Coucou !
Et hop, le chapitre du dimanche ! Aurait-on réussi à reprendre le rythme ?! :) Enjoy !
Stella : On est ravies que ce match ait été à la hauteur de tes attentes ! Des bisous !
AOMINE
L'alarme le réveille le lendemain matin, trop tôt. Il attrape son téléphone sur la table de chevet et repousse le réveil. Il se sent lourd et fatigué. Il jette un coup d'œil à Taiga, qui semble dormir, et se recale contre lui pour profiter de la fin de sa nuit.
KAGAMI
Il a entendu le réveil au loin et se demande quelle heure il est. Lendemain match, ils ont rendez-vous à 14h. Mais il a l'impression qu'il a à peine dormi tellement il se sent encore épuisé. Il veut dormir encore plusieurs heures. Alors en se blottissant contre Daiki, il espère qu'il est encore très tôt et que c'est juste le réveil que son homme a oublié de désactiver.
AOMINE
La prochaine sonnerie le fait râler. Il jette un coup d'œil à son portable et réalise avec bonheur qu'ils n'ont pas besoin de se lever encore. Il supprime son alarme et revient dans les bras de son homme. Il se rendort pour n'émerger que bien plus tard dans la matinée, déjà nettement moins fatigué. Il caresse le dos de son homme et pose un baiser sur son front. Il jette un coup d'œil par la fenêtre entrouverte : le soleil joue dans les rideaux qui ondulent doucement sous la brise. Sa main remonte sur la nuque de Taiga, dont le corps est chaud et lourd contre le sien, lui donnant envie de rester blotti contre lui.
Taiga s'agite un peu sous ses doigts, mais semble vouloir se nicher un peu plus contre lui. Il soupire légèrement. Visiblement, ce matin le sommeil s'accroche lourdement au tigre habituellement si matinal.
Il sourit en le voyant si câlin et réticent à se réveiller. Il continue alors à le cajoler, massant doucement sa nuque et son cuir chevelu, peu désireux de se séparer de lui pour l'instant.
KAGAMI
Doucement les attentions de son homme le tirent vers la conscience. La réalité se mêlant doucement à ses rêves, ou ce sont ses rêves qui s'ajustent à la réalité il n'est jamais bien évident de le savoir. Il soupire légèrement et frissonne sous ses doigts.
Il rêve qu'il fait chaud, qu'il somnole sur une plage déserte nu et que Daiki le masse délicatement. Une légère brise caresse sa peau, le bruit des vagues le berce et les mains de son homme l'apaisent... Et l'excite un peu aussi. Il sourit là étendu sur sa serviette, ils ont trouvé leur petite crique et elle est parfaite. Et puis, il s'impatiente un peu dans son rêve. Son homme semble vouloir faire durer le plaisir, mais lui il a trop hâte de la baptiser leur crique.
Il souffle : « Stop it... And fuck me finally... »
AOMINE
Il s'arrête un instant, surpris par ce qu'il vient d'entendre. Il n'est pas sûr que Taiga soit complètement réveillé, mais qu'à cela ne tienne, il a très envie d'accéder à cette demande. Il s'écarte un peu et le pousse pour qu'il s'allonge sur le ventre. Il attrape le lubrifiant et s'étend sur lui, décidant de le prendre sans attendre. Il enduit sa verge de lubrifiant et la guide contre son intimité, et le pénètre très doucement tout en lui mordillant la nuque. L'anneau de chair ne lui offre presque aucune résistance et il s'enfonce dans sa chaleur délicieuse en poussant un gémissement de plaisir.
KAGAMI
Un râle lui échappe quand la verge de son homme s'insinue entre ses muscles. Il se cambre légèrement pour mieux l'accueillir en lui.
C'est bon de sentir son homme dans son intimité. Il réalise que Daiki est en train de le prendre sur une plage déserte c'est une douce folie et il adore ça. Il pense qu'il aurait dû amener une deuxième serviette il va salir la sienne. En plus, il l'aime bien elle est... Confortable...
Une plainte plus vibrante lui échappe quand Daiki arrive au fond de lui et presse sa prostate.
Confortable ? Il soulève les paupières. Elle est où la plage ? Il est dans la chambre de Daiki... Enfin la sienne maintenant. Un rêve... Sauf pour la partie où son homme lui fait l'amour visiblement. Il se mord la lèvre et ondule doucement sous lui pour mieux sentir sa queue qui le remplit. À croire que son homme a lu dans ses pensées.
AOMINE
Il adore sentir son homme bouger sous lui, plein de langueur et de désir. Son corps est si chaud de sommeil, ses gémissements assourdis sont si érotiques. Il bouge doucement en lui, savourant sa douceur, son abandon alors qu'il s'éveille à peine. Ses lèvres parcourent sa nuque, léchant doucement sa saveur salée, puis il revient la mordre un peu plus fort, avec gourmandise, alors que son bassin oscille plus durement. Il caresse son flanc et se recule un peu, observant son dos musclé, et s'enfonce en lui avec un appétit grandissant.
KAGAMI
Il se sent encore engourdi de sommeil et incroyablement détendu. Étrangement ça lui semble exacerber les sensations et la conscience qu'il a de son corps, des mains et du membre de Daiki qui explorent son corps. Il ne contrôle rien. Et c'est terriblement vertigineux. Dans d'autres circonstances la part de lui qui a besoin de maîtriser les choses flipperait probablement, mais là il accepte juste ce plaisir, il n'intelectualise pas, il écoute son corps et il savoure avec toutes ses terminaisons nerveuses ce moment. Ses soupirs sont lourds accompagnant son extase. Ils sont de plus en plus nombreux alors que Daiki augmente le rythme de ses coups de bassin. Des frissons remontent sur son dos et sur sa nuque.
AOMINE
La délicieuse pression sur son membre le fait frissonner de plaisir à chaque coup de reins. Il ondule de plus en plus vite, gagné par une volupté intense alors qu'il prend son homme offert à lui. Il va et vient rudement, tantôt penché sur sa nuque qu'il adore mordre quand ils font l'amour, tantôt se soulevant pour amplifier ses mouvements tout en contemplant la silhouette érotique de son homme étendu sous lui. Il est beau, il est à lui, et il lui fait l'amour avec tendresse et un peu de brutalité, ronronnant de plaisir tandis qu'il le pilonne avec enthousiasme.
KAGAMI
Ses gémissements encouragent son homme à continuer, incroyablement réceptif, appréciant les changements de rythme, la douceur qui se succède à un peu plus de rudesse dans les va et vient de Daiki. Son plaisir monte, puis reflue un peu quand son homme casse le rythme avant de repartir crescendo, intense. Il a l'impression que son homme veut faire durer et frustrer son plaisir pour le rendre plus intense. En tout cas, ça fonctionne. Il a cru jouir plusieurs fois mais non... Et à chaque fois, les sensations semblent un peu plus intenses. Il ondule en rythme avec son homme. Il sent les gouttes de sueur perler sur son dos.
Il gémit de frustration et de plaisir, frottant sa queue contre le matelas pour espérer se soulager un peu. Sa respiration est erratique, sa poitrine comprimée et son ventre se contracte par le plaisir. Il sent les fourmillements de l'orgasme qui approche dans tout son corps. Peut-être... Peut-être que son homme attend qu'il le supplie ?
« Please... Love... It's so good... Don't stop... »
Cette frustration est délicieuse, exacerbant toutes ses sensations.
AOMINE
Il sent son homme avide, sensible, et il adore ça. Il aime la tension dans sa voix lorsqu'il lui réclame davantage, la façon dont son bassin oscille avec le sien. Il devine sa frustration, son besoin de jouir, alors il adopte un rythme plus régulier, rapide et brutal ne lui laissant plus de répit. Il sent l'orgasme monter rapidement alors qu'il enchaîne les coups de boutoir, le clouant au matelas.
KAGAMI
Ses gémissements se muent en plaintes, alors que Daiki le pilonne sans relâche. Il n'a même plus la possibilité de bouger, il subit ses assauts et se laisse emporter par le plaisir intense qu'il lui procure. Il se tend, encaissant chaque coups de rein qui déclenchent des décharges de plaisir dans son corps et il le sent. Le plaisir grossit dans son ventre, provoquent des frissons sur sa peau et des fourmillements dans ses doigts. Et soudain, il déferle contractant douloureusement son ventre et lui arrachant un cri de plaisir, tout son corps se tend sous cette jouissance, il se resserre sur cette verge qui le prend si rageusement et il se répand sur les draps.
AOMINE
L'orgasme de son homme est intense, il a l'impression de pouvoir en sentir chaque nuance. Ça ravive encore sa faim de lui et il s'enfonce durement en lui, se laissant aller à son désir sans penser à rien d'autre qu'à se faire du bien grâce à ce corps si sexy. Il donne encore quelques coups de reins, le plaisir rugissant dans ses veines, jusqu'à ce que la jouissance l'emporte dans une déferlante et qu'il se libère en lui en mordant son épaule dans une plainte rauque.
Il reste quelques instants immobile, le cœur battant, flottant dans la douce euphorie après l'orgasme. Puis il embrasse la peau de Taiga là où il l'a mordu, caressant son flanc doucement.
« Good morning love...
— 'Morning... It was amazing... »
KAGAMI
Il sourit appréciant de sentir le poids de son homme sur son dos.
« Je faisais un rêve trop bien... Et tu l'as investi... »
Daiki dépose de petits baisers sur sa peau nue et demande :
« C'est vrai ? Tu faisais un rêve érotique ? J'imagine que c'est pour ça que tu m'as demandé de te prendre, et avec impatience en plus de ça ! »
Il reste muet quelques secondes. Il l'a demandé ? Avec impatience ? Ouais... ça lui dit vaguement quelque chose mais il rêvait... Il était sur la plage quand il a demandé ça.
« Oh... J'ai effectivement fait un rêve érotique... On avait trouvé notre crique... Et tu me faisais un massage nu sur la plage... Et forcément j'restais pas indifférent. »
AOMINE
Il sourit contre l'épaule de son homme.
« Ah je vois... J'étais pas sûr que t'étais réveillé, mais bon, c'était trop tentant. »
Il passe encore quelques instants à embrasser ses épaules et sa nuque, puis se retire doucement et se rallonge à ses côtés.
« C'est toujours une bonne façon de commencer la journée... » commente-t-il en s'étirant.
Puis, il se lève et jette un coup d'œil derrière les rideaux. Il y a un beau soleil qui rutile sur les toits de la ville et l'océan.
« C'est clairement une très bonne façon de commencer à journée... »
Taiga se colle à son dos et embrasse doucement sa nuque.
« T'as envie de quoi pour le p'tit dej ?
— Hm... J'ai envie d'un petit-dej américain. J'ai la dalle. Tiens à ce propos, tu sais faire les tartes au citron ? C'est trop bon les tartes au citron ! Si tu m'en faisais un de ces quatre, je t'aimerais encore plus ! »
Le tigre se marre contre sa nuque.
« Comment tu réclames ! Hm... J'en ai jamais fait. Mais écoute pour que tu m'aimes encore plus, j'suis prêt à apprendre. En attendant, va pour un petit dej américain bien copieux et bien gras. »
Taiga s'écarte doucement pour enfiler des fringues et file dans la cuisine préparer le repas pour bien poursuivre cette journée.
Daiki enfile un yukata dont il avait fait l'acquisition au Japon peu de temps avant de quitter le pays, puis sort de la chambre à son tour. Il ouvre la porte-fenêtre et met un peu de musique avant de rejoindre la cuisine et lancer la machine à café. En passant il effleure les fesses de son homme.
« Cette fameuse crique... Peut-être bien qu'on pourrait la trouver ce week-end », remarque-t-il.
KAGAMI
Cette perspective lui plaît. Mais comment trouver une petite crique perdue comme ça ?
« Ce serait bien ouais... Peut-être que je pourrai concrétiser un de mes rêves ! »
En disant cela il matte son homme. Il est bien rare de ne pas le voir totalement nu. Mais le yukata c'est particulièrement sexy surtout si on imagine que... Non pas si on imagine. Surtout quand on sait qu'il est nu dessous.
« Love... Si tu pensais moins me tenter en couvrant ta nudité... Sache que c'est un échec complet. »
Daiki se tourne vers lui un peu étonné.
« Really ? Tu trouves ça sexy ? »
Il regarde son homme.
« J'avoue oui j'ai toujours trouvé les mecs en Yukata sexy... Et puis... Je te connais... J'suis sûr que t'as rien dessous. »
Le brun esquisse un sourire.
« Well... T'as bien deviné. C'est plus agréable sans rien en dessous ! »
Puis il s'approche de lui pour l'enlacer.
« Si ça te plaît alors je le mettrai plus souvent... Hm... D'ailleurs... je pense que ça t'irait très bien aussi.
— Hm... Faudra que j'en achète un quand on ira au Japon. »
Ses mains descendent sur ses fesses pour les palper à travers le Yukata et constater par lui-même qu'il n'a rien dessous.
AOMINE
Il sourit en sentant ses mains palper son fessier à travers l'étoffe fine.
« Et moi... J'te vois bien avec les sous-vêtements que tu m'as montrés l'autre jour sous ton yukata... »
Il relève la tête pour suçoter ses lèvres entre les siennes, assez émoustillé à cette perspective.
KAGAMI
Il est surpris. Il a l'impression qu'il s'est passé tellement de chose depuis cette soirée que ça lui semble être une autre vie. Et une part de lui avait un peu exclu l'idée de retenter l'expérience après tout ce qu'il s'était passé récemment et tous ces questionnement sur le désir de son homme qui l'avait un peu... Beaucoup déstabilisé. Comme il n'était pas encore tout à fait à l'aise avec ce fantasme, il avait un peu occulté de son esprit que son homme avait apprécié.
Il libère les lèvres de son homme et souffle avec un léger sourire.
« Ok. L'idée me tente bien.
— Good ! »
Daiki lui pince les fesses et se réintéresse à son café qui est prêt. Il se verse un mug et s'adosse au frigo.
« Et au fait du coup on n'a pas eu l'occas la semaine dernière, mais... on dîne avec ton père ce soir ? On devrait peut-être l'inviter ici...
— Huh ?! Ah ouais... On est jeudi j'avais zappé. Je lui enverrai un message pour savoir s'il est dispo. Mais y'a aucune obligation non plus hein ? »
La bonne odeur d'œufs et de bacon se répand dans la pièce. Il sort des assiettes pour les servir et sort les pains qu'il a mis à grillé et en remet une fournée. Daiki regarde sa tasse un peu embarrassé.
« Ouais, je sais, mais... Ça... ça me ferait plaisir tu vois... »
Il regarde son homme et s'approche de lui, glissant ses mains sur ses hanches, il se presse contre lui et pose son front contre le sien.
« Si ça te fait plaisir de voir mon père... Alors c'est cool love... Au contraire vous êtes tous les deux ma famille alors j'peux pas rêver mieux que mon père et mon mec s'apprécient... »
Daiki sourit et pose une main sur sa nuque.
« Tant mieux alors... Et j'me suis dit... Qu'il aimerait sûrement voir ton nouveau chez toi.
— Ouais. C'est sûr. »
Le coeur gonflé de bonheur, il embrasse tendrement et longuement son homme. Puis il s'écarte légèrement quand les pains sont grillés.
« Le petit déjeuner est prêt love. »
Daiki emporte les assiettes sur le balcon, au soleil, et s'installe sur l'une des chaises longues avec son homme et commence à manger, puis déclare :
« C'est peut-être grâce à la façon dont on a commencé la journée, mais... Ça va, ça tire pas trop malgré le match d'hier... Ou alors... C'est peut-être aussi que je trouve mon rythme de croisière dans la saison... Même si évidemment c'est toujours plus facile de s'en remettre quand on joue à domicile.
— Hm... Ouais... J'avoue c'est moins dur que la semaine dernière. Cela dit. J'suis pas mécontent qu'on ait un entraînement doux aujourd'hui. »
Ils déjeunent tranquillement en profitant du beau temps. L'orage des premiers jours est totalement passé et il ne reste plus qu'un ciel bleu limpide en cette fin de semaine. Il espère pouvoir surfer un peu aussi ce week-end. Il a peut-être une idée pour trouver la crique. Il lui semble que parmi les photos accrochées au mur chez son père certaines sont prises sur une plage déserte très rocheuse. Son père a peut-être des bons plans, ou en tout cas... La photographe. Il s'était dit qu'il devrait peut-être la rencontrer. Après tout elle faisait partie de la vie de sa mère et il aimerait discuter avec elle. Si son père peut venir ce soir il aura l'occasion de lui demander. D'ailleurs dès le petit déjeuner terminé, il n'attend pas pour envoyer un message à son père et l'inviter à déjeuner le soir même.
AOMINE
Après avoir débarrassé et fait une vaisselle rapide, puis un saut dans la salle de bain, ils achèvent de se préparer pour l'après-midi d'entraînement. Il est content de n'avoir qu'une demi-journée aujourd'hui. Et après, c'est vendredi, et ils vont pouvoir se reposer pendant le week-end. Et il a hâte de dîner avec Eisuke ce soir. La première rencontre s'était passée beaucoup mieux que ce qu'il aurait pu imaginer, et il a envie de développer ses bonnes relations avec son beau-père. Il sait que c'est important pour Taiga, et... ça l'est aussi pour lui. Améliorer sa vie, c'est aussi sortir de sa solitude, renouer des liens, entretenir des relations de qualité. Il n'a plus envie d'être un fantôme dans sa propre vie, mais pour ça... il faut aussi qu'il cesse de l'être dans la vie des autres. Et cette bonne résolution, ça passe aussi par dîner avec son beau-père.
Une fois dans le taxi, il se tourne vers Taiga :
« Faut qu'on fasse des courses en rentrant pour ce soir où on a déjà ce qu'il faut à ton avis ?
— Tout dépend de ce que vous voulez manger... Si vous restez sur votre envie de sushis et makis une fois par semaine... Oui il faut faire quelques courses.
— Hm ouais c'est vrai que c'est une idée plutôt tentante. Ok pour les courses alors. Demande à ton père de ramener le vin !
— Ok ! »
Et Taiga s'exécute sans attendre même s'il n'a pas encore eu de réponse de son père.
Ils arrivent au gymnase payent le taxi et rejoignent le bâtiment. C'est devenu une routine bien huilée. Quand ils entrent dans le vestiaire, c'est l'euphorie de nouveau.
« Voilà nos stars ! » plaisante Jake.
Ils s'installent. La bonne humeur est de mise aujourd'hui et c'est vraiment agréable comme ambiance. Ils sont rapidement tous en tenue et la première étape est un gros debriefing d'une heure du match de la veille. Et il y a beaucoup à dire. Le coach a fait des paris notamment sur la polyvalence de Taiga qu'il compte bien mettre autant à profit que leur duo.
Maintenant qu'il s'est hissé au rang de meilleur scoreur de la saison, l'équipe veut le garder à cette hauteur et il apprend sans guère de surprise que son entraînement va se focaliser sur l'amélioration de sa précision de tir, et qu'il jouera probablement un rôle de premier plan dans les matchs à venir. Ça lui convient. Il adore marquer, c'est ce qui le fait le plus vibrer, il adore les actions spectaculaires, l'audace, les paniers improbables. Il a vraiment envie d'imposer son style et pour son plus grand plaisir, le coach semble d'accord avec lui et même le pousser sur cette voie.
JAKE
Il est content d'avoir recruté deux nouveaux talents très prometteurs pour cette saison. Il y a fort à parier que l'année prochaine leurs deux pépites vont s'arracher au prix d'or auprès de tous les clubs de NBA. Ils vont devoir montrer des arguments solides pour les garder dans l'équipe. Et l'un de ses principaux arguments à lui c'est de maintenir une équipe convivial et bienveillante. Il a toujours lutté pour ça, n'hésitant pas à se séparer de très bons joueurs parce que leur égo surdimensionné ne convenait pas à l'équipe. Il avait un peu douté avec Daiki. Mais peut-être que c'est la présence de Taiga qui aide, en tout cas il n'est plus un joueur aussi solitaire qu'avant. Du moins, il ne l'est plus dans un sens qui peut être problématique dans l'équipe. Il reste un électron libre, mais il joue pour faire gagner l'équipe, pas simplement pour faire monter ses propres statistiques de joueur.
Il espère donc que ses deux poulains vont être convaincus que l'ambiance de leur équipe vaut le coup de rester. Bien-sûr ils seront prêts à faire un geste niveau salaire... Mais il ne faut pas qu'ils soient trop gourmands, d'autant que si c'est le seul argument pour les convaincre de rester, c'est plutôt malsain. Lewis et Steve sont toujours restés parce qu'ils aiment l'équipe et leur vie à L.A. Quelque part, même s'il doit avouer qu'il trouve ça un peu nul de s'appuyer là-dessus, il ne peut pas nier que leur homosexualité et surtout le couple qu'ils forment tous les deux ça l'arrange bien. Enfin... Tant qu'ils sont ensemble en tout cas. Et puis, il s'est attaché très vite à ces deux Japonais. Peut-être parce qu'ils sont de la génération de son fils.
Il fait un dernier petit laïus à ses gars, puis il lance l'entraînement. Il voit bien que certains commencent à avoir envie de bouger. Il frappe dans ses mains et Taiga est le premier debout. ça le fait rire, ce mec est intenable. Mais enfin son énergie fait toujours plaisir à voir.
AOMINE
L'après-midi passe vite. Il pense déjà au prochain match, et à tous ceux qui vont suivre, et il se montre motivé et énergique. Les heures défilent toutes seules et c'est déjà le moment de regagner les vestiaires. En se rhabillant, il se tourne vers Taiga :
« Ton père a confirmé pour ce soir ?
— Oui. Il sera là vers 20h... Et il avait l'air content de l'invitation. »
Taiga est rapidement prêt. Ils saluent leurs coéquipiers et quittent le gymnase. Le tigre baille une fois installé dans le taxi.
« Content que l'entraînement n'ait pas été trop rude cet après-midi !
— Ouais... On tâchera de pas se coucher trop tard ce soir ! D'autant que je veux être en forme pour profiter de mon week-end avec toi !
— Ouais moi aussi... J'ai p'tet une idée pour trouver cette crique... »
Il regarde Taiga avec un petit sourire et pose une main sur sa cuisse. Cette crique... il en rêve. Et il a vraiment envie de la trouver ce week-end, pour sceller leur promesse.
« Ah oui ? C'est quoi ton idée ?
— Je sais pas si tu te souviens... Y'a des photos dans l'appart de mon père de moi et ma mère. Elles sont prises sur une plage déserte en pleine été... J'me dis que c'est peut-être une piste. En tout cas on peut peut-être compter sur une photographe pour avoir des bons plans...
— Une photographe ? Qui ça ? Mais ouais j'crois me souvenir de ces photos... C'est vrai que l'endroit avait l'air cool.
— Hm... La petite amie de ma mère... J'me disais qu'il faudrait que je la rencontre. Elle aura peut-être des trucs à me dire sur ma mère... Ce serait l'occasion.
— Oh... T'as raison... C'est une bonne idée. Et puis... J'imagine que tu dois être un peu curieux de savoir qui elle est.
— Ouais... Visiblement elle était très importante pour ma mère... Alors ouais je suis curieux...
— Ok love. Et j'espère qu'elle pourra nous aider dans notre petit projet ! »
Il presse sa main dans la sienne.
« J'espère aussi. » répond Taiga en serrant ses doigts entre les siens en retour.
Le regard amoureux du tigre ne le quitte que lorsqu'ils arrivent au pied de l'immeuble. Leurs mains se séparent. Ils payent et sortent du véhicule.
« Je vais faire les courses... Tu m'accompagnes où tu préfères rentrer ? »
— J'vais t'accompagner, love. »
Ils se dirigent vers la supérette en bavardant et en tirant des plans sur la comète pour leur week-end, qu'ils espèrent tous les deux parfait. Une fois au magasin, il observe Taiga choisir ses poissons avec soin, et en profite pour prendre des œufs et quelques bricoles qui manquent à l'appartement.
« T'as besoin d'un truc en particulier love ?
— Hm... Pour ce soir j'ai tout. Et pour le reste non ça ira. Si on bouge ce week-end c'est pas la peine de blinder le frigo. »
KAGAMI
Il se sent bien ce soir malgré une légère fatigue. Le match intense se fait sentir même s'il a été moins douloureux que le précédent. Au moins ce matin il avait dormi, mais une seconde nuit de sommeil ne sera pas de trop.
Son père ne devrait pas tarder à arriver, les makis et sushis sont prêts. Il est un peu chagriné par les cartons qui restent là et qu'ils n'ont pas encore touché, mais pour l'instant ce n'est pas de taille à entacher son humeur. Il commence à être surtout impatient de demander à son père des tuyaux pour trouver LA crique. Et si son père n'a pas... Internet regorge d'informations il n'y a pas de raisons qu'ils ne trouvent pas leur bonheur.
L'interphone sonne et il saute pratiquement sur ses pieds pour aller ouvrir à son père tel un gamin impatient.
AOMINE
Sa réaction le fait sourire, il est content de le voir aussi enthousiaste. Il le suit des yeux et se lève pour sortir des bières fraîches. Ce n'est que la deuxième fois qu'il voit Eisuke, mais il est tout de même moins nerveux que la première fois. Le plus dur est fait, son beau-père l'a accepté et même apprécié, croit-il. Et ce soir, il est assez fier de lui présenter leur nouveau chez eux.
Eisuke entre dans l'appartement à la suite de son fils et salue chaleureusement Daiki.
« Bonsoir ! Tu vas bien ? »
Il s'approche en souriant au père de Taiga.
« Bonsoir Eisuke-san. Bienvenue chez nous ! Ça va bien et vous ?
— Très bien. Merci. »
Il accepte la bière que son fils lui tend et s'extasie sans attendre.
« Vous avez fait un super match hier ! C'était dément ! J'vous raconte pas comme c'était la folie au bureau ce matin après un tel exploit. On ne parlait que de vous ! »
Il rigole un peu et invite Eisuke à s'asseoir. Ils prennent place en face de lui et trinquent.
« Merci... C'était sacrément intense comme match. Les autres voulaient vraiment cette victoire... On a eu droit à la douche de champagne !
— C'était mérité ! Je crois que tous les fans des Lakers voulaient vraiment cette victoire. Vous allez probablement être bons pour une nouvelle conférence de presse. Vous avez tous les deux été impressionnants pendant ce match. »
Eisuke se tourne vers son fils en le regardant plein de fierté.
« Tu as beaucoup surpris sur ce match... Tu étais vraiment là où on ne t'attendait pas... Je ne te savais pas aussi polyvalent sur un terrain ! Tu étais partout. »
Taiga sourit et rougit un peu.
« Merci papa. »
Eisuke se tourne de nouveau vers Daiki pour s'extasier aussi de ses exploits avec la même fierté et conclut : « À croire que rien ne pouvait te surprendre ! C'était impressionnant ! »
Il se frotte l'arrière du crâne un peu embarrassé par ces compliments et esquisse un sourire.
« Well... Taiga et moi on était particulièrement concentrés. À un point où on avait l'impression que le temps ralentissait et qu'on pouvait voir toutes les actions des joueurs avant même qu'elles se produisent... C'est rare d'atteindre une clarté d'esprit comme ça.
— J'imagine... En tout cas, j'ai jamais connu un truc de ce genre. Et, je vous affirme que tous vos fans étaient ravis de cette victoire. Et on se prend à croire à une victoire du championnat sans une défaite !
— Ouais, nous aussi on se prend à y croire... Ça paraît... assez improbable, mais... je pense que c'est jouable.
— De toute façon... À quoi sert la vie si on ne rêve pas ? En tout cas, cette victoire d'hier se fête et je nous ai pris une bouteille pour l'occasion. »
Eisuke ce tourne vers Taiga.
« D'ailleurs il serait peut-être bon de la mettre au frais.
— J'y vais. » Taiga se lève déjà pour s'exécuter.
Il se lève aussi et regarde Eisuke :
« Je vous fais visiter ? On est toujours un peu dans les cartons mais ça commence vraiment à ressembler à quelque chose ! »
Eisuke suit son mouvement en répondant ravi de cette proposition.
« Avec plaisir ! »
Il lui fait donc faire le tour des pièces de l'appartement, commentant la déco qu'ils ont choisie et racontant de petites anecdotes. Puis, ils reviennent dans le salon.
« Voilà ! C'est pas immense mais c'est cosy. Et super bien situé, même si du coup Taiga est un peu plus loin de chez vous.
— Mais il est plus près du surf. Et puis ce n'est pas si loin que ça ! Il est très bien cet appartement. Vous êtes bien là. »
Sur la table, Taiga a posé les verres et le vin blanc ramené par son père ainsi que les plats de maki et sushi. Il les invite à s'installer pour commencer le repas. Et il n'attend pas longtemps pour poser la question qui lui brûle les lèvres.
« Dis papa... Tu vois les photos dans le couloir à la maison... Celles sur une plage ?
— Hm... Oui ? Celles de ta mère et toi... Tu voudrais les récupérer ?
— Non... Enfin... Euh... Ouais j'en ferais peut-être une copie mais c'était pas mon sujet. Tu sais où elles ont été prises ?
— Non. Je n'étais pas présent. Mais Kate pourra te répondre.
— Kate ?
— La petite amie de ta mère. Kate Paulson. La photographe. Je t'avais proposé ses coordonnées. Ça tient toujours.
— Ouais ça m'intéresse je veux bien.
— Pourquoi tu cherches cette plage ?
— Un projet mais... Quand j'aurai trouvé j't'en dirai plus promis.
— Ok ok. Eh bien je te donnerai son contact après le repas.
— Parfait ! Merci p'pa ! »
En écoutant cette conversation, il se dit que ce serait génial s'il trouvait cette plage-là en particulier, celle des photos. Pour Taiga, ce serait un endroit qui serait déjà chargé de sens. Il est sensible aux symboles et celui-ci lui paraît joli. Même s'ils ont aussi prévu de faire des choses pas très innocentes sur cette plage.
Il se fait plaisir avec son dîner, il pourrait bien prendre goût aux sushis et makis une fois par semaine. Et puis, il aime ce genre de petit rituel, comme un point de repère fixe à travers le rythme effréné qu'a pris sa vie. Il aime son métier, mais il a besoin des parenthèses, des moments de calme intimistes comme celui-ci.
« Le repas est top, Taiga. »
Il se tourne vers Eisuke et ajoute :
« Vous savez que c'est comme ça qu'il m'a eu ? Il s'inquiétait de mon régime alimentaire ! Maintenant je soupçonne une tentative de séduction, mais la première fois qu'on a déjeuné ensemble, il m'a fait un repas comme celui-ci. Et plus tard, il m'a même préparé des bentos !
— Évidemment ! Je crois que je serais moi aussi très sensible à ce genre d'attention. J'suis faible face à un bon repas, rigole Eisuke
— Mais non... Le premier repas c'était... Hm... Ok pour te faire plaisir. Après les bentos c'était vraiment parce que je m'inquiétais... » se renfrogne un peu Taiga.
Ça le fait rire de le voir faire la moue.
« Bah de quoi tu te plains, puisque ça a marché ! J'ai apprécié ces petites attentions. Au fond j'avais besoin de quelqu'un pour prendre soin de moi ! »
Il caresse sa cuisse doucement et se ressert des makis.
« J'me plains pas... Juste qu'on dirait que c'était prémédité alors que pas du tout... Même si tu me plaisais... J'envisageais pas du tout que j'puisse te séduire... Mais p'tet que c'était ma façon de te draguer au moins en tant qu'ami quoi... J'voulais que tu m'apprécies c'est sûr et qu'on entretienne ce truc que j'découvrais et qu'on avait pas eu le temps d'explorer quand j'étais au Japon. Ouais on pouvait être pote et rien que ça ça me faisait plaisir quoi. »
Il sourit en l'écoutant.
« I know. C'était pour te taquiner. » Puis il ajoute en riant encore : « Mais c'était un peu compliqué de voir les choses comme ça une fois que tu m'avais annoncé que tu étais transi d'amour pour moi ! »
Taiga se cache derrière sa main, alors que ça fait aussi rire son père qui en rajoute :
« Assume Taiga ! Tu dragues Aomine-kun depuis le début ! Après... Tu le faisais juste pas en toute conscience peut-être... Mais draguer pour de l'amitié ça reste de la drague !
— Ouais, tout à fait d'accord ! De toute façon t'as eu raison... Faut tenter sa chance... La détermination ça finit toujours par payer, c'est déjà toi qui m'as appris ça à l'époque du lycée, et tu me l'apprends encore aujourd'hui !
— Vu comme ça... Ouais... J't'ai clairement dragué. »
Taiga rougit et glisse ses doigts sur les siens et il se rabat sur des makis. Eisuke sourit.
« C'est pas un problème de vouloir plaire à une personne qu'on apprécie et vouloir s'en rapprocher... Quelque soit la relation qu'on recherche. T'as pas à être embarrassé fils.
— Hm... Ouais c'est juste que... J'me sentais déjà coupable de ressentir des trucs pour Dai que alors que j'avais un mec quoi... Alors... C'est pas honnête de draguer quelqu'un d'autre. »
Eisuke hausse les épaules.
« Ça arrive... Et c'est de la malhonnêteté si tu en prends vraiment conscience et que tu continues à jouer un double jeu sans remords... Et c'est une bonne chose au final alors c'est tant mieux.
— C'est vrai, appuie-t-il. T'as pas été malhonnête. T'as dit les choses au moment où il le fallait. Y a pas de quoi culpabiliser. Au début tes sentiments étaient pas clairs... Même si t'avais essayé, t'aurais pas eu grand-chose de précis à lui dire, à Levi. Le fond de l'histoire c'est que vous étiez mal assortis de toute façon, et j'suis sûr qu'il le sait aussi.
— Hm... Ok ok. J'veux bien vous croire. »
Taiga se tourne vers lui et le regarde avec des yeux malicieux, ses doigts caressent doucement les siens.
« T'aimes l'idée que je t'ai dragué avoue... »
Il rigole.
« Clairement ! J'adore qu'on me drague, mais j'ai toujours été déçu parce que c'étaient que des nanas ! Du coup, ben... ça faisait pas le même effet, quoi.
— Ouch ! ça veut dire que t'as sauté juste sur le premier mec qui voulait bien te draguer ? »
Taiga rigole en feignant de se tenir la poitrine.
« Mon cœur ne va pas se remettre de cette terrible nouvelle !
— Désolé love, mais j'ai été ridiculement facile à conquérir. D'un seul coup y a le gars parfait pour moi qui apparaît et en plus il me drague... Qu'est-ce que tu veux... J'ai pas pu lutter longtemps.
— Oh j'suis nul en drague... Alors ça m'va très bien comme ça ! »
Eisuke se marre à les écouter en sirotant son verre et dégustant ses sushis.
La soirée se déroule sur le même ton, entre confidences, taquineries et éclats de rire. Ils font un sort au repas de Taiga et à la bouteille de vin. Il passe un bon moment et ne voit pas le temps passer, et c'est quand Eisuke annonce qu'il rentre qu'il se rend compte que la fatigue le rattrape. Il se lève avec Taiga pour raccompagner son beau-père.
KAGAMI
Il a réellement passé une bonne soirée, c'est vraiment agréable de réunir sa famille. Et il a l'impression que son homme y a pris beaucoup de plaisir aussi. D'ailleurs, avant de partir, il propose déjà à son père de revenir manger des makis et des sushis, ça va devenir un petit rituel, mais ça lui plaît bien et son père comme Daiki ne semblent pas tellement pressés de voir changer le menu. Son père promet de lui donner les coordonnées de Kate avant d'aller se coucher.
Quand la porte se referme sur son père, il verrouille et se tourne vers son homme. Il l'enlace et l'embrasse tendrement.
« Tu as passé une bonne soirée love ? »
Daiki lui sourit et pose les mains dans le creux de ses reins.
« Ouais, très bonne. Ton père est vraiment cool. Je suis content d'avoir fait sa connaissance et de pouvoir partager ce genre de petit moment.
— Moi aussi... Et j'suis content que vous vous entendiez bien. »
Il pique un baiser sur ses lèvres et reprend.
« Et j'aime bien l'idée de se faire des makis avec lui une fois par semaine...
— Moi aussi, love. Ce serait une bonne habitude à prendre. Hm... Qu'est-ce que tu dirais d'aller nous pieuter ? J'ai bien envie d'une bonne nuit de sommeil.
— Ouais moi aussi j'avoue. »
Il l'embrasse puis se détache de son homme. Ils débarrassent et rangent rapidement et après un rapide passage par la salle de bain. Ils rejoignent la chambre et le lit qui leur tend les bras. Taiga se déshabille rapidement ne gardant que son caleçon. Il entrouvre la fenêtre parce qu'il aime bien sentir l'air frais entrer dans la chambre. Il tire un peu les stores et rejoint Daiki dans le lit.
AOMINE
Il se colle à lui et respire son odeur. Il pense déjà au week-end. S'il n'était pas crevé, ça l'empêcherait probablement de dormir, parce qu'il est excité à cette perspective. Il a l'impression que ça fait une éternité qu'ils n'ont pas fait une escapade tous les deux. Il faut dire qu'en quelques semaines, beaucoup de choses se sont produites et ils ont eu un emploi du temps bien chargé en plus de ça. Il embrasse le cou de son homme.
« J'ai hâte d'être à demain soir, love...
— Hm... Moi aussi love... »
Taiga se blottit contre lui et presse ses lèvres sur son torse.
« Bonne nuit Dai...
— Bonne nuit Taiga. »
Il ferme les yeux et alors qu'il repense à la soirée qu'ils viennent de passer et à celle qui les attend demain, il s'endort sans s'en rendre compte.
