Un frisson la parcourut lorsqu'elle se réveilla d'une nuit sans son amant. Pourtant, il était là dans sa tête et quelques fois, elle avait l'impression qu'il était beaucoup plus que ça et qu'il se trouvait au sein même de son appartement. Impossible qu'il y soit. Après tout, Peter se trouvait encore prisonnier de cet effroyable endroit qu'était le laboratoire d'Hawkins et de cet homme manipulateur répondant au nom de Brenner.
Elle se leva et se rappela que c'était dimanche. Une journée sans Peter, sans le laboratoire et cet imbécile de docteur. La seule chose qui était frustrant était l'absence totale de son bel infirmier. Pour une raison inconnue, il ne s'était pas présenté dans son sommeil avec une communication mentale et il n'avait pas communiquer sur quoi que ce soit. Le mystère sur les dessins s'épaississaient.
Il était étrange de constater qu'elle et lui avaient eu les mêmes cauchemars en voyant presque les mêmes monstres. Mais Annabelle faisait confiance à son amant. Après tout, c'était lui l'expert en la matière et il était là pour l'aider et la guider. À quoi bon se poser des questions sur ça.
Annabelle se leva et fit comme à son habitude. Se dirigeant vers la douche pour se laver à l'eau froide et retirer toute cette sueur qui lui collait à la peau.
Ce qu'elle ne savait pas, c'est que Peter l'épia déjà sous la douche via les yeux de la veuve noire.
Un frisson l'envahit à la vue du corps nu de sa belle sous la douche. Couché dans son lit en attendant qu'elle se lève, il ne put résister à l'envie d'abaisser sa main vers son membre reproducteur. Ce dernier se trouva plutôt réveiller. L'eau qui coulait le long de sa peau, les cheveux détachés, les courbes de son corps et les innombrables taches de rousseur donnèrent envie d'avoir plus que des baisers.
Il avait envie d'être aussi sous cette eau froide avec elle pour pouvoir s'arracher de ses bas instincts animales qui demandèrent qu'à être soulagés. Il était parfaitement conscient que ce ne serait pas possible pour le moment. Elle ne serait pas consentante ou réceptive à ce type d'activité. Henry pouvait se montré patient et puis, ce n'était pas la première fois qu'il pensait à elle dans cette situation. Alors, il s'en contenta.
Un tournait le dos à la caméra de sa chambre. La couverture de son lit lui procurait un peu d'intimité, mais c'était toujours aussi frustrant de savoir que Brenner pouvait être conscient de son comportement. Après tout, il n'avait pas eu l'habitude de le faire depuis son emprisonnement. Dans la nuit, il n'avait pas pu se connecter à elle parce qu'il devait faire son quart de nuit.
Cependant, il se retrouva frustré. Si elle avait été là, il était difficile de savoir s'il aurait résister à la plaquer et se soulager aussi sauvagement ou aussi délicatement que sa femelle le désirait. L'entité aussi. Elle se montrait intrigué à ce qu'Henry pouvait ressentir parce qu'elle le ressentait aussi. La présence obscure était répugnée par ce genre de chose, mais avec Annabelle, cela semblait être toléré. Accepté.
Alors, il se leva et alla dans sa douche, ne lâchant pas le contact mentale avec l'araignée. Il voulait être dans la douche aussi en s'imaginant avec elle, sous l'eau froide, en train de caressant sa peau parsemé de taches de rousseurs.
La caméra se brouilla lors de l'acte, empêchant quiconque de regarder. Lui qui détestait se faire épier, il pouvait profiter de ce moment en toute tranquillité. C'était son moment de plaisir. Inutile qu'il soit gâcher par des yeux indiscrets.
Il prit la peine de se toucher, se faisant les préliminaires avec ses doigts, imaginant que c'était les mains ou les lèvres d'Annabelle sur son membre. Il appuya sa tête sur le mur de la douche, le contact du froid atténuant la chaleur de son corps. Il s'imagina la plaquer contre le mur, la piégeant sous son emprise pour qu'elle soit à lui tandis qu'elle enroulerait ses bras autour de son corps, réclamant son attention et qu'il poserait sa bouche sur ses lèvres tandis qu'il pourrait la pénétrer comme bon lui semblait. Il n'eut aucun mal à faire patiner son imagination sur ce qu'elle pourrait lui faire et ce qu'il pourrait lui faire. L'entité et Un désiraient la consumer entièrement jusqu'à la dernière essence de son être.
Cela aida à calmer ses mauvaises pulsions de colère envers cet endroit. Henry apprécia la présence d'Annabelle sous toute ses formes, mais il aurait apprécié qu'elle soit physiquement ici...Pas dans le laboratoire, le fait que Brenner puisse lui faire du ma lui était inconcevable.
L'araignée continua son espionnage pendant quelques minutes. Désireuse de se rapprocher, elle fit quelques pas en direction de l'eau froide pour mieux voir les formes de son corps et la vision provoqua un frisson de plaisir pour lui.
Henry ne savait plus ou donner de la tête, mais cela ne prit pas de temps avant que le plaisir ne redescende. Il éjacula dans la douche, peignant le mur de sa semence sans aucune honte.
Au même moment, la jeune femme eut terminée sa douche et remarqua l'araignée. Le contact visuel se fit rapidement et elle essaya de l'écraser avec une serviette. C'est ce qu'elle fit.
C'était terminée.
Avec une certaine frustration, il lâcha un soupir face à son acte.
Il n'avait aucune difficulté à retrouver une autre arachnide pour retourner dans le nid douillet d'Annabelle. Il en gardait toujours quelques-unes en réserve.
Walker prit son déjeuner rapidement en ce demandant ce qu'elle pourrait bien faire de sa journée. Celle-ci était légèrement ensoleillé. Prendre l'air pourrait l'aider à évacuer le stress accumulé à son travail et elle pourrait se changer les idées. Pour une raison inconnue, passer son temps dans son appartement lui donna l'impression d'être étroitement surveiller, un peu comme au laboratoire. Sauf qu'il n'y avait pas de caméras ici. Pourquoi cette sensation de froid lui parcourait souvent le dos lorsqu'elle y mettait les pieds?
Maintenant, la jeune femme ne cessait d'observer le sol et les fenêtres, s'attendant à revoir les vignes et l'étrange ombre à l'aspect d'araignée. C'était ridicule. Peut-être qu'elle devenait folle. C'était juste des cauchemars, rien de plus. Elle n'était plus une gamine.
«Tu es là, Peter?»
Une moquerie se fit entendre dans sa tête. Bien sûr qu'il était là. Le contraire était surprenant. La rouquine se surprit à ressentir une sensation chaude comme une fièvre collante, une chaleur envahissante qui s'estompait légèrement qui venait de son infirmier.
«Qu'est-ce qu'il y a, petite araignée? Tu t'ennuies de moi?»
Encore une moquerie, mais teinté d'affection.
«Où étais-tu? Tu n'es pas venu me voir durant la nuit.»
«Quart de nuit obligé. Je ne pouvais pas être là. Je suis désolé de ne pas pouvoir accompagnée tes rêves, mais j'ai beaucoup pensé à toi, surtout ce matin.»
Il aurait voulu lui envoyé une image intime d'eux, mais il se retint en ne sachant pas comment elle pourrait réagir. Mais il n'eut pas besoin, car il pressentit que le lien était suffisamment fort pour qu'elle puisse deviner le genre d'activité qu'il faisait ou presque.
«Ce n'est rien. Tu vas bien?»
«Depuis que tu es là, je ne me suis jamais aussi senti comme ça. J'irais mieux lorsque je sortirais d'ici.»
«Comment comptes-tu sortir du laboratoire? Tu as Soteria.»
«Attends encore un peu. Fais-moi confiance. Ensuite, tu resteras à mes côtés, n'est-ce pas?»
«Bien sûr, Peter. Où tu vas, je te suivrais.»
Appréciant les promesses qui sortait de sa bouche, Henry désira lui donner quelque chose en échange, mais il ne pouvait pas le faire. Du moins, pas encore. Juste l'image d'une pivoine rose s'imposa dans son esprit. Annabelle sourit à cette image, comprenant la signification, mais aussi au côté romantique de Peter.
«Je serai incapable de vivre sans toi. Jamais je ne te laisserai partir. Tu comprends?»
La conversation télépathique fut interrompu. Quelqu'un cogna à la porte de son appartement. Aussitôt, Henry se mit sur ses gardes et elle le fit également. Personne était venu cogner à sa porte depuis qu'elle était arrivée, à part le propriétaire, mais ce dernier appelait toujours pour la prévenir de sa visite. Henry savait que Brenner était absent aujourd'hui parce qu'il avait espionner les petits esprits parasites du laboratoire...Il craignait que ce soit lui, derrière la porte.
«Le dessin!»
Il était touché qu'elle l'ait gardé, mais il refusait de la mettre en danger pour un bout de papier. La jeune femme se tourna vers le réfrigérateur pour le plier et le glisser dans une de ses chaussures tandis qu'on cogna à la porte avec plus d'insistance. Elle alla ouvrir et s'arrêta net en reconnaissant l'homme. Ce n'était pas le docteur. C'était son père.
-Ah! Un peu plus et je pensais que tu étais absente, se réjouit son paternel en souriant. Comment tu vas?
Elle se précipita pour le serrer dans ses bras, heureuse de voir un visage familier. Cela faisait des mois qu'elle ne l'avait pas vu depuis qu'elle avait déménager ici.
-C'est une surprise agréable, se réjouit-elle en restant dans ses bras tandis qu'il répondait à son étreinte. Qu'est-ce que tu fais dans les parages?
-Je suis venu voir ma fille! Ria-t-il. Une petite visite!
Henry observa l'échange avec une certaine pointe de jalousie. Il ne connaissait pas cet homme, mais il savait qu'il avait déjà travailler avec Brenner par le passé. Il n'était pas digne de confiance...non?
-Ça te dit d'aller marcher un peu, histoire de rattraper un peu le temps perdu? Proposa-t-il en souriant toujours.
-Offre acceptée.
Elle se prépara et alla verrouillé sa porte tandis que Mark Walker, son père, attendait dans le bas des escaliers à l'extérieur. Heureuse, elle le suivit pour aller marcher à la carrière d'Hawkins qui se trouvait à quelques kilomètres.
Son père observa les alentours, soucieux.
-Quelque chose ne va pas? Demanda-t-elle en regardant autour.
-Non. Tout va bien. Allons plus loin. On doit discuter toi et moi.
Mark ne le vit pas. Une camionnette blanche avec des bandes bleus affichant «Hawkins, power and light» s'était caché derrière les arbres. Un homme se trouvait à bord et mentionna à son talkie-walkie que l'appartement était vide. La voix de Brenner lui répondit avec confirmation qu'ils pouvaient y rentrer.
Martin insista pour y poser les pieds en premier. Sa curiosité maladive envers Annabelle était devenue trop persistante pour être ignorer. Il avait décidé qu'il devait aller observer d'un peu plus près. Il refusait de croire que c'était un simple hasard et qu'elle était responsable de quelque chose…
Il pénétra dans l'appartement. La première chose qu'il le frappa fut le froid intense qui y régnait. En temps normal, il aurait été juste qu'elle ait un climatiseur, mais ce ne fut pas le cas. Il n'avait rien qui pouvait expliquer ce froid et cette sensation de lourdeur dans son appartement.
-Fouillez-moi cet appartement, mais laisser tout en place. Il pourrait être pertinent de mettre un micro.
-Oui, Docteur Brenner.
Ses hommes se mirent au travail. Martin fit le tour rapidement. Il n'avait rien qui aurait pu mettre la puce à l'oreille. Tout était en ordre et à sa place prouvant que son employé était ordonner et organiser. Ses hommes cherchèrent quelque chose de précis. Le putain de dessin d'Henry. Avec ça, cela prouverait qu'Henry avait un lien avec elle et qu'ils se passaient quelque chose entre eux. Il commença à éprouver de l'inquiétude envers la rouquine. Si ça se trouve, Henry l'avait bien enroulé autour de son doigt. Cela pouvait expliquer pourquoi elle ne lui dirait jamais rien parce qu'elle écoutait Henry…
Il commençait à avoir sa petite idée. Son père avait déjà travailler au laboratoire et il était parti pour un malentendu…
Les livres furent fouillés les uns après les autres, les tiroirs vidés, la vaisselle inspectés ainsi que le plancher. Même les meubles se retrouvèrent à être fouillé avec obsession.
-Docteur, regardez ce que j'ai trouvé dans la poubelle de la salle de bain.
Son employé lui donna un sac dans lequel il avait mis la pièce à conviction. Une veuve noire écrasée.
-On se rapproche de quelque chose...mais nous ne trouvons pas le fameux dessin.
-Continuez à fouiller.
Il remit son veston. Il avait l'impression qu'il faisait zéro alors qu'il faisait plus de trente degrés à l'extérieur. Décidément, ce n'était pas normal.
Ils marchèrent dans le sentier en discutant de tout et de rien. Mark et Annabelle Walker se mirent à rire en se rappelant de souvenir dans le Nevada. Il faisait incroyablement chaud à l'extérieur, mais le vent l'aida à rester confortable. Le bruit de leurs pas sur les roches et la terre sec fascina Annabelle et elle savoura ce moment. Un silence apaisant. Il n'y avait pas de laboratoire, même Henry restait sous silence. Sans doute s'était-il endormit. Le vent dans les feuilles étaient savourant, plus que le silence. Son père continua de jeter des coups d'œils de gauche à droite comme s'il cherchait quelqu'un. Lorsqu'il y avait plus de marcheurs sur le sentier et qu'ils étaient seuls, Mark lui demanda la question qui l'inquiétait :
-Alors, dis-moi, comment tu trouves ton emploi au laboratoire?
-Ça va, dit-elle simplement.
-Tu sais, je crois que je regrette de t'avoir inciter à déposer ta candidature. Je ne pensais que tu serais prise. Après tout, je suis sûr qu'il y avait d'autres candidates avec plus de potentiel. Je regrette.
-Pourquoi tu regrettes? Je pensais que c'était ça que tu voulais.
-Pas exactement. Je ne pensais que Brenner allait te prendre.
-Est-ce cela ta raison de ta visite? Tes inquiétudes envers ce laboratoire et cet homme répondant au nom de Martin Brenner.
-Oui.
Ils continuèrent à marcher dans un silence. Annabelle observa les alentours. Elle aussi pouvait sentir qu'on lui suivaient.
-Alors, pourquoi m'avoir inciter à postuler si tu ne voulais pas que j'obtienne cet emploi?
-Ta tante a insister et puis, je n'ai pas eu le choix. Il y a des normes...Je pensais avoir retiré ta candidature, mais on dirait que ça n'a pas marché.
-Brenner y doit être pour quelque chose.
-Exactement. Écoute, lui et moi, nous avons eu un malentendu par le passé. C'est pour cette raison que je pense qu'il t'a embauché en premier lieu. Peut-être pour se faire pardonner ou par mauvaise intention. Avec lui, rien n'est sûr.
-Donc, tu voudrais que je démissionne.
-Oui. Je ne pensais pas que tu resterais aussi longtemps et je suis inquiet pour ta sécurité.
Elle avait déjà penser à le faire, mais abandonner Peter à son sort serait inconcevable. D'ailleurs, ce dernier venait de se raccrocher à son esprit, derrière sa nuque avec une facilité déconcertante.
-Pourquoi moi plutôt qu'un autre employé? Qu'est-ce que j'ai de spécial?
Il s'était arrêté sur le sentier pour la regarder, juste à l'endroit de le carrière. Il n'y avait personne aux alentours, juste eux. Le fameux malentendu avait quelque chose à voir avec elle, avec lui.
-Tu n'as jamais remarqué que tu étais spécial?
-Je ne comprends pas.
-Ne sois pas stupide. Tu as attaqué ce garçon du nom de Jeffrey, tu peux changer de chaîne de télévision...Tu es spécial et c'est en partie de ma faute. Tu es comme ses rats de laboratoire.
Encore cette phrase. Mais elle savait très bien que ce n'était pas de nature moqueuse venant de son père.
-Pourquoi ce serait de ta faute?
-J'ai volé du sang.
Elle rougit à un souvenir marqué par le rouge.
Un frisson la parcourut lorsqu'elle se réveilla d'une nuit sans son amant. Pourtant, il était là dans sa tête et quelques fois, elle avait l'impression qu'il était beaucoup plus que ça et qu'il se trouvait au sein même de son appartement. Impossible qu'il y soit. Après tout, Peter se trouvait encore prisonnier de cet effroyable endroit qu'était le laboratoire d'Hawkins et de cet homme manipulateur répondant au nom de Brenner.
Elle se leva et se rappela que c'était dimanche. Une journée sans Peter, sans le laboratoire et cet imbécile de docteur. La seule chose qui était frustrant était l'absence totale de son bel infirmier. Pour une raison inconnue, il ne s'était pas présenté dans son sommeil avec une communication mentale et il n'avait pas communiquer sur quoi que ce soit. Le mystère sur les dessins s'épaississaient.
Il était étrange de constater qu'elle et lui avaient eu les mêmes cauchemars en voyant presque les mêmes monstres. Mais Annabelle faisait confiance à son amant. Après tout, c'était lui l'expert en la matière et il était là pour l'aider et la guider. À quoi bon se poser des questions sur ça.
Annabelle se leva et fit comme à son habitude. Se dirigeant vers la douche pour se laver à l'eau froide et retirer toute cette sueur qui lui collait à la peau.
Ce qu'elle ne savait pas, c'est que Peter l'épia déjà sous la douche via les yeux de la veuve noire.
Un frisson l'envahit à la vue du corps nu de sa belle sous la douche. Couché dans son lit en attendant qu'elle se lève, il ne put résister à l'envie d'abaisser sa main vers son membre reproducteur. Ce dernier se trouva plutôt réveiller. L'eau qui coulait le long de sa peau, les cheveux détachés, les courbes de son corps et les innombrables taches de rousseur donnèrent envie d'avoir plus que des baisers.
Il avait envie d'être aussi sous cette eau froide avec elle pour pouvoir s'arracher de ses bas instincts animales qui demandèrent qu'à être soulagés. Il était parfaitement conscient que ce ne serait pas possible pour le moment. Elle ne serait pas consentante ou réceptive à ce type d'activité. Henry pouvait se montré patient et puis, ce n'était pas la première fois qu'il pensait à elle dans cette situation. Alors, il s'en contenta.
Un tournait le dos à la caméra de sa chambre. La couverture de son lit lui procurait un peu d'intimité, mais c'était toujours aussi frustrant de savoir que Brenner pouvait être conscient de son comportement. Après tout, il n'avait pas eu l'habitude de le faire depuis son emprisonnement. Dans la nuit, il n'avait pas pu se connecter à elle parce qu'il devait faire son quart de nuit.
Cependant, il se retrouva frustré. Si elle avait été là, il était difficile de savoir s'il aurait résister à la plaquer et se soulager aussi sauvagement ou aussi délicatement que sa femelle le désirait. L'entité aussi. Elle se montrait intrigué à ce qu'Henry pouvait ressentir parce qu'elle le ressentait aussi. La présence obscure était répugnée par ce genre de chose, mais avec Annabelle, cela semblait être toléré. Accepté.
Alors, il se leva et alla dans sa douche, ne lâchant pas le contact mentale avec l'araignée. Il voulait être dans la douche aussi en s'imaginant avec elle, sous l'eau froide, en train de caressant sa peau parsemé de taches de rousseurs.
La caméra se brouilla lors de l'acte, empêchant quiconque de regarder. Lui qui détestait se faire épier, il pouvait profiter de ce moment en toute tranquillité. C'était son moment de plaisir. Inutile qu'il soit gâcher par des yeux indiscrets.
Il prit la peine de se toucher, se faisant les préliminaires avec ses doigts, imaginant que c'était les mains ou les lèvres d'Annabelle sur son membre. Il appuya sa tête sur le mur de la douche, le contact du froid atténuant la chaleur de son corps. Il s'imagina la plaquer contre le mur, la piégeant sous son emprise pour qu'elle soit à lui tandis qu'elle enroulerait ses bras autour de son corps, réclamant son attention et qu'il poserait sa bouche sur ses lèvres tandis qu'il pourrait la pénétrer comme bon lui semblait. Il n'eut aucun mal à faire patiner son imagination sur ce qu'elle pourrait lui faire et ce qu'il pourrait lui faire. L'entité et Un désiraient la consumer entièrement jusqu'à la dernière essence de son être.
Cela aida à calmer ses mauvaises pulsions de colère envers cet endroit. Henry apprécia la présence d'Annabelle sous toute ses formes, mais il aurait apprécié qu'elle soit physiquement ici...Pas dans le laboratoire, le fait que Brenner puisse lui faire du ma lui était inconcevable.
L'araignée continua son espionnage pendant quelques minutes. Désireuse de se rapprocher, elle fit quelques pas en direction de l'eau froide pour mieux voir les formes de son corps et la vision provoqua un frisson de plaisir pour lui.
Henry ne savait plus ou donner de la tête, mais cela ne prit pas de temps avant que le plaisir ne redescende. Il éjacula dans la douche, peignant le mur de sa semence sans aucune honte.
Au même moment, la jeune femme eut terminée sa douche et remarqua l'araignée. Le contact visuel se fit rapidement et elle essaya de l'écraser avec une serviette. C'est ce qu'elle fit.
C'était terminée.
Avec une certaine frustration, il lâcha un soupir face à son acte.
Il n'avait aucune difficulté à retrouver une autre arachnide pour retourner dans le nid douillet d'Annabelle. Il en gardait toujours quelques-unes en réserve.
Walker prit son déjeuner rapidement en ce demandant ce qu'elle pourrait bien faire de sa journée. Celle-ci était légèrement ensoleillé. Prendre l'air pourrait l'aider à évacuer le stress accumulé à son travail et elle pourrait se changer les idées. Pour une raison inconnue, passer son temps dans son appartement lui donna l'impression d'être étroitement surveiller, un peu comme au laboratoire. Sauf qu'il n'y avait pas de caméras ici. Pourquoi cette sensation de froid lui parcourait souvent le dos lorsqu'elle y mettait les pieds?
Maintenant, la jeune femme ne cessait d'observer le sol et les fenêtres, s'attendant à revoir les vignes et l'étrange ombre à l'aspect d'araignée. C'était ridicule. Peut-être qu'elle devenait folle. C'était juste des cauchemars, rien de plus. Elle n'était plus une gamine.
«Tu es là, Peter?»
Une moquerie se fit entendre dans sa tête. Bien sûr qu'il était là. Le contraire était surprenant. La rouquine se surprit à ressentir une sensation chaude comme une fièvre collante, une chaleur envahissante qui s'estompait légèrement qui venait de son infirmier.
«Qu'est-ce qu'il y a, petite araignée? Tu t'ennuies de moi?»
Encore une moquerie, mais teinté d'affection.
«Où étais-tu? Tu n'es pas venu me voir durant la nuit.»
«Quart de nuit obligé. Je ne pouvais pas être là. Je suis désolé de ne pas pouvoir accompagnée tes rêves, mais j'ai beaucoup pensé à toi, surtout ce matin.»
Il aurait voulu lui envoyé une image intime d'eux, mais il se retint en ne sachant pas comment elle pourrait réagir. Mais il n'eut pas besoin, car il pressentit que le lien était suffisamment fort pour qu'elle puisse deviner le genre d'activité qu'il faisait ou presque.
«Ce n'est rien. Tu vas bien?»
«Depuis que tu es là, je ne me suis jamais aussi senti comme ça. J'irais mieux lorsque je sortirais d'ici.»
«Comment comptes-tu sortir du laboratoire? Tu as Soteria.»
«Attends encore un peu. Fais-moi confiance. Ensuite, tu resteras à mes côtés, n'est-ce pas?»
«Bien sûr, Peter. Où tu vas, je te suivrais.»
Appréciant les promesses qui sortait de sa bouche, Henry désira lui donner quelque chose en échange, mais il ne pouvait pas le faire. Du moins, pas encore. Juste l'image d'une pivoine rose s'imposa dans son esprit. Annabelle sourit à cette image, comprenant la signification, mais aussi au côté romantique de Peter.
«Je serai incapable de vivre sans toi. Jamais je ne te laisserai partir. Tu comprends?»
La conversation télépathique fut interrompu. Quelqu'un cogna à la porte de son appartement. Aussitôt, Henry se mit sur ses gardes et elle le fit également. Personne était venu cogner à sa porte depuis qu'elle était arrivée, à part le propriétaire, mais ce dernier appelait toujours pour la prévenir de sa visite. Henry savait que Brenner était absent aujourd'hui parce qu'il avait espionner les petits esprits parasites du laboratoire...Il craignait que ce soit lui, derrière la porte.
«Le dessin!»
Il était touché qu'elle l'ait gardé, mais il refusait de la mettre en danger pour un bout de papier. La jeune femme se tourna vers le réfrigérateur pour le plier et le glisser dans une de ses chaussures tandis qu'on cogna à la porte avec plus d'insistance. Elle alla ouvrir et s'arrêta net en reconnaissant l'homme. Ce n'était pas le docteur. C'était son père.
-Ah! Un peu plus et je pensais que tu étais absente, se réjouit son paternel en souriant. Comment tu vas?
Elle se précipita pour le serrer dans ses bras, heureuse de voir un visage familier. Cela faisait des mois qu'elle ne l'avait pas vu depuis qu'elle avait déménager ici.
-C'est une surprise agréable, se réjouit-elle en restant dans ses bras tandis qu'il répondait à son étreinte. Qu'est-ce que tu fais dans les parages?
-Je suis venu voir ma fille! Ria-t-il. Une petite visite!
Henry observa l'échange avec une certaine pointe de jalousie. Il ne connaissait pas cet homme, mais il savait qu'il avait déjà travailler avec Brenner par le passé. Il n'était pas digne de confiance...non?
-Ça te dit d'aller marcher un peu, histoire de rattraper un peu le temps perdu? Proposa-t-il en souriant toujours.
-Offre acceptée.
Elle se prépara et alla verrouillé sa porte tandis que Mark Walker, son père, attendait dans le bas des escaliers à l'extérieur. Heureuse, elle le suivit pour aller marcher à la carrière d'Hawkins qui se trouvait à quelques kilomètres.
Son père observa les alentours, soucieux.
-Quelque chose ne va pas? Demanda-t-elle en regardant autour.
-Non. Tout va bien. Allons plus loin. On doit discuter toi et moi.
Mark ne le vit pas. Une camionnette blanche avec des bandes bleus affichant «Hawkins, power and light» s'était caché derrière les arbres. Un homme se trouvait à bord et mentionna à son talkie-walkie que l'appartement était vide. La voix de Brenner lui répondit avec confirmation qu'ils pouvaient y rentrer.
Martin insista pour y poser les pieds en premier. Sa curiosité maladive envers Annabelle était devenue trop persistante pour être ignorer. Il avait décidé qu'il devait aller observer d'un peu plus près. Il refusait de croire que c'était un simple hasard et qu'elle était responsable de quelque chose…
Il pénétra dans l'appartement. La première chose qu'il le frappa fut le froid intense qui y régnait. En temps normal, il aurait été juste qu'elle ait un climatiseur, mais ce ne fut pas le cas. Il n'avait rien qui pouvait expliquer ce froid et cette sensation de lourdeur dans son appartement.
-Fouillez-moi cet appartement, mais laisser tout en place. Il pourrait être pertinent de mettre un micro.
-Oui, Docteur Brenner.
Ses hommes se mirent au travail. Martin fit le tour rapidement. Il n'avait rien qui aurait pu mettre la puce à l'oreille. Tout était en ordre et à sa place prouvant que son employé était ordonner et organiser. Ses hommes cherchèrent quelque chose de précis. Le putain de dessin d'Henry. Avec ça, cela prouverait qu'Henry avait un lien avec elle et qu'ils se passaient quelque chose entre eux. Il commença à éprouver de l'inquiétude envers la rouquine. Si ça se trouve, Henry l'avait bien enroulé autour de son doigt. Cela pouvait expliquer pourquoi elle ne lui dirait jamais rien parce qu'elle écoutait Henry…
Il commençait à avoir sa petite idée. Son père avait déjà travailler au laboratoire et il était parti pour un malentendu…
Les livres furent fouillés les uns après les autres, les tiroirs vidés, la vaisselle inspectés ainsi que le plancher. Même les meubles se retrouvèrent à être fouillé avec obsession.
-Docteur, regardez ce que j'ai trouvé dans la poubelle de la salle de bain.
Son employé lui donna un sac dans lequel il avait mis la pièce à conviction. Une veuve noire écrasée.
-On se rapproche de quelque chose...mais nous ne trouvons pas le fameux dessin.
-Continuez à fouiller.
Il remit son veston. Il avait l'impression qu'il faisait zéro alors qu'il faisait plus de trente degrés à l'extérieur. Décidément, ce n'était pas normal.
Ils marchèrent dans le sentier en discutant de tout et de rien. Mark et Annabelle Walker se mirent à rire en se rappelant de souvenir dans le Nevada. Il faisait incroyablement chaud à l'extérieur, mais le vent l'aida à rester confortable. Le bruit de leurs pas sur les roches et la terre sec fascina Annabelle et elle savoura ce moment. Un silence apaisant. Il n'y avait pas de laboratoire, même Henry restait sous silence. Sans doute s'était-il endormit. Le vent dans les feuilles étaient savourant, plus que le silence. Son père continua de jeter des coups d'œils de gauche à droite comme s'il cherchait quelqu'un. Lorsqu'il y avait plus de marcheurs sur le sentier et qu'ils étaient seuls, Mark lui demanda la question qui l'inquiétait :
-Alors, dis-moi, comment tu trouves ton emploi au laboratoire?
-Ça va, dit-elle simplement.
-Tu sais, je crois que je regrette de t'avoir inciter à déposer ta candidature. Je ne pensais que tu serais prise. Après tout, je suis sûr qu'il y avait d'autres candidates avec plus de potentiel. Je regrette.
-Pourquoi tu regrettes? Je pensais que c'était ça que tu voulais.
-Pas exactement. Je ne pensais que Brenner allait te prendre.
-Est-ce cela ta raison de ta visite? Tes inquiétudes envers ce laboratoire et cet homme répondant au nom de Martin Brenner.
-Oui.
Ils continuèrent à marcher dans un silence. Annabelle observa les alentours. Elle aussi pouvait sentir qu'on lui suivaient.
-Alors, pourquoi m'avoir inciter à postuler si tu ne voulais pas que j'obtienne cet emploi?
-Ta tante a insister et puis, je n'ai pas eu le choix. Il y a des normes...Je pensais avoir retiré ta candidature, mais on dirait que ça n'a pas marché.
-Brenner y doit être pour quelque chose.
-Exactement. Écoute, lui et moi, nous avons eu un malentendu par le passé. C'est pour cette raison que je pense qu'il t'a embauché en premier lieu. Peut-être pour se faire pardonner ou par mauvaise intention. Avec lui, rien n'est sûr.
-Donc, tu voudrais que je démissionne.
-Oui. Je ne pensais pas que tu resterais aussi longtemps et je suis inquiet pour ta sécurité.
Elle avait déjà penser à le faire, mais abandonner Peter à son sort serait inconcevable. D'ailleurs, ce dernier venait de se raccrocher à son esprit, derrière sa nuque avec une facilité déconcertante.
-Pourquoi moi plutôt qu'un autre employé? Qu'est-ce que j'ai de spécial?
Il s'était arrêté sur le sentier pour la regarder, juste à l'endroit de le carrière. Il n'y avait personne aux alentours, juste eux. Le fameux malentendu avait quelque chose à voir avec elle, avec lui.
-Tu n'as jamais remarqué que tu étais spécial?
-Je ne comprends pas.
-Ne sois pas stupide. Tu as attaqué ce garçon du nom de Jeffrey, tu peux changer de chaîne de télévision...Tu es spécial et c'est en partie de ma faute. Tu es comme ses rats de laboratoire.
Encore cette phrase. Mais elle savait très bien que ce n'était pas de nature moqueuse venant de son père.
-Pourquoi ce serait de ta faute?
-J'ai volé du sang.
Elle rougit à un souvenir marqué par le rouge.
Voilà un nouveau chapitre! J'espère que vous avez apprécié. J'étais partie en vacances et j'ai décidé de posté celui-ci d'avances et de le séparer en deux parties. Encore désolé des fautes. Merci de laisser une trace de votre passage!
