Coucou tout le monde, merci sosoabc95, Guest, miss Desiderium et Kaname pour leur review sur le précédent chapitre.

Comme je vous l'ai précédent dit, cette histoire a commencé à être écrite autour de juin 2022, donc avant que certains évènements ne se passent et pour des raisons de cohérences, certains évènements ont mis du temps à être intégrés!

Je vous avais promis une surprise pour ce chapitre, je pense que vous allez en avoir plusieurs, bonne lecture!


Pdv d'Edward

Vous savez ce qu'il y a de pire que de mentir à la personne dont on est amoureux? Se mentir à soi-même en se persuadant qu'on n'est pas amoureux de ladite personne. Qu'est-ce que vous voulez, j'étais stupide à presque 19 ans. Pas que je fasse preuve de beaucoup plus d'intelligence ou de bon sens à 26 ans.

Est-ce que je suis désespéré par mon comportement? Bien sûr. Est-ce qu'à l'époque, j'avais fui dans un autre pays pour éviter de voir tous les jours les résultats de mon mensonge éhonté et faux (oui, je sais que c'est le principe d'un mensonge, je ne suis pas non plus stupide à ce point, j'ai des diplômes!), évidemment. Mais ce n'est plus une possibilité aujourd'hui. Parce que non seulement j'ai grandi, j'ai des responsabilités et parce qu'en plus de tout ça, je n'en ai pas envie. Et j'ai tellement bien foiré les choses i ans, que de toute façon, il y a peu de chance que je rattrape l'entièreté de ma connerie. Bien que j'aie plus avancé, enfin la situation a évolué dans un meilleur sens que je ne le pensais.

Premièrement, elle ne me déteste plus. Ce qui est en mon sens, la plus importante des choses. Secondairement, je suis toujours amoureux d'elle. Parce que m'exiler dans un autre pays, travailler d'arrache-pied pour éviter de penser à elle, quitte à éviter tout ce qui la concerne n'ont pas suffi quand je l'ai revu et qu'elle m'a craché sa haine au visage. Ce que j'avais bien mérité.

Pourquoi j'ai postulé pour travailler tous les jours avec elle, alors que j'avais royalement foiré les choses? Je pourrais mentir en disant que c'est pour l'avancement de ma carrière. Bon, ce n'est pas totalement faux, mais ce n'est pas non plus la raison principale. La raison principale, c'est Elle.

J'aurais également pu dire que c'était pour revenir au pays et me rapprocher de ma famille. Encore une fois, ce n'est pas faux, mais ce n'est pas la raison principale, parce que comme je l'ai dit, Elle était et est la raison principale.

Elle, Son Altesse royale, la princesse Isabella de Gardena, princesse héritière du trône du Royaume de Gardena. Duchesse de je-ne-sais-quoi, comtesse et encore bien d'autre titre.

La première fois que je me suis rendu compte que j'aimais cette femme, totalement inaccessible pour l'étudiant que j'étais à 18 ans, certes bien né, mais surtout roturier, c'est quand après une énième tentative d'humiliation de la part de nos instructeurs (des connards et débiles profonds), elle en a mis un au tapis plus rapidement que de dire «en garde». Et j'ai trouvé ça fantastique. Je l'ai trouvé incroyable.

Et une deuxième pensé m'a traversé l'esprit. Beaucoup moins romantique. Je regardais cet instructeur être maintenu au sol par Bella quand j'ai compris quelque chose d'important. On peut avoir du respect et la plus grande admiration pour un corps de métier, les militaires en l'occurrence. Il faut quand même une sacrée dose de dévouement pour vouloir défendre un pays en prenant le risque d'être envoyé dans des milieux hostiles avec la possibilité d'y mourir. Sans avoir le moindre respect pour un individu.

Je respecte et soutient les militaires mais j'exècre les sombres connards qui nous ont servis d'instructeurs parce qu'ils s'en sont pris à Bella, ils ont choisi la princesse, qui aurait pu se défendre, mais qui était également limité par l'opinion que cela allait donner. Et Bella a été tellement courageuse pendant ce service militaire. Et j'étais heureux d'être son ami. J'étais chanceux de l'être parce que je mesurais l'importance que cela avait à ses yeux.

Mais je suis tombé amoureux de cette fille incroyable et tellement hors de ma portée. Enfin, c'est ce que je croyais. Parce que, croyez-moi, quand je vous dis que je suis tombé des nus quand elle m'a avoué m'aimer à quelques jours de la fin. Moi! Edward Cullen!

C'était le plus beau jour de ma vie.

Jusqu'à ce que je panique et que je foire tout. L'humiliant et la blessant au passage.

Je me suis détesté pour ça.

J'ai paniqué et j'ai demandé à faire un semestre à l'étranger à mes parents.

Je suis resté 3 ans loin des miens, seulement par lâcheté.

Puis quand Victoria Fraser a démissionné, laissant un poste vacant, dans mes compétences, auprès de Bella, j'ai postulé. Je ne pouvais pas faire autrement, c'était un signe du destin. Je voyais là le moyen d'arranger les choses, de faire en sorte que Bella ne me déteste plus. Je ne pensais pas retomber amoureux, encore plus intensément, plus profondément que la première fois. Mais je sens bien qu'elle n'envisage rien de plus qu'une amitié entre nous.

Une amitié qu'elle a à cœur, je le sens dès que j'insinue que je travaille pour elle, la façon dont elle a d'insister que je bosse avec elle.

Mon frère Jasper, qui sort avec Alice, la sœur de Bella, oui le monde possède un sens cruel de l'humour. Mon frère a tout ce que je n'aurais jamais. Un amour réciproque avec une princesse gardenaise.

Jasper et mes parents sont au courant des sentiments que je porte à Bella. J'ai bien dû leur expliquer quand il est venu déjeuner avec Alice et Bella. Et tous les trois m'encouragent à lui dévoiler mon amour. Bien qu'ils m'aient, et surtout Jasper, traiter de crétin pour mon comportement d'i ans. Je ne peux pas leur en vouloir, puisqu'ils ont raison.

C'est pareil, j'ai cru que j'allais faire une crise cardiaque lorsque j'ai vu Bella dans la maison de mes parents, avec mes parents (oui, c'est logique mais j'ai tendance à oublier de l'être quand je divague sur Bella). Il faut me pardonner, l'amour rend peut-être aveugle, mais dans mon cas, il rend bête.

Le problème maintenant, c'est que j'ai l'impression d'avoir trop tardé et d'avoir loupé le coche. Je pense également que Bella ne me croirait pas et je ne peux pas lui en vouloir, si les rôles étaient inversés, j'aurais du mal à me faire confiance. Il se pose aussi la question de l'employé. Bella a entretenu une liaison avec Victoria Fraser, celle qui occupait le poste avant moi, si elle avait à nouveau une relation avec un membre du personnel, cela pourrait lui valoir des rumeurs plutôt moches, comme harcèlement sexuel. Ce qui n'en ait rien, bien entendu, mais la presse a une fâcheuse tendance à déformer les informations.

Ce n'est pourtant plus mon principal problème en cette fin d'après-midi. Parce qu'après avoir raccrocher avec Caïus, je n'aime pas beaucoup cet homme. Il est peut-être l'un des meilleurs dans son domaine, ça reste un abruti sans cœur et je le dis en toute bienveillance alors qu'il est techniquement mon chef. Mais il me met dans une position délicate.

La nouvelle vient de tomber, la presse ne va pas tarder à s'en emparer et à faire des dizaines de flash spéciaux, des documentaires vont être diffusé et tout le tralala. C'est un moment historique et il veut que ce soit moi qui l'annonce à Bella. Honnêtement, je ne sais pas comment elle va réagir et c'est cela qui m'effraie le plus. Je serais incapable d'être stoïque si elle pleure.

Je redresse ma tête que j'avais pris dans mes mains, je me force à remettre mes cheveux à peu près en place et je souffle un bon coup avant de prendre mon courage à deux mains et de me lever pour rejoindre la princesse qui doit être assise sur son canapé pour travailler ou à sa table de salle à manger.

-Qu'est-ce qu'il se passe? Me demande-t-elle alors qu'elle était juste derrière la porte de mon bureau.

Elle semble en colère et méfiante. Pas une bonne combinaison. Mais purée, elle toujours aussi belle, même quand elle pourrait s'énerver en très peu de temps.

-Il faut qu'on parle, je lui dis et je grimace intérieurement… et extérieurement parce que c'est cliché et mal choisi comme formulation. Bravo Edward, tu es très fort mon vieux!

Me voilà que je me parle à moi-même, plus rien ne va!

-Qu'est-ce que tu dois me dire? Me demande Bella, toujours sur la défensive.

-Je pense que le mieux, c'est que nous nous asseyons et que nous en parlons ensuite, je dis doucement en la guidant vers son canapé.

Visiblement, elle a entendu la fin de ma conversation tendue avec le chargé de relation publique du roi.

-Ne me prends pas de haut Edward, je n'ai pas besoin de m'assoir, peu importe ce que tu comptes me dire.

-Je crois que si, je réponds simplement. Il n'y a pas mille façons de t'annoncer cela. La nouvelle vient de tomber, la reine Elizabeth II du Royaume Unis vient de s'éteindre ce jeudi 8 septembre.

Un silence s'installe suite à ma déclaration et je laisse à Bella le temps de digérer l'information. J'étudie ses expressions mais son visage est vide. Contrairement à ce qu'énormément de personne pense, Bella n'est que rarement stoïque, oui, elle sait garder un visage neutre, mais elle a toujours des micro-expressions qui permettent de savoir ce qu'elle pense. Et je peux dire qu'avec le temps, j'ai appris à les déchiffrer. Mais là, rien.

C'est presque effrayant de voir ce visage habituellement si expressif, si vide. Le néant. Il m'est impossible de deviner ou de savoir ce que Bella pense.

-Okay, dit-elle simplement.

-Okay?

-Okay. C'était à prévoir, elle était âgée, elle n'apparaissait plus en public depuis quelques mois, nous ne l'avons même pas vu lorsque nous étions en Angleterre. C'est très triste, c'est la fin d'une époque. Elle a quand même régné pendant 70 ans. Et c'est vrai que c'est un véritablement chamboulement pour Charles. Mais concrètement, c'est la vie.

Elle approche ça de façon bien plus détachée que je ne le pensais. Je ne m'imaginais pas forcément des cris de désespoir mais des larmes, oui. Parce que même à moi, ça m'a fait quelque chose. Un petit pincement au cœur.

-Le déroulement des funérailles devrait se faire connaître durant les prochaines heures ou les prochains jours. Leurs Majestés seront conviées, pour rendre hommage à la reine et pour la cérémonie. A l'heure actuelle, Caïus ignore si l'invitation s'étend également à toi, je lui explique.

-D'accord. J'imagine que toutes les têtes couronnées d'Europe et du monde sont attendues, ainsi que les dirigeants des pays alliés, réfléchit à voix haute Bella. Allons voir mes parents, ils doivent être avec Caïus et nous aurions les informations en direct. C'est ridicule de devoir s'appeler alors que nous sommes tous dans le même Palais.

-Tu es certaine? Je lui demande alors que je suis nerveux à l'idée de rencontrer leurs Majestés.

Ça fait certes plusieurs mois que je travaille pour Bella, et si j'ai déjà rencontré Caïus pour des réunions notamment, je n'ai encore jamais rencontré les souverains et parents de Bella. Et je suis nerveux, très nerveux. Premièrement parce que ce sont le Roi et la Reine et deuxièmement parce que j'ignore ce que Bella leur a dit, mais je voudrais faire une bonne impression. Bien qu'il existe peu de chance pour que je les ai pour beaux-parents un jour.

-Oui, nous aurons les informations à la source. Allons-y! Déclare-t-elle en se levant du canapé.

Je n'ai pas d'autres choix que de la suivre dans les couloirs du Palais, heureusement, elle m'a laissé le temps de prendre ma tablette, je n'oublie pas que j'y vais pour travailler, pas vraiment pour faire la causette.

Bella entre dans les appartements de ses parents après avoir frappé à la porte. J'ignore si quelqu'un lui a donné l'autorisation d'entrer tant j'ai les oreilles qui bourdonnent. Ah non, c'est juste mon cœur qui se fait entendre! Très rapidement, peut-être un peu trop? Papa n'est pas cardiologue, mais il devrait pouvoir me dire si c'est normal.

Caïus est le premier à nous remarquer et il se lève rapidement en voyant la princesse pour faire une révérence. Quant à moi, je reste à l'entrée, attendant que les souverains me remarquent et m'invitent à avancer.

-Votre Altesse, dit-il.

-Caïus, le salut froidement Bella. Maman, papa, continue-t-elle en s'avançant vers ses parents. Edward m'a mise au courant pour Elizabeth.

-C'est une triste nouvelle pour le monde. Nous l'avons tous connu souveraine. Je pense que des changements sont dans l'air, dit simplement le roi.

-Effectivement. Je vous présente Edward Cullen, mon chargé de relation publique. Et le frère de Jasper. Edward, voici mes parents, le Roi Charles et la Reine Renée, dit-elle.

J'effectue le salue de la tête protocolaire avant de m'avancer un peu plus dans la pièce.

-Nous sommes ravis de faire votre connaissance malgré les circonstances, dit poliment la mère de Bella.

-Pareillement Votre Majesté, je réponds.

-Avec Edward, nous nous demandions si vous aviez eu d'autres nouvelles de Buckingham? Notamment concernant les funérailles?

-Pas pour le moment, il est évident que nous allons nous y rendre avec Renée et je pense que l'invitation s'étendra également à toi. Après tout, tu as très bien géré la venue du Duc et Duchesse de Cambridge et notre famille a toujours entretenu des liens étroits avec les Windsor.

-Je peux annuler vos prochaines obligations dès à présent, je me permets d'intervenir.

-Oui, le plus tôt est le mieux. Car même si je ne me rends pas en Angleterre, il faudra bien que j'observe la période de deuil qui nous frappe actuellement.

J'envoie un mail à tous les représentants des évènements où devait se rendre Bella dans les prochains jours pour annuler la venue de la princesse. Je surveille également ce qu'il se dit dans la presse. Il est peu probables qu'ils aient plus d'informations que nous, mais une nouvelle comme celle-ci provoque une onde de choc, surtout pour les médias qui en font les choux gras.

Le reste de l'après-midi et du début de soirée se passe dans un calme relatif alors que Caïus fait la même chose que moi et organise l'emploi du temps des souverains pour les prochains jours. C'est tard dans la soirée que la nouvelle de la mort de la reine Elizabeth II fait les gros titres dans les médias, il faut dire que nous avons quelques heures d'avances sur l'Angleterre.

Dans le même temps, je reçois sur ma boite mail professionnelle un mail de la part des représentants de la famille royale britannique. Bella doit avoir reçu le même puisque nos regards se croisent et nous nous comprenons sans avoir besoin d'échanger le moindre mot.

-Je viens avec vous aux funérailles, annonce la princesse à ses parents.

Nous mangeons tous quelque chose, gracieusement apporter par un serviteur et nous organisons les prochains jours. Bella ne peut pas faire le voyage avec ses parents. Tous comme pour la famille royale britannique, l'héritier ou l'héritière du trône ne peut pas empreinter le même véhicule que le souverain, afin de préserver la lignée.

Il est convenu que les souverains feront le voyage dans le jet de la famille royale et que Bella, ainsi qu'Emmett, Sam et moi ferons le voyage à bord d'un vol commerciale. En première classe, il ne faut pas non plus abuser.

Pour le coup, je ne sais pas vraiment pourquoi je ferais parti du voyage puisqu'il est plus que probable que je reste enfermé dans la chambre d'hôtel louée pour que la princesse puisse se préparer. Bella restera un peu moins de 24h sur place, le temps de se préparer, d'assister au service religieux, à la réception par la suite et on repart aussitôt pour Gardena.

Je suis cependant heureux de passer du temps avec elle et de voyager avec elle. Et Emmett et Sam, que j'ai appris à connaître pendant le tour Européen de Bella. C'est une belle amitié qu'ils partagent tous les trois et je me doute que ce ne doit pas être facile pour Bella de se faire des amis vu sa position et elle est donc entourée par ces deux personnes qui tiennent vraiment à elle, sans arrières pensées.

Lorsque Bella retourne enfin dans son appartement, je la suis, seulement pour récupérer mes affaires qui sont encore dans mon bureau. Nous avons réglé le plus important pour la soirée et le reste pourra attendre demain. De toute manière, il ne reste pas grand-chose à voir avant que nous prenions l'avion dimanche soir. L'information est tombée assez tard que les funérailles auront lieu lundi.

-Je sais qu'il est tard, intervient Bella alors que je me dirige vers mon bureau pour récupérer ma sacoche. Mais est-ce que je peux te demander ton avis?

-Bien sûr, je réponds rapidement.

Elle ne le sait pas, mais il existe bien peu de chose que je serais capable de lui refuser et passer un peu plus de temps avec elle n'entre pas dans cette liste.

-J'ai pensé à une robe que je possède et qui pourrait convenir pour les funérailles, mais j'ai un peu peur que ça ne soit pas… traditionnel et donc mal vu.

-Et tu veux mon avis concernant ta…? Je demande en laissant la fin de ma phrase en suspension.

-Concernant ma tenue, oui, confirme-t-elle.

-D'accord.

Un sourire illumine son visage face à mon acceptation et elle me fait signe de la suivre dans son dressing, sa chambre? Pour le moment je l'ignore mais rien qu'à l'idée de voir sa chambre, je sens mon cœur qui s'emballe… et pas seulement. Respire Edward, maîtrise-toi! Plus facile à dire qu'à faire alors que c'est littéralement un de mes fantasmes.

Il est peu probable qu'il se passe quoique ce soit, c'est évident mais allez dire ça à une certaine partie de mon anatomie qui lutte pour prendre le contrôle sur mon bon sens.

C'est bien dans sa chambre que Bella me fait entrer et j'aperçois rapidement son lit avant qu'elle n'ouvre une porte et que son dressing, rempli de vêtements bien rangés dans des hausses de protection, n'apparaissent, avec des chapeaux et ce que j'appellerai personnellement des bibis. Bien évidemment, il y a également des pochettes, des sacs et des chaussures. L'antre du luxe mais je ne suis pas étonné puisque j'ai pu voir les tenues de Bella en première loges et elle est toujours très classe et resplendissante. Mais je n'imaginais pas qu'elle gardait toutes les tenues.

-Alors pour ma défense, je garde tout, parce que j'achète avec la ferme intention de remettre mes vêtements plus d'une fois, se défend Bella, comme si elle lisait dans mes pensées.

-Je n'ai rien dit! Je me défends également.

-Tu n'as pas besoin, j'ai vu ton air ahuri, répond Bella avec un sourire. Bon alors, maintenant, il faut que je retrouve cette robe. Je l'ai déjà mise, pour des circonstances plus joyeuses mais elle est noire, assez classe et convient à la période de l'année, sans que j'aie besoin de mettre un manteau. Je mourrais de chaud. Haha, trouvée! S'exclame la princesse en prenant une housse.

Elle l'ouvre et je tombe sur une robe blazer noire, Le col et la ceinture autour de la taille sont satinés contrairement au reste de la robe.

-On dirait qu'elle est courte, mais elle m'arrive au niveau des genoux, explique Bella. Je sais que le décolleté pourra faire parler, mais il reste sobre et je porterai de toute manière un collier qui permettra de le «limiter», dit-elle en mimant les guillemets. Avec des escarpins noirs et cet accessoire avec un voile, ça correspond, qu'en penses-tu? Me demande-t-elle alors qu'elle prend ledit accessoire et qu'elle me le montre.

-Tu seras parfaite, comme d'habitude, je rajoute devant son air nerveux. Ça correspond totalement et les yeux seront de toute façon braqués sur le roi Charles et la reine Camilla ou sur les Cambridge, je la rassure.

-Merci Edward, me dit-elle avec un sourire sincère qui se répercute dans ses yeux et dans mon cœur.

Oui, je deviens niais, mais je m'en moque quand elle me regarde comme ça!

Elle attrape au passage une paire de chaussure noire, tout ce qu'il y a de plus banale et elle pose le tout sur son lit avant de sortir sa valise.

-Bon… Je crois que je vais rentrer, je lance alors que le silence entre nous s'éternise.

-Merci, souffle à nouveau Bella. Elle semble hésiter un instant et puis, je ne sais pas ce qu'il se passe dans sa jolie tête bien remplie mais elle se rapproche de moi et dépose un délicat baiser sur ma joue.

Je reste figé, ne sachant pas comment réagir alors qu'à ce chaste contact mon cœur s'emballe et que tout le reste de mon être s'embrase. Avant qu'elle ne s'écarte et que j'ai le temps de regretter chaque décision que j'ai jamais prise dans ma vie, je passe mon bras droit dans son dos, pour la retenir contre moi et alors qu'elle écarte son visage pour me regarder et que l'incompréhension marque son visage.

Je penche le mien vers le sien, l'interrogeant du regard, je ne voudrais pas la forcer à quoique ce soit, je lui laisse le temps de se reculer alors que ma prise se fait de plus en plus légère. En aucun cas je voudrais qu'elle ait l'impression de se sentir prisonnière. Ou forcée. Et alors qu'elle n'esquisse pas le moindre mouvement de recul, je pose enfin mes lèvres sur les siennes.

J'ai rêvé de ce moment depuis des années et la réalité dépasse l'enchantement, oui, c'est cliché, pourtant c'est vrai. Au début, c'est seulement mes lèvres sur les siennes, mais rapidement mon cœur et mon corps en demande plus et je quémande l'accès à sa bouche qu'elle autorise.

Ah non, elle prend carrément les commandes et c'est bien plus intéressant. Je me laisse emporter dans cette valse sensuelle qu'elle guide, resserrant ma prise dans son dos et pivotant légèrement pour que nous soyons réellement face à face. Ma peau frissonne lorsqu'elle glisse ses mains dans mes cheveux.

C'est le meilleur baiser de toute ma vie et dire que j'ai attendu 8 ans. Plutôt, il aurait pu avoir lieu i ans, si j'avais été moins con.


Voilà pour ce chapitre, j'espère que ça vous a plu! N'hésitez pas à me le dire par commentaire, je réponds toujours!

La robe de Bella et le bibi seront à retrouver sur mon insta: gwen. who (sans les espaces).

A la semaine prochaine!