Bonjour à tous, l'histoire d'Harry Potter ne m'appartient pas, créer par JK Rowling, seul un personnage vient de mon imagination. Je suis désolée pour les fautes d'orthographe.
Chapitre 35 : Epouvantard et gardien du secret
Le premier cours des troisièmes années avec Hagrid a eu lieu l'après-midi même. Le seul problème est qu'au lieu de commencer avec des animaux inoffensifs et inintéressants pour tâter le terrain et commencer doucement, Hagrid a tenu à faire les choses en grand. Très grand... Trop grand.
Ils les emmènent à la lisière de la forêt interdite une fois que tous les troisièmes années sont arrivés et explique qu'il faut caresser le monstrueux livre des monstres après que Malfoy est fait des réflexions sur le bouquin. Légèrement abattu par les remarques cinglantes du Serpentard, le garde-chasse va chercher le premier animal qu'il veut présenter. Pendant ce temps-là, tous les étudiants se mettent en chemise et enlèvent leur robe de cours à cause de la chaleur encore bien présente. Ténébris pose son gilet à côté de son sac quand elle voit un reflet taper dans son œil. Elle tourne la tête et voit le visage d'Hermione en train de déposer son sac à terre. Ténébris s'apprête à regarder de nouveau ses affaires quand elle voit un collier se balancer devant la chemise de la brune qui n'y fait pas attention. Immédiatement, la jeune Dumbledore reconnait le pendentif, mais elle n'a pas le temps de dire quelque chose qu'un cri strident se fait entendre. Hermione et Ténébris se retournent pour voir Hagrid, tenant en laisse une créature hybride qui ressemble à un cheval ailé avec la tête et les membres antérieurs d'un aigle. La plupart des élèves reculent en voyant l'animal, à l'inverse de Ténébris qui est très heureuse, oubliant momentanément le collier au cou d'Hermione.
- Voici Buck, un hippogriffe, s'exclame Hagrid en souriant en voyant l'immense sourire de Ténébris.
Elle était jeune quand Buck est venu au monde, c'est pour cela que son père ne voulait pas trop que sa fille s'approche de l'animal, malgré l'enthousiasme d'Hagrid, mais vers ses 9 ans, elle a pu s'approcher de l'Hippogriffe et à commencer à aider son ami à le nourrir. Reprenant du courage au regard de Ténébris, leur nouveau professeur explique des consignes de base obligatoire pour s'approcher d'un Hippogriffe.
- Vous ne devez jamais les insulter. Ils sont extrêmement fiers, c'est pour cela que vous devez vous incliner en premier et attendre de voir s'il vous répond. Si c'est le cas, vous pouvez le caresser, sinon je vous conseille de courir.
Hagrid rigole à ses propres paroles, mais personne ne le suit, certains préférant même rajouter de la distance entre eux et l'animal qui secoue la tête et tape son sabot au sol. Au vu de la réaction de ses élèves, Hagrid ne sait plus trop quoi dire.
- Hé bien... euh... maintenant, il faut pratiquer ! Ténébris, tu pourrais nous faire une démonstration ?
Il y a tellement d'espoir et de supplication dans la voix d'Hagrid que Ténébris ne réfléchit pas et enjambe la clôture pour avancer vers Buck pendant qu'Hagrid s'éloigne légèrement. L'animal voit la jeune fille arriver vers lui et arrête de taper le sol, attendant sagement ce qu'elle va faire, mais lève malgré tout haut la tête. Désormais à 10 mètres, Ténébris s'incline devant l'animal, sans le quitter des yeux et rapidement, Buck lui répond en s'inclinant également. Sans attendre, elle vient le caresser pendant qu'Hagrid reprend courage et poursuit ses instructions sur les Hippogriffes. L'ambiance s'apaise légèrement en constatant que Ténébris n'a rien en revenant dans les rangs et quand le professeur demande un nouveau volontaire, Harry y va. Il avance jusqu'à l'endroit où son amie se trouvait, mais l'Hippogriffe ne réagit pas aussi ouvertement qu'avec Ténébris. Immédiatement, Buck reprend ses mouvements de sabots pour frapper le sol et étend ses ailes vers le ciel, tout en criant. Harry n'ose pas bouger sous les conseils d'Hagrid et s'incline malgré tout. Sauf que l'idée d'exposer sa nuque à un animal qui ne semble pas très joyeuse de le voir et qui a des griffes capables de vous couper en deux n'est pas quelque chose de motivant. C'est pour cela qu'il baisse rapidement la tête avant de se relever, chose qui ne plait pas à l'Hyppoggriffe qui le regarde avec un regard hautain. Respirant fort pendant qu'Hagrid lui conseille de faire marche arrière, Harry décide de retenter sa chance en s'inclinant de nouveau plus bas et plus longtemps. Des secondes interminables s'écoulent avant qu'Harry ne voit du coin de l'œil, Buck s'inclinait également. Des applaudissements retentissent derrière lui pendant que le Gryffondor caresse l'encolure de l'Hippogriffe qui se laisse faire. Hagrid est tellement heureux qu'il propose à Harry de voler sur la créature. Peu emballé au début, Harry tente l'expérience et survole l'école à dos d'Hippogriffe, un moment qu'il reconnaitra comme magique.
Revenant sur la terre ferme, Harry félicite le géant pour le mettre à l'aise et l'encourager, mais une catastrophe surgit. Jaloux de la réussite de Potter, Malfoy avance vers l'hippogriffe, convaincu que si son ennemi y arrive lui aussi, mais n'ayant pas écouté les consignes de sécurité d'Hagrid, le blond commence à insulter l'animal sur le chemin. Ce qui ne plait absolument pas à Buck qui exprime son mécontentement en se cabrant et lançant un coup de griffe dans le bras de Malfoy.
Hurlant qu'il va mourir, Drago se trouve au sol, à tenir son bras, sous les cris effrayer d'autres élèves. Hagrid accourt vers le blond pour l'emmener voir madame Pomfresh pendant que Ténébris calme Buck, plus ou moins rapidement. Commence alors une dispute entre Verts et Rouge. Les Serpentards considèrent que c'est la faute d'Hagrid pendant que les Gryffondors annoncent que c'est la faute de Malfoy qui n'a pas respecté les consignes. Préférant aller voir leurs amis, les Verts vont vers l'infirmerie pendant que les Rouges retournent à leur salle commune pour faire leur devoir.
- C'est entièrement la faute de Malfoy, s'exclame Ron énervé.
- J'espère malgré tout que cela ne soit pas trop grave, dit Hermione
- Madame Pomfresh peut toute réparer Hermione, dit Harry qui se souvient de la potion Poussos qui lui avait fait repousser son bras l'année dernière.
- Peut-être, dit Ténébris hésitante, mais cela s'est passé pendant le premier cours d'Hagrid et on peut être sûr que Malfoy va en rajouter pour le faire virer.
- Ils ne peuvent pas obliger Hagrid à démissionner ! S'exclame Harry en colère.
Ténébris hausse les épaules pour ne pas envenimer la situation, mais le renvoi du géant est une possibilité. Une fois dans leur salle commune, ils essaient de se mettre au travail en commençant le devoir de Métamorphose sur les Animagus, mais aucun n'a la tête aux leçons. Le soir, après le repas où ils purent voir Malfoy faire toute une comédie concernant son bras, ils remontent dans le dortoir et Harry voit de la lumière provenant de la hutte du garde-chasse. Ni une ni deux, Harry, Ténébris et Ron foncent dehors sous les reproches d'Hermione qui leur rappel qu'il est dangereux pour Harry de se promener le soir dans le château avec la menace de Sirius Black. Une fois dans la cabane, ils essaient de réconforter Hagrid comme ils peuvent, complètement démoraliser, car il a appris l'annonce d'un jugement contre Buck comme créature magique dangereuse avant la fin de l'année. Après plusieurs minutes, leur professeur reprend du poil de la bête avant de voir Harry et de les mettre à la porte en leur disant qu'ils ne doivent pas sortir, surtout pas Harry.
Une fois de retour dans leur salle commune, chacun retourne dans son dortoir et une fois seul, Ténébris s'approche du baldaquin d'Hermione et s'assoit dessus. La jeune fille est en train de lire un livre installé sur ses oreillers. Hermione lève les yeux et attend que Ténébris prenne la parole.
- Hermione, je croyais qu'il ne devait plus y avoir de secret entre nous quatre.
Hermione surprise par cette entrée en matière, fronce les sourcils et demande :
- Pourquoi cette question ?
- Car le pendentif que tu portes autour du cou à l'air d'être un secret, dit Ténébris en la taquinant
Instinctivement, Hermione l'agrippe dans sa main, ses joues rougissant et elle bafouille, cherchant une excuse à donner à son amie. Ténébris lui sourit :
- Tu sais, si tu ne veux pas en parler, je ne te forcerais pas. Je veux juste te prévenir que si moi je l'ai vu et deviné ce que c'est, d'autres le peuvent également.
Le silence s'installe alors qu'Hermione baisse la tête. Ténébris commence à se lever, pensant que son amie ne dira rien, quand la main de Hermione l'arrête.
- Non, ne t'en va.
Ténébris se rassoit et attend patiemment.
- C'est le professeur McGonagall qui me l'a donné pour me permettre de suivre tous mes cours. Je ne voulais pas vous le cacher, mais elle m'a fait promettre de n'en parler à personne.
- Je comprends Hermione, répond Ténébris d'une voix calme. Sache que je ne t'en veux pas. Après tout, je vous ai caché mon don de Fourchelangue l'année dernière.
- Oui mais toi, tu n'avais pas juré de ne plus rien cacher, dit Hermione qui est mal à l'aise. Est… est ce que tu vas leur dire ? dit-elle d'une petite voix.
- Eh bien, j'ai bien peur que cette année ne soit pas celle de la vérité, rétorque Ténébris d'un ton tranquille.
Hermione relève la tête et la regarde. La jeune Dumbledore lui sourit en voyant son air surpris.
- Je ne trahirai pas ta confiance Hermione. Je garderai ton secret comme tu as gardé le mien.
Hermione a des larmes de joie. Elle l'enlace, heureuse d'avoir une si bonne amie sur qui elle peut compter. Quand elles se lâchent, Ténébris se sent quand même obligée de dire.
- Fait quand même attention Hermione. C'est un objet puissant et très dangereux et n'oublie pas qu'un secret est tôt ou tard révélé si on n'y prend pas garde.
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Aujourd'hui est le deuxième cours de défense contre les forces du mal avec le professeur Lupin. Le premier cours servait surtout d'introduction en la matière, ce qu'ils vont faire pendant un an et faire un test de connaissance sur les deux dernières années. À partir de maintenant, les choses sérieuses commencent et ils en ont la preuve lors de ce cours qui est consacré aux épouvantards. Ironie, le professeur Lupin décide de commencer par un cours pratique, ce que Lockhart avait fait l'année dernière et c'est pour cela que ça ne met pas vraiment les enfants en confiance pour la suite.
Heureusement, cette fois, ils ont un prof compétent.
Hermione donne toutes les bonnes réponses concernant les Epouvantards, ces créatures qui peuvent changer d'aspect à volonté et qui prennent toujours la forme la plus effrayante possible selon la personne qui est en face d'elle et se cachant dans des lieux sombre. Après avoir mis les tables contre les murs et regroupé tous les élèves, Lupin fait léviter une grande armoire où se cache le sujet du jour.
Le premier à passer est Neville à la demande du professeur, dont l'épouvantard prend l'apparence de Rogue, sa plus grande peur. La classe, surtout les Serpentard, se moque du jeune Gryffondor qui commence à trembler, mais le professeur Lupin reste à côté de lui, serein, et continue son cours en expliquant que pour vaincre cette créature, il faut utiliser la formule Riddikulus et penser à une chose qui permet de rire. Dans un sourire espiègle, leur professeur murmure quelque chose à l'oreille de Neville qui semble surpris par la demande de son professeur qui l'encourage à lancer le sort pour faire un exemple. Sous les encouragements des Gryffondors, Neville lance fort et distinctement le sortilège de Riddikulus sur le prof de potion et c'est ainsi que l'épouvantard Rogue trébuche sur une longue robe de dentelle, avec un grand chapeau surmonter d'un vautour empaillé et un immense sac à main cramoisi qui s'avère être les vêtements de la grand-mère de Neville. Ce spectacle est tel que toute la classe éclate de rire devant cette image incongrue.
De là, toute la classe passe les uns après les autres, transformant l'épouvantard en différentes formes : araignée, clown, zombie, phobie, spectre de la mort et bien d'autres défilent sous les élèves et des rires. Mais quand arrive le tour de Harry et juste derrière celui de Ténébris, Lupin se précipite devant l'épouvantard, en se plaçant devant le Gryffondor. Immédiatement, une sphère argentée apparait dans les airs, calmement, Lupin lance le sortilège et renvoie la créature dans sa malle, décevant beaucoup les deux jeunes qui comprennent qu'ils ne feront pas l'exercice.
Après ce cours, il devient vite évidement que la défense contre les forces du mal est le cours préféré de la plupart des élèves et tous ignore désormais les critiques de Malfoy, toujours avec son bras en écharpe, sur l'accoutrement miteux de leur prof. Harry aurait voulu prendre autant de plaisir dans les autres matières, surtout en divination qui devient un véritable calvaire avec ses prédictions de mort et en potion, car Rogue avait entendu l'histoire de l'épouvantard qui s'était transformé en sa personne et comment il avait été ridiculisé. Il ne s'était jamais autant acharné sur Neville et dès que le nom Lupin sortait dans une conversation, il fusillait la personne. Au point où Ténébris a dû en toucher un mot à son père pour calmer Severus. Mais le plus ennuyeux des cours était soins aux créatures magiques puisqu'après l'incident avec Buck, Hagrid ne leur montra plus qu'un seul animal, le veracrasse , un immense vert qu'ils devaient nourrir, sans aucun intérêt. Le mois de septembre laissa place à octobre et le début de la saison de Quidditch, au plus grand plaisir d'Harry qui fut immédiatement repris dans l'équipe. Immédiatement, les séances d'entrainements intensifs commencèrent, car c'était la dernière chance pour le capitaine, Olivier Dubois, de gagner la coupe de Quidditch. L'autre grand souci d'Harry pendant ce mois fut de supporter les disputes régulières entre Ron et Hermione concernant Pattenrond qui poursuit Croutard à longueur de journée. Harry et Ténébris réussirent, temps bien que mal, à apaiser la situation. C'est ainsi que le mois d'octobre se déroule, annonçant le banquet d'Halloween et avec lui, la première sortie à Prés au Lard. Malheureusement, malgré tous les efforts de Harry pour faire signer son papier d'autorisation de sortie par un professeur, il n'a pas le droit de partir avec ses amis le jour J.
- Harry, on peut rester avec toi. Ce n'est pas grave, il y aura d'autres sorties, dit Hermione d'une voix compatissante devant la grande porte pendant que le reste de l'école part vers le pavillon.
- Elle a raison mon pote, dit Ron en regardant son ami. Une sortie sans toi, ce n'est pas cool.
Ténébris acquiesce sachant qu'elle était allée jusqu'à demander une autorisation exceptionnelle à son père qui avait tout bonnement refusé, argumenter que cela serait un cadeau offert à Black. Cela fait chaud au cœur d'Harry de voir que ses amis étaient prêts à renoncer à une sortie, mais insiste pour qu'ils y aillent quand même, refusant de gâcher leur plaisir et en essayant de se réconforter en pensant au banquet d'Halloween.
- Ne vous en faites pas, je vais aller à la bibliothèque pour travailler, cela ne me fera pas de mal. Amusez-vous bien.
Sur ces paroles, il se retourne sans attendre leur réponse et s'engouffre dans le château pour prendre la direction de l'antre de la bibliothécaire. Il doit reconnaitre que depuis que Ténébris est à Gryffondor, les études ont pris une place importante dans leur vie, aux grands drames de Ron. Grâce aux filles, Harry est dans le top 10 des meilleurs de son année, matière et maison confondue (sauf bien sûr en potion, mais il sait fait une raison) et il reconnait ressentir une certaine fierté de soi-même face à ce qu'il est capable de réaliser. Malgré tout, lui et Ron arrivent toujours à trouver des moments à eux pour paresser ou jouer. Les filles ne disent plus trop rien puisque leurs notes sont plus que bonnes, au grand plaisir de Madame Weasley qui considère que l'influence de Harry, Hermione et Ténébris ont un effet positif sur son dernier fils. De plus, Hermione et Ténébris ont compris qu'elles ne feront pas d'eux des accros du travail scolaire.
Une fois à la bibliothèque, Harry prend le premier livre qui lui tombe sous la main : « comment bien réussir ses potions ». Harry sourit, car même s'il existe une rangée entière de livres dédiés à ce sujet et qu'il les lit tous, Rogue trouverait le moyen de le critiquer. Il commence malgré tout sa lecture avec espoir et volonté.
Lecture qui se finit au bout de 10 minutes seulement. Le Gryffondor doit le reconnaitre, il n'a pas envie de cela. Il a envie d'être dehors avec ses amis à Près au Lard, avec une autorisation en bonne et due forme, sans une menace au-dessus de sa tête. Il souffle et se lève, allant vers la salle commune dans l'espoir de trouver quelque chose à faire là-bas. En chemin, il croise le Professeur Lupin qui transporte dans un aquarium à bout de bras un animal, d'apparence répugnante, dotée de deux petites cornes, à la peau de couleur vert pâle et aux yeux blancs.
- Monsieur, vous voulez de l'aide ?
- Je veux bien, monsieur Potter.
Malgré la stature plus que fine de Harry, ils arrivent quand même à le déposer dans les quartiers privés du prof. Là, Harry voit une pièce très sobre avec juste un bureau, quelques autres aquariums et des bougies. Par curiosité, le brun demande à son professeur:
- Pourquoi vous n'avez pas transporté cette... créature à l'aide de la magie ?
- Car il s'agit d'un Strangulot, un démon des eaux, et que cette espèce est fragile et utiliser la magie pour la transporter ne m'aurait pas permis de vous la présenter pour le prochain cours, explique Lupin avec un sourire et son ton le plus professionnel.
Harry regarde plus attentivement la créature en sachant qu'il sera le thème de son prochain cours avant de se retourner vers son professeur qui le dévisage ouvertement. En croisant son regard, Lupin se racle la gorge, genêt et invite Harry à boire le thé pour le remercier de son aide. Un mal aise se crée en Harry, ne sachant pas quoi dire, mais heureusement, son professeur engage la conversation :
- Pourquoi n'êtes-vous pas à Près au Lard ?
Le nommé fait une grimace, mais répond malgré tout en essayant d'avoir la voix la plus détacher possible
- Je n'ai pas eu l'autorisation de mon oncle et ma tante
- Ah, je suppose que votre souci avec votre autre tante les a contrariés.
- Comment vous savez cela ? demande Harry, surpris que le nouveau professeur soit au courant.
Lupin lui sourit et dit malicieusement :
- Quand votre lettre est arrivée, miss Dumbledore se trouvait avec tous les professeurs et nous allions commencer la première réunion pour discuter du nouveau trimestre. Dès qu'elle a fini votre message, elle a annoncé qu'elle partait au Chaudron jusqu'à la rentrée et elle est partie en laissant le mot derrière elle. Albus a lu la lettre pour savoir pourquoi sa fille est partie. Quelques minutes après, des hiboux annonçaient ce qu'il s'était passé la veille et que le ministère vous avait retrouvé.
Harry sent ses joues rougir de honte et ne peut s'empêcher de dire :
- Je…je suis désolé pour le dérangement
- Ne vous en faites pas pour cela, lui répond Lupin avec un sourire.
Ils continuent de parler de banalités quand Harry se souvient du cours contre les épouvantards. Voyant une occasion de revenir sur ce qu'il s'est passé, Harry demande :
- Professeur, je me demandais… pourquoi vous avez refusé que Ténébris et moi participions aux cours pratiques contre les Epouvantards ?
Lupin le regarde avec des yeux ronds et en levant les sourcils.
- Je croyais que c'était évident. J'avais peur que Voldemort apparaisse en plein milieu du cours.
Harry le garde bouche bée. Pas parce que le prof pensait connaitre leurs peurs, mais parce qu'il a utilisé le nom de Voldemort et avant lui, il n'a toujours entendu que Ténébris et son père employer ce nom.
- Apparemment, je me suis trompé, poursuit Lupin en regardant la tête de son vis-à-vis.
- Au début, c'est vrai que j'ai pensé à Voldemort, répond honnêtement Harry. Mais après, je me suis souvenu du train...
- Et du Détraqueur, finit Lupin en hochant la tête et en comprenant sa propre erreur. Ce qui voudrait dire que votre plus grande peur est la peur elle-même. C'est impressionnant Monsieur Potter et montre une certaine forme de sagesse.
De nouveau, le rouge monte aux joues d'Harry en entendant ce compliment, se trouvant tout sauf sage
- Vous pouvez m'appeler Harry, Monsieur, dit-il précipitamment.
Il ne sait pas pourquoi il le lui propose alors qu'il est courant pour les professeurs d'appeler leurs élèves par leurs noms de famille, mais il a l'impression que son prof ne devrait pas l'appeler ainsi. Pas en privé du moins. Devant cette proposition, Lupin lui sourit et répond :
- Très bien Harry.
Ils n'ont pas le temps de poursuivre la discussion que quelqu'un toc à la porte avant d'entrer. Harry sent un choc en lui en voyant le professeur Rogue, tenant un verre où s'échappe de la vapeur, les fusillant tout les 2 du regard. N'osant pas dire un mot, Harry reste silencieux et écoute la conversation. Il découvre que Lupin est malade et que seule une potion, très difficile, peut l'aider et que seul Rogue peut la concocter. Harry se méfie de savoir que le professeur le plus haï de l'école fournit une potion au meilleur professeur de DCFM, poste qu'il rêve d'avoir. Rogue ne tarde pas et repart tout aussi vite, permettant au Gryffondor de mettre en garde son professeur. Lupin sourit à l'idée que son collègue pourrait l'empoisonner pour récupérer son poste avant de gentiment mettre Harry dehors pour qu'il puisse retourner à son travail.
Le brun s'exécute et retourne dans la salle commune, en attendant Ténébris, Hermione et Ron de leur sortie. Une heure plus tard, ils se retrouvent tous devant la cheminée et ses amis lui parlent de Près au Lard. Voulant tenir la promesse qu'ils se sont faite, Harry leur raconte ce qui s'est passé entre Rogue et Lupin et Ténébris est très surprise. Ce n'est pas le genre de Severus d'aider une personne qu'il n'aime pas, à moins que son père soit derrière toute cette histoire. Malgré tout, c'est dans une ambiance bon enfant qu'ils descendent vers la grande salle pour fêter Halloween. La table est recouverte de draps noirs, tachés de sang un peu partout, les citrouilles volent au-dessus de leur tête et tous les mets sont déjà sur table, permettant de faire saliver les étudiants. Le repas se passe magnifiquement bien, même si Harry ne peut pas s'empêcher de jeter des coups d'œil entre Lupin et Rogue. Une fois le festin finit, les élèves montent se coucher chacun dans leurs dortoirs.
Mais une mauvaise surprise les attend. Le tableau de la grosse dame qui garde l'entrée de la Salle commune est déchiré, empêchant les Gryffondors d'entrées, provocant un groupement dans l'entrée. Les étudiants se demandent ce qui s'est passé et où se trouve la grosse dame. Percy, le préfet en chef, est allé chercher le directeur qui retrouve très rapidement la Grosse Dame, grâce à Rusard, cachée dans un autre tableau du couloir. C'est ainsi que devant tous les Gryffondors, elle annonce que Sirius Black est dans le château et l'a attaqué.
La panique monte chez les étudiants et Dumbledore est contraint d'élever la voix.
- Jeunes gens, je veux que vous suiviez votre Préfet et que vous alliez tous dans la Grande Salle.
Ils sont vite rejoints par les autres maisons qui demandent des explications. Très vite, tout le château est au courant de la situation. Dumbledore annonce que toute l'école va être fouillée et qu'ils doivent passer la nuit ici, mais au lendemain matin, le constat est sans appel.
Black s'est enfui.
Le tableau de la Grosse Dame est retiré pour être réparé et est remplacé par le Chevalier du Catogan, un tableau dont le propriétaire de la toile change le mot de passe quatre fois par jour et les injures dès qu'ils passent. Mais ils ne peuvent pas contredire ce choix, puisqu'il est le seul à avoir accepté de prendre la place vacante. C'est dans cette humeur bien morose qu'Harry apprend lors de l'entrainement de Quidditch que le prochain match se déroulant ce week-end ne sera pas contre les Serpentard, mais les Poufsouffles.
- Quoi ? s'exclame Fred hors de lui, mais pourquoi ?
- Flint m'a sorti comme excuse que c'est parce que leur attrapeur a toujours un bras en écharpe, annonce Dubois tout aussi mécontent que le reste de l'équipe.
- Mais il n'a rien son bras ! s'exclame Harry qui comprend surtout que c'est un prétexte pour ne pas jouer avec le mauvais temps qu'ils ont depuis le début du mois.
- Je sais Harry, mais je ne peux rien faire, dit Dubois en frappant la porte du vestiaire. Notre plus gros souci, c'est qu'on a accès à notre stratégie sur le jeu des Serpentards alors que Poufsouffles a un jeu complètement différent. Nous avons une semaine pour changer toute notre tactique.
À partir de là, les entrainements de la semaine furent beaucoup plus difficiles pour se mettre à niveau face à leur équipe adversaire. Mais le pire pour Harry, fut le cours de DCFM qui se déroula la veille du match en découvrant que ce jour-là, c'est Rogue qui leur fait cours en Défense.
- Où se trouve le professeur Lupin ? demande Ténébris sachant que Rogue ne l'enverra pas trop bouler
- Il est indisponible pour le moment, miss Dumbledore. C'est à moi qu'on a chargé de le remplacer et le cours d'aujourd'hui se portera sur les Loup Garous.
Un tollé se fait entendre, car ils auraient dû continuer les cours sur les créatures marines et comment les combattre, mais Rogue fait taire la classe d'une voix experte. Aucun ne peut dire quoi ce soit et le cours commence dans la mauvaise humeur et se termine avec l'annonce qu'ils devront faire 2 rouleaux de parchemin sur les Loup Garou malgré qu'ils avaient un match de Quidditch à jouer.
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Ce week-end, le match entre Gryffondor et Poufsouffle commence sous une pluie battante, mais cela n'empêche pas toute l'école d'y assister. À l'inverse d'Harry qui aurait tout donné pour ne pas jouer ce jour, car le vent était si violent qu'ils entrèrent sur le terrain en chancelant, mais le pire fut une fois dans les airs où ils durent se batte contre les éléments. Son balaie obéissaient difficilement à ses mouvements tellement le vent été plus puissant que lui, les éclairs étaient la seule chose qui permettait au joueur de se repéré sur le terrain, car la pluie était si dru qu'on ne pouvait pas voir à plus de 5 mètres. Hermione avait eu l'idée d'imperméabiliser les lunettes de toute l'équipe pour ne pas avoir de goutte d'eau qui les gêne, mais face au temps, cela ne les aida pas. Au bout de quelques minutes, Harry était trempé et sentit le froid s'insinuer partout dans son corps. Malgré que Gryffondor réussit à avoir 50 points d'avance, le jeu est chaotique, au point où tous espèrent que le match se termine rapidement pour fuir cette pluie battante. Harry profita alors de chaque éclair pour repéré le vif d'or avant son adversaire, Cedric Diggori, attrapeur et capitaine de Poufsouffle.C'est là qu'il le voit ! Dans un des gradins vides de spectateur, une silhouette de chien était assise et le regarder avec sérieux. Le cœur d'Harry rata un battement, car il ressemblait au sinistros dont Trelawner lui parle, mais aussi du chien qu'il avait vu quand il a fuit les Dursley. Ses mains s'engourdirent au moment où il vit le vif d'or passer devant le chien. Préférant oublier ce qu'il vient de voir, Harry met toute la puissance de son Nimbus 2000 pour poursuivre le vif. Commence un combat au coude à coude entre les deux attrapeurs, car Diggory l'a également vu. Ils montaient de plus en plus haut dans le ciel, quittant le terrain de Quidditch et volant au-dessus de la tempête. Désormais perpendiculaire au sol, Harry est devant l'attrapeur adverse et tend le bras, prêt à attraper la balle en or quand il sent soudain une vague de froid l'envahir dans tout son être. Un froid bien trop familier. Le brun détourne les yeux du vif d'or et regarde en bas où un éclair illumine le terrain. Des centaines de Détraqueurs avaient envahi le terrain et Harry voit plusieurs d'entre eux s'élancer vers lui. C'est là qu'il entend de nouveau le cri d'une femme dans sa tête, mais cette fois, il y avait des mots.
- Pas Harry, je vous en supplie, pas Harry!
- Pousse toi, petite idiote ...
- Non ! Pas Harry ! Tuez moi, mais pas Harry.
Plus Harry entendait cette conversation, plus son cerveau s'engourdissez dans un brouillard. Il devait porter secours à cette femme, après tout, n'essayait-elle pas de le protéger ? Il ne voulait pas qu'elle meure. Puis soudain, il entendit un rire, la femme hurler avant qu'elle crie pour la dernière fois :
- Non ! Non, pas Harry ! Je vous en supplie, prenez-moi, mais pas Harry!
Elle ne dit plus rien, remplacer par un éclair vert, c'est là qu'il comprend. Ce rire, il l'a déjà entendu quand il était face à Quirelle et l'année dernière dans la chambre des secrets. Il sait à qui appartient ce rire, mais également cette voix de femme. Malheureusement, son esprit est perdu dans un vide qui engourdit ses sens et l'empêche de réfléchir plus loin. La dernière sensation qu'il a avant de s'évanouir est de sentir ses mains lâcher son balai et tomber dans le vide.
Harry entend des voix autour de lui, mais il ne comprend pas ce qu'elles disent et ne sait pas où il se trouve. Il remue, sentant un lit chaud et confortable dans son dos. Aussitôt, il sent une présence sur son matelas qui lui met ses lunettes. Harry ouvre difficilement les yeux pour constater que c'est Ténébris qu'il a senti. À côté d'elle se trouvent Ron, Hermione et le reste de l'équipe dans l'infirmerie, avec des visages livides et des airs inquiets. Avant qu'un de ses amis n'est le temps de parler, il demande d'une voix éraillée :
- Qu'est-ce qui s'est passé ?
Ses camarades se regardent, mal à l'aise, se demandant qui va parler en premier. Ce comportement réveille la mémoire d'Harry qui se souvient : l'éclair... le sinostros... le vif d'or... et enfin...
- Les Détraqueurs sont venus pendant le match, dit Ténébris en prenant son courage à deux, ignorant l'état de panique de son ami. On suppose que la foule les a attirés, car ils n'ont pas pu se "nourrir" depuis quelque temps. Tu étais dans une course poursuite avec Diggory quand ils sont arrivés et ... tu es tombé de ton balai, faisant une chute de presque 30 mètres de haut. Papa t'a rattrapé in extrémiste avant que tu ne touches le sol et a chassé immédiatement les Détraqueurs de l'enceinte de Poudlard. Il est furieux contre eux, je n'ai jamais vu papa perdre autant son sang-froid.
Immédiatement, ses camarades commentent les dires de Ténébris, mais Harry ne retient qu'une seule chose : il s'est encore une fois évanoui et il peut compter sur Malfoy pour le charrier. Aussitôt, il réalise quelque chose. S'il n'a pas attrapé le vif d'or avant de s'évanouir alors ...
- Je suppose qu'on a perdu, demande-t-il dans un souffle
- Oui, dit Ron en faisant une grimace, Diggory a récupéré le vif avant toi.
En entendant ces mots, Harry colle son visage contre ses genoux en se prenant les cheveux. Pour la première fois, il n'a pas attrapé le vif d'or. Ses coéquipiers essaient de le réconforter en disant que cela devait bien arriver un jour et qu'ils ne lui en veulent pas. Ils commencent même à calculer combien de points ils doivent récupérer et qui doit perdre contre qui. Ténébris voit bien que cela ne remonte pas le moral de son ami qui met fin au débat et les chasse de l'infirmerie. Une fois tous les 4, Ténébris, Ron et Hermione se jettent des coups d'œil pour savoir qui va devoir annoncer l'autre mauvaise nouvelle à leur ami, mais Harry voit bien leur échange de regard.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demande-t-il, sentant qu'il va regretter de poser la question
- Hmm, hé bien Harry, commence Hermione en se raclant la gorge, il y a également eu un... un autre problème durant le match.
- Quel problème ? insiste Harry qui ne voit pas ce qui pourrait être pire que perdre le match
- Ton balai. En tombant, il a été emporté par le vent et a terminé sa chute sur le saule cogneur.
Hermione lui montre le tas de bois qui se trouve à sa gauche, sur sa table de chevet, complètement détruit. Harry sent toutes ses couleurs quitter son visage et le coup de grâce s'abat sur lui quand Ténébris rajoute :
- On a déjà demandé aux profs, ce n'est pas réparable. Désolée Harry.
Le Gryffondor a l'impression qu'il vient de perdre un ami précieux et fidèle.
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Depuis l'accident de Quidditch, l'humeur de Harry est au plus bas. Entre la destruction de son balai, le rappel qu'il a vu par deux fois le sinistros, Malfoy qui le cherche et le provoque, les cours de potion qui se passent mal et les petites querelles constantes entre Ron et Hermione sur des sujets ridicules, Harry n'en peut plus. Il sent qu'il va exploser encore plus quand il pense au Détraqueurs et à l'effet qu'ils lui font. Personne ne s'évanouit à part lui, personne n'entend cette voix d'agonie quand les Détraqueurs approchent. C'était trop pour lui, il a besoin de sortir, de se changer d'air. Et il sait quoi faire.
Cette fois, il ira à Près au Lard qui se passe avant les vacances de Noël et personne ne pourra l'en empêcher. Il doit malgré tout attendre un bon mois avant cela, mais ses malheurs semblent s'être arrêtés quand lors du prochain cours de DCFM, ils y trouvent le professeur Lupin. Immédiatement, toute la classe (à l'exception de Ténébris et d'Hermione) se plaint du comportement du professeur Rogue sur le cours de Loup Garou et sur le devoir qu'ils ont eu. Lupin rassure tout le monde et annule le devoir, au grand désarroi d'Hermione qui l'avait commencé. Le cours commence sur les Pitiponk et il fut passionnant. Malgré tout, à la fin du cours, le professeur garde Harry pour discuter du match de Quidditch et de son balai non réparable. Il n'avait pas pu être présent et c'est le professeur McGonagald qui le lui a dit. Harry en profite pour poser une question à son professeur, avec une idée bien précise dans la tête.
- On vous a raconté pour les Détraqueurs ?
- Oui, grimace Lupin, j'imagine que c'est à cause d'eux que vous êtes tombés.
Harry hoche la tête et demande furieusement:
- Pourquoi ils me font cet effet ?
Lupin s'assoit sur son bureau et explique:
- Les Détraqueurs sont des créatures qui absorbent toute trace de bonheur pour que leurs victimes ne ressentent plus que désespoir et désolation. Dans votre cas, Harry, les pires moments de votre vie sont assez nombreux pour que les Détraqueurs prennent plaisir à vous les remémorer.
Entendre cela, pousse le Gryffondor a se confier.
- Quand ils sont près de moi, j'entends Voldemort qui tue ma mère.
Harry tremble en se rappelant ce moment et ne voit pas le moment d'hésitation de son professeur qui allait le prendre par le bras. Le silence s'installe et Harry prend conscience d'une chose.
- Azkaban doit être un endroit horrible.
Harry lève les yeux vers son professeur qui hoche la tête.
- C'est pour cela que la plupart des locataires de la prison deviennent fous après quelque temps, ne supportant pas d'être en contact permanent avec ces créatures.
- Pourtant, Black ne l'est pas devenu, rétorque Harry.
Il voit immédiatement Lupin se contracter à l'annonce du prisonnier.
- Oui, c'est vrai, mais personne ne sait comment il a fait. Les Détraqueurs vident les sorciers de leurs pouvoirs lorsqu'ils sont trop longtemps en leur présence.
- Mais vous, dit Harry qui aborde le sujet sur lequel il voulait aller, vous avez bien réussi à le faire fuir.
- Il existe un sort qui permet de repousser ces créatures, explique Lupin qui semble heureux de s'éloigner du sujet Black. Mais c'est un sortilège de haute magie, très puissant qu'on aborde en dernière année.
- Vous pourriez me l'apprendre ? demande Harry de but en blanc en avançant d'un pas
Lupin est surpris par cette demande.
- Je vous le déconseille, Harry. Même pour un adulte c'est très difficile de réussir ce sort et j'avoue que les Détraqueurs ne sont pas ma spécialité.
- Je comprends, mais je veux quand même savoir, dit Harry qui prononce ses mots avec toute sa volonté. Je dois me protéger contre eux, car s'ils m'attaquent de nouveau lors du prochain match, je dois réussir à me défendre.
Lupin le regarde dans les yeux et semble comme aspiré par les yeux verts d'Harry qui ne montre que sa détermination.
Lupin souffle doucement avant de lui répondre :
- Très bien ... c'est d'accord, je vais essayais de vous aider, mais pas tout de suite. Après les vacances.
Harry est tellement heureux que cela ne le gênait pas d'attendre. Il sort de la pièce après avoir remercié son professeur.
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Très rapidement, le moral d'Harry remonte en flèche. Outre les cours particulier qu'il va recevoir, au grand bonheur de ses amis, la victoire écrasante de Serdaigle sur Poufsouffle au match de Quiddtich permet à Gryffondor d'être de nouveau dans la course pour la coupe, relançant le moral de toute l'équipe, même si Harry doit pour l'instant jouer sur un vieux modèle de l'école en attendant d'acheter un nouveau balai. Et enfin, pour couronner le tout, les Détraqueurs s'étaient enfuis à la limite de Poudlard, tellement la fureur de Dumbledore fut grande. Le mois de novembre et le début du mois de décembre se déroulèrent à merveille, permettant à Harry de mettre en place son plan pour aller à Pré au Lard.
Le dernier samedi avant les vacances, Harry regarde tout le monde partir vers la sortie, laissant derrière eux des marques de pas dans la neige. Ses amis lui avaient à nouveau proposé de rester avec lui, mais Harry les avait encouragés à sortir, ne pouvant cacher son sourire, en sachant qu'il les rejoindra rapidement. Malheureusement, les jumeaux avaient donné rendez-vous à Harry, tout de suite après que les étudiants soient partis, pour lui dire quelque chose. Harry laisse sa cape d'invisibilité dans son sac et se dirige vers la salle commune, excitée à l'idée de bientôt la sortir. Mais il ne s'attendait pas à ce que Fred et George allaient lui offrir quelque chose de très précieux.
- Mon petit Harry, s'exclame un des jumeaux sur le canapé quand il voit Harry passer la porte.
- Magnifique, vient ici, très cher.
Les 2 jumeaux se firent un immense sourire et se décalent pour laisser une place entre eux. Harry regarde autour de lui et constate que la salle commune est complètement vide. Même si une grosse partie des élèves sont à Prés au Lard, les premières et deuxièmes années devraient être là. Suivant son regard méfiant, Fred (ou George) annonce:
- On a conseillé à tout le monde de faire un tour dehors s'ils ne voulaient pas sentir l'oignon pourrit jusqu'à la fin de l'année.
- Il fallait absolument qu'on te parle seul à seul, termine le deuxième jumeau.
Harry s'assit entre les 2 Waesley, comprenant la peur des élèves, car les jumeaux tiennent toujours leur parole. Mais à peine eut-il le temps de s'assoir qu'un des deux lui met un parchemin sur ses genoux. Harry le prend et demande:
- C'est quoi ce vieux bout de parchemin?
- Aie, dit Fred en mettant sa main au cœur et en faisant la grimace, que c'est dur à entendre mon cher ami.
- Ce vieux bout de parchemin Harry, reprend George en rigolant, est la raison de notre succès.
- Notre plus grand secret.
Les jumeaux se sourirent mutuellement alors qu'Harry ne comprend toujours pas ce que cela signifie.
- Nous avons décidé de te le léguer, reprend George, il ne nous sert plus beaucoup tellement on le connait par cœur.
- Et on sait dit que tu en aurais plus besoin que nous.
Avant qu'Harry ne puisse dire quelque chose, Fred sort sa baguette et la pose sur le parchemin en disant:
- Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.
Devant ses yeux, la carte vierge laisse apparaitre une phrase « Messieurs Lunard, Queudver, Patmol et Cornedru, spécialistes en assistance aux Maniganceurs de Mauvais Coups sont fiers de vous présenter : LA CARTE DU MARAUDEUR ». C'est là que surgit l'ensemble du château avec des noms indiquant l'emplacement des personnes. Mais aussi des passages secrets et comment les ouvrir.
- C'est… C'est …
- Fantastique on sait, dit les jumeaux en cœur.
Ils laissent un petit temps à Harry pour contempler la carte, avant de lui montrer un endroit particulier de la carte
- Il y a en tous 7 passages secrets pour sortir de Poudlard. On te conseille de prendre le passage de la sorcière borgne pour atterrir dans le magasin d'Honeydukes . Pas celui-ci (il pointe du doigt un autre endroit de la carte), il y a eu un éboulement qui a bouché le passage.
- Pourquoi vous me donnez cela ? demande Harry qui comprend bien tout ce qu'on peut faire avec une telle carte entre les mains.
- Car on pense que tu en as plus besoin que nous
- Merci.
Harry ne savait pas quoi dire d'autre pour remercier ses amis qui se séparent d'une telle merveille.
- Mais qui sont Lunard, Patmol, Queudver et Cornedru ? demande-t-il malgré tout.
- On l'ignore, répond un jumeau en haussant les épaules
- Mais on leur doit tout. Ils ont contribué à créer une nouvelle génération pour violer le règlement.
- Pour sûr ! Quand tu voudras refermer la carte : tapote avec ta baguette et dit « Méfaits accomplis ». Sinon, tout le monde pourra le lire.
Il fait le geste et la carte disparait. Aussitôt, les jumeaux disent au revoir à Harry et quittent la salle. Dans un sourire maléfique, Harry sort également de la salle pour partir vers le passage de la sorcière borgne. Une fois dedans, il parcourt le chemin et il se retrouve au village en moins de deux. Avant de lever la trappe pour sortir, il met sa cape, se faufile dans le magasin et cherche Hermione, Ron et Ténébris qu'il trouve rapidement. Ils sont en pleine conversation devant un magasin de confiserie.
- Je te dis qu'il ne faut pas prendre cela pour Harry. Prenons plutôt une poignée de dragées surprises, dit Hermione.
- Tu plaisantes ! C'est les pires, on ne sait jamais sur quoi on tombe. Prenons plutôt des chocogrenouilles, réplique Ron.
- Mais il les connait ! s'exclame Hermione en levant les yeux au ciel
- Et si vous me preniez un de chaque, dit Harry toujours sous la cape, voulant leur faire peur.
Les trois amis sursautent en entendant la voix et se retournent.
- Harry ? demande Ténébris prudente en cherchant des yeux son ami
- Qui voulez-vous que cela soit ? demande-t-il, toujours caché sous la cape.
Ses amis comprennent qu'il est invisible au son proche de sa voix.
- Mais comment ? Comment es-tu venu ? demande Hermione surprise.
- Allons dans un coin tranquille, dit Ténébris qui sent que cela ne regarde personne.
Harry les suit et, une fois loin des regards, retire sa cape pour leur montre la carte et leur explique ce qui s'est passé. L'avis est partagé. Hermione veut qu'il rentre immédiatement à l'école et donne cette carte à un professeur. Ron dit que c'est cool et qu'il faut la garder même s'il râle contre ses frères qui ne lui ont jamais parlé de cette carte. Dans le cas de Ténébris, elle est plus partagée. Elle sait qu'Harry ne devrait pas être là, mais c'est si bon de le voir avec cet immense sourire et détendu. Il semble enfin heureux, elle ne veut pas lui enlever son bonheur et puis la carte pourrait être utile sur différent aspect. Surtout qu'elle connaissait certains de ces passages et qu'elle ne lui a jamais dit. Ils font un vote et la majorité l'emporte pour qu'Harry reste et garde la carte. Hermione boude, mais se laisse vite entrainer par l'enthousiaste du groupe. Maintenant que Harry est là, même si ce dernier doit rester cacher sous la cape pour éviter que quelqu'un le voit, ils comptent bien tout lui montrer de ce village des sorciers : la poste, la cabane hurlante, Zonkos, les boutiques de fournitures et bien d'autres. À la fin de la visite, ils s'installent aux Trois Balais, la meilleure auberge du coin qui sert de super Bière au beurre, spécialité que Harry n'a jamais bue et compte bien y remédier. Après plus de 30 minutes au fond du bar qui a permis à Harry d'enlever sa cape, Ténébris voit les professeurs McGonagall, Hagrid et le ministre de la magie qui viennent vers eux avec Rosemerta, la cheffe de l'auberge. Ni une ni deux, elle presse Harry sous la table et fait bouger le sapin pour qu'il cache la table. Ils ne font plus un bruit et entendent toute la conversation sans le vouloir.
- Ce serait parfait si vous arrêtiez d'envoyer les Détraqueurs tous les soirs dans mon bar, Monsieur le Ministre, disait une voix d'une femme qui semblait énerver.
- Je comprends Rosemerta, mais nous avons un évadé dans la nature, s'exclame Fudge.
- Oui je sais, Sirius Black, dit Rosemerta. Je n'arrive pas à croire ce qu'il est devenu. Je me souviens parfaitement de lui et de son meilleur ami, James Potter. Inséparables ces deux-là, qu'est-ce qu'ils me faisaient bien rire.
Harry a la tête qui tourne en entendant ces mots et espère que cela est complètement faux.
- Vous n'avez pas idées à quel point c'est vrai, réplique la directrice adjointe. Ils se considéraient comme des frères. Qu'est-ce qu'ils ont bien pu me faire tourner en bourrique ces deux-là.
- Mais qu'est-ce qu'ils étaient drôles ! s'exclame la patronne du PUB. Ils étaient quatre d'ailleurs, non ? Il y avait toujours un petit avec eux.
- Oui, Peter Pettigrow, dit Hagrid, sa chope dans les mains.
- C'est cela. Il est mort, non ?
- Oui, tué par Black lui-même, annonce le ministre, mais sachez que peut de sorcier savent vraiment ce que Black a fait.
- Comment cela? demande Rosemerta surprise par une telle annonce.
Elle regarde les 2 professeurs qui ont un visage fermé, regardant leurs verres.
- J'étais là quand on l'a arrêté, Rosemerta. J'étais à cette époque le directeur des catastrophes magiques. Je suis arrivé devant un cratère si profond que les canalisations avaient éclaté. Des cadavres jonchés sur le sol et les Moldus hurlaient. C'était lui qui avait créé cette explosion et qui a tué 12 Moldus et son ancien ami, Peter Pettigrow, qui l'avait retrouvé avant nous et qui était fou de chagrin de la mort de son ami James. Ce jour-là, Black a été cruel.
- Cruel, monsieur le ministre ? dit la propriétaire des lieux.
- Un doigt, dit le ministre après avoir bu une gorgée. C'est tout ce qu'on a retrouvé de Pettigrow et Black rigolait comme un fou devant ce qui rester de son ami. Mais ce n'est pas le pire dans toute cette histoire.
- Pas le pire ? s'exclame Rosemerta choqué par cette annonce. Parce qu'il y a pire que cela ?
- Oui, voyez-vous, Rose. Peu de personnes savent que les Potter savaient qu'ils étaient pourchassés par Vous-savez-qui. Ils se sont donc cachés en conséquence sous le sortilège de fidélitas, explique McGonagall.
- C'est le sortilège destiné à cacher un secret au cœur d'une personne, non ?
- Oui, l'information est dissimulée à l'intérieur même de la personne choisie, qu'on appelle Gardien du Secret. Le secret devient alors impossible à découvrir, sauf bien sûr si le Gardien décide de le divulguer. C'est la sécurité absolue pour tout sorcier et Sirius Black était le gardien du secret des Potter !
- C'est affreux ! Il les a trahis !
- Oui, Black était un espion. Albus, lui-même, soupçonner la présence d'un espion autour des Potter et a même proposé d'être lui-même le gardien du secret de Potter, mais James avait une confiance absolue envers son ami et a tenu à ce que se soit lui. Black a du y voir une opportunité et en avoir marre de vivre dans l'ombre. Quand son maitre a voulu les Potter, Black les a servis sur un plateau d'argent. Il savait qu'une fois les Potter morts, tout le monde saurait pour lui et il pourrait alors rejoindre ouvertement son maitre. Mais les choses ne sont pas passées comme cela, termine la vieille femme.
- Oui, dit Rosemerta en tapant dans les mains, tout heureuse. Le jeune Harry Potter, nous a débarrassé de Vous-savez-qui.
Malheureusement, la bonne humeur de la patronne descend d'un cran en voyant qu'elle était la seule à se réjouir.
- Y a-t-il quelque chose d'autre ? demande-t-elle, redoutant la réponse.
- Le problème c'est que…
- Quoi donc ? demande l'aubergiste au ministre.
Mais la réponse vient de Hagrid.
- C'est qu'il est, encore à ce jour, le parrain de Harry.
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Les quatre amis sont abasourdis par toutes ces révélations que rabattent les cartes. Une fois que les adultes sont partis, Ténébris plonge sous la table pour voir que Harry n'est plus là. Il a sans doute utilisé sa cape pour partir pendant que les professeurs étaient encore présents. Immédiatement, elle abandonne ses amis pour retrouver Harry au plus vite, car personne ne sait comment Harry peut réagir maintenant que la vérité lui a été dévoilée. Le problème c'est qu'elle ignore complètement où il peut se trouver. Elle sait qu'elle ne doit pas le faire, mais Ténébris décide d'exploiter leur lien magique pour le retrouver. Elle s'infiltre sans aucune difficulté dans son esprit et voit un lit qu'elle reconnait comme le sien : il est dans le dortoir. Elle fonce vers le château en utilisant sa magie pour la propulser à chaque foulée, allant le plus vite possible vers l'école. Une fois dans l'enceinte de Poudlard, elle prend tous les raccourcis possibles et hurle le mot de passe au tableau qui s'ouvre, après l'avoir injurié. Elle se dirige vers le dortoir des garçons, où elle trouve Harry assis, dos à la porte, avec l'album photos que Hagrid lui a offert à la fin de sa première année sur ses genoux.
- Il est là, dit Harry d'une voix neutre.
Elle s'approche et observe la photo qu'il regarde. Ténébris devine qu'il s'agit du mariage de James et Lily Potter. Son père était radieux avec les cheveux en bataille, héritage qu'il a légué à son fils et sa mère était souriante, dans sa robe blanche, au bras de son mari. Et à la droite de la photo, un peu cacher, on peut reconnaitre Black en plus jeune et souriant à pleines dents
- Il était présent à leur mariage, c'était même leurs témoins. Il était le meilleur ami de mon père et il les a trahis.
Ténébris se mord les lèvres ne sachant pas quoi répondre à cela. Les épaules de Harry tremblent, mais pas de peur ou de tristesse, non. Ténébris comprend qu'il tremble de rage. Il se lève brusquement, se retourne vers Ténébris et hurle avec des éclairs dans ses yeux émeraude :
- J'espère qu'il me cherche ! J'espère qu'il me retrouvera et ce jour là ! Je le tuerais...Je tuerais Sirius Black !
Il continue de la fixer, mais elle sait que ce n'est pas elle qu'il regarde. Il doit s'imaginer avoir le fugitif en face de lui et lui faire payer sa trahison. Ténébris s'approche doucement vers lui et le prend dans ses bras. Elle sent à quel point il est raide et contracté, mais il commence à se détendre et même s'il ne la prend pas dans ses bras, Harry pose sa tête contre son épaule. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle répond d'une voix douce à son oreille :
- Je protégerais Sirius Black.
- Quoi !
Harry essaie de se dégager pour regarder Ténébris et comprendre pourquoi elle a dit une telle chose, mais la jeune Dumbledore a déjà utilisé sa magie pour le maintenir fermement contre elle. S'il ne peut pas se dégager, il demande avec de la rage dans la voix :
- Pourquoi ?
C'est la première fois qu'Harry utilise ce ton contre elle. Avant, il n'utilisait ce ton que sur Voldemort, celui qu'il n'utilise que pour définir un ennemi. Cela lui fait mal de croire qu'Harry pourrait penser qu'elle se retourne contre lui, elle se justifie donc, sans élever la voix:
- Je refuse que tu deviennes un assassin Harry.
Cette phrase calme légèrement Harry qui ne pensait pas que cela était pour le protéger, mais il réplique aussitôt, d'une voix triste cette fois
- Je suis déjà un assassin.
- Non Harry, dit Ténébris en mettant sa main sur sa tête pour le serrer plus fermement contre lui. Le mort de Quirell était de la légitime défense. Je sais qu'on n'en a jamais vraiment parlé toi et moi, car on l'a vécu en dehors de notre corps et n'avons pas ressenti les répercussions sur notre esprit. Mais les faits sont là. Nous n'avons pas cherché à le tuer, on ne l'a pas tué de sang-froid, c'était un accident. Là, tu parles de tuer un homme sans regret.
- Oui, mais…
- Dans ce cas Harry, dit-elle en le regardant droit dans les yeux sans le lâcher, qu'elle est la différence entre toi et Voldemort ?
Elle sait que ces paroles sont dures, voire cruelles, mais véridiques. Harry le comprend et ferme les yeux pour se calmer, ne supportant pas de voir les yeux rouges de son amie accusatrice. Il sait que s'il fait ce geste, alors il perdra un bout de lui et ne sera pas mieux que Voldemort. Pourtant, il n'arrive pas à revenir sur cette phrase, pensant à tous que Black lui a appris. Voldemort est peut-être celui qui a tué ses parents, mais cela ne serait jamais arriver sans le fugitif. Ténébris doit le comprendre, car elle ajoute :
- Est-ce que tu crois que c'est ce qu'auraient voulu tes parents ?
La colère coule à nouveau dans les veines d'Harry en entendant cette phrase.
- À cause de lui, je ne saurais jamais comment mes parents auraient réagi puisque je n'ai jamais pu leur parler ! hurle-t-il.
Il sent que les larmes coulent sur ses joues, mais il ne fait rien pour les effacer. Ténébris continue de fixait Harry jusqu'à ce qu'elle essuie ces larmes.
- Oui, en effet. Ils ne sont plus là pour t'aider, mais au fond, tu sais que ce n'est pas ce qu'ils auraient voulu.
Le silence plane entre. Harry voudrait répliquer, mais il sait au fond que Ténébris a raison.
- Quand tu hésiteras, je serais là pour te protéger de toi-même, Harry.
Sans en dire plus, sans le regarder, Ténébris sort de la chambre, le laissant seul, devant son lit.
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Les vacances de Noël ont débuté depuis quatre jours et personne n'a relancé le sujet sur ce qu'ils ont entendu aux trois balais. Ténébris et Harry font comme si rien ne s'était passé dans la chambre, bien décidée à profiter de leurs vacances, surtout que Ron et Hermione ont décidé de rester à Poudlard. Aujourd'hui, c'est Noël et comme chaque année, Ténébris s'est levée tôt pour rejoindre son père dans son bureau, échanger les cadeaux et passer du temps ensemble. Cette année, elle lui a offert un bonnet et des gants qui iront de pair avec les chaussettes qu'elle lui a achetées l'année dernière, ce qui ravit son père au plus au point qui continue de râler sur tous les livres qu'il reçoit. Pour elle, Albus lui a offert des vêtements, moins loufoques que les siens, heureusement, qui se marie parfaitement avec ses yeux rouges. Ron, Hermione et Harry ont compris que cette tradition est importante pour Ténébris et attendent donc son retour pour qu'ils s'offrent leurs cadeaux respectifs.
Sauf que Ténébris est accueillie par une dispute entre Ron et Hermione dans la salle commune. Voyant Harry assis sur le canapé à regarder leurs amis se disputer d'un regard distrait, elle le rejoint et demande :
- Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi se disputent-ils encore ? Ne me dis pas que Ron a encore oublié de fermer à clé votre dortoir et que Pattenrond s'y est engouffré ?
- Non, pas cette fois, souffle Harry qui est habitué à de telle dispute désormais. C'est à cause du paquet que j'ai reçu ce matin. Je ne sais pas qui me l'a envoyé, il n'y avait aucun mot, je l'ai ouvert par curiosité et c'est là que j'ai vu l'éclair de feu.
Ténébris tourne vivement sa tête vers son ami, croyant avoir mal entendu.
- L'éclair de feu ? Mais c'est génial Harry !
Aussitôt, Ténébris regarde dans tout le salon dans l'espoir de voir le balai
- C'est ce que Ron et moi pensions, dit Harry en voyant son ami regarder partout, mais Hermione n'est pas de cet avis.
- Comment cela ? demande Ténébris qui ne voit toujours pas l'éclair de feu
- Elle pense que cela vient de Black et qu'il l'a ensorcelé pour me piéger.
- Un piège ?
Ténébris a dû mal à y croire. Il existe d'autre façon de piéger quelqu'un sans dépenser une fortune.
- Oui, Ron et moi, on n'y croit pas. Sauf que Hermione est convaincue et en a parlé à McGonagall qui l'a confisqué et va le tester pour s'assurer de sa fiabilité.
Maintenant, Ténébris sait pourquoi elle ne voit pas le balai et comprend mieux la dispute. Ron n'a pas aimé que Hermione fasse cela et Hermione ne comprend pas comment Ron peut mettre la vie de Harry en jeu pour des matchs de Quidditch.
- Mais dans tout cela, qu'est-ce que tu penses de cela, Harry ?
Ténébris observe le brun qui souffle de dépit
- Je suis déçu que Hermione ait agi comme cela, mais je la comprends. Elle veut juste s'assurer que c'est sans danger. Mais elle m'a quand même blessé. Cependant, je trouve qu'ils exagèrent tous les deux. Si le balai n'est pas ensorcelé, je le récupère avant le prochain match. S'il est piégé dans ce cas, j'aurais des excuses à présenter à Hermione et je devrais me presser d'acheter un nouveau balai pour ne pas que je concoure sur un de l'école. J'avoue que je commence à en avoir marre de voler sur des balais qui vont aussi vite qu'un escargot. Mais en attendant, je veux juste qu'ils arrêtent de se disputer.
- Je te comprends, dit Ténébris en regardant ses amis qui continuent à crier
- Et toi, qu'en penses-tu ?
- Hum, je ne sais pas. Cela me parait énorme. Je veux dire, tu n'offres pas un cadeau piégé aussi cher à quelqu'un.
Ils soufflent en cœur, admirant la dispute de leurs deux amis.
- En attendant, ils sont époustouflants, reprend Ténébris après qu'elle est entendue Hermione traité Ron de mangeur de bifteck sans tact. Je ne savais pas qu'on pouvait hurler et insulter quelqu'un aussi longtemps même si j'ai l'impression qu'ils se sont un peu éloignés du sujet de départ.
- Oui, tu as raison.
Harry rigole, ce qui fait plaisir à Ténébris.
- Je vais profiter de ce moment pour te donner ton cadeau, Harry.
Elle lève sa main pour claquer des doigts et trois boites apparaissent. Elle lui en tend une et pose les deux autres à côté d'elle.
- Joyeux Noël, Harry
Harry prend la boite dans un sourire et l'ouvre. Il ne reconnait pas l'objet qui ressemble à une barre en cuir au milieu, entouré de plusieurs lanières croisées. Ténébris comprend son air d'interrogation et explique :
- Ceci est un Holster de baguette que tu peux mettre à ton avant-bras. Comme cela, tu as toujours ta baguette sur toi et non dans tes vêtements. En plus, tu peux le cacher sous ta manche. J'en ai pris pour vous trois. Vu dans quelle situation on se retrouve autant que vous ayez toujours votre baguette sur vous à proximité et facile à récupéré.
- Merci, Ténébris, tu as bien fait.
Immédiatement, Harry l'attache sur son avant-bras droit et met sa baguette dans l'étui. D'un simple mouvement du poignée, il constate que la baguette arrive directement dans sa main. Avoir un tel objet se révélera très pratique, il en est sûr. Puis, il attire à lui un cadeau qui se trouve sous le sapin et le tend à Ténébris.
- Tiens et joyeux Noël, Téné.
Ténébris sourit et ouvre le cadeau, ce qui l'empêche de voir Harry rougir. Elle reconnait tout de suite le cadeau, car il y a quelques jours, elle s'est plainte de ne pas avoir quelque chose pour ranger dans des compartiments ses parchemins, encres et plumes dans son sac et que tout se renverse à chaque fois. Cela ne pose pas de problème pour les sorciers puisque les premiers sorts qu'on leur apprend sont d'enlever l'encre sur les parchemins tâchés. Mais cela l'énerve particulièrement de devoir toujours le refaire. Harry lui a donc offert une sacoche qui a un compartiment pour l'encrier ainsi ça évite de le renverser, un endroit pour ranger ses plumes pour ne pas qu'elles cassent et un endroit pour mettre plusieurs parchemins.
- C'est parfait, merci, Harry
Ils se sourient tous les deux et oublient que leurs amis sont présents dans la pièce. C'est au raclement de gorge de l'un deux, qu'ils se souviennent qu'ils ne sont pas seuls. Ténébris réplique tout de suite :
- Ça y est ? C'est fini votre dispute ?
Ténébris voit les regards noirs qu'ils se lancent mutuellement. Apparemment, non, ce n'est pas fini, mais elle profite de cette pause pour leur offrir leurs cadeaux. Cela a le mérite de leur faire faire une trêve. Ron et Hermione lui donnent leur cadeau également : des livres de la part de son amie et des confiseries de Ron. Malgré cette ambiance chaleureuse, le reste de la journée est tendu. Malheureusement, la fin des vacances se passe sous cette tension et beaucoup de disputes continuent d'éclater entre Ron et Hermione, mais ce qui les achève, c'est d'apprendre que Buck a été jugé coupable et qu'il sera condamné à mort s'il ne remporte pas le procès qui se déroulera pendant le mois d'avril. Aussitôt, les 4 élèves mettent toutes leur énergie pour aider Hagrid à défendre Buck pour l'innocenter, ce qui occupe la majeur partie de leurs vacances.
