Hello !
Une très bonne année à toutes les personnes qui passeront ici, et meilleurs vœux !
On se retrouve pour un nouveau chapitre calme, en attendant l'arrivée de Kuroko ;)
Merci pour votre soutien !
KAGAMI
Quand le réveil sonne, il se sent déjà nettement plus en forme que la veille. Il coupe aussitôt l'alarme pour éviter qu'elle ne réveille son homme et se blottit un peu contre lui pour le câliner quelques minutes. Puis il embrasse sa nuque et se lève pour la routine matinale. Sourire aux lèvres, il rejoint la pièce principale après avoir enfilé rapidement un jogging, ouvre la porte fenêtre avant de filer en cuisine pour s'attaquer à la préparation du petit déjeuner.
Il aime cette routine. Il aime ce quotidien qu'il partage avec son homme, se réveiller près de lui, lui préparer son café indispensable tout en le sachant toujours bien endormi dans le lit, lui apporter son café et le petit déjeuner au lit même les jours de semaine et... Le réveiller en douceur.
Il pose le plateau sur le côté du lit et vient se glisser contre son homme. Il pose un baiser sur sa nuque et laisse ses doigts dériver sur son dos, et caresser le haut de ses fesses.
« Hey love… »
AOMINE
Il remue un peu tandis qu'il entend la voix de son homme et sent ses doigts parcourir sa peau nue. Puis, il perçoit l'odeur de la nourriture et du café qui le ramène un peu plus près de la conscience.
« Hm... déjà le matin ?... » marmonne-t-il la tête encore à moitié enfouie dans l'oreiller.
La main de son homme palpe l'une de ses fesses et ses lèvres reviennent se presser entre ses omoplates, alors que sa voix douce mais un peu rieuse répond.
« Yeah... Déjà le matin love. »
Il grogne un peu mais savoure les caresses de son homme, se laissant le temps de se réveiller peu à peu. Puis, il se tourne pour se mettre sur le dos et regarde son homme.
« Hey... Bien dormi ?
— Parfaitement bien. »
Taiga profite de cette position pour venir chercher ses lèvres pour un doux baiser.
« Et toi ? Bien dormi ?
— Ouais, j'en avais besoin... Ça fait du bien. »
Il pose encore un baiser sur les lèvres de Taiga, puis se redresse pour s'asseoir dans le lit et prend sa tasse de café.
« J'aime bien que tu m'apportes le petit-déjeuner au lit...
— J'aime bien aussi. »
Taiga rapproche le plateau et s'installe à côté de lui. Il pose un baiser sur sa joue et ajoute :
« J'aime me lever le matin pour préparer le petit déjeuner pour nous deux... Et te réveiller en douceur.
— Personne a jamais fait ça pour moi. » Il sourit. « Mais c'est chouette, vu comment j'aime pas le matin… »
Taiga caresse doucement sa cuisse.
« Good... J'aime bien être le premier et le dernier à prendre soin de toi comme ça.
— Tu es le premier pour tellement de choses, love... »
Il souffle sur son café avec un léger sourire aux lèvres. Il n'a jamais vraiment laissé quiconque être suffisamment proche de lui pour prendre soin de lui comme Taiga le fait. C'est une sensation chaude et enveloppante qu'il redécouvre chaque jour avec son homme. Et il s'aperçoit aussi qu'il en a terriblement besoin, et il ne redoute plus autant qu'avant de laisser faire son homme et juste profiter de ses attentions.
Taiga laisse un léger rire résonner dans la pièce.
« Eh bien tant mieux. J'apprécie ce privilège à sa juste valeur ! »
Son homme revient embrasser son cou et souffle à son oreille : « Love you Daiki. », puis, comme si de rien n'était, il prend son bol et commence à le dévorer avec appétit.
Il boit encore quelques gorgées de café, regardant son homme du coin de l'œil, puis il commence à manger à son tour. L'entraînement ne devrait pas être trop exigeant aujourd'hui, et il espère que ça passera vite, même s'il ne renâcle pas à l'idée d'aller au travail. Il a juste envie de profiter de son homme et il est content de voir son père ce soir.
KAGAMI
Il est de bonne humeur ce matin. La perspective de recevoir Kuroko, du déménagement et de voir son père aussi qu'ils n'ont pas vu récemment avec tous les derniers évènements. Il n'a pas encore prévenu Kate, mais il a envie de prendre le temps de lui parler, ne pas juste lui envoyer un message ou l'appeler en coup de vent. Mais il aura le temps de l'appeler, quand ils seront un peu posés dans leur nouvelle maison. Il pourra profiter des congés pour rattraper le temps perdu avec une personne qui était... est importante pour lui.
Ils mangent en se taquinant un peu, puis ils vont prendre leur douche ensemble. Cette routine là aussi il l'aime beaucoup. Il aime prendre soin de son homme et que son homme s'occupe de lui à son tour. Il se demande comment vont évoluer leur routine matinale une fois dans leur maison. Les routines sont rassurantes, mais il ressent un petit frisson d'excitation à explorer les possibilités que ce nouveau foyer va leur offrir.
Maintenant qu'ils ont une voiture, même si c'est une location pour l'instant, ils ne s'embarrassent plus d'appeler un taxi et ça aussi c'est un certain confort que de pouvoir discuter librement pendant le trajet jusqu'au gymnase. Ils discutent encore de la maison, ça devient un de leur sujet favori du moment, mais cette fois plus sur l'aspect déco. Daiki a plein d'idées et ça le fait sourire, il aime l'enthousiasme de son homme et il promet de l'emmener très vite dans ces boutiques d'occasions qu'ils avaient explorées au tout début de leur relation. Tout début... C'était il n'y a pas si longtemps d'ailleurs. Les choses vont vite, mais ils ont besoin d'avancer, d'atteindre ce point de stabilité dans leur relation.
AOMINE
Ils arrivent dans les vestiaires où ils retrouvent leurs coéquipiers bien remis du match et apparemment d'aussi bonne humeur qu'eux. Alors qu'ils se mettent en tenue, ils échangent des plaisanteries légères. Avec cette victoire contre le Heat, ils ont l'impression de s'envoler. Jusqu'à maintenant ils ont surmonté les obstacles un à un sans jamais faillir, et même si le coach leur rappelle qu'il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers, tous peuvent voir qu'il partage en réalité leur enthousiasme et nourrit de grandes espérances pour la suite. Daiki trouve cette confiance contagieuse. Lui-même se sent plus léger après cette épreuve qui a été si difficile à surmonter. Parce qu'il s'est prouvé à lui-même qu'il pouvait dominer sa peur. Ce dont il doutait très fort jusqu'à maintenant.
Ce sentiment de légèreté se transfère sur le terrain, où il exécute les exercices sans difficulté, survolant l'entraînement. Il a juste envie de jouer un vrai match et est ravi quand on le leur permet enfin. Dans ce contexte, sans pression pour marquer, sans obligation de gagner, il reprend plaisir à jouer et en profite pour mieux observer certains de ses coéquipiers avec lesquels il n'a pas encore joué tant que ça, évaluant forces et faiblesses et notant leur façon de bouger et leurs habitudes sur le terrain.
KAGAMI
L'entraînement a fait beaucoup de bien après cette belle victoire, tout le monde était vraiment de bonne humeur, sur un petit nuage. Même si ça n'a pas été clairement partagé avec tous les joueurs, ils ont évidemment tous senti la tension de leur duo de choc suite au scandale de la semaine précédente. Il y avait quelque chose de particulier et palpable, lourd qui a précédé ce match. Malgré les succès consécutifs, ils avaient tous conscience que la victoire était loin d'être garantie, car ils n'étaient pas dans les meilleures conditions. Alors cette victoire méritée apportait une nouvelle certitude pour tous, la réalité de leur force commune d'avoir une équipe soudée.
Et Taiga se révèle totalement dans cette idée "d'équipe", de victoire commune et partagée. Il se sent plus fort et positif que jamais pour son avenir avec les Lakers, pour leur avenir à tous les deux au sein de l'équipe et pour son couple. Il est agréablement épuisé quand l'entraînement se termine et il a hâte de voir son père et de pouvoir partager un peu de cette euphorie avec lui. Ils se changent et se retrouvent finalement dans la voiture, il en profite pour venir embrasser son homme, enfin sorti de la "rigueur professionnelle".
« Salut toi… »
Daiki le regarde faussement surpris.
« Ah tu es là ?! Je me disais bien que y avait un beau mec à l'entraînement mais j'étais concentré alors j'ai pas trop regardé... Mais le voilà !
— Ah... Je sais pas si c'est un compliment ou non... Je suis canon mais pas assez pour te déconcentrer ?! »
Il rigole et lui vole un autre baiser, avant de décider qu'il prendrait le compliment en lui adressant un grand sourire.
« Hm... J'vais me concentrer sur le fait que tu me trouves beau !
— Yes, tu es très beau, love. Maintenant, ramène-nous chez nous ! »
Daiki sourit et pose une main sur sa cuisse, apparemment certain d'être immédiatement obéi. Il rigole et effectivement il s'exécute, il a aussi hâte de rentrer et il a pas mal de choses à préparer pour le repas avec son père.
« Tiens je ferais bien un dessert pour ce soir... Un truc qui te fait envie ?
— Maintenant que tu me poses la question... Tu sais quoi, j'adorerais un tiramisu. Tu sais faire ça ?
— Hm... Non... C'est un gâteau au café c'est xa ?
— Yep ! Mais je suis sûr que même toi tu aimerais, c'est du café, mais sur un nuage de douceur saupoudré de chocolat.
— Oui je crois que je vois... Jamais testé mais on peut essayer ! Tu peux chercher une recette sur internet ? Pour être sûr qu'on a tout ce qu'il faut pour le préparer.
— Ok je cherche ça. »
Daiki pianote sur son téléphone, les yeux brillants, apparemment très enthousiasmé par la perspective de ce dessert. D'ailleurs, il ajoute :
« Un repas sushis, makis, se terminant par un tiramisu, ça frôle la perfection, love ! » Puis, un instant plus tard : « Ok j'ai la recette, je pense qu'il faudra passer à l'épicerie prendre deux-trois trucs.
— Hm Ok... Et qu'est-ce qu'il manquerait pour ne pas frôler mais atteindre la perfection ?! »
Il demande amusé par l'enthousiasme de son homme. Il lui jette quelques regards alors qu'il est concentré sur son téléphone, étudiant la recette, il aime voir son homme comme ça : détendu, insouciant... Oui ça lui fait vraiment plaisir de le voir sourire comme ça, heureux.
« Ce qui manque ? Un poulet teriyaki ! Mais bon... Je t'accorde que ça va pas très bien avec le reste. Disons qu'un peu de champagne fera l'affaire !
— Hm... Champagne? Ouais bonne idée. Envoie un message à mon père, il doit avoir une ou deux bonnes bouteilles à dispo ! »
AOMINE
Il sourit, heureux de la réponse de son homme. Il aurait pu dire que le champagne, c'était un peu abusé, mais lui a l'impression qu'ils ont beaucoup à fêter, et il se dit que ce sentiment doit être partagé par Taiga, et ça lui fait plaisir. Il envoie donc un message à son beau-père pour lui soumettre sa requête.
« Done ! »
Puis, il se rappuie contre le dossier et regarde la ville défiler derrière les vitres.
« T'auras qu'à monter mon sac, je passerai à l'épicerie en arrivant », dit-il à son homme.
Taiga lui jette un œil, semble hésiter et finalement hoche la tête.
« Ok. Ça prend un peu de temps de faire les sushis alors ça me va.
— Good. »
Cela fait un moment qu'il n'est pas sorti autrement que pour prendre la voiture, mais il veut profiter d'être dans un bon état d'esprit ce soir pour le faire. Après tout, ce n'est pas comme s'il pouvait passer sa vie enfermé... Et il n'a pas envie de payer des gens pour faire tout ce qu'il pourrait faire, ou laisser Taiga s'en charger.
Alors quand ils arrivent, il laisse son homme et se hâte dans la rue, sans trop regarder autour de lui et s'appliquant à ne pas faire attention aux gens. Il branche ses écouteurs, comme ça, ça lui enlève la tentation de prêter l'oreille à ce que peuvent murmurer les passants. De même dans l'épicerie, il fait le tour rapidement, visant l'efficacité, et le vieux vendeur est aussi serein que d'habitude. Il lui offre simplement son paisible sourire habituel, Daiki paye ses achats et se dépêche de regagner son immeuble qui n'est heureusement qu'à quelques pas.
Quelques instants plus tard, il referme la porte de l'appartement, soulagé que personne ne l'ait abordé dans ce court laps de temps. Puis, il se rend dans la cuisine et dépose ses achats sur le plan de travail, à côté de son homme qui s'active déjà.
« Et voilà, love, j'ai tout ! »
KAGAMI
Il sourit à Daiki et jette un œil rapide au contenu du sachet, mais il lui fait confiance d'ailleurs il n'a même pas regardé la recette lui-même.
« Parfait. Merci love. »
Il est en pleine découpe soigneuse de son poisson, tant dis que le riz cuit tranquillement dans l'autocuiseur. Il a juste pris le temps de se changer en arrivant, il avait envie de se sentir sexy ce soir, peut-être l'ambiance un peu festive et, sur de jolis sous-vêtements, il a passé un jean noir et une débardeur blanc, deux pièces de vêtement qui mettent très en valeur son corps, et le temps de cuisiner, il a laissé sa chemise sur le dossier d'une chaise. Daiki semble d'ailleurs ne pas y être insensible, puisqu'il pose une main sur sa hanche et dépose un baiser sur son épaule découverte, tout en remarquant :
« Tu t'es mis sur ton trente-et-un, j'ai l'impression d'être mal fagoté maintenant !
— Mais non... T'es toujours beau et parfait ! »
Il sourit et se penche sur lui pour poser un baiser sur ses lèvres et rougit légèrement.
« J'avais juste envie d'être sexy ce soir...
— Eh ben c'est réussi, car tu l'es. »
Daiki passe dans son dos et l'enlace, posant ses mains sur son torse et sur son ventre tandis que ses lèvres caressent son cou. Il frémit de plaisir. Il se presse un peu plus contre son torse tout en continuant ses préparatifs et sourit.
« Good... Parce que j'aime particulièrement quand tu me trouves sexy aussi. »
Daiki pose son menton sur son épaule et l'observe cuisiner pensivement.
« À quelle heure arrive ton père, au fait ?
— Il m'envoie un message quand il part du boulot... Mais je pense qu'il sera là vers vingt heures trente.
— Ok, good. »
Alors qu'il s'active en cuisine, le brun dépose de doux baisers dans son cou, caressant son ventre musclé à travers son débardeur.
« J'ai comme l'impression qu'on va se régaler ce soir… »
Il prépare les sushis avec soin et dextérité à force d'habitude, malgré la distraction apportée par les attentions de son homme qu'il savoure, lui offrant plus sa nuque pour ses baisers. Les mots de son homme le font rougir légèrement alors que ses pensées le dirigent vers quelque chose de bien moins innocent, il est particulièrement conscient de la dentelle de ses sous-vêtements quand elle presse son érection qui se réveille. Et il adore cette sensation du tissu délicat contre sa peau.;
« I hope so... En tout cas, l'avant goût est délicieux… » répond-il suggestivement.
Daiki approuve en posant un autre baiser dans son cou, et continue de le câliner le temps qu'il finisse de préparer les sushis.
« Bon tu sais que je sers pas à grand-chose en cuisine mais je peux peut-être faire des trucs de commis pour le tiramisu.
— Hm... Oui tiens, je veux bien que tu me lises la recette et en fonction, je te dirais ce que tu peux faire.
— OK ! »
Daiki prend son portable et retrouve la recette qu'il lui lit à haute voix, avant de conclure :
« Bon j'espère que toi ça te parle, parce que moi ça me semble un peu obscur tout ça !
Il rit devant l'air incrédule de son homme. Il le rassure, sur le fait que ce n'est pas une langue étrangère pour lui. Il lui demande de relire quelques éléments, puis lui indique par quoi commencer. Et tout en terminant les sushis, il surveille les préparatifs de son homme et lui donne quelques conseils avant de pouvoir lui donner un coup de main.
Cette fois, c'est lui qui s'installe dans le dos de son homme. Il se presse contre lui et embrasse sa nuque puis l'aide avec le batteur électrique pour faire monter les blancs en neige.
« Comme ça love... Il faut garder un rythme continu et rapide... Et ça monte tout seul.
— Ah ouais ?! Mais c'est de la triche avec le batteur, nan ? Tu sais faire ça à la main toi ? Après tout je crois que t'as un bon coup de poignet... » Le brun ricane tout en s'activant avec son batteur.
« Oh oui... Je sais les monter en neige sans batteur... Sauf que c'est plus long. Mais oui j'ai le bon coup de poignet... Je peux te le prouver si tu veux... »
Il répond en riant aussi et mordille sa nuque, alors qu'il vient glisser sa main sur son entrejambe.
« Hm... C'est une offre tentante, mais on a un gâteau à faire !
— Tu peux faire le gâteau... Pendant que je te fais goûter à mon coup de poignet... »
Il taquine son homme en mordillant sa nuque et caressant sa verge à travers son pantalon. Il remonte sur son oreille et suce son lobe avant de souffler.
« Ou alors... Je réserve ça pour une récompense quand tu auras fini de préparer ce délicieux dessert... »
Mais il n'est pas certain de savoir ce qui serait le plus délicieux, le dessert ou son homme. Non définitivement son homme, il laisse un soupir de désir caresser la nuque de Daiki alors qu'il presse son érection contre ses fesses.
AOMINE
Il frémit à la caresse de sa main qui vient réveiller son érection, tandis que sa bouche sur sa nuque fait courir un frisson le long de sa colonne vertébrale. Il oublie un peu ses œufs alors qu'il sent la verge de son homme contre ses fesses, puis il se reconcentre dessus en se demandant s'il est possible de trop battre ses œufs en neige, et il répond à son homme :
« Je sais déjà pas cuisiner alors... Sûr que je vais faire des conneries si tu fais ça... Donc après... c'est mieux...
— Hm... Ok... Je te garde pour mon dessert alors... »
Taiga rigole, mais semble un peu hésitant à cesser de le taquiner. Mais il finit par retirer sa main sous laquelle son érection a dangereusement grossi et il s'écarte un peu pour cesser aussi de le perturber avec une chose dure contre son postérieur.
« Continue comme ça... Tes œufs sont presque parfaits. »
Daiki est à la fois soulagé et frustré que son homme ne le touche plus, et demande :
« Comment on sait qu'ils sont parfaits ?
— A leur couleur et leur texture... Regarde, ils sont bien blancs maintenant et ils ont bien gonflé, comme une belle mousse. Tu peux arrêter. »
Il arrête le batteur et soulève le bol pour examiner les œufs d'un air suspicieux.
« Mais ils sont quasi solidifiés, y a plus rien qui bouge ! C'est normal ça ?!
— Parfaitement normal. Tu verras quand tu vas le mélanger délicatement au reste de la préparation ça donnera une consistance plus légère un peu mousseuse. »
Taiga s'écarte pour récupérer le reste de la préparation et l'invite à faire le mélange. Puis, il sort des ramequins transparents tout en se tenant prêt à l'aider s'il en a besoin.
« Délicatement ?! Genre je suis délicat, moi ! » râle Daiki tout en prenant la spatule pour tenter donc ce mélange tout en finesse, l'inverse du coup de poignet qu'il pense nécessaire pour battre les œufs, en somme.
« Oui tu sais être très délicat quand tu veux... Et tu t'en sors très bien. »
Taiga se rapproche tout de même et vient prendre sa main dans la sienne pour l'aider à mélanger en douceur. Il apprécie cette attention, sa main chaude sur la sienne, et il suit ses gestes attentivement jusqu'à ce que les œufs soient bien incorporés.
« Je crois que c'est bon là, non ?
— Yes. »
Et Taiga lui indique les prochaines étapes qui sont essentiellement la superposition des couches dans les petits récipients individuels en verre, en en préparant un premier.
« Et tu saupoudres du mélange de poudre au café... Et c'est prêt. Je te laisse faire les autres ?
— Ok, j'essaie. »
Il se concentre sur sa tâche, en cuisine il a toujours l'impression qu'il va faire des bêtises, mais finalement il ne s'en sort pas mal.
« Bon c'est moins net que si tu l'avais fait, mais ça passe, non ?
— C'est parfait love. »
Taiga pose un baiser sur sa joue.
« Bravo ! Tu as fait ton premier tiramisu ! »
Il sourit et tourne la tête pour l'embrasser sur les lèvres.
« Bon... Je suppose que ça va au frigo, maintenant ?
— Tu supposes bien ! »
Taiga le laisse faire et termine de disposer les sushis sur des plats, quand on sonne à la porte, il s'illumine et s'essuie rapidement les mains.
« Il est arrivé ! Je vais ouvrir. »
KAGAMI
Il rejoint l'entrée en retirant son tablier et enfilant sa chemise. Il est content de voir son père, il lui semble que ça fait une éternité qu'il ne l'a pas vu, même s'il s'est que ce n'est pas tout à fait exact, mais les choses se sont précipitées ces derniers temps et il a l'impression qu'il s'est écoulé plusieurs mois depuis la dernière fois qu'il l'a vu.
« Salut papa !
— Bonsoir Taiga. »
Son père le regarde et lève un sourcil en lui tendant les bouteilles de champagne et de vin blanc dont il le débarrasse pour lui permettre de retirer son manteau et ses chaussures.
« Eh bien... Tu es bien beau ce soir et tu as l'air de très bonne humeur.
— Hey. Je suis tout le temps beau et de bonne humeur ! »
Eisuke rit et répond en le suivant jusqu'à la cuisine.
« Evidemment... Tu es juste particulièrement bien habillé ce soir. Mais c'est vrai je te l'accorde, tu es tout le temps de bonne humeur depuis que tu es avec Daiki. »
Son père se tourne alors vers Daiki et lui adresse un clin d'œil.
« Bonjour Daiki. Comment vas-tu ? »
AOMINE
Il s'empourpre légèrement à la remarque d'Eisuke, en plus il sait que ce n'est pas tout à fait vrai... Il a tout de même causé pas mal de soucis à son homme. Mais l'intention lui fait plaisir.
« Ça va... Heureusement que y a des sushis parce que j'ai fait le dessert... Donc même sous la supervision de Taiga, je garantis rien !
— Le dessert sera parfait. Tu as été très consciencieux et je me suis assuré que tu ne confondes pas le sel et le sucre », le taquine Taiga en posant un baiser sur sa nuque en passant derrière lui.
Eisuke rigole et admire les plats de sushis.
« Hm... ça fait vraiment envie. ça fait trop longtemps que tu n'as pas invité ton père Taiga !
— Hey ! On a été un peu occupés. Mais t'as vu on se rattrape, on a même du dessert !
— Yes... Et bientôt, quand on vous recevra on pourra prendre l'apéro en terrasse face à la mer, donc je pense que ça rachète aussi ! ajoute Daiki.
— Sur la plage ? Alors vous avez vraiment une maison en bord de plage ? demande Eisuke
— On a un bout de plage ! corrige Taiga avec enthousiasme
— Ouais, faut vraiment que vous voyiez ça, la maison est magnifique et on est au calme, avec même un petit bois de pins. On a vraiment eu de la chance de tomber sur cette maison.
— On a l'impression d'être perdu au milieu de la forêt... Loin de toute civilisation ! renchérit Taiga. Et il y a ce bâtiment à rénover pour accueillir du monde de temps en temps. »
Eisuke prend la bouteille de champagne pour l'ouvrir.
« Des coupes Taiga ? J'entends que vous êtes content de votre achat. J'ai hâte de visiter.
— Tu veux voir des photos ? Ou tu veux attendre ce week-end pour voir sur place ? demande son fils en lui sortant les verres demandés.
— Je vais attendre. Le week-end va arriver vite !
— Heureusement ! approuve Daiki. La semaine a été épuisante... »
Ils s'installent autour de la table basse tandis qu'Eisuke sert le champagne, puis ils trinquent et savourent une gorgée pétillante. Ils discutent encore avec enthousiasme de la maison. Puis, Taiga se lève pour aller chercher les sushis. Eisuke se tourne vers Daiki et lui sourit.
« Comment tu vas Daiki ? J'ai regardé le match... Tu étais moins présent que d'habitude… »
Daiki lance un regard fuyant au père de Taiga et se frotte l'arrière du crâne, embarrassé.
« Ouais, c'était... Un match difficile. J'imagine que vous... enfin, Taiga a dû vous raconter ce qui s'est passé la semaine dernière...
— J'ai eu vent de l'histoire oui. Il ne s'est pas étendu, mais j'ai cru comprendre que c'était compliqué... Je suis désolé pour toi. »
Il déglutit, encore plus gêné maintenant, et regarde sa coupe de champagne.
« Faut pas être désolé... De toute façon, ça devait arriver un jour ou l'autre.
— Certes, mais c'est mieux quand c'est choisi je suppose. Enfin bref... C'est fait. Et en tout cas, vous avez fait un super match !
— Ouais, c'était une belle victoire, on a dû l'arracher. Je suis content que ça ait marché. »
Il finit sa coupe d'un trait tandis que Taiga revient avec les sushis, apportant une distraction bienvenue. Son homme s'installe à côté de lui et pose une main sur sa cuisse en buvant quelques gorgées de son verre aussi puis il enchérit sur le match.
« Et surtout nous faisons toujours un sans faute !
— C'est exceptionnel ! Vous ne détenez pas un record déjà là d'ailleurs ? Demande Eisuke curieux.
— Pas sur les victoires consécutives, en tout cas, dit Daiki. Parce que c'est 33, dans l'histoire des Lakers. Pour le reste... Je fais toujours semblant d'écouter quand le staff me parle de statistiques... J'aime pas ça. Y a trop de stats dans ce sport, trop de moyens d'évaluer un joueur comme si on était des sortes de machines à points, alors... »
Il sourit et hausse les épaules sans terminer sa phrase, piochant un sushi.
« C'est vrai... Et je pensais effectivement aux victoires consécutives. Vous n'avez pas encore battu le record... Mais vous êtes en bonne marche ! Sourit Eisuke, ne cachant pas sa fierté de voir son fils et son beau fils dans cet exploit.
— Mine de rien c'est encore que le début de la saison... Y a encore une longue route à faire. Mais ouais on va tâcher de maintenir la trajectoire !
— C'est vrai. C'est déjà très impressionnant ! »
Eisuke se resserre en sushis et reprend en souriant.
« Hm... Délicieux... En tout cas, au boulot je dois dire que c'est un peu la classe de pouvoir dire que mon fils et mon beau-fils sont les stars de l'année chez les Lakers. »
Daiki se dit que les collègues de son beau-père doivent être plutôt progressistes si c'est quelque chose dont il peut se vanter. Il paraît que c'est le cas de beaucoup de gens en Californie, mais il a quelques difficultés à le voir. Alors il ne commente pas et se ressert lui aussi en sushis, et en profite pour resservir tout le monde en champagne.
« Tant que tu nous demandes pas des autographes ! Rigole Taiga.
— On m'a encore rien demandé. Ils ont peut-être pas osé. »
Eisuke remercie Daiki pour le verre de champagne et se régale encore de quelques sushis. Puis il jette un coup d'œil autour de lui et avise les quelques cartons.
« Alors vous avez prévu de déménager ce week-end ?
— Ouais... On aura besoin d'acheter des trucs car là-bas c'est plus grand... Mais on aura de quoi s'installer déjà.
— Vous avez assez de monde pour vous aider j'imagine.
— Oui. En plus Kuroko arrive demain soir ! Répond Taiga avec enthousiasme.
— Bah, c'est pas cette crevette qui va faire le taf ! proteste Daiki. Heureusement qu'on a Lewis !
— Hey c'est toi qui a proposé à Cy de nous aider ! Dans le genre crevette elle se pose aussi ! Ils superviseront les opérations.
— Elle au moins elle s'essouffle pas en deux minutes ! Elle compensera le manque de musculature par l'endurance ! »
Eisuke rigole à leur échange.
« C'est vrai que Kuroko n'est pas très grand... Et d'ailleurs, ça fait combien de temps que vous ne l'avez pas vu ?
— Hm... Ça va faire trois ans... La dernière fois que je suis allé à Tokyo. Je l'ai invité plusieurs fois à New York mais ça s'est jamais fait, répond Taiga après un instant de réflexion.
— Moi ça fait beaucoup moins longtemps, dit Daiki. J'ai revu tout le monde pour une petite fête de départ avant de partir aux États-Unis.
— C'est la première fois qu'il vient aux États-Unis ?
— Yep ! sourit-il. Ça va être la découverte pour lui ! Je me demande s'il va aimer...
— Bah... Vu qu'on va le faire bosser... J'sais pas si ce seront des vacances de rêve ! rigole Taiga.
— Boarf, c'est l'affaire de ce week-end, et après il pourra profiter de la plage et aller faire les 400 coups en ville !
— Je ne le connais pas très bien... Mais il ne m'a jamais donné l'impression d'être du genre à faire les 400 coups ! » S'amuse Eisuke.
Ils terminent les sushis et Taiga propose de servir le dessert avec du thé. Il débarrasse et se lève pour aller préparer la boisson et sortir le tiramisu.
« Bon, c'est l'heure de vérité pour mon premier tiramisu... J'espère que je l'ai pas foiré, c'est censé être trop bon normalement !
— Et... C'est ton premier gâteau depuis ? rigole Eisuke.
— Euh... Toujours ? Ah si j'ai dû en faire gamin avec Satsuki... Mais bizarrement les adultes n'avaient jamais faim à ce moment-là et disaient toujours 'on va le garder au frigo', maintenant je sais ce que ça signifie vraiment !
— Et donc ? Tu t'es dit que commencer avec un Tiramisu c'était l'idéal ! Quand tu prends un challenge tu fais pas les choses à moitié ! rit Eisuke.
— Il sera parfait ton gâteau love. Je te rappelle que j'étais là pour « superviser » ! Et... Je me débrouille mieux que Satsuki en cuisine ! ajoute Taiga depuis la cuisine.
— Ça c'est certain ! » rigole Daiki, puis, se tournant vers Eisuke : « Ouais, Taiga a surveillé que je fasse pas n'importe quoi et m'a tout montré et validé à chaque étape, alors ça devrait aller j'imagine...
— Je suis sûr que ce sera très bon. En tout cas, c'est un de mes desserts préférés !
— Ah, moi aussi ! » Puis il reste pensif quelques instants et ajoute : « Enfin... En même temps, j'ai beaucoup de desserts préférés...
— En même temps... C'est difficile de résister à un bon dessert ! Perso... Je suis très faible face à toutes petites sucreries.
— Moi aussi... avoue Daiki. J'en réclame souvent à Taiga et il fait ça très bien. Vous avez fait un fils multi-talentueux ! »
KAGAMI
Il lève les yeux au ciel et rougit un peu en entendant son père et son homme discuter de ses "talents". Il se dépêche de servir les desserts histoire de les faire taire, dès qu'ils auront la bouche pleine ils seront trop occupés à déguster leur sucrerie pour continuer sur les mièvreries. Et puis, il est très confiant quant à la qualité du tiramisu confectionné par son homme et il a hâte de goûter.
Il retourne au salon avec les trois ramequins et le thé qu'il pose sur la table basse et reprend sa place à côté de son homme.
« Ils ont l'air délicieux ces tiramisu.
— Très appétissant, confirme Eisuke.
— Bon app ! »
Daiki n'attend pas pour entamer son dessert et le déguste avec un air critique, puis ses traits se détendent tandis qu'il approuve :
« Ouais, c'est bon ! »
Son père goûte à son tour, visiblement amusé par la réaction de Daiki et il surenchérit après avoir déguster sa première bouchée.
« C'est excellent ! Bravo Daiki. »
Il savoure aussi sa première bouchée et approuve fièrement.
« Comme je l'avais prévu. C'est délicieux ! Bien joué love. »
Il se penche sur son homme pour poser un baiser sur sa joue et Daiki rigole, un peu embarrassé.
« C'est la première fois de ma vie qu'on me félicite pour un dessert... Mais faut dire que j'ai laissé passer les occasions... En tout cas, je suis content de pas avoir gâché un si bon dessert !
— Il est pas du tout gâché. Il est très bon. répond Eisuke. T'en refais quand tu veux pour ton beau-père !
— J'ai comme l'impression de sentir une recommandation très vive, là... Mais bon... Je peux pas vraiment aller contre la volonté de mon beau-père... Alors va falloir que je potasse la pâtisserie !
— Ouais ? Je serais content de t'aider en cuisine ! » approuve Taiga.
Imaginer son homme en cuisine et l'aider à préparer des desserts lui donne quelques idées coquines, mais il les garde pour lui un sourire aux lèvres en regardant son homme avec amour.
AOMINE
Il grogne, il n'a pas vraiment envie de passer ses week-end aux fourneaux non plus, mais enfin, pourquoi pas apprendre quelques techniques pour faire ses propres gâteaux, et faire plaisir à son beau-père au passage. Il termine rapidement son ramequin et sirote son thé, il a bien mangé, mais propose quand même un second service et lui-même se laisse tenter par une petite part supplémentaire de douceur. Sans surprise, son beau-père en redemande quand Taiga, même s'il a tout mangé, a eu sa dose de sucre pour la journée.
Il rapporte les ramequins et ils finissent le repas en discutant à nouveau de la future maison et de la façon dont ils comptent l'aménager. C'est comme une feuille blanche, libre à eux d'imaginer ce qu'ils veulent, et ça lui fait drôle de s'imaginer comme tout ça se concrétise. C'est si proche, à portée de la main, alors qu'il y a six mois il n'aurait jamais osé rêver de tout ça.
Après une seconde tasse de thé et de longues discussions sur ce qu'ils ont en tête pour la maison, Eisuke les écoutant avec attention et distillant quelques conseils et promettant de donner quelques contacts pour les travaux, il est temps pour lui de prendre congés.
« Merci pour l'accueil les garçons. ça m'a fait plaisir de vous voir. »
Taiga se lève à la suite de son père et le raccompagne à la porte, échangeant sur les détails du rendez-vous pour le déménagement. Enfin la porte d'entrée se referme et son homme souriant refait son apparition dans le salon.
Daiki lui sourit puis s'étire, étouffant un bâillement après ce bon repas.
« C'était sympa de voir ton père ! commente-t-il.
— Yeah... ça fait plaisir de le voir. »
Taiga l'enlace et vient chercher ses lèvres pour un baiser gourmand. Il lui rend son baiser, puis débarrasse ce qui reste sur la table, sans quoi sûrement son homme ne parviendra pas à trouver le sommeil !
Taiga se débarrasse de sa chemise avant de l'accompagner dans la cuisine et l'enlace après avoir mis les assiettes qu'il transportait au sale. Ses lèvres taquines viennent se balader sur sa nuque et son corps chaud se presse contre le sien. Il lui est impossible de nier le désir de son homme avec cette proximité.
« J'ai envie de toi love... »
Au cas où il avait encore un doute, les mots de son homme sont très clairs, ainsi que ses mains qui viennent caresser son ventre.
« Tu sais que c'est notre dernière nuit seuls... dans cet appartement... »
Aomine frissonne à la caresse de ses mains et à ces mots. C'est vrai aussi qu'ils n'ont pas eu beaucoup de moments intimes ces derniers jours, entre la fatigue et les moments où le cœur n'y était pas. Les choses vont un peu mieux, alors il devrait pouvoir lâcher prise... Il sait qu'il a tendance à trop intellectualiser, mais enfin, on ne se refait pas après des années à enterrer sa spontanéité. Bien sûr il sait en faire preuve, et plus d'une fois il s'est laissé allé avec Taiga, allant jusqu'à faire des choses très osées. Malgré tout, les fois où ça n'a pas marché ont tendance à marquer durablement sa mémoire, et il y a toujours au fond de lui un manque de confiance et une inquiétude sourde qui ne s'effaceront qu'avec le temps.
Il pose une main sur celle de son homme et ferme un peu les yeux, se concentrant sur la sensation de son corps chaud contre le sien.
« Yes, c'est vrai, love. Heureusement, la maison où on va emménager est plus grande qu'ici… »
KAGAMI
Il décèle une légère tension dans le corps de son homme et devine que Daiki n'avait pas les mêmes pensées que lui en tête. C'est quelque chose qu'il a finalement accepté, son homme est loin d'avoir le même appétit sexuel que lui. C'est toujours un peu difficile cependant de réussir à s'en accommoder. Pas par frustration, il a accepté que son homme n'ait pas les mêmes désirs que lui et ce n'est pas non plus comme si son homme était asexuel. Daiki a besoin de se réconcilier avec ses désirs, avec sa sexualité et au-delà de ça, même s'il était parfaitement bien dans sa sexualité, rien ne serait garanti que leurs envies se rejoignent. S'il a du mal à s'en accommoder, c'est qu'il a toujours la crainte que son homme oublie ses propres limites et n'ose pas dire 'non'. Il veut lui faire confiance, il doit pouvoir lui faire confiance, sinon ça ne pourra pas fonctionner.
Alors comme son homme ne dit pas 'non', quand ses intentions sont aussi claires, il ne s'arrête pas. Parfois Daiki a envie de se laisser aller et a juste besoin d'un peu d'aide. Il embrasse sa nuque, ses lèvres naviguent dans son cou et remontent sous son oreille.
« Hm... Tu veux dire que quand on sera dans cette grande maison... Ça te plairait que je te fasse l'amour alors qu'il y a Kuroko dans la seconde chambre ? »
L'idée lui plaît en tout cas, il serre doucement les doigts de son homme entre les siens et vient glisser sa seconde main sous son vêtement pour caresser sa peau.
AOMINE
Il frissonne légèrement à la caresse des lèvres et des mains de son homme, et rit un peu à sa question.
« En tout cas... Je comptais pas faire vœu de chasteté juste parce qu'il sera dans les parages... »
Il se retourne et regarde son homme, glissant ses mains dans le creux de ses reins.
« Il suffira d'être discrets... Même si c'est pas toujours facile. »
Se pressant contre lui, son homme rigole doucement.
« Ouais... On peut être très bruyants parfois... »
Taiga l'embrasse et mordille sa lèvre avec gourmandise, poussant un peu plus son bassin contre le sien. Puis il vient caresser ses lèvres de ses doigts, les fixant avant de poser sa main sur ses lèvres comme pour le bâillonner et relever un regard brûlant sur lui.
« Mais l'idée me plaît... De te faire l'amour en devant rester discret… »
Il sourit à son homme, il apprécie l'idée aussi, devoir museler ses gémissements et intérioriser le plaisir.
« Yeah... Ça pourrait être amusant. De toute façon effectivement... On n'aura pas vraiment le choix. Enfin, sauf si toi tu préfères faire vœu de chasteté pour la durée du séjour de Tetsu ! »
KAGAMI
Si son homme ne compte pas restreindre quand leur ami est là, c'est clairement pas lui qui le fera. Au contraire même, l'idée d'aider son homme à rester discret stimule son imagination, à voir si son homme serait partant. Mais sachant que Daiki malgré ses difficultés a su se montrer très libre, après tout il a été l'instigateur de cette séance de sexe endiablé dans les sanitaires en pleine mi-temps d'un match officiel. Cette spontanéité de son homme l'a agréablement surpris et il ne se serait jamais cru capable de ça et ce genre de coup de folie lui manque un peu. Mais à bien y réfléchir, les fois où son homme s'est montré plus libre étaient loin du sexe "vanilla", et particulièrement lorsque lui-même se montrait un peu sauvage. Peut-être que Daiki a besoin de ça, qu'il prenne le contrôle, presque le forcer à lâcher prise, d'avoir autre chose que la simple idée d'une relation intime ensemble pour focaliser son esprit ailleurs : sa lingerie, devoir être discret... Il se demande s'il n'y a pas un schéma dans tout ça finalement.
« Pas moyen ! Je me priverai pas de ton corps tsss... T'es beaucoup trop appétissant et... Je me ferai un plaisir de trouver des moyens ingénieux de t'aider à être silencieux... »
Il vient mordiller son cou et ondule doucement contre lui, il grogne avec désir contre son oreille, ses mains se faisant plus avides et possessives sur sa nuque.
« Mais là... ça me donne très envie de te faire gémir de plaisir love... Histoire de compenser… »
AOMINE
La voix basse de son homme semble résonner dans son ventre, vibrante d'une sensualité presque animale. Il est toujours étonné de voir comme ça vient naturellement à son homme, lui qui pourtant dit volontiers qu'il n'est pas du genre dragueur. Dans l'intimité, il semble pourtant maîtriser parfaitement tous les codes du désir et de la séduction. Alors que lui, finalement, c'est l'exact inverse. Il est à l'aise dans la "tchatche", les jeux de regards, les sous-entendus, les gestes ambigus. Mais quand il s'agit de passer "à l'acte", avant Taiga, n'ayant pas d'attirance particulière pour ses partenaires, il se concentrait sur leur plaisir à elles. Pour la première fois de sa vie, il apprend à connaître son propre plaisir, et c'est encore perturbant pour lui d'y faire face, presque comme si ça le déconcentrait par rapport à ce qu'il savait faire avant, et qui ne compte plus vraiment, maintenant. Alors que pour Taiga, donner et prendre du plaisir sont deux faces d'une même pièce, une évidence.
Il appuie doucement ses mains sur le bas du dos de Taiga tandis qu'il avance les hanches, emboîtant leurs bassins. Il laisse échapper un léger soupir alors qu'il sent l'érection de son homme se presser contre son entrejambe, et ferme les yeux alors que son épiderme s'électrise à la caresse de ses lèvres et de ses mains.
KAGAMI
Il embrasse son homme avec passion, le désir se répand dans son corps, chaud, dévorant et semblant vibrer dans ses veines. Il remonte une main dans les cheveux de Daiki, tire légèrement pour l'inviter à pencher plus la tête et dévorer avec plus d'avidité ses lèvres. Son autre main vient soulever son t-shirt et le remonte doucement sur son torse dans l'espoir de le lui retirer. Il s'écarte légèrement pour mener à bien cette mission, agrippant de ses deux mains le bas du vêtement.
Daiki lève les bras pour le laisser faire, et enchaîne en lui retirant aussi son haut avant de l'enlacer pour presser son torse contre le sien, leurs peaux nues venant se caresser. Les mains du brun se promènent sur son dos, suivant le tracé de ses muscles.
Il savoure la sensation des mains de son homme sur lui, grandes et chaudes. Il aime qu'il le touche et son contact ne fait qu'attiser son désir. Sans attendre, il entraîne son homme vers la chambre tirant sur la ceinture de son pantalon qu'il tente dans le même mouvement de défaire pour le déshabiller. Quand ils parviennent à destination, il touche presque au but, le pantalon de Daiki étant baissé à mi-cuisse. Il s'accroupit devant lui pour l'aider à le retirer entièrement et fait suivre rapidement son caleçon. Il vient presser ses lèvres sur sa verge appétissante et juste à portée de sa bouche.
AOMINE
Il a l'impression de s'être retrouvé nu en un clin d'œil, et maintenant la bouche de son homme se presse sur sa queue, lui arrachant un léger gémissement. Il glisse une main dans les cheveux de son homme, regardant ses lèvres caresser sa peau sensible, son cœur s'accélérant dans sa poitrine.
Taiga prend délicatement sa verge dans sa main et vient y poser des baisers avec douceur, semblant savourer la douceur de la peau fine contre sa joue. Puis doucement, il vient le caresser de sa langue humide accompagnant sa dégustation d'un soupir gourmand.
Un frisson le parcourt à la caresse agile et sensuelle de sa langue, réveillant ses nerfs. Il crispe un peu sa main dans les cheveux de son homme alors que son sexe tressaille légèrement.
Taiga découvre doucement son gland pour venir le lustrer de sa langue avant de refermer ses lèvres sur lui et de l'avaler doucement. Il laisse un gémissement lui échapper tandis que Taiga stimule cette partie si sensible, et il ne peut retenir le mouvement réflexe de ses hanches tandis qu'il fait glisser sa queue entre les lèvres de son homme. Sa bouche chaude l'enveloppe délicieusement, la douce pression fait monter le plaisir.
KAGAMI
Il regarde son homme avec dévotion et s'applique à avaler sa queue avec délectation, l'aspirant doucement, appréciant de sentir son poids sur sa langue, son épaisseur entre ses lèvres. Encouragé par les gémissements et mouvements de son homme, il commence à aller et venir sur sa queue, laissant sa langue jouer sur sa longueur. Il caresse les cuisses de son homme et remonte sur ses fesses qu'il palpe avec envie. Il aime sucer son homme mais ce soir, il a envie d'être en lui, de le prendre ici dans cet appartement qui a accueilli leur premier baiser, leurs premières caresses, leurs premiers orgasmes communs.
AOMINE
Un peu haletant, il accompagne les mouvements de son homme, allant et venant dans l'écrin chaud de sa bouche qui le masse si bien. Il se focalise sur les sensations qui fleurissent le long de ses nerfs, sur le désir qui s'éveille dans son ventre, et laisse ses hanches osciller un peu plus vite et plus amplement pour mieux profiter des stimulations.
Les mains de Taiga caressent ses cuisses, font quelques va et vient et finalement remontent jusqu'à ses fesses, où l'un de ses doigts vient se glisser entre elles.
Il frémit en sentant ce doigt aventureux se faufiler dans l'interstice chaud et l'explorer, lui procurant un pincement d'excitation. Il le laisse faire, profitant simplement des sensations, paupières closes, tandis que ses hanches continuent d'onduler doucement.
KAGAMI
Son ventre se contracte, le désir pulse dans ses veines. Il savoure son homme, restant attentif à ses réactions. Daiki semble se détendre un peu et se laisser aller sous ses attentions. Il lève les yeux sur lui. Ses doigts glissent entre ses fesses, dans cette espace chaud et moite, et trouvent son anus pour doucement le masser.
Daiki pousse un soupir, son dos se cambrant un peu tandis que ses doigts se resserrent dans sa chevelure. Il entrouvre les paupières et l'enveloppe d'un regard chaud.
Ce regard lui plaît, Daiki laisse le plaisir le gagner. Il vient rapidement sucer ses doigts avant de revenir les presser contre l'intimité de son homme, qu'il cercle doucement alors qu'il vient faire de même de sa langue sur son gland.
AOMINE
Il gémit à cette double stimulation, le plaisir monte, enivrant, battant ses doutes en brèche, assourdissant l'inquiétude bruyante. Il sent son corps s'éveiller et répondre, et il a envie de s'y abandonner. Son souffle se fait plus court, ses hanches dansent d'elles-mêmes.
Et la bouche de son homme l'accueille avec dévotion, ses lèvres sont étroitement serrées autour de lui et sa langue experte stimule sa veine pulsante alors que ses doigts experts le massent doucement pour le détendre.
Il se sent s'ouvrir sous ses doigts, frémissant en les sentant le pénétrer doucement, explorer son intimité, redécouvrant une nouvelle fois les sensations auxquelles il semble qu'il ne doive jamais s'habituer vraiment. Chaque fois, elles le surprennent, revêtant une nuance différente et envoûtante.
KAGAMI
Un grognement de plaisir lui échappe, vibrant sur la queue de son homme. Il aime sentir son intimité se contracter autour de ses doigts, sentir la chaleur brûlante du corps de son homme l'envelopper. Il le détend doucement, il prend son temps, cherchant à lui faire du bien et l'accompagner tranquillement vers l'abandon. Mais pas totalement non plus, il veut le prendre l'allonger sur le lit et s'enfoncer en lui. Il a hâte de prendre la place de ses doigts en lui.
AOMINE
Il sent la délicatesse de Taiga, la façon dont il prend son temps pour l'amener à lâcher prise, et il y est sensible, sa sensualité s'éveillant et son corps se faisant plus réceptif à mesure que les secondes défilent. Il sent monter la tension, et l'impatience qui va avec, et gémit un peu plus fort tandis que son homme caresse sa prostate.
Taiga semble comprendre ce que ses gémissements signifient, devinant sa fébrilité, son impatience alors qu'il redouble d'ardeur sur sa verge. Ces derniers mois Taiga a appris les subtilités de son corps, ces petites choses qui le font gémir, ses zones les plus sensibles et les tensions qui trahissent ses inquiétudes et ses réflexions qui l'empêchent de se laisser aller. Les doigts de Taiga se font plus pressant sur sa prostate et il libère sa queue pour le regarder avec désir. Sa voix rauque, brûlante s'élève exigeante presque autoritaire.
« You want me love... And I want you... Just let me fuck you... »
Sa voix, son regard flamboyant semblent lui dire qu'il ne compte pas lui laisser le choix, malgré sa position d'infériorité. Sa posture, la tension dans son corps laissent voir l'effort qu'il met à ne pas le pilonner sur place. Pourtant, il semble attendre un dernier signe de sa part avant d'attaquer sa proie.
Daiki frissonne à ses mots, au ton bas et chaud de sa voix. Oui, il en a envie, son corps le réclame, et son sexe humide de la salive de son homme tressaille contre son bas-ventre. Il sent le désir de Taiga l'envelopper et il a envie de s'y laisser aller. Il hoche la tête, le cœur battant d'anticipation, et murmure :
« Ok love... Fuck me... »
KAGAMI
Il n'hésite pas une seconde. Il retire ses doigts avec précaution et se redresse, revenant presser son torse nu contre celui de son homme et agripper ses cheveux pour un baiser ardent. Il presse son bassin encore serré dans son pantalon contre le sien et le pousse vers le lit.
Daiki se laisse tomber sur le matelas en l'entraînant avec lui, ses mains se posant sur sa ceinture pour chercher à le débarrasser de son pantalon. Dès que le brun parvient à le défaire, il glisse sa main dans l'échancrure et a un petit mouvement de surprise en sentant la lingerie sous sa paume, puis il vient caresser son membre sur toute sa longueur.
Il grogne de satisfaction en sentant la main de son homme sur sa queue, ravi de ne pas juste deviner, mais de sentir aussi son excitation dans ses gestes. La dentelle de son sous-vêtement est humide là où son gland exprime un peu de son désir et son impatience. Il se débarrasse de son pantalon alors qu'il revient dévorer les lèvres de son homme.
La main de Daiki se glisse sous sa lingerie pour caresser son sexe, venant pincer légèrement le gland, tandis qu'il laisse vibrer un gémissement contre ses lèvres.
Il soupire de plaisir, la lingerie ainsi tendue par la main de son homme, presse délicieusement ses bourses. Il ondule du bassin et écarte les cuisses de son homme du genou, son cœur battant rapidement dans sa poitrine à l'idée de plonger en lui. A taton, il récupère le lubrifiant en enduit ses doigts et finit préparer son homme fébrilement, avec moins de précautions qu'il en a pris jusque-là, le désir lui faisant perdre peu à peu le contrôle.
AOMINE
Il aime sentir les mains pressées de son homme sur lui, et il continue de cajoler sa queue pour exaspérer encore un peu son désir. Il ouvre bien les cuisses et soulève un peu le bassin, haletant d'anticipation.
Le regard que pose son homme sur lui est brûlant, affamé. Sa voix est chaude de désir, un peu rauque et son souffle est court quand il murmure.
« Fuck... J'aime quand tu t'offres à moi comme ça...
Il sourit, il l'a fait par pur réflexe, sans y penser. Il relâche la queue de son homme et descend son sous-vêtement sur ses cuisses avant de poser les mains sur ses fesses.
« C'est parce que j'ai envie de toi, love... »
Le corps de Taiga se tend à cette invitation, sans attendre il retire ses doigts de son intimité et fond sur ses lèvres pour un baiser dévorant et très vite il peut sentir la queue chaude et lubrifiée de son homme se presser contre son anus.
Un frémissement le parcourt à cette sensation familière, et il gémit alors que son membre imposant franchit l'anneau musculaire et s'enfonce en lui. Ses mains se crispent sur ses fesses, les griffant légèrement.
KAGAMI
Il relâche les lèvres de son homme alors qu'il savoure la sensation de son corps qui s'ouvre pour lui et gémit de plaisir. Il regarde son homme, son visage se détendre dans le plaisir, ses lèvres entrouvertes sur un gémissement. Son corps semble l'absorber, l'aspirer en lui. Quand son bassin se presse contre le sien, il halète doucement, l'intimité de son homme pulse autour de lui, le faisant frissonner de plaisir. Il embrasse son cou, sa clavicule, mordille légèrement.
« Daiki... C'est bon d'être en toi... »
Il bouge légèrement le bassin, sans aller et venir juste pour laisser le temps à son homme de s'habituer à l'intrusion. Mais il n'attend pas longtemps, dès qu'il sent son intimité se détendre autour de lui, il se recule pour mieux plonger en lui d'un coup de rein sec avec un grognement rauque, dans le mouvement il sent sa culotte en dentelle, fragile et peu extensible scier ses cuisses et un frisson le parcourt, la sensation exacerbe son plaisir. Il aime l'idée de prendre son homme alors qu'il porte de la lingerie. Il mordille son cou et commence à aller et venir en lui un peu brutalement, ses doigts pressant ses hanches étroitement, le plaisir brûlant, impérieux dictant le mouvement de son bassin.
AOMINE
Il noue ses jambes autour des hanches de son homme, accompagnant ses mouvements tandis que ses rudes coups de bassin le labourent. Il noue une main sur sa nuque, l'autre pressant ses fesses musclées. Rapidement, les coups de boutoir s'enchaînent, le faisant légèrement tressauter sur le matelas, et lui arrachant des plaintes sourdes.
« Oh love... J'aime ça...
— Oh yeah... That's so good... »
Les dents de son homme éraflant légèrement sa peau, il le pilonne durement, l'écrasant de son poids, semblant vouloir le clouer au matelas. Une de ses mains brûlantes remonte sur son corps, caressant ses flancs et venant effleurer un téton, alors que sa bouche avide revient goûter la sienne.
Les lèvres de son homme étouffent ses gémissements tandis que le plaisir gonfle dans ses reins. Il adore sentir son homme peser sur lui, le remplir, le pilonner avec une ardeur possessive. Il griffe son dos et ses fesses, se laissant aller peu à peu à la pure volupté.
KAGAMI
Il râle de plaisir, il remonte sa main sur une de ses cuisses et s'y agrippe pour se donner plus d'amplitude et changer légèrement l'angle de pénétration, cherchant le point qui fera crier son homme, qui lui fera voir des étoiles et sentir son corps se liquéfier d'extase. Ses coups de bassin sont plus rudes alors qu'il perd le contrôle. Il s'agrippe à la nuque de son homme qu'il serre étroitement entre ses doigts.
Il plonge en lui avec délectation, il baisse son regard sur son sexe qui disparaît en lui. Il aime voir cet endroit où leurs corps fusionnent et ne font plus qu'un.
AOMINE
Son homme trouve le point sensible, chaque pénétration presse sa prostate en envoyant une onde de plaisir dans son bas-ventre.
« Oh love... »
Sa voix s'étrangle dans un murmure rauque alors qu'un flot de plaisir se précipite en lui. Son corps se tend et il se cambre sur les draps imprégnés de sueur, ses ongles s'enfoncent plus fort dans les muscles de son homme. Il sent l'orgasme venir, monter en lui comme une vague qui ne cesse de gonfler sans vouloir déferler, et finalement la jouissance le balaie, le faisant hoqueter de plaisir tandis qu'il se contracte sur son homme.
KAGAMI
« Dai... »
Sa voix est grondante, alors que son homme se resserre délicieusement sur lui. Il ne lui faut que quelques coups de rein supplémentaires pour le suivre dans le plaisir intense de l'orgasme. Son corps se tend au-dessus de son homme et dans un râle de plaisir, il s'abandonne à l'orgasme, se répandant dans l'intimité de son homme, son regard plongé dans le sien brûlant de désir et d'amour. Il se fige enfin haletant et pose son front contre celui de son homme.
« Je t'aime tellement... »
Daiki pose une main sur sa nuque et glisse les doigts dans ses cheveux mouillés de sueur tandis qu'il murmure :
« Je t'aime aussi... »
Ils restent l'un contre l'autre un moment, leurs souffles se mêlant alors qu'ils laissent leurs cœurs s'apaiser peu à peu.
Il serre tendrement son homme contre lui, sourire aux lèvres et pose de doux baisers dans son cou, caressant doucement son torse. Il savoure ces instants post-orgasmes dans l'euphorie des derniers instants du plaisir.
« You're mine love...
AOMINE
Il ferme les yeux, se laissant bercer par les caresses de son homme, continuant à glisser ses doigts dans ses cheveux.
« Yes love... I'm yours... and you're mine... »
Son intimité palpite légèrement autour de la queue de son homme, et il sent déjà la douce langueur du sommeil commencer à l'envahir.
« C'était bon... » murmure-t-il en massant sa nuque doucement.
Il sent le sourire de Taiga fleurir sur sa peau et sa voix basse et chaude répondre doucement entre ses baisers.
« Oui très très bon. »
Daiki rêvasse alors qu'il savoure la sensation de détente après le sexe et après quelques minutes de silence où ses pensées dérivent, il demande :
« Je pense qu'il me l'aurait dit si c'était pas le cas, mais... Il est célibataire, Tetsu ?
— En tout cas... Il ne m'a parlé de personne. »
Taiga pose un baiser sur sa joue et plaisante.
« Pourquoi love ? Tu réfléchis déjà au plan de table pour notre mariage ?
— Oh, nan... En fait, je voyais encore plus loin que ça... Je me disais que jusque-là on a un score d'un sur deux pour caser nos amis. Alors comme la Californie a l'air propice à l'amour, je me suis dit que si on continue comme ça, je pourrais penser à faire agence matrimoniale pour ma retraite. »
Les bras de Taiga se resserrent autour de lui alors que son homme rit dans son cou et se blottit contre lui.
« Et avec qui tu envisages de caser Kuroko ? »
Il grimace :
« Aucune idée. Il est plus compliqué que Ryota. Mais bon, on sait jamais !
— Ah ouais... Sachant que pour Kise tu as fait chou blanc. Avoue que tu veux juste leur trouver une bonne raison de venir tous s'installer ici. »
Il rigole :
« En fait... Je pense que Ryota a un peu flashé sur mon ex... Mais sinon, ouais. Ce serait bien que tout le monde déménage. Le Japon c'est vraiment un peu trop loin. »
Taiga caresse tendrement son ventre et pose un doux baiser sur son épaule.
« I know love... C'est loin... Surtout quand c'est toi qui est de l'autre côté de l'océan... »
Son homme lui sourit et pose un baiser sur ses lèvres avant de reprendre.
« Ce serait pas bizarre si Kise et Lola se mettent ensemble ?
— Si... D'ailleurs je pense que c'est pour ça qu'il a rien dit ou rien tenté, mais je l'ai vu dans ses yeux, je pense qu'elle lui plaît.
— Et... Ça t'embêterait ?
— Ouais... Ce serait juste... bizarre. Et puis au début c'est elle qui voulait prendre de la distance alors que j'espérais qu'on reste amis, mais maintenant... Je serais juste mal à l'aise face à elle.
— Ouais... »
Taiga reste pensif dessinant des arabesques sur son torse et semblant hésiter, finalement il lève les yeux sur lui et demande.
« Tu prévois de l'inviter au mariage ?
— Nan... Elle voudrait sûrement pas venir de toute façon.
— Ok... »
Taiga pose un baiser sur ses lèvres et vient s'allonger contre lui, reposant sa tête sur son torse, ses doigts continuant à jouer sur son corps distraitement.
Daiki referme les yeux, profitant de ses caresses, et attrape la couette à tâtons pour la remonter sur eux. Demain les attend encore une longue journée et il a sommeil. Il se détend et se laisse bercer par le souffle et les caresses de son homme.
« Bonne nuit love... »
Taiga presse un baiser sur son torse pour ponctuer ses mots.
« Bonne nuit... »
Daiki glisse les doigts dans les cheveux de son homme, ses gestes se faisant plus lents à mesure qu'il s'endort, et finalement, il ne bouge plus du tout, son souffle se faisant profond et régulier.
