Je ne possède aucun des personnages de la série

Ce texte a été écrit pour un atelier de la Fabrique à Plumes avec les contraintes suivantes : Deuxième contrainte : A et B sont en danger de mort. Iels s'échappent de justesse et s'autorisent à reprendre leur souffle. C'est à ce moment-là que B remarque le sang qui coule du ventre de A

En espérant que cela vous plaise !

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


Sous les balles

Les balles avaient fusé comme des missiles venus de nulle part, les rasant sans les toucher alors qu'Eliot et Hardison tentaient d'échapper aux griffes de cette bande de paramilitaires extrémistes bien américains et blancs ! La tâche avait été compliqué, surtout que ces dingues les avaient menottés l'un à l'autre, mais Eliot avait pu en repousser deux ou trois, leur dégageant du temps pour s'enfuir. Aussitôt, les deux amis avaient couru à en perdre haleine, ne s'autorisant une pause que lorsque les tirs avaient fini par cesser, montrant que pour le moment, ils avaient mis suffisamment de distance entre ces types.

Ça tombait bien parce que Hardison avait vraiment besoin de reprendre son souffle. Il était hacker, pas champion de course à pied. Il se plia en deux, les mains sur les genoux et souffla avant de se redresser.

- Bon, tu as une idée de la direction à prendre ? Pour moi tous les arbres se ressemblent et…

Hardison se tut au milieu de sa phrase parce qu'il venait de remarquer quelque chose de bien plus alarmant. Il y avait du sang que la chemise de son ami, du sang au niveau de son ventre et il sursauta avant de tendre la main pour l'agripper par l'épaule.

- Hey ! Tu es blessé ?

Eliot grogna et porta la main à son ventre pour compresser la blessure et cacher le sang que son ami avait remarqué.

- Ce n'est rien.

- Tu es sûr ?

- Oui, marmonna Eliot en essayant de partir sur la droite, mais il tituba et se serait effondré si son ami ne l'avait pas rattrapé par le bras.

- Je te tiens. Attends.

Doucement, Hardison le fit reculer pour s'asseoir sur un tronc d'arbre notant d'un coup sa respiration saccadé, la pâleur de sa peau et les gouttes de transpiration qui n'avaient rien à voir avec leur course effrénée.

- Je ne suis pas sûr que ce ne soit rien. Laisse-moi voir, demanda-t-il en posant une main sur la sienne.

- On ne peut pas s'arrêter.

- Oui, mais toi tu ne peux pas courir dans cet état, alors laisse-moi voir.

Eliot aurait bien continué à protester, mais entre la douleur et les vertiges son esprit lui donnait l'impression d'être vide, alors, il se laissa faire en fermant les yeux, ce qui finit d'angoisser Hardison. C'était à lui maintenant de trouver une solution pour les sortir de ce bois tout en évitant cette vingtaine de fous armés.