Hello !
Et voilà le chapitre du mercredi... Juste un petit peu en retard ;)
Comme vous vous en doutez celui là est un peu plus... Chaud ! Mais on est sûr que vous êtes en manque !
Encore une fois merci à tous de nous suivre !
Stella : Merci pour ta review ! Voilà le torride qui arrive ;) Et j'en profite pour te remercier personnellement pour tes reviews sur mes fics persos! (Kuro)
KAGAMI
Ils sortent de l'eau, retrouvent leurs affaires, se sèchent rapidement et quittent la plage. Il ne remet pas ses chaussures les gardant à la main. Il aime marcher pieds nus sur le bitume brûlant en revenant de la plage et surtout il a horreur d'avoir des grains de sable dans ses chaussures et ses chaussettes.
Arrivés à l'immeuble, Daiki tape son code machinalement, pieds nus lui aussi, puis ils montent dans l'ascenseur. Il s'appuie contre la paroi du fond et tend une main pour agripper son poignet et l'attirer à lui. Il cherche ses lèvres, les lèche et les mordille doucement, un bras passé autour de sa taille.
« T'as été incroyablement sexy tout l'après-midi, et du coup j'ai été incroyablement sage. »
AOMINE
Il contemple son homme avec un léger sourire, promenant ses mains sur lui avant de revenir l'embrasser avec délectation. Taiga glisse une main sur sa nuque et répond à ce baiser avidement puis il souffle d'une voix chaude
« C'est vrai... Tu as été très sage... Tu mérites une récompense... »
Taiga embrasse son cou et lèche sa peau salée.
« Qu'est ce qui te ferait plaisir love ? »
Le brun se tend sous le baiser, soudain encore plus sensible, comme électrisé par le toucher des lèvres de son homme.
« Ce qui me ferait plaisir... » murmure-t-il d'une voix un peu rauque. Le 'ding' joyeux de l'ascenseur l'interrompt, et il termine dans un souffle : « ...ce serait que tu me prennes sauvagement. »
KAGAMI
Le regard et la voix de Daiki ont un effet immédiat sur lui. Ou peut-être est-ce son choix de mot ? Impossible à dire. Dans tous les cas c'est un désir instantané presque douloureux qui se réveille en lui. Un désir brûlant qui contracte son ventre. Sa gorge s'assèche et son pouls s'accélère. La posture de Daiki, ses mots, son regard semblent le défier, le provoquer. Comme si tout en lui, lui criait de le soumettre à ce désir violent, sauvage qui couve en lui et dont il ne prend conscience qu'à cet instant, avec cette demande du brun. Ses pupilles se dilatent, assombrissant son regard.
Il se recule lentement hors de la cabine, la main nouée autour du poignet de Daiki pour l'entraîner avec lui. Ses doigts serrent un peu trop fort, mais il peine déjà tellement à se contrôler. Il a juste envie de se jeter sur lui sans attendre, l'adrénaline et l'impatience coulent dans ses veines. Il doit contrôler cette pulsion qui lui crie de s'attaquer à lui sans attendre, de le plaquer contre un mur là et de mordre sa nuque comme un animal marquant sa propriété.
Ses pensées sont embrouillées. Sa conscience présente encore quelque part, pas entièrement muselée par son instinct lui crie qu'il est en train de perdre la tête, que c'est de la folie de céder à de telles pulsions. Il entraîne Daiki jusqu'à la porte de son appartement. Il desserre avec difficulté sa prise autour de son poignet pour lui libérer les mains.
« Fuck… Dai… Tu devrais pas demander des trucs comme ça… »
Il se force à fermer les yeux et s'adosse au mur à côté de la porte pour calmer ses ardeurs. Personne n'a jamais réveillé un désir aussi animal en lui, il fait face à des pulsions nouvelles difficilement contrôlables et un peu… effrayantes.
AOMINE
C'était certes avec une bonne dose de provocation qu'il avait fait cette demande à son homme, mais il ne s'attendait pas à une réaction aussi instantanée et intense. C'est loin de lui déplaire, cependant... Bien au contraire, même. Il aime sentir l'impatience de Taiga, cette faim dévorante qui lui donne envie de s'abandonner totalement à lui.
Le souffle un peu court par pure anticipation de la suite, il attrape maladroitement ses clefs, jetant un coup d'œil de côté à son homme.
« Au contraire, murmure-t-il, j'crois que je devrais précisément demander des trucs comme ça... Parce que je crois que j'aime bien l'effet que ça te fait... »
Taiga ouvre les yeux aux mots de son homme et le fixe, le souffle court. Il bataille un peu pour réussir à ouvrir sa porte, puis entre et se débarrasse rapidement de son sac. Il se retourne et pose un regard brûlant sur Taiga, comme pour le défier de passer à l'action.
KAGAMI
Il le suit à l'intérieur et pose sa planche contre le mur. Il déglutit et sa voix est lourde et basse.
« L'effet que ça me fait ? Je suis pas sûr que tu aies bien conscience de cet effet… »
Il s'approche doucement de Daiki. Son regard, sa posture tout en lui est presque menaçant. Il en a vaguement conscience mais face aux provocations de son petit ami qui attisent ce désir brutal, sauvage qu'il ressent, il ne parvient pas à se contrôler. Sa voix gronde doucement.
« … Je suis même pas sûr de comprendre moi-même… »
Il pose sa main sur les abdominaux nus de son homme et se penche à son oreille.
« C'est… Violent Daiki… C'est pas… Tendre… »
Son souffle est lourd et superficiel. Il avale sa salive difficilement dans sa gorge desséchée. Ses doigts se resserrent sur le ventre de Daiki et il griffent la peau.
« … Je t'aime Dai… J'ai pas envie de… Te faire souffrir… Mais ce désir là… »
Ses dents viennent pincer la peau de sa nuque.
« … Il… risque de faire mal… »
AOMINE
Il frissonne, entre désir et appréhension. Il y a quelque chose d'inquiétant dans le comportement de Taiga, mais aussi d'obscurément et intensément érotique. C'est à peine s'il ose bouger. Il déglutit, le souffle chaud et haletant de son homme roulant sur sa peau, des émotions confuses se mélangeant dans sa poitrine. Entre la peur et le désir, il y a aussi la curiosité. Il veut connaître cet instinct qui a assombri le regard de son homme et qui rend sa voix si diaboliquement sexy. Et il veut connaître celui qui le pousse à y répondre, cet instinct qui éveille et attise un désir brûlant dans son ventre, simplement avec quelques mots et gestes.
Il hoche la tête doucement et répond dans un souffle :
« Ok, love... Te retiens pas... »
KAGAMI
Il fond sur ses lèvres alors qu'il pèse de tout son poids contre lui. Ses doigts se glissent sur sa nuque qu'il serre durement dans sa main. Il l'embrasse avec rudesse, mord ses lèvres et ne lui laisse pas la possibilité de lui échapper. Son érection prisonnière de son short de bain se presse contre celle d'Aomine, il agrippe sa hanche sur laquelle ses doigts laissent des marques.
AOMINE
Il gémit sous l'assaut, surpris par sa véhémence, mais ça lui plaît... Il pose ses mains sur les fesses de Taiga et les caresse avec envie. Ce nouvel aspect de son homme qu'il est en train de découvrir... l'excite énormément. Cependant, l'instinct en lui le pousse à tester, à provoquer, à défier. Il se dérobe à ses baisers et le repousse légèrement avant de le regarder, le souffle court. Il détaille son visage et lui sourit, enjôleur, avant de remarquer dans un murmure :
« Ça va, j'te trouve plutôt doux finalement... »
KAGAMI
Son regard se fait plus acéré. Sa poitrine se soulève plus vite. Daiki le provoque.
« Faudra pas te plaindre après… »
Il déglutit et revient contre lui pour dévorer ses lèvres, sa main tenant sa gorge pour l'acculer un peu plus contre le mur. Il l'embrasse avec force et autorité. Il l'écrase de son poid, pour lui bloquer toute possibilité de fuite, il glisse une cuisse entre ses jambes et presse son érection de son genou. Sa main libre tenant l'un des poignets d'Aomine pour lui imposer la docilité.
AOMINE
Son excitation monte en flèche à ce traitement. Il adore sentir le poids du corps de Taiga contre lui, son avidité, la façon dont il le plaque contre le mur et l'empêche de bouger. Il respire vite, il aime cette sauvagerie, cette intensité. Non, définitivement... il y a peu de chances qu'il se plaigne.
Et d'ailleurs... Il en veut plus, encore plus. Il veut Taiga, de toutes les façons possibles.
Il gigote sous son poids, cherchant à se dégager pour tester sa résistance.
KAGAMI
Il s'appuie sur lui plus fort, mord plus douloureusement sa lèvre et sa main serre un peu plus son cou. Puis il s'écarte et le fait brusquement pivoter pour le plaquer face contre le mur, d'une main il bloque ses poignets dans son dos pour l'empêcher de se débattre.
Il mord vivement sa nuque puis dévore ses épaules et son cou de mordillements et de baisers.
AOMINE
Il étouffe un gémissement, haletant de façon très rapide et superficielle maintenant.
« Fuck that's hot... » murmure-t-il d'une voix faible.
Les morsures de Taiga provoquent des cascades de frissons dans son dos. Il ne bouge plus, de toute façon la poigne de son homme est très solide et il n'y arriverait probablement pas même s'il essayait. Alors il se tient immobile, éprouvant à nouveau une appréhension mêlée de désir, de curiosité et d'impatience. Il est surpris de découvrir à quel point ce petit jeu l'échauffe, mais il ne se pose pas de questions et se contente de profiter.
KAGAMI
Il est plus que d'accord avec Daiki. Il respire son odeur tel un animal sauvage et de sa main libre fait glisser le short de son homme sous ses fesses, alors qu'il revient croquer la jonction entre sa nuque et son épaule. Il palpe fermement ses deux monts musclés et fait descendre le vêtement jusqu'au sol. Il glisse de nouveau son genoux entre ses cuisses.
« Ecarte les cuisses... »
Sa voix est lourde, menaçante, tel un ordre impérieux.
AOMINE
Cette fois, il n'essaie pas de se rebeller et obéit sans discuter. La voix chaude de Taiga lui donne des crampes au bas ventre. Le mur est froid contre sa joue et son torse, mais sa peau, brûlante. Il se sent exposé. Vulnérable. Un peu humilié, aussi, mais pas dans le mauvais sens du terme. C'est bon d'abandonner le contrôle. L'adrénaline se précipite dans ses veines, tous ses muscles se tendent en anticipant la suite.
Taiga mord sa nuque, maltraite la peau qu'il pince entre ses incisives et approche deux doigts de sa bouche. Il caresse doucement ses lèvres et murmure d'une voix qui n'accepte aucun refus : « Suce-les... »
Il entrouvre les lèvres et happe doucement ses doigts entre ses lèvres. D'abord il les lèche de la pointe de la langue, comme s'il voulait en découvrir la forme juste au toucher, puis il les prend dans sa bouche et les suce sensuellement, avec dévotion presque, veillant à bien les mouiller de salive... pour son propre bien !
KAGAMI
Il lèche sa nuque brûlante et égratigne la peau de ses dents. Il laisse Daiki sucer ses doigts. Quand il considère qu'ils sont assez humides, il glisse sa main entre ses fesses et vient chercher son anus, qu'il masse fébrilement. Sa respiration est rapide contre la nuque de Daiki. Il presse son érection contre sa cuisse, il lutte contre l'envie de le prendre sans attendre, tellement le désir est violent et brûle son bas ventre.
« Fuck… I want to fuck you so hard… »
Il appuie fermement deux de ses doigts contre son intimité. Son coeur palpite trop vite dans sa poitrine. Il ne résiste pas et force un peu le passage pour le pénétrer de deux phalanges.
AOMINE
Il se tend à l'intrusion, il est très serré mais c'est supportable, et de toute manière il en a très envie lui aussi... Le désir évident et pressant de Taiga affole son cœur et il en a même un peu le tournis, il le veut en lui, il le veut si fort que ses pensées s'embrouillent.
Il se cambre légèrement, ses poignets sont toujours prisonniers et ses bras le tirent mais il adore cette sensation. Il entrouvre les lèvres et lâche une plainte lascive. Il adore ça. Et il a attendu ça plus ou moins consciemment toute la journée... Alors maintenant qu'il peut satisfaire sa soif de Taiga, celle-ci s'accentue encore, le laissant démuni et haletant.
Les doigts de Taiga se frayent un chemin en lui lentement mais sûrement. Ce n'est peut-être pas une pénétration trop brutale et violente néanmoins, le tigre doit un peu forcer le passage.
KAGAMI
Il se mord la lèvre. Ce désir de Daiki le submerge totalement. La sensation de résistance sur ses doigts quand il entre en lui attise vivement son désir. Il pose son front contre l'épaule de Daiki et marmonne.
« Fuck... Fuck... You drive me insane... »
Il le prépare méthodiquement, détend ses chairs en faisant des aller et venu. Il ne prend pas le temps de chercher sa prostate. Une part de lui ne veut pas lui donner ce plaisir, pas tout de suite en tout cas. Une part de lui veut le faire languir. Il se découvre un côté purement sadique, il a envie de posséder Daiki sauvagement à l'en faire un peu souffrir. Il a envie de l'entendre supplier. Et cette envie brûle dans ses reins, fait battre son coeur plus vite et tord son ventre. Dans le cou de Daiki son souffle est lourd et chaud à l'image de son désir.
AOMINE
Il ne comprend pas vraiment pourquoi... mais ce toucher assuré et dominateur lui fait perdre la tête. C'est intrusif, un peu douloureux, mais ça fonctionne malgré tout. Taiga ne veut pas le blesser, mais il veut le prendre maintenant. Sa poitrine est oppressée, il n'est même plus très sûr de comprendre ce qu'il ressent mais là tout de suite, il s'en fout. Non, ce n'est pas tendre, Taiga avait prévenu... Mais c'est autre chose encore, quelque chose qui le prend aux tripes et lui fait tourner la tête.
« Love... »
Sa voix est rauque et basse, elle lui semble presque étrangère. Mais l'intensité des sensations n'est pas familière non plus... Et pour une fois... se trouver en territoire inconnu, c'est ça qu'il veut. Il frissonne contre son homme, Il aurait voulu ajouter autre chose, mais il a complètement oublié quoi. Il se retrouve comme envoûté, plus nu qu'il ne l'a jamais été, offert dans toute sa vulnérabilité. Il a commencé inconsciemment à onduler du bassin pour accompagner la pénétration et le désir le prend à la gorge, exactement comme la main de Taiga tout à l'heure.
KAGAMI
La voix de Daiki provoque une décharge de désir violente en lui. Et comme il commence à onduler comme désireux d'en avoir plus, il ressort ses doigts de sa chaleur libère son sexe de son short et vient en presser le bout humide contre son intimité et il pousse son bassin en avant pour le pénétrer. D'abord lentement, le passage est étroit, son membre est moite mais pas suffisamment humide, le passage est plus difficile que d'habitude, son membre s'enfonce un peu douloureusement en lui. Malgré l'inconfort, la sensation le grise. Il éprouve un sentiment fort de possession, de domination, comme lorsque ses dents reviennent mordre la nuque offerte et soumise. Daiki lui appartient. Le mouvement arrache un gémissement rauque de pur plaisir. Daiki ne peut pas lui échapper, Daiki est sien. Ce désir est violent, sauvage, irrationnel. Il agit avec un instinct longtemps oublié et refoulé. Plus qu'un désir, c'est un besoin primaire de faire comprendre à Daiki à qui il appartient dorénavant. Il ne peut plus fuir. Et s'il essaie, il ne se montrera que plus dur, plus violent jusqu'à ce qu'il reste docile et accepte l'évidence. Il lui appartient.
AOMINE
Le sexe de Taiga est imposant en lui, mais c'est comme si son corps s'y était déjà habitué... et il ne se tend pas comme s'il recevait une présence étrangère. Au contraire, il se sent s'élargir à son contact, lentement, mais sûrement. Il se sent transpercé, possédé. Il se force à respirer normalement. Il n'a pas peur... Il est juste submergé par ses sensations, par l'intensité de ses sentiments et de son désir. Il réalise vaguement, quelque part dans la brume rouge de son esprit, qu'il a envie de donner ça à Taiga. La résistance qu'il lui a opposée, et celle que son corps continue de lui opposer en se serrant sur son membre, c'est pour qu'il en vienne à bout. Parce qu'il a terriblement envie de céder, de s'abandonner à lui.
Il essaie de se détendre mais il est impatient, il veut arracher d'autres gémissements à son homme, il veut lui faire perdre la tête. Il se cambre davantage, s'empalant sur la queue de Taiga en étouffant une plainte.
Son souffle laboure sa gorge et sa cage thoracique, erratique, et il n'entend plus que ce bruit, ainsi que celui de Taiga lourd et rauque sur sa nuque, couvrant même le vacarme de son cœur affolé.
KAGAMI
Ses doigts s'enfoncent durement dans la hanche de Daiki et son râle rauque résonne dans l'entrée de l'appartement. Son coeur bat violemment dans sa poitrine oppressée. Il halète et regarde son homme. Son odeur chaude, son dos sculpté, ses muscles tendus sous l'effort, son intimité si serrée autour de lui. Il a faim de lui. Une faim insatiable dévorante et il ne résiste pas à son envie irrépressible de lui mordre brutalement sa nuque.
Tous ses sens se perdent dans cette étreinte sauvage. La seule chose que son cerveau enregistre c'est que Daiki veut ça, autant que lui. Sa conscience s'est tue, ses craintes ne le tourmentent plus. Il veut le soumettre à lui totalement. Il veut le posséder comme ses tripes et son coeur l'exigent. Jalousement, sauvagement.
Ses dents laissent des marques rouges, un goût de métal dans sa bouche et quelques gouttes de sang perlent sur la peau de son homme. Sa respiration se bloque quand il se retire. Et sans attendre, sans laisser le temps à Daiki d'anticiper il s'enfonce de nouveau rudement.
AOMINE
Il étouffe un grognement de douleur quand Taiga mord sa nuque aussi sauvagement. C'est comme s'il voulait lui signifier sans ambiguïté qu'il était à lui et qu'il ne le laisserait aller nulle part. Il aime cette sensation de lui appartenir, et la souffrance se mêle au plaisir d'une façon perturbante. Il encaisse son assaut en frissonnant, le souffle presque coupé. Alors il abandonne toute résistance et se livre à son homme sans retenue, l'accueillant en lui dans une plainte entre satisfaction, souffrance et désir.
KAGAMI
Il relâche ses poignets pour plaquer son homme contre lui et entoure son torse de son bras. Sa bouche se colle à l'oreille de Daiki, sa respiration est lourde. La poigne de sa main sur sa hanche marque sa peau. Il se retire de nouveau, et il enchaîne brutalement les coups de rein. Il laisse tomber toute retenue. Il libère ce truc qui brûle en lui, cette brutalité, cette sauvagerie dont il n'avait pas conscience. Tout son être crie dans cette étreinte sauvage à quel point il veut que Daiki lui appartienne. Il ne retient pas ses gémissements et ses râles de plaisir, alors que l'intimité de son homme se resserre voluptueusement sur lui, les sensations encore une fois exacerbées par l'absence de protection. Sa conscience semble l'avoir totalement désertée. Il est totalement régi par son instinct animal. Ses émotions le submergent, sa poitrine se contracte, il resserre plus fort son homme contre lui et les larmes lui montent aux yeux.
AOMINE
Le plaisir commence à le submerger, violent, tandis que son homme s'enfonce en lui avec brutalité. Heureusement qu'il le retient contre lui, car il sent ses jambes flageoler sous son poids. Il se laisse pilonner, chaque coup de rein provoquant une déferlante de plaisir qui le fait gémir comme un animal blessé. Il ferme les yeux et referme ses mains sur les bras de Taiga, s'agrippant à lui autant que son homme le fait. La poitrine oppressée autant par la force de l'étreinte que par le désir, il respire superficiellement. Sans en prendre conscience, il se cambre davantage pour mieux sentir la queue de son amant appuyer sur sa prostate à chaque assaut, et aussitôt il sent l'orgasme monter dans le bas de ses reins. Le plaisir ne cesse de grandir, emplissant son esprit et annulant toute autre sensation. Et enfin il déferle, le faisant crier et se contracter sous l'effet d'un spasme incontrôlable.
KAGAMI
L'orgasme de son homme lui coupe le souffle. Il s'agrippe à lui comme s'il avait peur de s'effondrer. Sous cette pression soudaine, il ne lui faut pas longtemps, à peine quelques coups de rein encore, pour qu'il cède à son tour à la déferlante du plaisir qui le submerge.
L'orgasme passé, il lâche sa hanche et enroule son deuxième bras autour de l'abdomen de son homme. Il le serre fort contre lui. Essoufflé, il ferme les yeux et enfouit son nez dans son cou. Alors que la jouissance reflue, l'émotion prend la place. Et il murmure faiblement.
« I love you… I love you so much… »
AOMINE
Il se sent vidé, aussi bien physiquement qu'émotionnellement. Il serre toujours les bras de Taiga dans ses mains et reprend ses esprits peu à peu. Il a une drôle d'impression, comme quand on émerge d'un rêve. Il n'est pas sûr d'avoir bien tout compris à ce qui vient de se passer, tant ça a été rapide, intense, inattendu.
Il chuchote à son tour, les yeux clos :
« I love you too... »
KAGAMI
Il est lui aussi surpris par ce qu'il vient de faire, de ressentir. Il est choqué par ce désir violent qui l'a pris et qu'il a été incapable de contrôler. Il est bouleversé d'y avoir pris autant de plaisir. Il a tout lâché, tout ce qu'il cache au fond de lui sans en avoir conscience, ce besoin de posséder, de dominer Daiki. Cette envie qu'il lui appartienne corps et âme. Cette envie de marquer son corps pour prouver à tous qu'il est à lui.
You're mine.
Il se sent coupable, de s'être montré aussi violent, de ressentir cette jalousie, cette possessivité si immonde qu'elle lui donne envie de lui faire mal, de marquer sa chair, de le garder cloîtré, enchaîné.
Il murmure d'une voix étranglée.
« I'm sorry... I... I don't know... Why... »
AOMINE
Il caresse doucement la main de son homme, un peu alarmé par le ton de sa voix. Peut-être que Taiga, qui craint toujours de perdre le contrôle, est déstabilisé de s'être autant lâché...
« It's ok love... Et puis... c'est pas comme si j'avais pas aimé ça. »
Il esquisse un sourire. Oui, c'était violent, mais... oui, il a aimé ça. Il ne sait pas trop ce qu'il est censé en conclure, mais pour l'instant, ça lui est égal. Il veut juste rassurer son homme.
« Je t'ai blessé… »
Taiga respire doucement et pose un baiser dans son cou.
« Je suis désolé… C'est la première fois que… J'ai… J'ai jamais eu envie de… De prendre quelqu'un de cette manière… Je… Je pouvais plus m'arrêter. »
Son sourire s'agrandit.
« Dit comme ça, c'est... plutôt flatteur, love. Et t'inquiète je vais bien, c'est pas une petite égratignure qui va me traumatiser.
— Mais... J'avais envie de ça... Je... je veux dire te prendre... Violemment. Et... Et j'ai aimé ça. Beaucoup trop...
— Moi aussi... Je m'attendais pas à ça mais... J'ai vraiment kiffé... Et même si c'était troublant... voire perturbant... j'ai pas eu l'impression d'avoir été trop loin et je regrette rien... »
KAGAMI
Il ne sait pas quoi penser des mots de son homme. Il a vraiment aimé se soumettre de cette façon ? Qu'il lui fasse mal ? Il ne s'est pas juste laissé faire pour son plaisir ? Il est surpris. Mais il ne pose pas de questions pour l'instant. Il embrasse son cou encore une avant de doucement se retirer de son intimité.
« On devrait… aller se doucher… »
Il a envie de comprendre mieux ce que son homme a ressenti, mais pas là dans l'entrée de l'appartement.
AOMINE
Il grimace quand Taiga se retire, cette partie de jambes en l'air sauvage l'a laissé quelque peu endolori. D'ailleurs, maintenant que l'euphorie est retombée, il trouve que sa nuque l'élance pas mal aussi. Mais ce n'est rien qu'il ne puisse encaisser. Il se redresse et se débarrasse de son short de bain qui gît toujours à ses pieds, puis se tourne vers son homme pour l'embrasser.
« Ouais t'as raison... Une douche s'impose ! »
KAGAMI
Il hoche la tête et prend sa main doucement pour l'emmener avec lui jusqu'à la douche. Il se sent toujours un peu coupable. Et il n'arrive pas à comprendre ce qui lui a pris. Et pourtant, il a conscience que ce désir bien qu'apaisé est toujours bien présent comme une petit braise au fond de ses tripes qui est prête à enflammer un nouveau brasier en lui à la moindre étincelle. Il est certain qu'il n'a jamais éprouvé ça auparavant, mais il a conscience que c'est présent en lui depuis le début avec Daiki. Il ne l'a juste pas réalisé jusqu'à présent. L'eau est chaude et ils se glissent dessous. Il embrasse Daiki et caresse sa joue en le regardant tendrement.
« Tu… Tu étais vraiment ok avec ça ? Que je te soumette comme ça ? »
Sa voix est un peu rauque quand il pose sa question, se rappeler de ce désir qui couve en lui, le perturbe. Il se sent coupable et à la fois avide de pouvoir y céder encore, comme si un monstre un peu effrayant couvait en lui.
AOMINE
Il frissonne à cette question, qui éveille en lui des sentiments ambivalents. Ça l'effraie un peu et ça le fait rougir. Il déglutit et redresse le menton pour regarder son homme dans les yeux.
« Est-ce que... tu vas penser moins de moi... si je dis oui ?
— Quoi ?! Non… Non… »
KAGAMI
Il caresse la joue de Daiki doucement.
« Je… J'ai aimé. » Il s'interrompt et respire calmement avant de continuer sans bégayer. « Je craignais que peut-être tu t'étais laissé faire pour me faire plaisir. »
Cette idée le glace. Son ventre se contracte douloureusement, sa poitrine est oppressée. Daiki a l'habitude de céder aux désirs de ses partenaires après tout, parce que c'est ce qu'on attend de lui, est-ce qu'il n'aurait pas pour cette fois, dans la violence du moment oublié leur promesse ? Malgré ses inquiétudes il poursuit pour exprimer le fond de sa pensée.
« C'est pas du tout mon kiff d'habitude… Mais… Avec toi, j'ai envie de ça… Et j'ai l'impression d'être un salaud…
— Non, love. Pense jamais ça de toi. »
AOMINE
Il pose un baiser sur ses lèvres. Il réfléchit, les pensées se bousculent dans sa tête, il a du mal à définir ce qu'il ressent.
« Je t'ai pas laissé faire pour te faire plaisir. Dès que t'as commencé à avoir cette attitude dominatrice... Ça a réveillé un truc en moi, un truc que je comprends probablement pas plus que toi... Et j'ai vraiment aimé ça... Alors... T'as pas à te sentir coupable. C'est juste... C'est nouveau pour nous de ressentir ce genre de trucs... On s'attendait pas à ce que ça surgisse comme ça. Ça nous a pris de court... Mais ce que je vois, là, c'est que ça nous perturbe parce que c'était... pas très conventionnel... Mais le plus important, c'est qu'on y a pris du plaisir tous les deux, pas vrai ? Après... on peut se demander pourquoi on a envie de ça... ou pas... C'est peut-être pas important pour le moment. Je te fais confiance, Taiga, entièrement.
— Pas conventionnel... Tu m'étonnes... »
Taiga caresse son cou et vient caresser du bout des doigts cette marque qu'il a laissé sur sa nuque.
« J'avais envie... Que tu sois à moi... J'avais envie de marquer ton corps... Ton être de moi... Laisser ma trace... C'était... Impérieux... Incontrôlable... »
Il hoche la tête doucement.
« Et c'est... C'est ce côté incontrôlable qui m'a fait un bien fou... Quand... quand tu forces les choses comme ça... Ça m'oblige à baisser ma garde et d'une manière paradoxale ça me libère. Je sais pas trop comment l'expliquer mais là j'ai vécu un truc super intense... J'ai aimé t'appartenir de cette façon-là... J'ai aimé ce que ça m'a fait ressentir. »
KAGAMI
Il se détend un peu. Le regard de son homme le conforte dans ce qu'il comprend de ses mots. L'expérience avait été vraiment aussi intéressante pour l'un que pour l'autre.
« ... Ma tête était vide je pensais plus à rien qu'à te posséder... Ça se jouait vraiment dans les tripes... J'ai vraiment aimé... Libérer ça. Montrer ça.
— Libérer ça, ouais... C'était génial. Après... J't'avoue... J'me sens toujours un peu... un peu gêné. Tu sais que j'suis fier... J'peux assumer ce désir que j'ai, je crois, mais... J'veux pas que tu me regardes autrement. »
AOMINE
Il souffle, sa voix s'étrangle un peu dans sa gorge. C'est difficile à exprimer d'autant qu'il a du mal à trouver les mots justes pour formuler ce qu'il éprouve.
« Parce que tu vois... J'crois pas que c'était un truc juste pour une fois... C'était trop... bouleversant... Enfin j'veux dire que j'crois que j'ai envie d'explorer ce désir-là... Mais seulement si t'en as envie aussi. »
Taiga cherche ses mots ou en tout cas semble gêné de les prononcer comme le prouve les rougeurs sur ses joues.
« Te regarder autrement ? … Parce que tu as accepté… Mon sadisme ? Et que t'as aimé ? C'est ce qui t'inquiète ? »
Il acquiesce, le regard un peu fuyant de nouveau, et murmure :
« Ouais... C'est exactement ça qui m'inquiète. »
Taiga le serre contre lui et pose son front contre sa tempe, il rapproche ses lèvres de son oreille pour murmurer.
« C'est pas… Toi que je vois différemment… Mais moi… Ce que j'ai ressenti… Non… Ce que je ressens et qui veut s'exprimer comme ça… ça me fait peur. Je savais pas que j'avais ça en moi, cette possessivité… »
Daiki caresse sa nuque et retrouve un peu le sourire à ces mot.
«J'trouve ça... plutôt flatteur de t'inspirer ça, love… Et ça me dérange pas... Ça m'inquiète pas. Et j'crois que j'aime bien cet aspect de toi. »
KAGAMI
Il enfouit son nez dans son cou, embrasse la peau à la jonction du cou et de l'épaule et inspire profondément son odeur. Il n'est pas encore tout à fait rassuré. Il se sent toujours coupable d'avoir cette agressivité. Il n'a jamais aimé la violence et dans toute circonstance il préfère la fuir. Il peut dire tout ce qu'il veut il sait qu'il n'aurait jamais frappé Levi. Il éprouve énormément de colère, mais elle ne se libérerait pas par les poings. Alors pourquoi il a envie de soumettre son homme avec brutalité ?
« ... T'es trop bon avec moi... J'crois... Que... Que je vais pas réussir à refouler ça... Ce que je ressens est trop fort... Mais... Moi ça m'fait peur... »
Si Daiki l'accepte, lui il va sûrement lui falloir plus de temps pour apprivoiser cette facette de sa personnalité qu'il découvre seulement et qu'il ne trouve pas très reluisante.
« Ça t'inquiète parce que tu savais pas que t'avais ce genre de désir... Mais ça va devenir plus familier avec le temps... J'suis là avec toi pour explorer ça... Et t'apprendras à le canaliser avec le temps. »
Il redresse la tête pour regarder son homme. Il caresse doucement sa joue et il approche finalement ses lèvres pour l'embrasser avec tendresse. Il ne sait pas où tout ça va le mener. Mais ce qu'il ressent pour Daiki le consume de l'intérieur et le dévore. Il a peur de ses propres sentiments pour lui, tellement étouffants. Et à la fois, sa plus grande crainte est de le perdre. Il ne voit plus sa vie sans lui. Il l'aime infiniment. Il l'embrasse longuement, d'un baiser qui cherche à lui faire sentir tout ça, tout cet amour, toute l'intensité de ses sentiments et de ses angoisses. Puis doucement, un peu essoufflé il libère ses lèvres.
« On devrait se laver... »
AOMINE
Il sourit tendrement à son homme.
« Yes, we should... »
Ce baiser avait quelque chose de différent des autres, et il le laisse ému, le ventre un peu noué. Il faut dire aussi que cette petite session de jambes en l'air brutal l'a mis à nu, et il se sent quelque peu hypersensible. Il a envie de rester près de Taiga et ne veut pas rompre le contact.
Il prend le gel douche et commence à laver son homme doucement, d'une main caressante et délicate.
KAGAMI
Il a la sensation étrange d'avoir franchi un nouveau cap avec Daiki. Il laisse ses mains le cajoler et le laver doucement. Il a besoin de ce contact de ne pas se sentir rejeté. Ses mains restent sur lui tant qu'elles le peuvent, jusqu'à ce qu'il vienne laver son dos. Ils n'échangent plus un mot et il savoure cet échange silencieux où leur besoin l'un de l'autre ne passe que par le contact de leurs peaux.
Il a l'impression d'avoir franchi un cap avec Daiki, mais aussi d'avoir atteint un point de non retour avec lui-même. Comme s'il s'était libéré d'une chaîne qui l'empêchait d'avancer.
Il essaie de se convaincre que ce n'est pas mal. Daiki est parfaitement d'accord avec la façon qu'il a eu de briser ses chaînes. Il essaie d'ignorer sa culpabilité et d'apprécier cette sensation... La sensation d'être intimement plus lié à Daiki, d'être libre avec lui.
AOMINE
Il apprécie aussi ce moment d'intimité silencieuse, comme le calme après la tempête. La journée a été très riche encore une fois... Il repense à ce qu'il a ressenti ce matin en se levant, cette sensation de démarrer une nouvelle vie. Il ne s'est passé que quelques heures et pourtant il lui semble que sa relation avec Taiga a déjà évolué. Elle s'est approfondie, en un sens. Ils ont vécu des activités quotidiennes et anodines de couple, puis ils ont goûté à la ferveur violente de la passion, et maintenant, à l'apaisement qui demeure et qui les lie, dans le besoin de la présence de l'autre.
Il termine de laver Taiga, puis se recule et pose un baiser sur ses lèvres.
« Je crois que t'es propre ! »
Taiga glisse sa main sur sa nuque pour l'embrasser aussi.
« Merci love… »
Le tigre prend le gel douche à son tour et commence à le laver, encore une fois l'échange est tendre mais silencieux. Taiga prend son temps et quand il vient laver ses fesses, il murmure.
« Tu n'as pas mal ? »
Il a fermé les yeux pour profiter du moment, se détendant totalement sous les mains de Taiga.
« Ça m'élance un peu mais ça va c'est supportable.
— Ok... »
Taiga embrasse sa nuque qui garde la marque de ses dents.
« Fuck... ça va se voir lundi... »
Daiki se marre un peu.
« J'avais dit que j'voulais aller au zoo, alors... J'dirai que je me suis fait attaquer par un tigre, ce qui d'ailleurs est la pure vérité ! »
KAGAMI
Il rigole et pose son front contre cette nuque en glissant ses bras autour de sa taille.
« Si tu dis ça... C'est grillé j'suis sûr... »
Il caresse doucement son ventre et le serre contre lui.
« On peut se rincer love... »
Daiki presse ses mains dans les siennes et se décale un peu pour pouvoir se placer sous l'eau.
« Sacrée journée en tout cas, hein ?! Et dire que d'habitude je fais rien de mes week-ends... »
Son homme se tourne vers lui pour l'enlacer et poser un baiser sur ses lèvres. Il le suit sous le jet d'eau pour se rincer aussi et sourit.
« Ouais... C'était vraiment une journée très sympa. »
Il glisse ses mains dans les cheveux de Daiki pour l'aider à les rincer et comme il renverse sa tête en arrière sous le jet, il lui offre sa gorge si attirante. Il ne peut pas s'empêcher de venir l'embrasser et grignoter sa peau.
« J'aime vraiment profiter de ce week-end avec toi...
— Moi, aussi, love... J'adore passer du temps avec toi. Quelles que soient nos activités. »
AOMINE
Il revient poser ses lèvres contre les siennes, et finalement se décide à sortir de la douche, il a déjà le bout des doigts tout fripé, il faut dire qu'elle était longue, cette douche. Il s'enveloppe dans une grande serviette confortable et en prend une plus petite pour se sécher les cheveux, observant du coin de l'œil son homme qui sort à son tour. Il lui tend une serviette en lui souriant.
« T'as vraiment un corps magnifique, love. »
Taiga prend la serviette.
« Merci... Toi aussi. »
Le tigre sourit en rougissant un peu et se sèche rapidement avant d'enrouler la serviette autour de ses hanches.
« Qu'est ce qu'on mange ce soir ?
— Hm... J'dois t'avouer que j'ai oublié ça. Faut regarder ce que j'ai dans les placards sinon j'irai faire un tour à l'épicerie en bas. »
Il quitte la salle de bain nu pour rejoindre sa chambre et enfiler des fringues. Taiga le suit toujours avec la serviette sur les hanches.
« Je peux y aller... Comme ça je prends de quoi nous faire à manger ce soir et demain... »
Daiki fouille dans son placard et lui jette un coup d'œil par-dessus son épaule.
« C'est sûr ça t'embête pas ?
— Ben non si j'propose. »
Taiga sourit et sort des vêtements de son sac qu'il enfile rapidement.
« ça m'arrange même. J'ai envie de cuisiner pour toi... Et j'aime bien faire en fonction des produits frais disponibles. »
Le brun hoche la tête.
« Ok. Parfait alors. Et ça tombe bien parce que j'aime bien quand tu cuisines pour moi... Tu pourras reprendre des bières aussi ?
— Oui pas de soucis. »
KAGAMI
Il embrasse rapidement son homme et suce doucement sa lèvre inférieure. Il lui sourit.
« J'y vais alors. A tout de suite love. »
Il caresse sa nuque et l'embrasse encore comme s'il n'avait pas envie de le quitter. Puis finalement il file dans l'entrée. Il met ses chaussures et glisse son téléphone dans sa poche avant de sortir.
AOMINE
Il s'habille, puis met de la musique dans le salon et s'assoit dans le canapé pour répondre à quelques messages sur son téléphone. Ryota lui en laissé pas mal, il est très curieux de connaître tous les détails de sa nouvelle vie amoureuse. Un peu trop à son goût, même ! Mais son enthousiasme le fait sourire et il lui raconte quelques trucs en promettant de l'appeler bientôt.
KAGAMI
Il descend jusqu'à l'épicerie et en arrivant devant la porte il a un frisson. Il réalise qu'il est déjà venu des tas de fois dans cette boutique qu'il connaît par coeur. Il est souvent venu se ravitailler ici pour un autre homme. Cette pensée le glace un peu et comprime son coeur. Il inspire profondément et entre. Parcourir ces rayonnages ramène des souvenirs plutôt heureux. Il se masse la nuque nerveusement et essaie de faire vite. Il n'a vraiment pas envie de croiser Levi au détour d'une allée.
Il réalise que ce quartier est plein de souvenirs pour lui. Et qu'il n'aime pas trop s'y promener seul par peur d'y croiser son ex. Il essaie de se focaliser sur ses courses. Il fait une halte aux rayons légumes.
Il a l'impression d'être épié et c'est une sensation très désagréable. Il choisit quelques produits et poursuit son chemin pour s'arrêter au rayon des viandes puis il prend quelques condiments un peu plus loin, des épices et de la sauce soja. Il essaie de faire vite. Il reprend aussi des oeufs pour le petit déjeuner, du riz… Et bien-sûr il n'oublie pas les bières. Il a l'impression d'être un voleur qui essaie de prendre le plus de choses possibles dans la maison qu'il cambriole avant de se faire coincer. Il passe devant le rayon pharmacie et la pensée fugitive qu'il n'a pas besoin d'acheter de préservatifs le fait rougir. Il arrive enfin en caisse et la femme qui s'occupe de lui, lui adresse un sourire. Il la reconnaît évidemment, elle l'a vu des tas de fois venir ici avec Levi.
Il lui adresse un bonjour tendu et la laisse passer ses articles en la suppliant intérieurement d'aller plus vite. Enfin, il paye. Il lui dit au revoir et il file, le coeur battant. Il sort du magasin s'en se retourner et sans jeter de regards autour de lui, il se dirige droit chez Aomine.
AOMINE
Il attend son homme tranquillement, chantonnant sur la musique tout en répondant à un message de Ryota qui s'offusque parce que selon lui, il n'est "pas du tout assez précis". Il râle un peu à voix haute : "Ralala il me fatigue celui-là..." Il étend ses jambes sur la table basse et pousse un petit soupir, espérant que Taiga sera vite de retour. Il a très envie d'une bière ! Et de passer le reste de cette soirée dans les bras de son homme.
KAGAMI
Il tape le code, celui-là au moins il ne pourra jamais l'oublier. Une fois dans le hall de l'immeuble. Il se détend enfin, comme s'il était en sécurité ici, sûr de ne jamais risquer d'y croiser Levi. Il sait que sa réaction est totalement disproportionnée, mais il réalise surtout qu'il n'est pas prêt à le voir et pourtant il faudrait qu'il crève cet abcès rapidement. Il monte dans l'ascenseur et sonne enfin à la porte de l'appartement d'Aomine.
AOMINE
Il se lève pour aller ouvrir et sourit à son homme.
« T'aurais dû prendre les clefs ! »
Il s'écarte pour le laisser passer, posant une main au creux de ses reins tandis qu'il entre.
« T'as fait vite ! » ajoute-t-il en refermant la porte.
KAGAMI
Il rougit, pose les courses dans la cuisine et commence à ranger en marmonnant.
« Hm... Ouais... J'avais pas envie de traîner… »
Il est gêné. Il n'a pas envie de mentir à Daiki, mais il ne sait pas trop comment lui dire ça.
« En fait... La grande épicerie c'est celle à laquelle Levi va aussi... Et... J'ai réalisé que j'aurai pu le croiser. Et j'avais pas spécialement envie... Alors j'ai fait vite. »
Le brun s'appuie contre un plan de travail et l'observe en se mordillant la lèvre, bras croisés sur la poitrine.
« Ok... Toujours pas prêt à lui parler, alors ? C'est pas à moi de te dire quoi faire, mais... Tu peux pas le fuir éternellement... J'vais pas déménager tout de suite alors... C'est pas cool si tu stresses à chaque fois que tu viens. »
Sa poitrine se serre un peu. Il se doute que ce n'est pas plaisant pour Aomine de savoir que son mec ne se sente pas à l'aise dans son quartier.
« Je sais… Je sais que je dois lui parler… J'crois pas que j'serais prêt un jour… »
Il soupire et range les courses en essayant de ne pas trop afficher sa nervosité.
« Je vais essayer… Peut-être la semaine prochaine ok ? Mais ce week-end… J'ai vraiment pas envie de penser à lui… On a eu notre dose d'émotion… Non ? »
Daiki s'approche et caresse le creux de ses reins.
« Ok, j'comprends. T'en fais pas. J'dis pas que c'est urgent, juste... que faudra le faire. Et je pense pas qu'on soit jamais prêts pour ce genre de trucs, c'est juste que y a un moment où faut se lancer. Mais ok, on oublie ça pour ce week-end. »
Il pose un doux baiser sur sa nuque et ajoute :
« Merci pour les courses. »
Il frissonne au contact de ses lèvres et penche un peu la tête par réflexe.
« De rien… Et merci… »
Le brun passe ses bras autour de lui et le serre contre son torse, embrassant encore sa nuque.
« Merci de quoi ?! T'as pas à me remercier pour quoi que ce soit. Alors, tu nous as pris plein de bons trucs à manger ? Et à boire j'espère ! »
Il sourit. Il adore le contact avec Aomine, c'est absolument addictif.
« Merci de me laisser le temps, d'être... compréhensif. Je sais que c'est pas cool pour toi... Et non j'ai pas oublié la bière !
— T'en fais pas pour moi, love. Tu m'as rapporté de la bière, de la bouffe et ton corps de rêve. Impossible pour moi d'être contrarié maintenant !
— Hm... Je vois tu n'es pas très exigeant alors ! »
Il rit et tourne un peu la tête pour quémander un baiser puis, les courses rangées il sort le nécessaire pour cuisiner.
« Ouais j'suis une créature assez basique. Mais le truc c'est que je demande beaucoup de ces trois choses là, alors faut quand même pas mal d'énergie pour me satisfaire. »
Le brun continue de se coller à lui tandis qu'il s'active, ses lèvres jamais loin de sa nuque. Apparemment, il a décidé de faire le poulpe même en journée.
Et Taiga a besoin de son poulpe ce soir… Non en fait tout le temps. Il aime le contact avec Daiki. Il sourit en coupant ses oignons. Il aime sentir ses lèvres se poser dans son cou régulièrement.
« De l'énergie j'en ai t'inquiète. Je te prépare tous les petits plats que tu veux… Pour le sexe… j'crois que j'suis assez demandeur aussi. »
AOMINE
Il sourit contre sa nuque, caressant son ventre doucement à travers l'étoffe de son vêtement. Il est bien là, serré contre lui à le regarder cuisiner.
« Alors j'ai de la chance... Parce que mon premier petit ami est aussi le meilleur petit ami du monde ! »
Taiga rougit, le traite d'idiot, proteste et rit un peu. Mais il ne se laisse pas perturber dans la préparation du repas, laissant seulement entendre quelques longs soupirs quand un baiser se pose sur sa nuque.
Daiki continue à l'embrasser le long de la courbe de son cou, resserrant un peu plus son étreinte sur lui.
« Hm... Ça va je te gêne pas trop, là ?! demande-t-il en rigolant à moitié.
— Nan... C'est parfait love… »
Taiga sourit.
« J'aime bien. »
La préparation du repas se poursuit dans cette même ambiance câline et douce.
Quand Taiga a terminé, il se détache de lui et pioche deux bières dans le frigo, puis sort des bols pour manger, et ils se posent dans le canapé pour dîner.
« Bon app, love. »
Il commence à déguster et se régale. Il réalise qu'avec cette après-midi chargée il commençait à mourir de faim et ça fait un bien fou de manger. La nourriture délicieuse comble autant son estomac que son âme. Il sourit en se disant que c'est sans doute parce qu'elle est préparée avec amour.
« C'est super bon... » commente-t-il entre deux bouchées.
KAGAMI
Il sourit en le remerciant. Il mange lui aussi avec appétit. Mais surtout il aime voir Daiki apprécier. Il est plutôt confiant en ses talents de cuisinier, malgré tout le plaisir que prend Aomine à déguster ses plats le touche énormément. Il a ce désir violent étouffant qui brûle en lui pour Aomine, mais il a autant le désir de lui faire plaisir et de le rendre heureux. Chaque sourire qu'Aomine lui offre est une victoire et une belle récompense pour lui. Il se dit qu'il l'aime vraiment comme un fou.
Quand il a terminé, Daiki prend son bol et le sien.
« J'pense que c'est pas la peine que je te demande si tu veux te resservir… »
Son homme lui adresse un clin d'œil et passe dans la cuisine pour remplir leurs bols à nouveau, et revient s'asseoir pour s'attaquer au deuxième service avec autant d'enthousiasme que le premier.
Il est surpris mais ravi que son petit ami se re-serve lui aussi, c'est rare. Après le deuxième service, les bols terminés il se lève pour desservir.
« Au fait... En dehors des mochi... Qu'est-ce qui te tente le plus en dessert ?
— Hm... J'ai découvert le cheesecake y a quelques mois et j'dois avouer que j'adore... Surtout avec un coulis aux fruits rouges !
— Cheesecake? OK... Je vais me renseigner alors ! »
Il sourit et pose les bols dans l'évier puis sort deux trois trucs et balance tout dans le mixeur, tout neuf, qu'il a fait acheté à Daiki aujourd'hui, puis il sert dans un grand verre et revient au salon.
« Tiens... Et je compte sur toi pour dire à Kuroko que mes milkshake sont les meilleurs ! »
Il lui fait un clin d'œil en rigolant.
Le brun sourit et prend son verre.
« Hm... Les milkshakes, c'est une affaire très sérieuse. Donc... je me monterai impartial et incorruptible ! »
AOMINE
'Incorruptible', c'est bien prétentieux de sa part, il ne peut pas résister à Taiga de toute façon... Mais quand même, il fera de son mieux ! Il regarde le contenu crémeux de son verre et hume son parfum avant d'y tremper les lèvres. Les saveurs sucrées et parfaitement équilibrées se déploient sur son palais. C'est parfait. Bien plus parfait que n'importe quel milkshake du Maji Burger, et en effet, il faut que Tetsu en soit informé. Au plus vite ! De toute façon... Il comptait l'appeler bientôt, alors...
KAGAMI
Il le regarde sentir, goûter du bout des lèvres, prendre une première gorgée. Il rit sous cape, Daiki prend vraiment ça au sérieux.
« On dirait mon père qui goûte du vin ! »
Il se penche sur son petit ami, une main posée sur sa cuisse et pique un baiser sur sa joue.
« J'espère que tu vas pas être déçu du coup. C'est juste un milkshake ! »
Même s'il faut avouer qu'il a toujours tendance à personnaliser les recettes. Pendant des années, il s'est cantonné à suivre les instructions et puis en vieillissant il a pris des libertés et maintenant il aime faire les choses à sa manière. Il est alors à peu près certain que son milkshake est unique mais ça ne veut pas dire qu'il est meilleur.
Daiki lui jette un regard de côté.
« Juste un milkshake ?! répète-t-il, scandalisé. Heureusement que Tetsu t'entend pas, mais il doit avoir les oreilles qui sifflent... »
Il reprend une gorgée et médite quelques instants avant de déclarer solennellement :
« Il est parfait, ton milkshake. »
C'est juste un milkshake... Et pourtant le compliment le fait rougir.
« Merci... Content qu'il te convienne... »
Et pour le coup c'est tellement rapide à faire, ça lui plaît comme manière simple de faire plaisir à son homme.
« Et pourquoi les oreilles de Kuroko doivent siffler ?
— Parce qu'on ne dit pas 'juste un milkshake', surtout quand on en fait des aussi bons ! »
AOMINE
Il rigole un peu et se cale plus confortablement dans le canapé, savourant sa boisson. Ce sont toutes les saveurs du début de son adolescence, à l'époque où il traînait tous les jours après l'entraînement avec son équipe de basket, quand les choses allaient encore bien et qu'ils étaient juste des jeunes garçons en quête de sucre après s'être dépensés sans compter. Son sourire se voile de nostalgie, car cette époque-là, ça a été jusqu'à maintenant la meilleure période de sa vie.
KAGAMI
Il sourit et le étend ses jambes sur la table basse. Pas juste un milkshake... Visiblement, cette boisson est importante pour Daiki. Il ne dit rien et le laisse savourer et replonger dans ses souvenirs. Il l'observe discrètement profitant que son attention soit détournée. Il est beau. Il aime le dessin de son visage, les courbes de ses muscles sous son vêtement. Il aime le regarder, un plaisir pour les yeux, un réconfort pour son coeur.
AOMINE
Il termine son verre lentement, prenant le temps de savourer tout en évoquant dans son esprit des scènes de ce passé qui lui semble à présent tellement lointain. Tant de choses ont changé depuis, à commencer par lui-même. Il ne sait pas dans quelle mesure il est encore ce gamin enthousiaste et passionné, même s'il a découvert avec Taiga que cette part de sa personnalité n'avait pas non plus complètement disparu comme il l'avait d'abord cru.
Il finit par prendre conscience du regard de Taiga et tourne la tête vers lui, demi sourire aux lèvres.
« Qu'est-ce que tu regardes, beau gosse ?! »
Taiga sourit.
« L'homme le plus sexy de cette planète... MON homme... »
Daiki se marre en entendant ça.
« Le plus sexy de la planète, rien que ça ?! J'apprécie le compliment, love. »
Il repose son verre sur la table et passe un bras autour de ses épaules, posant un baiser sur sa joue.
Taiga rit un peu et tourne la tête pour quémander ses lèvres.
« Hm... Tu dois avoir le goût du Milkshake maintenant... »
Daiki l'embrasse doucement et mêle sa langue à la sienne pour le laisser vérifier cette hypothèse.
KAGAMI
Il sourit et savoure ce baiser sucré et vanillé.
« Daiki goût milkshake... Je valide...
— Hm... Mieux que goût mochi à la fraise, alors ? »
Il fait mine de réfléchir.
« Hm... Le choix est difficile... On va dire milkshake parce que je pourrai en profiter plus souvent !
— Chouette alors, ça veut dire que j'vais avoir droit à plein de milkshakes !
— Si tu es sage... Ouais t'auras plein de Milkshakes… »
Le brun l'embrasse encore, puis lui demande :
« Ça te dit de mater un film ? J'ai Kong: Skull Island que j'ai pas encore vu... Bon c'est pas un dinosaure mais un singe géant c'est quand même super cool !
— Ok pour Kong. Je l'ai pas vu non plus ! »
Il sourit et l'embrasse avant d'ajouter, amoureux et d'une voix rieuse et pleine de bonheur.
« Je t'aime toi tu sais ? »
Daiki le regarde tendrement.
« Ouais, je crois que je le sais. »
Il s'étire, puis se lève pour aller mettre le film.
« Bon bah j'essaierai d'être 'sage', alors, mais j'crois que c'est pas trop ma spécialité ! »
Il insère le blue-ray dans le lecteur puis revient s'asseoir près de son homme.
Il glisse sa main sur la cuisse de Daiki et la caresse doucement avant de murmurer à son oreille d'une voix et chaude et sensuelle alors que sa main remonte sur son entrejambe.
« Sage... Ça dépend de quelles circonstances on parle... »
Même s'il a du mal à accepter ce désir qui boue en lui, il ne peut nier les images qui peuplent son esprit. Et Daiki a dit qu'il était prêt à explorer ça ensemble... Alors peut-être qu'il peut vraiment s'autoriser à s'ouvrir à ses désirs, même si c'est aussi effrayant qu'excitant.
AOMINE
Quelque chose dans la voix de Taiga lui donne des frissons, sans compter cette main baladeuse qui vient se poser sur lui. Il déglutit et regarde son homme à la dérobée avant de demander doucement :
« Dis-m'en plus, tu m'intéresses... Il y a des circonstances où tu préférerais que je ne sois pas sage, alors ?... »
KAGAMI
Son cœur s'accélère dans sa poitrine, il se mordille un peu la lèvre. Il n'avait pas forcément prévu que Daiki rebondisse tout de suite, Kong les attend là non ? Il déglutit et murmure.
« Oui enfin... Un peu... Que tu me provoques, me résistes... Ça m'a excité et a attisé mon désir violent... Mais... Que tu sois docile après c'était terriblement jubilatoire comme si j'avais assouvi mon désir de domination... »
Le brun sourit à ces mots.
« Oh... Je vois. Tu aimes que je me rebelle pour mieux me soumettre après. Intéressant... »
AOMINE
Son sourire s'élargit. Il semble qu'ils soient sur la même longueur d'ondes jusqu'aux désirs les plus intimes. C'est exactement ça qu'il a senti plus tôt dans la soirée. Il adore provoquer, et Taiga en particulier, et c'est beaucoup plus excitant de devoir lutter un peu et ensuite s'avouer vaincu... Il reporte son regard sur l'écran mais le mal est fait, car il se retrouve avec une belle érection.
Il ignore pourquoi mais ce fantasme est puissant, et lui qui n'avait pour ainsi dire pas d'imaginaire érotique jusqu'à aujourd'hui, il est surpris de l'intensité de ce désir. Cette envie est un peu obscure, mais... il n'a pas peur, parce que comme il l'a dit plus tôt à Taiga... Il a entièrement confiance en lui. Il confierait sa vie à cet homme-là. Alors... s'offrir à lui dans un jeu de domination, ça ne l'effraie pas.
KAGAMI
Il déglutit, pas mal excité lui aussi par cet échange. Il a retiré sa main de l'entrejambe de son homme, mais il a senti clairement sa réaction.
« C'est... C'est ça... »
Il a reposé sa main sur sa cuisse et cette fois c'est lui qui doit faire l'effort de rester sage.
« Intéressant ?
— Bah c'est que... C'est une idée qui me plaît aussi... Tu me connais, j'suis un grand provocateur... Et il se pourrait que j'aie trouvé une nouvelle manière de te provoquer ! »
AOMINE
Il lui adresse un clin d'œil séducteur et sourit, très émoustillé maintenant. Pourtant, le film a l'air cool, c'est dommage. Mais ils ont déjà évoqué le sujet : apparemment, pour eux rester assis dans un canapé à regarder un film est une activité compliquée à réaliser ! Mais c'est Taiga qui a commencé !
KAGAMI
Il tourne le regard vers son homme, oubliant définitivement le film. Sûrement, que leur relation est trop récente pour réussir à regarder un film sans se laisser distraire. Ils ont encore beaucoup de choses à découvrir l'un sur l'autre, que ce soit sur le plan physique qu'intellectuel. Il n'a jamais été aussi bavard qu'avec Daiki et il pourrait sûrement passer des heures à discuter avec lui. Et il n'a jamais non plus éprouvé un désir aussi fort pour quelqu'un. Son regard quitte ses yeux pour caresser ses pommettes avant de regarder ses lèvres appétissantes. Il se penche pour les happer, sa main se resserrant sur sa cuisse. Kong sera là encore demain et il attendra. Ils sont du genre à foncer et ils ont besoin d'avancer dans leur relation, certains diront qu'ils grillent les étapes, mais eux ils ont besoin de ça.
AOMINE
Il répond fébrilement à son baiser, se tournant vers lui pour mieux l'enlacer, glissant ses mains sous son haut pour caresser sa peau chaude. Il a le ventre noué de désir, étonné de découvrir cette soif apparemment insatiable qui continue de le pousser vers Taiga. C'est un peu perturbant mais ça lui est égal, puisque son homme semble éprouver la même chose. Il a envie de le découvrir, il a envie de tout explorer et de tout vivre avec lui. Il aime cette intensité entre eux... Avant, il réfléchissait tout le temps, trop... Avec Taiga, il arrive à faire taire ses pensées et à s'immerger dans le présent.
KAGAMI
Quelque part sa conscience lui fait remarquer que le film joue toujours, mais il ne l'écoute plus, Daiki a déjà ses mains sur lui et c'est tout ce qui l'importe à présent. Il dévore ses lèvres et il suit son exemple, glissant lui aussi ses mains sur sa peau et remontant déjà son vêtement pour le lui retirer.
Il se savait déjà plutôt motivé pour le sexe, mais avec Daiki c'est bien plus que ça, c'est une faim insatiable qui le dévore. Il le veut encore et encore, totalement.
Daikil l'aide à retirer son haut et le met également torse nu. Il se recule un peu pour l'observer en se mordillant la lèvre, le souffle court.
« J'ai envie de toi, love... » murmure-t-il d'une voix presque suppliante.
Il soupire plaintivement comme soulagé par cette offre.
« Fuck yeah... J'en ai envie aussi Dai... »
AOMINE
Il se penche pour l'embrasser de nouveau et ses mains s'activent sur sa ceinture. Il semble que la petite discussion érotique qu'ils viennent d'avoir l'a rendu fébrile et particulièrement pressé. Il ne cherche pas à lutter, cependant, et au contraire se laisse envahir par son désir, il s'y abandonne sans se poser de questions. Il pose une main sur la bosse qui gonfle le boxer de son homme et la caresse entre ses doigts, et continue à happer ses lèvres entre les siennes en gémissant d'envie.
KAGAMI
Il soupire de plaisir quand ses doigts viennent caresser son érection. Il cherche lui aussi à le libérer de son pantalon fébrilement, un peu trop fébrilement et il doit s'y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à glisser sa main dans son boxer. Il a envie de sentir la douceur et la chaleur de son sexe sous ses doigts. Il aime en découvrir chaque fois les contours et le tracé des veines qui le longent.
AOMINE
Le contact des doigts chauds de Taiga sur sa verge le fait frémir. Il aventure lui aussi sa main sous le tissu de son sous-vêtement et masse son sexe tendu avant de palper doucement ses testicules. Il mordille les lèvres de son homme et presse sa main plus fort, à la fois quémandeur et joueur.
KAGAMI
Il émet un son étranglé à cette soudaine pression sur cette zone sensible et frissonne de plaisir. Après un instant d'égarement, il mord la lèvre de Daiki en réponse et vient découvrir son gland pour le stimuler de l'index.
Le brun gémit sourdement et maintient encore un peu la pression avant de remonter sa main pour pomper sa verge d'un geste lent, mais d'une poigne ferme.
Il libère les lèvres de Daiki et verrouille sa main sur sa nuque.
« Oh... Fuck... »
Il plonge le nez dans le cou de son homme s'enivre de son odeur et mordille sa peau. Alors qu'il calque les mouvements de sa main sur les siens pour masser son sexe.
« Taiga... C'est bon… »
La voix de Daiki est lourde de désir. Ses gestes s'accélèrent et il le caresse plus énergiquement, une main se glissant sur une fesse pour l'empoigner.
Sa respiration s'accélère. Il en veut plus tellement plus. Il presse des doigts autour de sa verge et vient lustrer son gland de son pouce. Il cesse de dévorer son cou et il souffle dans une plainte suppliante.
« Dai... Aime-moi... »
Sans répondre, Daiki le renverse sur le dos dans le canapé et le surplombe, contemplant un moment son visage, le regard brûlant. Puis, il achève de lui retirer son pantalon et s'humecte les doigts sans le lâcher du regard, avant de les glisser entre ses jambes et venir masser son anus.
Il écarte les cuisses et se cambre. Une faible plainte de soulagement et de plaisir s'échappe de sa gorge. Ses mains agrippent le dos de Daiki, il ne lâche pas ce regard brûlant. Il aime le désir dans ses yeux. Il ne peut s'empêcher de penser que Daiki pourrait le faire jouir qu'avec un regard comme celui-ci. Il se mord la lèvre plus sensible que jamais, tout son corps est frémissant et il avoue rougissant un peu et le regard voilé par le plaisir.
« J'adore... Quand tu me regardes Dai... »
Daiki se penche pour l'embrasser tout en faisant pénétrer ses doigts en lui, puis lâche ses lèvres et murmure :
« Et moi j'adore te regarder... T'es beau quand tu prends du plaisir… »
Ses doigts vont et viennent en lui tandis que ses lèvres papillonnent sur les siennes ou dans son cou, et souvent son regard part en quête du sien, observant ses réactions tandis qu'il s'emploie à le détendre.
Ses réponses aux stimulations de son homme, lui semblent plus vives que d'habitude. Ce regard exacerbe ses sensations. Son bassin répond aux mouvements des doigts de son homme qui le fouillent et ses mains caressent le dos musclé de Daiki.
« Tu me fais trop de bien love... »
AOMINE
Il admire Taiga, ses yeux voilés de plaisir, la rougeur sur ses pommettes, ses lèvres entrouvertes sur un souffle chaud et rapide. Il aime le sentir aussi réceptif, alors qu'il s'ouvre sous ses doigts et halète de plaisir. Il l'embrasse tendrement tout en ôtant ses doigts et le pénètre aussitôt, gémissant contre ses lèvres alors que l'étau doux et brûlant se referme sur sa verge. Il se recule un peu pour observer son homme tandis qu'il se retire presque entièrement, puis replonge en lui d'un lent coup de bassin, savourant chaque centimètre.
KAGAMI
Ses doigts s'enfoncent dans les fesses de Daiki alors qu'il l'accompagne dans son mouvement. Sa respiration se bloque quelques instants quand il savoure la sensation de le sentir entrer en lui, imposant et brûlant. Il réalise un peu surpris, un peu fébrile et plus excité encore que c'est la première fois que son homme le pénètre à nu.
La sensation est différente, plus douce et plus chaude. Il déglutit et plonge son regard dans celui de son homme. L'émotion lui sert la gorge, c'est juste encore une première fois pour lui qu'il est heureux de partager avec cet homme là, le sien, l'homme de sa vie.
« I love you Daiki… »
AOMINE
Il regarde son homme haletant, c'est bon de le pénétrer sans préservatif. Les sensations sont plus intenses, plus pures, étourdissantes.
« I love you too… »
Il caresse ses cheveux, ses lèvres, et recommence à bouger en lui, plus vite, s'interrompant quelques instants chaque fois qu'il est au fond de lui avant d'enchaîner avec un coup de reins plus brutal que le précédent. Il émet une plainte de plaisir, et peu à peu il lâche le contrôle et y va plus fort, le pilonnant avec passion comme s'il voulait le clouer à ce canapé, ne le quittant des yeux que pour l'embrasser avec fébrilité.
Taiga gémit de plaisir sous ses assauts. Il ondule pour accompagner ses mouvements, presse plus ses mains sur ses fesses pour le garder plus longtemps au fond de lui. Il ne retient pas ses râles de plaisir alors que Daiki se montre plus brutal et plus impatient dans ses mouvements. Il mord ses lèvres en grognant de satisfaction.
KAGAMI
Il veut sentir son homme jouir en lui. Cette idée le rend plus impatient. Il noue ses jambes dans son dos et remonte ses mains sur son dos et sa nuque moite de sueur. Ses doigts se mêlent à ses cheveux. Son souffle est plus court, son ventre se contracte sous le plaisir qui chauffe ses reins. Il sent la jouissance se rapprocher, trop rapidement, trop intensément.
AOMINE
« Taiga, love... it's so good… »
Sa voix n'est plus qu'un murmure rauque tandis qu'il le pilonne sans relâche. Il sent ses jambes étroitement nouées dans son dos comme s'il voulait l'arrimer à lui. La chaleur l'envahit, il frissonne au toucher de ses doigts dans ses cheveux. De nouveau, il plonge son regard dans le sien, se laisse happer par ses iris rubis hypnotiques, incandescent, et parle d'une voix basse, lourde de désir.
« Jouis pour moi, love... Je veux te voir jouir… »
KAGAMI
Ces mots, cette demande déclenche un frisson de plaisir dans son corps. Il rougit et se mord la lèvre, à la fois gêné de s'exposer ainsi et profondément excité. Il crispe ses doigts sur les cheveux de son homme. Il halète, sa respiration est désordonnée. Son regard s'ancre à celui de son homme et, malgré sa gêne, il le défi de détourner le regard. Et ce regard qui le transperce, ce regard qui le détaille comme s'il était la chose la plus érotique, l'enflamme totalement. Ses plaintes se font plus lascives. La jouissance monte intense. Il la sent grossir en lui, alors que le sexe de son homme martèle sa prostate sans relâche. Il prend son pied sous le regard avide de son homme dans des soupirs lascifs.
« Ah… Dai… C'est bon… Oui… »
Ses pommettes lui semblent s'enflammer quand il ajoute : « T-ton regard… M'excite… Ah… »
Ses yeux se voilent et se ferment à demi. Sa bouche s'entrouvre sur un faible cri de plaisir qui ressemble fortement au prénom de son homme. Il se cambre et resserre ses jambes autour de lui et son intimité autour de sa verge. L'orgasme déferle et provoque des ondes de plaisir dans tout son corps à chaque coups de rein de son homme, et ce même cri étranglé encore et encore.
AOMINE
Les sons érotiques émis par son homme, ses yeux qui ne le quittent plus le rendent fou de désir. Et son orgasme le paralyse presque, la pression intense sur sa verge provoquant un plaisir presque insoutenable. Il continue à donner des coups des reins, plus amples et plus lents, pour accompagner le plaisir de son homme, et soudain la jouissance l'emporte à son tour. il plante un dernier coup de rein profondément en lui, tous les nerfs de son corps frémissant à l'unisson.
« Ahh... T-Taiga… »
Il se mord la lèvre et étouffe un cri tandis qu'il éjacule en lui, et enfin il relâche la tension, se laissant un peu retomber sur son homme pour reprendre son souffle. Il pose un baiser sur l'épaule de Taiga humide de sueur, chuchotant à son oreille :
« I love you… »
KAGAMI
Il resserre ses bras autour de des épaules de son homme et ne desserre pas la pression de ses jambes autour de lui, encore secoué par son orgasme, dont des restes de plaisir lui provoque encore des frissons. Il halète. Doucement, il reprend pieds et il répond d'une voix rauque, abîmée par les cris.
« I love you too. »
Il embrasse son cou à portée de ses lèvres.
AOMINE
Il sourit, baignant dans les hormones euphorisantes et le bien-être d'un profond bonheur, un bonheur tel qu'il n'en a probablement jamais connu.
« Tu me rends heureux, Taiga… » murmure-t-il d'une voix un peu nouée par l'émotion.
Il embrasse encore sa peau moite.
« Tellement heureux… »
KAGAMI
Il perçoit l'émotion dans la voix de son homme qui l'émeut à son tour. Ah tiens, il ne savait pas que ça pouvait être communicatif aussi. Il sourit à cette pensée. Il caresse son dos tendrement et embrasse son cou encore.
« Tu me rends aussi tellement heureux… »
Ses lèvres goûtes encore sa peau. Heureux c'est vraiment le mot. Avec Daiki, il se sent vraiment bien. Il a peur de le perdre, il a peur que tout s'arrête mais il n'a pas peur d'être lui-même, d'être honnête avec ses envies, avec ce qu'il ressent. Et c'est infiniment apaisant. Il a l'impression d'être droit, d'être sur le bon chemin, que les choses sont à leurs places.
AOMINE
Il continue un moment à poser de doux baisers sur son épaule, dans son cou, ses cheveux... Puis il redresse la tête et embrasse ses lèvres, et le regarde en souriant :
« Taiga... Tu crois que c'est possible qu'on soit en train de devenir accro au sexe ?! »
KAGAMI
Il se mordille la lèvre.
« Ben… Je croyais déjà l'être… Mais clairement… Le sexe avec toi ça prend un autre niveau d'addiction. C'est intense… Extrêmement satisfaisant autant physiquement qu'émotionnellement… Et pourtant, j'en ai jamais assez. Et honnêtement, j'ai l'impression que c'est toujours plus intense… »
Il caresse la joue de son homme et ses lèvres du pouce.
« … C'est pas juste du sexe... Je me découvre des envies de possession et que tu me possèdes que je connaissais pas... J'aime ton regard sur moi, j'accepte que tu me soumettes sans me sentir rabaisser... Et en fait... J'aime que tu me soumettes... Parce que c'est toi... J'ai plus de retenue, plus de barrière, plus de peur de me montrer vulnérable... Et au contraire j'y prends plaisir. Tout comme à l'inverse j'aime te dominer et montrer cette faiblesse là aussi. J'ai l'impression qu'à travers le sexe on exprime aussi ce qu'on se dit verbalement... On s'avoue et accepte nos vulnérabilités... On se partage nos angoisses... Ouais je crois que notre façon de faire l'amour ensemble est unique parce que ça reflète notre façon de nous aimer... Ça exprime notre amour et ça construit aussi notre bonheur. »
Daiki semble réfléchir un moment, puis déclare :
« Hm... C'est beau ce que tu dis, love. »
Il n'y a pas d'ironie dans sa voix. Il ajoute :
« J'y avais pas pensé comme ça, mais j'crois que t'as raison... Et c'est aussi pour ça probablement que j'éprouve cette envie de toi aussi forte et aussi fréquente... Parce que le sexe pour nous, c'est un moyen de communication, comme une bonne discussion. Ou un bon match de basket. J'adore discuter avec toi parce que c'est intéressant et je découvre des choses, et ça me permet parfois de purger mes idées noires... J'adore faire du basket parce que toi et moi sur un terrain c'est électrique, c'est se sentir vivant et se dépasser soi-même... Et j'adore le sexe avec toi parce que c'est être totalement libre. »
Il le regarde et conclut avec un clin d'œil :
« Et aussi prendre un pied incroyable. »
Taiga rit un peu.
« Et un pied incroyable ! Aucun doute là-dessus ! »
Il approche ses lèvres pour un doux baiser.
« Je suis d'accord avec toi... Le sexe c'est être totalement libre... Mais je crois que avec toi... Le basket et même discuter... J'ai l'impression d'être libre et vivant. Et... »
Il rougit un peu en terminant sa phrase.
« Et de compter... D'être important... »
Daiki pose la main sur la joue de Taiga et la caresse avec une infinie tendresse.
« Important... T'es bien plus que ça, love... J'ai besoin de toi... Tu comptes tellement pour moi, je sais pas comment te le dire avec des mots... »
Alors, faute de mots, il se penche pour l'embrasser amoureusement. Il répond à ses lèvres avec la même émotion et la même intensité, le coeur battant, sa main tremble un peu quand elle se glisse dans les cheveux de Daiki.
AOMINE
Le baiser se prolonge un moment, et il le savoure, imprimant dans sa gestuelle tout l'amour qu'il éprouve pour Taiga. Puis, il délaisse ses lèvres et pose un baiser sur son front et le regarde en souriant.
« Mais ça fait rien si j'ai pas de mots, de toute façon je trouverai un moyen de te le prouver tous les jours.
— Ça me va ! Et toi aussi t'es bien plus que ça pour moi. »
Taiga sourit et tourne la tête vers la télé qui joue toujours le film.
« Kong nous a pas attendu.
— Oh, wah, cte méga monstre qu'il se fighte ! »
Il fixe l'écran, béat d'admiration, puis se rappelle qu'il est toujours allongé sur son homme... Et en lui, aussi.
« Hm... sorry. »
Il se retire doucement.
« Hey, on se remet le film au début ?! Normalement... J'pense que ça devrait plus trop nous démanger de nous envoyer en l'air... au moins d'ici la fin du film ! »
Taiga se marre et se redresse en cherchant ses fringues pour se rhabiller.
« Ouais... J'pense que ça devrait aller. »
Daiki lui a la flemme de se rhabiller mais il attrape un plaid pour se blottir dessous, et se cale contre son homme avant de relancer le film.
Taiga passe son bras autour de ses épaules et embrasse ses cheveux.
« Tu sens bon love. »
Le tigre semble vouloir rester le nez plongé dans ses cheveux en regardant le film.
Le brun rigole un peu.
« C'est parce que je sens le sexe et que t'adores le sexe ! »
Il reporte son attention sur l'écran en souriant, il faut dire qu'en tant qu'amateur de films d'action et de films fantastiques, il s'en prend plein les yeux !
Taiga rigole.
« T'es con. »
En tout cas, il continue à le renifler en regardant l'écran..
Daiki le laisse faire amusé, et il se plonge dans l'histoire palpitante, un singe géant et des monstres gigantesques, voilà qui ravit son âme d'enfant.
« Quand j'étais gamin j'adorais Indiana Jones. Du coup après ma période "j'veux devenir paléontologue", j'ai eu ma période "j'veux devenir archéologue aventurier". »
Il rigole.
« Tout ça pour finir basketteur... Même si j'avoue, le basket en NBA ça a un petit côté aventurier.
— Oh ! J'adore Indiana Jones aussi ! Tu trouves que le basket en NBA ça fait aventurier ?
— Bah ouais ! Tu explores un nouvel Etat chaque fois que tu changes de club, tu vis de grands moments de compétition où t'as l'impression que tu joues ta vie... Tu sais jamais vraiment à quoi t'attendre et... t'apprend à vivre dans le présent, comme un vrai aventurier, d'après moi !
— Oh je vois ! c'est vrai que chaque match est une nouvelle bataille... Et il faut savoir prendre des risques ! Mais vivre dans le présent... C'est vraiment dû au basket ça ? Où... à ton boyfriend ?
— Oh, non, mon boyfriend, c'est juste un très bon coup. Et puis comme il est utile sur un terrain aussi, j'le garde. »
Il a un petit rire et caresse la cuisse de son homme sans quitter l'écran des yeux.
« Enfoiré ! »
Taiga rigole et lui chatouille les flancs pour se venger.
Daiki se marre encore plus et repousse cette main qui l'assaille.
« Ok, ok ! J'me rends. Mon boyfriend est le meilleur du monde et grâce à lui j'apprends à vivre dans le présent, et c'est génial. »
Il se tourne vers lui et sourit tendrement.
Taiga pique un baiser sur ses lèvres.
« J'préfère ça... Love... »
Un sourire tendre s'affiche sur le visage du tigre avant qu'il ne reporte son attention sur l'écran.
Le film se termine en combat de monstres épique, et quand le générique commence à défiler sur l'écran, Daiki se tourne en souriant vers son petit ami.
« C'était cool ! Pas le film le plus intelligent du monde, mais ça faisait le job !
— En même temps, on n'attend pas de ce genre de film d'être intelligent ! J'ai bien aimé aussi. Et je crois que c'est le bon moment pour aller se coucher. »
Daiki bâille à s'en décrocher la mâchoire comme pour confirmer ces propos.
« Ouais t'as raison... On a eu une sacrée grosse journée, pas vrai ?
— Ouais. J'suis bien claqué. »
Taiga pique un baiser sur ses lèvres, puis dans son cou avant de se lever.
« Let's go... »
Daiki éteint la télé et la lumière dans le salon, puis ils se dirigent vers sa chambre. ça lui semble déjà si familier d'aller se coucher avec lui, comme s'ils faisaient ça depuis toujours, et pourtant...
Il se glisse sous la couette et attend que son homme se déshabille et vienne le rejoindre.
KAGAMI
Il apprécie ce week-end partagé avec Daiki. Les choses semblent tellement évidentes, tellement faciles. Il s'allonge auprès de lui et vient l'embrasser tendrement. Il éteint la lumière que Daiki a laissé allumé pour lui. Il a déjà l'impression qu'une certaine routine s'est installée entre eux, et il aime ça. Il aime partager le quotidien de Daiki, ces petites choses qui font d'eux un vrai couple. Il est content d'avoir pu passer chaque nuit depuis qu'ils sont ensemble avec lui. Il n'a pas envie de retrouver la solitude de son appartement. Cette solitude qu'il avait apprivoisé il y'a de nombreuses années et qu'il pensait apprécier comme une compagne indispensable.
Aujourd'hui, il n'a vraiment pas envie de se retrouver seul. Particulièrement la nuit. Il dort bien, paisiblement et plus longtemps quand il dort avec Daiki.
AOMINE
Il prend Taiga dans ses bras et inspire son odeur, apaisé de l'avoir contre lui, dans l'intimité de sa chambre. Il a l'impression d'avoir vécu deux journées au lieu d'une seule, tant ils ont partagé de choses et éprouvé toutes sortes d'émotions. Mais ça lui va. Oui, Taiga bouleverse sa vie, mais c'est une bonne chose. Il peut lui faire assez confiance pour ne pas retomber dans ses anciennes angoisses. Taiga lui a déjà prouvé qu'il n'a pas besoin d'avoir peur avec lui.
Il pose un baiser dans ses cheveux et murmure :
« Fais de beaux rêves, love... »
KAGAMI
Il aime se blottir dans ses bras. Il pose sa tête sur son torse et entoure sa taille de son bras. Il embrasse son coeur.
« Toi aussi... Bonne nuit love... A demain...
— A demain... »
AOMINE
Il ferme les yeux et pousse un soupir de satisfaction. Les diverses activités plus ou moins sportives de la journée l'ont bien crevé et la léthargie ne tarde pas à l'envahir. Sa respiration se fait plus profonde et il sombre dans le sommeil.
