Bonjour à tous, l'histoire d'Harry Potter ne m'appartient pas, créer par JK Rowling, seule un personnage vient de mon imagination. Je suis désolée pour les fautes d'orthographes.
Chapitre 43 Et commencement d'une autre
Ne pouvant pas aider les adultes dans l'enquête sur la mort de Croupton, Hermione, Ron et Ténébris ont repris l'entrainement d'Harry, recherchant dans les livres, toutes les connaissances les plus utiles, que ce soit des sorts d'attaque, de défense ou de soins, maintenant qu'ils savent en quoi consiste la troisième épreuve. Ils font également beaucoup de pratique pour l'aider à les utiliser et ils continuent également d'essayer de maitriser leurs magies anciennes, toujours sans succès. L'ambiance n'a pas changé et s'est même alourdie. Entre le meurtre de Croupton dans l'enceinte de l'école, plus l'épreuve qui arrive, tous les étudiants sont sur les nerfs, espérant presque que le tournoi annonce la fin des mauvaises nouvelles.
Une semaine avant l'épreuve, Hermione, Ron et Ténébris passent les examens de fin d'année. Étant un champion, Harry en est dispensé, mais se sent coupable. Ses amis ont pris sur leur temps de révision pour l'aider à s'entrainer, au point où Harry se demande s'ils ont vraiment révisé leurs cours. Au moment où ses amis allaient partir rejoindre leur salle d'examen, Madame McGgonagald vient le trouver pour lui prévenir que Sirius Black, en tant que parrain, a été invité au château, car les familles ont le droit de venir assister à la dernière tâche. Ce fut une grande joie pour Harry qui put ainsi passer tout le temps des examens à flâner dans le château avec Sirius. L'animagus est tellement heureux de pouvoir y retourner en tant qu'homme libre. Sirius lui donne des nouvelles de Remus, lui montre où se sont déroulées les meilleures blagues des Maraudeurs et participe aux entrainements de Harry et ses amis. Rapidement, l'ex-prisonnier doit se rendre à l'évidence, ils se sont tous les quatre énormément entrainés et Sirius est convaincu que Harry a toutes ses chances pour remporter la victoire. Tout ce qu'il espère, c'est qu'il reviendra en un seul morceau et bien vivant.
Étant déjà au courant de la magie particulière de son filleul et de Ténébris, il a lui aussi fait des recherches sur la magie antique depuis qu'Harry lui a dit qu'elle s'est de nouveau manifestée lors de la deuxième épreuve, mais lui-même n'a presque rien trouvé sur cette magie unique. À la place, il donne des conseils à Harry et l'aide du mieux qu'il peut jusqu'au jour de la dernière épreuve.
Le soir, vers 18 heures, toute l'école, membre du ministère, professeurs et famille sont priés de se rendre sur le terrain de Quidditch où une immense estrade a été mise devant le labyrinthe, désormais haute. Une haie de 6 mètres de hauteur les entoure avec une unique ouverture pour rentrer dans le labyrinthe, créant un environnement sombre et effrayant. Au milieu se trouvent les champions et aux premières loges, les directeurs, les professeurs, le ministre de la magie, les familles des champions et amis proches. C'est là que sont placés Sirius, Ténébris, Ron et Hermione et plus surprenante, les Weasley ont également été invités. Albus a dû considérer qu'il faisait partie de la famille pour Harry. Le seul absent était Percy, car ce dernier ne pouvait plus représenter monsieur Croupton. Depuis que sa mort a été annoncée, Percy a dû subir un interrogatoire pour justifier, car les aurors, lors de leurs enquêtes, ont découvert que les lettres de monsieur Croupton étaient fausses. Percy ne s'était pas rendu compte qu'il ne s'agissait pas de l'écriture de son employeur. Une question s'est en revanche rapidement posée. Si ce n'est pas Croupton qui a envoyé des lettres à Percy depuis le bal de Noël, alors qui ? Sachant qu'il serait sur la banquette des familles et non pas sur celles des juges, Percy n'est pas venu, considérant que cela serait une humiliation. Ce n'était pas très grave qu'il ne soit pas là aux yeux d'Harry, n'ayant jamais eu de lien avec Percy. Le plus important pour lui, c'était que les personnes qui comptent vraiment pour lui soient là et c'est le cas. Harry les observe quand il doit aller voir Verpey pour avoir les dernières consignes. Les professeurs patrouilleront autour du labyrinthe et si un candidat veut abandonner, il devra lancer des étincelles rouges dans le ciel. Verpey rappelle à tous, les scores des différents champions en commençant par la fin et terminant par les 2 étudiants de Poudlard. Cedric et lui se placent devant l'entrée et au coup de sifflet, le Poufsouffle s'élance dans le labyrinthe, à l'inverse d'Harry qui se retourne une dernière fois. Au moment où les feuilles du labyrinthe se referment derrière lui, le regard d'Harry tombe sur Sirius et Ténébris qui lèvent les pouces en l'air et l'encouragent, laissant apparaitre un sourire sur son visage.
Il ignore que la prochaine fois qu'il les verra, plus rien ne sera comme avant.
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Dans les tribunes, Ténébris patiente. Cela commence à être long, au point où elle voit Ron et Hermione se ronger les ongles. Monsieur et madame Weasley sont pâles et sont silencieux à l'inverse du reste des élèves qui sont excités. Elle sourit quand elle voit Sirius tourner en rond comme un chien (il n'a pas pu rester en place très longtemps) et en lançant des regards noirs fréquents au Labyrinthe. Elle se demande ce que penserait Harry en voyant à quel point ils s'inquiètent tous pour lui.
Ténébris s'apprête à regarder où se trouve son père quand elle sent d'un coup une douleur lui écraser le cœur. Elle n'a jamais ressenti une telle douleur avant, ce n'est absolument pas comparable aux fois précédentes. Elle est incapable de se retenir et hurle en s'accrochant le cœur. Ses jambes faiblissent immédiatement comme si le simple fait de la porter augmente sa douleur, mais en s'appuyant sur la rambarde, elle tombe en avant, atterrissant sur la pelouse. Heureusement qu'elle est au premier rang sinon elle aurait pu se casser quelque chose, mais à l'instant, c'est le cadet de ses soucis. Elle est toujours au sol et hurle de plus en plus fort, provoquant le silence dans les tribunes et attirant toute l'attention.
Sirius, Severus et Albus se précipitent vers elle alors que monsieur et madame Weasley retiennent Ron et Hermione. La jeune Dumbledore ne fait pas attention à ses cris, car ce qu'elle voit derrière ses paupières fermées, jamais elle ne l'oubliera. Ténébris voit Harry, accroché à une statue au-dessus d'une tombe, prisonnier, se débattant pour se libérer. Sortant d'un chaudron, un brouillard s'étend, laissant entrapercevoir une sombre silhouette d'un homme grand et squelettique. Durant toute la scène, elle voit à travers les yeux du serpent, restant immobile près de son maitre, tout en sifflant de plaisir, lui donnant envie de vomir. Pendant que la créature immonde qui vient de sortir du chaudron ordonne à Queudever de l'habiller (Ténébris remarque qu'il a une main en moins), Nagini est attiré par la lueur bleue qui émane de la coupe des 3 champions. Ténébris n'a pas d'autre choix que de suivre le mouvement et découvre, non loin, le corps immobile de Cédric. Ce dernier ne respire plus, preuve suffisant pour qu'elle comprenne qu'il est mort.
- Non ! Non pas cela ! Cedric !
Ténébris se doute que ses mots ne peuvent être entendus dans le cimetière, à travers la bouche du serpent, mais ce qu'elle ignore, c'est que ses paroles sont prononcées par son vrai corps, entre deux hurlements et que ces mots sont entendus par toute la foule. Les adultes, comme les élèves, ne comprennent pas ce qui se passe. Pourquoi Ténébris hurle et parle-t-elle de Cédric ? Elle continue pourtant de déblatérer, sans logique pour eux, et ces paroles ne sont pas rassurantes.
- Non ce n'est pas possible ! Il ne peut pas être de retour !
Voldemort se dresse, fière et grand au milieu de l'herbe, laissant son visage de serpent être éclairé par la lune. Ce dernier ignore au début Harry, préférant se concentrer sur tout autre chose. Ordonnant le bras non mutilé de Queudever, Ténébris voit la marque des Ténèbres sur son avant-bras, afin que le mage noir puisse poser son doigt. Immédiatement, une horde de personne avec masque et cape apparait en cercle, entourant leur maitre.
À Poudlard, Severus sent à ce moment précis, une douleur dans son avant-bras et comprend immédiatement que c'est la marque. Il sait qu'IL est de retour et comprend enfin la situation. Grâce au lien particulier qu'ils semblent avoir, Ténébris voit le retour du Seigneur des Ténèbres. Au moment où il va attirer l'attention du directeur pour le prévenir de la situation, Ténébris arrête d'un coup de hurler, provoquant un silence de mort. Elle ouvre soudainement ses yeux, glaçant de peur tous ceux autour d'elle, tellement ils sont révulsés. Elle ne bouge plus, ne tient plus son cœur, restant tout de même à terre, mais ses paroles leur font froid dans le dos.
- Les Mangemorts !
Loin d'être consciente de la peur qu'elle engendre, elle assiste au "pardon" qu'accorde Voldemort à ses fidèles qui ne l'ont pas recherché, préférant le renier et vivre une vie confortable. Plusieurs endoloris sont lancés, car seule une poignée lui sont restés fidèle, désormais à Azkaban, et un seul est revenu, heureux d'être de nouveau à son service. À l'inverse de Queudever qui est revenu par crainte, mais qui a été utile, notamment en révélant qu'il lui a apporté Bertha Jorkings pour se faire pardonner. Voldemort donne une main en argent à Petitgrow, qu'il vient de perdre, pour le récompenser. Tranquillement, Voldemort fait la liste des personnes manquantes soit parce qu'elles sont mortes, soit prisonnières, soit parce qu'ils l'ont trahi, refusant de répondre à son appel, tout en promettant une mort lente et douloureuse.
Nagini siffle de plaisir en pensant que les traitres seront très prochainement dans son ventre alors que Ténébris continue d'assister à ce spectacle macabre. En bon orateur et mettre du spectacle, Voldemort poursuit sa mise en scène quand Lucius Malfoy demande comment il a fait pour revenir à la vie. Laissant sa cape trainer derrière lui, le Seigneur des Ténèbres se dirige vers Harry, toujours prisonnier de la pierre.
- Je suis revenu grâce à notre ami, ici présent. La nuit où je souhaitais le tuer, sa mère s'est interposée, créant une magie protectrice autour de son fils. Une vieille magie que j'ai été stupide de ne pas prévoir. Mais cela ne fait rien, absolument rien.
Voldemort se tient face à Harry qui a le visage crispé de douleur alors que le mage noir approche son doigt de la cicatrice du garçon.
- Je ne pouvais même pas le toucher à cause des traces du sacrifice de sa mère, mais désormais, grâce aux enchantements qui ont permis m'ont retour et son sang qui coule dans mes veines, je peux ...
Quand Voldemort touche la cicatrice, Harry hurle de douleur, sous les rires de Voldemort qui retire son doigt et commence à tourner autour du Gryffondor, telle une proie.
- Vous savez mes amis, que je suis le sorcier qui est allé le plus loin dans la magie noire, au point d'avoir fait des expériences pour obtenir l'immortalité et cet... "accident" de 1981, m'a permis de découvrir qu'elles ont fonctionné. Mais je me suis retrouvé à l'état d'esprit, quelque chose que j'ignorais. Tous les sorts qui m'auraient permis de retrouver un corps ne pouvaient se réaliser qu'avec une baguette, mais je ne pouvais rien tenir, n'étant qu'une brume.
Voldemort explique ses douleurs et ses espoirs de voir un Mangemort le retrouver, mais rien. Il enfonce encore plus ses adeptes, tout en expliquant la vie qu'il a eu ses treize dernières années jusqu'à l'arrivée de Quirrel qui lui a permis de prendre possession d'un corps humain, avant que ce dernier meure, retournant à l'état d'esprit. Puis, il y a un an, il put mettre en place un plan pour récupérer Harry à l'aide de Queudever, de son Mangemort infiltré et des informations de Jorkings. Tout cela dans le but de revenir à la vie grâce à une potion qui avait besoin de 3 ingrédients : le sang du serviteur, les ossements du père et le sang de l'ennemi. Voldemort savait qu'il avait besoin du sang de Harry pour ainsi lui permettre de le toucher et annuler le sort protecteur qui l'entourer.
- Et maintenant, Harry Potter, je vais montrer à tous que tu n'es qu'un simple sorcier, faible, banal et que tu n'es rien face à Lord Voldemort ! Dumbeldore n'est pas là pour te protéger.
Ténébris comprend immédiatement ce que Voldemort compte faire et au moment où il libère Harry de l'emprise de la tombe, la jeune fille hurle:
- Va-t'en Harry, fuis !
Mais elle est impuissante face à ce qu'elle va vivre alors qu'elle voit Voldemort exiger de Harry un duel, sous les yeux des Mangemorts présents. Toute son attention est figée vers ce moment. Elle observe, effrayée, Harry combattre. Elle espère de tout son cœur que la magie antique va apparaitre pour l'aider et le sauver, mais en attendant, elle constate que toutes ces heures d'entrainement sont en train de payer. Voldemort ne s'attendait, apparemment pas, à ce que Harry se débrouille aussi bien en duel et qu'il sache combattre ses sortilèges.
Autour de son corps à l'école, l'agitation se propage.
- Albus, qu'est ce qui se passe? demande Fudge qui vient enfin de se lever des gradins. Il... il faut la faire partir ! Elle perturbe le bon déroulement du tournoi avec ses ... ses extravagances.
Même si Albus, Sirius et Severus ne sont pas d'accord avec Fudge sur le terme employés, ils savent qu'en restant ici, elle risque de créer un mouvement de panique. Quand Albus s'apprête à la faire léviter, la magie sauvage de Ténébris se révolte. Inconsciemment, Ténébris se protège de toute magie autour d'elle en élevant une bulle de protection. Personne n'ose lancer un sort, de peur de la blesser. À la place, Hagrid propose de la porter puisque la bulle ne dévie que les sorts, mais à l'instant où il la touche, elle se débat furieusement. Ils cherchent une autre solution quand les paroles de Ténébris les figent :
- Priori Incantatum
La surprise se lit sur le visage d'Albus, Severus et Sirius qui savent que c'est le sortilège servant à dévoiler la dernière action d'une baguette magique. Également appelé la remontée des sortilèges. Mais pourquoi parle-t-elle de ce sort ? Qu'est-elle en train de vivre pour parler de ce sort ? Soudainement, elle murmure avec espoir :
- Dépêche-toi Harry, récupère le trophée, le corps et fuis.
Tous sont à nouveau glacés par les mots. Quel corps ? Ténébris revient dans le monde réel au moment où les adultes voient apparaitre Harry et Cédric près d'eux. Mais aucun cri de joie ne se fait entendre quand Harry s'accroche à Cédric, pleurant toutes les larmes de son corps et répétant les mêmes phrases : « il est mort, Cédric est mort » !
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Il faut l'intervention du père du Poufsouffle pour que Harry consente à lâcher le corps. Il est immédiatement pris dans les bras de Sirius qui ne le lâche plus. Désormais, il comprend la "crise" de Ténébris, la jeune fille a vu tout ce qu'Harry vient de vivre, sans qu'ils ne le sachent. Il tourne la tête, prêt à la prendre aussi dans ses bras quand Rogue est déjà en train de l'aider à se relever. Il ne dit rien, sachant qu'elle est en sécurité avec lui, même si cela ne lui fait pas plaisir.
À la tête de Ténébris, Severus comprend qu'elle est épuisée et ne peut plus bouger seule, au point où elle met tout son poids sur lui. Il l'aide sans prendre en compte ceux qui pourraient le regarder. À l'heure actuelle, personne ne fait attention à eux, tellement ils sont concentrés sur Diggory.
Sirius sent une main sur son épaule. Il se tourne et remarque Fol œil, lui faire signe de le suivre. Sirius prend Harry avec lui et le suit en pensant qu'ils vont à l'infirmerie, sous les cris de paniques et les pleurs des élèves. Avançant dans l'école, Sirius comprend rapidement qu'il s'est trompé quand ils prennent la direction de la salle de classe de DCFM. Il ne dit rien, attendant d'être dans le bureau de Maugrey, pour parler. Il aide Harry à s'assoir et s'aperçoit que sa jambe saigne ainsi que son bras gauche et qu'il a plusieurs écorchures sur le visage.
- Fol Œil, pourquoi nous as-tu emmenés dans ton bureau et pas à l'infirmerie ?
Maugrey ne lui répond pas, se mettant dos à lui. Sirius s'avance, énervé qu'il ne lui répond pas quand soudain, l'ex-auror se retourne, pointant sa baguette sur son cœur. Sirius ne peut pas faire un seul geste. N'entendant plus aucun bruit, Harry lève les yeux et comprend la situation délicate dans laquelle ils se trouvent. Fol Oeil lève son vrai œil vers lui et demande, plein d'espoir :
- Le Seigneur des Ténèbres est revenu ?
Harry n'a pas le temps de dire quelque chose que Sirius lance d'une voix menaçante après avoir analysé rapidement la situation :
- Qui es-tu ?
- Comment as-tu compris ? demande son professeur, surpris.
- Seuls les partisans de Voldemort l'appelle le Seigneur des Ténèbres et je sais que Fol Oeil ne serait jamais un traitre. Tu es donc forcément un imposteur!
L'homme devant lui éclate de rire et susurre :
- Ah Black, quel dommage que tu gâches ton talent avec eux. Le Seigneur des Ténèbres aurait pu faire de toi un sorcier très puissant !
- Désolé ! Mais me prosterner devant quelqu'un, très peu pour moi.
- Je vais te faire regretter tes mots, sale traitre à ton sang !
Au moment où le faux Maugrey s'apprête à lancer un sort, il est stoppé par Albus qui entre dans la pièce et le projette à l'autre bout de la classe en le ligotant. Pour la première fois, Harry comprend pourquoi on dit qu'Albus Dumbledore est le seul sorcier que Voldemort craint. L'expression de son directeur est plus terrifiante que tous qu'il n'a jamais vu. Plus de sourire bienveillant ou d'yeux qui pétillent, seule une fureur glacée anime ses rides et une impression de puissance émane de lui, cachant presque les silhouettes de McGonagall, Rogue et Ténébris, derrière lui.
Quand cette dernière s'est rendu compte de l'absence de Harry et Sirius, elle a prévenu Severus qui a tout de suite alerté Albus. Avec la directrice adjointe, ils se sont précipités vers le bureau de Maugrey, car Albus venait de comprendre que ce n'était pas Alastor. Jamais ce dernier n'aurait éloigné le jeune Potter de lui dans une telle situation. Quant à Ténébris, après ce qu'il vient de vivre, elle refuse catégoriquement d'être séparée de Harry et a exigé de venir aussi.
La directrice adjointe souhaite emmener Harry à l'infirmerie, mais le directeur refuse :
- Harry doit savoir qui lui a imposé cette épreuve et pourquoi. On ne peut guérir que si on comprend ce qui s'est passé pour pouvoir l'accepter.
Albus se penche ver l'imposteur et sort de son manteau un trousseau de clés. Immédiatement, il va vers l'immense coffre au coin de la pièce, avec 7 serrures et commence à l'ouvrir. En l'ouvrant, des livres apparaissent, mais avant de voir autre chose, le directeur le referme et tourne la deuxième clé dans la deuxième serrure et ainsi de suite jusqu'à la dernière. Une fois ouverte, Dumbledore fit une exclamation de surprise, attirant les adultes autour de la malle, mais aucun des enfants ne bougent. De sa baguette, Albus lance un sort au fond du coffre et fait sortir un homme, identique au faux Maugrey, avec des cheveux en moins, amaigris et endormis.
- Du Polynectar, simple et efficace, annonce Dumbledore. Tout le monde sait qu'Alastor ne boit que dans sa flasque et a donc pu boire le polynectar qu'elle contenait, s'obligeant à garder le vrai Alastor en vie. On sait maintenant qui voler dans votre réserve Severus.
Ce dernier renifle de mépris alors qu'Albus reprend:
- Minerva, emmené Alastor à l'infirmerie, il en a grand besoin. Severus allait me chercher une fiole de Véritasserum, s'il vous plait.
Immédiatement, les deux adultes s'exécutent. Albus retourne auprès de l'imposteur où il fait apparaitre une chaise pour l'assoir et patiente en silence. Dans un silence absolu, les personnes restantes ne disent rien. Ténébris s'avance vers Harry et lui prend la main, attendant que la vérité éclate, tout comme Sirius qui reste près d'eux.
Lentement, le visage de du faux Maugrey se transforme, effaçant les cicatrices, laissant apparaitre des cheveux de couleur paille. La jambe de bois tombe pour laisser une vraie jambe pousser, reprenant sa place. Sirius, Ténébris et Harry le reconnaissent immédiatement.
Ils ont en face d'eux un homme qu'ils pensaient mort : Barty Croupton Junior.
Les 2 autres professeurs reviennent à ce moment-là, se figeant de surprise. Sans attendre, Albus prend la fiole que tient Rogue, avant de pointer sa baguette sur le prisonnier.
- Enervatum.
Croupton junior ouvre les yeux, mais il n'a pas le temps de faire un geste qu'Albus le force à boire le véritasserum. Après cette assurée de la bonne identité de l'homme en face de lui, il l'oblige à tout lui révélé en commençant par comment il peut être vivant et non mort à Azkaban. C'est d'une voix monotone que Croupton commence son histoire. Il explique qu'après son procès, son père et sa mère l'ont libéré un an après son arrestation. Sa mère se savait condamnée et a demandé à son mari d'échanger leur place, lui permettant de sortir d'aAkaban, alors que cette dernière, rendez son dernier souffle en se faisant passer pour lui sous Polynectar. Les gardes l'ont enterré, croyant que c'était lui. Son père l'a ramené à la maison, annonçant la mort de sa femme et préparant un enterrement dans la plus stricte inimité. Pendant ce temps, c'est l'elfe de maison, Winky qui l'a soigné.
Albus exige la présence de Winky en l'appelant. Elle est obligée d'apparaitre et tombe nez à nez avec le prisonnier.
- Maitre Barty ! Qu'est-ce que vous faites là ?
Ces propos confirment les dires de Croupton Junior et Albus poursuit l'interrogation sous les pleurs de l'elfe de maison.
- Que s'est-il passé ensuite ?
- Mon père m'a poussé à obéir à tous ses ordres, sous impérium, pour ne pas que je m'enfuie, me cachant sous une cape d'invisibilité. Son but était de m'empêcher de retrouver mon maitre.
- Personne n'a jamais découvert le subterfuge ? demande Albus
- Si. Le plan de mon père se déroulait à merveille jusqu'à ce que Bertha Jorkins découvre la vérité un soir, en venant chez nous pour donner des papiers que mon père avait oubliés. Mon père la soumise à un puissant sortilège d'amnésie qui lui a fait des dégâts, provoquant des dommages irréversibles sur sa mémoire.
Winky pleurait et supplier son maitre d'arrêter de parler, mais Croupton Junior continuait son histoire en parlant de la coupe du monde de Quidditch. L'elfe de maison avait convaincu son père de le laisser aller voir le match, sous la cape, ce qu'il a fait, mais quand il était dans les gradins, il a réussi à se libérer de l'impérium de son père, chose qu'il arrivait de mieux en mieux à faire au fil des années. Quand il a vu la baguette d'un homme roux en face de lui, il l'a prise, avant de rejoindre son père. Une fois dans la tente, des Mangemorts s'amusaient dehors, ce qui l'a rendu furieux. Ils étaient libres et pas lui, mais ils n'étaient pas auprès du maitre. Cette rage l'a de nouveau libéré du sortilège, mais Winky avait compris qu'il n'était plus sous Impérium. Elle a utilisé sa propre magie pour l'enchainer à elle et ils ont transplanné dans la forêt alors que lui voulait rejoindre les Mangemorts pour leur faire payer leurs traitrises. C'est là qu'il a fait apparaitre la marque des Ténèbres dans le ciel pour montrer son allégeance puis les sorciers du ministère sont arrivés et un sort de stupéfiction l'a touché. Son père a compris que c'était lui et qu'il était toujours sous la cape invisibilité quand seul Winky a été amené à lui. Il l'a renvoyée, car elle n'avait pas su le maintenir prisonnier.
Par la suite, son maitre et Peter sont venus le délivrer, car ils avaient appris de la bouche de Bertha Jorkins qu'il était prisonnier. Ils ont mis son père sous impérium et Croupton Junior a immédiatement accepté la mission de son maitre d'aller à Poudlard pour placer le nom d'Harry Potter dans la coupe de feu et de l'aider dans l'ombre pour qu'il touche la coupe en premier, qui serait transformée en portoloin. Mais d'abord, il fallait capturer Maugrey qui allait être le nouveau professeur de défense contre les forces du mal de l'école. Le jour de la rentrée, ils l'ont attaqué, Queudever et lui, pour le capturé et ainsi avoir assez à ses cheveux, mais également pour pouvoir le questionner, sous impérium, pour tout connaitre sur lui et ainsi ne pas se faire prendre.
- Le plan se déroulait à merveille, mais Queudever a fait une erreur.
- Il a laissé votre père s'enfuir, murmure Sirius en mettant les indices bout à bout.
D'un hochement de tête, Croupton Junior poursuit:
- Mon père commençait à résister à l'impérium comme je l'ai fait et s'est enfui, décidé à rejoindre Poudlard pour prévenir Dumbledore de tout ce qu'il a fait. Mon maitre m'a prévenu alors j'ai attendu, mais je suis arrivé trop tard. Les 4 champions étaient déjà là. Quand j'ai vu Diggory et Delacour partir, j'ai attaqué Potter et Krum avant de prendre mon père et de le tuer, un peu plus loin.
- Noooooooon, hurle à s'en déchirer la voix Winky qui n'était pas au courant de la mort de son maitre.
- Ma mission était bientôt terminée, continue Croupton sans faire attention aux pleurs de l'elfe de maison. J'ai placé le trophée au centre du labyrinthe après l'avoir transformé en Portoloin et pendant l'épreuve, j'ai attaqué les autres participants du tournoi pour être sûr que Potter soit le premier à arriver au centre du labyrinthe. Puis je n'avais qu'à attendre le retour de mon maitre.
Le silence s'étire plusieurs minutes sous les pleurs de Winky, digérant tout ce qu'ils viennent d'entendre. Albus renvoie Winky aux cuisines où Dobby s'occupera d'elle et ordonne à Minerva de surveiller le prisonnier en attendant que Fudge arrive, car il voudra sans doute l'interroger lui-même.
Ténébris et Harry sont emmenés dans le bureau de Dumbledore pour que Harry puisse raconter ce qu'il a vécu. Severus et Sirius les suivent, voulant la version des faits du jeune homme. Pour la première fois de leur vie, ils sont côte à côte dans la même pièce et ne se disputent pas. Ténébris reste silencieuse et écoute d'une oreille distraite, ayant tout vu de ce qui s'est passé dans le cimetière.
Les deux seuls moments où elle se réanime sont quand Harry annonce que Voldemort a utilisé son sang pour revenir à la vie. La réaction de son père est si rapide qu'elle sursaute en le voyant se précipiter sur le bras en sang d'Harry. Cette information, plus que le reste, inquiète grandement le directeur qui annonce que Voldemort a réussi à abattre cette protection. Pourtant, elle est convaincue d'avoir vu un sourire sur les lèvres de son père.
L'autre est pour voir la réaction de Sirius quand Harry parle de ses parents. En combattant Voldemort, leurs baguettes se sont connecté l'une à l'autre, obligeant celle de Voldemort à recracher ses derniers sorts. Ironie du destin, les derniers sorts qu'il a utilisés étaient des Avada Kedavra. Harry a pu revoir Cédric, le Moldu qu'ils ont vu en juillet, Bertha Jorkins et ses parents.
Ténébris se trouve à côté de Harry et Sirius est juste derrière lui. L'animagus sert violemment l'épaule de Harry et perd toutes les couleurs de son visage. Il est facile de comprendre que l'ex-prisonnier n'a toujours pas fait son deuil.
Mais ce qui surprend le plus la jeune fille est de voir une réaction dans les yeux de Severus. La souffrance se lit sur le visage de Severus comme si on l'avait poignardé. Elle ne dit rien et attend la fin du récit de Harry qui annonce que Cédric lui a demandé de ramener son corps à ses parents, ce qu'il a fait en utilisant la coupe pour rentrer.
- Mais comment ? demande Rogue. Comment leurs baguettes ont-elles pu se connecter?
- Car la baguette de Voldemort et d'Harry sont jumelles, possédant le même cœur de plume de Phoenix, venant de Fumseck, explique Dumbledore rapidement. Étant jumelles, elles ne peuvent combattre l'une contre l'autre, mais si leurs utilisateurs les y obligent alors un phénomène très rare se produit. L'une des baguettes oblige l'autre à régurgiter les sortilèges qu'elle a jetés, du plus récent au plus vieux. C'est pour cela que tes parents ont pu apparaitre sous une certaine forme.
Harry se permit de verser quelques larmes en se souvenant de ce qu'il a ressenti en voyant les fantômes de ses parents. Pendant un instant, il avait cru que ses parents revenaient à la vie, qu'il allait pouvoir les serrer contre lui, mais de nouveau, il a cru en un espoir futile.
- Harry, tu as fait preuve d'un courage hors du commun et je suis très fière de toi, dit Albus d'un ton grave. Tu m'as révélé tout ce que j'avais besoin de savoir et il est tant que tu ailles à l'infirmerie. Une bonne potion de sommeil te fera le plus grand bien.
Il s'interrompt et regarde sa fille.
- Vous fera du bien à tout les deux. Sirius, tu peux bien évidemment rester auprès d'eux.
Sans un mot, les 2 élèves se lèvent pour aller à l'infirmerie et se reposer. Ron, Hermione et Molly les y attendent et Albus est clair, aucune question ne doit leur être posée, ils doivent se reposer. Ils acceptent les conditions pour qu'ils restent et les aident à s'installer. Du coin de l'œil, Ténébris voit le vrai Maugrey dans un lit et est rassuré de le voir respirer normalement. Quant à Harry, il ne veut pas boire une potion de sommeil sans rêves, car il a peur de ce qui se passera quand il se réveillera. Pour le rassurer, Sirius lui affirme qu'il reste près de lui et qu'il ne lui arrivera rien.
Ténébris et Harry prennent la potion et s'endorment dans une quiétude toute relatif, mais seulement quelques dizaines de minutes passent avant qu'ils ne se réveillent en entendant les cris du professeur McGonagall et Fudge.
- Bon sang, mais qu'est-ce qu'ils font ? Ils vont les réveiller ! dit Madame Weasley sans voir que c'est déjà le cas.
Des pas précipités et des cris approchaient de l'infirmerie jusqu'à enfin réussir à distinguer les mots.
- C'est regrettable, mais c'est ainsi ! hurle Fudge
- Quand Dumbledore l'apprendra! s'exclame McGgonagall. Amener cette chose dans l'école !
La porte de l'infirmerie s'ouvre en grand, laissant voir le ministre qui s'avance vers eux, suivi par le professeur de Métamorphose qui a le même visage que quand elle prend un élève en plein délit de triche.
- Où sont-ils ? demande Fudge jusqu'à ce que son regard se pose sur les ados dans les lits.
Il s'avance vers eux, laissant apparaitre une veine palpiter sur son front, et est prêt à parler quand il est interrompu par une voix sèche:
- Qu'est-ce que tout cela signifie Cornélius ? demande la voix de Dumbledore, suivit de Severus Rogue.
La démarche du directeur fait bien comprendre à tous qu'il n'est pas heureux de voir le ministre dans l'infirmerie. Les laissant tous comprendre qu'ils n'ont plus le gentil directeur un peu loufoque, mais le Vainqueur de Grindelwald.
- Pourquoi n'êtes-vous pas en bas avec le prisonnier ? susurre Rogue à l'adresse de sa collègue.
- Car cela ne sert plus à rien ! s'exclame la directrice adjointe. Monsieur le ministre a ramené un Détraqueur en apprenant qu'on a capturé un Mangemort et cette... cette créature s'est jeté sur Croupton pour l'embrasser.
Les entrailles d'Harry se glacent en comprenant que Croupton a reçu le sort qui attendait Sirius l'année dernière. Son âme a été aspirée, laissant une coquille vide et inutile derrière elle.
- Expliquez-moi pourquoi vous avez amené un Détraqueur dans cette école ? demande Albus avec un regard dur et froid.
- En tant que ministre, j'ai le droit de faire appel à un Détraqueur si je me considère en danger !
La moustache de Fudge semble frémir sous le coup de la colère.
- Vous êtes en danger dans l'école ?
- Bien sûr ! Un fou s'y trouve !
- Un fou qui était inoffensif ! rétorque Albus en lançant un regard noir à son vis-à-vis. Et maintenant à cause de vous, il ne pourra pas témoigner que Voldemort est de retour.
Fudge fait une telle grimace qu'on a l'impression qu'il a reçu un coup de poing dans le ventre pendant que ceux qui ignoraient encore la vérité font des bruits de peur. Le ministre se reprend malgré tout très vite et reprend :
- Vous… Vous-savez-qui ? Vivant ? Voyons, Dumbledore, il est mort !
- Et il vient de revenir à la vie, il n'y a pas plus tard qu'une heure en retrouvant son corps de chair et de sang !
- Et qu'est-ce qui vous faire croire cela ?
- Barty Croupton Junior me l'a dit, sous véritasserum ainsi qu'à Severus, Minerva et Sirius. Il nous a révélé comment il s'est échappé d'Azkaban et comment Voldemort, grâce à Bertha Jorkins (qui était toujours en vie à ce moment-là) à apprit pour le tournoi et sa condition de prisonnier chez Monsieur Croupton Sénior, il l'a libéré de son père et envoyer à Poudlard pour obliger Harry à participer aux tournois pour le capturer. Qui plus est, Harry et ma fille ont tout vu !
- Oui, bien sûr ! Votre fille !
Tous regardent le ministre de la magie qui a dit ces mots avec dégoût et haine. Il tourne la tête vers la jeune fille et on peut remarquer qu'il ne la croit pas.
- Comment auriez-vous pu voir ? Hein ? Vous n'y étiez pas !
- Si, en vision ! rétorque Ténébris qui n'aime pas beaucoup la lueur qui brille dans les yeux de Fudge. J'ai vu à travers le regard de son serpent. J'ai vu son retour à la vie, son appel aux Mangemorts, son combat contre Harry et sa fuite. J'étais là, j'ai tout vu. Si vous ne me croyez pas, demandez à Harry. Vous verrez que notre histoire concorde !
Madame Weasley, Hermione et Ron poussent des petits cris de stupeurs en se rendant compte que les 2 Gryffondors sont réveillés.
- Oui je ne doute pas que vous aurez accordé vos violons
- Fudge, crie Sirius en se levant.
Il s'avance vers le ministre et exulte :
- Vous n'insinuez quand même pas que mon filleul et Ténébris mentent ? Que Cedric Diggory est mort tout seul !
- Bien sûr que si, ils mentent ! Quant à Diggory, ce n'est qu'un fâcheux accident, des gens sont déjà morts dans ce tournoi.
Les adultes et les enfants regardent le ministre comme s'il avait perdu la raison. Fudge s'explique, transpirant à grande goutte :
- Vous ne comprenez pas que cette fille a monté un complot contre moi, le ministre de la magie et le représentant des sorciers ! Elle veut détruire tout ce que nous avons construit en 13 ans par un mouvement de panique !
La réponse les consterne tellement qu'elle semble sortir de l'imaginaire d'un fou. Harry avait toujours cru jusque là que Fudge était un personnage bienveillant, un peu grandiloquent, mais avec un bon fond. Mais désormais, Harry se rend compte que ce petit bonhomme prend plus à cœur son pouvoir de ministre que la vérité, aussi déplaisante, soit elle. Severus s'avance et montre son avant-bras où la marque est parfaitement visible, tellement elle est noir obsidienne.
- Là ! Voyez par vous-même. Cette marque, que le Seigneur des Ténèbres nous a faite, était quasiment inexistante pendant 13 ans et maintenant, elle est plus sombre que les Ténèbres. Cette marque était encore plus noire il y a une heure et brûlée, car c'était le signe qu'IL nous appelait. À votre avis, pourquoi Karkarof n'est plus dans l'enceinte du château ? Il a pris la fuite quand il a compris qu'IL était de retour. Il a vendu trop des siens pour revenir !
Ténébris l'ignorait, mais savoir que ce lâche s'est enfui ne la surprend pas. Fudge recule comme ci la marque allait lui sauter dessus tout en hochant la tête, preuve qu'il refusait d'entendre.
- C'est ridicule ! Vous vous êtes tous ligués contre moi et vous inventez des preuves les unes après les autres. Je ne sais pas pourquoi vous faites cela, mais il est temps de vous réveiller.
Severus ne sait pas quoi faire d'autre. C'est Albus qui reprend la parole en s'avançant :
- Cornélius, il est peut-être temps d'arrêter de prendre à cœur ce que les gens penseront de vous et d'accordez moins d'importance au Sang Pur et plus à ce que l'ont deviens ! Le dernier membre d'une de nos plus anciennes familles de Sang Pur a fait des choix peu enviables et voyez où cela l'a mené . Vous devez annoncer le retour de Voldemort (frissons) dès maintenant. Oui, vous serez critiqué et la communauté aura peur, mais on se souviendra de vous comme quelqu'un qui a réagi immédiatement et l'un des plus grands ministres de la magie. D'ailleurs, votre première mesure devrait être le retrait des Détraqueurs d'Azkaban qui suivront Voldemort et envoyer des demandes d'amitié avec les créatures magiques. Il faut également…
- C'est de la démence, interrompt Fudge le visage rouge.
Pour la première fois depuis la dispute, le silence se propage dans la pièce alors que le ministre vient d'employer ce mot à l'encontre du Directeur. Hermione, McGonagall et Madame Weasley avaient les mains sur la bouche, Sirius grognait pendant que Severus regarder l'homme avec dégout et qu'Harry et Ténébris se retenaient de toutes leurs forces pour ne pas sortir de leurs lits et de lui envoyer un sort bien placer.
- Cornélius ! dit Albus en soufflant de dépit. Si vous vous obstinez à fermer les yeux, j'ai bien peur que nos chemins se séparent et…
- Si vous dites encore un mot de plus, j'arrête Ténébris.
La tension est palpable désormais. Fudge reprend, convaincu par ses menaces :
- C'est sans aucun doute une supercherie de Ténébris pour faire croire à tout le monde le retour du mage noir dans le but d'affoler la communauté. IL n'est pas revenu, mais Ténébris a, sans scrupule, manipulé monsieur Potter pour perturber le ministère, mais je ne me laisserais pas faire. Si vous refusez de voir la vérité en face Dumbledore et de prendre des mesures strictes contre votre « fille », je le ferais !
Ténébris sent le monde s'abattre sur ses épaules en réalisant enfin que peut importe ce qu'elle fait, elle ne sera jamais acceptée par les agents du ministère. Tous ses efforts, toute sa bonne volonté ne suffiront jamais. Plus grave encore, elle vient de se rendre compte avec les mots du ministre qu'elle est la faiblesse de son père. Pourtant, c'est d'une voix calme et posée qu'Albus répond même si on sent sa magie grondé autour de lui :
- Je vous interdis formellement de menacer ma fille Fudge, sinon vous découvrirez pourquoi Voldemort me craint.
À cet instant, tout le monde, même Ténébris a peur de ce que Albus pourrait faire.
- Est-ce… est-ce une menace ? demande Fudge, pâlissant rapidement.
- Si vous menacez ma fille, oui
Ils se jugent du regard, mais Fudge baisse les yeux le premier, conscient que le directeur fera tout pour sa fille adoptive. Absolument tout. Sans un mot, Fudge cherche quelque chose dans ses poches avant de se retourner et de jeter une bourse entre les jambes de Harry.
- Voici ta récompense, 1000 galions. Il y aurait dû avoir une cérémonie, mais on peut l'oublier, vu les circonstances.
Il se retourne vers Albus et murmure :
- Je reviendrais demain discuter avec vous et j'espère que vous aurez repris vos esprits. Il est temps qu'on discute du devenir de cette école.
Il enfonce son chapeau melon sur sa tête avant de sortir en claquant la porte, les laissant sidérer. Malgré tout, Albus se reprend en premier et souffle un bon coup :
- Cette situation est décevante, mais pas surprenante venant de lui. Nous allons devoir organiser la résistance... Comme avant.
Il se tourne vers les autres occupants de la pièce et en particulier vers madame Weasley pour demander :
- Molly, puis je espérer vous compter, vous et votre mari auprès de moi ?
- Bien sûr, Albus
- Merci. Je prendrais contact avec Arthur, mais il devra rester discret, car si Fudge apprend que je mets mon nez dans les affaires du ministère... Minerva, je veux voir Hagrid dans mon bureau et également, si elle le souhaite, madame Maxime.
Sans un mot, la directrice adjointe acquiesce et s'en va.
- Sirius, dit-il en se tournant vers l'animagus, tu es désormais Lord Black et Fudge ne pourra pas s'opposer ouvertement à toi, mais il trouvera des moyens détournés pour te réduire au silence. Fais également profil bas pour l'instant, attendons qu'il se calme un peu. En attendant, peux-tu prévenir les anciens ainsi que Remus que Voldemort est de retour et que l'Ordre va se recréer ?
- Oui, comptez sur moi Albus.
Sirius se lève prêt à partir quand une main le retient. Il se tourne et tombe sur les yeux verts de Harry où il voit de la détresse. Sirius comprend que Harry ne veut pas qu'il s'en aille. Il pose sa main sur sa tête et murmure :
- Pardonne-moi Harry, mais c'est important. Tu sais que je ne partirais pas si ce n'était pas le cas.
Harry baisse la tête, conscient qu'il se comporte comme un enfant, mais il ne peut s'empêcher. Le seul adulte qui veut bien s'occuper de lui part de nouveau quand lui-même a besoin de lui. Il sent la main de Ténébris prendre la sienne, ce qui lui donne la force d'acquiescer et de prendre sur lui. Sirius sourit tristement devant ce spectacle. Il l'avait découvert avant, mais maintenant il en a la preuve. Ténébris n'abandonnera pas Harry. Il s'en va sans perdre de temps.
Pour finir, Albus se tourne vers Severus :
- Vous savez ce que je vais vous demander, Severus et j'en suis désolé.
- NON ! hurle Ténébris qui a très bien compris de quoi son père parle.
Elle lâche la main de Harry et sort du lit pour se précipiter dans les bras de Severus. Instinctivement, le professeur de potion referme ses bras sur elle, surpris par sa réaction. Elle lève les yeux, brillant de larme, lui agrippe sa robe et crie :
- Tu ne peux pas y aller. Il va te torturer et te tuer. Il pense que tu es un traitre et …
- Ténébris ! s'exclame Severus le teint plus pâle que d'habitude. Si j'étais l'espion d'Albus, j'étais également l'espion du Lord auprès de l'Ordre. Cette position me protège, car il doutera. Je lui dirais que je suis resté auprès d'Albus pour vous surveiller tous les 2.
- Justement, ton poste est à double tranchant ! Il va vouloir savoir si je peux être corrompue et si tu n'y arrives pas, il te…
- Ténébris, c'est mon choix et ma décision. Tu ne pourras rien faire pour m'en dissuader.
Albus n'est pas surpris par cette scène, ce qui n'est pas le cas des autres. Quelle surprise de voir Rogue aussi… humain ! Aucun d'eux n'avait jamais vu la terreur des cachots se comporter ainsi. Avant que Ténébris n'est le temps de trouver autre chose pour le retenir, Severus s'éloigne d'elle et s'en va, sans la regarder. Voir sa cape flotter derrière elle et entendre une nouvelle fois la porte se claquer semble retirer les dernières forces qui lui restent. Ténébris s'effondre par terre, récupéré de justesse par son père qui l'a amène sur son lit. Ses amis sont inquiets, mais elle ne fait pas attention à eux, demandant à la place, d'une voix éteinte :
- Pourquoi ?
- Severus est le seul à pouvoir le faire et j'ai besoin de lui.
Elle le regarde, laissant son regard pourpre défié la bleu électrique et à cette horrible impression que son père manipule Severus. Ténébris doit reconnaitre que ce n'est pas la première fois qu'elle a cette impression, mais c'est la première fois qu'elle y croit. Sans un mot, elle se remet sous les couvertures et Harry lui reprend la main. Madame Weasley les oblige à reprendre de la potion et ils s'endorment, main dans la main, voulant qu'à leur réveil, ils aient tout oublié.
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Un cocon, voilà ce qu'ils ressentent. Ténébris et Harry sentent qu'il vaut mieux rester endormis, là où tout n'est que calme et paix. Quand ils dorment, rien ne peut leur arriver, personne n'a besoin d'eux, personne ne peut les blesser. Pourtant, quand on dort, un moment ou un autre, il faut se réveiller.
Et ce réveil est particulièrement dur quand on a tellement de choses à affronter, car le sommeil ne leur a pas fait oublier la journée d'hier. En revanche, savoir que Hermione et Ron n'ont pas bougé de leur chaise et ont refusé de partir, leur font plaisir. Madame Weasley s'est absentée pour faire le point avec Albus, mais quand elle réapparait dans l'infirmerie et voit les quatre jeunes discuter, elle sent qu'elle n'a pas sa place parmi eux. La matriarche fait demi-tour et ne prévient pas madame Pomfresh du réveil de Harry et Ténébris. C'est la première chose qu'elle aurait faite en temps normal, mais elle sait qu'ils n'ont pas besoin d'une soignante, mais de leurs amis.
Réunis tous ensemble, les deux malades expliquent tout au roux et à la brune, voyant leurs peurs dans leurs yeux.
- Alors, il est revenu en fin de compte, déclare Hermione d'une voix éteinte.
- Tu… tu nous crois ? demande Harry d'une voix incertaine.
- Bien sûr ! Quelle question idiote ! Nous étions là, hier soir je te rappelle et aussi quand tu es revenu du cimetière et de la crise de Téné ! Pourquoi on ne vous croirait pas ?
- Car Fudge nous traitre de menteur, dit Ténébris.
Hermione est scandalisée par cette phrase. Elle n'a pas le temps de répondre que c'est Ron qui le fait.
- Fudge est un imbécile et il s'en mangera les doigts, je te le garantis ! On vous fait confiance, si vous dîtes qu'il est de retour alors il l'est, fin de la discussion.
- Ron a raison, reprend Hermione en regardant ses amis. Vous n'êtes pas des menteurs et vous pouvez compter sur nous ! Jamais on ne vous abandonnera.
Ténébris et Harry regardent leurs amis, tellement heureux de ne pas se sentir seuls, mais ils devraient avoir l'habitude de ne pas douter de Ron et Hermione. Ils ont toujours été là et les ont toujours crus et soutenu.
Le lendemain, les deux patients ne sont pas sortis de l'infirmerie ne voulant pas entendre les murmures sur leurs passages et les regards craintifs qu'ils pourraient voir, préférant repousser ce moment le plus longtemps possible. Ron et Hermione passent toute la journée dans l'espoir de leur remonter le moral, mais c'est peine perdue. Un article vient de sortir aujourd'hui, annonçant que le Tournoi est fini, que Harry a gagné et c'est tout. Ils ne parlent pas de la mort de Cédric ni de Voldemort. Ron leur annonce même :
- D'après ce que Fred et George ont entendu entre papa et maman dans les couloirs menant au bureau du directeur, Fudge continue de tout nier en bloc. Il serait même en train de préparer une contre-offensive contre Dumbledore.
- Les jours à venir s'annoncent bien sombres, dit Ténébris d'une voix lugubre.
Harry, Ténébris et Ron discutent jusqu'à ce qu'un bruit près de la fenêtre attire leur attention. Ils ne s'étaient pas rendu compte qu'Hermione s'était levée, allant devant la fenêtre et tenant désormais quelque chose dans sa main.
- Désolé les amis, mais je dois filer.
Sans un mot de plus, elle part de l'infirmerie, tenant ses mains bien serrées l'une à l'autre, ne laissant pas ses amis répliquer.
S'ils étaient restés le plus longtemps possibles dans l'antre du dragon, ils ne pouvaient pas y rester toute leur vie. Après la visite d'Hagrid qui est passé leur faire un coucou (les ados ont essayé de lui faire dire pourquoi Dumbledore voulait le voir, mais il n'a rien dit), ils durent retourner dans leurs dortoirs, sous les chuchotements de leurs camarades qu'ils croisèrent.
Ce soir, c'est le banquet de fin d'année et Harry prépare sa valise, car c'est le dernier jour avant les grandes vacances. Il n'a aucune volonté de la faire, sachant qu'il devra retourner chez les Dursley. Sirius avait proposé qu'il vienne chez lui, mais Dumbledore a mis son véto, car il compte beaucoup solliciter l'animagus et qu'il vaut mieux qu'Harry reste chez sa famille. De rage, le Gryffondor jette ses dernières affaires avant de la refermer et de descendre vers le bureau de Madame Chourave.
C'était la première fois qu'il y allait et il aurait préféré que ce soit dans d'autres circonstances. Avant d'aller au banquet, Harry doit voir les parents de Cédric. Ils avaient tenu à entendre ce qui s'est passé ce fameux soir de la bouche du jeune homme et Harry n'a pas eu le courage de refuser. Arrivé dans le bureau, Harry ne fait pas attention à la décoration, se concentrant entièrement sur les adultes en face de lui. Après des salutations tendues, Harry leur dit tout, conscient qu'il s'agit de rendre honneur à son ami Poufsouffle, mais il termine en ajoutant :
- Je suis désolé, monsieur et madame Diggory. On est arrivé en même temps devant la coupe. Il m'a dit de la prendre, que je l'ai mérité, mais j'ai refusé. À la place, c'est moi qui ai proposé à Cédric de prendre la coupe en même temps pour ainsi faire gagner Poudlrad. Si je ne l'avais pas fait...
Ses mots se bloquent dans sa bouche tellement il s'en veut. S'il avait pris la coupe en premier sans rien proposer, Cédric ne serait pas mort.
- Ce n'est en aucun cas de ta faute, murmure la mère du Poufsouffle d'une voix faible.
Monsieur Diggory reniflait, mais ce n'était pas le cas de sa femme qui restait droite. Sa tristesse était tellement forte dans ses yeux qu'aucunes larmes n'étaient assez grandes pour le montrer.
- Il est mort sans souffrance, en sachant qu'il avait gagné le tournoi. Ne te sens pas responsable de sa disparition.
Harry aimerait pouvoir le faire, mais c'était impossible pour lui. Surtout que désormais, Cédric peuplait ses cauchemars, mais ne le dit pas. À la place, il sort la bourse où se trouvent les 1000 Gallions.
- Tenez, ils sont à vous.
Harry tend son bras, mais la femme refuse de les prendre.
- Ils sont à toi, nous ne pouvons pas les accepter.
Sans un mot, le couple sort du bureau, laissant Harry seul. Dans un état second, il rejoint ses amis dans la grande salle qui lui ont gardé une place. Les étrangers sont encore là et il les voit murmurer et le pointer du doigt, mais il s'en moque. Il veut qu'on lui foute la paix, mais il sait que cela n'arrivera pas. Personne ne parle autour de lui et il ne prend conscience que le banquet va commencer que quand il entend le directeur parler. Il revient sur les évènements du tournoi pour parler de la mort de Cédric et du retour de Voldemort en sachant qu'il est en opposition avec le ministère qui commence à se liguer contre Dumbledore. Pourtant, ni le balafré ni la fille d'Albus n'écoutent vraiment le discours du directeur, trop préoccupés à faire leur deuil.
Tous ces gens n'ont rien vu et la plupart ne connaissait pas vraiment le Poufsouffle, tout comme eux en début d'année. Ce fut très court, mais ils sont devenus amis avec lui et ils regrettent. Ils auraient voulu en apprendre plus sur Cédric, avoir passé plus de temps avec et continuer à entretenir leurs relations, mais maintenant, ils doivent apprendre à vivre dans le sombre avenir qui se présente à eux. La seule chose qui parait vraiment réelle pour Ténébris, à l'heure actuelle, c'est la chaleur dans sa main. Harry le lui a pris en s'asseyant. Ce simple toucher lui rappelle que Harry n'est pas mort, qu'il n'est plus dans le cimetière et qu'il est bien à côté d'elle. Harry est devenu sa bouée dans un océan hostile. Ténébris ne se leurre pas, à partir de maintenant, le ministère va être sur son dos et n'acceptera pas une seule erreur de sa part.
La nuit fut courte tellement dormir semble devenir un luxe et avant de partir dans le Poudlard Express, les étudiants disent au revoir aux élèves étrangers. Le Golden Quatuor dit au revoir à Victor et à Fleur qui se sont remis du tournoi et qu'ils n'ont pas revu depuis. Hermione promet à Victor de lui écrire et Fleur leur annonce qu'elle compte trouver un emploi en Angleterre. Ils essaient de leur faire un sourire quand ils partent, mais c'est très difficile.
Hermione et Ron partent devant vers le Poudlard Express, laisser Harry et Ténébris seul à seul, trainant les pieds. En marchant et sans la regarder, le Survivant annonce :
- Je veux apprendre à utiliser notre lien psychique pour communiquer à distance.
Ténébris lève les yeux vers lui, mais ne dit rien, laissant la surprise l'envahir. Il poursuit calmement :
- C'est idiot de ma part de refuser que tu entres dans mon esprit, car je sais très bien que jamais tu ne fouilleras dans mes pensées. À cause de cette erreur, nous avons perdu un avantage qui aurait pu être utile tout au long de l'année. Tu aurais pu m'aider.
- Je ne t'en veux pas, Harry. C'est normal qu'on veuille s'assurer que personne n'entre dans notre tête.
- Oui, mais c'est toi et je te fais confiance, lui dit-il en regardant dans ses yeux.
Elle rougit, heureuse d'entendre cela, et répond immédiatement :
- Nous allons utiliser notre 5ème année pour nous entrainer sur les pouvoirs de l'esprit, sur notre lien, en plus de continuer d'essayer de comprendre notre magie, d'accord ?
- D'accord, mais je veux qu'on s'exerce même pendant les vacances. On va être loin l'un de l'autre pendant deux mois et tout peut se passer maintenant que Voldemort est de retour. Je refuse de prendre le risque qu'il puisse se dérouler quoique ce soit et qu'il faut attendre nos réponses par lettre pour savoir ce qui se passe.
- Je comprends, mais cela ne sera pas simple. Je vais t'envoyer des livres pour que tu apprennes la théorie et on commencera des exercices simples. J'arriverais sans doute à rejoindre ton esprit plus ou moins facilement, mais l'inverse ne sera pas possible tout de suite.
Ils poursuivent le chemin en silence jusqu'à rejoindre la gare. Sur le quai, le même rituel depuis leur première année se passe. Ténébris regarde ses amis monter dans le wagon et fait de grands signes pour dire au revoir, espérant être rapidement à la rentrée de septembre, sachant que plus rien ne sera comme avant.
Dans le train, Harry est assis avec Ron et Hermione en parlant des mesures que Dumbledore peut mettre en place contre Voldemort jusqu'à ce qu'Hermione sort la gazette de ce matin.
- C'est bizarre, dit Harry en fronçant les sourcils, tout en regardant le journal. Skeeter n'a absolument rien écrit. Je sais que le ministère censure tout ce qui à un lien avec Voldemort et le tournoi, mais quand même !
- Elle n'est pas prête à reparler, dit Hermione dans un sourire.
- Pourquoi ?
Tout sourire, Hermione sort un bocal à cornichon. Dedans on peut voir un scarabée qui vole dans tous les sens.
- Pourquoi tu nous montres un insecte ? demande Ron sans comprendre.
- Car il s'agit de Reta Skeeter ! annonce Hermione, rayonnante.
Les 2 garçons, sidérés, écoutent les explications de leur amie. Hermione voulait tellement savoir comment Skeeter pouvait obtenir toutes ses informations, alors elle a cherché et lu des livres, jusqu'à ce que Ténébris fasse une réflexion dans la bibliothèque, à propos de talkiewalkie insecte que les Moldus ont inventé. C'était un livre qu'Hermione lui avait prêté sur les appareils que les non-sorciers ont inventé au fil des ans. Par la suite, ils ont vu Sirius et c'est là que la brune a eu une idée. Et si Skeeter était un animagus non déclaré, en forme d'insecte. Cela expliquerait comment Skeeter avait toutes ces informations. Un insecte était dans ses cheveux pendant la deuxième épreuve, Skeeter pouvait également se cachait autour d'Hagrid et madame Maxime lors du bal et rapporter toutes les conversations et anecdotes qui se déroulaient, car elle était présente, mais avait également des complices. Hermione se souvient une fois avoir vu Malfoy parlait dans sa main. Tout concorde ! La Gryffondor attendait donc sagement qu'un nouveau scoop pointe le bout de son nez et c'est arrivé à l'infirmerie.
- Je vais bien sûr la relâcher si elle promet de ne pas publier d'article pendant un an si elle ne veut pas que les gens s'intéressent trop à elle ! On verra après si cela lui plait toujours de mentir sur les gens !
Les garçons regardent la jeune fille, émerveillée quand la porte de leur wagon s'ouvre en grand. Les jumeaux apparaissent, demandant s'ils peuvent venir, car aucun wagon n'est libre. Acceptants, les 5 adolescents commencent une partie de bataille explosive tout en discutant de Quidditch. Soudain, Harry s'exclame:
- On n'a pas revu Ludo Verpey depuis la fin du tournoi !
- Et on ne le reverra sans doute plus dans le pays, dit Fred d'une voix dure.
- Que veux-tu dire ? demande Hermione.
Les jumeaux se regardent et avouent quelque chose. Ludo Verpey les a volés. Suite à leur pari à la coupe du monde de Quidditch, Verpey leur a donné l'or, mais il s'est avéré qu'il s'agissait d'or de Farfadet et à disparu. Au début, ils pensaient que c'était une erreur et lui ont écrit, mais il ne répondait pas. Quand il venait à Poudlrad, les jumeaux voulaient lui parler, mais il fuyait sans savoir pourquoi, jusqu'à ce qu'ils apprennent d'un ami que Verpey avait de grosses dettes d'argent auprès des Gobelins et qu'il n'avait plus rien et encore, Verpey leur devait encore de l'argent. Il a alors parié avec les Gobelins qu'Harry arriverait premier du tournoi pour se dépêtrer de cette histoire.
- C'est pour cela qu'on l'a vu avec les Gobelins à Prés au Lard, s'exclame Ron
- Et c'est pour cela qu'il me proposait toujours son aide, poursuit Harry. Alors il n'a plus de problèmes avec la banque puisque j'ai gagné ?
- Oui, mais les Gobelins ont été vicieux. Verpey avait parié que tu arriverais premier, mais seul et non pas accompagné du corps de Cedric. Pour les Gobelins, ça compte donc il a perdu son pari. Selon ce qu'on sait, il a quitté le pays.
- Ne nous laissant aucune chance de revoir notre or.
- Mais c'était toutes vos économies, s'exclame Ron furieux.
- On sait, disent les jumeaux avec un air sombre.
Harry ne dit rien, ayant soudainement une idée. Quand le train s'arrête, il laisse Hermione et Ron avançaient et retient les jumeaux. Harry sort de sa valise une bourse et leur donne. Sous l'incompréhension des Weasley, Harry explique:
- Je veux que vous le preniez pour votre magasin de farce et attrape. Je n'ai pas besoin de cet or, mais j'ai besoin de rire. Nous en aurons tous besoin dans les mois à venir.
Les jumeaux refusent, mais Harry ne se laisse pas faire, les menaçant d'accepter où il leur jette un sort. Rapidement, il sort du wagon et dit au revoir à ses amis, avant de rejoindre le monde Moldu et les Dursley.
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Le dégoût, la colère et la honte de lui-même sont des émotions que l'esprit de Peter ressent, et cela depuis qu'il a découvert son futur. Jamais, il n'avait imaginé cet avenir où il serait une marionnette entre les mains du mage noir, mais le pire, c'est qu'il n'y a pas longtemps, il envisageait de rejoindre le Lord. À ce moment, il pensait vraiment que le Seigneur des Ténèbres gagnerait la guerre et que se battre contre lui ne mènerait qu'à sa mort. Désormais, il sait ce que cette voix lui amènera.
Comment a-t-il pu vendre James et Lily ? Comment a-t-il pu trahir Sirius et abandonner Remus ?
Ces questions, il connait déjà la réponse. Il est un lâche et un peureux. Il préfère largement que d'autres se battent à sa place ou pour lui. Maintenant qu'il a vu cela, encore plus depuis qu'il a vu qu'il s'est coupé la main pour l'offrir en sacrifice au Lord Noir, il ne veut plus être un Mangemort, mais il sait que c'est trop tard au yeux de ses amis. Jamais ils ne lui pardonneront, ce qu'il a fait, car même si cela ne s'est pas produit pour eux, tous savent que c'est la voie qu'il aurait prise sans l'intervention d'Harry et Ténébris.
