Bonjour à tous, l'histoire d'Harry Potter ne m'appartient pas, créer par JK Rowling, seule un personnage vient de mon imagination. Je suis désolée pour les fautes d'orthographes. Je préviens qu'il y aura des scènes Lemon dans l'histoire. Il y aura beaucoup de chapitre pour cette Fanfiction avec des chapitres courts au début et de plus ne plus loin avec le temps.
Chapitre 3 : Les rencontres
C'est bien calme en ce 15 août 1978 dans le restaurant « Aller de l'Avant » du Chemin de Traverse. Pourtant, Albus Dumbledore préférerait plus de gens autour de lui, que cela soit plus vivant. Cela signifierait que les gens vivaient, bougeaient, profitaient, qu'ils n'étaient pas en guerre. Mais c'est impossible et il comprend. C'est pourquoi en ce jour, il est dans ce resto, qui en tout honnêteté est plus un bar pour parler affaire qu'autre chose. Il est là pour rencontrer deux personnes qui l'ont grandement intrigué. Deux personnes qui veulent intégrer son école pendant leurs années d'ASPIC. Pas que ce soit choquant – cela est déjà arrivé dans l'histoire de Poudlard que des gens rentrent après leur 11 ans - ce qui l'est, c'est qui ils sont. Coriate et Vladiar, deux noms qui ont marqué l'histoire.
Car le problème, c'est qu'il y a encore dix ans de cela, ils n'existaient pas !
En fait, Albus regarde de temps à autres les différentes descendances des plus grandes familles du monde pour se tenir au courant des noms de la nouvelle génération. Et ces deux prénoms, Ténébris et Harry, n'ont jamais était prononcé lors d'un événement mondain, pas de parution dans les journaux locaux, rien ! Comme si, ils venaient d'apparaitre comme par magie.
Au début, il pensait à un piège de Voldemort, peu importe que ce soit tiré par les cheveux, et ne compter pas faire suite à cette lettre. Puis en réfléchissant, il se dit que les rencontrer ne serait pas une mauvaise idée. Si ce sont des Mangemorts, ils viendront déposer leur message et partiront. Si ce ne sont pas des Mangemorts et seulement ceux qu'ils prétendent être – de jeunes adultes de deux grandes familles venant en Angleterre pour terminer leur cursus malgré la guerre - alors soit. C'est pourquoi Albus Dumbledore se trouve dans ce restaurant et non dans son bureau. Il ne voulait prendre aucun risque de faire rentrer des inconnus dans son école.
C'est là qu'il les vit entrer, où pour être plus exact, il entend le silence que provoque leur entrée. Ces deux personnes dégagent une assurance et une confiance en eux très développé. Les deux jeunes tournent la tête pour chercher leur interlocuteur, jusqu'à qu'ils le trouvent. Ils marquent un temps d'arrêt et le fixent comme s'ils ont vu un mort. Malgré tout, ils se reprennent, n'affiche plus aucune émotion sur leur visage et avancent vers lui.
Il n'a pas changé. Il a toujours les mêmes rides, une barbe longue et des tenues loufoque (là, une robe jaune canari). Il les observe avec ses yeux scintillants. On pourrait dire que le Dumbledore qu'ils ont connu est la copie conforme de la personne en face d'eux.
Dumbledore se trouve au fond de la pièce et les observe comme s'il essayait de lire dans leurs pensées. Chose possible se dit Ténébris qui connait tous ses pouvoirs, compétences et capacités. Elle s'approche de lui, sachant que Harry est derrière elle et le regarde droit dans les yeux, le mettant au défi de lire dans son esprit. Elle sait qu'il ne le fera pas tout de suite mais bientôt…... Non, Albus n'a jamais utilisé son pouvoir sur un étudiant, jamais. Elle se sent en confiance près de lui.
Une fois en face de lui, elle lui sourit et dit :
- - Enchantée de faire votre connaissance Professeur Dumbledore.
- - Moi de même Miss. Je suppose que vous êtes Ténébris Coriate et votre compagnon Harry Vladiar, dit-il d'une voix chaleureuse
- - En effet monsieur. Pardonnez notre retard, nous nous sommes perdus.
- - Ce n'est rien ! Le plus important est que vous soyez ici. Installez-vous, je vous en prie.
Harry et Ténébris s'installent sachant que la partie venait de commencer et attendirent la suite.
Albus les fixe quelque instant puis se racle la gorge :
- - Bien ! Comprenez d'abord que je suis surpris d'avoir reçu cette lettre. Il est vrai que dans le contexte actuel de notre pays, je n'envisage pas que des étrangers viennent en Angleterre. J'aimerais donc connaitre d'abord la raison de votre venue à tous les deux.
Il les regarda en attendant de savoir qui commencerait. Ce fut le garçon.
- - Comme nous vous l'avons dit dans notre lettre et je suppose que vous connaissez l'histoire de nos familles respectives, nos ancêtres sont anglais. Même si nous avons reçu une éducation très Américaine, dirons-nous, nous souhaitons en apprendre plus sur nos origines. Pour en revenir sur la situation de l'Angleterre, nous sommes convaincus que nous serons protégés à Poudlard donc nous ne subirons pas les attaques de ce que vous appelez « Mangemort »
Lors de tout le monologue du jeune homme, il garde le visage inexpressif, tout comme la jeune fille. Ils ont tous les deux le comportement que l'on peut attendre d'un Sang-Purs.
- - Je vois. Mais justement vos familles, que disent-elle ? Je suis sûr qu'ils ne doivent pas être heureux de voir leurs enfants loin d'eux et dans un pays en guerre. De plus, pardonnez ma franchise mais je n'ai jamais entendu parlez de vous dans le monde magique.
Il est conscient de leur tendre une perche. Si ce sont des agents de Voldemort, ils peuvent dès à présent lui délivrer son message et repartir. Cette fois, c'est la fille qui lui répond.
- - Ne vous inquiétez pas pour nos familles. Disons qu'eux et nous sommes en froid. Pour répondre à votre question, il est tout à fait normal que vous n'ayez jamais entendu parler de nous. Voyez-vous, nos parents respectifs pensaient que nous étions tous les deux Cracmols.
Ténébris secoue la tête pour mettre ses cheveux en arrière.
- - Nos parents sont très amis vous comprenez, alors quand ils ont vu que leurs deux cadets ne font pas de magie, ils ont décidé de nous cacher pour ne pas leur faire honte, qui plus est, ayant des frères ainés, nos lignées étaient assuré. Seules nos familles respectives et une poignée de personne sont au courant de notre existence. Ils nous ont cachés du monde en faisant comme si nous n'existions pas. Nous avons donc grandi ensemble, jusqu'au jour où, vers l'âge de 12 ans, nous avons fait de la magie accidentelle. Personne n'a compris ce qui se passait et même maintenant cela reste un mystère. L'avantage, c'est que cela a montré que nous ne sommes pas Cracmols et pouvons donc aller dans une école magique. L'inconvénient, c'est que du jour au lendemain nos parents se sont souvenus de notre existence. Nous refusons d'avoir une relation avec eux, alors qu'ils nous ont rejetés. Nous avons alors fait un marché. Ils nous permettent d'apprendre la magie et profiter de ce qui nous ait dû (argent, popularité, influence) et en échange, nous ne divulguons pas la vérité du pourquoi, nous n'apparaissons que maintenant. Ceci dit, je comprends que vous puissiez douter de nos dires, après tout, comme vous l'avez dit, l'Angleterre vit à une époque sombre. Voici la preuve de nos dires.
Elle tend au professeur deux papiers qui retracent leur arbre généalogique. Albus les prend et les étudie. Tout semble en ordre. Ce parchemin est authentique et ne peut mentir. On voit leur nom apparaitre sur le papier. Et leur histoire explique pourquoi il n'a jamais entendu parler d'eux. Cependant :
- Pourquoi me dites-vous tout cela alors que vous avez fait un marché qui justement vous empêche de le dire ?
Monsieur Vladiar lui répondit :
- Car dans le serment que nous avons fait, nous avons promis de rien dévoiler jusqu'à notre majorité. Nos parents, trop excités de nous voir réintégrer notre famille, n'ont pas fait attention à cette partie. Maintenant que nous sommes majeurs plus rien ne nous lie à cette promesse. C'est également pour cela, en tout honnêteté, que nous sommes là. Pour nous éloigner d'eux et pouvoir dire la vérité loin de leur influence.
Albus caresse sa barbe, il peut comprendre pourquoi ils font cela. Être rejeté par leur famille pour quelque chose dont ils n'y sont pour rien puis être réintégré dans cette même famille après temps d'année…Oui, il comprend et peut donc tout à fait les intégrer dans l'école. De plus, étant loin de l'Angleterre, les idéaux de Voldemort n'ont pas pu les influencer. Dans ce cas-là :
- J'ai toutes les informations que j'ai besoin. Au vu de ce que vous me dites, je ne vois pas pourquoi je refuserai de ne pas vous prendre. De ce que vous me dites, je suppose que vous avez commencé votre première année d'école à 12 ans ?
- En effet, dit Ténébris, nous avons commencé une année après tout le monde. Ce qui fait que nous avons 18 ans mais uniquement en 7ème année. Nous vous avons apporté nos BUSE et notre dossier scolaire.
Albus les prend et lui rend les deux parchemins. Au vu de leur dossier, on peut dire qu'ils sont des élèves moyens, rien d'exceptionnel mais rien de dramatique non plus. Le seul cours où les deux excellent est la Défense Contre Force du Mal. Quant au BUSE, ils peuvent tous les deux prendre la DCFM, métamorphose, sortilège, potion, botanique, soins aux créatures magiques et runes. Un bel emploi du temps.
- Hé bien ! J'ai le plaisir de dire que vous avez le niveau pour rentrer à Poudlard.
- Sommes-nous acceptés dans ce cas ?
- Oui, bien sûr ! J'ai pris avec moi les documents qu'il faut que vous signiez.
Le Directeur leur tend 2 dossiers d'une dizaine de page chacun. Ils prennent le temps de les lire avant de les signer. Quand ils rendent les fiches, Harry ajoute :
- Professeur Dumbledore, nous souhaitons vous prévenir d'un sujet concernant notre magie. Voyez-vous, elle s'est manifestée très tardivement. Ce qui fait qu'elle agit différemment des autres magies. On peut dire qu'elle a une volonté propre.
- Que voulez-vous dire ?
Dumbledore fronce les sourcils.
- Ce qu'Harry veut dire, c'est qu'il s'est déjà produit des événements où notre magie a réagi instinctivement pour nous protéger ou de sortir de notre corps sans qu'on l'appel. Je tiens à vous rassurer, elle n'a jamais attaqué personne. C'est pourquoi, rien n'est écrit dans notre dossier concernant la particularité de notre magie. Nous tenons quand même à vous prévenir.
C'est Harry qui a eu cette idée sur leur magie. Puisqu'ils ont utilisé l'excuse « notre magie est bizarre » à Gringotts pour expliquer leur agissement, Harry a proposé de dire pareil au directeur. On ne sait jamais, cela pourrait être un alibi plausible s'il se passe quelque chose à l'école et qu'ils doivent agir malgré la présence des professeurs. Ténébris doit avouer que Harry a eu une excellente idée.
- Je vous remercie de me prévenir de cette particularité. Temps que vos magies ne posent pas de problème, je ne voie aucun inconvénient. Voici la liste des fournitures scolaires, livres, matériels, uniformes que vous aurez besoin
Le vieux sorcier sort sa baguette et deux parchemins, il secoue la main et des lignes apparaissent.
- Tenez, la rentrée se fait le 1er septembre à la gare de king's Cross au quais 9 ¾. L'ouverture se fait entre le panneau 9 et 10 du quai Moldue. Avez-vous besoins d'aide pour vos fournitures ?
- Non professeur, cela devrait être bon, lui dit Harry.
Dumbledore tend les papier et Ténébris les prend.
- Dans ce cas, nous nous verrons à la rentrée. Arrivez à Poudlard, restez dans le hall, un professeur viendra vous chercher.
Ils se levèrent tous les trois et se dirent au revoir. Dumbeldore part vers le fond du bar pour transplanner, tandis que Ténébris et Harry sortaient vers le Chemin de Traverse.
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Ils soufflèrent un bon coup tous les deux, déjà dans leurs pensées suite à cette rencontre. Ils rejouent dans leur tête la rencontre. Ténébris a dû se faire violence tout le long de l'échange et plus quand leurs doigts se sont frôlés. Elle était prête à exploser, à hurler et pleurer. Le voir en vrai, si vivant, si expressif ! Elle avait revu ses yeux scintiller comme avant ! Où quand il a utilisé sa baguette, cela lui a rappelé tellement de souvenir ! Heureusement qu'elle est une excellente occlumancienne (personne capable de protéger son esprit de tout intrusion mais également de créer une barrière entre ses émotions et le reste).
Pour Harry, c'est plus mitigé. Si cette rencontre le chamboule autant, qu'est-ce que se sera quand ce sera avec … eux. Il est heureux d'avoir bataillé pour apprendre l'occlumancie. Heureux aussi que l'une de leur « amie » puisse changer la nature même de la magie pour tromper Albus sur la véracité des documents. Jamais il ne les aurait acceptés sans une preuve tangible.
- Veux-tu qu'on aille acheter notre matériel dès maintenant Harry ?
Il hausse les épaules et répond :
- Pourquoi pas
Ils se dirigent tous deux vers Fleury et Bott, la librairie. Ils achètent tous leurs livres, plus d'autres pour leurs informations personnelles, puis vont acheter des robes de sorcier, du matériel de potion et enfin ils passent devant le magasin de Quidditch. Là, Harry s'arrête brutalement obligeant Ténébris à s'arrêter pour ne pas lui rentrer dedans. Prête à le houspiller, elle voit dans la vitrine du magasin deux ados qui expliquent la réaction de Harry.
Sirius Black et James Potter.
Sirius est grand, brun, cheveux aux épaules, des yeux gris et il est en train de rire. Rire ! Son rire ressemble à un aboiement. Il a l'air heureux, insouciant. Ils l'ont déjà vu comme ça avant. Pourtant, il ne ressemble pas à leur Sirius car il n'a pas CE regard. Le regard d'Azkaban. Ils comprennent qu'ils n'ont jamais connu le Sirius d'antan et que la prison lui a pris plus que ce qu'ils croyaient.
Quant à James…
Tout comme Sirius, il est grand, mince, aux cheveux noirs. Il porte des lunettes et ses cheveux sont mal coiffés avec des épis à l'arrière du crâne comme Harry sous sa véritable apparence. C'est incroyable comme ils se ressemblent mais ne sont pas non plus la copie conforme. Les traits de James sont plus durs et son menton plus pointu. Et la grosse différence reste ses yeux, couleur noisette. En s'approchant, on peut entendre leur conversation :
- Puisque je te dis que ce balai va révolutionner le monde du Quidditch, Patmol !
- Dans ce cas, si tu es à ce point convaincu, demande à tes parents de te l'acheter pour continuer d'écraser Serpentard, Cornedru.
James renifla :
- Voyons Patmol, même sans ce balai, j'écrase les verts.
- Bien dit, mon pote.
Ils se retournent, s'en vont en continuant de parler sans faire attention aux deux regards fixés sur eux. Harry comprend à cet instant qu'ils vivent dans deux mondes différents. Lui, Ténébris et ses amis ont connu la guerre, le sang, les pleurs et l'injustice du monde. Pour Téné et lui, on peut même dire qu'ils n'ont connu que cela depuis leurs 11 ans. C'est vrai que la guerre ne s'est déclarée que bien des années plus tard. Mais ils ont quand même tellement combattu avant ! Alors qu'eux, la guerre ne les a pas encore atteints, protéger par Poudlard, ce qui n'a jamais été le cas pour les deux balafrés. Ils ont cette innocence, cette insouciance, que Harry et Téné n'ont plus, s'ils l'ont eu un jour, bien sûr. Et ce constat est une claque. Il va devoir faire des choses horribles, des choses qu'il regrettera, des choses impardonnables mais il se dit que ce sont des sacrifices qu'il doit faire pour sauver le monde. Eux ne l'ont pas encore compris (ne l'ont pas encore fait) qu'il existe des gens qui se sacrifient et il comprend, alors, que jamais il ne pourra se rapprocher de Sirius et James car comme toujours il doit choisir entre sa famille et le monde.
Il est conscient de ce fait depuis longtemps mais le réaliser est tout autre chose. Il se promet alors qu'il fera ce qui doit être fait car il ne s'agit pas d'eux mais du futur. Il se retourne et fait face à Téné qui attend patiemment qu'il se décide.
- Je comprends mieux ce que tu voulais dire par « j'espère que tu es prêt». Je me rends compte que je ne le suis pas.
Il lui sourit tristement et une larme coule sur sa joue. Il ne doit pas craquer, il ne veut pas qu'elle le voit ainsi. Il se retourne et avance vers la vitrine où se trouve le balai que les 2 Gryffondors observaient. Une fois, lui aussi il était à cette place à observer un balai, l'éclair de feu. Lui aussi, il a eu des étoiles pleins les yeux en regardant le balaie. Il s'imagine volant avec James, côte à côte, sans guerre. Un rêve d'enfant, voilà ce que c'est.
Ténébris le regarde à travers la vitre et ce qu'elle voit lui confirme qu'il a compris qu'une page se tourne. S'il veut avancer, il doit accepter que même dans le passé, le passé est révolu. Elle sourit et laisse le temps à Harry de se reprendre. Il vient de voir James et elle, Albus. Au fond, elle se rend compte qu'ils ne sont pas aussi fort qu'elle espérait. Elle a cru que cela ne leur ferait rien, vu tous ce qu'ils ont vécu. Elle s'est tout simplement voilé la face. Ils vont vivre des moments très difficiles.
En arrivant au Chaudron Baveur, ils ressentent une douleur fulgurante dans le front, une douleur à leur cicatrice. Ils posent leur main sur leur front et foncent dans la chambre le plus vite possible. Ténébris a juste le temps de poser un sort de silence sur la porte avant qu'ils tombent tous les deux au sol en hurlant de douleur leur main agrippée à la cicatrice.
Ténébris ignore combien de temps elle est restée au sol, quelques minutes, quelques heures ?
En tout cas, cette expérience ne lui a vraiment pas manqué ! Cependant, c'est la première fois que son front la brûle. Avant, c'était toujours son cœur. Les choses ont bien changé. Elle se rappelle de tout le temps qu'elle vient de passer dans la tête de Voldemort. Car oui, elle sait que le lien qui existait autre fois entre Harry, Voldemort et elle s'est rétabli. Pas de la même manière qu'avant mais ils ont souhaité revenir à cette époque avec la possibilité de pouvoir retourner dans l'esprit du seigneur des Ténèbres car même si ce lien est dangereux, il est bien utile. Elle lève sa main vers son front et découvre qu'elle saigne. Elle regarde Harry, c'est pareil pour lui. Elle se remémore la réunion dont elle vient d'assister.
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Voldemort est assis sur son trône. Devant lui, se trouve une trentaine de personne qui lui ont juré fidélité. Ils lui ont offert leur puissance, leur ressource et leur âme. Tous ces fidèles importants, Sang-Purs, qui l'ont détesté dans sa jeunesse se prosternent devant lui. Et par Morgane, il adore ça ! Pourtant, il est en colère aujourd'hui puisque l'Ordre du vieux fou lui a mis des bâtons dans les roues pour l'un de ses projets et aucun de ses incompétents n'a pu capturer l'un de ces membres pour pouvoir l'interroger. Et ça c'est problématique.
- Mon cher Abraxas, peux-tu me dire pourquoi la mission est si importante ? dit-il d'une voix doucereuse mais sifflante.
Le dénommé avance, raide, sachant qu'il ne va pas en ressortir indemne. Il s'incline et lui dit d'une voix tremblante :
- Maitre, cette mission a pour but d'encourager les créatures de la forêt interdite de se retourner contre Poudlard et Dumbledore pour nous aider à le renverser si nous attaquons l'école et …
Avant de pouvoir finir sa phrase une douleur atroce le frappe en pleine poitrine. Il s'écroule, haltant et hurlant, attendant que son maître arrête le sort. Voldemort aime entendre ces hurlements mais il arrête bien vite, sachant les risques si une personne reste trop longtemps sous l'effet du doloris.
- Si nous attaquons Poudlard, Abraxas ?
- Pardonnez-moi Maître, quand nous attaquerons Poudlard !
Il essaie de se mettre dans une position correcte mais la douleur l'empêche de se redresser.
- J'aime mieux ça, Abraxas. Donc en plus d'avoir lamentablement échoué à prendre contact avec les créatures, vous avez été attaqué par l'Ordre qui vous a fait fuir, Vous, mes Mangemorts et qui plus est, sans personne pour qu'il soit interrogé ?
Lord Malfoy pince ses lèvres, sachant que ce n'est que le début d'un long, très long moment.
- Oui Maître c'est bien cela.
- Dans ce cas, Abraxas, endoloris !
Voldemort pointe sa baguette et réfléchit en même temps. Il ne faut pas que la population sorcière sache qu'on lui a mis des bâtons dans les roues. Et quoi de mieux qu'une attaque sanglante. Après tout, cela fait longtemps qu'ils n'ont pas fait de massacre, la dernière datant d'i semaines. Oui, ils attaquent, dès ce soir, un village moldu qui abrite plusieurs familles de Sang-Mêlé. Cela va être très intéressant…...
En attendant, il se délecte de ce si jolie bruit.
