Bonjouuuuur, voici le quatrième chapitre, il n'y en aura plus avant la semaine prochaine et même les menaces ou les yeux de chat boté n'y changeront rien attention !
Petite-Licorne-Arc-en-Ciel : Hello et merci pour ta review. Pétunia devrait en effet croiser plusieurs enfants magiques dans ce chapitre, je te laisse trouver lesquels. Concernant la famille maternelle des filles, je peux t'assurer que Daniel Cracknell et leur tante Ellen sont tout ce qu'il y à de plus moldus. Concernant la maison ce sera...une surprise mais tu chauffe.
Lassa01 : Coucou, oui nous allons revoir les Frères Gallagher plus tard. Mr Cracknell, le grand-père n'est pas un cracmol mais il y à bien une intrigue autour de la famille maternelle des filles, bonne chance pour trouver EHe.
Zarakayi : Hello, Merci beaucoup pour ta review. Si si c'est toi qui lis trop vite, il faut savourer les chapitres voyons, pas les gober XD Les chapitres vont en effet sortir tous les lundi sauf changement de ma part.
memepotter952504 : Je ne pense pas que le Doctor accepte de te prêter sa cabine téléphonique mais essaye toujours aha
Kuro no Kage : Bonjour et merci pour tes reviews ! Tu trouves Pétunia un peu trop lisse ? pour l'instant c'est peut-être le cas, elle est concentrée sur cette vie mais il va souvent y avoir des références à son ancienne vie. Severus et les Maraudeurs ne vont pas arriver à Poudlard de si tôt, après tout Pétunia à bien deux ans de plus qu'eux mais ça va être volcanique Ehe
Starck29 : Oui oui je saiiiis, voici le chapitre Xd
bonne lecture et à lundi prochain ;)
Pétunia écoutait tout ce qui pouvait sortir de la bouche de la sorcière adulte. Elle avait abandonné sa discussion avec les frères Gallagher, ceux-ci étant partis dans un débat sur quelle équipe de foot était la meilleure de la saison. Le foot, brrr, elle n'avait jamais apprécié ce sport et cela même après avoir passé de nombreux après-midi devant car Vernon et Dudley en étaient fans.
Elle n'y avait jamais rien compris, ne s'agissait-il pas juste d'hommes courant après un ballon et de temps à autre simulant une blessure tel de mauvais acteurs ? Et tout cet alcool qui coulait à flot pendant la saison, pouah, quelle horreur !
Nous sommes arrivés à Gringotts ! Fit la sorcière en se retournant vers tous les membres du groupe, Gringotts est la banque des sorciers et ses employés, les gobelins, sont des créatures très portées sur la politesse, je vous prierais donc de ne pas les insulter et de vous tenir tranquille pendant les explications, jeunes gens.
Pétunia et les autres membres du groupe levèrent alors les yeux sur un immense édifice à la façade aussi blanche que la neige. Le bâtiment était doté d'un portail monumental en bronze et était gardé par ce qui devait être un de ces fameux gobelins, en uniforme.
Le petit groupe gravit un escalier de marbre blanc, le gobelin les examinant avant de les laisser passer. Ils débouchèrent sur un hall, où deux autres gobelins étaient postés de chaque côté de grandes portes en argent, sur lesquelles était gravé un poème en guise d'avertissement :
Entre ici étranger si tel est ton désir
Mais à l'appât du gain, renonce à obéir,
Car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner,
De sa cupidité, le prix devra payer.
Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain,
D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien,
Voleur tu trouveras, en guise de richesse,
Le juste châtiment de ta folle hardiesse.
Un vaste hall d'entrée s'ouvrit alors devant eux. Tout de marbre, de longs comptoirs s'alignaient jusqu'au fond de la pièce, des gobelins travaillant derrières chaque poste de travail.
Le professeur McGonagall les fit avancer en direction d'un comptoir situé dans le fond de la grande salle et s'attardant pour admirer les lieux, Pétunia ne fit pas attention à son chemin et percuta légèrement quelqu'un.
- Désolée, souffla-t-elle en se massant le bras
Elle avait percuté un garçon aux longs cheveux blonds et aux traits fins qui devait avoir quelques années de plus qu'elle, probablement aux alentours de quinze ans. Il était plutôt beau dans son style, se dit-elle. Il la regarda de haut avant de lâcher un petit tss désapprobateur et de reprendre son chemin.
Pétunia, choquée, ne put s'empêcher de marmonner :
- Sale blondasse va
Son opinion sur lui venait de changer du tout au tout et, une grimace dédaigneuse sur le visage, elle se détourna pour rejoindre son père et les autres.
Après la banque, où les trois enfants apprirent la valeur des pièces du monde sorcier, le petit groupe s'était dirigé dans plusieurs boutiques pour faire l'acquisition de malles (son père s'allongea dans chacune d'entre-elles pour vérifier qu'elles étaient bien "sans fond"), chaudrons, balances en cuivre et même des ingrédients plus déroutants les uns que les autres. Ne leur restait plus qu'à trouver les uniformes, les livres et les baguettes magiques.
La boutique de livres, chez Fleury et Bott, était un endroit bondé, aussi bien de livres que de clients. Il y avait des livres qui volaient, d'autres qui crachaient du feu et même certains qui parlaient. Munie de sa liste scolaire et sous les conseils du professeur, Tunie entreprit de chercher tous les livres y figurant, ainsi que quelques autres qui pourraient l'aider à mieux comprendre le monde sorcier et les matières proposées à l'école.
Tandis que la professeure conseillait les Gallagher et que son père était parti payer, Tunie se promena dans les allées encombrées de la librairie, observant les titres des différents ouvrages quand elle remarqua deux filles, plus loin dans l'allée, qui semblaient se disputer.
Je ne comprends vraiment pas ce que tu trouves à ce sang de bourbe, espérons que père et mère n'en entendront pas parler, imagine un peu le scandale... Non mais franchement Andy, comment penses-tu que ton fiancé et ta future belle-famille vont réagir ? Ce n'est qu'un conseil venant de ta grande-sœur, mais tu devrais l'oublier et ne pas prendre le risque de souiller ton sang si pur... s'exclamait une fille aux longues boucles sombres à l'adresse de la dénommée Andy, qui lui ressemblait énormément en plus jeune.
La sorcière sembla se rendre compte de sa présence. Elle la regarda de haut en bas avant de relever le menton et d'esquisser une grimace dégoutée :
- C'est de ce genre de créature que j'essaie de te protéger Andy, fit-elle à sa sœur, puis, se retournant vers Tunie, Dégage, la vermine !
Choquée, Tunie ne réagit pas mais quand les deux filles partirent, elle aperçut la plus jeune des deux, la brune, lui jeter un sourire d'excuse.
- Chérie, tu viens ? Fit son père en posant une main sur son épaule.
- Oui papa.
L'étape suivante de leurs courses fut la boutique de prêt à porter qui se passa relativement vite. Pétunia fut flattée quand la couturière lui affirma qu'elle avait de très beaux cheveux. La jeune fille avait toujours eu conscience, même dans son autre vie que sa chevelure blonde comme les blés était un de ses seuls atouts. Avec son cou légèrement plus long que la moyenne et ses traits en tous points banals, elle savait qu'elle n'attirait pas vraiment les regards, alors elle compensait en prenant un soin tout particulier de ses cheveux qu'elle avait hérité de sa mère.
Vint ensuite le moment de l'achat des baguettes magiques. La boutique étant plutôt petite, la professeure invita les deux pères de famille à aller boire un coup au chaudron baveur en attendant que les trois enfants aient trouvé leur bonheur. C'est ainsi que Pétunia, William et Brian se retrouvèrent dans la vieille boutique de monsieur Ollivander.
La jeune fille en ressortis, très fière d'elle, après une centaine d'essais tous plus dévastateurs les uns que les autres. Elle avait fait exploser le comptoir, deux étagères, un vase, une chaise sur laquelle était assise le professeur McGonagall et même une vitre avant de trouver la bonne. Elle avait immédiatement senti que c'était elle. Une douce chaleur était remontée dans tout son corps, suivie de milliers de petits coups de jus, la réveillant, comme si...comme si elle était enfin complète. Elle avait une baguette magique, une baguette magique qui l'avait choisie, ELLE, rien que cela suffisait à la faire exulter de satisfaction. Dans son sac à dos, bien emballée dans une boite de couleur violette se trouvait une baguette en bois de frêne et au cœur en ventricule de dragon qui ne demandait qu'à être utilisée.
- Tunie, surpriiiiise ! S'exclama une voix, la faisant sursauter et bousculer les frères Gallagher qui sortaient de la boutique à sa suite.
Elle releva les yeux vers la gauche et les écarquilla en apercevant son père, une sorte de grosse boule de plumes hirsutes, entièrement noire, sur l'épaule gauche. La bestiole, un hibou, avait les yeux d'un jaune vif qui fusillaient tout ce qui s'approchait de l'homme sur l'épaule de qui il avait élu domicile. Il avait également deux petites aigrettes sur la tête, faisant penser à des cornes.
- Je te présente Roi Cornu, cet adorable hibou sera le gardien de ton courrier, n'est-ce pas fabuleux ? S'extasia son père avec un grand sourire.
- Fabuleux oui, sourit faiblement Pétunia en observant la bête qui la regardait comme s'il prévoyait de la tuer.
Pétunia se trouvait à King's Cross, serrant l'anse de son bagage à main si fort que les jointures de ses mains en étaient blanches comme des cachets d'aspirines. Elle était prête, du moins c'est ce qu'elle se répétait en boucle depuis une semaine déjà, tant elle était nerveuse. Et si une fois arrivés ils décidaient qu'il ne s'était agi que d'une erreur ? Et si elle n'avait finalement pas sa place ? Et si elle ne se faisait pas d'amis ? Encore pire, et si elle était nulle comme sorcière ?
Elle voulut se cacher derrière ses cheveux en baissant la tête mais elle se rappela que le matin même sa mère lui avait fait la même coiffure qu'elle, ramenant ses cheveux en deux tresses sur le haut de se tête et le reste retombant en de douces ondulations jusque dans le milieu de son dos.
Se remémorant les exercices de respiration que son père lui avait appris alors qu'elle était encore toute petite, elle inspira profondément, rejeta les épaules en arrière et releva le menton. Elle ne devait pas oublier, elle était une Evans. Elle n'était peut-être pas une sorcière de pure souche, elle manquait pour l'instant de culture générale mais elle était Pétunia Evans et ceux qui réussiraient à lui marcher sur les pieds n'étaient pas nés !
- Nous sommes arrivés je crois, souffla sa mère en posant une de ses mains dans le dos de son ainée.
Pétunia observa son environnement. Devant elle se tenait un mur de quai des plus banals, entouré des panneaux de voix neuf et dix, il y avait également des flèches fluorescentes qui flottaient dans les airs : Voix neuf trois-quarts disaient-elles.
- Nous ne pouvons pas aller plus loin, le professeur McGonagall à bien précisé que le quai magique n'était pas accessible aux pauvres moldus que nous sommes, sourit son père, les yeux rougis. Il farfouilla un instant dans son sac et en ressortis un appareil photo dans une sacoche en cuir noir. Un polaroid pour que tu puisses nous montrer à quoi Poudlard ressemble et pour faire des photos avec tes amis, fit-il.
- Merci papa, chuchota-t-elle en rangeant l'appareil dans son bagage à main, se concentrant pour ne pas pleurer.
- Aller viens-là ma chérie.
Elle n'hésita qu'un instant, se jetant dans les bras de son père, faisant le plein de son odeur de caramel mou et de cuir. Elle fit de même avec sa mère puis avec sa petite sœur qui cherchait visiblement à l'absorber tant elle la serrait fort contre elle.
La suite se passa très vite, son père ne voulait visiblement pas pleurer devant elle pour ne pas l'inquiéter et il lui passa le chariot contenant sa valise et la cage renfermant Roi Cornu. Il y avait un tissu par-dessus pour ne pas attirer l'attention mais elle pouvait quand même sentir le regard haineux de la bestiole.
Elle fit ses au revoir une dernière fois avant de s'élancer vers le mur entre les voix neuf et dix, fermant les yeux juste avant la collision.
Qui n'arriva jamais.
Elle entendit soudain plein de bruits, d'enfants et de parents se disant au revoir mais aussi le bruit d'une locomotive.
Elle rouvrit les yeux et pensa à s'écarter du passage juste au moment où une famille passait à son tour. Elle s'imprégna de tout ce qui l'entourait avant d'entendre le premier coup de sifflet du train. Il ne lui restait plus qu'une vingtaine de minutes pour monter et se trouver un compartiment.
Rangeant en vitesse son chariot avec les autres, elle empoigna sa malle mais se retrouva avec un gros problème: elle n'arriverait jamais à tout porter toute seule et encore moins à soulever la malle jusque dans le train.
- Besoin d'aide ? S'exclama un garçon plus âgé sur sa droite
- Pourquoi tu poses la question ? Tu vois bien que sa malle fait le double de sa taille ? Fit un deuxième garçon
- Euh, bonjour, oui, merci, souffla Pétunia en voyant que les deux avaient déjà commencé à soulever ses affaires.
Les deux garçons, le premier grand et roux avec des yeux chocolat et un sourire franc et le deuxième, tout aussi grand, les cheveux sombres, le visage fin et les yeux gris acier, empoignèrent sa malle d'une main chacun. Celui aux cheveux sombres prit également la cage de Roi Cornu. Déstabilisée, elle les suivit au pas de course jusque dans le train. Ils l'accompagnèrent même pour lui trouver un compartiment et en trouvèrent un presque vide à l'exception d'un petit garçon aux cheveux blonds qui lui allaient aux épaules.
Ils firent passer sa malle dans le filet sous le regard étonné du blond.
- Au fait, moi c'est Edgar et mon ami s'appelle Terence, si jamais vous avez besoin d'aide venez nous voir, sourit le roux avant de s'en aller, suivi de son ami.
Se laissant tomber sur la banquette en face du garçon elle lui sourit timidement alors qu'il l'observait avec de grands yeux d'un bleu aussi clair qu'un ciel d'été.
- Je suis désolée pour tout ce remue-ménage, ça ne te dérange pas que je reste ? Souffla Pétunia en se souvenant que leurs ainés n'avaient même pas demandé son avis à l'unique occupant du compartiment
- Non...reste...tu ne me déranges pas, je n'aime pas vraiment être seul mais les autres me trouvent bizarre...fit-il avec un air peiné.
Pétunia se demanda bien pourquoi. Le garçon, malgré le fait que ses cheveux étaient plus longs qu'elle ne l'avait jamais vu chez un garçon, avait l'air de quelqu'un de gentil. Il portait des vêtements dépareillés et très colorés mais rien d'aussi bizarre que ce qu'elle avait vu sur le chemin de traverse.
- Je ne te trouve pas bizarre moi, j'ai même l'impression que tu es quelqu'un de bien et cela me suffit, Pétunia Evans, se présenta-t-elle en souriant
Le garçon lui jeta un regard subjugué en clignant des yeux à plusieurs reprises avant de répondre :
- Xenophilius Lovegood, répondit-il
- Enchantée de te rencontrer Xenophilius ! Tu viens d'une famille de sorciers ?
- Oui, pourquoi ? S'étonna-t-il
- Pas moi et j'aurais beaucoup de questions, tu comprends je n'ai pas envie de paraître bête une fois arrivée à Poudlard. C'est quoi ta chose préférée dans le monde magique ?
C'est ainsi que Pétunia passa tout son voyage en train à écouter Xenophilius lui raconter des histoires sur des créatures magiques plus fabuleuses les unes que les autres. Il lui parla aussi de Poudlard, du moins de ce dont ses parents lui avaient parlé. Il y avait les escaliers mouvants, les fantômes et même des tableaux vivants.
Pétunia avait vraiment hâte d'arriver à destination.
