Hello, on m'as informé dans l'oreillette que j'avais tendance à abuser un peu mais je craque, voici un chapitre de plus en cadeau mais promis, pour le suivant il faudra attendre quelques jours, disons lundi prochain !

voici sans attendre les réponses à vos merveilleuses reviews :

Zarakaiy : J'ai craquéééé, bon cela ne devrais pas vraiment te déranger mais je tiens à dire que c'est entièrement de ta faute ! et de ma faiblesse ! Ce chapitre devrait répondre à certaines de tes interrogations mais pas à toutes ehe, il faut garder un peu de mystère.

IceQueen38 : Me revoilà ! Daniel Cracknell devrait devenir très important dans quelques temps en effet mais pour l'instant mystèreeee.

Miss MPREG : Je suis vraiment émue que ma fic te plaise si en effet le personnage ne te plait pas du tout à la base. Je suis partie du principe que Pétunia reste un personnage très peu développé et je voulais lui rendre sa gloire. La répartition arrive bientôt promis mais si tu veux tu peux lancer les paris sur sa future maison.

Heledween, Constancelcd et ZeroTwoAffyrs : merci pour vous belles reviews

Bonne lecture !


Ce n'était pas possible...improbable, pas NORMAL !

Pétunia se trouvait assise, droite comme un i sur l'un des deux canapés du salon. Des biscuits et du thé venaient d'être déposés sur la table basse par la maitresse de maison. Et, en face d'elle, se trouvait l'un des professeurs de cette école de magie. Un professeur de Poudlard.

Elle la reconnaissait à présent. Il s'agissait du même professeur qui était venu chercher Lily dans sa première vie mais...il y avait un problème. Un GROS problème. Dans cette autre vie, Lily avait onze ans pas seulement neuf.

Pétunia n'était pas prête. Cela ne devait pas arriver maintenant ! Elle n'avait pas encore assez profité de sa sœur, assez passé de temps avec elle...elle...son plan pour sauver sa famille n'était pas au point !

Si à l'intérieur de son esprit se déroulait le déluge, à l'extérieur, sans savoir comment, elle réussissait à rester de marbre, du moins autant que possible. Elle devait tout de même avoir l'air sacrément perplexe.

- Vous...excusez-moi, professeur ? Mais ...êtes-vous le futur professeur de l'une de mes filles ? Je ne savais pas que les professeurs principaux des collèges visitaient les familles pendant l'été...fit leur mère en s'installant à son tour, resserrant les pans de son peignoir autour d'elle.

- Vous vous méprenez, madame Evans. Je suis bel et bien professeur mais point dans une école ordinaire mais dans un collège privé nommé Poudlard...commença la femme avant d'être interrompue par l'inspiration bruyante de Lily.

- Vous êtes professeur à Poudlard ? S'extasia celle-ci, Tunie, c'est l'école de magie dont Severus n'arrête pas de nous parler !

- Je ...je ne comprends pas...une école de magie tu dis ? Et Severus vous en aurait parlé à ta sœur et toi ? Est-ce que ce serait une blague ? S'étonna la mère de famille sous le choc.

- Je pense qu'il serait sage que je vous explique tout, avant d'être, à nouveau, interrompue, fit le professeur en pinçant les lèvres, Poudlard est effectivement une école de magie pour jeunes sorciers et sorcières. Néanmoins j'aimerais beaucoup savoir dans quelles circonstances...votre ami, Severus, c'est cela ? Vous auriez informé de quelques manières que ce soit à ce propos ? Le monde des sorciers est soumis à une loi interdisant d'informer de notre existence les personnes sans magie.

Lily sembla se ratatiner sur elle-même en prenant conscience qu'elle en avait trop dit et Pétunia prit la parole pour la première fois.

- Severus...est un garçon qu'on à rencontrer au parc. Il a surpris Lily en train de faire éclore des fleurs dans ses mains et il a dit que c'était de la magie. Sa mère est une sorcière aussi selon lui et il nous a parlé de Poudlard … est-ce que...il va avoir des ennuis ?

La sorcière sembla réfléchir quelques minutes puis elle sourit légèrement.

- Non, je devrais pouvoir laisser passer cela tant que vous n'en parlez à personne d'autres, mais revenons-en à nos moutons, mesdemoiselles ! Madame Evans, si je me suis déplacée aujourd'hui, ce n'est certainement pas pour faire une blague de mauvais goût mais pour proposer une place dans notre école à votre fille, Pétunia.

Pétunia se figea...avait-elle bien entendu ? C'était une blague non ? Pourtant, elle ne voyait pas la sévère professeur McGonagall faire une blague de ce genre ou une blague, tout court. Mais alors... elle devait se tromper !

- Je...vous devez vous tromper...souffla la jeune fille, vous voulez surement parler de ma sœur, de Lily...

- Vous avez bien onze ans Miss Evans ?

- Oui ?

Alors cette lettre vous est bien adressée, je suis venue pour vous et non pour votre sœur, regardez, Répondit la femme en sortant une enveloppe en vieux papier de sa poche et en la lui tendant.

Fébrilement, Pétunia attrapa l'enveloppe et avisa l'encre verte avec laquelle était écrit :

Miss P. Evans

La chambre donnant sur le pommier,

7, Greenstreet,

Cokeworth, Surrey

Ayant toujours le plus grand mal à y croire et sa mère s'étant rapproché pour lire par-dessus son épaule, elle retourna l'enveloppe et détacha délicatement le sceau de cire rouge. Elle en sortit quelques feuilles et commença à lire à voix haute :

COLLÈGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers
Chère Miss Evans,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, chère Miss Evans, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall
Directrice-adjointe

La deuxième feuille semblait être une liste de courses scolaires. Relevant la tête, Pétunia ne sut plus quoi dire. Elle espérait vraiment ne pas se réveiller dans sa chambre d'adulte et que toute cette nouvelle vie ne soit qu'un rêve des plus cruels.

- Excusez-moi, mais j'ai toujours du mal à croire que...

- À croire à la magie Madame Evans ? Demanda poliment le professeur avant de sourire au hochement de tête de la femme, je vais de ce pas vous faire une démonstration dans ce cas !

Cette phrase attira considérablement l'attention des trois femmes sur la sorcière et sous leurs yeux, la femme disparut pour ne plus laisser qu'un chat tigré avec des tâches en forme de lunettes autour des yeux. C'était...c'était fabuleux !

Le chat disparut bientôt à son tour et la femme réapparut sous leurs yeux émerveillés.

- Cela vous convient-il ? S'amusa la sorcière.

La mère de famille quant à elle retomba lourdement à sa place, soufflée.

- Je ne peux décemment plus dire que c'est une blague...fit-elle sous le choc, si je m'attendais à.…et vous dites que ma Pétunia serait capable de faire ce genre de choses également ?

- Et plus encore. Voyez-vous, l'apprentissage de la magie est essentiel, cela permet tout d'abord d'apprendre à la maitriser et d'éviter toutes sortes d'accidents, mais cela permet également bien des prouesses. Je dois toute fois vous mettre en garde de quelques petites choses. Comme je l'ai expliqué plus tôt, l'existence de notre monde dois se limiter à votre famille, et à personne d'autre ce qui fait que la magie est interdite en dehors de l'école jusqu'à l'âge de dix-sept ans, âge ou les sorciers et sorcières atteignent la majorité. Et enfin, Poudlard est un pensionnat donc, si votre fille venait à y faire ses études, vous ne la reverriez plus que pour les vacances scolaires et cela pour sept ans.

- Je...je vois, il faudrait que nous en discutions avec mon mari, souffla la mère de famille troublée.

- Je comprends, je peux vous proposer de revenir, disons, la semaine prochaine, le même jour, d'expliquer tout cela à Monsieur Evans puis de vous accompagner dans le quartier magique pour vous aider lors des courses de rentrée ? Cela vous convient-il ?


Monsieur Evans était un grand enfant dans l'âme et il n'en avait pas fallu plus pour le persuader. Même pas besoin d'une preuve. Un monde magique ? Ok, il l'avait toujours su, sa fille qui était exceptionnelle ? Ça aussi il le savait, il pouvait découvrir un quartier magique ? Qu'est-ce qu'on attend ?

C'est pour cette raison que le père et la fille se retrouvèrent à Londres un mardi matin très tôt, devant un pub que seule la jeune fille arrivait à voir. Il s'agissait vraisemblablement d point de rendez-vous indiqué par le professeur McGonagall.

La mère de famille était restée à la maison avec Lily, la première car elle n'était pas rassurée à l'idée de se retrouver dans un milieu totalement nouveau et étrange et la deuxième contre son gré. Il avait fallu lui promettre de l'emmener la prochaine fois lorsque Pétunia et son père se seraient habitués à tout cela.

Le pub, le Chaudron Baveur, était coincé entre une petite librairie et un vendeur de disques de Charing Cross Road. Il avait tout du miteux. Ce n'était pas rassurant, surtout pour Mr Evans qui faisait les frais des sorts repousse-moldus mais bon, ce n'était pas cela qui allait lui faire peur, parole de Evans.

- Allons-y chérie ! L'aventure nous attend et c'est une dame qu'il ne faut pas contrarier ! S'exclama le moldu avec un sourire d'enfant à l'aube de Noël collé sur le visage.

Pétunia, elle, songeait que c'était plutôt le professeur McGonagall qui était une femme à ne pas contrarier mais elle n'allait pas le contredire au risque de gâcher sa joie. A croire que c'était lui le plus excité des deux.

Ils poussèrent la porte d'entrée qui se mit à grincer et se fit se retourner le barman dans leur direction.

L'intérieur de la salle, qui était encore vide à cette heure-ci, était rustique et plutôt…sale de l'avis de la jeune fille qui grimaça. L'homme derrière le bar n'avait pas l'air très net non plus se dit-elle.

Il était petit, recroquevillé vers l'avant et totalement chauve tel une boule de billard luisante.

Il leur adresse un sourire édenté et son père, loin d'être repoussé, s'approcha jusqu'au bar en la tirant par la main.

- Bonjour mon brave ! Nous attendons le professeur McGonagall mais j'ai peur que nous ne soyons en avance. Qu'avez-vous à nous proposer comme boisson ? Sourit son père.

Le barman s'affaira alors derrière son bar semblant réfléchir à ce qu'il allait bien pouvoir leur servir tout en discutant vivement avec Mr Evans d'un sujet que Pétunia ne cherchait même pas à comprendre. Une histoire de Whisky lui semblait-elle. Tom, tel était le nom du barman finit par déposer deux bouteilles contenant un liquide ambré sur le bar.

- Rien de mieux que la Bièraubeurre pour découvrir le monde magique, fit-il en refusant l'argent que tendait son père, cadeau de la maison.

Père et fille remercièrent l'homme chaleureusement avant de goûter la boisson. Cela avait un goût doux et sucré qui explosait en bouche et bientôt, les deux Evans se livrèrent au concours de celui qui finirait la bouteille en premier. Il en fallut de peu mais ce fut bel et bien l'adulte qui l'emporta après s'être tâché dans la manœuvre.

Pétunia, elle, se rendit compte qu'une moustache de mousse se trouvait au-dessus de ses lèvres et faillit s'étouffer de rire quand, mimant une danse de la victoire, son père faillit perdre l'équilibre de son tabouret.

- Hum Hum…Monsieur et Miss Evans ? Fit une voix derrière la jeune fille.

Celle-ci se retourna en vitesse, essuyant sa moustache de bièraubeurre du revers de sa main en reconnaissant le professeur McGonagall.

- Bonjour Professeur, firent les deux Evans d'une même voix en se levant.

- Bonjour, sourit-elle, je vous présente Monsieur Gallagher et ses fils : Brian et William qui sont comme vous Miss Evans, né moldus. Ils nous accompagneront pour les courses de rentrée.

Brian et William était deux garçons de taille moyenne aux cheveux châtain clair et aux yeux bleu et qui semblaient tout deux très gentils. Enfin, autant que puissent l'être deux garçons de onze ans.

Après les salutations d'usage, les deux pères de famille se retrouvèrent côte à côte pour discuter de l'événement qu'était la découverte de la magie. Les enfants, eux, se retrouvèrent en compagnie du professeur qui leur donna quelques recommandations.

Pétunia appris à cette occasion que Brian et William n'était pas jumeaux mais que l'un d'eux était né fin d'année soixante-dix-sept et l'autre août soixante-dix-huit, ce qui faisait qu'ils se retrouvaient dans la même année. Du moins c'est ce que le professeur leur expliqua.

Puis ils prirent la suite de la femme et traversèrent la salle de restauration pour se retrouver dans une petite cour remplie de poubelles. La sorcière tapota sa baguette à plusieurs endroits du mur qui leurs faisaient face et sous leurs yeux ébahis, le mur se rétracta, les briques se mouvant jusqu'à former une arche.

De l'autre côté. Colorée, étrange et loufoque se tenait la rue commerçante, le chemin de Traverse. Il s'agissait d'une rue piétonne entourée de boutiques aux marchandises et pancartes plus merveilleuses les unes que les autres. Un vendeur de chaudron d'un côté, une boutique d'objets et gadgets hétéroclites de l'autre et des personnes vêtues de capes colorées partout.

Pétunia ne savait plus où poser les yeux tant et si bien qu'elle faillit perdre de vue son groupe. Les frères Gallagher la tirant chacun par un bras pour l'empêcher d'être emmenée par la foule.

Elle y était. Le monde magique était enfin à sa portée.