Hello à tous !

Voici le chapitre du mercredi qui arrive un jeudi ! Oui on est un peu décalé cette semaine je crois bien :) Pas de sessions de RPG cette fois, mais du désossage de PC histoire que la prochaine fois que Malo perd son pantalon je puisse profiter de son boule magnifique en haute résolution !

Bon trève de plaisanteries ! Sondage pour ce chapitre : "T'as chialer ou pas ?" Dites nous tout en commentaires ! :)

Enjoy !

Stella : Oui alors non hein t'es pas obligée de nous maudire ! Merci pour ta review ! Oui ils ont pris une grande décision. Bonne ou mauvaise... La suite now !


KAGAMI

Il reste juste derrière lui, si proche que son corps touche pratiquement le sien. Il veut que son homme se rappelle qu'il est là et qu'il peut s'appuyer sur lui, qu'il a le droit de flancher qu'il sera là pour le rattraper.

Ils entrent dans un bar relativement calme. Mais difficile de vraiment trouver un coin tranquille. Il cherche du regard une table libre quand quelqu'un passe un bras autour de ses épaules.

« Par-là... »

Jake fait signe à quelqu'un derrière le bar et commande trois bière à servir dans la salle du fond.

« Bières ça vous va n'est-ce pas ? »

Par réflexe Taiga pose une main dans le dos de son homme pour l'entraîner avec eux et garder le contact. Jake le libère et leurs adresse un sourire avant de les emmener jusqu'à une porte dissimulée. Ils entrent dans une pièce plus intimiste et surtout vide.

AOMINE

Il est soulagé de se trouver dans un espace intime mais son côté 'rigolo' reprend le dessus, c'est toujours comme ça, et encore plus quand il est nerveux.

« Oula ça a un côté mafioso ton truc ! On n'est pas venus vendre de la drogue, hein ! »

Ils s'installent dans un box avec deux banquettes qui se font face. Il frissonne un peu et attend les boissons anxieusement.

Taiga s'installe à côté de lui. Jake prend la banquette en face et rit à sa blague.

« Nan. Mais j'avais l'impression qu'on devait discuter de trucs importants... Et à côté c'est trop bruyant. C'est rien de grave j'espère... »

Le capitaine n'a pas le temps de dire un mot de plus que quelqu'un entre pour leurs servir les boissons. Une bière est posée devant chacun d'eux et Jake sort un billet pour la serveuse, qui s'éclipse rapidement. Il prend son verre et le lève avant d'en boire une longue rasade.

« Hm... ça fait du bien. »

Daiki saisit également son verre dès qu'on le dépose devant lui, et le descend à longues gorgées - du courage à l'état liquide ! Ensuite, il jette un coup d'œil à Taiga, puis fixe son attention sur son capitaine et répond un peu hésitant :

« C'est pas... grave. En tout cas... on espère que ça l'est pas. »

Il prend une grande inspiration. Il a besoin de le dire lui-même. Il faut qu'il y arrive, il a besoin de se prouver ça.

« Taiga et moi... on n'est... »

Fuck ! Il secoue la tête et reprend.

« Taiga et moi on est en couple. On n'est pas juste de très bons amis. »

Les mots sont lâchés. Des mots qu'il n'avait aucune certitude d'être capable de prononcer un jour devant une personne extérieure, quelqu'un qu'il connaît à peine. Il baisse les yeux, il ne veut pas voir la réaction de Jake. À la place, il reprend de la bière.

KAGAMI

À l'instant où Daiki a fini sa phrase il a glissé sa main sur sa cuisse, comme s'il n'attendait que ça pour se permettre ce geste de réconfort. Lui il n'a pas touché à son verre et garde le regard levé sur Jake, le mettant au défi de faire la moindre remarque négative sur leur couple.

Jake les regarde tour à tour, visiblement surpris. Il boit un peu de sa bière et soupire.

« Ok... Ben... Tant que ça vous gêne pas sur le terrain pour jouer ensemble... Je vois pas pourquoi ce serait un problème. »

Il sourit.

« Faut pas croire... Des joueurs gays y'en a. Par contre, effectivement... En couple dans la même équipe... C'est vrai que c'est pas courant. ça fait longtemps que vous êtes ensemble ? »

Taiga se détend un peu et boit enfin une gorgée de bière.

« Deux semaines... Depuis qu'on s'est retrouvé ici en fait...

— Ok. Bon... C'est sûr que ce genre de situation... On n'y est pas confronté souvent. Je suppose que vous savez faire la part des choses entre la vie privée et la vie pro. Enfin... J'vous souhaite bon courage... J'aime ma femme... Mais j'pourrais pas bosser avec elle... »

Il rigole et lève les yeux au ciel.

AOMINE

Toujours super tendu, il ne réalise pas tout de suite et continue à crisper sa main sur sa bière. Jake rigole. C'est donc que c'est ok pour lui... Il a soudain terriblement envie de pleurer. Oui, c'est sûr, vu de l'extérieur, si on est ouvert d'esprit, c'est trivial, presque un détail. Pas pour lui... Il déglutit difficilement, et reprend de la bière sans oser regarder personne.

KAGAMI

Il caresse doucement la cuisse de Daiki, mais il ne peut rien faire. Il le sent toujours tendu. Pourtant Jake prend bien la situation. Le capitaine reprend justement son sérieux et s'adresse à lui, mais jette de fréquents coups d'oeil à Daiki.

« Et... Pourquoi vous vouliez m'en parler ce soir ? »

Taiga sourit un peu tristement.

« Une question de secret lourd à porter ?

— Je vois... Vous voulez en faire part à l'équipe ? »

Il jette un oeil à son homme, mais il continue de répondre.

« Honnêtement... On n'a pas réfléchi si loin... Tu es un peu notre première étape et... On se disait que après tu pourrais nous donner ton avis.

— Vous en faites ce que vous voulez... Mais pour moi on est une famille alors... C'est pas le genre de truc qu'on devrait avoir à cacher à sa famille. Même si je sais bien que c'est pas forcément facile et qu'y'a des gamins qui font des conneries parce qu'ils sont gays... Mais bref, nous on est une famille et l'homosexualité c'est pas un problème. Le fils de Kyle est gay... Et je crois que la soeur de Mike est lesbienne. En tout cas, je vous demanderai pas de vous cacher, mais j'vous oblige pas à l'afficher. C'est comme vous le sentez. Mon avis... C'est juste que les choses sont plus simples quand elles sont claires. »

AOMINE

Il ne peut pas se mettre à pleurer comme ça. Il ne peut pas. Mais ses larmes n'en ont rien à foutre et s'échappent quand même. Personne ne lui a jamais dit ça. Tout ce qu'il a jamais entendu, ce sont des termes insultants. Des blagues de mauvais goût. De l'indifférence méprisante. Ou pire encore.

"J'ai rien contre les homos, mais..." "Ils font ce qu'ils veulent du moment qu'ils m'emmerdent pas".

Et ça, c'est juste la partie sympa. Il ne veut même pas penser aux "Qui est-ce qui fait la femme, du coup ?" "Ah, ça explique pourquoi il se vernit les ongles". "De toute façon, ces gens-là, ils ont un souci qui doit remonter à l'enfance". "Chacun fait ce qu'il veut, mais pas n'importe où." "C'est pas naturel." "On n'est pas conçus pour ça."

Et le flot de pensées et d'échos continue à remonter, le submergeant à mesure qu'il essaie de refaire surface. Il enfonce ses ongles dans la paume de sa main, la douleur ça l'aide à ne pas se laisser emporter par la crue. Mais ça n'atténue en rien la souffrance qui lui crève le cœur. Une souffrance consécutive à des années entières passées à refouler, à minimiser, à ignorer. À s'oublier lui-même jusqu'à ce qu'il ne soit même plus capable de subvenir assez à ses propres besoins pour rester fonctionnel.

KAGAMI

« Thanks Jake.

— Pas de quoi... »

Jake fixe Daiki inquiet maintenant. Il a bien senti lui aussi qu'il y avait un problème avec son homme, mais il ne sait pas exactement quoi faire. Jake a très bien réagi alors il ne comprend pas ce qui se passe dans la tête de son petit ami. Il presse sa main sur sa cuisse puis il la lâche pour la poser sur sa nuque et murmurer à son oreille en japonais.

« Daiki... ça va ? »

AOMINE

Il hoche la tête, se force à articuler de façon cohérente.

« Merci, Jake. Désolé, je... »

Il se lève.

« Faut que j'y aille. À demain. »

Et il s'enfuit pratiquement avant de craquer complètement. Il a besoin d'air. Il ne peut plus faire barrage à ses émotions, c'est trop tard, c'est trop douloureux, et il ne s'attendait pas à ce que ça ressurgisse avec autant de force. Avec quelques mots triviaux, quelques mots gentils.

T'aurais dû t'en douter, abruti ! Tu fais venir ce gars, il écoute gentiment, il approuve, et tu te casses comme ça ?!

Mais la cruauté de ses voix intérieures n'y change rien. Il faut qu'il s'en aille. Maintenant.

KAGAMI

Il se lève à sa suite, en jetant un regard gêné au capitaine mais celui-ci lui fait signe d'y aller.

« À demain. À l'heure. Soyez en forme.

— Merci Jake. À demain. »

Par réflexe, il se courbe pour le remercier, puis il se dépêche de suivre Daiki à l'extérieur, inquiet de le voir disparaître.

AOMINE

Il erre sur le trottoir, un peu désorienté. Il songe à héler un taxi, il n'en voit pas, alors il sort son portable. Mais il ne comprend plus rien à son appli. C'est à ce moment-là qu'il repère Taiga.

« I'm sorry love... I need to go home... right now... »

KAGAMI

Il a déjà le téléphone sur l'oreille pour appeler le taxi que cherche Daiki. Il prend son poignet dans sa main.

« It's ok love... »

Il est interrompu par l'opératrice, il demande un taxi et donne la destination. Sans réfléchir il donne l'adresse de Daiki, puis il raccroche. Deux minutes ça lui semble déjà trop long vu l'état de stress de son petit ami. Il se tourne de nouveau vers lui et lui parle doucement.

« On rentre. Le taxi arrive... »

AOMINE

Il hoche la tête sans le regarder, essuyant les larmes qui ne veulent pas s'arrêter de couler, comme si on venait de débloquer la vanne qui retenait le barrage. Sa poitrine est horriblement comprimée. Il veut juste de l'intimité, du silence, parce que sa pudeur émotionnelle répugne à étaler tout ça en public et c'est déjà ce qu'il est en train de faire et ça le rend nauséeux. Il guette anxieusement l'arrivée du taxi, et il se glisse sur la banquette arrière à peine le véhicule s'est arrêté au bord du trottoir.

KAGAMI

Il s'installe lui aussi dans le taxi. Il ne comprend toujours pas pourquoi son homme est dans cet état et ça lui fait un mal. Il a envie de le prendre dans ses bras... Mais pas encore. Pas maintenant. Alors à défaut, il vient poser sa main sur celle de Daiki.

AOMINE

Il serre les dents, et la main de Taiga dans la sienne. Au fil des minutes, il réalise qu'ils roulent en direction de son appartement. Peu importe. Du moment qu'il trouve un endroit où il se sent un minimum en sécurité. Il ne veut pas inquiéter Taiga mais il ne peut pas prendre sur lui, pas davantage que ce qu'il faut pour garder les apparences.

Au terme d'un très long trajet, ils arrivent enfin. Il descend après avoir pratiquement jeté ses billets sur le pauvre chauffeur de taxi. Dans l'ascenseur il s'appuie contre le miroir du fond et ferme les yeux en comptant les étages.

Et enfin ils y sont. Chez lui. Il referme la porte, il la verrouille, même. Il balance ses chaussures dans l'entrée. Et se dirige au radar vers le canapé, sur lequel il s'effondre, sonné. Sa tête bourdonne comme s'il avait trop bu. Il essaie de se ressaisir, mais il n'y voit pas clair, au sens littéral comme au sens figuré.

KAGAMI

Il est un peu perdu et ne sait pas exactement quoi faire. Il commence à avoir un doute, est-ce qu'il a bien fait de venir ? Il ne serait pas là... Pour Daiki présentement ce serait pareil. Il va dans la cuisine se servir un verre d'eau, il a la gorge affreusement sèche. Il en prend un autre pour Daiki et le rejoint au salon. Il pose le verre sur la table basse. Il ne sait pas s'il doit lui parler, le toucher. Mais il crève d'envie de le prendre dans ses bras. Il s'agenouille à côté du canapé et pose sa main sur celle de Daiki.

AOMINE

Il attrape le verre d'eau, commence à le boire... puis le repose sur la table. Il est chez lui. Il est avec Taiga. Et il est à bout, alors il arrête de résister. Il se prend le visage dans les mains et se met à pleurer pour de bon, son dos se courbant à mesure que les sanglots le secouent et qu'il se sent de plus en plus perdu. Il ne peut plus rien contrôler, juste... attendre que la tempête passe.

KAGAMI

Il se redresse et s'assoit à côté de lui. Et il n'en peut plus de pas savoir quoi faire. Alors juste il fait ce qu'il crève d'envie faire depuis... Depuis qu'ils étaient au bar et qu'il a compris qu'un truc n'allait pas. Il enroule ses bras autour des épaules de Daiki et il le serre contre lui, embrassant ses cheveux et caressant doucement sa nuque. Il ne dit rien. Il attend que Daiki se calme, patiemment.

AOMINE

Il agrippe le t-shirt de Taiga et pose son front sur son épaule et continue à pleurer comme un gamin, mouillant le tissu jusqu'à le tremper. Puis, il se calme peu à peu, reprenant son souffle en continuant de s'accrocher à Taiga comme un naufragé à sa planche.

« I'm sorry love... » murmure-t-il sans bouger, tout entier contracté.

« Le soit pas... »

Taiga continue de le serrer fort contre lui, de laisser ses lèvres fureter dans ses cheveux et de masser sa nuque.

« Je... j'crois que j'm'étais préparé à tout mais en fait... j'avais pas vraiment envisagé ce cas de figure-là... J'suis venu en pensant devoir me défendre... J'pensais qu'il le faudrait... Et lui... il l'a juste... bien pris... comme si c'était rien... et d'un seul coup... j'ai réalisé que ce qui lui paraissait normal... c'était juste tellement inaccessible pour moi... et il me dit ça comme si c'était rien... alors que pendant toutes ces années... j'en ai tellement chié... »

Il ne veut pas s'apitoyer sur lui-même, il a même carrément honte de ne pas pouvoir contenir son émotion... Mais il ne peut simplement pas faire autrement. Et il se remet à chialer, des sanglots comme s'ils étaient stockés dans sa poitrine depuis des années, qui font tellement mal maintenant qu'il les libère.

KAGAMI

Il comprend un peu mieux ce qui se passe dans la tête de Daiki, même s'il a du mal à en appréhender la portée. En tout cas, son homme est effondré. Il masse fermement son crâne et sa nuque.

« Je sais... Et j'suis tellement désolé que tu aies autant souffert... »

Pour la première fois, il regrette réellement de ne pas avoir dévoiler à Daiki à l'époque du lycée son homosexualité. Peut-être que les choses auraient été plus faciles pour lui, peut-être qu'ils auraient pu parler et l'aider à être lui-même.

AOMINE

Il reprend d'une voix essoufflée, étranglée, mais c'est la première fois qu'il parle vraiment de ce qu'il a pu ressentir, et il ne peut plus s'arrêter.

« Les pensées que j'ai eues... que j'étais mal foutu, mal organisé, que j'avais un genre de défaut de fabrication... et de l'autre côté... quand j'ai compris que y avait d'autres gens comme moi... Comme pour moi c'était déjà trop tard... j'ai cru... j'ai pensé... que c'était pas réel... J'me reconnaissais pas... y avait personne... Personne m'a jamais dit que c'était ok, Taiga... Alors moi... j'ai pensé que c'était... un genre de malédiction... Voire... que c'était une excuse que j'me donnais pour pas y arriver dans la vie... pour me sentir toujours aussi décalé et pas compris et pas à ma place... j'ai douté de moi-même plus que tout le reste... Et maintenant... On me dit que c'est rien ? Que c'est pas grave ? Qu'on s'en fout ? »

Il sait bien qu'il n'est pas cohérent mais il n'est plus capable de trier émotions et pensées, c'est juste un raz-de-marée, opaque, noir, dur comme de la roche. Et c'est en train de le frapper de plein fouet.

KAGAMI

Il ne sait pas si Aomine est en état de comprendre ce qu'il dit mais il essaie néanmoins. Il a la gorge nouée devant les larmes de son homme, il a la nausée d'entendre la tristesse et la violence des maux de son homme.

« Non Dai... Jake s'en fout pas... Il l'accepte c'est différent. Et... C'est rien d'être gay et bien-sûr que c'est pas grave... Ce qui est grave... C'est tout ceux qui n'acceptent pas et qui pensent que c'est mal, que c'est une maladie. Ce qui est grave... C'est que ces gens là sont responsables de tout ce que tu as enduré... On s'en fout pas de ce que tu as ressenti, de ce que tu as vécu... C'est pas rien... Mais... Tu es normal... Tu as le droit d'être comme tu es... »

Il a l'impression de ne pas pouvoir trouver les mots pour l'aider et ça le frustre énormément. Il resserre son étreinte autour de lui.

AOMINE

Il ferme les yeux, se concentre sur les sensations purement physiques, les bras de Taiga autour de lui, la chaleur de son corps. Il n'est pas totalement perdu tant qu'il garde ce contact-là.

« Je sais... T'as raison... c'est stupide je sais... le fait qu'il l'accepte aussi simplement... j'ai l'impression que tout ce que j'ai vécu a été inutile. Et j'ai toujours fait en sorte que ce soit rien... Mais ça a jamais été rien... et maintenant j'suis juste paumé... »

Il prend sur lui et s'agrippe plus fort à Taiga.

« C'est juste... à part toi... et toi c'est pas pareil parce que j'suis impliqué avec toi... c'est la première fois que j'ai... une sorte de... validation, j'imagine...

— Tu as fait en sorte que ce soit rien... Mais en l'annihilant... Jake ne dit pas que c'est rien. Il dit... Que c'est quelque chose et que c'est ok. Comme tu dis il valide... »

KAGAMI

Quant à la question de savoir si tout ce qu'a vécu Aomine était inutile... Il n'ose pas y répondre car spontanément la réponse est 'oui' parce que ça aurait pu, ça aurait dû être évité parce que ça a été une telle souffrance non méritée. Il a envie de croire que ce qu'on vit n'est jamais inutile... Mais il n'est pas sûr que Daiki soit prêt à entendre ça.

AOMINE

« Je sais... c'est pas contre lui, tu vois... enfin j'veux dire j'lui reproche rien... Ça a juste débloqué trop de trucs en moi... c'est pas de sa faute... ça me renvoie juste à ma propre image. À l'image de toute ma vie... et ça fait putain de mal... »

Il le serre encore, très fort, il a l'impression qu'il n'a jamais eu autant besoin de quelqu'un. Et ça le fait se sentir coupable.

« I'm really sorry, love... Je suis juste... un peu dépassé... Ça va aller, t'inquiète pas... Laisse-moi juste quelques minutes...

— T'excuse pas... Prends le temps qu'il te faut... T'inquiète pas... »

Taiga le serre contre lui fermement, visiblement pas décidé à le lâcher et le laisser s'enfuir.

Il est vaincu par ses quelques mots et se blottit contre lui sans plus chercher à se canaliser. Il a de nouveau envie de pleurer et il laisse venir. Il pensera plus tard à l'image qu'il renvoie, à la légitimité de ses émotions, à toutes ces conneries qui lui encombrent la tête en permanence. En attendant, il s'accorde un moment de repos et s'accroche simplement à son homme et laisse la souffrance tellement méprisée s'exprimer, au moins pendant quelques minutes, le temps qu'elle s'atténue et lui paraisse moins énorme, moins insurmontable.

KAGAMI

Il continue ses caresses dans des cheveux sur sa nuque, il maintient son étreinte étroite et il embrasse doucement ses cheveux. Il a tellement mal pour Daiki, tellement mal.

AOMINE

Au bout de plusieurs minutes, il se ressaisit un peu. Il s'essuie le visage d'une main lasse.

« Ok... Ça va mieux maintenant... »

Il se redresse un peu pour regarder son homme dans les yeux.

« T'en fais pas pour moi... C'était juste... un moment compliqué à passer... mais ça ira pour moi... si tu restes avec moi ça ira. »

Il s'en veut de formuler ça comme ça, ça met la pression, mais il n'a pas assez de place dans sa tête ce soir pour les vérités atténuées.

KAGAMI

Il lui sourit avec assurance. Il ne ressent pas de pression dans ses mots, il entend juste l'angoisse de Daiki.

« Oui je m'inquiète pour toi... Mais je compte pas m'en aller Dai... Ni aujourd'hui, ni jamais... »

Il garde un bras autour de ses épaules et pose ses lèvres sur sa tempe.

AOMINE

Il pose un baiser dans le cou de son homme et reste encore un moment dans ses bras, attendant que ses battements cardiaques diminuent d'intensité. Il a tellement besoin de lui, tellement besoin de trouver refuge en lui... Et peu à peu, blotti contre lui, il se calme et s'apaise. Il lève une main pour la glisser dans la chevelure de Taiga.

« Thanks love... Ça va un peu mieux maintenant... Je suis désolé d'avoir craqué comme ça, je voulais pas... Et je pensais pas que ça arriverait, que ça serait aussi violent en tout cas. »

KAGAMI

Il embrasse le front de son homme doucement, caresse tendrement sa joue et vient poser un léger baiser sur ses lèvres.

« Ouais... Difficile d'anticiper ce genre de craquage... Ça devait sortir et c'est tout... T'excuse pas... Et on peut rester comme ça toute la soirée... Et là nuit même... »

AOMINE

Ces paroles l'apaisent, lui donnent un point d'ancrage. Il n'a pas besoin de limiter la portée de son émotion. Il peut simplement la vivre jusqu'au bout, Taiga ne le lâchera pas pour autant.

« Ok... Mais pas ici, y a trop d'espace et trop de lumière. Viens avec moi dans mon lit... Et commande-nous des pizzas pour nous remplir l'estomac... S'il te plaît.

— Ok love... Tout ce que tu veux... »

KAGAMI

Il serre encore un peu son homme contre lui et, comme s'il avait peur qu'il parte en pièces quand ses bras cesseraient de le contenir, il relâche doucement son étreinte. Pas un instant il ne le lâche complètement quand il se lève et l'entraîne à sa suite dans la chambre, quand il l'aide à se déshabiller pour être plus à l'aise, quand il se glisse sous la couette. Il maintient un contact physique permanent avec lui, autant pour lui-même chamboulé de voir son homme dans cet état et qui lui donne juste envie de le protéger encore plus, que pour Daiki pour l'assurer qu'il reste bien avec lui et qu'il ne flanchera pas.

Il se coule dans le lit avec Daiki, récupère son téléphone dans la poche de son pantalon, avant d'enfin s'allonger complètement.

AOMINE

Il se blottit contre son homme, épuisé par les émotions. Il ne s'était pas senti aussi vulnérable depuis... Depuis la dernière fois qu'il a craqué, en fait, peu de temps après son arrivée à L.A. Sauf que cette fois-là, il avait repoussé Taiga pour le faire sortir de sa vie. Aujourd'hui, il est tout près de lui, et il en éprouve une profonde reconnaissance. Il le serre dans ses bras, respire son odeur comme pour mieux s'ancrer dans le moment présent et se rappeler qu'il peut laisser partir toute cette souffrance qui l'a taraudé pendant des années. Il n'a plus besoin de s'y accrocher, de la comprimer, de la transformer en un mur compact pour le séparer des autres et du reste du monde.

Tu as le droit d'être comme tu es.

Peut-être bien, oui. C'est juste difficile à croire, après tout ce temps, de se faire à l'idée. Bien sûr il a déjà entamé le processus, avec Taiga. Ce soir, c'était juste une étape supplémentaire, une étape importante, plus importante encore, de toute évidence, qu'il ne l'avait cru.

KAGAMI

Il a enroulé son bras autour de ses épaules et posé sa tête contre la sienne. Quand il regarde son téléphone un SMS l'attend. Jake s'inquiète un peu.

[Captain Jake - 18h43]

Tout va bien ? Ça m'arrange pas la veille d'un match important... Mais si Daiki a besoin d'être off demain dis moi.

[Kagami - 19h35]

Ça va. Je pense que ça ira demain. Je crois pas qu'il ait envie de ça. Mais si jamais je te redis.

[Kagami - 19h36]

Et encore merci.

Il repose sa main sur le lit et embrasse les cheveux de son homme. Puis il souffle doucement.

« Je vais commander... Tu veux quelque chose ? »

Daiki marmonne contre son torse :

« Hm... J'prendrai la même chose que toi, love... »

Il appelle le numéro de la pizzeria après avoir rapidement chercher le numéro sur internet. Il se souvient de ce qu'ils ont pris la dernière fois et commande juste la même chose, puis il pose son téléphone sur le chevet à côté de lui et sa main libérée vient se loger sur la nuque de Daiki. Il ne dit rien. Il laisse le silence envahir la pièce. Le silence qui avec Daiki ne lui semble jamais pesant, triste, glaçant et douloureux. Non le silence avec Daiki est juste doux, apaisant, chaud et rassurant.

AOMINE

Il profite lui aussi du calme. Il a juste besoin de la présence de Taiga, de rien d'autre. Il caresse son dos, laissant courir ses doigts sur sa peau, comme s'il en redécouvrait les contours, s'imprégnant de sa réalité.

Rien ne brise le silence jusqu'à ce que la sonnette retentisse. Taiga cesse ses caresses et pose un baiser dans ses cheveux.

« Les pizzas... Je fais vite ok ?

— Ok. Si c'est Kyle donne-lui un pourboire ! »

Il esquisse un sourire et pose un baiser sur son torse. Taiga sourit.

« Et comment je le reconnais ? Il a une étiquette avec son nom ? »

Il rit un peu.

« Nan. Mais il est jeune, blond et souriant. »

KAGAMI

Il rit un peu et se redresse avant de poser un baiser sur les lèvres de son homme.

« Hm... Peut être qu'en voyant ma gueule il va moins sourire ! »

Il lui fait un clin d'œil et se relève pour enfiler rapidement un jean. Il fait vite récupère son portefeuille dans son sac et ouvre la porte d'entrée.

Et c'est bien Kyle qui l'attend derrière, effectivement tout sourire, même si son expression se fige un peu en le découvrant. Il le regarde de haut en bas, visiblement surpris - et impressionné, peut-être ? Mais il se ressaisit rapidement et lui offre un grand sourire, plus professionnel cette fois.

« Bonsoir ! Voilà vos pizzas !

— Merci. »

Il prend les boîtes et les échanges contre quelques billets il n'a pas vraiment compter mais il y'a au moins le prix des pizzas plus un petit bonus, c'est tout ce qu'il avait sur lui de toute façon.

« Au revoir. »

Il ne tape pas la discute, il n'a pas le temps et pas vraiment l'envie là. Il passe à la cuisine pour prendre deux bières au frais et ramène le tout dans la chambre.

« C'était bien Kyle... Je sais pas combien tu lui donnes d'habitude... J'ai filé ce que j'avais. »

Il retire son jean et revient à côté de son homme sous la couette. Le brun se redresse un peu dans le lit pour pouvoir manger.

« Cool. Merci, love. »

AOMINE

Il regarde sa pizza sans guère d'appétit malgré l'odeur alléchante, mais il faut qu'il mange quelque chose et qui sait, ça lui remontera peut-être un peu le moral.

« Je sais pas trop combien j'lui donne d'habitude... environ 20 $ j'pense... J'fais jamais trop gaffe.

— J'ai pas vraiment fait attention... Je sais même pas combien ça faisait exactement les pizzas... J'étais pressé. »

Taiga lui tend une bouteille et s'attaque sans attendre à sa première pizza. Il prend sa bière et en boit un peu, posant une main au creux des reins de Taiga.

« Merci, love... d'être avec moi... et d'être aussi attentionné. »

Taiga le regarde et souffle.

« Baka... J'suis là parce que j'en ai envie et j'ai envie de prendre soin de toi... »

Et il se penche pour poser un baiser sur sa joue et murmure à son oreille.

« Je t'aime Dai. »

Daiki hoche la tête, léger sourire aux lèvres.

« Je t'aime aussi. »

Il entame sa pizza et son estomac se dénoue un peu au fur et à mesure qu'il mange.

« Je parlerai à Jake demain. Pour m'excuser... Il a dû rien comprendre, le pauvre. J'ai pas tout compris non plus, remarque... Enfin en tout cas... sur le moment j'ai pas vraiment percuté, mais en fait... Au final on a bien fait de lui parler, pas vrai ? »

Taiga sourit.

« Ouais. On a bien fait. Il s'inquiète mais il t'en veut pas. Il a même proposé que tu prennes un jour off demain si t'as besoin. Je lui ai dit que je pensais pas que ce serait nécessaire. »

Il secoue la tête.

« Nan, j'préfère pas effectivement. Y a le match qui arrive et de toute façon j'ai besoin d'évacuer tout ça... me défouler... me focaliser sur autre chose. Donc je serai là demain.

— Ouais c'est ce que je pensais. »

KAGAMI

Il mange rapidement sa première pizza et l'arrose bien de bière avant de s'attaquer à la seconde. Il surveille Daiki. Mais il semble aller mieux. Cette demi-heure de silence a semble-t-il été bénéfique. Il mange et sa jambe reste au contact de celle de son homme.

AOMINE

Il termine son repas, ça lui a fait du bien de manger. Sans Taiga il n'aurait probablement rien avalé ce soir... C'est agréable d'avoir quelqu'un qui veille sur lui. Il caresse sa cuisse distraitement, le laissant savourer son repas.

« C'est à ton goût, love ?

— Ouais elles sont très bonnes. J'aurai bien voulu en goûter d'autre... Mais j'avais pas la carte. Alors j'ai commandé la même chose que la dernière fois. Mais bon on aura d'autres occasions.

— Ah ouais... les menus sont sous la table basse. Et ouais on aura plein d'autres occasions t'inquiète. »

Il regarde son homme avec tendresse.

« J'veux encore manger avec toi au moins... hm... 5 000 pizzas avant la fin de ma vie !

— C'est tellement romantique ce que tu me dis love ! »

Taiga se moque, mais les rougeurs sur ses joues ne trompent pas quand il vient presser ses lèvres sur les siennes.

« Challenge accepted. »

Il sourit, les yeux brillants.

« Good. Mais pour toi, ce sera 10 000, vu que tu manges deux fois plus que moi !

— Arrondissons à 20 000 à deux alors. »

Taiga lui sourit en terminant sa pizza, puis il empile les cartons et les pose au sol à côté du lit.

« 20 000 pizzas, wah... avec ça on assurera sa retraite à Kyle ! »

Il profite que les mains de Taiga soient libres pour revenir se nicher contre lui, embrassant son cou doucement. Son homme l'enlace avec tendresse, il éteint une lampe de chevet pour tamiser un peu plus la lumière et sa main chaude revient se loger sur sa nuque. Daiki se redresse pour l'embrasser, puis le tire vers lui tandis qu'il s'allonge dans le lit, refermant ses bras autour de lui en une étreinte serrée.

KAGAMI

Les bras chauds et doux d'Aomine viennent s'agripper à lui et il adore cette sensation. Il a craint que Daiki veuille de la solitude, que Daiki... le fuit. Mais non. Au contraire, il souhaite sa présence et ça le bouleverse. Une part de lui a toujours peur que Daiki lui ferme de nouveau la porte et cherche à s'isoler encore une fois.

Il inspire profondément l'odeur de ses cheveux qu'il embrasse doucement, alors que sa main caresse son dos et sa hanche.

AOMINE

De nouveau, il vient chercher ses lèvres, les léchant et les mordillant. Il savoure son contact, sa chaleur, et se presse contre lui en passant une jambe par-dessus les siennes. Il veut tout oublier, mettre passé et futur de côté, hors de cette chambre, hors de ce lit, et rester seul avec lui pour mêler son corps au sien.

KAGAMI

Il répond à son baiser avec gourmandise. Il glisse une jambe entre les siennes. Son corps chaud qui se presse contre le sien, réveille son désir, mais il ne s'en préoccupe pas. C'est une réaction inévitable de toute façon. Il caresse son dos tendrement, alors que ses lèvres ne décollent pas de celles de son homme. Il se laisse aller à cette étreinte douce.

AOMINE

Il approfondit le baiser, mêlant sa langue à la sienne tandis qu'il frotte légèrement son bassin contre le sien, laissant sa main descendre sur ses fesses. Son cœur s'accélère tandis que le désir afflue en lui, cette vitalité dont il a tant besoin. Il veut sentir ses mains sur lui, il veut la chaleur de ses baisers sur sa peau, il veut cet échange charnel qu'il le fait se sentir tellement vivant, et à travers lequel ils se parlent sans un mot. Il lâche ses lèvres et murmure :

« Taiga... Fais-moi tout oublier... »

KAGAMI

Son bassin répond à celui de son homme et accompagne ses mouvements légers. Ses mots provoque une décharge de frissons dans sa colonne vertébrale, comme si son désir jusqu'à présent contenu, persuadé que Daiki n'avait pas envie de ça ce soir, se libérait d'un coup et réveillait tout son corps.

« ... Ok... »

Ses doigts viennent tirer le sous-vêtement de Daiki pour le faire glisser sur ses cuisses. Il halète contre ses lèvres et ajoute d'une voix rauque.

« J'ai envie de te prendre Daiki... »

AOMINE

Il soupire, étrangement soulagé par ces mots. Il crispe une main sur sa nuque et le regarde en répondant dans un souffle :

« J'en ai envie aussi... J'ai envie de toi, love… »

Il l'embrasse fébrilement, passionnément, alors qu'à son tour il débarrasse Taiga de cette étoffe gênante qui sépare encore leurs peaux nues.

KAGAMI

Il le laisse faire puis revient s'allonger sur lui plaquant sa bouche sur la sienne, son érection frotte la sienne et le fait frémir. Il ondule doucement pour accentuer la friction. Il relève doucement les jambes de son homme, récupère le lubrifiant dans la table de chevet et ouvre le tube pour enduire ses doigts du liquide.

« ... I want you so much... »

Il se décale légèrement pour venir poser ses doigts humides sur son intimité.

AOMINE

Son corps réagit aussitôt, ses terminaisons nerveuses semblent se déployer au contact des doigts de Taiga. Il se cambre et écarte les cuisses davantage, laissant échapper un gémissement de plaisir. Il se concentre sur les sensations physiques, son esprit se vidant peu à peu des préoccupations, appréhensions et mauvais souvenirs. Il se confie à son homme, à ses caresses, et s'ouvre sous ses doigts sans résistance.

KAGAMI

Il sent son homme se détendre rapidement et ça exacerbe sa faim de lui. Il le dévore du regard, il est si beau quand il prend du plaisir. Le corps vibrant, le ventre contracté par l'envie, il pénètre doucement son fourreau brûlant de ses doigts.

AOMINE

Il pousse un soupir lourd de désir, cherchant le regard de son homme tandis que la sensation encore peu familière de ses doigts en lui le fait rougir. Il se plonge dans les yeux rubis de son homme, se laisse happer par leur magnétisme et sombrer en eux, s'abandonnant au plaisir qui monte dans son bas-ventre.

KAGAMI

Il caresse doucement les parois de son intimité, le préparant à le recevoir sans se presser. Il veut savourer ce moment, voir sur son visage le plaisir à se sentir travaillé de la sorte, lire sur ses traits l'abandon à ses doigts. Il vient embrasser doucement ses lèvres. Puis s'écarte de nouveau pour le regarder quand il trouve sa prostate.

« You are beautiful love... »

AOMINE

Ses lèvres s'entrouvrent sur un gémissement étranglé, ses hanches se soulèvent tandis qu'une onde de plaisir électrique se répand dans son bas-ventre. Sa queue tressaille, il lui semble qu'une chaleur sourde et intense se met à le consumer de l'intérieur. C'est délicieusement bon, et il en veut encore, il veut se noyer dans le plaisir, y disparaître tout entier.

« Ah, love... tu me fais du bien... » murmure-t-il d'une voix basse, lourde de volupté, alors que sa respiration se fait plus courte et superficielle.

KAGAMI

Il revient mordre ses lèvres avant de descendre sur son cou, continuant à le travailler, prenant son temps pour faire durer son plaisir et monter doucement la pression il ne harcèle pas trop sa prostate mais lui fait découvrir son intimité en explorant ses contours et les terminaisons nerveuses qui longent ses parois. Ses lèvres descendent sur son torse qu'il parsème de baiser avant de venir jouer de sa langue sur ses tétons.

AOMINE

Il se tend, savourant les sensations et s'abandonnant totalement à lui. Il se laisse toucher, palper, explorer. La langue sur ses mamelons lui paraît brûlante et ses caresses lui arrachent un gémissement de plaisir. Il glisse une main dans ses cheveux et presse légèrement sa tête contre son torse, avide d'en sentir davantage. Alors Taiga serre un téton entre ses dents en continuant à le titiller de sa langue.

Il gémit plus fort, la sensualité de la caresse fait frémir sa poitrine. Il resserre le poing dans les cheveux de son homme, commençant maintenant à se sentir légèrement frustré. Il remonte une jambe qu'il noue dans le dos de son homme.

« C'est bon, love... »

KAGAMI

Ses doigts fouillent son intimité, élargissent ses chairs avec soin et stimulent doucement sa prostate. Il aime la chaleur de son corps qui serre ses doigts. Il aime le goût de sa peau, le son de sa voix. Il remonte ses lèvres dans son cou.

« J'ai envie de te prendre... »

AOMINE

Son cœur bat plus vite d'anticipation, il se sent plus que prêt, il veut sentir son homme en lui. Il chuchote, un peu essoufflé :

« Je... j'ai très envie que tu me prennes aussi, love... »

KAGAMI

Il se redresse le coeur battant. Les abdominaux contractés par le désir. Il libère ses doigts et attrape le lubrifiant. Il regarde son homme avec envie, il aime le voir si érotique, excité et impatient. Il ouvre le tube et prend un peu du liquide et doucement il enduit son sexe en se masturbant se délectant de la vision de son homme haletant et offert.

« You are so sexy Dai... »

AOMINE

Il observe attentivement ses mouvements, fasciné, et regarde cette verge brillante de lubrifiant qui noue son ventre de désir en l'imaginant plonger en lui.

« You are too... You're so hot... I want you... »

KAGAMI

Il sourit. Puisqu'il en a envie, il ne va pas l'en priver. Il lâche son sexe et se penche de nouveau sur lui. Il vient dévorer ses lèvres avidement et il presse son sexe contre son intimité. Il cesse son baiser pour le regarder.

« I want you too... »

Et lentement, sans le quitter des yeux il pousse son bassin en avant pour s'enfoncer en lui.

AOMINE

Il tremble légèrement contre lui, soulagé de le sentir en lui, presque intimidé mais surtout excité par ses pupilles rivées sur lui. Il expire et lâche prise, il veut tout oublier ce soir, alors il accepte son désir, son bonheur de s'offrir ainsi à son homme. Il n'écoute que les sensations délicieuses qui le parcourent tandis que la verge de Taiga le pénètre centimètre par centimètre. Il crispe ses mains dans son dos et lâche une plainte sourde alors qu'il se sent s'élargir pour l'absorber en lui.

KAGAMI

Il pénètre lentement en lui. Il savoure la sensation d'être si serré dans sa chaleur accueillante. Dans cette intimité étroite qui s'ouvre à son passage et le masse divinement. Quand il est entièrement entré. Il pousse un soupir de satisfaction et vient embrasser Aomine avec passion.

AOMINE

Il lui rend fébrilement son baiser, nouant ses jambes dans son dos pour le maintenir tout près de lui. Il ondule des hanches pour mieux le sentir et provoquer la friction qu'il convoite tant.

« Love... C'est tellement bon de te sentir en moi... »

KAGAMI

Il gémit doucement quand il ondule, savourant la sensation. Il passe son bras par dessus une jambe d'Aomine et vient empoigner une fesse. Doucement il commence à bouger, lentement pour savourer la sensation de ses muscles serrés qui massent son membre, il pose ses lèvres dans le cou d'Aomine qu'il dévore.

« C'est délicieusement bon d'être en toi Dai... Tu me serres si bien... »

AOMINE

Il ferme les yeux et s'agrippe aux épaules de son homme tandis que le plaisir monte en lui, lancinant, intense. Il sent la façon dont il enveloppe étroitement la queue de son homme, ce qui le rend très conscient des allées et venues du membre dans la chaleur de ses entrailles.

KAGAMI

Il savoure en bougeant langoureusement, appréciant la pression délicieuse. Il savoure le cou de Daiki qui a un goût de sel. Et puis doucement serrant sa fesse dans sa main, il accélère ses coups de reins, faisant claquer la chair dans un bruit obscène, accompagner de ses râles de plaisir.

AOMINE

Il se joint aux plaintes de son homme, poussant un cri étranglé chaque fois qu'il heurte sa prostate. Il le serre entre ses cuisses et s'abandonne à l'ivresse provoquée par ces stimulations intenses.

« Ahh... love... ah... yes... »

C'est si bon de se laisser aller sans réfléchir, sans contrainte, se libérant de la tension de la soirée et la transformant en pur plaisir.

KAGAMI

La pièce se réchauffe de la chaleur de leurs corps. La sueur commence à perler sur son dos et son torse. Son ventre se contracte durement sous le plaisir alors qu'il continue à plonger délicieusement dans le corps chaud d'Aomine.

« C'est bon Daiki... »

Il mordille sa clavicule et sa main libre vient glisser autour du sexe de Daiki, qu'il serre doucement avant de découvrir son gland humide et le caresser de son pouce.

AOMINE

Cette caresse délicate sur cette partie si sensible fait cascader des frissons voluptueux dans tout son corps.

« T-Taiga... »

Sa voix se brise dans un murmure étouffé, c'est presque trop, et pourtant il en veut encore, il en veut plus.

KAGAMI

Il halète dans le cou d'Aomine, il griffe un peu son gland et plante ses ongles dans sa fesse. Il murmure d'une voix lourde et basse, plongeant en lui profondément.

« Daiki... J'peux pas me retenir... I'm sorry... »

Il lui soulève le bassin de cette main qui agrippe sa fesse et il bouge plus brutalement, serrant sa main sur son sexe sans le masturber, juste pour le frustrer.

AOMINE

Il l'entend à peine de toute façon ça lui est égal, il veut juste continuer à ressentir sa présence, et ce plaisir intense qui submerge son corps et son esprit . Il pose une main un peu tremblante sur celle qui serre sa verge, mais ne l'incite pas à bouger, il le laisse aller à son rythme et lui faire du bien comme il sait si bien le faire...

KAGAMI

Il revient dévorer sa bouche. Il taquine son gland du pouce. Et il va et vient plus durement, plus violemment. À chaque coup de butoir il laisse échapper une plainte contre ses lèvres. Le plaisir monte et brûle ses reins. Sa respiration est de plus en plus erratiques. Il commence à le masturber vite.

AOMINE

Il pousse des gémissement presque douloureux tandis qu'un plaisir violent se consume dans son bas-ventre. Doublement stimulé par la verge qui s'enfonce en lui à un rythme soutenu et la main qui s'active sur son membre, il se rapproche de l'orgasme rapidement. Il regarde son homme et murmure :

« Love... je vais jouir... »

KAGAMI

Il se redresse et le regarde avec désir. Le plaisir brûlant qui lui consume les reins est proche d'exploser aussi. Il n'attend qu'un dernière stimulation pour le faucher violemment.

« Vas-y Dai... Jouis pour moi... Montre moi... »

À ce moment là, l'idée d'embarrasser Aomine ne l'effleure même pas. Il le trouve juste beau si érotique. Il a envie de voir son orgasme.

AOMINE

Ces mots l'enflamment et le font rougir, mais il cède à sa demande sans se poser de questions, il trouve l'idée trop érotique. Il ne cherche pas à lutter contre le plaisir qui l'envahit et gémit sourdement tandis que l'orgasme se libère, traversant tout son corps comme la foudre qui se ramifie le long de ses nerfs. Il plante ses ongles dans les épaules de Taiga et sa bouche se fige sur un cri muet quand son souffle se bloque, juste avant de se libérer en une plainte entrecoupée alors que sa semence se répand sur son ventre et entre les doigts de son homme.

KAGAMI

Il n'a cessé ses coups de butoir. Et quand ce cri de jouissance s'est bloqué dans la gorge de son homme, si sensuel, si beau dans l'orgasme, il a joui en lui avec un râle sourd. Il a accueilli l'éjaculation de son homme avec soulagement, craignant d'avoir céder à l'extase trop vite.

AOMINE

Il le regarde, embrumé par le plaisir, et pose sa main sur sa joue avant de redresser la tête pour l'embrasser. Puis, il se laisse retomber sur l'oreiller, le cœur cognant dans sa poitrine. Il se sent apaisé, serein même, flottant dans une douce euphorie.

« Love... est-ce qu'on a eu un orgasme en même temps ? »

Sa voix est faible, un peu traînante.

KAGAMI

Il sourit et rougit en l'embrassant doucement.

« Je crois bien ouais... It was so good... »

Le brun lui rend son sourire, ses mains dérivent dans son dos qu'il masse du bout des doigts.

« Je vois... En tout cas t'as réussi, love... tu m'as fait tout oublier... C'était magique. »

Ces mots lui font plaisir. Il caresse doucement les flancs de Daiki, son corps magnifique moite de sueur. Ses lèvres reviennent se poser sur les siennes tendrement. Il l'embrasse encore, avec lenteur savourant ses lèvres, sa langue contre la sienne. Il ferme les yeux pour mieux déguster.

AOMINE

Il profite également du baiser, de ce sentiment d'intimité qu'ils parviennent toujours à créer pour eux, leur permettant de s'isoler dans leur monde et d'y veiller l'un sur l'autre sans se soucier du reste. Tant qu'il pourra se sentir en sécurité avec Taiga, tant qu'ils pourront se réfugier dans leur monde et y guérir de leurs blessures, alors il pourra probablement tout affronter.

Il esquisse un sourire lorsque les lèvres de Taiga se détachent des siennes. Il regarde son homme et murmure :

« Taiga... tu veux savoir de quoi j'ai rêvé hier matin ? »

KAGAMI

Il a rouvert les yeux en rompant ce baiser. Il aime la douceur de cet échange. Les mots de son homme le surprennent. Hier ? Il a l'impression qu'une éternité a passé depuis ce réveil. Il répond à son sourire, en caressant doucement sa joue.

« Ouais... Si tu es prêt à me le dire...

— Hm... T'affoles pas, hein, c'était qu'un rêve... Mais c'était... un beau rêve. Bref... »

Le brun le regarde avec un doux sourire et termine à voix basse :

« J'ai rêvé qu'on se mariait... »

Son coeur se met à battre plus fort et un sourire étire ses lèvres. Ce n'est pas une proposition, ce n'est pas quelque chose qu'il attendait ou qu'il espérait ni même qu'il avait vraiment imaginé un jour. Ce n'est pas quelque chose qui l'effraie non plus, pourtant cette annonce gonfle sa poitrine de bonheur.

« Moi ce qui me plaît... C'est que tu as dit que c'était un beau rêve. »

Il presse de nouveau ses lèvres des siennes quelques longues secondes.

« J'y ai jamais vraiment pensé... Mais ce qui est sûr... C'est que j'ai envie d'être avec toi jusqu'à la fin de ma vie... »

AOMINE

Malgré tout, il appréhendait un peu la réaction de Taiga et il est soulagé d'entendre ça. Rassuré de pouvoir consolider la certitude qu'ils en sont au même point, qu'ils veulent la même chose, qu'ils n'envisagent pas de se passer l'un de l'autre et de vivre sans l'un sans l'autre. Il caresse la joue de Taiga et sourit.

« Je ressens la même chose... Et je pense que c'est pour ça que j'ai fait ce rêve... Plus le fait que... »

Il parcourt du bout des doigts les biceps de son homme.

« Tu vois, la décision que j'ai prise aujourd'hui, c'était pas pour rien non plus je crois... Parce que je crois que y a aussi le désir de pouvoir assumer aux yeux du monde tu vois... partager la fierté que j'ai d'être avec toi... »

KAGAMI

Il frissonne sous ses doigts et à ses mots il sent la bulle de chaleur gonfler plus son coeur. Sa voix est un peu étranglé, et son rythme cardiaque plus rapide quand il murmure.

« Je vois... Moi aussi je suis fier d'être avec toi... Et je suis prêt à l'assumer auprès de tous... Je t'aime Dai. »

Le brun le serre fort contre lui.

« Je t'aime aussi. J'me sens plus fort grâce à toi. »

Daiki garde le silence quelques instants, avant d'ajouter doucement :

« Alors peut-être... peut-être que c'est quelque chose qu'on pourra envisager un jour. Le rêve, j'veux dire. »

Il est touché par la timidité de son homme en cet instant, il est ému par ce courage qui lui montre quand il sait à quel point tout ça est nouveau pour et est une immense source d'angoisse. Il fait preuve d'une telle volonté. Il est impressionné et fier de son homme. Tellement.

« Oui... Un jour on se mariera entouré de tous nos amis... Sur une jolie plage de Californie... »

Il l'embrasse tendrement, faisant passer dans cet échange tout son amour pour lui.

AOMINE

Il sent les larmes lui monter aux yeux à ces mots qu'il ne peut s'empêcher d'entendre comme une promesse, et qui semblent concrétiser un futur qu'il y a si peu de temps encore il voyait opaque, sans espoir. Mais avec Taiga il a besoin de rêver, besoin de penser au reste de sa vie non comme une route tracée, mais une route qu'ils arpenteront ensemble.

Il répond à son baiser, éprouvant lui aussi le besoin de communiquer les émotions qui lui compriment la poitrine.

« Je crois que j'aimerais ça, oui... » murmure-t-il quand leurs lèvres se séparent. « Un mariage sur une jolie plage de Californie avec tous nos amis... »

Il rit un peu et ajoute avec un sourire un peu tremblant.

« De préférence pas très loin... de la fameuse jolie crique isolée où t'avais envie de me faire des trucs. »

Taiga rit doucement.

« Figure toi que j'y ai pensé... Mais j'ai pas osé le préciser... J'me suis dit que ça casserait le romantisme du moment... Voir même... Cette petite crique serait sûrement parfaite pour notre mariage. Et avoue... Le jour de notre mariage, ce serait marrant d'être les seuls à savoir ce qu'on a fait sur cette plage.

— Ouais, j'avoue... j'aime bien l'idée. »

Il sourit encore, mais ses yeux brillent de larmes d'émotion. Il se projette un peu trop bien dans ce rêve, peut-être parce qu'il lui semble bien plus réel, bien plus proche qu'une simple projection nocturne, presque à portée de main.

« J'crois... Que ça nous ressemble bien comme connerie... C'est notre romantisme à nous... Il va donc falloir sérieusement se mettre en quête de cette plage où je vais t'accorder la fellation de ta vie... avant de t'épouser pour la vie. »

Il se mordille la lèvre tandis que sa gorge se noue, jusqu'au point où les larmes commencent à couler.

« Baka... tu me fais chialer à parler comme ça... »

KAGAMI

Il est ému devant les yeux humides de son homme, son coeur se serre et se réchauffe. Il embrasse doucement ses joues et l'enlace pour le serrer entre ses bras.

« Pour une fois que c'est toi et pas moi... Comme tu me l'as dit... Si tu en as besoin faut pas s'en empêcher... Je t'aime Dai... Je veux tout de toi... »

Il caresse tendrement ses cheveux et sa nuque et pose des baisers sur sa tempe.

AOMINE

Il ne peut plus contenir son émotion face à la tendresse de son homme et laisse couler ses larmes alors que de légers sanglots viennent secouer sa poitrine. Il s'agrippe à lui, désorienté devant cette émotion profonde et ce bien-être qui le poussent à laisser sa vulnérabilité s'exprimer face à Taiga, à la lui confier sans arrière-pensée. Jamais il n'a cru en quelqu'un comme il croit en Taiga, jamais il n'a accordé une confiance si absolue. Et le soulagement qu'il éprouve à lâcher les armes face ses propres émotions, à offrir cette part de lui, est comme une vaste lumière qui baigne sa poitrine, chaude et solaire comme... comme Taiga.

Quelques minutes s'écoulent et il s'apaise, flottant dans des émotions incompréhensibles et inconnues, perdu entre la sérénité, l'amour, la joie et l'énergie vitale qui crépite en lui comme un orage d'été. Il retrouve ses forces en Taiga, il puise sa vie en lui.

Il ferme les yeux, ses doigts caressant sa nuque et la racine de ses cheveux.

« Tu dis que pour une fois c'est moi... murmure-t-il d'une voix encore étranglée. Mais j'te rappelle que j'ai déjà passé la moitié de ma soirée à chialer et je continue ! »

Sa poitrine se contracte de nouveau, mais cette fois sur un rire léger.

« Pas pour les mêmes raisons, ça c'est sûr... En vrai... Ça se voit pas toujours au quotidien mais j'suis un émotif, Taiga... C'est aussi pour ça que j'ai mis des barrières dans ma vie... J'suis pas très doué pour canaliser... Alors j'préférais me détourner simplement de mes émotions, plutôt que d'essayer de les atténuer, tu vois... C'est pour ça que j'étais un solitaire, aussi... Parce que je savais qu'il fallait pas ouvrir les vannes... Cette émotivité-là... peu de personnes la connaissent... mais disons qu'elles la voient pas souvent. Mais avec toi... ça me fait plus aussi peur. Ça me semble plus... naturel. »

KAGAMI

Il garde son homme contre lui, ses bras enroulés autour de lui pour le protéger, l'accueillir lui et toutes ses émotions, lui offrir un refuge où il peut accepter ce qu'il ressent, accepter d'être vivant.

Les mots de son homme le confortent. Il s'est senti maladroit. Il s'est senti confus, perdu. Il a eu peur d'aggraver la situation, mais il a fait le bon choix. Il a juste suivi son instinct. Et il a réussi à apaiser Daiki, à le réconforter et il en a obtenu ses émotions et des déclarations imprévues mais immensément gratifiantes.

Avec tous ses mots et toutes ses larmes, Daiki lui offre la plus belle récompense. Il lui offre sa mise à nu, il lui offre sa vie, son bonheur, il s'en remet totalement à lui.

« Je suis content Dai. Que tu te libères avec moi... Que tu te sentes suffisamment en confiance. On a tous les deux besoin de se libérer de ces contraintes qu'on s'est mis pensant que c'était le bon choix que c'était comme ça que ça devait fonctionner... Je suis heureux que tu y arrives avec moi... Autant que j'y arrives avec toi. »

Il caresse doucement la joue de Daiki et plonge un regard où transparaît tout son amour pour lui dans le sien, un regard qu'il est le seul à connaître.

« Je veux pas que tu aies peur d'être toi même avec moi... Que tu es peur d'être émotif... Ça me va si tu chiales tout le temps... Ou si tu me souris niaisement tout les jours... Je veux pas que tu te retiennes pour des apparences ou des conneries qui disent qu'un mec ça chiale pas... Je veux pas que tu te retiennes parce que... T'es encore plus beau quand tu es toi-même love...»

AOMINE

Il se niche contre son torse, respirant doucement, peu à peu envahi par l'épuisement consécutif à une soirée aussi émotionnellement intense.

« Thanks, love... J'essaierai de continuer comme ça... Je suis heureux de pouvoir être moi-même... et heureux que tu aimes la personne que je suis, quelles que soient les circonstances et quoi que j'éprouve... Merci de me donner cette liberté qui m'a toujours manqué... »

Il dépose des baisers légers sur les pectoraux de son homme.

KAGAMI

Il embrasse doucement ses lèvres et s'allonge à côté de lui pour moins peser sur lui. Il caresse tendrement sa joue et sourit.

« Nan... C'est à moi de te remercier... »

Il voit les traits tirés de son homme. Et il doit bien avouer que de son côté il se sent lui aussi bien fatigué.

« Je crois qu'il est temps de dormir love... »

Il sourit et pose un baiser sur ses lèvres.

AOMINE

Il étouffe un bâillement et se blottit de nouveau contre lui, l'entourant de ses bras.

« Hm... bonne idée... »

Il ne pense même pas à la journée du lendemain, il ne pense plus à rien, il laisse simplement l'engourdissement le gagner, écoutant la respiration de son homme pour le bercer.

« I love you Taiga... good night... »

Taiga tend le bras pour éteindre la lumière et enroule ses bras autour de lui.

« I love you too... Good Night Daiki... »

Il soupire de bien-être, baignant dans la chaleur et la tendresse de son homme, et s'endort quelques instants plus tard.