Bonjouuur tout le mooonde (évite un lancé de tomates), je suis vraiment désolé pour cette grosse période sans nouvelles, j'ai eu quelques soucis de famille, notamment deux décès, une entrée en formation, une dépression et maintenant je suis de retour !
Je ne vous oublie pas et voici le chapitre 10 des aventures de notre chère Pétunia que je n'abandonnerais pas si cela peut vous rassurer.
désolé pour les fautes, j'ai envoyé le chapitre à ma béta mais je ne voulais plus vous faire attendre.
les reviews :
Morgane93, Constancelcd, scpotter et tous les autres : je suis contente que ma fic continue de vous plaire et de vous avoir surpris, fais rire
Miss MPREG : AHAAAAA mission accomplie, je suis heureuse et je jubile à l'idée de t'avoir tant surprise ehe, moi ? sadique ? non pas du tout ! tes suppositions sont interessantes mais comme tu le vois ce n'était pas le cas mais cela pourrait me donner des idées qui sait ?
Icequeen38 : Heyy coucouuu, merci pour tes nombreuses reviews, je vais essayer de répondre à toutes tes interrogations : alors, pour la marraine sorcière, cela devrait prendre de l'importance par la suite et je pense que Pétunia voudra mettre cela en place pour les autres pas seulement pour elle seule. le professeur Binns s'est endormi et ne s'est pas réveillé il me semble qu'on ne sait que cela et moi aussi j'aime l'idée de reprendre les halloween pochette surprise et je pense perpétuer la traditions. Je suis contente que ce petit cliffhanger te plaise, j'espère que celui-ci en fera de même.
Elwenn Snape : très chère lectrice de l'ombre, je suis heureuse que ma fic te plaise, sort de l'ombre aussi souvent que tu le souhaites
Je ne peux malheureusement pas répondre à toutes vos merveilleuses reviews mais elles me font chaud au coeur, merci à tous de me lire et j'espère que cette suite vous plaira également.
Ps; je ne puis être tenue responsable de tout interruption de vie causée par un choc ou un trop plein de rire, merci de votre compréhension et ne me tuez pas
bonne lecture les amis
Ce n'était peut-être pas le pire Noël de sa vie, résonna Pétunia en faisant le compte de tous ses Noëls gâchés. Il y avait ceux de son ancienne vie où Vernon rentrait complètement saoul, ceux où elle était ensuite, une fois la maison silencieuse, obligée de le laisser lui grimper dessus pour assouvir ses besoins primaires. Heureusement elle avait vite pris l'habitude de le saouler plus que de raison ce qui avait pour conséquence d'assommer l'homme qui s'endormait avant d'avoir pu faire quoi que ce soit.
Il y avait également celui de ses huit ans de cette nouvelle vie, où toute la petite famille s'était retrouvée malade, faisant la queue pour aller vomir aux toilettes.
Mais celui-celui-ci était pas mal aussi dans son genre. Elle se trouvait à table, les lèvres pincées, on l'avait placée face à l'horrible petite créature qui lui servait de cousine. De COUSINE ! Qui avait eu la merveilleuse idée de lui coller Dolores Ombrage comme cousine ?
Le pire étant sans doute le fait qu'elle allait devoir partager une chambre avec celle-ci, puisqu'il n'y en avait pas assez pour que tout le monde ait la sienne. Il y aurait aussi Lily et Sam mais…non, rien n'adoucirait cette situation.
En ayant marre de fusiller du regard la petite brune qui lui faisait face, Pétunia détourna le regard un peu plus sur la droite. Lily était en pleine conversation, un grand sourire sur les lèvres. Elle discutait avec le petit Samuel, qui regardait la petite rousse avec un air émerveillé. Celui-ci avait l'air bien plus agréable, se dit la blonde en le comparant à ce qui lui servait de sœur aînée.
Elle allait jeter un coup d'œil aux adultes quand elle se prit un coup dans le tibia gauche. Elle se retourna en vitesse et si elle avait pu tuer d'un regard, elle aurait fait exploser purement et simplement Dolores, prenant le risque d'abîmer le service en porcelaine de feu sa grand-mère.
Mais elle ne pouvait pas, n'ayant pas sa baguette sous la main, quand bien-même elle aurait eu le droit de s'en servir en dehors de Poudlard. Oh qu'elle regrettait de ne pas avoir dix-sept ans... Elle aurait pu... elle aurait pu faire apparaitre une queue de cochon sur l'horrible petit derrière de Dolores se fit-elle la réflexion en se souvenant du sort qui avait été jeté à son fils par Hagrid, le garde-chasse.
À la place, les lèvres pincées, elle ignora le petit sourire fier et innocent qu'arborait Dolores et observa les adultes.
De ce côté de la table la tension semblait être également au rendez-vous. Son père gigotait sur sa chaise, mal à l'aise et son grand-père se tenait la tête entre les mains d'un air accablé.
La tension venait des deux sœurs. L'une et l'autre affichant un même air revêche, accentuant leur air de ressemblance.
- Qu'est-ce que tu es énorme, la grossesse ne te va pas du tout, commença sa tante, attirant l'attention de tout le monde, même de Lily et Sam qui mirent fin à leur conversation. Vraiment, trois enfants c'est beaucoup, tu ne crois pas ? Enchaîna-t-elle d'un ton condescendant, Enfin, cela se comprend, ton mari doit désespérer que tu lui fasses enfin un garçon.
- Oui, bien-sûr et c'est parce que ta famille est tellement plus parfaite que la mienne que ton mari n'a même pas ressenti l'envie de passer noël en ta compagnie, rétorqua la mère de Pétunia et Lily, clouant le bec à sa sœur.
Pétunia n'aimait décidément pas cette femme, elle lui rappelait bien trop la femme qu'elle avait été dans son autre vie. Futile, égocentrique et mauvaise. Sa tante, Helen Ombrage, était une grande femme blonde aux yeux vert émeraude caractéristiques des membres de la famille Cracknell mais elle avait un long cou et un air constamment pincé et ou dégouté imprimé sur le visage.
La jeune fille se promit d'éviter au maximum cette femme et sa fille qu'elle se coltinait déjà tout au long de l'année scolaire, du moins autant que possible étant donné qu'elle devait partager sa chambre avec ce vilain petit crapaud...
Pétunia en venait à espérer qu'ils ne restent pas longtemps.
Le lendemain, lorsque Pétunia se réveilla dans la chambre des filles, ce fut avec l'impression très vivace qu'un Troll des montagnes adulte jouait des claquettes dans sa tête, tiens, c'était peut-être de ce Troll dont Sibylle n'arrêtait pas de leurs rabâcher les oreilles depuis le début de l'année ? S'amusa la blonde en sortant de la pièce.
Dans la salle à manger se trouvaient déjà son père, son grand-père et même le petit Samuel mais aucune trace de sa mère ou de sa tante.
- Tu en fais une sale tête ma chérie, tu es passée sous un train ? S'amusa son père alors qu'elle prenait place à table.
- Hrmlf
- Je suis navré mais je ne comprends pas le lutin grincheux, sourit l'homme.
- Dolores ronfle, répondit la jeune fille, cette fois de façon plus intelligible.
- Je suis sûr que tu exagère, rit son père, puis, avant qu'elle n'éclate en récriminations, il sortit une liasse de lettres de l'intérieur de sa veste et les lui tendit, Tiens, je suis passé à la poste de Kenmare, ce sont sans doute tes amis.
Pétunia ne manqua pas le petit clin d'œil et le sourire en coin de son père avant de se saisir des fameuses lettres. Il n'y avait aucune chance pour qu'elles soient arrivées par la poste, sans doute avait-il jugé plus prudent de ne rien dévoiler au reste de la famille. Il n'était pas au courant, bien sûr, que les petits Ombrage étaient, eux aussi, des sorciers.
La première, une enveloppe faite à partir de papier cadeau aux motifs de nuages semblait venir de la part de Xenophilius, du moins elle en était presque certaine, personne d'autre que lui n'avait une écriture aussi lamentable. Il lui écrivait une longue lettre à propos du bal de noël de la famille Malefoy, remplie de-ci de-là d'anecdotes sarcastiques et mordantes dont seul lui avait le secret. La jeune fille apprécia particulièrement certaines descriptions de vieux sang-purs hautains.
Les suivantes étaient respectivement de Septima qui s'ennuyait fermement, seule chez elle pendant que ses parents étaient au travail, de Pandora qui était, elle ne savait où à la recherche d'une créature dont elle n'avait jamais entendu parler, un ronflak cornu ? C'était quoi encore cette histoire ? Et enfin de Sibylle qui semblait s'amuser comme une folle avec son frère Visionomeur, elle lui avait d'ailleurs envoyé une liste des prénoms choisis par les sang-purs assez riches et superstitieux pour faire appel à lui. Autant elle pouvait comprendre pour Salomon qui avait été un grand personnage historique, autant... elle ne comprenait pas l'intérêt d'appeler son enfant Turlupina, baaah les sorciers étaient décidément bien étranges, se dit-elle, surtout les sang-purs.
Pétunia ne pourrait jamais s'entendre avec Dolores et cela semblait réciproque heureusement.
C'était aux alentours de onze heures du matin que leur grand-père avait décidé d'organiser une visite du village. Ou plutôt c'était pour lui l'occasion de visiter la tombe de sa défunte épouse et grand-mère des Evans et Ombrage, tout en permettant au couple Evans de se reposer.
C'est donc en compagnie de sa sœur, de son grand-père mais également de sa tante et ses cousins que Pétunia se dirigeait vers le village de Kennmare. Sa tante s'était tordu une cheville sur le chemin, ayant insisté pour porter l'une de ses paires de talons aiguilles et Dolores ne faisait que râler depuis le début du trajet.
Cela ne semblait pourtant pas nuire à la bonne humeur du vieil homme, ni même à celle de Lily et Samuel qui écoutaient ses descriptions des festivals d'hiver précédents.
- Vous savez, c'est au festival d'hiver que j'ai rencontré votre grand-mère, fit le vieil homme avec émotion, c'est également à ce festival qu'elle m'a demandé en mariage.
- C'est mamie qui a fait la demande ? Demanda Pétunia surprise.
- Bien sûr, votre grand-mère était...spéciale, enchanteresse même, répondit-il perdu dans ses souvenirs, Elle m'a ensorcelée dès le premier regard.
Personne ne répondit et pourtant les trois enfants, échangeant un regard, pensèrent à la même chose. Il était étonnant que leur grand-père décrive la femme de sa vie comme étant magique quand ses propres petits enfants l'étaient pour de vrai sans qu'il n'en sache rien.
- Ça veut dire que tu as grandi à Kennmare papi ? Demanda Lily
- Oh non, j'étais en vacances chez une de mes tantes mais ta grand-mère a vécu ici, elle. Elle est d'ailleurs enterrée au cimetière du village.
Pétunia et Lily étaient déjà venues accompagnées de leur aïeul aussi elles n'eurent aucun mal à reconnaitre l'entrée du village avec sa boutique de glaces artisanales qui avait été reconvertie en boutique de beignets et de marrons chauds pour la saison hivernale.
Des petits chalets avaient été montés, renfermant des stands de jouets artisanaux, de la nourriture, des bijoux, un conteur et plus loin le chalet du père noël accompagné d'une mini ferme.
Le petit groupe se dispersa dans le marché de noël et Pétunia se dirigea vers le stand le plus éloigné, attirée par un brouillard coloré qui n'avait rien d'ordinaire. Elle s'arrêta juste devant le stand où... il n'y avait pas de vendeur ? Elle resta perplexe en déchiffrant l'inscription "marché magique" sur le montant du chalet mais, quand elle se retourna en direction de la fontaine, là où il n'y aurait pas dû avoir de chalets, elle ouvrit grands les yeux en découvrant toute une partie du marché de noël qui lui était invisible jusqu'à présent.
Des statues de glace représentant des créatures magiques saluaient des enfants qui mangeaient des bonbons sorciers. Un petit groupe s'extasiait devant un vendeur ambulant qui semblait présenter un tout nouveau balais volant et une femme faisait des bulles qui prenaient la forme des personnes qui l'entouraient et se mettaient à danser sur des airs de Celestina Moldubec.
Tout cela sous le nez des moldus qui profitaient du marché de noël ordinaire.
Pétunia voulut se diriger vers un vendeur d'objets magiques quand quelqu'un la percuta par derrière. Se retournant, elle reconnut Dolores.
- Tu me suivais ou quoi ? S'énerva Pétunia en pinçant les lèvres.
- Ne raconte pas n'importe quoi, pourquoi voudrais-je suivre une sang-de-bourbe comme toi ? S'amusa Dolores en s'éloignant d'elle.
- Tu ne devrais pas m'insulter, que diraient tes amis de Serpentard lorsqu'ils apprendront que ta mère est une moldue et que tu es cousine avec une sang-de-bourbe comme tu dis ? Ricana Pétunia faisant se retourner la petite brune.
- Vas-y, les bonnes personnes ne te croiront pas, en fait ils ne t'écouteront même pas puisque tu n'es que de la vermine ! Répliqua celle-ci d'une voix doucereuse en disparaissant dans la foule.
Pétunia alla noyer sa rancœur dans une tasse de chocolat calmant qu'elle commanda dans un chalet vendant également des bonbons sorciers et se décida enfin à faire quelques courses de noël. Elle dénicha des écharpes chauffantes pour Sibylle et Septima, un livre de contes sorciers pour Samuel, des kits de potions pour enfants pour Lily et Severus, un lot de plumes correctrices d'écriture et des bonbons pour Xenophilius et elle se décida pour des lots de bonbons pour ses parents. Elle avait déjà choisi un livre de contes irlandais tout ce qu'il y avait de plus normal pour son grand-père.
Dolores et sa mère, elles, n'auraient rien.
Une fois ses courses finies et le tout emballé dans de beaux sachets aux couleurs pastel, elle quitta à regret le côté sorcier pour rejoindre sa famille, Dolores les ayant déjà rejoints.
Le cimetière se trouvait à l'opposé du centre du village, juste avant la colline qui cachait la petite ferme de leur grand-père. Celui-ci n'avait rien de lugubre, ressemblant à un petit parc arboré avec des tombes ou des caveaux de-ci de-là.
Celle de leur grand-mère était en marbre rosé, propre, signe quelle était souvent visitée et recouverte d'armoise, d'asphodèle et d'un bouquet de myosotis que son grand-père venait de déposer.
Se souvenant de ses cours de botanique, Pétunia identifia les fleurs comme étant des messages de manque et d'amour mais elle se figea quand, en séparant les fleurs fanées de celles qui étaient encore belles, elle lut l'inscription :
Ici git Artemisia Cracknell, née Rusard, épouse, mère et sœur adorée.
