Bonsoir les lecteurs !
Comme promis je poste un chapitre par semaine et voici justement votre dose hebdomadaire.
Reviews :
FoxyCha24 : Hello, oui c'est très triste pour Samuel et non, malheureusement il est bel et bien Cracmol, il à le même âge que Lily et ne recevras jamais de lettre de Poudlard à son nom.
Petite-Licorne-Arc-en-Ciel : Saluuuut ça faisait longtemps, je suis contente de te revoir ! Lockhart est un sacré phénomène, ado comme adulte je suis d'accord, et encore vous ne savez pas tout. Pour ce qui est de la mère de Samuel, elle va bien mais ne fera plus d'apparitions, elle à abandonné son fils. on parlera néanmoins encore d'elle, bientôt.
Yz3ut3 et areis2 : Merci à tous deux pour vos reviews je suis toujours contente d'en recevoir !
Isy : Gilderoy à déjà fait de telles choses par le passé mais soit Pétunia n'en à jamais été témoins soit Gil n'as rien fait de trop importants. Gil est le seul sorcier d'une famille ou seule la mère n'est pas moldue. elle l'as mis en avant et fait passé en premier devant ses grandes soeurs moldues toute son enfance, il est donc tout à fait normal qu'en arrivant à Poudlard, ou personne ne le glorifiait comme le faisait sa mère, qu'il ai pris du temps à prendre confiance en lui et en ses capacités avant de commencer ses bêtises.
Sur ce, bonne lecture
Août 1971 :
Pétunia se trouvait dans le jardin du Hameau à lire tandis que juste à côté d'elle, Lily et Samuel tentait d'apprendre à Lysandre le nom des fleurs, quand bien même celui-ci marchait à peine et ne parlait pas encore autrement qu'en gazouillis incompréhensibles de bébé.
Depuis peu celui-ci avait commencé à la pointé du doigt en articulant maladroitement « nie », sûrement une abréviation du surnom que lui donnait Lily et Samuel, « Tunie ». Ou alors c'était juste du baragouinage de bébé.
Parfois, Pétunia se demandait si le fait de ne pas avoir de maman allait freiner, ralentir la croissance du petit mais du haut de ses un an et quatre mois, celui-ci semblait se développer normalement.
Peut-être était-ce du à l'air frais de la campagne ? Ou alors une mère qu'il n'as jamais connu ne pouvait pas lui manquer.
Cela devait être ça, même si c'était triste.
Le petit tentait de lui grimper dessus pour attirer son attention quand un hiboux grand duc se pose sur la branche de l'arbre le plus proche.
- Regarde Tunie, il porte des lettres ! S'exclama Lily presque instantanément.
La plus jeune s'approcha mais n'osa pas toucher à l'oiseau, alors Pétunia s'en chargea, habituée quelle était grâce à Poudlard, et à Roi cornu, son hiboux maléfique qui n'avait d'yeux que pour leur père.
Elle détacha de la patte du hiboux deux lettres et celui-ci s'envola immédiatement vers d'autres horizons.
Elle reconnut l'écriture fine et l'encre verte au premier coup d'œil.
- Félicitation Lily, tu es une sorcière, sourit pétunia en lui tendant la deuxième lettre, la première étant sa liste de fournitures scolaires pour la troisième année ainsi que la liste des options.
La petite rousse observa un long moment la lettre qui se trouvait dans ses mains et laissa couler quelques larmes.
- Pourquoi tu pleure ? Demanda Samuel, alarmé, si tu ne veux pas y aller, j'y vais à ta place, dit il pour plaisanter.
Les deux sœurs lui jetèrent un regard triste, plus que consciente que le garçon aurait tout donné pour y aller à sa place, lui qui n'avait aucunes chances d'y être accepté de par son statut de cracmol.
- Faites pas cette tête, j'apprendrais à Lysandre à jouer au foot pendant votre absence, dit-il avec un sourire.
Pouffant, ils se mirent en route pour la maison. Il allait falloir organiser une sortir sur le chemin de traverse, et contacter Severus et sa mère, ce qui ferait très plaisir à Lily, les deux amis de s'étant pas vu depuis un moment.
Quelques jours plus tard, un autre hiboux trouva le corps de ferme de la famille Cracknell-Evans. Un petit hiboux noir et timide qui portait une lettre pour Pétunia.
Il s'agissant d'une lettre de Jasmine, son amie de Gryffondor qui l'invitait à faire ses courses de rentrée avec son frère, sa cousine et elle. Cela tombait plutôt bien puisque la mère de Severus ne pouvait pas les accompagner cette année.
Il fut donc convenu que Pétunia, Lily mais également Severus seraient accompagnés par le grand Oncle des cousins Moon, sur le chemin de traverse la veille de la rentrée et dormiraient chez eux.
Le jour j, Severus avait été déposé par sa mère avec sa malle pour Poudlard, tôt le matin et aidait à présent Lily à faire la sienne sous la surveillance de Pétunia et de Lonny.
La petite elfe s'était ensuite dépêchée de s'éloigner jusque dans la chambre du petit Lysandre pour le surveiller, trop sensible pour assister aux au revoir et c'était donc son compagnon muet qui avait fait voler les malles jusque dans le jardin.
Les adieux faits, le vieil elfe avait rétrécis les malles que les enfants s'étaient empressés de ranger dans leurs poches et les avaient fait transplanner jusqu'au chaudron Baveur.
C'est là qu'il commença à hésiter, semblant ne pas vouloir laisser les enfants sans surveillance, quand un très vieux sorcier s'approcha ;
- Bonjour, jeunes gens, vous êtes les amis de Jasmine c'est cela ? Je me nomme Phineus Moon, sourit le vieil homme en leur serrant à chacun la main.
L'elfe toujours présent et méfiant, l'homme baissa la tête vers lui,
- Tu es le gardien de ces enfants, je me trompes ? Ils sont en sécurité avec moi, je te le jure sur ma vie, et si tu ne me croit pas, tu peux nous suivre en te désillusionnant.
Pétunia ne sut pas si l'elfe était partis ou s'il s'était rendu invisible mais celui-ci jeta un regard perçant au sorcier et disparut.
- Bien, je crois que vous avez hâte de commencer, allons rejoindre les autres, fit l'homme en leur indiquant la sortie sorcière du chaudron baveur.
C'est là que, dehors, alors que Severus et Lily s'émerveillait des étals et boutiques colorées du chemin de traverse, ils retrouvèrent les amis de Pétunia en compagnie d'un homme qui ressemblait fortement à Terrence et Jasmine, il s'agissait de leur père, Marius Moon.
ils commencèrent alors leurs courses de rentrées, expliquant tout ce que voyaient les deux futurs nouveaux élèves. La première étape fut Gringotts ou pétunia échangea l'argent confié par son père et la mère de Severus en monnaie Sorcière, expliquant le système à Severus et Lily, ainsi que le taux de change.
Ensuite s'en suivit une escale chez madame Guipure, le marchand d'ingrédients pour potions et la librairie d'où ils furent expulsés par le père Moon au bout de deux heures en se faisant traiter de rats de bibliothèque en riant.
Vers treize heures ils firent une pause au chaudron pour manger puis se séparèrent en deux groupes. Terence, Jasmine, Arachne et Marius prirent la direction du magasin de Quidditch, Pétunia, Lily, Severus et Phineus, eux allèrent chez Ollivanders. Il était temps de trouver des baguettes à ces petits sorciers en herbes.
le vieil Ollivander se tenait derrière son comptoir, le nez dans un épais registre quand ils arrivèrent. Relevant la tête, il écarquilla les yeux avant de leurs sourire.
- Bienvenue, Bienvenue, Mr Moon, Miss Evans, avez vous des soucis avec vos baguettes ?
- Du tout Garrick, nous sommes ici pour ces deux jeunes gens,
- Je vois…. Dans ce cas, honneur aux dames si cela ne vous dérange pas jeune homme ?
Severus hocha la tête et recula pour laisser Lily s'avancer timidement.
- Si je me souviens bien votre sœur avait été choisie par une magnifique baguette en bois de frêne et ventricule de dragon, fit le fabriquant de baguette en lançant un regard en direction de Pétunia qui hocha la tête.
L'homme grisonnant se tourna et sortit d'une étagère une boite d'un violet assez similaire à la boite qui avait contenu celle de Pétunia.
- Frêne, vingt cinq centimètre et crin de licorne, essayez ….
Lily prit délicatement la baguette et se la fit presque arracher des mains par le vendeur qui s'exclama d'un « sûrement pas » d'un air affolé, perturbant la petite rousse.
Le fabriquant observa alors les deux sœurs puis plus précisément Lily et se retourna en direction de l'arrière boutique pour en revenir avec une boite assez poussiéreuse.
- Je ne pense pas me tromper en affirmant que celle-ci devrait convenir, Saule, vingt cinq centimètres et quelques, très souple et crin de licorne.
Lily qui s'attendait sûrement à se faire arracher la baguette des mains, l'attrapa encore plus précautionneusement que la précédente et écarquilla les yeux lorsqu'une douce lumière s'échappa de la baguette au bois clair.
C'était la bonne, se dit Pétunia en regardant sa sœur, émerveillée. Elle se sentait tellement heureuse de pouvoir, cette fois, assister à ces moments si particuliers. Ces moments quelle avait tout bonnement refusé de partager avec sa sœur dans son autre vie. Elle allait se rattraper, elle l'avait promis.
Il fallut un peu plus de temps par la suite pour trouver la bonne baguette pour Severus mais c'est avec deux enfants plus heureux que jamais que le petit groupe sortit de la boutique dans le but de rejoindre les autres.
La petite troupe rejoignit ensuite le manoir de la famille Moon par portoloins, expérience qui ne manqua pas de donner envie de vomir à Pétunia et Lily qui n'en avaient jamais pris.
Si on leurs demandait leur avis, elles ne prendrait plus jamais un tel moyen de transport, jamais !
Le manoir de la famille Moon se trouvait dans une campagne reculée, en bordure d'une forêt d'un côté et de champs de mais de l'autre. Il s'agissait d'une vieille bâtisse avec une tour datant de l'époque régence avec la brique blanche et le liège qui recouvrait une partie des murs extérieurs.
Cela ne manqua pas d'impressionner les invités.
Ils furent accueillis par une femme d'une grande beauté qui s'avéra être la mère de Terence et Jasmine, Elisabeth, comme elle se présenta aux trois enfants avec douceur.
Le repas fut servis et ils ne tardèrent pas à tous aller se coucher, des matelas ayant été installé dans le salon à l'étage pour qu'ils puissent rester tous ensemble.
Pétunia ne trouva pas le sommeil et ce n'était pas uniquement du à l'excitation de sa première pyjama partie ou même du léger ronflement de Lily qui se collait à elle depuis une bonne heure.
Non, elle ne parvenait juste pas à s'endormir.
Alors elle s'extirpa des bras de sa sœur et se faufila en dehors de la pièce. Le couloirs était faiblement éclairé par les rayons de la lune qui filtrait entre les rideaux et elle pouvait apercevoir les portraits accrochés aux murs.
Elle se figea devant un portrait inanimé représentant qu'âtres adolescents et elle essaya de déchiffrer la pancarte qui se trouvait en dessous.
- Il s'agit de Marius, Pollux, Cassiopeia et Dorea, fit une vois à ses côtés.
La jeune fille sursauta et soupira en reconnaissant le vieux Phineus.
- Qui sont ces autres personnes avec Monsieur Moon ? Demanda la jeune fille poliment après s'être reprise.
- Ce sont ses frères et sœurs. Jasmine et Terence t'ont ils déjà parlé de notre famille ? Demanda l'homme en gardant le regard sur le tableau.
- Pas trop non, avoua Pétunia.
- La famille Moon n'est pas ancienne et pour cause, j'en suis le fondateur vois-tu. À l'époque et encore maintenant d'une certaine manière, il était interdit dans les familles de sang purs les plus anciennes, de se mélanger aux moldus de quelques façons que ce soit. Mais je suis tombé amoureux d'une femme extraordinaire, ma Tamara était absolument fabuleuse et nous avons eu un fils. Elle refusa alors de se cacher plus longtemps de ma famille. Elle n'en pouvait plus de se cacher, j'ai alors tout avoué à mon père qui m'as immédiatement renié.
- C'est terrible, souffla Pétunia ne sachant quoi dire de plus.
- Terrible oui. J'ai depuis longtemps perdu ma femme et mon fils et d'autres membres de la famille ont été reniés par la suite pour leur « amour des moldus » comme on dit. Marius et Alphard en font partie. Mais je pense qu'ils ne le regrettent pas quand on vois les familles merveilleuses qu'ils ont construit, loin de ceux qui ne voulaient pas nous accepter comme nous sommes.
- Au moins vous êtes auprès de personnes qui vous aiment pour qui vous êtes, répondit la jeune fille.
- C'est exactement cela, la devise de la famille Moon, « Pas de regrets ». Il se fait tard, retourne te coucher, tu aura besoin d'énergie demain, fit gentiment l'homme en lui tapotant la tête.
Oui, il avait raison, après ces révélations, Pétunia avait bien besoin de sommeil, surtout avec la journée qui l'attendait
