Hello à tous,

Sorry pour le retard ! Voici la suite, avec encore de l'action, mais pas du même genre. Enjoy !

Stella : Contentes que ce match t'ait plu ! On en était assez contentes nous aussi, et on est ravies de voir que ça a fonctionné !


KAGAMI

Capuche sur la tête pour ne pas se faire repérer, il s'est assis un peu à l'écart pour attendre Daiki. Les yeux fermés, il profite de sentir l'air caresser son visage. Il fait un peu frais maintenant que le soleil est couché. Il entend la porte du bâtiment s'ouvrir et les bruits de pas souples d'une paire de basket. Il ouvre les yeux et reconnaît son homme. Il se relève les mains dans les poches de son sweat et le rejoint.

« Yo... »

Il lui sourit tendrement et se sent presque timide, dans le crépuscule, devant le bâtiment où ils viennent de disputer un match magnifique. Les choses lui semblent un peu irréelles et Daiki aussi. Daiki qu'il n'a pas touché de la journée. Daiki qui fait battre son coeur là tout de suite comme un fou, juste en posant son regard sur lui. Il baisse un peu les yeux et sort son téléphone pour appeler un taxi. Il se sent impatient, nerveux à la perspective de l'embrasser de l'enlacer.

AOMINE

Il regarde son petit ami, sent sa réserve, et ça le remplit de tendresse et d'une terrible envie de l'embrasser. À la place, il s'approche pour passer un bras autour de ses épaules. Quelque part, il le comprend. C'est étrange d'avoir vécu quelque chose de si intense sur le terrain, et de se retrouver soudain dans le calme relatif de la nuit, tous les deux, mais pas encore dans un endroit assez intime pour se toucher et se dire tout ce qu'ils voudraient.

« J'me suis dit que t'aurais pas envie d'aller boire ce verre avec les autres, j'me suis pas trompé, hein ?! Parce que comme on devait passer la soirée ensemble... Enfin... Moi j'avais pas trop envie d'y aller en tout cas.

— J'en avais pas envie non plus… »

KAGAMI

Il se mord la lèvre et se serre contre lui, envelopper dans ce bras protecteur et soulagé que Daiki partage son envie de maintenir le tête à tête pour la soirée. Il besoin de lui, maintenant, de son amant, de l'embrasser, de le toucher. Il a envie de leur intimité de couple et pas de cette distance qu'ils doivent s'imposer dans l'équipe. Il ajoute dans un souffle, le cœur battant lourdement.

« J'ai… Besoin de toi maintenant… De mon petit ami… Et… A ces soirées là t'es d'abord un coéquipier.

— Je comprends. J'ai besoin de toi aussi. On va rentrer maintenant. C'était une journée sacrément intense et riche en émotions ! »

Il le presse contre lui et caresse son épaule, et ils restent quelques minutes ainsi, silencieux, avant que le taxi n'arrive. Ils grimpent à bord avec soulagement et une fois installés, Aomine prend sa main dans la sienne.

« C'était un match génial. Encore mieux que tout ce que j'aurais pu imaginer. Et jouer avec toi... C'était dingue. Je savais qu'on était forts à deux, mais je pense qu'on a encore franchi un cap. J'crois qu'on a beaucoup de choses à accomplir tous les deux...

— T'imagines pas comme j'avais envie d'entrer sur le terrain chaque fois que tu y étais… J'avais l'intuition qu'on pouvait faire un truc génial… Comme avec les Vorpal mais en mieux. Parce qu'on a évolué chacun de notre côté et… »

Il serre la main d'Aomine dans la sienne et le regarde.

« … un peu ensemble aussi. J'dis pas qu'il fallait qu'on sorte ensemble mais… Le fait qu'on ait franchi le pas de notre simple rivalité ce… Qu'on avait pas vraiment eu le temps de faire avant que je quitte le Japon. Je suis content qu'ils nous aient donnés cette chance. Parce que c'était vraiment bon. Vraiment très très bon. »

Il adresse un sourire franc, heureux et passionné à son homme. Parler du match, lui fait oublier la sensation étrange de timidité qu'il a ressenti en retrouvant son petit ami en sortant du gymnase.

Aomine acquiesce aux paroles de son homme.

« T'as raison. Fallait qu'on évolue chacun de notre côté, et aussi que notre relation change. Qu'on se connaisse mieux. Et ouais... c'était une sensation incroyable. J'pense qu'on a bien prouvé ce qu'on était capable de faire, en tout cas. »

Il sourit à Kagami, puis semble hésiter un peu.

« Est-ce que... est-ce que t'as eu des news de Cynthia ? Parce que... je l'ai vue dans les gradins. Elle était avec Lola... »

Lola était là ?

Il ne devrait pas être surpris, elle aime le basket après tout. Un sentiment étrange l'envahit quelque chose qui lui serre un peu le cœur le même que ce matin quand ils ont précédemment évoqué la jeune femme. Il hésite un peu en répondant à son homme.

« Ouais… Elle m'a félicité pour le match. Mais… Elle n'a pas évoqué Lola, si c'est ta question.

— Elle m'a envoyé un message. Enfin, Lola, je veux dire. Elle aimerait qu'on discute. J'lui ai dit que je l'appellerai dans la semaine. De toute façon, c'était ce que j'avais prévu de faire, mais... Enfin voilà, c'était juste pour que tu le saches.

— Ok. Je comprends, vous avez besoin de discuter. »

Il a vraiment un sentiment ambivalent vis à vis d'elle. Il éprouve un sentiment de culpabilité envers elle pour avoir brisé leur couple. Mais il ressent aussi de la jalousie. Il se sent en insécurité vis à vis d'elle parce qu'elle compte énormément pour Daiki, sans elle il serait peut-être déjà reparti au Japon. Elle l'a aidé, elle a été son refuge quand il est arrivé à Chicago. Il est jaloux de l'intimité qu'il a eu avec elle, du couple qu'ils ont été de leur complicité. Il sait que c'est idiot que lui et Daiki c'est juste très différent et qu'ils ont aussi une forte complicité. Mais qu'est-ce que quelques jours face à plusieurs mois ? Il est jaloux parce qu'elle est une fille bien et qu'elle méritait Daiki. Ils auraient mérité d'être heureux. Peut-être qu'il se sent un peu illégitime aussi dans tout ça. Il est jaloux que Daiki est à ce point envie de la compter encore parmi ses amis, alors que Levi est juste un salaud… Il devrait aussi régler des choses avec lui d'ailleurs mais, honnêtement, il n'a pas envie de le voir, ni de lui parler. Et il n'est pas sûr de le pouvoir un jour.

Et puis il se sent nerveux, inquiet, menacé. Il a confiance en Daiki. Pourtant il y a cette petite voix, celle qui parle comme son manque de confiance en soi, celle qui lui dit parfois qu'il n'est pas à la hauteur, quand il est question de Lola elle est plus forte que d'habitude et lui dit que Lola est beaucoup mieux que lui, beaucoup mieux pour Daiki. Il sait qu'il ne doit pas l'écouter, pourtant c'est difficile de ne pas la croire et ça reste là comme une épine empoisonnée minuscule mais finalement envahissante.

Ce sentiment, ce malaise qu'il éprouve vis à vis de Lola, l'effraie un peu. Il n'aime pas la sensation d'avoir envie de hurler et de supplier Daiki de ne plus jamais la voir. Il a peur. Il ne se connait pas comme ça et ça le rend amer.

AOMINE

Une nouvelle fois, il voit bien que le sujet Lola met Kagami mal à l'aise, et il suppose que c'est un peu normal vu qu'on parle de son ex, même si leur relation n'était pas tout à fait... conventionnelle. Mais il ne sait pas quoi dire pour le rassurer, et il s'accroche à l'idée que les choses seront plus claires lorsqu'il aura eu cette conversation avec la jeune femme.

Il s'abstient également de demander à Taiga s'il compte voir Levi bientôt, il a l'impression que son petit ami n'est pas prêt et n'a pas envie d'évoquer la question, ce qui lui semble aussi assez logique.

Du coup, il préfère changer de sujet. Il s'affale un peu sur la banquette du taxi.

« J'ai hâte d'être au prochain match. Les Suns étaient vraiment des adversaires intéressants, mais j'suis sûr qu'on peut trouver mieux. Des mecs qui nous en fassent encore plus baver !

— Ouais… C'est clair. Mais je crois que là on a donné le ton. Les Suns sont venus un peu trop sûrs d'eux avec leurs nouvelles recrues… Ils nous ont sous-estimés. Les autres se feront pas avoir comme ça ! »

Le taxi file dans les rues et ils arrivent au pied de l'immeuble de Taiga.

Comme Taiga a payé ce matin, il donne quelques billets au chauffeur et suit son petit ami à l'extérieur. Dans le hall, il le prend par la main et sourit.

« Enfin rentrés... J'avais hâte qu'on soit seuls tous les deux.

— Ouais… Attends qu'on soit à l'appart'… Parce que c'est ce que j'attends vraiment depuis qu'on a fini ce putain de match. »

Taiga rit un peu nerveusement et il l'entraîne jusqu'à l'ascenseur pour rejoindre les étages, sortant déjà la clé de sa poche arrière. On a beau être à L.A. se faire surprendre en train d'embrasser son mec dans le hall de l'immeuble par un voisin n'est pas forcément tentant. Surtout qu'ils n'ont pas des têtes totalement inconnues pour peu que le voisin soit intéressé par le basket.

Dès que la porte de l'ascenseur se referme, Aomine en profite pour enlacer son homme et le serrer contre lui. Il soupire de satisfaction, puis vient chercher ses lèvres doucement, glissant une main sur sa nuque tandis qu'il l'embrasse avec bonheur.

KAGAMI

Ses lèvres douces et tendres, cette main chaude, son corps qui se presse contre le sien. Il répond à cette étreinte avec soulagement. Il attendait ça depuis des heures. Il resserre ses bras autour de lui aussi. Il ferme les yeux et savoure sa bouche, mordillant un peu sa lèvre, soupirant de satisfaction. Son cœur semble vouloir exploser dans sa poitrine de bonheur. Ce baiser et cette étreinte repoussent le sentiment de malaise qui s'était logé au fond de son ventre à l'évocation de l'ex de Daiki.

Il rompt le baiser à contrecœur quand l'ascenseur s'arrête et ouvre ses portes. Il sort rapidement agrippant la main de son homme pour rejoindre son appartement. La clé tourne et enfin la porte s'ouvre, sur leur antre. Cette pensée le fait sourire alors qu'il attire son homme à l'intérieur.

AOMINE

Il éprouve un certain soulagement lorsque la porte se referme derrière eux. Ici, ils sont en sécurité, ils sont seuls, ils peuvent tout se dire et tout se faire entre ses murs. Il pose son sac dans le couloir et enlève ses chaussures en vitesse. Après la cohue du gymnase, les rires et les bavardages de ses coéquipiers, l'appartement lui semble agréablement silencieux et désert. Il se tourne vers Kagami et l'attire à lui pour l'embrasser de nouveau, savourant ses lèvres tièdes contre les siennes, et la proximité de son corps qui se presse contre le sien.

« Ça m'avait manqué », murmure-t-il en souriant, fixant la bouche désirable de son petit ami avant de revenir happer ses lèvres.

Taiga gémit contre ses lèvres sûrement pour approuver et le pousse vers le canapé du salon.

Il se laisse faire sans protester. Kagami n'a pas allumé les lumières et l'appartement est baigné dans la lueur de la ville, car ici il ne fait jamais vraiment nuit. Dans cette semi pénombre, tout semble encore plus intime.

KAGAMI

Une main fixée sur sa nuque, l'autre sur sa taille il le pousse doucement et le fait s'asseoir sur le canapé, et s'installe sur ses cuisses sans cesser de l'embrasser. Sa main remonte dans ses cheveux. Il est affamé de son homme. Ça lui avait incontestablement manqué lui aussi. Il l'embrasse longuement et s'arrête à bout de souffle. Son rythme cardiaque est rapide dans sa poitrine, il sourit lui aussi, fixant les yeux de son homme.

« I miss you too... »

Il vient poser ses lèvres dans son cou, alors que sa main agrippe son t-shirt pour le soulever et glisser sa main dessous et enfin caresser sa peau.

AOMINE

Il frissonne au contact de la main calleuse de son homme sur sa peau nue. À son tour, il passe sous son t-shirt et parcourt son dos, gémissant doucement tandis que Kagami embrasse son cou. Il s'imprègne un moment de sa chaleur, de ses caresses, puis il recule un peu pour le regarder et murmure, le cœur battant :

« Taiga... Je voudrais que tu me fasses l'amour ce soir... »

KAGAMI

Il regarde son homme… Incertain. Le choix de formulation lui colle un doute certain. Son cœur tambourine plus fort dans sa poitrine. Il a peur de se tromper sur la vraie signification de ses mots autant que de croire ce qu'il croit. Il n'est pas tout à fait préparé à cette éventualité.

« Wait… Quand tu dis… Te faire l'amour… Tu veux dire quoi exactement ? »

AOMINE

Il sourit et se mordille la lèvre, un peu gêné de le lui demander plus directement.

« Je voudrais que tu me pénètres. Enfin... Si t'en as envie... »

KAGAMI

Il a donc bien interprété. En avoir envie, oui il en a envie. La question ne se pose même pas. Mais ça fait tellement longtemps que ça ne lui est pas arrivé d'être dans ce rôle qu'il a clairement le trac et qu'il n'est pas sûr d'être prêt. Il ne s'attendait pas à une demande aussi directe de son homme, il pensait qu'ils iraient peut-être y aller par étape. Et il n'a jamais été le premier et a clairement peur de blesser Daiki. Sa première fois n'a pas franchement été une partie de pur plaisir.

« ... Je sais pas... Si... Bien-sûr j'en ai envie... Juste ça fait longtemps mais... Toi t'es sûr ? Ça... Ça te tente vraiment ?

— Bien sûr, sinon je te le demanderais pas... Je veux savoir ce que ça fait, de te sentir en moi... »

Aomine caresse sa joue, puis ses lèvres, avant de les embrasser à nouveau.

« J'ai envie de toi et je veux découvrir toutes les façons possibles de nous donner du plaisir... »

Il ajoute avec un léger sourire :

« Et si ça fait longtemps pour toi... ça doit te manquer un peu, non ?

— Au début... Ouais... Après je me suis fait une raison j'crois... Et là... »

Il se sent perdu, nerveux. Il réalise en le disant à son homme qu'il n'a jamais cru qu'un jour ça changerait, il avait compris qu'avec Levi ce serait jamais possible... Et il n'a même pas eu le temps de vraiment y penser avec Daiki, ou plutôt il ne s'est pas permis d'y penser, pas encore persuadé que son petit ami aurait peut-être des réticences comme lui en avait eues.

« Et là... Tu me prends de court... Je crois... Que quelque part... J'ai pas voulu trop réfléchir à cette possibilité. Surtout pas si vite. Et je t'ai dit que j'avais des réticences avant de sauter le pas alors... Entre le fait que tu n'acceptais pas d'être gay y'a encore quelques jours... Et ces possibles réticences que tu pourrais avoir... »

Il soupire et souffle un peu gêné.

« J'ai... Vraiment envie de ça... Et de découvrir plein de truc avec toi... Mais j'flippe ausi... J'ai jamais été le premier de personne et en plus ça fait longtemps... Je veux pas te blesser love. »

AOMINE

Il ne s'attendait pas à autant de réticences et se sent quelque peu déçu, mais il prend sur lui et relativise.

« Ok... Oublie ça, alors... Mon but c'était pas vraiment de te faire flipper... Je t'ai dit que j'avais pas d'a priori sur la pénétration alors pour moi ça a pas grand-chose à voir avec le fait d'accepter mon homosexualité. Parce que j'ai déjà accepté... le fait de te toucher, de te laisser me toucher... J'ai déjà accepté ça. Le reste s'enchaîne naturellement pour moi. Et oui j'ai toujours des appréhensions, mais c'est juste que je crois pas qu'elles vont s'envoler juste parce que j'attends. Mais si tu le sens pas... C'est pas grave. Ça sera pour une autre fois. »

KAGAMI

Il se sent con. Juste con. Il flippe et déçoit son homme alors qu'il est juste en train de s'offrir entièrement à lui. Pour lui qui avait justement des réticences à se laisser pénétrer la première fois, ce cadeau est très symbolique. Il pose son front contre le sien et caresse sa joue de ses pouces, avant de poser un baiser sur ses lèvres.

« Excuse-moi… J'laisse… Des vieux trucs me perturber… »

Il presse encore ses lèvres des siennes.

« … Mais si tu es prêt à découvrir le plaisir anal… On peut commencer en douceur et voir… Où ça nous mène ? »

Il se mord la lèvre et murmure.

« En fait… Y'a un truc qui me plairait d'essayer avec toi... »

Aomine esquisse un sourire, glissant une main dans ses cheveux.

« Ah oui ? Continues, tu m'intéresses...

— Hm... Comme j'ai adoré te sucer... J'ai envie de te lécher. »

Le brun hausse un sourcil.

« V-Vraiment ?... Oh bah... J'vais pas dire non à une demande aussi tentante...

— Oui vraiment... »

Il revient goûter son cou.

« J'ai envie... De te dévorer partout... »

Il mordille doucement la peau sensible pour appuyer ses propos.

AOMINE

Il frissonne, son cœur battant plus vite dans sa poitrine. Il aime sentir le désir de son homme pour lui, et il adore ses lèvres sur sa peau.

« Ok... chuchote-t-il. Dans ce cas... je suis tout à toi... »

Il relève les yeux sur lui, un peu essoufflé par pure anticipation. Il a envie de lui, terriblement envie de lui. Il veut tout de lui.

« Je t'aime, Taiga... »

KAGAMI

Il le regarde et rougit un peu. Son corps est déjà tendu à l'idée de découvrir son homme différemment, oui il a envie de Daiki. Il se dit qu'une fois dans l'ambiance, il arrivera peut-être à lui donner ce qu'il a demandé. Quand ils seront allés trop loin pour réfléchir, quand son désir sera plus fort que ses pensées.

« Je t'aime aussi Dai… »

Puis il se lève et lui tend la main.

« On sera mieux dans ma chambre et… y'a tout ce qu'il faut à portée de main si on veut approfondir les choses… »

AOMINE

Il rit un peu.

« 'Approfondir les choses' ? Joli choix de mots... »

Il attrape la main qu'il lui tend et le suit dans la chambre, impatient et un peu nerveux, comme un adolescent à ses premières expériences sexuelles. Mais il a eu ce sentiment plusieurs fois au cours des derniers jours, et il l'accepte peu à peu, parce qu'il a confiance en Kagami qui a su le rassurer. Alors maintenant, cette appréhension s'est transformée en stress positif, un peu comme celui qu'il éprouve avant d'entrer sur un terrain de basket pour un match.

KAGAMI

Il n'allume que la lampe de chevet pour rester dans une ambiance tamisée. Il se retourne sur son homme et l'embrasse doucement, tendrement. Il veut prendre son temps. Il veut que Aomine se sente désiré, aimé. Il veut faire monter le plaisir lentement que son homme puisse savourer. Il fait glisser ses mains sous le t-shirt de Daiki et caresse doucement sa peau en remontant le vêtement. Il libère ses lèvres et fait passer le t-shirt par-dessus sa tête. Il regarde son homme, ses lèvres luisantes et son corps désirable.

« Tu es beau... »

Il se penche pour embrasser son cou, alors qu'il pose ses mains sur son ventre pour redécouvrir le dessin des ses abdominaux et profiter de la douceur de sa peau sous ses doigts, puis il descend pour prendre l'élastique de son jogging et le faire glisser avec son caleçon à ses pieds.

AOMINE

Son souffle s'accélère tandis qu'il se retrouve nu devant son petit ami. Il déglutit, envahi par un désir de plus en plus intense. Il le déshabille à son tour, un peu fébrile, et caresses ses fesses musclées qu'il a évité de trop regarder toute la journée pour ne pas être déconcentré. Enfin il peut profiter du corps de son homme, pleinement, sans entrave, et il prend seulement conscience de la frustration qu'il a accumulée au cours de la journée, alors que Taiga était si sexy sur ce terrain...

KAGAMI

Il continue de dévorer son cou. Ses mains partent à l'exploration de son dos, de ses fesses musclées. Il mordille son épaule et il pousse son homme vers le lit.

« Allonge-toi love... »

Il s'écarte un peu pour le laisser s'allonger avant de le rejoindre. Il le surplombe et sa main revient se poser sur son ventre. Il ne se lassera jamais de le découvrir de ses mains. Il l'embrasse tendrement, mordillant sa lèvre. Puis, il se recule légèrement pour le regarder avant désir avant de descendre dans son cou, lentement. Sa bouche explore la peau sensible de cette zone de son corps, alors que sa main caresse ses flancs lentement, descend sur sa hanche et vient caresser sa cuisse. Son corps tout en muscle est juste parfait.

Ses gestes sont sûrs, il semble calme, mais le léger tremblement de sa main et la tension dans son membre témoigne de son excitation rien qu'à toucher et embrasser son homme. Son rythme cardiaque s'accélère à mesure que ses lèvres descendent sur lui. Goûtant sa clavicule, puis ses pectoraux, y déposant de nombreux baisers, il chemine doucement vers le sud, savourant laissant la chaleur, le désir monter dans leurs ventres.

AOMINE

Il se livre aux mains et à la bouche de son homme, gémissant doucement tandis qu'il explore son corps en faisant monter la tension. Il est impatient, mais la lenteur de son petit ami lui permet de se détendre complètement et d'éprouver un fort sentiment d'intimité entre eux. Il le fait se sentir en sécurité tout en aiguisant son désir.

Il caresse ses cheveux, murmurant son prénom comme un mantra tandis que son corps frémit de bonheur et d'impatience, chaque centimètre carré de peau plus sensible, ses nerfs vibrant sous les lèvres sensuelles de son homme.

KAGAMI

Son voyage le mène jusqu'à son aine. Il l'embrasse doucement, caresse son membre tendu de sa joue, pose un baiser à sa base, dérive sur l'intérieur d'une cuisse qu'il écarte doucement. Son coeur tambourine violemment dans sa poitrine. Il gémit doucement ce petit jeu l'excite. Il relève la seconde cuisse de son homme et pose ses lèvres sur ses testicules.

AOMINE

Il laisse échapper une plainte tremblante quand son homme l'embrasse à cet endroit-là. Ses lèvres sont chaudes mais le font frissonner. Il entend son propre souffle haletant dans le calme de la chambre, et son cœur qui bat sourdement dans ses oreilles. Tout son corps devient de plus en plus sensible et réceptif tandis que les baisers de Kagami se font plus intimes et plus osés.

KAGAMI

Il presse encore ses lèvres au même endroit, avant de lécher cette zone sensible. Jouer de sa bouches sur les parties les plus intimes de son homme l'excite au plus haut point. Il n'a jamais connu de tel désir avant, mais l'odeur et le goût d'Aomine l'enivre. Il saisit entre ses lèvres ses testicules et commencent à les faire rouler sous sa langue.

AOMINE

Il se cambre sur les draps en gémissant, conquis par la sensation de cette bouche délicieuse stimulant cette partie si sensible de son anatomie. Sa langue lui paraît brûlante, et il meurt d'envie d'en avoir plus, tout en se délectant de sa caresse jusqu'à souhaiter qu'elle ne s'arrête jamais.

« Taiga, j'adore ce que tu me fais... » murmure-t-il d'une voix basse, lourde de désir.

KAGAMI

Accueille les mots de son homme comme un invitation à continuer, il suce plus goulument cette partie de son anatomie et doucement remonte ses mains sous ses cuisses jusqu'à ses genoux pour soulever son bassin. Il lâche ses bourses finalement pour trouver l'intimité de son homme. Il vient doucement caresser le petit orifice de l'extrémité de sa langue pour en découvrir le contour.

AOMINE

Il se raidit à son contact, déconcerté par la sensation. Il se découvre sensible, et à mesure que sa langue l'explore, sa respiration se fait plus superficielle. Sa main se crispe inconsciemment dans les cheveux de son homme tandis qu'il lâche un soupir de plaisir.

KAGAMI

La main dans ses cheveux, les halètements de son homme, font monter la température. Il s'enhardit, encouragé par ses sons et ses caresses, et le déguste goulûment, massant l'anneau de son muscle buccale jusqu'à ce qu'il se détende suffisamment pour le laisser s'introduire en lui.

AOMINE

Il pousse un cri étranglé, entre surprise et pur plaisir. Il soulève le bassin pour lui faciliter l'accès, perdant peu à peu toute pudeur tandis qu'il écarte les cuisses davantage, conquis par la sensation.

« Love... »

Le plaisir crispe son bas ventre tandis que la sueur commence à perler sur sa peau.

KAGAMI

Il fouille avec plaisir son intimité de sa langue. Il tressaille au mot de son homme murmuré de cette voix chaude et sensuelle. Il a envie de l'explorer plus en profondeur, alors il pousse plus sa langue de son intimité chaude. Mais il se sente vite frustré ne de pas pouvoir atteindre certaines zones Il ne réfléchit pas et sans cesser son jeu de langue, il récupère le lubrifiant et les préservatifs dans le tiroir du chevet. Il met un peu de produit sur ses doigts. Sa bouche revient taquiner ses bourses alors que des doigts viennent se presser contre son intimité, il teste la résistance puis entre doucement un doigt en lui.

AOMINE

Il se tend un peu à l'intrusion, mais ça ne fait pas mal alors il se relâche et laisse son petit ami l'explorer. Il n'arrive pas vraiment à définir ce que ça lui fait ressentir, mais son cœur bat plus fort, sa gorge se noue et sa poitrine lui fait presque mal sous l'effet du désir et de l'émotion. Il aime que Kagami le touche de cette manière, il a besoin de cette intimité avec lui, besoin que son petit ami le touche et l'aime de la même façon qu'il le fait avec lui. Pour lui, cette réciprocité est importante et c'est aussi pour cela qu'il a demandé à Taiga de le prendre ce soir. Il ne sait pas s'il va le faire, mais il est déjà aux anges maintenant, alors qu'il explore de nouveaux aspects de sa sexualité, et se sent déjà impatient à l'idée d'en découvrir davantage.

KAGAMI

Il ne se presse pas, il laisse le temps à Daiki d'apprivoiser ses sensations et à lui-même les siennes. Il n'a pas fait ça depuis longtemps pourtant le désir revient instantanément. La pression sur son doigt, la chaleur, la douceur de son intimité ne lui donne qu'une envie y plonger pleinement son sexe. Il frissonne de plaisir, à cette idée. Posséder Daiki. Il ne s'autorisait pas à le rêver, mais il est déjà totalement conquis par l'idée. Il continue ses gestes doux, il veut que ce soit le plus agréable possible pour son homme et il se concentre sur ses réactions, ses soupirs, ses tremblements, ses gémissements et la tension de son corps. Il ne pense pas, il ressent, il écoute. Ses réticences se taisent face à l'évidence du plaisir de son homme et de son désir qui brouille son esprit. Sa bouche lâche les bourses de Daiki et remonte un peu sur son sexe alors qu'il commence à mouvoir son doigt à la recherche de sa prostate. Il veut avant tout entendre son homme gémir, lui faire découvrir ce plaisir intense provoqué par la stimulation de cette particularité masculine. Son doigt bouge doucement, caresse les parois de son intimité et plonge plus profondément. Il abandonne son membre tendu, pour laisser Daiki profiter uniquement de ces sensations nouvelles, et remonte sur son ventre, son torse jusqu'à ses lèvres. Il les presse doucement des siennes et regarde son homme avec désir et amour. Daiki est beau, désirable, il aime voir le plaisir adoucir ses trait qui alimente son envie de lui en donner toujours plus. Alors il se met en devoir de chercher ce point magique, il ne veut rien perdre du spectacle que Daiki lui offrira au moment où il le trouvera.

AOMINE

Il s'abandonne à ses sensations, acceptant tout ce qu'il éprouve, sans chercher à qualifier, sans se poser de question. Il veut juste laisser son corps réagir et ne pas penser, juste ressentir. Quelque chose change soudain, un soubresaut de plaisir le traverse et il entrouvre les lèvres sur un soupir un peu tremblant. Il pose une main sur la nuque de son homme et la serre entre ses doigts, tendu, appréhendant presque d'éprouver à nouveau ce plaisir inconnu auquel il vient de goûter. Il attire le visage de Kagami vers le sien pour happer ses lèvres en une demande muette pour en avoir plus.

KAGAMI

Il répond à son baiser avec passion. Il presse plus son corps contre le sien, plaquant son érection contre sa hanche. Il a capté le moment où son homme l'a senti, alors il revient le stimuler un peu plus franchement.

AOMINE

Cette fois, les soupirs font place aux gémissements tandis qu'une bulle de chaleur enfle dans son bas ventre. Son bassin semble se mouvoir de lui-même tandis qu'il cherche à intensifier les sensations déjà puissantes. Il se laisse aller sur l'oreiller les yeux clos, toute crainte qui pouvait subsister s'est envolée sous la délicieuse pression qu'il subit.

KAGAMI

Il se mord la lèvre en regardant son homme ressentir ce plaisir intense. Le sentant avide d'en avoir plus, il commence des mouvements de va et vient pour doucement le détendre et varier les pressions sur sa prostate et lui faire savourer les subtilités de ce plaisir. Instinctivement, il s'active dans son intimité comme il apprécierait qu'on le fasse s'il était dans sa position. Il n'imagine que trop bien ce qu'il doit ressentir. Ayant, découvert lui-même cette facette du plaisir, il se montre plus subtile et plus fourbe dans ce jeu de doigts qu'il n'avait plus l'être avec ses amants précédents. Il vient embrasser son cou, et il se frotte à sa hanche pour soulager un peu la tension dans son sexe plus quémandeur à mesure que son désir monte avec le volume des gémissements de Daiki.

AOMINE

Il s'égare de plus en plus loin dans le plaisir, à la fois comblé et profondément insatisfait. Il se retient de demander à nouveau à Taiga de lui faire l'amour, il ne veut pas le brusquer encore, mais plus les minutes passent, plus il éprouve le désir de sentir sa queue en lui, de s'offrir à lui. Il a dans la tête tout ce qu'il a ressenti en le pénétrant, et il veut lui donner la même chose. Il veut son corps sur lui, en lui, il veut que son petit ami le possède comme lui l'a possédé. Il veut se dissoudre dans le plaisir avec lui, encaisser ses assauts et lâcher prise totalement.

Mais Taiga continue de jouer avec lui, le menant au bord de la rupture tandis que des vagues de plaisir se répandant dans son ventre et dans le bas de son dos. Il n'a plus de pudeur, plus de pensée cohérente dans la tête, il n'y a plus que Taiga et lui et l'intimité qu'ils partagent. Son souffle, son corps sont brûlants. Il sent la verge de son petit ami se presser contre lui et de nouveau il vient chercher ses lèvres qu'il embrasse fébrilement, haletant.

KAGAMI

Ce sont deux de ses doigts maintenant qui se frayent un chemin en lui. Il rompt le baiser haletant et dévisage son homme quelques instants comme s'il était la chose la plus désirable au monde, non il est la chose la plus désirable. Et il murmure, comme une évidence qui vient de lui apparaître.

« J'ai envie de toi... »

Et quand il dit ses mots il calme le jeu et s'évertue cette fois à le préparer, à le détendre pour qu'il l'accueille en lui avec le moins de douleur possible. Il revient poser ses lèvres dans son cou et y murmure encore d'une voix impatiente presque suppliante.

« J'ai envie de te prendre love... »

AOMINE

Ces mots le font vibrer. Il n'osait plus les espérer. Ses mains parcourent nerveusement son dos, sa nuque, tandis que les doigts de son homme s'activent en lui, lui permettant peu à peu de s'habituer.

L'appréhension revient, mais elle est modérée. Il a confiance en Kagami, il sait que ça se passera bien s'il se laisse aller. Jusque-là, il n'a ressenti aucune douleur, seulement un léger inconfort qui s'est évanoui à mesure que le désir prenait le dessus, et puis il faut avouer que son petit ami sait s'y prendre pour lui faire du bien...

Il déglutit et répond d'une voix un peu rauque :

« J'en ai envie aussi, Taiga... Je te veux... Je te veux en moi, love... »

KAGAMI

Certes, Daiki lui avait déjà donné son accord... Mais l'entendre dire ses mots avec cette voix, son excitation monte aussitôt d'un cran. Il happe ses lèvres avec gourmandise haletant. Il le prépare consciencieusement.

Une pensée effleure son esprit : Daiki est prêt. Son excitation gonfle encore, accélérant son rythme cardiaque et bâillonne la petite voix de la panique qui lui demande s'il est bien sûr. Il attrappe un préservatif et libère ses doigts, il enfile rapidement la protection et ajoute un peu de lubrifiant.

Il s'installe entre les cuisses de Daiki. Son ventre se contracte d'anticipation. Il s'allonge un peu sur lui et l'embrasse doucement.

« I love you... »

Il dirige son sexe, pour le presser contre l'intimité de son homme, alors l'embrasse une nouvelle fois doucement.

« I love you... »

Il happe ses lèvres plus avidement et avance doucement son bassin pour pénétrer son antre chaude lentement.

AOMINE

Son cœur affolé pulse à tout rompre dans sa poitrine, mais ralentit imperceptiblement lorsque par deux fois Taiga prononce ces mots d'amour. Son petit ami a eu du mal à les exprimer au tout début, alors que lui-même les avait dit trop vite. À présent, il n'y a plus de peur et de doute lorsqu'il les entend, et la conviction profonde dans la voix de Taiga lui donne des frissons, l'aidant à se détendre alors qu'il le pénètre.

Il sent la résistance et un éclair de douleur fuse en lui, mais il s'applique à respirer normalement et à se laisser faire sans chercher à lutter. Il repense à ce que Taiga lui avait dit sur la sensation de perte de contrôle et il le comprend maintenant, mais c'est aussi précisément ce qu'il recherchait. Pour lui qui a passé sa vie à surveiller, réprimer et cloîtrer ses émotions, la sensation est extraordinaire. Non, il ne veut plus lutter. Il veut s'abandonner à lui.

Taiga s'est figé lorsque la douleur est apparue, et il pose une main sur sa joue en murmurant dans un souffle :

« It's ok... I'm ok... please keep going... »

Il déglutit, chassant des larmes qu'il n'a pas senties venir, autant provoquées par la douleur que par l'émotion.

« I love you and I need you... Please keep going... »

KAGAMI

Il regarde son homme haletant et appuie son front contre le sien. Il avait oublié cette sensation intense… Daiki est si chaud et serré autour de lui. Son coeur est totalement affolé dans sa poitrine et bat presque douloureusement. Mais la douleur visible sur les traits de son homme, l'empêche de savourer pleinement. Continuer ? Alors qu'il a les larmes aux yeux. Il caresse sa joue et revient l'embrasser tendrement. Son autre main dérive sur son corps pour venir empoigner doucement son sexe. Il commence lentement à le masturber, sans lâcher ses lèvres qu'il dévore fiévreusement, et lentement il pousse un peu plus son bassin en avant, étouffant un faible gémissement.

AOMINE

Il ferme les yeux, se concentrant sur la sensation de la main de son homme qui pompe doucement sa queue. Ça l'aide à se détendre et il se sent s'élargir alors que Taiga le pénètre plus profondément. La douleur s'estompe tandis qu'il s'habitue peu à peu et que son corps accepte sa présence. Il s'agrippe à sa nuque et à son dos, son souffle s'accélérant de nouveau. Il rend ses baisers à son homme, il a besoin d'un maximum de contact avec lui.

KAGAMI

La progression est facilité alors que son homme se détend. Il est presque surpris, ému quand son sexe est entièrement en lui. Il est essoufflé comme après un effort intense, tellement le plaisir est immense et profond. Il le masturbe plus sensuellement, jouant de son pouce sur son gland humide et continue à l'embrasser partout, le laissant s'habituer à sa présence.

AOMINE

Un soupir mêlé d'une plainte franchit ses lèvres lorsque Taiga est en lui. Sa poitrine se soulève rapidement, il cherche le regard de son homme, saisi par l'intensité de la sensation. Ses baisers et ses caresses achèvent de lui faire oublier toute douleur et inconfort, réveillant le désir sourd et profond dans ses entrailles. Il soulève légèrement le bassin pour inviter son petit ami à bouger en lui.

KAGAMI

Il caresse sa joue et plonge son regard dans le sien. Il se mord la lèvre et répondant à l'invitation de Daiki il commence à bouger lentement. Lentement pour s'assurer de ne pas blesser son homme, lentement pour savourer la sensation et ne pas jouir trop vite. Ses lèvres entrouvertes laissent échapper une plainte douce, chaude et pleine de désir.

« Dai… »

AOMINE

Il absorbe Taiga dans sa chaleur, il est serré autour de lui, presque comme s'il comprimait sa queue en lui, et il aime ça, tout comme il aime le sentir aller et venir à l'intérieur. Il a la sensation que sa queue le remplit, et il s'y habitue très vite alors que son désir grimpe à chacun de ses gestes. Il remonte les cuisses et les resserre autour de la taille de son petit ami, accompagnant ses mouvements lents et amples. Un frémissement de plaisir traverse tout son corps.

« C'est bon, Taiga... » chuchote-t-il contre les lèvres de son homme, ses mains dérivant sur ses fesses comme pour mieux l'arrimer à lui.

KAGAMI

Il gémit en sentant cette pression. Il soupire de plaisir en entendant ses mots. Il cède au désir pressant qui fourmille dans son ventre et ses reins et se montre plus vif dans ses mouvements. Sa main au contraire arrête ses mains mouvements sur son sexe, qu'il libère pour venir s'accrocher aux épaules de son homme. Il veut sentir son corps contre le sien, il veut fusionner avec lui complètement. Il vient mordre légèrement son épaule.

« Yeah… So good... »

AOMINE

Il laisse échapper des plaintes à chaque coup de reins successif, appréciant le poids du corps de son homme contre le sien, alors que leur sueur et leurs souffles se mélangent. Son membre frotte contre les abdos de son petit ami, continuant de le stimuler alors qu'il se laisse aller à ces délicieuses sensations. Il se cambre un peu plus et cette fois pousse un cri de plaisir lorsque la verge de son homme bute sur sa prostate. Il enfonce ses ongles dans sa chair, tremblant de désir. Leurs corps paraissent s'emboîter parfaitement, comme s'ils avaient été faits sur mesure l'un pour l'autre. L'alchimie entre eux ne fonctionne pas que sur un terrain de basket, semble-t-il...

KAGAMI

Ses râles rauque de plaisir se perdent dans le cou de son homme, qu'il suce et mordille. Il maintient la cadence et s'évertue à stimuler le point le plus sensible de Daiki, pour entre encore ses cris et ses gémissements. Le plaisir monte, implacable, puissant. Il sent déjà qu'il ne va pas pouvoir le retenir bien longtemps avant de céder à l'orgasme.

AOMINE

Il sent les plaintes de Taiga vibrer sur sa peau tandis qu'il s'attaque à son cou, parachevant son plaisir. Il a le vertige, et de nouveau l'image mentale de la falaise dont il est sur le point de tomber s'impose sous ses paupières. C'est ainsi avec Taiga... et avec lui il prend goût au vertige. Alors il se laisse entraîner dans le vide, s'abandonne entièrement sans prendre aucun recul, car dès le début il le lui a dit : avec lui, il veut aller jusqu'au bout. Il laisse son plaisir s'exprimer sans entraves et bientôt la jouissance l'envahit comme une coulée de lave. Un tremblement le parcourt tout entier et il pousse un cri plaintif, le plaisir si fort qu'il en fait presque mal. Sa semence éclabousse leurs corps tandis qu'il crispe les paupières, les mains serrées sur son homme comme pour se raccrocher à lui.

KAGAMI

Daiki ne crispe pas que les paupières, il se tend, resserre ses cuisses sur lui, ses ongles griffent sa peau et son anus presse fortement son sexe. Il gémit de plaisir. La sensation est puissante, intense. Il glisse encore en lui deux fois, massé presque douloureusement et il jouit en serrant plus fort les épaules de son homme et étouffant à peine un cri de plaisir dans son cou.

AOMINE

Il relâche lentement son emprise sur son petit ami, étourdi et essoufflé, le cœur battant dans ses oreilles. Il caresse le dos de Taiga tandis qu'il reprend doucement ses esprits et que ses muscles se détendent peu à peu.

KAGAMI

Son souffle désordonné caresse la peau du cou de Daiki. Il frotte doucement ses lèvres contre sa nuque. Les yeux clos, il se laisse le temps de respirer plus calmement et de retrouver un rythme cardiaque plus normal avant de murmurer.

« ... So fucking good... Ça va love ?

— Ouais... Très bien... C'était... super intense. »

La main de Daiki se décale dans ses cheveux, qu'il caresse tendrement.

« Ça en valait la peine... ajoute-t-il doucement. J'suis content que t'aies pas flippé au final. »

Il sourit, attend que sa respiration se calme totalement.

« Hm... On va dire que... Y'a un moment où... J'refléchissais plus... Et que ça a cloué le bec à toutes les inquiétudes... »

Il relève la tête et vient tendrement embrasser ses lèvres.

« Hm... J'aime bien te faire cet effet-là, love... »

Daiki s'interrompt pour l'embrasser encore avant de poursuivre dans un murmure :

« C'est ce que j'ai ressenti aussi... Et c'était vraiment bon... J'aurais pas pu rêver mieux comme première fois. Honnêtement... Entre ça et le match... J'crois que c'était la meilleure soirée de ma vie ! »

AOMINE

Il rit, un peu embarrassé, mais... C'est vrai. Il ne pourrait pas être plus heureux ce soir, et tout ça lui paraît un peu surréaliste. Il n'est pas accoutumé au bonheur, c'est le moins qu'on puisse dire. Avec Taiga, il découvre tant de choses qu'il n'aurait jamais soupçonner exister, du moins, pas pour lui. Quelque part, il a toujours cru que ce bonheur-là, ce n'était pas pour lui. Qu'il ne le trouverait jamais, qu'il ne le méritait pas de base, et qu'il ne saurait pas le gérer si par hasard il le rencontrait. Il ignore encore ce qu'il va devenir, ce qu'ils vont devenir, mais plus que jamais il veut le découvrir et poursuivre sa route avec Taiga.

« Je suis content d'avoir partagée cette soirée avec toi alors... »

KAGAMI

Il sourit et pose sa tête sur son torse.

« J'crois bien que c'était une des meilleures soirées de ma vie aussi... En tout cas la meilleure dont je me souvienne. »

Il rigole en ajoutant : « Et ça m'arrive pas souvent d'être épuisé comme ça... »

Il se redresse un peu pour sortir lentement de l'intimité de son homme. Malheureusement, il ne peut pas s'éterniser avec le préservatif, il le retire et le jette dans la poubelle plus loin en regardant à peine et revient s'allonger sur lui.

« Hm... J'veux rester encore un peu comme ça... Mais... J't'ecrase pas trop ? »

AOMINE

Il referme ses bras sur lui. Quand Taiga s'est retiré il a senti la douleur revenir et maintenant son cul l'élance mais il s'attendait à un truc du genre et c'est supportable.

« Nan tu m'écrases pas... Moi aussi j'veux rester un peu comme ça... »

Il respire l'odeur de son homme, apaisante.

« Et ouais... Moi aussi j'suis épuisé... Faut dire qu'aujourd'hui... on a sacrément donné... »

Il caresse sa nuque en douceur.

KAGAMI

Il pose des baisers sur son torse. Il se blottit bien contre lui glissant ses bras autour de son dos. Ceux de Daiki sont tellement confortables. Il est bien là dans sa chaleur douce et son odeur... Son odeur c'est comme se sentir chez lui.

« J'suis bien dans tes bras love... Trop trop bien... J'risque de m'endormir comme ça...

— Alors endors-toi comme ça... J'risque juste de te réveiller en te virant quand tu seras trop lourd !

— Hm... Sûr ? Tu veux pas que je change de position avant ? »

Il a les yeux fermés, le sourire aux lèvres et frotte doucement son nez sur ses pectoraux de temps en temps.

« ... T'es un parfait oreiller love... »

Il embrasse son coeur. Il l'aime l'entendre battre quand il pose son oreille sur son large torse. Il repose sa tête en se calant bien.

« Ouais, c'est tout moi, ça... Aomine Daiki, profession : oreiller humain. Ne risque pas de bouger, idéal pour de longues nuits tranquilles. »

Sa voix traîne, ensommeillée, tandis qu'il poursuit ses caresses sur la nuque et les cheveux de Taiga.

Il sourit amusé. Il souffle un « Aho... » en riant doucement, les yeux déjà clos. Il apprécie les caresses de son homme qui ne l'aident pas à rester éveiller. Il reste un long moment silencieux, plongeant dans une douce torpeur. Il souffle finalement, d'une voix endormie.

« Je t'aime Dai... »

AOMINE

Il sourit à ces mots et réplique dans un chuchotement : « Je t'aime, Taiga... »

Il adore prononcer son prénom, la façon dont les deux syllabes sonnent entre sa langue et son palais, comme s'il pouvait les goûter. La léthargie l'envahit et le mouvement de ses doigts ralentit, jusqu'à ce qu'il cesse totalement lorsqu'il sombre dans le sommeil.

KAGAMI

Il s'est endormi à l'instant où son homme lui a répondu. Comme s'il avait attendu ces quelques mots pour pouvoir sombrer. Des mots rassurant, apaisant, des mots confirmant. Ceux qu'on demande parfois juste pour vérifier qu'ils sont toujours vrais. Ces mots ont définitivement allégé sa conscience achevant de le faire sombrer dans l'inconscience

AOMINE

Il se réveille quelque part dans la nuit, il a trop chaud et il respire mal. Pas étonnant, puisque Taiga n'a pas bougé ! Il le repousse doucement et son petit ami tombe comme une masse sur le côté sans se réveiller, et il en profite pour venir se coller à lui et enfouir son nez dans son cou avant de se rendormir très rapidement.