Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.

Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E

Ce texte a été écrit en 25 minutes pour les 24 heures du FOF avec le prompt : Qu'est-ce que tu fais ici ?

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E Tome 2

Qu'est-ce que tu fais ici ?

Illya Kuryakin se réveilla en sursaut, le cœur battant à tout rompre, une fine couche de sueur couvrant son front. Les cauchemars étaient revenus, plus violents que jamais. Chaque nuit, il revivait les horreurs de son passé, les missions impossibles, les trahisons, les tortures pour le « dresser », les humiliations et les pertes. Il se sentait épuisé, vidé de toute énergie et à bout de forces. Pour s'arracher ses horreurs de la tête, il se passa une main tremblante sur le visage et tenta de reprendre son souffle.

Alors qu'il se redressait dans son lit, Illya fut surpris de sentir des bras se refermer doucement autour de lui. Une chaleur réconfortante l'envahit, contrastant avec le froid glaçant de ses rêves. Il tourna la tête et vit Napoléon Solo, ses yeux remplis de compréhension et de soutien.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? murmura Illya, encore sous le choc de sa présence.

- Je t'ai entendu, répondit Napoléon d'une voix douce. Tu n'es pas seul, Illya. Je suis là pour t'aider avec tes cauchemars.

Illya, habituellement si stoïque et réservé, sentit une vague d'émotion le submerger. La sincérité dans les yeux de Napoléon, la chaleur de ses bras autour de lui, tout cela fit fondre une partie de la carapace qu'il avait construite autour de son cœur. Pour la première fois, il se permit de se laisser aller. Lentement, il se détendit dans l'étreinte de Napoléon, ses muscles tendus relâchant peu à peu leur tension.

- Je n'ai pas l'habitude de demander de l'aide, avoua-t-il, sa voix à peine audible.

- Je sais, répondit Napoléon en caressant doucement son dos, mais tu n'as pas à tout porter seul. Je suis là, et je serai toujours là, Péril, utilisant le petit surnom pour dédramatiser la situation.

Illya frissonna, le poids de ses cauchemars semblait s'alléger sous l'influence des mots de son mai. Il ferma les yeux, se laissant bercer par la présence réconfortante de Napoléon. Peu à peu, kes battements de son cœur commencèrent à se calmer et son souffle devint plus régulier.

- Merci," murmura-t-il, sentant la fatigue le rattraper.

- De rien, répondit Napoléon en souriant. Maintenant, repose-toi. Je veille sur toi.

Illya ne dit rien et se laissa doucement emporter par le sommeil, ses cauchemars se dissipant grâce à la certitude qu'il n'était plus seul. Napoléon resta à ses côtés, tenant sa promesse de veiller sur lui. Les deux agents, habituellement si inébranlables, avaient trouvé en l'autre un soutien inespéré, une lumière dans l'obscurité de leurs vies mouvementées.