouverte de sang, resta recroquevillé durant de longues minutes, reprenant progressivement son souffle et surtout réalisant qu'elle était toujours en vie.
Gémissant de douleur sous les à-coups qu'elle avait reçue, elle se releva tâchant de retrouver sa dignité, attrapant au passage une épée à chaque main.
D'un pas claudicant, elle se dirigea vers l'assemblée de mangemort pour faire face à Lord Voldemort qui s'était hissé de son fauteuil. Elle passa devant le blond sans même lui jeter un regard, suivant son unique objectif avec fermeté.
Elle arriva devant le Seigneur des Ténèbres, les quelques mangemorts sur son chemin, s'étant reculés et tentant de masquer leur crainte. Mais Dorea la remarqua et son visage se fendit en un fin sourire victorieux.
La jeune femme affronta alors le regard du Mage Noir, levant le menton avec défi et dit :
- On peut parler à présent ?
