Hello les amis lecteurs !
Pfffiouuuu je ne pensais pas réussir à écrire ce chapitre, en fait, j'avais la moitié mais j'ai bien bloqué à un passage, écrit, réécrit et reréécrit celui-ci au moins une dizaine de fois mais le voici sans que je n'ai l'impression de l'avoir bâclé.
Reviews :
Isy : Ahaaaa oui, Edmond est grave chou pour un tableau et pour la serre je pense que ce chapitre devrait un petit peu étancher ta curiosité.
Lassa01 : merci pour ton adorable review comme toujours !
Miss Gotthelf Snape : Je crains de ne pas être douée pour les descriptions et je m'en excuse c'est surement pour cela que tu as cette impression que la description de la maison est si succincte. Je vais essayer de présenter petit à petit la maison et la serre plus en profondeur, surement quand Tunie va y vivre à plein temps.
FoxyChat24 : Hellooo, Je suis tellement d'accord pour la cousine et la tante mais chaque choses en son temps, Pour ce qui est du fidélitas je ne sais pas si c'est une solution, Pétunia ne connais personne d'assez fiable et puissant pour jeter le sort. Je ne peux malheureusement rien dire pour la longévité des jumeaux arf
Pétunia n'en pouvait plus d'attendre d'explorer la serre de la maison de la forêt comme elle l'avait baptisée et c'est après un petit déjeuner à base de fruits dont la petite troupe ignorait la provenance qu'ils se mirent en route.
Le petit déjeuner leur avait été servis dans la cuisine, que Pétunia se promettait de moderniser afin d'y ajouter un coin pour les potions, cela pouvait toujours être utile.
Ils traversèrent donc la grande salle de séjour qui avait du servir de salle de réception fut un temps et sortirent par les portes vitrées donnant sur le jardin.
L'herbe avait été tondue dans la nuit, surement l'œuvre des elfes de maison un peu trop heureux d'avoir à nouveau une famille à servir.
- Y-a-t-il des créatures magiques dans la serre ? Demanda Pétunia à Hanby, le petit elfe de maison à lunettes.
- Oui maîtresse, Monsieur Edmond accueillais toutes les créatures qui demandaient de l'aide et Madame l'épouse de monsieur Edmond avait un élevage de Fléreurs.
- Un élevage de fléreurs ? S'étonna Eileen, inquiète, Ne sont ils pas redevenus sauvages après tout ce temps ?
- Hanby ne sait pas, Les elfes n'ont pas accès à la serre tant que le nouveau maître ne l'ouvre pas.
Suivant les indications de l'elfe de maison qui avait connu la maison du temps des anciens maîtres, la petite troupe se dirigea vers l'une des entrées de la serre.
Il y en avait deux selon l'elfe. L'une donnant sur la maison et l'autre sur les bois.
La porte des sorciers comme l'appela Lily avec amusement se trouvait en haut d'un escalier qu'ils gravirent en faisant attention ou ils mettaient les pieds.
L'intérieur était sombre à cause des vitres sales et l'air était lourd, presque irrespirable après tant d'années, chargé en odeurs de plantes et de terre mais également de renfermé.
Hanby fit alors venir ses deux petites collègues et ensemble ils se mirent à nettoyer les vitres pour leur apporter de la lumière tandis que Pétunia et Eileen jetait des sort de purification d'air sous la supervision de la plus âgées.
Ils se trouvaient sur une mezzanine faisant tout le tour de la serre et en contrebas ils découvrirent une grande fosse comportant la serre en elle même.
Un arbre immense aux feuilles argentées trônait en centre de la pièce entouré d'une herbe haute qui avait du être du gazon et tout autour, des massifs floraux, des carrés d'herbes pour les portions ou la cuisine et des arbres fruitiers.
C'était magnifique, sauvage, a l'abandon mais magnifique aux yeux de Pétunia. Il allait lui falloir du temps pour tout remettre en état mais c'était plus que ce qu'elle n'avait jamais rêvé.
Elle s'imaginait déjà installer une table et des chaises au pied de l'arbre et y passer ses après midis.
- À quoi sert la pièce du fond ? Demanda Samuel à ses côtés qui n'avait pas souhaité descendre avec les autres pour admirer les plantes de plus près.
- Il s'agit de l'infirmerie, jeune maître, lui répondit Neela qui se trouvait à proximité.
- L'infirmerie ? Demanda Pétunia
- Oui maîtresse, c'est là que maître Edmond soignait les créatures et les sorciers demandant son aide, le maître à aidé beaucoup de personnes et de créatures.
- Était il Médicomage ? Demanda Samuel,
- Le maître était Botaniste mais il savait beaucoup de choses, répondit la petite elfe avec fierté.
- Combien de temps pense tu qu'ils vous faudra à tes amis et toi pour remettre la serre en état ? Demanda Pétunia.
- Avant que la maîtresse ne finisse Poudlard, ce sera fait, assura l'elfe un air indéchiffrable sur le visage provoquant un frisson aux deux frères et sœurs.
Pétunia et Samuel descendirent alors les escaliers pour rejoindre les autres quand un cris les firent sursauter puis se précipiter de l'autre côté de l'arbre.
Lily et Severus se tenaient devant plusieurs chats. Il y avait la mère allongée et deux petits blottis contre elle.
Les fameux fléreurs, se dit Pétunia avant de relever les yeux en direction de Lily qui avait crié.
Celle ci souriait aux anges, un énorme chaton roux aux yeux jaune qui semblait s'être cogné la tête trop fort contre un mur tant son nez était aplatis.
Ce n'était qu'un chaton mais déjà il avait l'air grincheux d'un vieillard.
- Je crois qu'il m'as choisit, Tunie, s'exclama Lily en caressant le chaton, Tu pense que je peux le garder ?
- Et bien, si tu veux ? Souffla Pétunia perplexe face à l'adoration de sa soeur envers cet animal.
Pétunia se trouvait dans la salle de jeu de la maison de la forêt. Elle avait fait abattre les murs séparant la salle de jeu et le petit salon se trouvant à côté pour agrandir la pièce.
La salle comportait à présent une table de jeux, des meubles de rangements comportant des jouets et des livres et une cheminée.
C'était une des pièces préférées de Pétunia dans la maison, elle la trouvait chaleureuse et plus propice aux repas en famille que la grande salle principale qui était beaucoup trop grande.
Présentant un jeu de société à son petit frère, elle n'entendit pas l'elfe de maison principal ou major d'homme miniature apparaître dans la pièce.
habitué, celui-ci cogna trois coups contre la porte en bois qui était fermée faisant sursauter les deux frères et sœurs.
- Les invités de la maîtresse sont arrivés, sourit l'elfe de maison.
- Tu peux les faire venir dans la salle de jeu, merci Hanby.
Pétunia sortit alors sa baguette magique et d'un mouvement de celle-ci fit apparaître des cadeaux sous le sapin de Noël qui trônait dans un coin. Elle avait décidé de ne pas le ranger tout de suite et cela tombait bien puisqu'ils avaient des cadeaux pour les enfants Weasley.
- Toc toc, fit une voix quelle reconnut immédiatement à travers la porte.
Elle se leva et ouvrit la porte.
Fabian et Gideon se trouvaient derrière celle-ci, tenant chacun un petit garçon dans les bras.
- Entrez, sourit Pétunia face aux deux enfants qui étaient intimidés, Vous devez être Bill et Charlie, sourit elle aux deux garçons, une fois qu'il furent déposé au sol, je vous présente mon petit frère, Lysandre.
Et ainsi furent faites les présentations. Les trois presque adultes s'installèrent à table alors que les enfants préféraient le gros tapis bien moelleux qui trônait au milieu de la pièce.
- Ils ont l'air de bien s'entendre, sourit Gideon en regardant les enfants déballer les cadeaux.
- Tu n'étais pas obligée, soupira Fabian en fixant les cadeaux.
- J'en avais envie, sourit Pétunia, Et puis avec tout ce qui se passe en ce moment, ils ont bien besoin d'être dorlotés.
- On croirait entendre Molly, s'amusa Fabian en passant un bras derrière elle.
- Vous avez réfléchis à la proposition de Dumbledore, souffla Pétunia après que de quoi grignoter soit apparut sur la table, Vous n'êtes pas obligés de…
- Nous allons accepter Pétunia et tu devrais aussi le faire, fit Fabian d'un air grave.
- Allez discuter de ça dehors, je m'occupe des enfants, chuchota Gideon alors que la tension dans l'air avait alerté les trois garçons.
Pétunia et Fabian sortirent discrètement de la pièce alors que Gideon s'était installé avec les enfants, s'extasiant sur leurs cadeaux pour les distraire.
Elle l'entraîna dans la pièce la plus éloignée du couloir et se retourna pour lui faire face une fois la porte fermée et un sort de bulle de silence jeté.
- Tu sais très bien que je ne peux pas rester sans rien faire Tunie, ON ne peux pas rester sans rien faire, il faut aller combattre les mangemorts pour que nos familles soient en sécurité.
- Je ne peux pas aller combattre, j'ai une famille à protéger comme tu dis, ils sont moldus, sans défense et mis à par Lily, il n'y a que moi pour les protéger et je ne fais pas confiance en Dumbledore, grinça la blonde.
- Je ne te demande pas d'aller combattre, pas forcément, je sais que tu n'es pas une guerrière mais participe, aides nous, fais-moi confiance….imagine, imagine qu'on aient des enfants, dans quel monde voudrais-tu qu'ils vivent ? Souffla Fabian en encadrant son visage de ses mains.
Des enfants…il voulait des enfants et Pétunia n'avait jamais réfléchis au fait d'en avoir, a nouveau. Pour elle, quand on parlait d'enfant, le visage de Dudley apparaissait systématiquement dans son esprit et le fait d'avoir des enfants n'aurait-il pas un peu plus signifié qu'elle l'abandonnait ? Qu'elle l'oubliait comme un vulgaire souvenirs du passé ?
Elle aurait aimé donner des petits frères et sœurs à son Dudley mais Vernon n'avait jamais voulus et par la suite elle avait été trop vieille. Pétunia avait toujours voulut plusieurs enfants mais elle n'était plus certaine que ce soit le cas. Pas sans avoir l'impression de trahir la mémoire de son fils.
- Je, je suis désolé, on à jamais parlé de ça et on est encore à Poudlard mais, un jour j'aimerais des enfants, et j'aimerais que ce soit les nôtres, à tous les deux, souffla Fabian gêné, Mais si tu n'en veux pas, ce n'est pas grave, Molly et Arthur on l'air bien partis pour me faire Tonton encore plusieurs fois.
- Je soignerais ceux qui en ont besoin mais rien d'autres, chuchota Pétunia, Et quant aux enfants….je ….
- Ce n'est pas grave, ne t'en fais pas, lui chuchota à son tour le roux en la prenant dans ses bras, Ce n'est pas grave.
Pétunia se trouvait dans le Poudlard express, assise dans un compartiment avec ce qui restait de ses amis.
Elle avait longtemps cherché Jasmine dans le train pour ne pas la laisser seule mais ne l'avait pas trouvé et avait arrêté quand Pandora lui avait fait signe qu'elle ne reviendrait pas.
Pandora semblait savoir des choses avant tout le monde et Pétunia avait prit l'habitude de faire confiance aux bizarreries de son amie Poufsouffle.
Sybille n'était pas là non plus, s'étant enfermée dans un compartiment, seule.
Ne restait que Xenophilius et Septima.
Ses deux amis s'occupaient, Xenophilius écrivant dans son carnet et Septima gérant son courrier. Pétunia, elle lisait la gazette quelle avait eu une heure avant, quand elle se figea.
- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda Septima
- Un attentat à l'hôpital St Mangouste, souffla Pétunia en fixant la une du journal, une photo du bâtiment enflammé imprimée en grand.
- Quoi ? Firent ses deux amis, se jetant à ses côtés pour observer le journal.
« Massacre sans précédent, Sainte Mangouste part en cendres » disait la une.
« Hier soir aux environs de vingt heure alors que les heures de visites allaient se terminer, une trentaines de sorciers encapuchonnés sont apparut dans le hall du plus grand hôpital sorciers d'Angleterre, massacrant Soignants, patients et visiteurs sur leur passage. Selon des informations d'une source anonyme du département de la justice magique, nous dénombrons une centaine de morts et tout autant de blessés ayant survécut grâce à l'intervention des Aurors et de quelques visiteurs présents sur place ».
- Montre la page avec la liste des morts, souffla Septima sous le choc,
Pétunia, les mains tremblantes, tourna les pages jusqu'à arriver à la rubrique nécrologique et les trois amis pâlirent de concert.
Charlus Potter, Fleamont et Euphemia Potter, Marius et Elisabeth Moon, leur fille Jasmine Moon, Gallahad Londubat, Marnie McGonagall et son père Malcolm, Charlus Weasley.
Pétunia inspira brusquement, son doigt suivant la liste de noms à la recherches d'autre victimes quelle connaissait mais sa vue se brouillait a cause des larmes quand elle aperçut le prénom du frère de Sybille.
Elle entendit plus qu'elle ne vit Septima renifler et Xenophilius pleurer à son tour. Les trois Serdaigle se regroupèrent pour ne plus former qu'un amas bleu et bronze sur la banquette de leur compartiment sous la regard agacé du hiboux de Pétunia depuis sa cage.
