Salut les lecteurs !

Je suis vraiment très agréablement surprise que tant de monde soit encore présent, à lire les aventures de Pétunia après tout ce temps, franchement vous êtes les meilleurs ! Merci également aux nouveaux lecteurs, de nouvelles têtes sont toujours les bienvenues.

Je vous poste ce chapitre avec un jour d'avance, j'avais prévu de le publier demain comme j'ai encore de l'avance mais à cause de mes horaires de travail je ne pourrais pas. j'espère que vous serez content ehe.

Reviews :

FoxyCha24 : Coucouuuu, alors en effet la rencontre entre Pétunia et son grand Oncle Argus ne s'est pas faite, dans cette fic rusard est toujours quelqu'un de très inadapté socialement et j'ai imaginé qu'il ne devait pas se sentir prêt à avoir une « famille ». Pour ce qui est de la pièce, je n'ai rien inventé, il y à bien eu une pièce qui à tourné au vinaigre et organisée par le professeur Beery dans le canon.

Isy : Je ne sais même pas pourquoi je te réponds par reviews, je sais que je pourrais t'envoyer tout ça en privé mais j'aime le fait de te faire un petit clin d'oeil d'ici aussi. j'espère que la suite va te plaire !

Tsukio Hoshizora, Rayan du Griffoul et Shelan Anarae, merci tout les trois pour vos adorables reviews, je suis contente de vous retrouver/rencontrer et j'espère que la suite saura continuer à vous captiver !

Bonne Lecture


Pétunia resserra sa nouvelle écharpe autour de son cou et incita sa sœur à en faire de même.

Il neigeait à Kenmare, le vent se faisant de plus en plus vif, plus particulièrement sur la colline ou se trouvait le cimetière du village mi-sorcier.

Il allait bientôt falloir se décider à rentrer à la maison, mais Pétunia ne savait se résoudre à le rappeler à son grand père qui se recueillait sur la tombe de son épouse.

Et la jeune fille n'avait aucunes envie de penser à la tombe qui se trouvait juste à cotés, elle n'avait pas envie de pleurer.

La jeune Serdaigle avait fait des recherches avec ses amis dans la bibliothèque de Poudlard.

Artemisia Rusard, une sorcière de sang pur, la seule de sa famille. Augustus avait retrouvé dans elle ne savait quel annuaire de généalogie sang pur qu'elle avait eu un frère et une sœur, Argus, aujourd'hui concierge à Poudlard et Arabella, qui avait abandonné le monde de la magie.

Pétunia avait du mal à se dire que le vieux concierge était de sa famille. Son grand oncle plus précisément et elle ne pouvait s'empêcher de se demander si la convocation du vieil homme qui s'était soldée par un lapin était en rapport avec leurs liens du sang.

Elle ne le saurais jamais vraiment. Elle avait décidé qu'il était sûrement plus sage de laisser le vieil homme venir à elle. De venir à la rencontre de sa famille, s'il le souhaitait et de ne pas le forcer.

Pétunia et Lily avaient perdu une grand mère qu'elles n'avaient jamais connues mais l'homme avait perdu une sœur avec qui il avait grandis.

C'était plus simple comme cela.

Un mouvement sur sa gauche lui indiqua que son grand-père était prêt à rentrer. Il avait déposé des fleurs et une bougie, alors, après un dernier baiser destiné emporté par le vent, la petite troupe prit le chemin du retour.

Alors qu'ils descendaient la colline, Pétunia aurait juré apercevoir Baddy, l'elfe de maison muet surveiller la descente de la petite famille.

Celui-ci semblant s'inquiéter que le vieil homme ne glisse dans la neige.

La jeune fille sourit, oui, cela allait être de bonnes fêtes de Noël.


La tempête faisait rage dehors, le vent sifflait furieusement contre les volets de la maison familiale et l'extérieur était recouvert d'un épais manteau blanc poudreux.

Lily et elle était en train de jouer à des jeux de société à la table basse du salon alors que leur père et leur grand père discutaient en observant les flammes danser doucement dans l'âtre de la cheminée.

Lysandre, dormait, paisible dans les bras du père de famille quand on toqua à la porte. Une fois. Deux fois, puis à répétitions faisant se redresser toute la famille.

Les deux sœurs s'entre-regardèrent, perplexes, qui pouvait bien toquer si tard le soir de Noël et par ce temps ?

Les deux hommes se levèrent en même temps alors qu'on continuait à marteler la porte d'entrée. Lysandre fut confier à Lonny, la petite femelle elfe qui se rapprocha des deux filles et Baddy suivit silencieusement les adultes en direction de la porte.

Pétunia, le ventre noué, sortit sa baguette, quelle gardait en tout temps sur elle, bien consciente quelle n'avait le droit de l'utiliser qu'en extrême urgence et quand bien même elle ne maîtrisait aucun sort de protection assez puissant.

Elle se faufila jusqu'à avoir une vue sur le couloir, faisant signe à Lily et Lonny de ne faire aucun bruit.

Grand-père ouvrit alors la porte, un courant d'air froid accompagné de neige s'infiltrant dans la maison.

Là, sur le pas de la porte, chaudement vêtu et des raquettes aux pieds, se tenait le pasteur Goldstein et à ses cotés, les joues rougies et les yeux vides, Samuel Ombrage, le jeune cousin de Pétunia.

Stupéfait, les deux hommes les firent entrer et refermèrent la porte derrière eux. Lily qui s'était approchée, curieuse s'empressa de ramener une couverture pour couvrir leur cousin qui tremblait.

- Georges ? Demanda Daniel Cracknell au pasteur, un pli soucieux au front.

- Je suis désolé Daniel, je n'en sais pas plus que toi, j'ai trouvé le bonhomme devant l'église du village en bloquant les portes en prévision de la tempête, sa mère n'était nulle part et comme il ne disait rien j'ai jugé plus sage de te le ramener, fit il en retirant son chapeau.

- Tu as bien fait, je te remercie, veux tu quelque choses ? Mon gendre à fait du vin chaud, il doit aussi nous rester du chocolat chaud ?

- Sans façons, je doit rentrer sous peine d'inquiéter plus que nécéssaire ma femme, tu sais comment elle est ? Sourit l'homme.

Pétunia observa l'homme partir, raccompagné par son grand-père avant de se rapprocher de Lily et Samuel qui se trouvaient près du feu. Il n'avait encore prononcé aucun mots, lui qui était si gentil et joyeux normalement.

- Samuel, qu'est ce qui s'est passé ? Demanda doucement son aînée en s'installant près de lui, ou sont ta mère et ta sœur ?

La jeune fille avait déjà trouvé bien étrange que même leur grand-père n'ai pas de nouvelles de la famille Ombrage, malgré l'invitation qu'il leur avait envoyé pour les fêtes. Dans ses souvenirs, Dolorès n'avait pas eu un comportement différent à Poudlard.

- Maman et père se sont disputés, il nous as mis à la porte et, maman m'as déposé au village avant de partir, elle avait dit qu'elle reviendrait mais…je crois qu'elle ne voulait plus me voir, elle disait que je ressemblait trop à Père.

- Et Dolorès ?

- Elle est restée avec père, elle dit que maintenant personne ne pourra l'affilier à des moldus ou des cracmols.

C'était absolument horrible se dit Pétunia en essayant de ne pas afficher son dégoût sur son visage. Puis, elle se souvint de ce qu'elle avait fait subir à Harry dans son autre vie et elle blêmit.

Ce n'était pas très différent. Elle avait rejeté son neveu pour le seul motif qu'il était un sorcier et que Vernon ne supportait pas ces bizarreries. Elle avait fait tellement de choses ignobles pour Vernon quelle se dégoûtait elle même.

Et maintenant il arrivait la même chose à Samuel. Il avait été abandonné par sa famille car il n'était pas un sorcier.

- Ne t 'en fait pas, tu peux rester aussi longtemps que tu le souhaites, tu es chez toi ici, lui dit le père de famille en lui frictionnant la tête avec une serviette, vous êtes d'accord Daniel ?

- Bien sûr, pour qui me prends-tu ? S'offusqua le vieil homme, c'est mon petit fils, il chez lui ! Tonna-t-il avant de s'approcher du sapin de Noël, venez les enfants, il est temps d'ouvrir les cadeaux pour ne plus penser à toutes ces choses tristes.

La famille avait prévu des cadeaux pour Samuel et Dolorès dans le cas ou ils seraient venus pour Noël, ou, du moins, Pétunia et Lily avaient pensé à Samuel, seul grand-père avait prévu quelque choses pour Dolorès.

Ils ouvrirent alors les cadeaux et, cette nuit là, les trois enfants s'endormirent ensemble dans le canapé, accrochés les uns aux autres comme si leurs vies en dépendait.

Peut-être était ce réellement le cas ? Ils auraient tous besoin d'être entourés des leurs durant les prochaines années.


Noël passa, et Pétunia fut de retour à Poudlard. Elle était contente de retrouver ses amis mais elle avait un petit pincement au cœur en s'imaginant Samuel au hameau, dans un endroit qui était bien loin de là ou il avait grandis. Heureusement il serait bien entouré entre Lily, les deux hommes, les elfes de maison et le petit Lysandre qui aurait bientôt un an. C'est fou ce que cela passait vite quand même.

La jeune Serdaigle retrouva alors ses repères, ses bonnes vieilles habitudes, le bordel dans le dortoir du cotés du lit de Sibylle et ses rêves prophétiques qui réveillait tout le monde la nuit.

Quelques jours avant encore, elle avait rêvé d'un rat se faisant poursuivre par un chien et un loup-garou, c'était tellement tiré par les cheveux que même elle n'avait pas la moindre idée de la signification de ses rêves.

Cela semblait énerver son amie qui était de plus en plus souvent sur les nerfs ou absente elle ne savait ou.

Pétunia avait peur de perdre son amie puis Sibylle semblait redevenir la Serdaigle loufoque à l'humour noir qu'elles connaissaient si bien Septima et elle et tout redevenait comme avant.

Enfin aussi normal qu'une journée puisse l'être à Poudlard.

Ce matin de février semblait en être le parfait exemple.

Pétunia, Septima et Sibylle, vite rejointes par Xenophilius qui semblait avoir pris plus soin de lui que d'habitude, ce qui était étrange car le garçon avait un style bien à lui pour ne pas dire étrange.

Par la suite ils aperçurent plusieurs couples dans les couloirs qui s'affichaient plus visiblement que d'habitude.

Pétunia fronçait les sourcils quand ils arrivèrent dans la grande salle et qu'ils manquèrent de se faire piétiner pour une foule d'élèves qui en sortaient.

Certains étaient recouverts de plumes, de nourriture voir de…est ce que c'était de la fiante de hiboux ? Se demanda la jeune fille en s'éloignant du passage.

- Une semaine de retenue MR Lockhart ! S'écria la professeur Mcgonagall depuis la table des professeur. Et cent points en moins pour Serdaigle, ajouta la sévère professeur devant l'ampleur du désastre.

Curieux, les Serdaigle s'approchèrent et observèrent le carnage.

Une unique tête blonde dépassait d'une montagne de lettre roses avec des cœurs à la table des Serdaigle alors que la grande salle semblait envahie par les hiboux et chouettes de la poste magique. Des escréments et de la nourriture recouvrant les tables qui avaient été désertée par leurs occupants.

- Il à du s'envoyer toutes ces lettres lui même cet idiot, pensa Sibylle à voix haute, faisant hocher la tête à ses amis d'un commun accord.

Ce Serdaigle était soit bien orgueilleux soit complètement dérangé, l'un n'excluant pas l'autre si on y réfléchissait bien.

Le petit déjeuner fut servit dans les salles communes. Est-ce qu'ils allaient encore beaucoup manger dans leurs salles communes cette année ?

Pétunia n'en savait rien mais elle soupirait d'avance de devoir à nouveau gravir les milliers de marches qui la séparait de la salle commune. Ne pouvait on pas inventer les escalateurs sorciers ? Ou un ascenseur ?