Hello !
Bon cette fois je ne vais pas être idiote, je ne vais pas me contenter d'uploader le fichier, mais le publier après aussi, c'est mieux. (je suis parfois un peu déconcentrée ;)
Bon bref ! Voici un petit chapitre, on se dépêche de publier le prochain, promis ;)
Enjoy !
Stella : Merci ! Et attention aux hémorragies, encore une fois dans ce chapitre ;)
KAGAMI
Il ne s'est pas senti glisser dans le sommeil, il se réveille un peu paniquer une dizaine de minutes avant le réveil en se rappelant du match. Et... Non ça va ils ne sont pas en retard, il est toujours étroitement blotti entre les bras de son homme. Il a bien dormi et se sent reposé même s'il est maintenant nerveux pour la rencontre à venir, rien d'inhabituel. Il savoure la présence de Daiki plus que jamais. Il est presque sûr que s'il arrive à faire de meilleures performances c'est grâce aux bonnes nuits de sommeil que Daiki lui assure avant les matchs. En réalité, pas uniquement avant les matchs, mais c'est particulièrement appréciable dans ces moments où il pouvait auparavant passer des nuits absolument catastrophiques.
Il embrasse tendrement le torse de son homme et tente de se libérer de sa prise étroite. Daiki grogne en le sentant remuer et resserre son étreinte.
« Hm... le réveil a pas sonné... » marmonne ensuite le brun.
Il hésite à protester et regarde l'heure. Bon après tout le réveil sonne bientôt, autant profiter encore des bras de Daiki. Il se blottit donc de nouveau contre lui.
AOMINE
Il caresse les cheveux de son homme. Il s'est réveillé exceptionnellement tôt, sans doute préoccupé par la journée d'aujourd'hui. Alors il est resté à laisser son esprit dériver en écoutant la respiration de son homme.
Pendant dix minutes encore, il reste immobile, dans ce moment de calme suspendu avant que la journée ne commence vraiment. Puis, lorsque le réveil sonne, il libère son homme et l'éteint. Il se lève et regarde derrière les rideaux. L'aube est bleue, on dirait qu'il fait frais dehors.
Taiga le suit et l'enlace doucement en embrassant sa nuque.
« Je vais préparer le petit déjeuner. » murmure-t-il, il le serre légèrement entre ses bras, puis Taiga se détache de lui pour s'habiller rapidement et sort de la chambre.
Il reste quelques minutes à rêvasser devant l'aurore et la légère brume qui enveloppe l'horizon comme un songe qui s'attarde, puis il rejoint son homme dans la cuisine sans prendre la peine de s'habiller. Comme le café est déjà en route, il commence à sortir la vaisselle pour le petit-déjeuner.
KAGAMI
Il est un peu nerveux et reste silencieux en préparant le petit déjeuner, alors que sa jambe commence à trembler un peu. Il prépare un petit déjeuner japonais, parce que normalement ça le détend un peu. Quoique avant un match, rien est vraiment efficace. Mais au moins ce n'est pas trop gras.
Le riz est cuit. Il récupère les bols que son homme a sorti et commence à les garnir du riz, de légumes et de viande. Daiki emporte les tasses au salon. Il le rejoint avec les bols et ils s'installent pour manger.
« T'as dormi correctement cette nuit ?
— Très bien ! Mon poulpe a été très efficace. Et toi ?
— Ça va plutôt bien. Réveillé tôt ce matin.
— Ah t'étais réveillé avant moi ? C'est pour ça que tu as réagi au quart de tour quand j'ai voulu me lever ?
— Ouais... Effectivement. Trop préoccupé par la journée, j'imagine.
— J'comprends... J'me suis réveillée en panique parce que j'ai cru qu'on était en retard... J'dormais trop bien. »
Le brun esquisse un sourire.
« Tant mieux. »
AOMINE
Il avale son petit-déjeuner en vitesse, un matin de match il n'a jamais beaucoup d'appétit et manger est plus une corvée qu'autre chose. Puis il débarrasse également en vitesse et va prendre des affaires dans la chambre pour prendre sa douche. Si ça continue ils vont être en avance, une première !
Taiga suit le mouvement jusque dans la douche où il se glisse avec lui sans demander son avis et l'enlace. Ses lèvres se posent sur sa nuque. Ses bras le serrent doucement et il enfouit son nez dans son cou comme pour respirer son odeur.
Il caresse son bras et sourit.
« Love... Tu casses mon rythme hyper rapide... Et moi qui m'étais dit que si ça se trouve j'allais être en avance, ce qui serait une première historique...
— Tu vas réduire à néant ta réputation si tu fais ça. »
Taiga le serre encore un peu puis s'écarte.
« Mais t'inquiète... Je t'embête pas trop longtemps... De toute façon... La douche est pas vraiment indispensable. C'est plus pour se réveiller alors ça peut être très rapide aussi.
— Ouais... C'est vrai. »
Il se retourne pour poser un baiser sur ses lèvres, puis se lave en hâte. Il a le trac.
« Ça va love ? T'as l'air... Plus nerveux que d'habitude...
— Je le suis. On a attiré beaucoup l'attention ces derniers temps. »
Il sort de la douche et attrape une serviette pour se sécher. Taiga prend sa suite sous le jet d'eau.
« Hm... C'est vrai. Ils vont sûrement s'être plus préparés.
— Ouais... Et déjà la dernière fois on a galéré. Enfin c'est pas comme si j'm'attendais à ce que ce soit facile... Et d'ailleurs j'aurais pas aimé si c'était facile... Mais bref. La pression. »
Il pose sa serviette en vrac et enfile ses fringues.
KAGAMI
Il sort de la douche pour se sécher à son tour. Certes la dernière fois, il avaient eu plus de difficultés mais ils y avaient aussi d'autres chose qui les perturbaient. Mais il n'a pas envie de ramener ce sujet sur le tapis. Pas maintenant, il ne veut pas y penser. Lui aussi il est nerveux pour le match. Comme pour tous les matchs en fait. Il veut donner le meilleur de lui-même. Il compte bien arracher une nouvelle victoire avec Daiki.
« Je comprends love... »
Il embrasse tendrement ses lèvres avant de s'habiller.
« Moi aussi j'suis nerveux... Oui je sais... Comme d'hab... Mais j'ai hâte de les affronter et je compte bien me battre pour la victoire. »
Le brun le regarde avec un petit sourire.
« Of course you do. »
Puis, il se détourne pour préparer le reste de ses affaires pour la journée et ils se retrouvent dans l'entrée, prêts à partir. Daiki remonte son sac sur son épaule et se tourne vers lui.
« Bon... Bah quand faut y aller... »
Il sent la nervosité de Daiki, mais il ne peut rien y faire. Il lui sourit passe un bras autour de ses épaules et embrasse sa joue.
« Allez go love. »
Il ouvre la porte de l'appartement et ils descendent pour monter dans le taxi qui les attend. Il a plu une bonne partie de la nuit et ça sent encore l'humidité. Les couleurs semblent plus vives et l'air est un peu plus frais.
Ils arrivent au gymnase. Il inspire une grande bouffée de l'air frais avant d'entrer dans le bâtiment. Il commence à se focaliser sur le match à venir et tente de calmer sa nervosité légendaire, tout en gardant un œil sur son homme.
AOMINE
Ils rejoignent les vestiaires où quelques coéquipiers sont déjà là à discuter du match de ce soir. Il les salue rapidement et se met en tenue. Il a besoin de commencer à se concentrer aussi, aujourd'hui il n'attend pas que tout le monde soit là.
« J'commence sans vous les gars ! »
Et là-dessus, il rejoint le terrain encore désert. Il aime bien les gymnases vides. Ça lui rappelle l'une des meilleures périodes de sa vie, quand Tetsu et lui s'entraînaient pendant des heures après les cours, si bien qu'on avait fini par leur confier la clé du gymnase. Testu avait beau être nul, ils s'amusaient tellement à l'époque. Ils ne voyaient jamais le temps passer, et ses parents l'engueulaient tout le temps au retour, mais il n'écoutait pas. Ils avaient tenté par tous les moyens de lui faire arrêter le basket, mais son collège, puis son lycée, s'y étaient fermement opposés et avaient su leur donner les bons arguments. Comme les portes que ça lui ouvrirait à l'université. Sauf qu'il n'est jamais allé à l'université.
Cette pensée lui arrache un sourire amer, et il la repousse pour en revenir à ses bons souvenirs avec Tetsu. Il se l'imagine à ses côtés, ils ont encore treize ans, et les choses vont encore bien. Il regarde le panier, trouve ses appuis et se lance.
KAGAMI
Il laisse son homme dans sa bulle et se concentre de son côté. Il écoute les autres d'une oreille et prend le temps de se changer. Puis avec quelques autres déjà prêts il entre sur le terrain. Ils s'échauffent certains ont besoin de déconner pour se détendre, d'autres prient et lui il reste silencieux et fait quelques paniers. Il a besoin de bouger. Si ce n'était pas contre-productif il irait courir. Mais il doit garder son énergie pour le match et l'échauffement.
Le coach et Jack les rassemblent finalement et l'entraînement proprement dit commence. Ils se montrent tous très sérieux, impatients pour le match de la fin de journée. Taiga se défoule et se fait régulièrement rappeler à l'ordre par le coach pour ne pas trop se fatiguer et garder de l'énergie pour le soir. Mais il est nerveux et le temps ne passe clairement pas assez vite à son goût.
AOMINE
La matinée passe rapidement, il est concentré dans l'entraînement, si bien que la pause déjeuner est salutaire pour refaire le plein d'énergie. Ça va être difficile de ne pas s'endormir l'après-midi avec la réunion stratégique et le visionnage de vidéos des Charlotte Hornets.
Cependant, malgré sa concentration du matin, il a quand même trouvé le temps de mettre au point une petite stratégie ayant pour but d'obtenir la clef des vestiaires des invités. Il a demandé une pause, a filé à l'anglaise au bureau du concierge, qui s'avère être une femme, a fait son petit numéro de charme et expliqué que c'était pour s'isoler un peu avant de reprendre l'entraînement, et l'affaire était – littéralement – dans la poche.
Une fois changé, il attire Taiga à l'écart et agite son butin sous son nez avec un petit sourire entre fierté et provocation.
« J'ai trouvé ça, annonce-t-il en guettant la réaction de son homme. C'est les clefs du vestiaire que vont utiliser les Hornets ce soir. J'me suis dit qu'on pourrait s'en servir avant eux. Histoire de se détendre un peu. »
KAGAMI
D'abord surpris que Daiki l'emmène à part, ils n'avaient pratiquement pas vu son mec de la matinée et s'avérait un peu inquiet aussi. Il n'était pas sans se rappeler de leurs dernières apartés lors de leur précédent match et craignait que la nervosité de Daiki cache autre chose.
Il ne s'attendait clairement pas à ça. Il reste quelques instants coi avant de parfaitement comprendre ce que les mots de son homme impliquaient. Non plus précisément, d'être sûr d'avoir bien compris. Mais le regard de Daiki ne trompe pas, il a parfaitement compris. Il vire un peu pivoine avant de rire.
« T'es sérieux ?! Nan... Pourquoi j'pose la question... Évidemment que t'es sérieux. T'es taré love... Mais j'dois l'être autant que toi... Ok. J'connais pas de meilleure manière de me détendre. »
Et il n'y a pas besoin d'être très observateur pour voir à quel point il est nerveux.
« T'as eu ça comment ?
— La concierge est aisément corruptible, murmure son homme en se penchant vers lui. J'dois les rapporter avant 18h. On aura qu'à s'éclipser après manger, on dira qu'on va prendre l'air dehors.
— La concierge hein ? »
Il attrape Daiki par les hanches pour le plaquer contre lui et il vient mordre ses lèvres en guise de réprimande avant de murmurer à son oreille.
« Tu lui as fait un petit numéro de charme c'est ça ? »
Daiki glisse une main sur ses fesses et répond sur le même ton :
« Ouais... Quand on a du charme faut s'en servir...
— Je confirme... Que tu sais très bien t'en servir. »
Il embrasse son homme avec gourmandise et ce petit échange à vraiment l'avantage de lui changer les idées. Et clairement ses pensées descendent très au sud.
« J'en profiterais bien dès maintenant... mais je crois qu'on nous attend pour manger. »
Daiki mordille et suçote ses lèvres entre les siennes en se pressant contre lui avec envie, puis se recule en souriant :
« Ouais. C'est l'idée. D'abord, on fait le plein d'énergie. Ensuite, on se débauche vite fait bien fait.
— Hm... Après le point stratégique... C'est le genre de longue réunion qui me rende très très nerveux... Faudrait pas gâcher nos efforts ! »
Il revient suçoter ses lèvres avec gourmandise, puis s'écarte en riant doucement et l'entraîne avec lui pour rejoindre les autres à table.
AOMINE
Ils s'installent pour déjeuner, il a l'esprit plus léger maintenant qu'ils ont élaboré leur petit projet pour l'après-midi. Ce matin, il a même pensé à glisser le lubrifiant dans son sac de sport, histoire d'éviter de voler une nouvelle fois son huile de massage au kiné.
La matinée a été éprouvante et c'est avec soulagement qu'il commence son repas. Il discute avec Lewis son voisin de table, qui le charrie sur sa prétention à battre son record de nombre de paniers ce soir. Il est trop tard pour revenir sur ses déclarations, alors il en rajoute une couche.
« Je peux que m'améliorer de toute façon, moi j'suis du genre à monter en puissance. Pas seulement à l'échelle d'un match, mais sur plusieurs mois !
— Ah ouais ? Donc à la fin de la saison tu marques tous les paniers tout seul, c'est ça ?
— C'est ça !
— Impressionnant... » Lewis se tourne vers Jake à sa droite et lui glisse : « J'ai l'habitude que les surdoués du basket soient des starlettes mais lui il va plus rentrer dans ses chaussettes tellement il a les chevilles qui enflent !
— T'inquiète j'vais lui mettre une tape derrière l'oreille tout à l'heure pour lui remettre les idées en place, assure le capitaine.
— Hey ! proteste-t-il. J'ai très bien entendu ça ! Tss... »
KAGAMI
Ça le fait rire d'entendre son homme pris au piège de ses propres conneries. Il a toujours fait ça, un pro de la surenchère. Il dévore son repas, affamé comme toujours surtout avec la nervosité du match à venir et la perspective de ce que son homme a prévu dans les vestiaires.
Ils terminent de manger dans la bonne humeur malgré l'anxiété qui monte plus vite pour certains. Le coach frappe dans ses mains et les invite à venir s'installer dans la salle de conférence pour discuter de la stratégie.
Il se lève et en terminant sa conversation avec deux de ses coéquipiers, il va s'installer dans la salle à côté de son homme. Dès que tout le monde est assis, le silence se fait et il reprend conscience du match qui les attend. Il ne faut pas longtemps pour que sa nervosité remonte en flèche et que sa jambe se remette à bouger toute seule, par réflexe il la presse contre la cuisse de son homme pour essayer de la calmer.
AOMINE
Il est concentré sur le briefing mais sent la nervosité de son homme à ses côtés. Il pose une main sur sa cuisse et focalise de nouveau son attention sur le coach. Il observe attentivement les joueurs dans les vidéos qu'on leur présente. Ils vont avoir affaire à une équipe agressive, plus portée sur l'offensive que sur la défense. Ça l'arrange, et en même temps, c'est à double tranchant, puisque son jeu à lui est plus orienté sur l'attaque également. Avec une équipe comme ça, ça va être la course au score.
KAGAMI
Le match contre les Celtics avait été assez statique, une équipe très bonne en défense et des difficultés à faire monter le score des deux côtés. Aujourd'hui, le jeu promet d'aller très vite. Le coach insiste bien sur la défense qu'il devra être infaillible. Il énonce les noms des joueurs qui seront positionnés à l'arrière.
« Taiga tu es un joueur très polyvalent et nous compterons aussi sur toi en défense. On ajustera au besoin, mais vu qu'ils ont une défense plus faible, Daiki devrait avoir moins de difficultés à se faufiler et marquer des points avec l'aide de Lewis. On va tenter cette configuration en première mi-temps. Ok ?
— Ok.
— Daiki... On compte sur toi pour marquer des points. Surprends-les. Mais surtout ménage-toi. Je compte te faire entrer à chaque quart temps... N'y va pas trop fort dès le départ il faut que tu tiennes sur la longueur. Ok ? »
AOMINE
Il hoche la tête. Il va devoir tenir un rôle central dans ce match. Il semble que l'équipe compte de plus en plus sur lui, lui confiant de plus en plus de responsabilités. En tant que basketteur, c'est très gratifiant. Il sait qu'il peut y arriver, surtout avec Taiga à ses côtés, mais ça fout quand même la pression. Il n'a pas encore pris l'habitude de gérer des matchs avec autant de temps de présence sur le terrain, et il n'est pas très doué pour se ménager. Mais il tient à jouer la fin du match, alors il va falloir qu'il soit prudent.
Le coach jette un œil à Jake, puis reporte son attention sur Daiki, alors que le capitaine ajoute : « On compte sur toi mais tu n'es pas le seul scorer ok ? On sera de toute façon tous très vigilants. »
Puis le coach enchaîne, expliquant à chacun sa place dans le match. Ils seront trois comme Daiki à assurer le score. Il insiste bien sur le fait qu'il faut se ménager au premier quart temps et surtout observer la stratégie de l'équipe adverse.
Jake reprend enfin la parole quand le coach a terminé.
« Les Hornets sont redoutables vous le savez. Pour les nouveaux... Je précise que ça fait deux ans qu'on n'a pas gagné un seul match contre eux... Alors on espère bien renverser la balance aujourd'hui ! Mais ça prouve qu'ils sont très forts et surtout toujours plein de surprise. Cependant... Rien n'est fait avant le match ! »
Deux ans sans victoire ?! Il s'illumine en entendant ça. C'est le moment où jamais de frapper un grand coup, alors. Il jette un coup d'œil à son homme et lui sourit. C'est un véritable défi qui les attend, et au basket, ils aiment ça autant l'un que l'autre.
Le regard de Taiga brûle aussi à cette information. Ils ont la pression et pourtant le défi supplémentaire ne fait que les booster un peu plus. Le sourire de Taiga ne cache pas son excitation et son empressement à vouloir disputer ce match.
La réunion est terminée et un autre genre de défi le rend tout aussi impatient. Ils ont un peu de temps libre pour se détendre avant de se préparer à la rencontre du soir. Il se lève.
« Nous on va aller se dégourdir les jambes pour s'aérer la tête. On en a pas pour longtemps ! »
Jake hoche la tête pas dupe.
« Ok ok... Soyez pas en retard. »
KAGAMI
Il suit son homme sans attendre d'autres réactions, certain que leurs petites escapades ne passent pas inaperçues. Ils traversent les couloirs à grandes enjambées. Ils s'assurent de ne pas être vus et se faufilent à l'intérieur, verrouillant derrière eux. Et ce n'est qu'une fois dans la pièce qu'il réalise un truc.
« Euh... Love... T'as du lubrifiant ? »
Daiki le regarde en souriant et sort de sa poche la bouteille de lubrifiant avec le même air triomphant que lorsqu'il lui avait montré les clefs empruntées.
« T'as vu comme je pense à tout ?! »
Il rigole et s'approche de lui pour venir l'embrasser avidement.
« T'es le meilleur love... »
Ses mains se glissent déjà sous le maillot de Daiki, il plonge son visage dans son cou, mordille sa peau et inspire son odeur. Son cœur s'affole déjà dans sa poitrine, alors que l'excitation se réveille en lui.
Le brun glisse une main dans son short et se fraie un chemin dans son boxer pour caresser son érection déjà bien vaillante. Il sourit et murmure à son oreille :
« Hm... J'vois que t'étais impatient... »
Ses dents croquent légèrement sa clavicule alors qu'il étouffe un soupir de plaisir. Il répond en soulevant son t-shirt pour le lui retirer : « Of course... Avec de telles promesses... » Il fait voler son maillot dans un coin de la pièce et revient le plaquer contre lui d'une main sur ses reins alors que sa bouche reprend sa place sur la sienne pour la savourer.
AOMINE
Il apprécie cette impatience et s'empresse à son tour de déshabiller son homme. Une fois qu'ils sont tous les deux nus, il se presse contre lui en frottant son bassin contre le sien tout en empoignant sauvagement ses fesses. Il aime l'idée de le faire ici, dans les vestiaires, dans cet endroit imprégné d'émotions fortes, qu'elles soient liés à la tension, à l'excitation avant un match, à l'euphorie de la victoire ou à la violence de l'échec et la rage de vaincre. C'est un endroit qui leur ressemble. Et en plus, ça le fait rire d'imaginer leurs invités se changer ici en ayant aucune idée de ce qui s'y est passé avant leur arrivée.
KAGAMI
Il frissonne. L'air climatisé est frais sur sa peau déjà brûlante par l'excitation. Il sent le sexe de son homme frotter le sien et soupire appréciant ce contact. Il verrouille sa main sur la nuque de Daiki et revient l'embrasser avec fougue alors que son autre main parcourt son dos musclé.
Le vestiaire ressemble en tout point au leur excepté qu'il est vide. Et ce n'est pas faute d'avoir déjà fantasmé faire l'amour à Daiki dans le vestiaires. Surtout le soir quand ils finissent l'entraînement, que la sueur colle son maillot à son corps que son odeur est plus prononcée. Ce n'est pas pour rien qu'il évite toujours de se retrouver dans la douche en même temps que lui.
Il réalise avec un frisson d'excitation que leurs voix, leurs gémissements et les bruits de leurs corps s'emboîtant vont résonner crûment dans la pièce. Les portes sont suffisamment épaisses pour que personne n'entendent à l'extérieur, mais ici il peut faire crier son homme, à moins que ce soit l'inverse. En tout cas l'idée lui plaît et contracte son ventre d'excitation et d'anticipation. Sa voix est lourde et rauque quand il le fait remarquer à Daiki.
Le brun sourit à ces mots.
« Yeah... On n'aura pas besoin de se retenir comme la dernière fois même si c'était excitant aussi... »
Daiki se mord la lèvre en le regardant et murmure d'un souffle chaud :
« J'ai envie que tu me prennes, love... Et on devrait faire ça dans les douches... Plus facile pour nettoyer...
— Tu sais qu'après ça... J'vais avoir des putain de foutues érections chaque fois que je prendrais ma douche après l'entraînement ? »
Ça fait rire le brun, qui lui mordille le cou en pressant doucement son érection dans sa paume.
« Peut-être bien que c'est mon but... J'aime quand tu peux pas t'empêcher de penser à moi... et que tu peux pas empêcher ton corps de réagir en pensant à moi... »
Il grogne et embrasse son cou. Puis l'entraîne dans la douche, sans cesser de l'embrasser et en descendant sa main jusqu'à ses fesses qu'il masse avec envie. Dans les douches, il le fait soudain pivoter face au mur. Il se colle dans son dos pressant son érection contre ses fesses, ses lèvres viennent mordre sa nuque et ses mains se posent sur ses hanches pour l'inviter à se cambrer.
« Redis-moi ce que tu veux love... »
AOMINE
Il respire vite, envahi de désir. Il creuse les reins pour mieux s'offrir à son homme, prenant appui sur le carrelage frais. Son cœur bat fort dans sa poitrine, affolé par la voix et le toucher de Taiga. Il aime avoir sa présence dans son dos, sentir ses mains possessives sur ses hanches, son impatience et sa faim dévorante de lui qui lui donne des frissons. Il ondule du bassin pour se frotter à lui sans pudeur et murmure d'une voix rauque :
« Je veux que tu me prennes... et que tu me fasses crier... »
Les dents de Taiga pincent un peu plus fort sa nuque, ses doigts s'enfoncent durement dans ses hanches, visiblement excité par ses mots. Sa bouche dessine le tracer de sa colonne vertébrale de sa langue. Il descend lentement, entre ses omoplates, puis plus bas jusqu'à ses reins. Taiga s'agenouille derrière lui, sa langue continue son chemin jusqu'à son coccyx et doucement il écarte ses fesses pour continuer son exploration jusqu'à son anus.
Un soupir lourd lui échappe tandis que la langue de Taiga taquine cette partie si sensible de son anatomie. Il adore quand Taiga fait ça, c'est terriblement excitant et sensuel. Sa langue se fait inquisitrice et pressante, et il gémit en crispant les poings sur le carrelage. Taiga sait que ça le rend fou de désir, que ça le frustre autant que ça lui donne du plaisir.
KAGAMI
Il sait effectivement. Et le meilleur, c'est qu'il adore goûter son homme de cette façon. Une découverte avec Daiki mais il ne s'en lasse pas. Les soupirs de son homme sont terriblement excitants. Il gémit avec gourmandise et glisse sa langue en lui, le fouillant avec délectation et s'évertuant à le détendre avec lenteur et sensualité.
AOMINE
Il a envie de se toucher mais il prolonge sa frustration, savourant cette caresse délicieuse et la sensation de son corps qui s'ouvre sous les stimulations.
« Ah yes, love... So good... »
À cet instant il ne pense plus du tout au match, il n'y a que lui et Taiga dans ces vestiaires vides, le plaisir qui inonde ses reins, le désir qui monte en intensité et lui donne envie d'en avoir plus.
KAGAMI
Les encouragements de son homme lui plaisent. Il joue encore un peu de sa langue pour le détendre, mais bientôt il joint un doigt à son exploration. S'ils n'avaient pas un match ce soir, il n'aurait peut-être pas pris autant de précaution trop pressé de prendre son homme. Mais les Hornets ne vont pas leur faire de cadeau, alors il prend son temps pour ne pas risquer de lui faire mal. Il le prépare, détend ses muscles de ses doigts et vient masser sa prostate. Il aime entendre sa voix raisonner dans cette pièce grande et vide, couverte de carrelage. Il trouve ça terriblement érotique.
Il embrasse sa fesse et de sa main libre récupère le lubrifiant pour en enduire son sexe. Il embrasse ses reins et refait le chemin en sens inverse en parsemant son dos de baisers chauds, jusqu'à sa nuque et il vient souffler à son oreille, d'une voix rauque, sensuelle.
« Dis-le-moi love... »
AOMINE
Il se cambre un peu plus pour venir se presser contre le sexe lubrifié de son homme, qu'il est impatient de sentir se glisser en lui. Cette petite entrée en matière lui a donné terriblement chaud et il ne sent plus que l'instinct primaire, animal, qui réclame le corps de Taiga. Il adore se sentir ainsi submergé, s'abandonner au désir impérieux. Il écarte encore les jambes, le souffle rauque dans sa gorge quand il murmure :
« Please love... I need you to fuck me...
— As you wish... »
Taiga presse son sexe contre son intimité et d'un mouvement de bassin se glisse en lui avec avec un gémissement rauque.
Il laisse échapper une plainte sourde alors que son homme le pénètre. Il éprouve un profond soulagement d'être comblé, aussitôt mêlé du désir pressant de le sentir bouger en lui.
« Ahh... I love it... » soupire-t-il en cherchant à s'empaler sur cette queue qui lui fait de bien.
KAGAMI
Le soupir de son homme se répercute sur les murs autour d'eux et lui provoque un frisson. Il embrasse sa nuque.
« Me too... You're so hot inside... So tight... »
Il agrippe ses fesses et commence à bouger. Il va et vient en savourant le massage sur toute la longueur de son membre avec un profond gémissement de plaisir. Il se redresse un peu et bouge langoureusement en lui en savourant la vision erotique qui lui est offerte. Ce dos puissant, musclé magnifique moiré de sueur et son sexe qui disparaît dans la chaleur de son intimité.
Le brun se raidit, appréciant clairement ses va-et-vient et l'exprimant par des plaintes toujours plus accentuées. Il accompagne ses mouvements en oscillant des hanches, ne cachant rien du vif plaisir qu'il éprouve.
Il frémit. La voix de son homme qui se perd dans la pièce trop grande pour eux deux et se répercute sur les parois froides lui provoque de violents frissons de plaisir sur tout son épiderme. Ses doigts se crispent sur ses hanches. Il veut en entendre plus. Et puis Daiki lui avait bien demandé de le faire crier non ? Il se mord la lèvre, se retire presque entièrement et plante un coup de rein plus rude en lui, il reste quelques instants au fond de lui puis il recommence. Et il enchaîne des coups de reins sauvages qui le font gémir de plaisir.
AOMINE
Ce changement de rythme le comble. Il pose une de ses mains sur celle de Taiga et crispe ses doigts sur les siens. Il savoure chaque coup de boutoir qui s'enfonce profondément en lui, faisant vibrer tout son corps.
« Hmmgnh... Fuck...So fucking good... » marmonne-t-il encore deux gémissements. « Don't stop love... Fuck me harder ! »
Taiga serre ses doigts entre les siens sur sa hanche et souffle.
« Alright... »
Il le pénètre encore au même rythme et finalement s'enfonce plus sauvagement en lui et cette fois il semble tout lâcher, pour le pilonner avec des râles rauques de plaisir.
Le plaisir gonfle en lui rapidement, puissant, il n'y résiste pas, il y cède avec abandon. Toute la tension du stress de la journée semble se relâcher brusquement avec l'orgasme qui le secoue. Il pousse un cri de pur plaisir alors que son anus se contracte sur la verge de son homme.
KAGAMI
Ce cri le stimule et il s'enfonce en Daiki plus brutalement, plus vigoureusement, le plaisir se déchaîne en lui. Quand Daiki se resserre sur lui, il soupire d'extase. Il plante encore des coups de rein secs, n'écoutant que ses propres sensations. Et bientôt, il jouit, étouffant un râle dans la nuque de Daiki qu'il mord durement.
AOMINE
Il laisse échapper un gémissement de douleur, mais en vrai il adore quand son homme le mord comme ça. Il peut sentir sa queue vibrer dans ses entrailles et pousse un soupir de satisfaction. Il desserre ses doigts sur sa main et la caresse doucement. Il a un petit rire.
« Fuck... That was good ! »
Taiga halète dans son cou, glisse son bras autour de sa taille et presse ses lèvres sur sa nuque.
« Yes... So fucking good... J'adore l'acoustique de cette pièce... J'adore t'entendre crier dans ce genre d'endroit... So erotic... »
Il sourit. C'est vrai que c'était bien. Ça rendait les choses très crues, très vives. Sans prévenir, il appuie sur le bouton et la douche et l'eau tombe sur eux. C'est un peu dangereux de surprendre un homme qui a sa virilité logée bien au chaud dans son intimité, mais il n'y résiste pas. Cette petite partie de jambes en l'air lui a donné plein d'énergie.
« C'est pour refroidir tes ardeurs ! » s'exclame-t-il en guise d'explication.
KAGAMI
Il sursaute et s'agrippe à lui en criant de surprise.
« What the fuck ! Putain ! En plus elle est glacée ! »
Mais il rigole et serre son homme contre lui et l'oblige à bien se mouiller aussi.
« Et comment on va se sécher hein ?!
— Hm... J'ai pas pensé à ce problème. Je voulais juste vérifier si le proverbe était vrai. Tu sais, celui qui dit qu'un chat échaudé craint l'eau froide !
— Et t'es satisfait de la réponse ? »
Il mordille sa nuque et quitte doucement son intimité. Il invite son homme à se retourner entre ses bras et il l'embrasse avidement. Le brun lui rend son baiser avec bonheur.
« Je suis extrêmement satisfait, ouais. De tout ce qui vient de se passer. J'suis remonté à bloc pour en faire baver aux Hornets !
— Hm... ça c'est une bonne nouvelle... Et je suis prêt à te rendre service quand tu veux pour te donner l'énergie ! »
Il caresse ses reins amoureusement. Il mordille sa lèvre.
« Moi aussi j'ai envie d'en découdre maintenant... Mais avant... Faut qu'on trouve un moyen de se sécher ! »
Daiki rigole devant ce problème tactique majeur.
« Bah on se sèche grossièrement avec nos maillots... et on en prend un de rechange dans nos vestiaires ! Ouais je sais on aura aucune explication pour ça. On aura qu'à dire qu'il pleut dehors. J'parie que personne sera sorti pour vérifier.
— Ouais... Vu la tête de Jake quand on s'est barré... J'crois qu'il posera aucune question. »
Ils s'égouttent grossièrement dans la douche avant de retourner dans le vestiaire et achever de se sécher un peu avec leurs maillots. Et c'est encore à moitié trempés qu'ils retournent dans leur vestiaire. Lewis se marre. Jake fait mine d'ignorer. Ils échangent un regard complice et se dépêchent d'achever de se sécher et d'enfiler leur maillot sec.
« Il pleut dehors ! » lance Daiki à Lewis qui semble résister à l'envie de dire quelque chose. « D'ailleurs, hm... J'ai oublié quelque chose... dehors. »
Et il ressort en vitesse pour aller rendre les clefs à la concierge. Lewis crie derrière lui.
« Oui bien-sûr ! La pluie ! »
Il se marre et regarde Taiga avec un sourire.
« En tout cas... Il a l'air en forme.
— Il l'est. On va tout déchirer ! »
AOMINE
Il se dépêche d'aller rendre les clefs à la concierge en la remerciant vivement. « Ce petit moment de solitude que j'ai eu grâce à vous, ça m'a vraiment aidé à faire le vide. Alors c'est aussi grâce à vous que je vais faire un super match ce soir ! Merci ! »
La concierge cinquantenaire en rougit jusqu'aux oreilles et murmure confuse qu'il n'y a pas de quoi.
Il se sent presque coupable. Il lui adresse un dernier sourire et revient au pas de course.
Dès qu'il entre dans le vestiaire, Jake se relève et frappe dans ses mains.
« La pause est terminée les gars ! On se prépare à entrer en scène. Les Hornets devraient arriver d'une minute à l'autre !
Il est temps de passer aux échauffements pendant que le gymnase se remplit peu à peu de spectateurs. La nervosité du match revient, mais elle n'est pas désagréable, c'est plutôt de l'excitation. Ce soir il se sent en confiance, en pleine possession de ses capacités, tout le contraire en somme de la dernière rencontre à Boston. Ils rejoignent le terrain. D'expérience, il sait que désormais le temps va passer très vite. Avant qu'il n'ait le temps de le réaliser, le coup d'envoi sera donné et la bataille commencera.
KAGAMI
Comme avant chaque match il est fébrile, pressé d'entrer sur le terrain. Il profite de l'échauffement pour essayer de se canaliser. Mais c'est bien trop court à son goût. Et déjà le coach les rassemble dans le vestiaire pour le dernier débrief. Bonne nouvelle, pour une fois il entre dès le début du match. Le but étant de casser un peu les schémas qu'ils ont établis lors de leurs précédents matchs pour surprendre les Hornets. Et c'est aussi pour ça qu'il va jouer plus en défense cette fois. Il aime marquer et dunker. Mais il sait s'adapter et jouer à toutes les positions. Et c'est souvent ce qu'on apprécie dans son jeu, c'est sa polyvalence.
Le silence s'installe un peu dans le vestiaire. Ils se concentrent tous. C'est rare qu'aucun d'entre eux ne parle. Il réalise dans ce silence, dans l'absence de tentatives de Lewis, de Jake ou de Steve de faire des blagues pour détendre l'atmosphère, que les Charlotte Hornets sont vraiment leur bête noire. Et il se sent encore plus investi. Il veut faire la différence. Il veut les faire gagner, parce que tous ces gars le méritent. Cette équipe, c'est vraiment comme Seirin, il faut qu'ils gagnent ce match. Sa jambe tremble un peu, mais il est prêt.
Jake se lève soudain et frappe une fois dans ses mains.
« Il faut y aller les gars ! »
