Bonjour, je tenais à tous et toutes vous remercier pour l'accueil chaleureux qu'à reçut le premier chapitre de cette fic. mon cœur explosait littéralement de joie et je tenais donc à vous publier ce deuxième chapitre en avance en guise de cadeau.
(merci également à ma fabuleuse bêta, Isy)
je vais maintenant répondre à vos superbes reviews (en essayant de ne rien dévoiler en avance).
IceQueen38 : je suis contente que cette fic te plaise à ce point, et j'espère que la suite ne te décevra pas :)
Zarakaiy : La suite ! la voilà ! XD la fin n'est pas encore écrite mais j'ai bien un plan et je sais à peu près ou tout cela va nous mener, après tout dépendras des actions de Pétunia et ses futurs amis. merci beaucoup pour tes encouragements.
Katymyny : Je pense que ce chapitre répondras à tes questions concernant ce cher Severus Snape, par contre je ne peut pas encore répondre pour ton autre question sans prendre le risque de te spoiler.
Petite-Licorne-Arc-en-Ciel : Je suis bien contente que le hasard ait été de mon côté dans ce cas et que tu ait pu ne pas rater ma fic, pour Lily je ne peut pas répondre seul Magia sait ehe. Concernant Pétunia, oui, c'est rare, je n'en ai encore jamais lus pour ma part et c'était un projet qui me tenait vraiment à cœur.
Lassa01 : Voici la suite, toute chaude et croustillante (enfin j'espère), merci pour ta review, elle me fait chaud au coeur.
bonne lecture
Le temps passait vite quand on était occupé et Pétunia fut très occupée. Notamment à ne pas répéter les mêmes erreurs que lors de sa première enfance. Elle apprit doucement à ne plus être jalouse ou en tout cas, à être plus mâture que cela. Elle essaya de toutes ses forces.
Elle retourna à l'école, en dernière année d'école élémentaire ou elle s'ennuya énormément malgré le fait qu'elle appréciait de renouer avec son amour pour les mathématiques. Elle s'inscrivit à l'option d'initiation à la langue française, qui était une langue proposée au collège.
Et ça, c'était intéressant.
Elle découvrit qu'elle était douée pour les langues étrangères, alors, le soir, quand elle finissait ses devoirs ridiculement simples pour son esprit d'adulte, elle apprenait de nouvelles choses ou aidait Lily. Ce qu'elle n'avait jamais pris le temps de faire avant.
Réussir en classe n'était pas bien difficile pour Pétunia et elle n'en retirait que peu de fierté. Mais les réussites de Lily, son évolution, ses notes qui augmentaient grâce à son aide. Ça ! C'était bon pour son égo.
Pour la première fois, elle pouvait se dire sans mentir, qu'elle était une bonne grande sœur. Ou, si elle n'était pas parfaite, elle était tout de même meilleure qu'avant.
Alors, lorsque les grandes vacances arrivèrent et que son emploi du temps se libéra considérablement, elle s'inscrivit à des activités. Elle continua le français au moyen de cahiers de vacances. Elle joua avec Lil,. fit de la pâtisserie en compagnie de leur mère. Aida le vieux couple d'à côté à faire leurs courses.
C'est à partir de ce jour-là qu'elle se questionna. Elle avait un grand-père en vie alors pourquoi ne le voyait-elle jamais ? Pourquoi ne le connaissait-elle qu'au travers de ses lettres ou de ses coups de fils ?
Elle posa la question à leurs parents et un coup de fil plus tard, les deux jeunes filles étaient invitées pour les deux dernières semaines du mois de Juillet pour passer des vacances dans le coin de Dublin. Pétunia ne savait même pas que leur grand-père vivait en Irlande, elle apprit également que sa mère avait une sœur à qui elle ne parlait plus depuis longtemps ce qui sembla inquiéter Lily.
L'après-midi comme souvent, les deux sœurs se retrouvèrent au parc de la ville pour jouer. Elles portaient toutes deux leurs nouvelles robes, grise et bleu pour Tunie et blanche à volant pour Lily. Elles avaient pour instructions de ne pas trop se salir et comme les deux petites filles n'avaient pas envie de se prendre un coup de cuillère en bois sur les fesses elles faisaient tout pour obéir.
Elles se trouvaient au bord de la mare à observer les oiseaux quand Lily, qui jouait avec une fleur, prit la parole.
- Dis Tunie…
- Oui ?
- Tu n'arrêteras pas de me parler comme maman et tante Ellen, hein dis ?
Pétunia se retourna en direction de sa sœur qui triturait la fleur entre ses doigts et n'osait plus la regarder.
- Non, bien sûr que non. Tu es ma petite sœur et je t'aime.
- Mais maman et tante Ellen devaient s'aimer elles aussi…non ?
- Je ne sais pas Lily et je ne pense pas que maman ai envie d'en parler.
- Et papi…c'est le papa de maman ou de papa ?
- C'est le papa a maman.
- Et, tu crois qu'il est gentil ?
- S'il ne l'était pas, papa et maman ne nous laisseraient pas y aller, tu ne crois pas ?
La petite rousse sembla remuer ces informations dans sa tête. Pétunia, elle, observait la fleur qui se trouvait entre les mains de sa cadette.
Elle se souvenait de cette sortie au parc. De ces robes. De cette fleur. C'était, si elle se souvenait bien, la première fois que Lily ferait de la magie. Pétunia observait alors minutieusement la fleur, se l'imaginant se redresser, grandir et fleurir au creux de la main de sa sœur.
Et c'est ce qui se passa sous le regard ahuri des deux sœurs.
- C'est moi qui ai fait ça ? Souffla Lily en regardant, émerveillée la petite fleur toute colorée.
- C'est de la magie, sourit Pétunia
Elle pouvait se souvenir de sa réaction dans son autre vie et cela la faisait sourire. Tout était si différent. Elle ne ressentait plus ce dégoût. Peut-être juste un petit pincement au cœur en se disant que jamais elle ne serait capable de tels prodiges.
Les deux filles partirent à la recherche d'autres fleurs et recommencèrent. Pétunia observant chaque fois le petit évènement en s'imaginant le processus tant elle était excitée.
Lily allait recommencer avec une énième fleur quand un bruit les firent sursauter et se retourner.
Un garçon. Les cheveux noirs lui tombant sur les épaules et les yeux tout aussi sombres. Il était habillé de vêtements usés qui devaient avoir servis à une autre personne avant lui. Il avait le regard fixé sur les mains des deux filles.
- Vous êtes des sorcières ! Ce que vous faites c'est de la sorcellerie ! dit-il en les regardant.
- C'est méchant ce que tu dis ! On n'est pas des sorcières ! S'exclama Lily en colère et sûrement vexée.
Pétunia, qui avait reconnu le garçon presque immédiatement, avait les yeux écarquillés tant elle n'en revenait pas. Qu'avait-il dit ? « Vous êtes des sorcières ». La phrase revenait sans cesse dans son esprit et son cœur se serra à nouveau mais cette fois d'espoir. Sa raison revint rapidement à elle, ce n'était pas possible. Elle ne se souvenait que trop bien de la lettre d'Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard. Elle n'était pas une sorcière.
Revenant à elle, elle observa le garçon sévèrement, ça elle savait le faire. Lèvres pincées et yeux noirs. Elle se posta légèrement devant sa sœur comme pour la protéger. Maintenant qu'elle l'avait retrouvée, personne ne la lui prendrait !
- Je…ce n'était pas une insulte mais…ça ! Dit-il en pointant la fleur qui avait éclos dans la main de la plus jeune, c'est de la magie, vous êtes des sorcières c'est un fait.
- La magie ça n'existe pas pour de vrai, souffla Lily peu sûre d'elle.
- Si ça existe ! Je le sais je suis un sorcier moi aussi ! Se vexa le garçon.
- Prouve-le ! Dit Pétunia, prenant la parole pour la première fois et désarçonnant le garçon.
Et il le leur prouva.
Les deux jeunes filles retournèrent régulièrement au parc de jeu pour y retrouver le jeune garçon. Pétunia avait eu juste sur toute la ligne. Il s'agissait bel et bien du jeune Severus Snape, le fils du vieil alcoolique de l'impasse du Tisseur. Un sorcier. Mais également le futur meilleur ami de Lily.
Pétunia n'avait jamais vraiment compris pourquoi ils avaient arrêté d'être amis mais c'était du passé…Ou cela n'était pas encore arrivé ? Rooooh fichu réincarnation.
Elles passèrent donc plus de temps avec le garçon qui revenait chaque fois avec de nouvelles histoires sur le monde magique. Histoires et informations que Pétunia s'empressait d'inscrire dans son carnet, une fois le soir venu, pour ne pas l'oublier.
Il arrivait que Lily se rende au parc seule pour rejoindre le garçon et Pétunia veillait à leur laisser de ce temps à deux car si elle avait une chose qu'elle ne pouvait pas reprocher à Severus, c'était d'avoir été le meilleur ami que sa sœur n'ait jamais eu.
Quand Mi-Juillet arriva, les filles prirent un train en direction de Londres puis un autre en direction de la côte et enfin un bateau en direction de Dublin.
Leur grand-père, un homme de grande taille et se tenant toujours très droit, les attendaient devant une vieille Ford. Il avait les cheveux blancs et les yeux vert comme ceux de leur mère.
Très vite, lors du trajet les menant à sa maison, un vieux corps de ferme, qui se situait dans la campagne avoisinant la grande ville, puis lors de leur séjour, elles furent captivées par les histoires de fées, de Leprechauns, de licornes et de fantômes dont leur grand-père était si friand.
Elles partirent à la découverte de ces mêmes contes et légendes lors de leurs nombreuses randonnées et escapades. Allant pêcher, au marché, visiter des châteaux, ramasser du bois qui servirait à créer des petites figurines et même chanter.
Elles s'amusèrent beaucoup et Pétunia se demanda pourquoi elles avaient été privées aussi longtemps de tels moments. Du moins elle se le demanda lorsqu'il fut à nouveau temps de faire ses valises en direction de l'Angleterre. Elle n'avait presque pas envie de rentrer et Lily fut bien plus difficile encore à convaincre de quitter la campagne Irlandaise.
Elles promirent de revenir très prochainement. Daniel Cracknell allait leur manquer.
Le voyage de retour leur parut sans fin. Le trajet à l'allé avait été bien long également tant elles étaient excitées et nerveuses à la fois. Mais le trajet en train parut interminable sous la pluie et l'orage. Il avait fait très chaud cette année et ce n'était pas étonnant que le ciel se mettent à pleuvoir mais, Pétunia regrettait tout de même le temps doux de l'Irlande.
Bon d'accord, elle avait hâte de retrouver ses parents, et même peut-être Severus. Mais sinon elle n'avait pas vraiment d'amis. Déjà dans son ancienne vie elle n'en avait pas vraiment eu mais sa réincarnation et son esprit d'adulte n'avaient pas permis à la jeune fille de s'attacher plus que nécessaire à d'autres enfants de son âge.
Elle prévoyait déjà de s'ennuyer ferme alors que leur train arrivait en gare de Cockeworth mais quelque chose clochait. Elle le sentait.
Son impression ne s'arrangea pas alors qu'elles retrouvaient leur mère, venue les chercher en voiture. La grande femme blonde était souriante, et sincèrement heureuse de les retrouver donc ce n'était pas un problème d'ordre familial.
Tout le long du trajet restant, alors que Lily babillait joyeusement sur leurs vacances et que leur mère les observait dans le rétroviseur central, Pétunia ne put s'empêcher de penser qu'il allait se passer quelque chose.
- Ça va chérie ? Demanda la femme blonde en observant plus attentivement dans sa direction alors qu'elles approchaient de la maison.
Elle hocha de la tête pour simple réponse.
Lorsqu'elles arrivèrent à la maison, il n'y eu à nouveau rien de surprenant. Elles défirent leurs valises, donnèrent le linge sale à leur mère en prévision d'une lessive. Mangèrent avec leur père qui leur demanda les moindres détails de leurs aventures puis finirent la soirée devant un film.
La nuit, allongée dans son lit, Pétunia avait le ventre serré. Il allait se passer quelque chose...pourquoi était-elle a seule à le sentir ? Elle le sentait à l'intérieur de son ventre et aussi dans ses pieds. Elle sentait un fourmillement désagréable partout dans son corps en fait. Son cerveau était en alerte et elle ne sut pas, le lendemain matin, comment elle avait réussi à s'endormir.
C'est donc avec une tête de dix pieds de longs qu'elle se leva de son lit, encore en pyjama et qu'elle descendit en râlant. Elle s'était levée plus tard que d'habitude et sa mère et sa sœur se trouvaient déjà à table. Elle avait manqué son père avant qu'il ne parte au travail et cela rajouta à sa mauvaise humeur.
Elle tendait le bras en direction des toasts quand la sonnette d'entrée retentit, la faisant sursauter et se retourner en direction de la porte.
Voilà ! Elle le savait ! Quelque chose ne tournait pas rond !
Pétunia jeta un regard à sa mère qui semblait trop surprise et sa sœur qui mâchouillait encore un bout de tartine et se décida à se lever pour aller ouvrir.
Passant ses mains sur son pyjama à motifs de trèfles qui lui avait été offert par son grand-père, elle tenta de se redonner bonne figure et déverrouilla la porte. Sur le pas de celle-ci se tenait une grande femme à l'allure strict. Elle portait une longue robe vert foncé surmontée d'un châle à motif écossais. Elle avait les cheveux noirs retenus en un chignon et portait des lunettes carrées renforçant son allure sévère.
- Bonjour Miss, suis-je bien chez la famille Evans ? Demanda la femme avec un léger sourire.
- Bonjour...oui, vous êtes au bon endroit. Pardonnez-moi mais qui êtes-vous ? Répondit Pétunia en redoutant la réponse.
- Je suis le professeur McGonagall, vos parents sont-ils présents ?
