Hello à vous !
Comme vous avez pu le constater le rythme de publication est un peu décalé, peut-être qu'on va ultérieurement ce recaler des jours différents, genre mardi et samedi. Quoi qu'il en soit on essaiera de maintenir à deux fois par semaine, car comme c'est un format très feuilleton, au jour le jour, si on laisse trop traîner ça risque de perdre son rythme.
Merci de nous suivre en tout cas, enjoy !
Stella : Merci pour ta fidélité ! Oui les choses prennent du temps entre eux... Et encore, surtout pour nous et nos lecteurs car au final comme on écrit au jour le jour, pour eux il ne s'est pas écoulé beaucoup de temps. Bonne lecture pour la suite :)
AOMINE
Il ne lui a fallu qu'une petite minute pour s'endormir. Il se réveille plusieurs fois au cours de la nuit, et chaque fois revient se coller à son homme. Le réveil sonne trop tôt. Il émerge avec peine et l'éteint d'une main lourde. Il aurait bien prolongé la nuit encore un peu, mais étrangement ne se sent pas d'humeur à paresser ce matin. Il pose un baiser dans les cheveux de Taiga et se détache de lui doucement avant de se lever. Il laisse la porte de la chambre entrouverte et va ouvrir la porte-fenêtre, met un peu de musique en sourdine et se rend dans la cuisine pour lancer le thé et le café. Il se frotte le crâne, mal réveillé, en regardant dans le frigo. Ce matin il opte pour un petit-déjeuner japonais simple, riz et omelette. Il s'attèle aux préparatifs en rêvassant.
KAGAMI
Il écrase complètement ce matin. Il a à peine entendu l'alarme et encore moins senti les réveils nocturnes de son homme. Il semble avoir besoin de rattraper le sommeil en retard de cette dernière semaine.
AOMINE
Quand tout est prêt, il garde les plats au chaud et sert le thé de son homme, puis son propre café. Il emporte les tasses dans la chambre et entrouvre les stores avant de revenir s'installer près de son petit ami. Il caresse son épaule.
« Hey love... C'est le matin... »
Taiga ne réagit pas tout de suite, émergeant difficilement. Il répond d'une voix rauque et traînante.
« Really ?
— Yes... » Il se penche pour embrasser son épaule. « Ton thé est prêt je l'ai mis à côté de toi. Et le petit-dej est prêt aussi. »
Taiga entrouvre les yeux pour constater ses dires.
« Merci... »
Il s'efforce de se réveiller et se redresse dans le lit. Des rougeurs aux joues visiblement gêné, il rigole doucement.
« Il s'est passé quoi pendant la nuit ? On est entré dans une dimension parallèle ? C'est moi qui t'apporte le café au lit d'habitude... Désolé. J'crois que je suis vraiment crevé.
— Ça fait rien, love... J'aime bien faire ça aussi de temps en temps. »
Il s'assoit à côté de lui et commence à siroter son café tout en caressant son bras.
KAGAMI
Il se penche sur son homme et embrasse son cou doucement, il le câline un peu parce que là tout de suite c'est ce dont il a envie plus que de son thé pour se réveiller. Il a l'habitude de se lever le premier et de prendre sa dose de Daiki en profitant de son sommeil, mais ce matin son petit rituel est tout chamboulé.
« Bonjour love... »
Le brun passe un bras autour de ses épaules et pose un baiser dans ses cheveux.
« Bonjour... »
Il respire son odeur chaude et épicée un peu plus prononcée après une nuit de sommeil. Il aime ça. Il aime la douceur des matins avec Daiki. Il aime tout de son homme. Il embrasse encore son cou et sa main se pose sur son ventre chaud. Il caresse distraitement ses abdos. Il profite quelques minutes, puis se décide à se redresser et récupère son thé posé à côté de lui. Il s'installe confortablement contre son homme et commence à souffler sur le liquide chaud avant de boire une première gorgée.
AOMINE
Il déguste son café en silence, pensant à la journée qui vient. Le moins qu'on puisse dire, c'est que depuis qu'il est arrivé aux États-Unis, il n'a pas le temps de s'ennuyer. Parfois le rythme de vie plus lent et posé qu'il avait au Japon lui manque. Il se demande quel genre de vie il aurait construit s'il était resté là-bas. Il n'arrive pas vraiment à se l'imaginer. Depuis l'adolescence, il a la sensation de se laisser porter plus ou moins volontairement là où le vent l'amène. C'est seulement depuis peu qu'il reprend le contrôle de sa vie, au moins un peu. Et surtout il s'y investit, il la vit vraiment plutôt que de la regarder passer. Ça lui demande de changer tellement de choses, ses habitudes de pensée, son quotidien... Souvent l'ampleur de la tâche l'écrase. Heureusement, en un sens, qu'il doit se pointer tous les jours à l'entraînement. Au moins, au basket, il sait ce qu'il fait. Sur un terrain, il est dans son élément. Il maîtrise le jeu.
Il termine son café un peu pensif et tourne la tête vers son homme.
« T'as bien dormi, même si pas assez ?
— Comme une souche... Mais j'ai l'impression que ça n'a duré que cinq minutes. Et toi ?
— Hm... Une nuit un peu agitée, mais ça va.
— Des cauchemars ? »
Taiga glisse sa main sur sa cuisse et caresse doucement.
« Nan... Enfin, pas que j'me souvienne... juste un sommeil un peu troublé. J'crois que ce soir on fera pas long feu !
— Ouais. Je crois aussi. »
Taiga lui sourit, presse sa cuisse.
« Petit déj ? J'ai faim. »
— Ouais. Bonne idée. »
Il dépose un baiser sur sa joue puis se relève, rejoignant la cuisine pour leur servir le petit-déjeuner sur le balcon. La mer a l'air tentante aujourd'hui. Piquer une petite tête après le boulot, voilà une perspective qui lui fait plaisir.
Taiga le rejoint après avoir enfilé un short et un t-shirt. Il s'approche pour l'embrasser et lui sourit.
« Merci... Tu m'as gâté love. C'est super appétissant ! »
Son homme s'installe en regardant les plats avec des yeux brillants de gourmandise.
« Bah... C'est pas grand-chose... la base de la base... Bon app, love.
— Pas grand chose ? Moi je trouve que c'est parfait. »
Il se sert et commence à manger, appréciant la vue du ciel et de l'océan. Tout est toujours si bleu, ici. Et déjà à cette heure-ci, la chaleur du soleil se fait sentir sur la peau. Il est content qu'ils aient choisi son appartement, au final. Être près de la plage, c'est parfait.
KAGAMI
« Je me rélage. »
Il sourit et savoure vraiment. Peut-être que ce n'est pas de la cuisine gastronomique. Mais c'est très bon et surtout ça à la saveur particulière d'un repas préparé par son homme. En plus il sait que Daiki a pensé à lui en cuisinant vu les quantités. En fait, on n'a jamais pris la peine de lui préparer des repas en dehors de son père très maladroitement et de sa mère à une époque trop lointaine pour qu'il s'en souvienne vraiment, alors pour lui un repas fait par son homme c'est parfait.
Le brun lui jette un coup d'œil et esquisse un sourire.
« Bon si tu te régales c'est tant mieux alors. Maintenant qu'on vit ensemble, j'peux bien te faire le petit dej de temps en temps...
— Ouais. En tout cas... Ça me fait vraiment plaisir love. »
Il sourit et dévore le reste de son petit déjeuner en un temps record.
« J'crois que je vais quand même prendre une douche pour finir de me réveiller avant d'y aller... Tu m'suis?
— Ouais, j'te rejoins dès que j'ai fini. »
AOMINE
Il regarde un peu amusé son homme se lever alors qu'il en est à la moitié d'un petit-déjeuner presque deux fois moindre, et pourtant, il n'a pas non plus un appétit de moineau. Il prend le temps de finir, en plus le matin il a du mal à manger vite, c'est surtout qu'il sait qu'il ne tient pas la matinée de sport sans un apport consistant. Une fois son repas terminé, il remporte la vaisselle dans la cuisine et rejoint son homme sous la douche. Il le pousse un peu, puisqu'il est déjà savonné de toute façon, pour profiter du jet revigorant après cette nuit pas aussi reposante qu'il l'aurait souhaité.
« Hey! J'étais là avant ! » rigole Taiga en venant l'enlacer pour embrasser sa nuque.
— Ouais mais tu m'as dit de venir, c'était pas pour que je reste dans un coin à te mater, même si c'est toujours sympa ! Moi aussi j'ai besoin d'une douche !
— Hm... Tu sais que j'adore quand tu me mates... »
Il sourit et passe une main dans son dos pour caresser le creux des reins de Taiga.
« Ouais... Je crois avoir remarqué ça !
— Mince! Tu connais mes points faibles alors ! »
Taiga vient tendrement embrasser ses lèvres.
« J'en connais quelques-uns, ouais... Mais j'suis sûr qu'il m'en manque plein encore !
— Ça c'est pas possible parce que j'en ai presque pas des points faibles d'abord !
— Hm c'est vrai ! Une véritable force de la nature ! Un tsunami ! »
Il rigole bêtement tandis qu'il commence à se shampouiner.
Taiga l'accompagne dans ce rire léger, il pique un dernier baiser sur ses lèvres ponctué de quelques mots dans un souffle doux et chargé de ses sentiments.
« Je t'aime Daiki. »
Puis, son homme se rince et sort de la douche.
Il le regarde partir, un sourire sur les lèvres, et termine de se doucher en prenant son temps, histoire de profiter un peu de la parenthèse avant de reprendre le boulot. Si bien qu'il se met à rêvasser et quand il rouvre les yeux pour regarder ses doigts, ils sont tout fripés. Trop traîné ! Il se dépêche de se sécher, enfile ses fringues en vrac et rejoint Taiga dans l'entrée.
« Sorry j'ai failli me rendormir...
— Sous la douche ?! »
Taiga se marre.
« Exceptionnel ! »
KAGAMI
Dès que Daiki a enfilé ses baskets, il l'enlace pour l'embrasser tendrement. Il aime se petit rituel avant de quitter l'appartement. Même si à présent ils n'ont plus à se cacher auprès des coéquipiers, c'est toujours différent au boulot ils sont plus collègues qu'amant en quelque sorte. En tout cas, ils ne peuvent pas se câliner comme ils veulent. Puis ils quittent l'appartement pour monter dans le taxi qui les attend déjà.
AOMINE
À l'arrivée, il se fait encore une fois la réflexion que ça fait drôle comme ce "travail" est devenu routinier. Pas dans le mauvais sens du terme, au contraire. À Chicago, il était encore sur la réserve et avait eu du mal à s'intégrer. Ici, il a vraiment l'impression de commencer sa carrière pour de bon. Et même s'il aimerait souvent rester au lit plus longtemps, même s'il a envie de faire une pause pour s'aérer la tête et se déconnecter un moment, venir ici tous les matins ne lui pèse pas. Ici, il a appris un optimisme qui lui faisait terriblement défaut, et même si les choses ne sont pas parfaites, il entrevoit aujourd'hui un tout autre avenir que celui qu'il avait en tête en quittant le Japon.
Et ce matin, après ce week-end un peu plus chargé qu'ils ne l'auraient souhaité, il se sent comme un homme neuf. En quelques semaines il a franchi d'innombrables étapes dans l'acceptation de lui-même, et dans sa toute nouvelle vie de couple, bien plus qu'il n'aurait cru en être capable en si peu de temps. Il a l'impression d'être parti, pour de bon cette fois, pour un nouveau chapitre de son existence. Et ce matin, en remontant le couloir devenu familier en direction des vestiaires, pour la première fois il commence à se sentir vraiment prêt pour ça.
En entrant, la plupart de leurs coéquipiers sont déjà présents et les saluent chaleureusement.
« Bah alors les gars ! Vous avez l'air crevé ! s'exclame Lewis.
— Hmpf, week-end chargé... réplique-t-il. Déménagement et tout...
— Ah bon ? Qui déménage ?
— Taiga. Chez moi. »
Il a répondu sans hésitation, sans se poser de question, et s'en aperçoit au moment où il termine sa phrase. D'un seul coup il est un peu gêné.
« Ben ouais... On passait déjà tout notre temps ensemble, alors... ajoute-t-il en se frottant le crâne.
— Ah ah ! Vous avez pas traîné ! Mais bon vous faites comme vous voulez hein ?! Du coup... Vous habitez où en fait ? Demande Lewis.
— Prêt de Santa Monica, explique Taiga, quasi les pieds dans l'eau !
— Han ! Trop bien tu peux aller surfer tous les jours ! rigole Lewis.
— Tu te doutes bien que tout est calculé ! répond le tigre avec un clin d'œil.
— Ben ouais, approuve-t-il. Tout le monde sait qu'il est avec moi pour mon appart et ma beauté évidente. J'peux pas lui en vouloir, dans la vie faut savoir profiter des opportunités qui se présentent !
— Évidemment ! Et ta personnalité hors du commun ! réplique Jake en riant. Bon trêve de plaisanteries ! En tenue les gars ! Cette semaine le match c'est mercredi et contre les Charlotte Hornets. Faut qu'on soit prêt ! Je vous rappelle que c'est l'équipe du grand Jordan on a intérêt à donner du spectacle ! »
Taiga affiche un immense sourire. Jordan est l'une de ses idoles, ça aurait été un rêve pour lui de pouvoir l'affronter. Daiki se rappelle des affiches qu'il a vues dans sa chambre et s'imagine bien ce que son homme doit éprouver. Bon, et ça tombe bien, le spectacle, c'est sa spécialité. Il se tient donc prêt pour un entraînement intensif. Le dernier match avait été très éprouvant, mais il faut avouer aussi que Taiga et lui n'étaient pas au sommet de leur forme. Aujourd'hui ils manquent tous les deux un peu de sommeil, mais la journée qui les attend les aidera à tomber comme des mouches tôt dans la soirée. Ils récupèrent vite, de toute façon. Alors oui, mercredi, ils seront en pleine forme.
KAGAMI
Il est regonflé à bloc par cette nouvelle et après ce week-end une bonne séance de sport lui fait du bien. Le déménagement et les émotions c'est éprouvant mais ce n'est pas la même satisfaction physique que s'épuiser dans le sport.
Il se donne à fond à la perspective d'affronter l'équipe de Jordan. Il a particulièrement envie de faire des étincelles et avec son homme, il est confiant pour mettre le feu dans ce prochain match.
À la pause déjeuner, ils parlent un peu stratégie et puis ils évoquent aussi le planning des prochaines semaines.
Le match suivant aura lieu à New York contre les Knicks le mardi à 17h avec départ de LA la veille. La perspective d'affronter ses anciens coéquipiers ne l'enchante pas beaucoup mais il fallait bien que ça arrive à un moment. Après ils jouent à domicile contre les Clippers un petit derby qui apporte toujours son lot de surprise mais ils sont, cette année encore, favoris. Ça tombe bien c'est le match auquel leurs amis pourront assister. Ça aurait été dommage de jouer à l'extérieur quand ils sont là.
L'entraînement reprend et cette fois c'est la partie des exercices spécifiques. Il est l'heure de s'entraîner quasiment exclusivement avec Daiki pour parfaire leur duo. C'est toujours un moment qu'il apprécie même s'il aimerait pouvoir se refaire un one-on-one contre lui un de ces jours.
AOMINE
Ce n'est pas pareil à l'entraînement et il lui semble que ça fait une éternité qu'ils n'ont pas joué rien que tous les deux, seuls sur un terrain. C'était de cette façon que Taiga avait cherché à l'atteindre et à communiquer avec lui alors qu'il essayait de s'éloigner, et une fois de plus ça avait fonctionné. Le basket les soude et les réunit, il l'a toujours fait depuis leur première rencontre. Avant qu'ils se mettent ensemble, et peut-être encore maintenant dans une certaine mesure, ils exprimaient sur le terrain ce qu'ils ne pouvaient ou ne voulaient formuler.
Mais dans le cadre de l'entraînement, il faut se focaliser sur la technique et la préparation. En plein match avec Taiga, il a plusieurs fois retrouvé ce sentiment d'ivresse qu'il le gagne chaque fois qu'ils jouent seuls. Comme si, malgré tous les autres joueurs présents sur le terrain, ils recréaient une part de ce monde qui n'appartient qu'à eux et qui apparaît chaque fois qu'ils ont un ballon entre les mains.
KAGAMI
À la fin de l'entraînement, il regarde son homme après avoir bu quelques gorgées d'eau et lance en japonais entre deux grandes goulées d'air :
« Faut vraiment qu'on se fasse un one-on-one ! »
Le brun essuie son front en sueur d'un revers de main et lui sourit.
« Ouais, t'as raison. J'pensais à la même chose.
— OK. Ce week-end. On se fait ça ! »
Ils rejoignent les vestiaires tranquillement en discutant avec les autres. Il se pose quelques minutes sur le banc pour apprécier la sensation d'épuisement que lui apporte l'entraînement aujourd'hui. Puis il se déshabille rapidement pour prendre une douche bienvenue.
AOMINE
Il se dépêche de se préparer, la journée a été longue et il a hâte de rentrer à la maison. Il termine de fourrer ses affaires dans son sac et salue ses coéquipiers.
« À demain. Taiga, j't'attends dehors ! »
Puis sans attendre la réponse, il referme la porte et remonte le couloir vers la sortie en bâillant. Le taxi est déjà là, alors il s'affale sur la banquette arrière et joue sur son portable pour patienter.
KAGAMI
Il se dépêche de s'habiller et salue aussi ses coéquipiers pour rejoindre Daiki. Il s'installe dans le taxi à côté de lui. Le chauffeur démarre sans attendre et il se penche sur son homme pour poser un baiser sur sa joue.
« Pressé de rentrer ? »
Le brun se tourne vers lui avec un sourire.
« Ouais. Crevé. Envie de me poser à la maison.
— Hm... Pas faux... Ça fait du bien cela dit. »
Il fait craquer doucement ses vertèbres et regarde le paysage défiler, silencieusement. Puis alors que le taxi se rapproche de chez eux, il brise le silence. Chez eux. Il va avoir besoin d'un peu de temps pour s'y habituer mais ça lui fait à chaque fois le même effet de gonfler son coeur et contracter son ventre.
« Je te laisse remonter nos sacs... Je vais m'arrêter faire deux trois courses.. »
AOMINE
Le taxi les dépose devant chez eux et il sort avec leurs sacs.
« Ok love. À tout de suite. »
Il sourit et se dirige vers l'entrée. À peine arrivé en haut, il laisse tomber les sacs dans le vestibule, balance ses chaussures et va s'allonger dans le canapé en poussant un soupir de soulagement. Ce matin il avait envie d'aller faire un tour à la plage, mais ce soir sa flemme l'en dissuade.
Il s'aperçoit qu'il a oublié de prendre une bière et se relève en grognant pour aller en chercher une avant de mettre un peu de musique et de retourner s'étaler sur le canapé.
KAGAMI
Il connaît cette supérette par cœur. Mais cette fois il ne s'en inquiète pas. Il se dirige dans les rayons familiers comme s'il faisait ses courses quotidiennes ici depuis des années. Il choisit les produits frais. Il prend quelques condiments qu'il sait que son homme n'a pas dans ses placards. Il se corrige mentalement 'leurs placards'. Il prend ce qu'il a l'habitude de préparer et qu'il aime avoir toujours sous la main pour de la cuisine imprévue. Il reprend de la bière aussi et une bouteille de whisky. Puis il rentre et remonte à l'appartement presque une heure après Daiki.
Il entre chez lui avec un sourire et toujours une petite appréhension ou du moins cette impression que ce n'est pas réel. Et pourtant, si, il vit ici à présent. Il retire ses chaussures et entre dans l'appartement. La musique joue.
AOMINE
Il a pris son ordinateur portable et surfe sur Internet quand il entend son homme rentrer. Il se redresse et tourne la tête vers lui.
« T'as trouvé ton bonheur ?
— Ouaip. Parfait. »
Taiga lui sourit et porte ses sacs dans la cuisine. Il range puis se met au travail.
Il le regarde faire quelques instants, puis demande :
« Hm... Tu veux pas te poser deux secondes ? T'as pas arrêté de la journée...
— Ça va. J'en ai pour trente minutes après ça mijote tout seul... J'te rejoindrai à ce moment là avec une bière.
— Ok... »
Il retourne donc à sa navigation sur Internet. Seijuro est en ligne sur sa messagerie instantanée favorite.
A : Hello there.
S : Hello Daiki.
A : What's up?
S : C'est plutôt à toi que je devrais poser la question. J'ai entendu des choses.
A : T'entends toujours des choses. On dirait que t'as un réseau d'espionnage.
S : C'est peut-être le cas.
A : Ça m'étonnerait pas !
S : Alors comment va Taiga ?
A : En train de cuisiner comme d'hab. Il va bien.
S : :)
A : Tu mets des smileys toi maintenant ?!
S : Ryota dit que ça rend mes messages moins froids. ^_^
A : Et tu te soucies de ça ?!
S : ...
A : Et en plus tu te soucies de ce que raconte Ryota ?
S : Je cherche constamment à m'améliorer, je te signale.
A : MDR.
A : Pardon. C'est sorti tout seul. Ça a pas toujours été flagrant, quoi !
S : Certes. Mais je pense que tu pourrais dire la même chose. Que tu cherches à t'améliorer. Je te répondrais que ça n'a pas toujours été flagrant.
A : Fuck you :)
S : Hm... Je comprends mieux cette histoire de smileys, maintenant...
Il se marre et finit sa bière. À part brièvement au téléphone, ça fait longtemps qu'il n'a pas discuté avec son capitaine de l'époque du collège.
KAGAMI
Il prépare un repas très copieux. Il est affamé et il a envie d'un bon repas réconfortant qu'on prend un peu le temps de déguster. Il écoute la musique distraitement et reste concentré sur ses préparatifs. Puis quand enfin tout est à cuire, il a à peine un peu de retard sur la demi-heure promis. Il prend une bière aussi et rejoint son homme sur le canapé.
Il se pose en le laissant vaquer à ses occupations sur le PC, boit quelques longues gorgées de bière puis se cale la tête en arrière sur le dossier en soupirant de bien-être. Oui ça fait du bien de se poser un peu.
Daiki relève la tête.
« Qu'est-ce que t'as préparé de bon, love ?
— Hm... Un bon repas japonais complet. Classique. Plusieurs plats. Un peu de poissons, œufs, légumes, riz et soupe miso. »
Il répond à son homme sans se redresser ni ouvrir les yeux. Il sourit doucement et ajoute.
« Quand j'ai envie de me poser... Et de... Zen ? Ouais on peut dire un truc comme ça... J'aime bien le rituel du repas japonais.
— Hm ouais j'comprends... J'suis un peu pareil. C'est associé à des trucs rassurants et positifs. »
Le brun se remet à taper sur son clavier, puis pose son ordinateur sur la table.
« T'as le bonjour de Seijuro. Je discutais avec lui, là. »
Il se redresse, ouvre doucement les yeux et sourit à Daiki. Il se dit vraiment qu'il a de la chance d'avoir cet homme, il l'aime tellement. Il se décide enfin à répondre.
« Bonjour à lui. T'es encore pas mal en contact avec lui aussi ?
— Autant que possible. Il travaille énormément. Et moi aussi j'ai été plutôt occupé ces derniers temps... Mais ouais on discute quand l'occasion se présente !
— Et avec Murasakibara et Midorima ?
— Pareil, que des gros bosseurs ! Eh ouais, même Atsushi. Il avait juste besoin de découvrir sa vocation, mais maintenant qu'il est lancé il passe sa vie à pâtisser. Alors ouais on reste en contact, surtout par messagerie instantanée.
— Ah oui c'est vrai Kuroko m'a parlé de ça. Hm... Faudra qu'on aille goûter ce qu'il prépare quand on ira à Tokyo.
— Ouais... Il m'envoie régulièrement des trucs, mais j'voudrais tout goûter, moi !
— Il est encore en étude ou il bosse ?
— Il est encore en apprentissage dans une pâtisserie... Mais il a fait tellement bonne impression – si, si, je te jure – que le propriétaire qui approche de la retraite veut qu'il lui succède aux fourneaux !
— Ah! Ça c'est classe. C'est super pour lui. Il deviendrait propriétaire ? Ou juste le nouveau pâtissier ?
— C'est pas encore bien défini. C'est une affaire à suivre ! Moi j'pense qu'il va reprendre l'affaire. »
Il sourit et hoche la tête assez impressionné.
« Ce serait vraiment génial pour lui en tout cas. Elle est bien située cette boutique ?
— Ouais. Pas loin d'un lycée. En pleine rue passante. Je me fais pas de soucis sur l'avenir de la boutique.
— Ah ah ! Il va avoir la côte auprès des lycéennes ! Il va fournir tout le lycée à la Saint Valentin. »
Ça le fait sourire. Il termine sa bière et le four sonne indiquant une fin de cuisson.
« On va pouvoir manger. »
Il descend sa bière cul sec et se lève pour mettre la table et servir les plats.
AOMINE
Il le suit pour l'aider et ils se posent à table en continuant à bavarder. Taiga a raison, la cuisine japonaise a quelque chose d'apaisant, une qualité familière réconfortante. Il mange sans se presser en savourant son repas. Ils évoquent le match à venir, tous les deux excités à cette perspective. Ils ont de plus en plus la pression, avec l'importance qu'ils commencent à prendre au sein de l'équipe et cette suite de victoires qu'ils ont arrachées. Et pourtant, il se sent confiant, plus confiant qu'il ne l'a jamais été. Avec Taiga ils ne peuvent que renforcer encore leurs liens et la solidité de leur jeu en duo. Et même s'ils perdent cette fois-ci, ce qu'il n'a pas l'intention de laisser arriver, il sait qu'ils n'en ressortiront que plus forts. Ce n'est que le début pour eux. Alors même si ça signifie encore d'autres conférences de presse redoutées par Taiga, ils continueront à avancer et sauront se hisser parmi les rangs des meilleurs joueurs, il en est persuadé. Et leur passage marquera l'histoire des Lakers.
KAGAMI
Ils arrivent tranquillement à la fin du repas. Ils débarrassent et se servent une dernière bière pour se poser sur le balcon et profiter du coucher de soleil. Taiga avise les cartons entassés en traversant le salon, jusqu'au balcon, bouteille de houblon et de malt à la main.
« Désolé de laisser ça comme ça love... Mais ce soir j'ai vraiment pas le courage. »
C'est surtout lui que ça gêne de laisser ses affaires dans cet état, il en a conscience, mais ce soir il n'a vraiment pas la force.
« Ouais, à peine arrivé tu fous le bordel ! Et après c'est moi qui suis censé être bordélique ! J'vous jure ! Un vrai scandale... »
Le brun se marre et s'assoit sur l'une des chaises pliantes, jetant un œil aux plantes de Taiga.
« Celles-là ont l'air de se plaire ici aussi, c'est bien.
— C'est vrai. »
Il vérifie d'ailleurs qu'elles n'ont pas soif et s'installe avec son homme.
« Je sais, je sais... Je rangerai plus tard.
— T'inquiète. Ça me dérange pas. On fera ça au fur et à mesure mais faut savoir se reposer, surtout avec le rythme qu'on a avec le boulot...
— Ouais... C'est vrai. Mais... J'aime pas quand c'est pas rangé... »
Il soupire.
« Désolé... Je sais je suis trop maniaque love...
— Ça a pas encore posé problème jusque-là même si j'pense qu'on risque d'avoir quelques accrochages à ce sujet... Parce que ça m'est un peu égal que tu sois maniaque, si t'as envie de faire le ménage tu le fais, quoi, mais... je risque de mettre ta patience à rude épreuve.
— Hm... On verra... J'ai conscience que je suis exagérément maniaque alors je me raisonne aussi... »
Il boit sa bière doucement. Il apprécie la vue et le calme de la soirée. Il se sent encore fatigué. Ce soir, contrairement à ses habitudes, il va probablement se coucher tôt. Il glisse sa main dans celle de son homme et ils discutent de ce coucher de soleil magnifique, de cette mer qui donne envie et de surf un peu.
Ils baillent alors que le soleil est descendu derrière la ligne d'horizon. Ce soir ils vont faire comme les poules, semble-t-il. Daiki se lève et lui tend la main.
« Et si on allait se coucher, love ? »
Il prend sa main et sourit en terminant sa bière.
« Ouais... Je crois que c'est une bonne idée. »
Il se laisse entraîner par son homme jusqu'à la chambre. Il l'enlace et mordille doucement sa nuque. Daiki caresse son dos et glisse ses mains sous son t-shirt en le remontant pour le lui enlever, puis ôte le sien et l'enlace à nouveau, frottant leurs peaux nues alors qu'il se presse légèrement contre lui. Il adore sentir sa peau contre celle de son homme et dès qu'il retire son t-shirt il sent avec plus de précision son odeur. Il ne se lasse jamais de s'en imprégner. Ses mains caressent le dos de Daiki et descendent jusqu'à ses fesses quand sa bouche remonte sur la sienne pour la savourer délicatement.
AOMINE
Il caresse ses lèvres, les presse, les mordille, prenant son temps pour mieux profiter de la sensualité de l'instant, puis il passe une main entre eux pour venir déboutonner son pantalon. Il glisse sa main à l'intérieur et vient caresser son membre à travers le tissu de son boxer, un frisson d'excitation le traversant en le sentant durcir sous ses doigts.
Taiga le pousse doucement vers le lit en faisant glisser son pantalon et son boxer sur ses cuisses. Ses grandes mains viennent peloter fermement ses fesses et le presse contre lui. Ses dents viennent pincer ses lèvres doucement. Taiga semble avide et brûlant de désir mais reste prudent.
Il s'allonge sur le lit en entraînant son homme contre lui, et resserre les cuisses sur sa taille alors qu'il continue de l'embrasser, laissant le désir monter en lui. Son souffle s'accélère alors qu'il respire le parfum de son homme, appréciant le poids de son corps sur le sien. Puis il le regarde et murmure :
« Love... J'ai envie que tu me fasses l'amour... »
KAGAMI
Il aime entendre ces mots, il sourit et l'embrasse.
« Cool... Parce que j'ai très envie de te faire l'amour... »
Il presse sa verge contre lui pour lui faire sentir à quel point. Il mordille ses lèvres puis descend sur son torse pour le lécher et l'embrasser, il mordille légèrement sa peau. Il savoure sa saveur musquée et descend sur ses abdos. Le sexe de Daiki se presse contre son torse.
AOMINE
Les baisers de Taiga le font frissonner. Sa peau sensible s'électrise au contact de ses lèvres et son souffle se fait plus lourd, rauque dans sa gorge tandis qu'il arque la colonne vertébrale pour mieux venir à la rencontre de sa bouche. Il plonge les mains dans ses cheveux et soupire de plaisir.
KAGAMI
Il mordille un peu son ventre, joue quelques instants avec son nombril et descend sur son sexe. Il presse ses lèvres sur sa longueur en le regardant avec envie et doucement il fait remonter sa langue de sa base à son gland. Il veut entendre son homme gémir et se tendre encore plus de désir et d'envie.
AOMINE
Et Taiga obtient aussitôt une plainte alors que sa langue caressante et agile se promène sur son membre tendu. Il soulève un peu les hanches et relève la tête pour regarder son homme alors qu'il savoure son sexe comme un dessert. Cette vision érotique fait battre son cœur plus vite.
Taiga gémit avec gourmandise et vient téter son membre appétissant. Il l'avale goulument et commence à le sucer doucement quand ses doigts viennent masser ses testicules.
Il ondule du bassin pour faire doucement coulisser son membre entre ses lèvres, gémissant en sentant l'étreinte chaude et humide de sa bouche sur lui, le toucher délicat et ferme de sa main sur ses bourses. Il ferme les yeux, renversant la tête sur l'oreiller alors qu'il savoure le plaisir chaud qui se répand en lui.
« Mh love... C'est bon... »
KAGAMI
Il est plutôt d'accord avec Daiki. Il adore ça, il adore le savourer et le faire gémir de plaisir. Il va et vient, avalant profondément sa queue dans sa gorge. Il joue de sa langue sur ses veines pulsantes et sur son gland. Et dès que Daiki est presque mûr, il le libère doucement. Il soulève son bassin écarte plus ses cuisses pour sucer ses bourses.
AOMINE
Il laisse échapper un soupir tremblant à cette sensation toujours un peu déstabilisante, le faisant se sentir très vulnérable, et en même temps, exacerbant sa sensibilité. La bouche de Taiga est si chaude... Il le laisse sucer ses bourses, les faire rouler contre sa langue, et halète de désir et de la légère frustration provoquée par ce traitement.
Taiga semble deviner sa frustration, il les libère doucement et vient trouver en dessous son anus. Il soupire avec gourmandise en commençant à le cercler doucement.
Il se mord la lèvre en gémissant, il adore quand Taiga fait ça. Sa langue est si habile, réveillant ses nerfs et lui procurant une sensation délicieusement agréable qui le fait crisper son poing dans ses cheveux.
KAGAMI
Il aime savourer son homme de cette caresse sensuelle et délicate. Il fait monter son plaisir avec lenteur. Il sent son intimité palpiter, chaude autour de sa langue. Il le fouille un peu plus énergiquement, le dégustant avec plaisir. Il adore ce petit jeu. Il sent son homme tellement réceptif c'en est jouissif. Il le prépare soigneusement de son appendice buccal et attrape le lubrifiant dans la table de chevet pour se préparer. La tension monte et son désir de Daiki aussi. Il a hâte de sentir le velour et la chaleur de l'intimité son homme autour de son érection.
AOMINE
Son cœur s'emballe dans sa poitrine, il a chaud, son corps réclame celui de son homme. Sa langue le tease, lui laissant imaginer la sensation qu'il éprouvera lorsque son intimité s'élargira pour recevoir son membre en lui. Il soupire et gémit de plaisir sans penser à plus rien, se laissant gouverner par sa faim de Taiga.
« L-Love... Please fuck me now... »
KAGAMI
Il ne cherche pas à le faire languir plus à cette supplique. Il en a trop envie lui aussi. Il se redresse et remonte sur le torse de son homme en posant quelques baisers ici ou là mais il fait vite cette fois. Il embrasse Daiki avidement sans s'inquiéter de lui faire goûter sa propre saveur à ses lèvres et il presse son membre lubrifié contre le petit orifice. Il entre doucement juste son extrémité comme pour tester la souplesse de ses muscles alors il constate avec satisfaction qu'il s'ouvre aisément. Il le pénètre d'un coup de rein rude et profond en gémissant de plaisir contre sa bouche.
AOMINE
Son cri est bâillonné par les lèvres de son homme alors que son corps se soulève et qu'une onde de plaisir le traverse tout entier. Il frémit à la sensation du membre qui s'introduit en lui et qui le remplit. Il s'arrache à ses lèvres et le regarde, haletant. Il se plonge dans ses yeux et griffe sa peau de son dos. Son anus se contracte sur la verge de son homme, il a l'impression que son corps veut le sucer et l'aspirer en lui.
KAGAMI
Il gémit à cette sensation. L'intimité de Daiki est accueillante il en perd un peu l'esprit. Il mordille ses lèvres et il se retire pour planter un nouveau coup de rein en lui. Ses doigts s'enfoncent sûrement douloureusement dans ses hanches et recommence un peu plus brutalement, trop fébrile pour pouvoir retenir son désir impatient.
AOMINE
Il adore sentir son désir dévorant et la brutalité avec laquelle il s'exprime. Il s'offre à lui en acceptant toutes les sensations qu'il éprouve, toutes se confondant dans une brume de plaisir. Il écarte les cuisses davantage et soulève le bassin pour mieux s'ouvrir à lui, il veut encore qu'il le pilonne, qu'il le fasse grimper aux rideaux et crier de plaisir à chaque fois qu'il s'enfonce en lui.
KAGAMI
Il saisit l'invitation de Daiki. Il soulève sa jambe pour la poser sur son épaule et vient lécher son mollet puis le mordre. Et enfin avec ce nouvel angle, il se retire son regard se posant sur l'endroit où leurs corps se joignent. Il se regarde sortir presque entièrement de son intimité et redonne un violent coup de rein pour s'enfoncer brutalement dans sa chaleur, attentif à son homme à ses sensations et aux siennes. Il vient mordre son cou et commence à le pilonner sauvagement.
« Dai... Fuck... I'm sorry... I can't stop... »
AOMINE
Ces mots décuplent son plaisir. Ça l'arrange, parce qu'il n'a pas envie que son homme s'arrête. Il pousse des cris plaintifs alors que le plaisir monte en lui de plus en plus fort et sauvage. Il enfonce ses ongles dans sa nuque et lâche d'une voix rauque et entrecoupée :
« Love... Oh oui... Encore... Taiga ! »
KAGAMI
Stimulé par ces paroles, il redouble de vigueur et sodomise Daiki avec encore plus d'ardeur. Le rythme le rend encore plus sensible et la friction sur son sexe lui provoque des frissons des reins jusqu'à la nuque. Il mord plus fort son cou. Il se sent au bord de la rupture.
« Daiki... C'est trop bon de te prendre... »
AOMINE
Il se laisse porter par le plaisir qui roule dans ses reins et s'abandonne totalement. La morsure dans son cou semble augmenter encore sa sensibilité, mettant ses nerfs à vif. Il sent l'orgasme poindre, et soudain se libérer dans un spasme étourdissant. Il ferme les yeux et lâche un cri étranglé alors que son corps se contracte violemment.
Taiga gémit son prénom et presse plus fort ses doigts sur ses hanches. Il va et vient encore en lui brutalement, comme s'il cherchait à s'enfoncer plus loin en lui. Et finalement dans un cri étranglé, il jouit en lui.
Le plaisir reflue lentement alors que ses nerfs semblent encore vibrer de plaisir. Il reprend son souffle en caressant la nuque mouillée de sueur de son homme.
« Fuck... that was really amazing...
— Yeah... »
Taiga est essoufflé et ses mains desserrent doucement leurs prises sur ses hanches. Ses lèvres se pressent sur son cou et sa voix est lourde et basse quand il souffle.
« ... I love you... You're mine Daiki... »
Les yeux clos, il sourit en entendant ces mots.
« Yes... Je confirme... Tu m'as mis le grappin dessus... Tu m'as séduit, mis dans ton lit, et maintenant tu vis avec moi... »
Il rit un peu, toujours un peu incrédule en pensant au chemin parcouru en si peu de temps. Il relève la tête pour embrasser ses cheveux.
« I love you too... »
KAGAMI
Il redresse la tête pour regarder son homme et pose un baiser sur ses lèvres. Sa poitrine est gonflée d'amour pour lui et ses tripes se contractent de jalousie et de possessivité. Les sentiments qui le submergent le retournent à chaque fois.
« J'ai tellement envie que tu m'appartiennes... C'est un truc qui vient de mes tripes c'est presque un besoin viscéral que tu sois à moi... J'ai envie que ton corps s'en souvienne... C'est irrationnel... Mais j'ai envie de laisser ma trace sur toi... »
Le brun le regarde pensivement en jouant avec ses cheveux, puis demande :
« C'est pour ça que t'aimes y aller parfois un peu brutalement ? Ou que t'aimes me mordre ? Pour laisser des marques ?
— Ouais... C'est ça qui me pousse à agir comme ça...
— Hm... Je vois... Je te l'ai déjà dit, mais... Je trouve ça plutôt sexy... Ce désir possessif... ça a tendance à m'exciter.
— Tant mieux... Enfin je veux dire... Je préfère ça... Et le savoir parce que... J'ai jamais ressenti ça avant alors c'est toujours un peu... Déstabilisant... Ça pourrait te faire flipper. Et... Après la semaine dernière... J'suis désolé mais ouais j'crois que j'ai besoin que tu me reconfirmes que je vais pas trop loin. »
Daiki s'arrête un instant de caresser ses cheveux et semble réfléchir avant de répondre lentement :
« La semaine dernière, ça avait rien à voir avec ça. J'étais pas bien dans ma peau et quand je suis comme ça, bah... Disons que ça a tendance à être un tue-l'amour quand t'as du mal à supporter ta propre compagnie. Mais j'ai pas de problème avec le sexe... ou avec le sexe avec toi... D'ailleurs, j'aimerais continuer à explorer ça avec toi... Découvrir nos désirs... Je suis pas flippé par tes désirs ou ton désir en général. J'ai juste du mal à faire la paix avec moi-même. J'aimerais être plus libre, justement, pour pouvoir vivre tout ça à fond... J'aimerais pouvoir lâcher prise plus souvent...
— Je comprends... »
Il caresse doucement le torse de son homme. Il voudrait être assez fort pour l'aider mais il doute. Et il n'aime pas douter. Il a l'impression de trahir Daiki. Il déglutit doucement.
« Je crois que j'ai quand même besoin d'être rassuré... J'voudrai être fort et un roc pour toi... Mais j'suis pas infaillible et ça touche à des trucs sur lesquels je suis sensible et... que j'ai pas l'impression de maîtriser avec toi. J'ai jamais ressenti ça avant... Je te l'ai déjà dit... Ce désir sauvage, brutal... La violence de ce que je ressens me surprend moi-même... Alors ouais j'ai besoin d'entendre encore que tu n'en as pas peur... »
Il embrasse encore ses lèvres doucement et s'appuie un peu plus sur ses coudes pour peser un peu moins sur lui.
« J'aimerais aussi explorer ça avec toi... J'ai vraiment envie de t'aider à lâcher prise... Même si... Parfois peut-être que j'ai peur de pas être assez fort... J'ai envie de te rendre heureux et de te libérer de tout ce qui t'en empêche...
— Mais tu seras jamais un roc ou quelqu'un d'infaillible... Alors si tu continues à vouloir l'être tu vas juste te mettre la pression et exiger de toi-même des trucs que tu peux pas réussir à faire... Crois-moi, c'est pas bon... Tu sais que c'est pas bon. Tombe pas dans ce piège-là... Toi aussi t'es trop dans ta tête et tu lâches pas prise quand tu raisonnes comme ça... Tu peux m'aider et tu le fais déjà. Par contre t'as pas de baguette magique pour tout changer du jour au lendemain, et c'est pas comme si tu pouvais te blâmer pour ça. »
Il se mordille la lèvre.
« Je sais... T'as raison love... J'crois que j'ai peur de te décevoir... Parce que je suis pas aussi fort que tu pourrais le croire. »
Il soupire et pose son front sur le sien.
« Je sais tu vas me dire que c'est idiot... J'crois que j'aurai besoin que tu me rappelles à l'ordre parfois... »
Daiki caresse sa nuque et murmure :
« Love, j'ai compris que t'avais tes failles et tes vulnérabilités. C'est ok pour moi. J'ai pas besoin d'un mec parfait. D'ailleurs... »
Il rit un peu et poursuit :
« Ça serait pas très bon pour mes problèmes d'ego, un mec parfait. Mais... sur quoi tu veux que je te rappelle à l'ordre exactement ?
— Hm... Ben sur ça... Que... Faut que j'arrête de vouloir être infaillible...
— Ok... Alors arrête de vouloir être infaillible, love ! »
Le brun se marre un peu en chatouillant ses flancs. Il sourit et gigote un peu pour échapper à ses mains. Puis il vient l'embrasser en mordillant ses lèvres pour se venger.
« Je t'aime Dai.
— Yeah... me too. »
Le brun sourit et tend le bras pour choper la bouteille d'eau à côté du lit et se désaltérer un bon coup, puis il lui donne la bouteille.
« Thanks love. »
Il se redresse et libère son homme de son poids pour s'allonger à côté de lui. Il accepte la bouteille et en boit de longues gorgées.
AOMINE
Il étire ses jambes et se cale mieux sur l'oreiller, mais finalement se lève pour entrouvrir la fenêtre. Il apprécie la sensation de la brise nocturne sur sa peau nue encore humide de sueur. Puis, il revient s'allonger à côté de son homme et soupire, fatigué. Le quartier est calme et en dehors du ronronnement urbain, il n'y a pas beaucoup de bruits. Il ferme les yeux et écoute la nuit.
Taiga vient se coller à lui, enroule un bras autour de sa taille et se presse contre son dos.
« Bonne nuit love.
— Good night... »
Il apprécie sa présence enveloppante dans son dos et se laisse doucement engourdir jusqu'à finalement s'endormir une dizaine de minutes plus tard.
